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pure like a bird in flight ft. tamaki
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pure like a bird in flight ft. tamaki | Sam 24 Sep - 23:34 Citer EditerSupprimer
Les lumières de fin de journée tamisaient la pièce d’une nuance rouge orangée. Cet atelier, la jeune femme commençait à en connaitre les moindres recoins tant elle était habituée à venir là sous le compte d’un garçon qui faisait d’elle, une œuvre d’art. elle l’avait rencontré par hasard alors que son visage et son corps athlétique marquaient la feuille de papier, un dessin, un portrait ou véritablement le message d’un désir ou bien celui de la beauté. La sango n’avait pas montré son enthousiasme de suite tant elle était étonnée qu’on ait pu, elle, la reproduire pour son physique. Evidemment qu’elle ne se trouvait pas laide, mais son air hautain et ses formes fines ne la plaçaient pas parmi les plus belles femmes de l’université. Hojoo était coréenne après tout, non pas eurasienne ou américaine avec un physique plantureux, mais bien asiatique, et peut-être une des seules qui ne soit pas passée sous le bistouri pour grossir sa poitrine ou encore son fessier. Non, la jeune femme ne le pouvait pas, et ne le voulait pas. les acrobates entament des régimes très stricte le jour où ils découvrent que la danse et la gymnastique sont leurs vocations, et hojoo ne faisait pas exception. Alors, enfermée dans son peignoir de soie, la demoiselle était assise sur un bureau, les jambes repliées en tailleurs et elle attendait que l’artiste daigne se présenter. Tamaki était un beau et gentil garçon, courtois, poli et extrêmement doué, qui semblait avoir fait de la sirène sa muse principale et unique, elle l’espérait. Ils se plaisaient tous les deux à ce genre d’activités artistiques sans arrières pensées : le gumiho n’était pas un voyeur, et la jeune femme n’était pas une grande séductrice : elle devait certainement, au fond d’elle, être en quête de ce que toutes les femmes recherchaient : une personne qui les font se sentir belle. Cependant, un brin stressée dans son habit unique, hojoo guettait l’heure et les bruits des couloirs de l’étage des artistes : aujourd’hui allait être un jour un peu spéciale et changeant du quotidien. En effet, hojoo commençait à connaitre petit à petit les talents du garçon et elle voulait que son book ne ressemble à nul autre : alors c’était décidé, elle allait poser nue pour lui, pour faire varier ses œuvres et aussi pour le perfectionner, car si elle ne dévoilait jamais ses états d’esprit ou ses sentiments, la coréenne s’était surprise à s’investir de plus en plus dans le travail de son ami. Alors, perchée sur son bureau, elle esquissa l’ombre d’un sourire en voyant la porte s’entrouvrir pour laisser apercevoir tamaki après une bonne dizaine de minutes de retard. La jeune femme le salua d’un regard avant de se lever, attendant les ordres de l’homme pour pouvoir le contredire et le mettre devant le fait accompli.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Mer 12 Oct - 20:49 Citer EditerSupprimer
La nuit était tombée, et dans ma chambre, je regardais le jardin des gumiho s'éclairer petit à petit alors que j'avais le coeur battant. Il était bientôt l'heure de me rendre à un rendez-vous peu commun, mais auquel j'avais apporté beaucoup d'importance, si bien qu'il me rendait presque nerveux. Je jouais avec mon pouce, me tournais les doigts dans tous les sens mais je finis par me changer les idées en décidant de me pencher un peu sur mon dossier sur les invertébrés des zones tropicales. J'en avais rendu tellement que je commençais à me demander quel serait le sujet du prochain. En tout cas, le but était de me faire penser à autre chose qu'au rendez-vous nocturne qui m'attendait. Et c'était réussi, j'avais même dépassé le temps. Et quand je m'en rendis compte, ce fut le rush. Rapidement, j'attrapai mon bloc-dessin ainsi que mon crayon gris, et débranchai la lampe de chevet que j'utilisais pour travailler. J'allais l'emporter avec moi.
Je quittai le dortoir Gumiho pour me rendre sur le campus, la lampe de chevet rangé dans un sac avec mon bloc dessin et ma trousse de crayons. Dehors, il tombait une pluie fine et c'est avec la capuche qui me cachait la moitié du visage que je pénétrai enfin dans cette grande salle où je pouvais déjà sentir son parfum, à elle. Dans la lueur des réverbères du campus, je pouvais l'apercevoir, assise en tailleur sur un des bureaux des ateliers. D'un geste de la main, je fis tomber la capuche en arrière pour révéler mon visage. Désolé, je suis en retard. Un mince sourire s'afficha sur mes lèvres et sans perdre trop de temps, je me dirigeai vers une prise pour brancher ma lampe. Voilà qui permettait de mieux nous voir. Quand je la vis en peignoir, mon esprit bloqua une seconde. Que portait-elle, là-dessous? Ho Joo était vraiment une jolie fille, et si pure à mes yeux, que j'aimais la dessiner à n'importe quel moment, j'avais créé un book unique, qui lui était entièrement dédié et elle avait fini par me repérer. Maintenant, ce soir, elle allait sûrement me demander quelque chose de nouveau, qui allait me faire passer un nouveau cap dans ma carrière de dessinateur. Tu es jolie. Dis-je timidement, avant de me gratter la nuque. Je me relevai et regardai la grande pièce, à la recherche d'un endroit où elle allait pouvoir s'installer. Bien. Euh... J'aimerais que tu t'installes face à une toile, comme si tu peignais, en fait. Tournée vers les fenêtres. Un peu comme Rachel Mcadams dans The Notebook, qui peint, couverte d'une simple couverture, sur le balcon de sa maison. Tu vois? Ouais, j'adorais ce film, c'était un truc romantique mais je me fichais de savoir que ça faisait viril ou non.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Lun 17 Oct - 18:30 Citer EditerSupprimer
Postée devant lui, les bras croisés au milieu de son buste, et le regard presque trop insistant, Hojoo ne savait pas vraiment comment aller réagir tamaki quand elle allait refuser sa commande afin de lui proposer quelque chose d’inédit. Certes, l’idée d’interpréter, de manière immobile et silencieuse, un personnage qu’elle avait aimé dans un film était quelque chose qui semblait lui plaire aux premiers abords, mais, même la couverture était un invité de trop dans son souhait d’aujourd’hui qu’elle avait pourtant réfléchi depuis plusieurs jours déjà. Alors, la jeune femme regarda la pièce, légèrement délabrée car vieille, les murs gris un peu salis par toute sorte de peintures enfantines ou grotesques ou d’écritures révolutionnaires et anarchistes. Cela donnait une ambiance assez lugubre à l’endroit dont les néons jaunis ne faisaient qu’appuyer la chose. Alors, en se tenant toujours droite devant lui, la coréenne ouvrit simplement son peignoir, laissant apparaitre sans jouer à quelconque jeu de séduction, un bout de cuisse et de poitrine. Elle se mit à défaire son chignon et à agiter sa masse capillaire avant de finalement se lancer dans la gueule du loup, et dans l’a priori de tamaki. « - j’ai remarqué que tu n’avais pas encore fait de nue dans ce book. Alors, pour toi et pour ma …commande personnelle je me disais que le décor un peu vieillot pourrait être l’occasion d’essayer ? » elle précisa ensuite, sous la précipitation que l’idée de base du garçon lui plaisait, et que d’ailleurs il n’était même pas obligé de l’écouter. Après tout, hojoo n’était ni une experte du dessin, ni une connaisseuse en matière de peinture ou de décor. Non. elle, son art était tout autre. alors oui, peut-être que c’était une idée complètement banal que de dessiner une femme nue, à la peau presque parfaite dans un environnement qui l’était beaucoup moins, mais étrangement, c’était ce que la demoiselle souhaitait. Elle pourrait le payer pour ce portrait, ça pourrait peut-être l’encourager à accepter. Dans tous les cas, elle ne fuirait pas. déjà parce qu’elle savait très bien que c’était à tamaki d’ordonner les choses et, de plus, qu’en cas d’accord, elle ne se montrerait ni charmeuse, ni pudique car là n’était pas son but. La danseuse tourna une seconde le dos au jeune homme pour se déshabiller et marcha dans la pièce pour trouver l’endroit le plus bordélique. Tables, chaises, dégradations en tout genre, bois qui s’effile avec le temps, le dégradé lui semblait parfait. A voir avec le maitre des lieux et du dessin ce qu’il voulait réellement faire.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Dim 23 Oct - 8:25 Citer EditerSupprimer
J'étais en train de déballer mes affaires quand elle commença à dégraffer la ceinture de soie qui tenait son peignoire fermé. A vrai dire, je n'avais pas tout de suite fait gaffe à ce qu'elle venait de faire, mais quand elle commença à parler, c'est machinalement que j'avais levé les yeux pour la regarder, et me retrouver face à son corps nu. Du moins, elle n'avait pas encore retiré le peignoir mais l'avait ouvert. Cela dit, je voyais quand même quelques parcelles de son corps dénudées. Au début, je ne savais pas trop si elle était sérieuse ou non, mais entre moi et Hojoo, il n'y avait que du sérieux. Après tout, elle était ma muse, je la dessinais pour, qui sait un jour, me faire repérer et devenir un véritable artiste dessinateur. Je faisais des portraits magnifiques, mais il n'y avait qu'avec elle que je faisais vraiment des bijoux sur papier. Elle m'inspirait tellement qu'au final, je me dis: pourquoi pas.
Ca allait être un défi de taille à relever, mais je me sentais prêt. Seul le début serait délicat, de faire face à une fille nue, mais comme j'étais certain qu'il n'y avait aucune arrière pensée entre elle et moi, j'étais partant. Je finis donc d'installer le matos. Ok, on va faire ça. lui répondis-je, sérieux. Je peux tenter, ça apportera quelque chose de plus en effet. Puis, une femme nue, il n'y avait rien de plus beau. Je la laissai regarder l'environnement tandis que j'attrapai mon crayon fétiche ainsi que mon bloc dessin qui portait le nom de Hojoo à l'écriture calligraphiée. Ici, ça serait pas mal. J'avance, passant devant elle, et remis en place quelques tables et chaises. Le but: la beauté au milieu du désordre. Assis toi là. je tapotai sur le bureau pour lui indiquer l'endroit. Une fois ça de fait, je lui montrai la position que je voulais qu'elle arbore. Mets toi recroquevillée, face à moi. Et je m'installai sur une chaise, face à elle. Tes cheveux, mets les plus en avant, sur tes épaules.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Lun 24 Oct - 21:52 Citer EditerSupprimer
Elle ne voulait pas vraiment s’imposer, pourtant l’idée lui était venue tout d’un coup et elle avait eu du mal à la faire sortir de son esprit. Mais hojoo fut agréablement surprise en voyant que le dessinateur n’était pas du tout contre cette idée bien au contraire. Il n’avait pas l’air non plus tant gêné que ça d’avoir à faire à une femme entièrement dénudée, ce qui rassura un peu plus la jeune fille. Elle hocha la tête après la réponse positive de tamaki et s’approcha de lui pour se laisser guider par le maitre. Il l’installa sur un bureau, lui quémandant une position fœtale raffinée et un brin nostalgique. C’était une bonne idée, comme toujours. Le gumiho ne manquait pas de ressources pour ce qui était de rendre beau quelque chose qui était quelconque voire, délabrée. Elle retira complètement son peignoir, dévoilant une peau légèrement halée de la fin de la belle saison, glissant sur le meuble en se recroquevillant dans une position assez confortable pour tenir le plus longtemps possible. Le froid de l’environnement recouvrait purement et simplement la peau de la demoiselle, qui, d’un geste de la main, ramena ses mèches de cheveux vers l’avant, laissant tomber deux d’entre elle sur sa poitrine pour la dissimuler, alors que sa coiffure était un peu plus en bataille qu’avant. le rose de ses joues, la pâleur de ses lèvres semblaient donner au décor une certaine emprise sur la seule trace de vie qu’elle représentait à ce moment-là. Hojoo leva un instant les yeux vers tamaki pour le gratifier d’un sourire clément avant de demander « - est-ce que je cache mon visage ? ou je place ma joue sur mon bras ? » elle lui montra alors à tour de rôle les deux possibilités avant de rester droite, attendant les ordres de l’artiste qui semblait plus concentré que jamais. Le résultat allait être somptueux et la sango était plutôt contente de voir qu’il n’y avait aucun malaise entre les deux. Après tout, le garçon était quelqu’un de mature, il ne se retrouverait donc pas gêné devant un simple modèle nu, que ce fut son premier ou non.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Mar 1 Nov - 19:18 Citer EditerSupprimer
Assis sur la chaise, je la regardais se placer selon mes indications. Pendant ce temps, j'essayais de voir à quelle distance je devais me mettre d'elle, mais la chaise me semblait un peu trop loin pour pouvoir bien la dessiner. Quand la chaise fut mise à une bonne distance, je me relevai pour regarder Ho Joo, un sourire aux lèvres, alors qu'elle me proposa deux positions. Non, il faut qu'on voie ton visage. répondis-je simplement. J'aime beaucoup ça, dis-je en pointant mon stylo quand elle pose sa joue sur son bras. Ouais, comme ça, c'est encore plus joli. Ne bouge plus. Je me précipitai pour aller chercher ma lampe sur pied, au fond de la salle, pour la ramener près de là où nous étions installés. Ainsi, je pus mener sur elle un rayon de lumière. L'image était magnifique. Si j'étais photographe, j'aurais pris sûrement une centaine de clichés. Mais ce n'était pas mon art. Moi, c'était le dessin.
Je m'assis sur la chaise et regardai la feuille blanche, sous mes mains, avant de relever les yeux vers elle. C'est bon, prête à rester comme ça un petit moment? Oui, car poser pour un dessinateur, c'est aussi subir parfois des crampes, alors je m'assurais qu'elle soit prête à passer sûrement une bonne heure comme ça. Après son approbation, j'entamai alors le dessin. Place à la concentration, dans un silence de plomb, où on entendait seulement les mouches voler (et encore, il n'y en avait même pas). La seule chose que je pouvais entendre, c'était sa respiration et la mienne, ainsi le bruit du crayon sur la papier, qui semblait raconter une véritable histoire à chaque trait que je faisais. Je levais beaucoup les yeux vers elle, je voulais la représenter dans les moindres détails, faire en sorte que ce dessin soit le plus beau jamais réalisé et semblait-il que j'avais tous les ingrédients en main pour que ce soit le cas.
Ses longs cheveux tombaient, de part et d'autres de son corps, l'image était magnifique, et son air neutre pourtant presque innocent donnait une touche de douceur supplémentaire au dessin. Je souriais doucement à l'idée que le résultat final serait très beau. Les 30 premières minutes passèrent à une vitesse folle, j'avais déjà dessiné les bases, les courbes de son corps et le décor du fond, restait maintenant à dessiner les détails, et voilà que je fronçai légèrement les sourcils, encore plus concentré.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Mer 16 Nov - 1:57 Citer EditerSupprimer
La discussion rapidement passée, il fallait désormais laisser la place à la concentration et à l’immobilité. Hojoo avait maintenant pris un peu plus ses aises sur ce tableau artistique, et rien qu’à la posture qu’elle tenait, on pouvait croire qu’elle avait fait mannequin ou modèle toute sa vie. La jeune femme n’était pas d’un naturel très patient, mais quand elle voyait tamaki s’immiscer lui-même dans son œuvre tant il était professionnel et concentré, elle avait envie de donner aussi du sien. Alors, elle ne bronchait plus, replaçant de temps en temps des cheveux qui se plaçaient n’importe où, ou soupirant en se plaignant discrètement que sa cuisse la démangeait. Mais pour le gumiho, elle était de marbre. Elle ne voulait pas le décevoir, car elle savait parfaitement qu’elle ne supporterait pas de le voir prendre une autre muse qu’elle. il y avait cette proximité qui s’installait entre les deux jeunes gens à chaque fois qu’ils se retrouvaient pour travailler, et, même s’ils n’étaient pas des grands plaideurs, ils semblaient se faire confiance. De la confiance oui il en faut, parce que tamaki pourrait très bien faire partager ce dessin de sa nudité avec n’importe qui. Mais il était trop respectueux pour ça. Du moins, elle l’espérait.
Une bonne demi-heure passa, puis un quart d’heure et finalement, hojoo demanda silencieusement d’un geste de la main si elle pouvait se dégourdir un peu : elle commençait à avoir des crampes. Ses jambes retombèrent finalement et elle se redressa avant d’attraper son peignoir de soie, qu’elle enfila aussi souplement qu’elle l’avait retiré. Elle voulait voir le début du résultat. C’est dans des pas de loup que la danseuse s’approcha du garçon, glissant une main sur son épaule avant de se pencher vers son papier. Elle n’avait jamais totalement analysé son propre potentiel, mais dès les premières esquisses, tamaki avait le don de la rendre simple et belle. L’étudiante afficha un sourire contrôlé « - c’est un début prometteur. » ses traits étaient magnifiques, il maniait le crayon aussi délicatement qu’il semblait manipuler la jeune femme. La sango se redressa et se mit à marcher dans la salle, baladant ses jambes longilignes en s’étirant de toute part, cambrant son dos qui se mit à craquer : méfaits d’acrobates. « - j’avais une autre idée de dessin pour la prochaine fois, ce serait pas mal de continuer dans ce contraste, je pourrais faire une pause un peu gymnastique devant un décor déplaisant. T’en dis quoi ? » soudain l’expression de hojoo changea et elle vint s’installer à côté de lui, souriante et désolée « - excuse-moi. je veux pas m’imposer vraiment. » mais comment lui dire qu’elle était aussi investi que lui dans ses talents ?
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Dim 20 Nov - 20:30 Citer EditerSupprimer
Evidemment, pendant que je dessinais, je faisais aussi attention à ce qu'elle ne soit pas gênée, qu'elle n'ait pas mal quelque part ou qu'elle ait une crampe. Je ne voulais pas me presser non plus de peur de louper le dessin, et, même si je le montrais pas, j'avais une pression monstre sur les épaules. Une pression que je me mettais tout seul, parce que je refusais de louper ce dessin. Il serait bien trop beau pour que j'accepte une seule erreur de ma part, un seul faux trait qui gâcherait le résultat final. C'est pourquoi j'étais doublement concentré, sur chaque petite parcelle de son corps, je voulais frôler la perfection avec ce dessin. Peut-être pourrais-je, un jour, l'exposer à l'autre bout du monde dans quelques années et le regarder avec un sourire franc, en repensant à Hoojoo et la relation chaste que nous avions. Elle était nue sous mes yeux mais ça ne me gênait en rien, elle était belle, certes, je la trouvais tellement jolie, mais la voir nue ne me donnait aucune arrière-pensé, pas d'idée farfelue. Juste la dessiner, parce qu'elle évoquait la beauté et la pureté, l'art, la préciosité que je recherchais, qui apportait un plus à mes dessins. Ils étaient beaux parce que c'était elle, parce qu'elle m'inspirait, me permettait de créer les dessins les plus chers à mon coeur.
Elle finit par se lever après 45 minutes immobilisée. Elle passa derrière moi après avoir enfilé son peignoir et sa main glissa sur mon épaule. Je relevai légèrement le bloc-dessin pour lui montrer le résultat. Il manquait quelques retouches à faire mais le plus gros était fait. Ca te plaît? Et c'est à ça qu'elle me répondit que c'était très prometteur. Alors, je lui offris un sourire sympathique tandis que je me penchai sur le dessin pour y apporter les dernières retouches, pendant qu'elle s'étirait et se dégourdissait les jambes. J'écoutais néanmoins ce qu'elle me disait. Je fronçai les sourcils alors que je continuais de dessiner quelques traits. Hm... je réfléchissais en même temps à ce qu'elle venait de me proposer. Je finis le dessin par une signature de mon nom, puis soufflai pour faire partir les petits reste de fusain qui était resté sur le papier. On pourrait essayer. C'est vrai que tu es gracieuse quand tu fais des acrobaties. Mais est-ce que tu pourrais tenir n'importe quelle position? Oui, restait à voir quelle pose elle allait arborer pour notre prochain dessin. Je regardai le dessin que je venais de poser sur la table avant de reposer les yeux sur elle. Je secouai la tête. Tu t'imposes pas vraiment... Comment dire... Je pris une chaise pour m'asseoir dessus, et l'invitai à faire de même. C'est un travail d'équipe. Je te dessine, tu me donnes des idées. Et moi, je donne mon avis. Tu vois? j'accompagnai mes explications par des gestes des mains, parce que je ne savais pas donner d'explications autrement qu'en bougeant aussi les mains. Ya pas de mal à ça. T'en fais pas. Je voulais la rassurer quelque part. Qu'elle voie que j'étais pas prêt de la lâcher pour me trouver une autre muse qu'elle, parce que y avait qu'elle qui m'inspirait. J'avais bien d'autres idées de dessin avec elle aussi, mais ces idées, pour les faire, m'obligeaient à l'emmener dans des endroits éloignés de la ville... Mais je voulais tant les faire, que je me sentis obligé de lui poser la question. Est-ce qu'un jour, tu m'autoriserais à t'emmener loin d'ici, pour pouvoir te dessiner? j'étais un peu gêné de lui demander ça comme ça, mais fallait que je sache si je devais poser des limites ou si notre duo d'artistes ne connaîtrait aucune limite.
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Mar 22 Nov - 1:54 Citer EditerSupprimer
Hojoo pouvait enfin flâner en légèreté, alors qu’elle se baladait dans toute la pièce, allongeant ses jambes, levant les bras dans des râles discrets de bien-être. Elle avait pris l’habitude de rester immobile et silencieuse, mais il était tout aussi agréable de se dégourdir les gambettes. Elle revint cependant vers tamaki pour reposer ses yeux vers la création, se penchant vers l’avant pour scruter chaque trait. Et il fallait constater qu’elle ne trouvait pas vraiment d’imperfection à son visage, elle se trouvait même plutôt jolie. Oh elle était bien loin du personnage de Dorian Gray qui, découvrant l’immensité de son splendide physique, passa un pacte avec le diable pour ne jamais vieillir. Sous les mots de l’artiste, Hojoo se redressa soudainement et marcha un peu plus loin pour lui montrer de quoi elle était capable. Avec agilité et facilité, elle entama un grand écart « - je peux tenir autant que tu veux dans cette position. » elle se releva ensuite et se mit à tenir sur un pied, levant l’autre au-dessus de sa tête à l’aide d’une de ses mains « - celle-ci est supportable aussi. » les pans de son peignoir se détachèrent et elle les ramena aussitôt pour nouer un nœud plus solide. L’acrobate offrit un sourire au garçon avant de s’installer à ses côtés. Elle était assez satisfaite de voir à quel point tamaki essayait de la rendre plus sereine et elle voyait en lui ce naturel et cette sincérité déconcertants. Hojoo lui offrit un sourire discret avant de simplement hocher la tête en guise de réponse seule alors que ses yeux revinrent observer les coups de fusain. Ses sourcils se haussèrent soudainement à la proposition directe du gumiho. Elle ne s’attendait pas à une telle demande ni à la manière aussi soutenue par laquelle l’homme s’engagea. La jeune femme eut envie de rire, pour dire vrai, elle attrapa alors sa main pour le rassurer, annonçant déjà l’accord de sa réponse. Ses cheveux retombèrent sur ses épaules alors qu’elle redressa le menton. Ils étaient devenus amis, et partenaires dans ce qui était de prôner la délicatesse et l’art. elle se manifesta alors, glissant un doigt sous le menton du garçon : « - je te suivrai partout où tu iras monsieur l’artiste. » et quand hojoo voulait dire – partout – c’était bien hors de séoul comme hors du pays ou même du continent. Elle avait une confiance aveugle en tamaki et savait qu’à deux ils pourraient certainement créer de grandes choses. La belle pencha alors sa tête sur le côté « - est-ce que tu penses à un endroit en particulier ? »
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Re: pure like a bird in flight ft. tamaki | Jeu 1 Déc - 3:18 Citer EditerSupprimer
Et voilà qu'elle se mit à faire des figures sous mes yeux. Appuyé sur mon poing, je la regardais, un sourire idiot aux lèvres alors que je semblais rêver. Elle avait toujours été jolie cette fille à mes yeux, mais quand elle se mettait à faire ce qu'elle aimait le plus au monde, elle brillait. Au milieu de toutes ces personnes, elle était celle qui se démarquait le plus, toujours. Celle que j'aimais toujours dessiner, au début, en secret. Parce que quoiqu'elle faisait au final, je la trouvais jolie, parfaite pour figurer sur mes dessins. J'avais trouvé celle que j'appelais ma muse et sans aller au-delà, notre relation s'arrêtait là. Alors oui, j'éprouvais une certaine affection pour elle, elle ne me laissait pas indifférent mais c'était loin d'être de l'amour. C'était de l'admiration pure et dure, car ce qu'elle faisait était toujours beau à mes yeux. Même les gros mots qui sortiraient de sa bouche me paraitraient beaux.
Je me redressai quand son peignoir manqua de s'ouvrir à nouveau. Elle s'occupa de le refermer avec un noeud plus serré. Elle finit par venir s'installer face à moi pour que je lui explique comment je voyais notre relation, il n'y avait rien de mal à ce qu'elle me donne des idées, au contraire, toutes ses idées étaient les bienvenues mais faut dire que je ne manquais pas de ressources non plus. D'ailleurs, j'avais déjà des idées futures pour d'autres dessins mais pour ça, fallait qu'elle m'autorise à l'emmener loin de la ville, parfois plusieurs jours selon la distance qui nous séparait de la ville, pourquoi pas un séjour purement artistique avec elle, ce pouvait être un bon moment à passer avec elle. Alors, quand elle me donna son approbation, ses doigts se posèrent sous son menton. D'abord étonné, je finis par lui offrir un large sourire, heureux. Génial! Je voulais lui dire toutes les idées que j'avais mais elle me posa la question avant. J'acquiesçai, puis restai silencieux quelques secondes, avant de reprendre. J'ai pensé au bord de mer, sur un ponton. Ou alors dans un champ à perte de vue. Les endroits jolis... Ceux qui évoquent l'infinité. La liberté. Et je reposai les yeux sur elle. Parce que t'es libre, quand tu fais ces figures. T'évoques la liberté. Et c'était je crois ce sentiment là, qui me manquait. Le fait d'être libre. C'était tout ce qu'elle me rappelait: la liberté que j'avais quand j'étais petit, celle d'aller où je voulais.
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