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until our lips turn from red to white to blue ☽ bonniexdarren
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Re: until our lips turn from red to white to blue ☽ bonniexdarren | Mer 3 Mai - 13:42 Citer EditerSupprimer
i keep you in my mind even though you've gone
bonnie x darren
Si elle avait pu, Darren, elle aurait laissé les larmes dévaler la cascade de ses joues rebondies, si elle avait pu, Darren, elle aurait tout laissé sortir, tout laissé l’envahir, elle, avec son âme un peu trop barricadée, un peu trop forte pour ce qu’elle était. Si elle avait pu, Darren, elle se serait laissé aller. Mais elle savait pas faire, la Jeong, jusqu’à se demander si elle avait su un jour. Elle savait pas comment pleurer, ni comment exprimer tout ce qui la bouleversait, la révoltait. Elle savait juste cracher son venin pour mieux se protéger, pour mieux camoufler ce qu’elle ressentait vraiment. La colère cachait ce qu’elle appelait ses faiblesses et elle préférait qu’on la déteste pour ce qu’elle avait choisi de montrer plutôt que pour ce qu’elle était vraiment.
C’était une réaliste, Darren, beaucoup trop pour son propre bien et elle avait cherché en Boni les parts de rêve, d’idéalisme et d’optimisme pour avancer, pour mieux avancer, car en pensant à elle, elle pouvait se permettre de sourire et d’imaginer un monde un peu plus libre. Parce qu’elle lui donnait cette liberté, Boni, elle ne faisait que ça, Boni. Elle savait que son amie voulait la voir s’épanouir telle qu’elle était, elle la comprenait mieux que personne mais, elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire pour elle, et pour elles, ça n’aurait jamais été assez pour Darren, jamais assez pour qu’elle arrive au même niveau. Alors, elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire, un jour, elle cèderait.
« Tout le monde ne pense pas comme toi, Boni. Malheureusement, tout le monde n’est pas toi. » à regret, ces mots étaient sortis d’entre ses lèvres pour s’écraser sur le visage de la franco-coréenne. A regret, elle avait baissé les yeux en pensait à l’espoir qu’animait les pupilles de son père à chaque fois qu’elle rentrait à la maison ; et si à cause de tout ça, elle ne la voyait plus, cette si belle lueur ? « J’sais pas… » un soupire lui échappa et désormais, c’était le visage de Kali qui occupait ses pensées. Ce visage rassurant, qui lui souriait pour lui dire que tout irait bien, une main dans les cheveux qui les caressait distraitement. Kali, elle se voulait forte, parfois trop (un peu comme Darren), elle se voulait dans un autre rôle que celui qu’elle devait avoir, celui d’une grande-sœur aimante et protectrice, parce que Kali, elle avait pris trop de responsabilités à son compte, plus que ce qu’elle aurait dû. La conscience en accord avec les faits, Darren n’arrivait pourtant pas à accepter les choix de ses deux grandes-sœurs et encore moins celui de Kali. Parce que ce visage rassurant se transformait trop souvent pour se fermer, pour s’enfuir à l’entrebâillement de la porte sans un mot, sans un sourire, sans un réconfort et sans même savoir jusqu’à quand. Kali, elle s’est trop éloignée, beaucoup trop vite, beaucoup trop longtemps. Darren elle avait peur que Kali ait abandonné, elle aussi. Alors même quand son visage rassurant venait à l’esprit de la cadette, cette dernière ne pouvait s’empêcher de voir son pilier s’éloigner encore plus d’elle.
« Je la comprends plus trop Kali, je sais pas ce qu’elle devient, ce qu’il se passe dans sa tête. J’sais pas si un jour elle pourra accepter ce que je suis alors qu’elle arrive déjà pas à accepter que je grandisse. » Son cœur se serrait un peu plus à ses images, son cœur se serrait un peu plus à chaque mot, parce qu’elle réalisait en mettant des mots sur ses peurs que la plus grande des sœurs pourrait ne jamais accepter ses aptitudes à comprendre les choses et à prendre le relais quand elle ne pouvait plus porter le lourd poids de ses tâches. Alors, elle savait, Darren, que personne n’était vraiment prêt à assumer ce qu’elle était, et même ce à quoi elle aspirait réellement.
Pourtant, une once d’espoir anima son cœur, un léger sourire, presque rire, confronta la moue qui s’était dessinée sur ses lèvres. Boni, elle avait toujours les mots, Boni, elle savait toujours quoi dire pour réconforter, pour donner de la force, pour faire comprendre qu’elle sera toujours là pour aider. Cependant, Darren, elle avait surtout peur, beaucoup trop peur de tout ça, parce que c’était tellement plus simple de se conforter dans ses habitudes malheureuses que de faire des efforts pour aller chercher le bonheur un peu plus loin. Elle était consciente que c’était à sa portée, Darren, qu’il lui manquait juste le premier pas. Mais elle avait bien trop peur du prix que ça lui coûterait, de tout ce qu’elle pourrait laisser pour ce tout petit malheureux bout de bonheur. « J’en ai envie, Bo, tu sais que j’en ai envie, n’est-ce pas ? » et prise par sa douceur brute naturelle, la coréenne vint caresser la joue-porcelaine de son amie pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « J’en ai envie, Bo, mais j’ai surtout envie de profiter que tu m’aies pas oubliée. » son souffle chatouillait l’épiderme de son opposante et les yeux fermés, elle voulut juste arrêter de trop penser. Elle voulut juste arrêter de trop brouiller son esprit pour se faire mal, pour éviter de comprendre que le chemin serait bien plus dur que celui qu’on lui a imposé pendant ses dernières dix-huit années. Alors, Darren, elle arrêta de trop penser, juste un peu, juste pour se protéger (encore et encore) avant de savourer un second vrai baiser, pas juste léger, pas celui d’une enfant apeurée, mais comme le premier et dernier que Boni avait su lui donner, comme celui qu’elle avait tant espéré goûter à nouveau.
Elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire, un jour, elle cèderait, elle renoncerait à se battre, la quitterait à nouveau pour ne pas se faire bouffer par le monde oppressant de Darren. Comme toutes les autres, comme tout le reste.
Mais quitte à ce qu’elle l’abandonne à nouveau, autant vivre pleinement le moment présent.
C’était une réaliste, Darren, beaucoup trop pour son propre bien et elle avait cherché en Boni les parts de rêve, d’idéalisme et d’optimisme pour avancer, pour mieux avancer, car en pensant à elle, elle pouvait se permettre de sourire et d’imaginer un monde un peu plus libre. Parce qu’elle lui donnait cette liberté, Boni, elle ne faisait que ça, Boni. Elle savait que son amie voulait la voir s’épanouir telle qu’elle était, elle la comprenait mieux que personne mais, elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire pour elle, et pour elles, ça n’aurait jamais été assez pour Darren, jamais assez pour qu’elle arrive au même niveau. Alors, elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire, un jour, elle cèderait.
« Tout le monde ne pense pas comme toi, Boni. Malheureusement, tout le monde n’est pas toi. » à regret, ces mots étaient sortis d’entre ses lèvres pour s’écraser sur le visage de la franco-coréenne. A regret, elle avait baissé les yeux en pensait à l’espoir qu’animait les pupilles de son père à chaque fois qu’elle rentrait à la maison ; et si à cause de tout ça, elle ne la voyait plus, cette si belle lueur ? « J’sais pas… » un soupire lui échappa et désormais, c’était le visage de Kali qui occupait ses pensées. Ce visage rassurant, qui lui souriait pour lui dire que tout irait bien, une main dans les cheveux qui les caressait distraitement. Kali, elle se voulait forte, parfois trop (un peu comme Darren), elle se voulait dans un autre rôle que celui qu’elle devait avoir, celui d’une grande-sœur aimante et protectrice, parce que Kali, elle avait pris trop de responsabilités à son compte, plus que ce qu’elle aurait dû. La conscience en accord avec les faits, Darren n’arrivait pourtant pas à accepter les choix de ses deux grandes-sœurs et encore moins celui de Kali. Parce que ce visage rassurant se transformait trop souvent pour se fermer, pour s’enfuir à l’entrebâillement de la porte sans un mot, sans un sourire, sans un réconfort et sans même savoir jusqu’à quand. Kali, elle s’est trop éloignée, beaucoup trop vite, beaucoup trop longtemps. Darren elle avait peur que Kali ait abandonné, elle aussi. Alors même quand son visage rassurant venait à l’esprit de la cadette, cette dernière ne pouvait s’empêcher de voir son pilier s’éloigner encore plus d’elle.
« Je la comprends plus trop Kali, je sais pas ce qu’elle devient, ce qu’il se passe dans sa tête. J’sais pas si un jour elle pourra accepter ce que je suis alors qu’elle arrive déjà pas à accepter que je grandisse. » Son cœur se serrait un peu plus à ses images, son cœur se serrait un peu plus à chaque mot, parce qu’elle réalisait en mettant des mots sur ses peurs que la plus grande des sœurs pourrait ne jamais accepter ses aptitudes à comprendre les choses et à prendre le relais quand elle ne pouvait plus porter le lourd poids de ses tâches. Alors, elle savait, Darren, que personne n’était vraiment prêt à assumer ce qu’elle était, et même ce à quoi elle aspirait réellement.
Pourtant, une once d’espoir anima son cœur, un léger sourire, presque rire, confronta la moue qui s’était dessinée sur ses lèvres. Boni, elle avait toujours les mots, Boni, elle savait toujours quoi dire pour réconforter, pour donner de la force, pour faire comprendre qu’elle sera toujours là pour aider. Cependant, Darren, elle avait surtout peur, beaucoup trop peur de tout ça, parce que c’était tellement plus simple de se conforter dans ses habitudes malheureuses que de faire des efforts pour aller chercher le bonheur un peu plus loin. Elle était consciente que c’était à sa portée, Darren, qu’il lui manquait juste le premier pas. Mais elle avait bien trop peur du prix que ça lui coûterait, de tout ce qu’elle pourrait laisser pour ce tout petit malheureux bout de bonheur. « J’en ai envie, Bo, tu sais que j’en ai envie, n’est-ce pas ? » et prise par sa douceur brute naturelle, la coréenne vint caresser la joue-porcelaine de son amie pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « J’en ai envie, Bo, mais j’ai surtout envie de profiter que tu m’aies pas oubliée. » son souffle chatouillait l’épiderme de son opposante et les yeux fermés, elle voulut juste arrêter de trop penser. Elle voulut juste arrêter de trop brouiller son esprit pour se faire mal, pour éviter de comprendre que le chemin serait bien plus dur que celui qu’on lui a imposé pendant ses dernières dix-huit années. Alors, Darren, elle arrêta de trop penser, juste un peu, juste pour se protéger (encore et encore) avant de savourer un second vrai baiser, pas juste léger, pas celui d’une enfant apeurée, mais comme le premier et dernier que Boni avait su lui donner, comme celui qu’elle avait tant espéré goûter à nouveau.
Elle avait toujours su, au fond, que malgré tous les efforts du monde que la blonde aurait pu faire, un jour, elle cèderait, elle renoncerait à se battre, la quitterait à nouveau pour ne pas se faire bouffer par le monde oppressant de Darren. Comme toutes les autres, comme tout le reste.
Mais quitte à ce qu’elle l’abandonne à nouveau, autant vivre pleinement le moment présent.
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