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A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥]
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A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mar 8 Nov - 9:51
Le liquide glisse lentement dans ma gorge, endommageant progressivement mes intestins, mais alléchant, en même temps, mon cœur quelque peu lourd et frustré. Ma langue passe rapidement sur mes lèvres, pour ne perdre aucune saveur, pour profiter de chaque goutte de cette bouteille déjà vide. Mon corps s'étale alors sur le comptoir, la musique bourdonnant contre mes tympans, ma tête se vidant peu à peu. Je me sens vidé, libéré d'un poids. J'ai besoin de boire encore, m'enivrer jusqu'à ce que mort s'ensuit. A qui vais-je manquer à par ma sœur ? Qui va penser à moi ? Qui va me pleurer lorsque je serai déjà 6 pieds sous terre ? Je n'ai personne, ou peu sont-elles. Je suis éloigné de tout, de ce monde. Je ne suis qu'un déchet qui tente de survivre par les moyens qui lui sont offerts, en usant de mon statue d'interne. Un statue que je ne suis même pas capable de tenir, correctement en tout cas. Ma gorge se noue, des souvenirs douloureux refaisant surface. Je commande alors une autre bouteille de vodka, pour m'allécher l'esprit, puisque c'est le seul moyen d'oublier, même pour quelques heures. Je veux avoir un vide dans mon esprit, une part d'ombre, ne plus me souvenir, juste pour quelques minutes, quelques heures. Je veux oublier cette journée qui a réveillé une part d'ombre, des souvenirs encore bien trop brisants. Mais pour le moment je revois le visage de cette jeune fille, encore inconnue, son corps ensanglanté, ses parents pleurant autour d'elle et son grand frère se tenant à ses côtés, perturbé encore par l’événement. Je donne quelques coups de poings au niveau de ma poitrine pour que cela passe, pour me permettre de faire passer cette douleur qui arrache progressivement mon âme. Cette fille, ce garçon, ils m'ont tellement fait à moi, à mon passé, que je n'ai pas pu m'occuper de la fille ensanglantée, que je suis resté, sans rien faire, mes souvenirs se ravivant brusquement, me brûlant et me coupant les ailes. Je n'ai pas pu la sauver, comme je n'ai pas pu sauver ma sœur. Peut-être que si j'avais réagi avant, peut-être que je l'aurai sauvé, peut-être que si j'avais agi autrement, peut-être que je l'aurai sauvé. C'est de ma faute. Encore une fois de ma faute. Tout est de ma faute. Rien plus, rien de moins. Je verse de plus en plus rapidement et de manière fébrile l'alcool dans mon verre, buvant de plus en plus rapidement, me noyant dans cette saveur unique, me faisant perdre la tête. Quelques larmes coulent sur mes joues, les essuyant d'un revers de main, pour chasser cette sensation de profonde peine. Je continue de boire, encore et encore, jusqu'à ce que mon esprit ne soit plus mien, jusqu'à ce qu'il s'en aille loin, bien loin de tous ces tourments remplissant ma triste vie. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, un corps en vie mais sans âme qui vive. Je me sens ailleurs, libéré, oubliant tout, même qui je suis.
Me voyant dans un tel état, le barman m'arrête et me demande d'arrêter de boire où je risque de finir à l'hôpital, je lui crie alors que je suis à l'hôpital, et que ce n'est pas grave de m'y rendre, puisque je connais si bien l'endroit. Mes paroles n'ont plus de sens, perdant toute logique. C'est alors que . . . venu de nul part, une main se pose contre mon épaule. Une main rassurante.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Le liquide glisse lentement dans ma gorge, endommageant progressivement mes intestins, mais alléchant, en même temps, mon cœur quelque peu lourd et frustré. Ma langue passe rapidement sur mes lèvres, pour ne perdre aucune saveur, pour profiter de chaque goutte de cette bouteille déjà vide. Mon corps s'étale alors sur le comptoir, la musique bourdonnant contre mes tympans, ma tête se vidant peu à peu. Je me sens vidé, libéré d'un poids. J'ai besoin de boire encore, m'enivrer jusqu'à ce que mort s'ensuit. A qui vais-je manquer à par ma sœur ? Qui va penser à moi ? Qui va me pleurer lorsque je serai déjà 6 pieds sous terre ? Je n'ai personne, ou peu sont-elles. Je suis éloigné de tout, de ce monde. Je ne suis qu'un déchet qui tente de survivre par les moyens qui lui sont offerts, en usant de mon statue d'interne. Un statue que je ne suis même pas capable de tenir, correctement en tout cas. Ma gorge se noue, des souvenirs douloureux refaisant surface. Je commande alors une autre bouteille de vodka, pour m'allécher l'esprit, puisque c'est le seul moyen d'oublier, même pour quelques heures. Je veux avoir un vide dans mon esprit, une part d'ombre, ne plus me souvenir, juste pour quelques minutes, quelques heures. Je veux oublier cette journée qui a réveillé une part d'ombre, des souvenirs encore bien trop brisants. Mais pour le moment je revois le visage de cette jeune fille, encore inconnue, son corps ensanglanté, ses parents pleurant autour d'elle et son grand frère se tenant à ses côtés, perturbé encore par l’événement. Je donne quelques coups de poings au niveau de ma poitrine pour que cela passe, pour me permettre de faire passer cette douleur qui arrache progressivement mon âme. Cette fille, ce garçon, ils m'ont tellement fait à moi, à mon passé, que je n'ai pas pu m'occuper de la fille ensanglantée, que je suis resté, sans rien faire, mes souvenirs se ravivant brusquement, me brûlant et me coupant les ailes. Je n'ai pas pu la sauver, comme je n'ai pas pu sauver ma sœur. Peut-être que si j'avais réagi avant, peut-être que je l'aurai sauvé, peut-être que si j'avais agi autrement, peut-être que je l'aurai sauvé. C'est de ma faute. Encore une fois de ma faute. Tout est de ma faute. Rien plus, rien de moins. Je verse de plus en plus rapidement et de manière fébrile l'alcool dans mon verre, buvant de plus en plus rapidement, me noyant dans cette saveur unique, me faisant perdre la tête. Quelques larmes coulent sur mes joues, les essuyant d'un revers de main, pour chasser cette sensation de profonde peine. Je continue de boire, encore et encore, jusqu'à ce que mon esprit ne soit plus mien, jusqu'à ce qu'il s'en aille loin, bien loin de tous ces tourments remplissant ma triste vie. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, un corps en vie mais sans âme qui vive. Je me sens ailleurs, libéré, oubliant tout, même qui je suis. Me voyant dans un tel état, le barman m'arrête et me demande d'arrêter de boire où je risque de finir à l'hôpital, je lui crie alors que je suis à l'hôpital, et que ce n'est pas grave de m'y rendre, puisque je connais si bien l'endroit. Mes paroles n'ont plus de sens, perdant toute logique. C'est alors que . . . venu de nul part, une main se pose contre mon épaule. Une main rassurante.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mar 8 Nov - 15:27
Une soirée de libre, enfin ! Il était là, devant son miroir, à vérifier que ça tenue était correcte, que ses cheveux étaient bien arrangés et qu'il était toujours aussi beau pour sortir une soirée complète sans devoir se soucier de ce qu'il attendait. Après l'avoir retrouvé dans un état mental fragile plus tôt dans la semaine suite à un accident de son quotidien impliquant énormément de sang, une grosse pression et un beau brun, il avait décidé que l'équipe avait sans doute besoin de souffler et leur avait accordé tout un week end. Hansol adorait les Doosan Bears, ils avaient su l'accueillir comme l'un des leurs alors qu'il n'était ni plus ni moins qu'un outsider pour eux, ils ne s'étaient pas entraînés ensemble avant sa venue à Séoul et ils avaient été comme des frères aînés avec le benjamin. Mais parfois, cela faisait un bien fou de s'éloigner du train de vie d'un sportif professionnel toujours aux études et il fallait dire que son bagage émotionnel commençait à lui peser alors une sortie ne lui ferait que le plus grand bien. Après quelques coups de fils, il se retrouve devant le club avec un petit sourire au coin des lèvres, appréciant par avance le calme et l'insouciance de cette journée, pouvant déjà entendre la musique depuis le trottoir alors qu'il riait à gorge déployée avec quelques amis. Ils font une entrée discrète, vont vers le bar pour commander un verre et là, c'est le drame. Installé quelques tabourets plus loin, il connaît cette silhouette qui vide un verre avec un air sombre avant d'en recommander un, ses traits sont fermés comme à l'accoutumée mais au creux de la dureté de ses iris, une pointe de tristesse semble régner. Pour Hansol, hors de question d'aborder l'interne, il allait finir par croire qu'il le suivait, le harcelait, et puis il se ferait sans doute remballer.
Il n'a pas vraiment le temps de se poser trop de questions que déjà ses amis le tirent entre les corps transpirant pour se libérer un peu au son de la musique, beaucoup trop forte, et bien qu'il n'excelle pas à l'exercice, il se laisse aller, s'amuse et deux heures lui filent entre les doigts. Lorsqu'il se glisse entre les danseurs, vers le bar pour recharger ses batteries, une main invisible le saisit à la gorge : HaJun est toujours là, visiblement plus entamé qu'en début de soirée, bien plus entamé, et cette fois, Hansol n'a plus la force de s'éloigner de lui et il s'approche, quoiqu'un peu incertain, glissant une main douce mais incertaine, se voulant rassurante, sur son épaule, son pouce traçant d'ores et déjà de petits cercles apaisant contre sa clavicule tandis qu'il prend place face à lui. Le sportif lance un regard vers le barman pour lui signifier de laisser tomber et dans un sourire doux, il se tourne à nouveau vers le médecin qui ne semble plus que l'ombre de lui même. « HaJun... Tu es à tomber. » Il essaie de faire de l'humour, pour alléger l'atmosphère, mais il se trouve pathétique lui même et il se contente donc de lui sourire légèrement. « Tu as bu combien de verres ? On dirait que tu devrais vider ton sac. » L'athlète ne peut empêcher la crainte de se faire remballer de gonfler en lui, mais il sent que la solitude ne pourra rien apporter au brun, et que sa présence, même si ça n'était que son stupide patient borné et toujours là au mauvais moment, lui ferait sans doute du bien.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Une soirée de libre, enfin ! Il était là, devant son miroir, à vérifier que ça tenue était correcte, que ses cheveux étaient bien arrangés et qu'il était toujours aussi beau pour sortir une soirée complète sans devoir se soucier de ce qu'il attendait. Après l'avoir retrouvé dans un état mental fragile plus tôt dans la semaine suite à un accident de son quotidien impliquant énormément de sang, une grosse pression et un beau brun, il avait décidé que l'équipe avait sans doute besoin de souffler et leur avait accordé tout un week end. Hansol adorait les Doosan Bears, ils avaient su l'accueillir comme l'un des leurs alors qu'il n'était ni plus ni moins qu'un outsider pour eux, ils ne s'étaient pas entraînés ensemble avant sa venue à Séoul et ils avaient été comme des frères aînés avec le benjamin. Mais parfois, cela faisait un bien fou de s'éloigner du train de vie d'un sportif professionnel toujours aux études et il fallait dire que son bagage émotionnel commençait à lui peser alors une sortie ne lui ferait que le plus grand bien. Après quelques coups de fils, il se retrouve devant le club avec un petit sourire au coin des lèvres, appréciant par avance le calme et l'insouciance de cette journée, pouvant déjà entendre la musique depuis le trottoir alors qu'il riait à gorge déployée avec quelques amis. Ils font une entrée discrète, vont vers le bar pour commander un verre et là, c'est le drame. Installé quelques tabourets plus loin, il connaît cette silhouette qui vide un verre avec un air sombre avant d'en recommander un, ses traits sont fermés comme à l'accoutumée mais au creux de la dureté de ses iris, une pointe de tristesse semble régner. Pour Hansol, hors de question d'aborder l'interne, il allait finir par croire qu'il le suivait, le harcelait, et puis il se ferait sans doute remballer. Il n'a pas vraiment le temps de se poser trop de questions que déjà ses amis le tirent entre les corps transpirant pour se libérer un peu au son de la musique, beaucoup trop forte, et bien qu'il n'excelle pas à l'exercice, il se laisse aller, s'amuse et deux heures lui filent entre les doigts. Lorsqu'il se glisse entre les danseurs, vers le bar pour recharger ses batteries, une main invisible le saisit à la gorge : HaJun est toujours là, visiblement plus entamé qu'en début de soirée, bien plus entamé, et cette fois, Hansol n'a plus la force de s'éloigner de lui et il s'approche, quoiqu'un peu incertain, glissant une main douce mais incertaine, se voulant rassurante, sur son épaule, son pouce traçant d'ores et déjà de petits cercles apaisant contre sa clavicule tandis qu'il prend place face à lui. Le sportif lance un regard vers le barman pour lui signifier de laisser tomber et dans un sourire doux, il se tourne à nouveau vers le médecin qui ne semble plus que l'ombre de lui même. « HaJun... Tu es à tomber. » Il essaie de faire de l'humour, pour alléger l'atmosphère, mais il se trouve pathétique lui même et il se contente donc de lui sourire légèrement. « Tu as bu combien de verres ? On dirait que tu devrais vider ton sac. » L'athlète ne peut empêcher la crainte de se faire remballer de gonfler en lui, mais il sent que la solitude ne pourra rien apporter au brun, et que sa présence, même si ça n'était que son stupide patient borné et toujours là au mauvais moment, lui ferait sans doute du bien.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 9 Nov - 12:17
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque je reconnais immédiatement le visage, connu, de Hansol. Décidément, cet homme a le don pour être présent lorsque j'en ai le moins besoin, me découvrant toujours sous un nouveau jour. Je ne sais pas s'il fait exprès de se rendre, comme par hasard, aux mêmes lieux que moi ou si ce ne sont que les circonstances qui l'amènent jusqu'à moi. Je ne saurai y répondre, surtout pas dans mon état actuel où mes pensées divaguent, perdant tout le contrôle de mon être, autant psychiquement que physiquement. Mon sourire s'efface cependant rapidement, prenant de nouveau cet air si obscur et si attristé, fixant le verre que je tiens encore en main. Vider mon sac ? Je ris ironiquement, attrapant brusquement l'épaule de Hansol, l'intimant à s'approcher de moi, murmurant perfidement à son oreille, « c'est autre chose que j'ai besoin de vider ». Je m'éloigne doucement de son visage, mon souffle chaud contre sa peau, mon regard s'ancrant quelques secondes dans ses pupilles, et finis par m'éloigner en riant de plus bel, amusé par ce jeu que j'entame. A vrai dire, Hansol a raison. J'ai besoin de vider mon sac, d'enlever ce poids qui pèse depuis tant d'années sur mes épaules. Certes, j'ai plusieurs fois parlé de cette histoire, avec d'autres, mais jamais elles n'ont su m'apporter l'aide dont j'avais, et dont j'ai, nécessairement besoin. Je me suis toujours retrouvé seul avec ce poids énorme de culpabilité, ayant parfois l'envie de mettre fin à mes jours, mais ne trouvant jamais assez de courage pour le faire, parce que je ne peux agir ainsi, et parce que j'ai trop encore à donner, à ma sœur. Je sais pertinemment que sans moi, sa vie risque d'être plus complexe, qu'elle risque d'avoir beaucoup plus d'obstacles que si je suis à ses côtés. Mais cela ne m'empêche pas d'avoir envie de disparaître, de n'être qu'un souvenir, un bon souvenir et pas un mauvais souvenir. J'ai envie de dire que je n'ai pas su sauver une fille, aujourd'hui, du même âge que ma sœur, à l'époque de l'accident, je n'ai pas su la prendre en charge, je suis resté debout, devant son corps inanimé, ne sachant pas comment agir, pour la première fois depuis le début de mes études. Je ne sais pas si à l'heure actuelle elle est morte ou non, mais personnellement, je n'ai pas pu la toucher, pas pu pousser le brancard jusqu'à la salle d'opération. Je n'ai rien pu faire alors cela me pèse, parce que je réalise qu'en plus de ne pas avoir su protéger ma sœur, je ne suis pas capable de le faire vis à vis d'autres patients alors que mon but, quelque part, est de me racheter auprès des autres. J'attrape alors le bras de Hansol, caressant sa peau soyeuse du bout de mes doigts, « toi aussi, t'es à tomber, tu le sais ? ». Je me mords nerveusement les lèvres et le lâche en posant ma tête contre le comptoir. Mon regard change, de nouveau, brusquement de teinte, prenant une couleur plus glaciale, moins chaleureuse que précédemment, « laisse moi veux-tu. Je n'ai besoin de personne . . . de personne ». Mes mots résonnent, difficilement, heurtant mon âme, sachant que tout n'est que mensonge. En vérité, j'aimerai qu'il reste, encore un peu, juste un peu, à mes côtés. Juste pour ce soir, qu'il soit présent pour moi. Je ne demande rien de plus. Je ne veux juste pas rentrer seul et entendre mes pas qui claquent contre le parquet de l'appartement. Ce soir, je ne peux le supporter, alors, exceptionnellement, ce soir, j'accepte la présence de Hansol avec moi, même si j'ose dire le contraire, par fierté.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque je reconnais immédiatement le visage, connu, de Hansol. Décidément, cet homme a le don pour être présent lorsque j'en ai le moins besoin, me découvrant toujours sous un nouveau jour. Je ne sais pas s'il fait exprès de se rendre, comme par hasard, aux mêmes lieux que moi ou si ce ne sont que les circonstances qui l'amènent jusqu'à moi. Je ne saurai y répondre, surtout pas dans mon état actuel où mes pensées divaguent, perdant tout le contrôle de mon être, autant psychiquement que physiquement. Mon sourire s'efface cependant rapidement, prenant de nouveau cet air si obscur et si attristé, fixant le verre que je tiens encore en main. Vider mon sac ? Je ris ironiquement, attrapant brusquement l'épaule de Hansol, l'intimant à s'approcher de moi, murmurant perfidement à son oreille, « c'est autre chose que j'ai besoin de vider ». Je m'éloigne doucement de son visage, mon souffle chaud contre sa peau, mon regard s'ancrant quelques secondes dans ses pupilles, et finis par m'éloigner en riant de plus bel, amusé par ce jeu que j'entame. A vrai dire, Hansol a raison. J'ai besoin de vider mon sac, d'enlever ce poids qui pèse depuis tant d'années sur mes épaules. Certes, j'ai plusieurs fois parlé de cette histoire, avec d'autres, mais jamais elles n'ont su m'apporter l'aide dont j'avais, et dont j'ai, nécessairement besoin. Je me suis toujours retrouvé seul avec ce poids énorme de culpabilité, ayant parfois l'envie de mettre fin à mes jours, mais ne trouvant jamais assez de courage pour le faire, parce que je ne peux agir ainsi, et parce que j'ai trop encore à donner, à ma sœur. Je sais pertinemment que sans moi, sa vie risque d'être plus complexe, qu'elle risque d'avoir beaucoup plus d'obstacles que si je suis à ses côtés. Mais cela ne m'empêche pas d'avoir envie de disparaître, de n'être qu'un souvenir, un bon souvenir et pas un mauvais souvenir. J'ai envie de dire que je n'ai pas su sauver une fille, aujourd'hui, du même âge que ma sœur, à l'époque de l'accident, je n'ai pas su la prendre en charge, je suis resté debout, devant son corps inanimé, ne sachant pas comment agir, pour la première fois depuis le début de mes études. Je ne sais pas si à l'heure actuelle elle est morte ou non, mais personnellement, je n'ai pas pu la toucher, pas pu pousser le brancard jusqu'à la salle d'opération. Je n'ai rien pu faire alors cela me pèse, parce que je réalise qu'en plus de ne pas avoir su protéger ma sœur, je ne suis pas capable de le faire vis à vis d'autres patients alors que mon but, quelque part, est de me racheter auprès des autres. J'attrape alors le bras de Hansol, caressant sa peau soyeuse du bout de mes doigts, « toi aussi, t'es à tomber, tu le sais ? ». Je me mords nerveusement les lèvres et le lâche en posant ma tête contre le comptoir. Mon regard change, de nouveau, brusquement de teinte, prenant une couleur plus glaciale, moins chaleureuse que précédemment, « laisse moi veux-tu. Je n'ai besoin de personne . . . de personne ». Mes mots résonnent, difficilement, heurtant mon âme, sachant que tout n'est que mensonge. En vérité, j'aimerai qu'il reste, encore un peu, juste un peu, à mes côtés. Juste pour ce soir, qu'il soit présent pour moi. Je ne demande rien de plus. Je ne veux juste pas rentrer seul et entendre mes pas qui claquent contre le parquet de l'appartement. Ce soir, je ne peux le supporter, alors, exceptionnellement, ce soir, j'accepte la présence de Hansol avec moi, même si j'ose dire le contraire, par fierté. Invité
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 9 Nov - 15:38
La proximité n'a jamais fait partie des choses avec lesquelles Hansol était à l'aise... Loin de là, il avait toujours éprouvé cet embarras spécial à se retrouver trop proche d'une personne, comme s'il se raidissait au point de la paralysie, souhaitant de tout son être pouvoir être ailleurs. Pourtant, lorsque la main impérieuse du médecin se pose sur son épaule pour l'approcher de lui, plutôt qu'une paralysie, son corps semble vibrer, son cœur s'emballe sans qu'il puisse l'expliquer et lorsqu'il sent le souffle de HaJun contre son oreille, un frisson remonte sa colonne vertébrale et il ferme les yeux pour apprécier le son de sa voix se réverbérant contre son cartilage. Si bien qu'il ne prête que peu attention à ses mots et met un instant à les comprendre, se redressant d'un mouvement rapide pour le regarder et son sourire traduit une certaine légèreté à ses mots, bien sûr qu'il n'est pas une option pour l'interne, pourtant les joues du sportif se teintent de rose, trahissant sa gêne, mais peut être aussi la perspective d'avoir imaginé HaJun dans cette situation particulière. Il se colle une claque mentale, allons, il n'était pas de ce bord, cela ne devait rien lui faire, il devait se ressaisir, de toute façon, qu'est-ce que ça faisait s'il voulait se soulager, ça arrivait à tous le monde non ? Il se détourne de lui, restant pourtant près de lui, son cœur bondissant encore comme une antilope le ferait pour tenter de fuir à la horde de lions affamés, lui, ce soir, n'aura pas cette chance, laisser HaJun seul dans cet état revenait à l'enfermer tout de suite dans un isoloir. Il sent la main délicate sur son bras, ses empreintes traçant quelques dessins contre la peau, il ne cherche même pas à les discerner, son esprit s'embourbant déjà dans le coton de ses mots. Il se sent idiot, il est là comme un puceau vivant son premier amour, rougissant au moindre commentaire de son vis-à-vis, son cœur ratant trop de battements pour son propre bien, tandis que le pauvre interne semble près à franchir un pas dramatique, visiblement proche de l'effondrement.
« Non, je n'ai pas vraiment envie de te laisser, tu es plaisant ce soir. L'alcool sans doute. » Il sourit légèrement, même si une pointe de tristesse réside au fond de ses iris noisette. Comment un homme comme HaJun qui, malgré un caractère atroce, soignait des gens, sauvait des vies, était véritablement utile pour la communauté, se retrouver dans cet état alors que lui, pauvre idiot tout juste bon à frapper dans une balle avec un bout de bois, se trouvait à vivre une vie sans soucis de bienheureux ? Il glissa une main sur ses cheveux, caressant doucement les mèches sombres, laissant ses ongles effleurer son cuir chevelu dans un mouvement qui se voulait apaisant. « Je ne sais pas ce qui t'a mis dans un tel état, mais je sais que tu as besoin de quelqu'un alors je ne pars pas. » Il sait qu'ils ne se connaissent pas, que le beau brun n'a aucune raison de se confier à lui, qu'il passe pour un idiot insistant, mais il a fini par s'attacher à cet homme et à son comportement presque bipolaire. Il glisse sa main sur sa nuque avant de l'en retirer complètement, prenant le verre des mains du médecin pour boire les quelques gouttes restant dans le fond, le reposant plus loin sur le bar avant de se tourner à nouveau vers lui. « En tout cas, c'est fini pour ce soir l'alcool. Et c'est moi qui te ramène, on ne sait jamais ce que les chauffeurs de taxis pensent, ils sont bizarres. »
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
La proximité n'a jamais fait partie des choses avec lesquelles Hansol était à l'aise... Loin de là, il avait toujours éprouvé cet embarras spécial à se retrouver trop proche d'une personne, comme s'il se raidissait au point de la paralysie, souhaitant de tout son être pouvoir être ailleurs. Pourtant, lorsque la main impérieuse du médecin se pose sur son épaule pour l'approcher de lui, plutôt qu'une paralysie, son corps semble vibrer, son cœur s'emballe sans qu'il puisse l'expliquer et lorsqu'il sent le souffle de HaJun contre son oreille, un frisson remonte sa colonne vertébrale et il ferme les yeux pour apprécier le son de sa voix se réverbérant contre son cartilage. Si bien qu'il ne prête que peu attention à ses mots et met un instant à les comprendre, se redressant d'un mouvement rapide pour le regarder et son sourire traduit une certaine légèreté à ses mots, bien sûr qu'il n'est pas une option pour l'interne, pourtant les joues du sportif se teintent de rose, trahissant sa gêne, mais peut être aussi la perspective d'avoir imaginé HaJun dans cette situation particulière. Il se colle une claque mentale, allons, il n'était pas de ce bord, cela ne devait rien lui faire, il devait se ressaisir, de toute façon, qu'est-ce que ça faisait s'il voulait se soulager, ça arrivait à tous le monde non ? Il se détourne de lui, restant pourtant près de lui, son cœur bondissant encore comme une antilope le ferait pour tenter de fuir à la horde de lions affamés, lui, ce soir, n'aura pas cette chance, laisser HaJun seul dans cet état revenait à l'enfermer tout de suite dans un isoloir. Il sent la main délicate sur son bras, ses empreintes traçant quelques dessins contre la peau, il ne cherche même pas à les discerner, son esprit s'embourbant déjà dans le coton de ses mots. Il se sent idiot, il est là comme un puceau vivant son premier amour, rougissant au moindre commentaire de son vis-à-vis, son cœur ratant trop de battements pour son propre bien, tandis que le pauvre interne semble près à franchir un pas dramatique, visiblement proche de l'effondrement. « Non, je n'ai pas vraiment envie de te laisser, tu es plaisant ce soir. L'alcool sans doute. » Il sourit légèrement, même si une pointe de tristesse réside au fond de ses iris noisette. Comment un homme comme HaJun qui, malgré un caractère atroce, soignait des gens, sauvait des vies, était véritablement utile pour la communauté, se retrouver dans cet état alors que lui, pauvre idiot tout juste bon à frapper dans une balle avec un bout de bois, se trouvait à vivre une vie sans soucis de bienheureux ? Il glissa une main sur ses cheveux, caressant doucement les mèches sombres, laissant ses ongles effleurer son cuir chevelu dans un mouvement qui se voulait apaisant. « Je ne sais pas ce qui t'a mis dans un tel état, mais je sais que tu as besoin de quelqu'un alors je ne pars pas. » Il sait qu'ils ne se connaissent pas, que le beau brun n'a aucune raison de se confier à lui, qu'il passe pour un idiot insistant, mais il a fini par s'attacher à cet homme et à son comportement presque bipolaire. Il glisse sa main sur sa nuque avant de l'en retirer complètement, prenant le verre des mains du médecin pour boire les quelques gouttes restant dans le fond, le reposant plus loin sur le bar avant de se tourner à nouveau vers lui. « En tout cas, c'est fini pour ce soir l'alcool. Et c'est moi qui te ramène, on ne sait jamais ce que les chauffeurs de taxis pensent, ils sont bizarres. »
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Jeu 10 Nov - 11:53
L'alcool entraîne parfois des actes incontrôlables, dépassant la propre conscience de soi, poussant parfois vers des contrées inexplorées, empiétant sur la ligne précédemment dessinée. C'est ce qu'il m'arrive ce soir. Je ne sais pour quelle raison j'ai le désir d'avoir cette proximité unique avec cet homme, ce patient, que je connais peu, pourquoi ai-je envie de passer ma soirée à ses côtés alors que d'ordinaire, je suis toujours le premier à le repousser, même violemment, gardant toujours une certaine distance de sécurité entre lui et moi. Mais ce soir semble être un autre soir, même si mes mots sont en désaccord avec mon envie, mes actes, eux, peuvent parfois porter à confusion. Hansol doit avoir la vague sensation que je le drague, que je tente de le séduire, et il n'a pas totalement tort. Ce soir, j'ai besoin de chaleur humaine, d'inhaler l'odeur enivrante d'un corps embrasé, d'avoir du contact, de recevoir de l'affection tout en y donnant, faussement, ou non. Néanmoins, je vois bien dans le regard de mon partenaire que lui, il n'a aucune envie de se laisser aller à quelques charmes envoûtants, trahissant ainsi des pensées si peu chastes. Il est certainement bien trop pur et bien trop hétérosexuel pour succomber au vice que je peux lui offrir. Quel gâchis ! Un homme si talentueux et si beau ne devrait pas appartenir qu'à la gente féminine, mais devrait pouvoir m'appartenir aussi, même le temps d'une nuit. Je suis frustré. Il n'est pas un excellent partenaire pour moi, pas pour ce soir, alors il n'a qu'à partir, même si au fond, sa présence m'apaise et que je souhaite le conserver à mes côtés, encore un peu. Mes oreilles s'étirent lentement en entendant les paroles d'Hansol, un sourire espiègle s'étirant sur mes lèvres rougies par la chaleur due à l'alcool. « Oh vraiment ? Je suis plaisant comment ? », une lueur s'éveille en moi, mes pupilles s'illuminant d'une douce lumière, chaleureuse, envieuse. Mes yeux se ferment plusieurs secondes lorsque ses doigts viennent caresser mes cheveux, me sentant presque consoler, la douleur de mon cœur s'atténuant juste un peu. Ma gorge se noue, et l'envie de tout lui dire manque d'être propulsée mais je me retiens rapidement, préférant me restreindre et ne pas l'ennuyer avec mes problèmes, jouant plutôt le jeu de la séduction pour oublier mes mœurs. Alors que mon visage se tourne vers lui, j'écarquille légèrement des yeux lorsqu'il me propose d'être à mes côtés. Vraiment ? Comment peut-il savoir que j'ai besoin de lui ? Comment peut-il tirer une telle conclusion sur le simple fait que je suis ivre ? Et même s'il a raison, le fait de me voir si faible ne me plaît pas forcément, mais . . . en même temps, je suis heureux d'entendre qu'une personne se soucie réellement de moi. Je ris, nerveusement. « Ahah, tu crois que je ne sais pas me défendre, même totalement saoul, je suis capable de me défendre », je pointe mon doigt vers lui mais parviens difficilement à le faire tenir droit. C'est sûr que là, je suis capable de me défendre. Bien sûr, même un enfant peut y croire. Stupide que je suis. « Yah ! Qui a dit que j'avais besoin de toi pour rentrer. Je t'ai dit que j'ai besoin de personne ». Sans même m'en rendre compte je viens de dire ces mots tout en attrapant fermement son bras, comme pour l'empêcher de partir. Je le lâche subitement et tente, avec difficulté, de me lever, pour me diriger jusqu'à la sortie. Fuyant probablement ce lieu empoisonnant. Je dandine un peu, ma vision étant quelque peu floutée gardant tout de même en tête la direction désirée. Au fond, tout au fond de moi,j'appelle Hansol pour venir m'aider, parce que même si je le rejette, je le veux à mes côtés.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
L'alcool entraîne parfois des actes incontrôlables, dépassant la propre conscience de soi, poussant parfois vers des contrées inexplorées, empiétant sur la ligne précédemment dessinée. C'est ce qu'il m'arrive ce soir. Je ne sais pour quelle raison j'ai le désir d'avoir cette proximité unique avec cet homme, ce patient, que je connais peu, pourquoi ai-je envie de passer ma soirée à ses côtés alors que d'ordinaire, je suis toujours le premier à le repousser, même violemment, gardant toujours une certaine distance de sécurité entre lui et moi. Mais ce soir semble être un autre soir, même si mes mots sont en désaccord avec mon envie, mes actes, eux, peuvent parfois porter à confusion. Hansol doit avoir la vague sensation que je le drague, que je tente de le séduire, et il n'a pas totalement tort. Ce soir, j'ai besoin de chaleur humaine, d'inhaler l'odeur enivrante d'un corps embrasé, d'avoir du contact, de recevoir de l'affection tout en y donnant, faussement, ou non. Néanmoins, je vois bien dans le regard de mon partenaire que lui, il n'a aucune envie de se laisser aller à quelques charmes envoûtants, trahissant ainsi des pensées si peu chastes. Il est certainement bien trop pur et bien trop hétérosexuel pour succomber au vice que je peux lui offrir. Quel gâchis ! Un homme si talentueux et si beau ne devrait pas appartenir qu'à la gente féminine, mais devrait pouvoir m'appartenir aussi, même le temps d'une nuit. Je suis frustré. Il n'est pas un excellent partenaire pour moi, pas pour ce soir, alors il n'a qu'à partir, même si au fond, sa présence m'apaise et que je souhaite le conserver à mes côtés, encore un peu. Mes oreilles s'étirent lentement en entendant les paroles d'Hansol, un sourire espiègle s'étirant sur mes lèvres rougies par la chaleur due à l'alcool. « Oh vraiment ? Je suis plaisant comment ? », une lueur s'éveille en moi, mes pupilles s'illuminant d'une douce lumière, chaleureuse, envieuse. Mes yeux se ferment plusieurs secondes lorsque ses doigts viennent caresser mes cheveux, me sentant presque consoler, la douleur de mon cœur s'atténuant juste un peu. Ma gorge se noue, et l'envie de tout lui dire manque d'être propulsée mais je me retiens rapidement, préférant me restreindre et ne pas l'ennuyer avec mes problèmes, jouant plutôt le jeu de la séduction pour oublier mes mœurs. Alors que mon visage se tourne vers lui, j'écarquille légèrement des yeux lorsqu'il me propose d'être à mes côtés. Vraiment ? Comment peut-il savoir que j'ai besoin de lui ? Comment peut-il tirer une telle conclusion sur le simple fait que je suis ivre ? Et même s'il a raison, le fait de me voir si faible ne me plaît pas forcément, mais . . . en même temps, je suis heureux d'entendre qu'une personne se soucie réellement de moi. Je ris, nerveusement. « Ahah, tu crois que je ne sais pas me défendre, même totalement saoul, je suis capable de me défendre », je pointe mon doigt vers lui mais parviens difficilement à le faire tenir droit. C'est sûr que là, je suis capable de me défendre. Bien sûr, même un enfant peut y croire. Stupide que je suis. « Yah ! Qui a dit que j'avais besoin de toi pour rentrer. Je t'ai dit que j'ai besoin de personne ». Sans même m'en rendre compte je viens de dire ces mots tout en attrapant fermement son bras, comme pour l'empêcher de partir. Je le lâche subitement et tente, avec difficulté, de me lever, pour me diriger jusqu'à la sortie. Fuyant probablement ce lieu empoisonnant. Je dandine un peu, ma vision étant quelque peu floutée gardant tout de même en tête la direction désirée. Au fond, tout au fond de moi,j'appelle Hansol pour venir m'aider, parce que même si je le rejette, je le veux à mes côtés. Invité
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Jeu 10 Nov - 14:37
Il n'y avait rien de neuf dans le fait que le jeune homme n'avait pas été habitué à devoir prendre soin des autres ; enfant unique, issu d'un milieu aisé, disposant d'une masse de faux amis qui faisaient tout pour passer pour des gens géniaux et n'ayant jamais eu de relation sérieuse, il n'avait jamais eu à s'occuper de personne, son cœur n'ayant pas à subir les affres de la souffrance d'autrui. Devant HaJun, Hansol était complètement pris au dépourvu, disant simplement ce qui lui semblait être le plus approprié pour prendre soin d'une personne, ses lèvres bougeant avant même que son cerveau ait vraiment pu se poser la question de comment réagir. Il semblait d'ailleurs que ça n'aboutisse pas à grand chose car le brun n'entendait que ce qu'il voulait, faisant rougir le sportif à la moindre occasion, comme un pauvre lycéen. Voir ses traits s'apaiser un instant ne manqua pas de lui arracher un sourire attendri, s'il n'arrivait à rien tirer de l'interne, il pouvait au moins calmer ses maux, même si ça n'était pas beaucoup, même si c'était provisoire, il sentait une pointe de fierté gonfler sa poitrine à observer ce beau visage apaisé par ses propres doigts qui épousaient son scalp avec douceur. Hansol se permet même un rire, ou plutôt lui échappe-t-il avant même qu'il ait pu le retenir, secouant doucement la tête. « Plaisant comme on peut l'être quand on ne passe pas son temps à faire des reproches ? Quand on sourit ? Plaisant comme... » un homme. Mais il ne le dit pas, c'est un pas bien trop grand à prendre pour lui aujourd'hui, et son cœur remonte dans sa gorge lorsqu'il se rend compte de ce qu'il allait avouer, autant à son vis-à-vis qu'à lui même. Après tout, il ne pouvait pas aimer les hommes, il n'était pas comme ça !
Le changement d'ambiance le fait pourtant sursauter, la force soudaine du médecin, contrastant avec sa douceur, son calme, sa faiblesse quelques instants auparavant, Hansol ouvre des yeux ronds comme des soucoupes pour l'observer plus attentivement, incrédule quant à ce revirement de situation. « Ca n'est pas... Attends ! » Il est sur ses pieds à son tour, se félicitant de n'avoir rien bu alors qu'il le pousse gentiment, en sortant du club, ses doigts retenant son bras pour éviter qu'il ne chute, le tirant vers lui et passant un bras sur ses épaules, donnant ainsi l'impression de s'appuyer à lui alors qu'il le maintient d'une main ferme. « Tu as mal compris HaJun-ah... Tu as un peu bu... Et un chauffeur de taxi aura tôt fait de te faire faire le tour de la ville avant de te ramener chez toi, tu vois ? Tu vas payer cher ! Allez je t'emmène. C'est pas une question. » Il guide doucement l'étudiant vers sa voiture alors, une Audi sportive à en faire baver plus d'un et soudain, il est heureux que le brun soit ivre, peut être n'aura-t-il pas droit à ce venin qu'il aimait tant cracher sur les riches. Il déverrouille ladite voiture d'une pression sur les clés et guide HaJun jusqu'à la place du passager, ne lui ouvrant pas la voiture, une fois encore, pour ne pas blesser son égo visiblement déjà entamé ce soir. Hansol était, sans le savoir, simplement doué et attentif socialement, peut être avait il raté sa voie, malgré les rumeurs qui courraient sur le jeune homme, qui le disaient presque idiot, il avait une facilité déconcertante sur ce terrain qui aurait pourtant du être miné pour l'athlète. « Bon, tu habites au dortoir ? On est pas loin donc on y sera vite. » Pour une personne aussi simple que Hansol, il était simplement inconcevable qu'il habite ailleurs.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Il n'y avait rien de neuf dans le fait que le jeune homme n'avait pas été habitué à devoir prendre soin des autres ; enfant unique, issu d'un milieu aisé, disposant d'une masse de faux amis qui faisaient tout pour passer pour des gens géniaux et n'ayant jamais eu de relation sérieuse, il n'avait jamais eu à s'occuper de personne, son cœur n'ayant pas à subir les affres de la souffrance d'autrui. Devant HaJun, Hansol était complètement pris au dépourvu, disant simplement ce qui lui semblait être le plus approprié pour prendre soin d'une personne, ses lèvres bougeant avant même que son cerveau ait vraiment pu se poser la question de comment réagir. Il semblait d'ailleurs que ça n'aboutisse pas à grand chose car le brun n'entendait que ce qu'il voulait, faisant rougir le sportif à la moindre occasion, comme un pauvre lycéen. Voir ses traits s'apaiser un instant ne manqua pas de lui arracher un sourire attendri, s'il n'arrivait à rien tirer de l'interne, il pouvait au moins calmer ses maux, même si ça n'était pas beaucoup, même si c'était provisoire, il sentait une pointe de fierté gonfler sa poitrine à observer ce beau visage apaisé par ses propres doigts qui épousaient son scalp avec douceur. Hansol se permet même un rire, ou plutôt lui échappe-t-il avant même qu'il ait pu le retenir, secouant doucement la tête. « Plaisant comme on peut l'être quand on ne passe pas son temps à faire des reproches ? Quand on sourit ? Plaisant comme... » un homme. Mais il ne le dit pas, c'est un pas bien trop grand à prendre pour lui aujourd'hui, et son cœur remonte dans sa gorge lorsqu'il se rend compte de ce qu'il allait avouer, autant à son vis-à-vis qu'à lui même. Après tout, il ne pouvait pas aimer les hommes, il n'était pas comme ça ! Le changement d'ambiance le fait pourtant sursauter, la force soudaine du médecin, contrastant avec sa douceur, son calme, sa faiblesse quelques instants auparavant, Hansol ouvre des yeux ronds comme des soucoupes pour l'observer plus attentivement, incrédule quant à ce revirement de situation. « Ca n'est pas... Attends ! » Il est sur ses pieds à son tour, se félicitant de n'avoir rien bu alors qu'il le pousse gentiment, en sortant du club, ses doigts retenant son bras pour éviter qu'il ne chute, le tirant vers lui et passant un bras sur ses épaules, donnant ainsi l'impression de s'appuyer à lui alors qu'il le maintient d'une main ferme. « Tu as mal compris HaJun-ah... Tu as un peu bu... Et un chauffeur de taxi aura tôt fait de te faire faire le tour de la ville avant de te ramener chez toi, tu vois ? Tu vas payer cher ! Allez je t'emmène. C'est pas une question. » Il guide doucement l'étudiant vers sa voiture alors, une Audi sportive à en faire baver plus d'un et soudain, il est heureux que le brun soit ivre, peut être n'aura-t-il pas droit à ce venin qu'il aimait tant cracher sur les riches. Il déverrouille ladite voiture d'une pression sur les clés et guide HaJun jusqu'à la place du passager, ne lui ouvrant pas la voiture, une fois encore, pour ne pas blesser son égo visiblement déjà entamé ce soir. Hansol était, sans le savoir, simplement doué et attentif socialement, peut être avait il raté sa voie, malgré les rumeurs qui courraient sur le jeune homme, qui le disaient presque idiot, il avait une facilité déconcertante sur ce terrain qui aurait pourtant du être miné pour l'athlète. « Bon, tu habites au dortoir ? On est pas loin donc on y sera vite. » Pour une personne aussi simple que Hansol, il était simplement inconcevable qu'il habite ailleurs.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Dim 13 Nov - 9:25
Je suis surpris d'entendre tant de compliments venant de Hansol. Je ne sais pas si le fait de me voir si faible, ayant donc des failles comme tout être humain ordinaire, entraîne chez lui une certaine admiration ou si c'est quelque chose de plus ancrer encore. Je ne peux réfléchir sur les raisons de tant de flatterie, mais je suis touché, attirant encore plus mon regard sur lui, le détaillant quelques secondes, sentant une poussée anormale vers cet homme aux yeux envoûtants. J'esquisse un sourire, charmeur et charmé. « Je pense que je ne suis pas le seul à avoir bu ce soir. L'alcool te fait dire bien trop de compliments », qui ne sont pas habituels, pas pour moi, pas lorsque c'est lui qui les énonce. Mais je suis particulièrement touché, même si j'essaie de ne pas trop le montrer parce que je n'ai pas envie qu'il sache qu'en cet instant, mon cœur vient de s'arrêter de battre, vibrant d'une manière peu familière. Je le repousse tout de même, malgré cet écart soudain, que je tente de reprendre, rapidement, en main. Et alors que j'avance, pas à pas, jusqu'à la sortie, Hansol m'attrape le bras, pour me soutenir, et m'aider, passant un bras sur mes épaules. Mes yeux se posent quelques secondes sur cette main qui retient mes épaules, un sourire mesquin sur les lèvres, « hum . . . j'ai beau te dire de t'éloigner de moi, tu t'entêtes beaucoup à me poursuivre, je vais finir par croire que m'apprécies un peu trop ». Mon visage se tourne brusquement vers le sien, s'approchant rapidement, mon souffle effleurant ses joues. Je mords quelques secondes la lèvre, mais pose finalement mon regard vers un autre endroit, regardant en face de moi. « Aish, c'est vraiment dommage quand même » dis-je pour moi-même, murmurant presque, sans en dire plus sur mes pensées actuelles. Je finis par rendre les armes et par me laisser guider par là, n'ayant pas d'autres choix, de toute manière, « ok, pas de souci. Puisque tu insistes autant et que je ne peux pas te faire changer d'avis », je me mets soudainement à rire, sous l'emprise de l'alcool et avance difficilement jusqu'à sa magnifique voiture. Je ne fais pas plus attention à cette voiture luxueuse qui a certainement dû coûter une fortune et me contente d'un simple, « la vache ! Tu dois en ramener des femmes ». Je ne pense qu'à ça pour le moment, sous-entendant bien des choses. Je m'installe confortablement dans sa voiture, posant immédiatement ma tête contre la portière, pour cesser cette sensation horrible de naviguer sur une mer particulièrement agitée. Je me tourne vers Hansol qui semble penser que je vis aux dortoirs et pousse un petit cri perçant entre mes lèvres, « Jamais. Je ne suis pas fait pour vivre avec d'autres », je laisse quelques secondes de blanc, essayant de me souvenir de l'endroit où j'habite. Heureusement que même saoule, je parviens quand même à me souvenir de ça, ce qui n'est pas surprenant puisque chacun parvient à rentrer chez soi, même sans avoir conscience. A force, notre cerveau retient les informations. « J'habite à Myeongdong » dis-je en lui pointant la route du chemin, pour qu'il démarre, « je te guiderai après », enfin je tenterai de le guider. Pendant qu'il roule, j'ouvre légèrement la vitre, passant ma main à l'extérieur, fermant les yeux, profitant de cette légère brise. Mon cœur se remplit de nouveau d'une certaine amertume, devenant de plus en plus pesant. Quelques larmes roulent sur mes joues, que je tente, maladroitement, de cacher. Je donne quelques coups contre ma poitrine et donne un léger coup de pied contre le tableau de bord, « awouh ! Je me sens d'humeur vénère » dis-je en donnant quelques coups de poings contre la portière. Hajun ou l'art d'essayer de cacher sa peine. « T'as intérêt à fuir ou je risque de te prendre comme punching-ball ».
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je suis surpris d'entendre tant de compliments venant de Hansol. Je ne sais pas si le fait de me voir si faible, ayant donc des failles comme tout être humain ordinaire, entraîne chez lui une certaine admiration ou si c'est quelque chose de plus ancrer encore. Je ne peux réfléchir sur les raisons de tant de flatterie, mais je suis touché, attirant encore plus mon regard sur lui, le détaillant quelques secondes, sentant une poussée anormale vers cet homme aux yeux envoûtants. J'esquisse un sourire, charmeur et charmé. « Je pense que je ne suis pas le seul à avoir bu ce soir. L'alcool te fait dire bien trop de compliments », qui ne sont pas habituels, pas pour moi, pas lorsque c'est lui qui les énonce. Mais je suis particulièrement touché, même si j'essaie de ne pas trop le montrer parce que je n'ai pas envie qu'il sache qu'en cet instant, mon cœur vient de s'arrêter de battre, vibrant d'une manière peu familière. Je le repousse tout de même, malgré cet écart soudain, que je tente de reprendre, rapidement, en main. Et alors que j'avance, pas à pas, jusqu'à la sortie, Hansol m'attrape le bras, pour me soutenir, et m'aider, passant un bras sur mes épaules. Mes yeux se posent quelques secondes sur cette main qui retient mes épaules, un sourire mesquin sur les lèvres, « hum . . . j'ai beau te dire de t'éloigner de moi, tu t'entêtes beaucoup à me poursuivre, je vais finir par croire que m'apprécies un peu trop ». Mon visage se tourne brusquement vers le sien, s'approchant rapidement, mon souffle effleurant ses joues. Je mords quelques secondes la lèvre, mais pose finalement mon regard vers un autre endroit, regardant en face de moi. « Aish, c'est vraiment dommage quand même » dis-je pour moi-même, murmurant presque, sans en dire plus sur mes pensées actuelles. Je finis par rendre les armes et par me laisser guider par là, n'ayant pas d'autres choix, de toute manière, « ok, pas de souci. Puisque tu insistes autant et que je ne peux pas te faire changer d'avis », je me mets soudainement à rire, sous l'emprise de l'alcool et avance difficilement jusqu'à sa magnifique voiture. Je ne fais pas plus attention à cette voiture luxueuse qui a certainement dû coûter une fortune et me contente d'un simple, « la vache ! Tu dois en ramener des femmes ». Je ne pense qu'à ça pour le moment, sous-entendant bien des choses. Je m'installe confortablement dans sa voiture, posant immédiatement ma tête contre la portière, pour cesser cette sensation horrible de naviguer sur une mer particulièrement agitée. Je me tourne vers Hansol qui semble penser que je vis aux dortoirs et pousse un petit cri perçant entre mes lèvres, « Jamais. Je ne suis pas fait pour vivre avec d'autres », je laisse quelques secondes de blanc, essayant de me souvenir de l'endroit où j'habite. Heureusement que même saoule, je parviens quand même à me souvenir de ça, ce qui n'est pas surprenant puisque chacun parvient à rentrer chez soi, même sans avoir conscience. A force, notre cerveau retient les informations. « J'habite à Myeongdong » dis-je en lui pointant la route du chemin, pour qu'il démarre, « je te guiderai après », enfin je tenterai de le guider. Pendant qu'il roule, j'ouvre légèrement la vitre, passant ma main à l'extérieur, fermant les yeux, profitant de cette légère brise. Mon cœur se remplit de nouveau d'une certaine amertume, devenant de plus en plus pesant. Quelques larmes roulent sur mes joues, que je tente, maladroitement, de cacher. Je donne quelques coups contre ma poitrine et donne un léger coup de pied contre le tableau de bord, « awouh ! Je me sens d'humeur vénère » dis-je en donnant quelques coups de poings contre la portière. Hajun ou l'art d'essayer de cacher sa peine. « T'as intérêt à fuir ou je risque de te prendre comme punching-ball ». Invité
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 14 Nov - 12:21
Hansol avait beaucoup de mal avec un HaJun alcoolisé, il était bien trop tactile, plein de sous-entendus, direct et surtout attirant pour lui. Malheureusement, et aussi fort que son esprit rejette la possibilité qu'il ressente quoi que ce soit pour l'interne talentueux, il devait avouer que son charme était très loin de le laisser de glace, son souffle contre sa peau, leur proximité écrasante, oppressante, et qui donnait décidément bien trop chaud au jeune sportif. Une fois le médecin installé dans sa voiture, et faisant abstraction du commentaire sur ses possibles prouesses avec les femmes, Hansol ferme la portière et s'y appuie un instant en respirant longuement, ouvrant son col pour laisser l'air frais s'y engouffrer, calmant les battements effrénés, presque douloureux de son cœur. Un instant, le joueur de baseball songe à allumer une cigarette, les fumeurs prétendaient en effet que cela calmait, de fumer, mais il n'était pas à négliger le fait que lui ne pouvait se permettre de manquer de souffle et il regarde donc un passant s'éloigner, clope au bec, en retenant un soupir jaloux, allant se planter dans le siège conducteur alors, son corps se relaxant à l'idée d'avoir au moins une chose en main, le volant et donc leur destination. Les mots du brun le surprennent pourtant et il hausse un sourcil, il n'avait pas même conscience que les étudiants étaient autorisés à ne pas du tout loger au dortoir, mais le cœur du problème ne résidait pas là aux yeux de Hansol ; comment une personne aussi altruiste, prête à tout donner pour les autres, aux dépends de sa personne, pouvait se prétendre si solitaire, allant jusqu'à évoquer l'impossibilité de cohabiter avec d'autres. La solitude n'avait jamais plu à Hansol, tout au long de sa vie, il avait cherché la compagnie, l'approbation, l'amitié des gens qu'il rencontrait, comme un chiot perdu, se rendant pathétique avec des peines de cœur inutiles mais restant ainsi une personne vivante. « Tu ne te sens pas seul ? »
Il se met pourtant en route, le regard rivé sur la route pour ne pas les tuer, après tout, il n'était pas seul dans cette voiture. Il sursaute cependant à l'éclat de HaJun, tournant brièvement les yeux sur lui « Yah ! » Il s'arrête à un feu rouge et le regarde alors, prêt à l'engueuler pour le bien être de sa bien aimée voiture, mais en voyant ses yeux, son visage se fige et il ne sait plus quoi dire un moment, il sent sa détresse et se sait incapable de l'aider. « Hajun... » Il souffle doucement et prend vite fait sa main la plus proche avant de redémarrer, mêlant leurs doigts et gardant leurs mains liées entre eux, sa gorge légèrement nouée, non pas par l'embarras causé par son propre geste mais à cause de l'état dans lequel se retrouvait une personne d'apparence aussi forte que Hajun. Il ne dit rien pendant un moment, se débrouillant pour conduire en gardant tant bien que mal la main de son vis-à-vis dans la sienne. « Je n'ai aucune idée de ce qui te met dans cet état parce que tu es buté comme un âne et refuse de dire quoi que ce soit. Mais, je ne comprends pas, tu es vraiment un mec incroyable, chaque fois que je t'ai vu, tu aidais quelqu'un. Merde, tu as même sauvé une personne, sans toi, ce type serait mort, c'est clair. » Il serre les dents, un peu trop fort, énervé contre la force extérieure qui rendait visiblement la vie du brun aussi difficile, finissant par soupirer pour essayer de relacher un peu de sa propre tension. « Tu n'es pas obligé de me parler, tu ne me vois sans doute pas comme ton ami, merde, sûrement même pas comme ton allié. Mais je... Veux croire que je peux t'être utile et si tu veux pleurer, je ne dirai rien. »
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Hansol avait beaucoup de mal avec un HaJun alcoolisé, il était bien trop tactile, plein de sous-entendus, direct et surtout attirant pour lui. Malheureusement, et aussi fort que son esprit rejette la possibilité qu'il ressente quoi que ce soit pour l'interne talentueux, il devait avouer que son charme était très loin de le laisser de glace, son souffle contre sa peau, leur proximité écrasante, oppressante, et qui donnait décidément bien trop chaud au jeune sportif. Une fois le médecin installé dans sa voiture, et faisant abstraction du commentaire sur ses possibles prouesses avec les femmes, Hansol ferme la portière et s'y appuie un instant en respirant longuement, ouvrant son col pour laisser l'air frais s'y engouffrer, calmant les battements effrénés, presque douloureux de son cœur. Un instant, le joueur de baseball songe à allumer une cigarette, les fumeurs prétendaient en effet que cela calmait, de fumer, mais il n'était pas à négliger le fait que lui ne pouvait se permettre de manquer de souffle et il regarde donc un passant s'éloigner, clope au bec, en retenant un soupir jaloux, allant se planter dans le siège conducteur alors, son corps se relaxant à l'idée d'avoir au moins une chose en main, le volant et donc leur destination. Les mots du brun le surprennent pourtant et il hausse un sourcil, il n'avait pas même conscience que les étudiants étaient autorisés à ne pas du tout loger au dortoir, mais le cœur du problème ne résidait pas là aux yeux de Hansol ; comment une personne aussi altruiste, prête à tout donner pour les autres, aux dépends de sa personne, pouvait se prétendre si solitaire, allant jusqu'à évoquer l'impossibilité de cohabiter avec d'autres. La solitude n'avait jamais plu à Hansol, tout au long de sa vie, il avait cherché la compagnie, l'approbation, l'amitié des gens qu'il rencontrait, comme un chiot perdu, se rendant pathétique avec des peines de cœur inutiles mais restant ainsi une personne vivante. « Tu ne te sens pas seul ? »Il se met pourtant en route, le regard rivé sur la route pour ne pas les tuer, après tout, il n'était pas seul dans cette voiture. Il sursaute cependant à l'éclat de HaJun, tournant brièvement les yeux sur lui « Yah ! » Il s'arrête à un feu rouge et le regarde alors, prêt à l'engueuler pour le bien être de sa bien aimée voiture, mais en voyant ses yeux, son visage se fige et il ne sait plus quoi dire un moment, il sent sa détresse et se sait incapable de l'aider. « Hajun... » Il souffle doucement et prend vite fait sa main la plus proche avant de redémarrer, mêlant leurs doigts et gardant leurs mains liées entre eux, sa gorge légèrement nouée, non pas par l'embarras causé par son propre geste mais à cause de l'état dans lequel se retrouvait une personne d'apparence aussi forte que Hajun. Il ne dit rien pendant un moment, se débrouillant pour conduire en gardant tant bien que mal la main de son vis-à-vis dans la sienne. « Je n'ai aucune idée de ce qui te met dans cet état parce que tu es buté comme un âne et refuse de dire quoi que ce soit. Mais, je ne comprends pas, tu es vraiment un mec incroyable, chaque fois que je t'ai vu, tu aidais quelqu'un. Merde, tu as même sauvé une personne, sans toi, ce type serait mort, c'est clair. » Il serre les dents, un peu trop fort, énervé contre la force extérieure qui rendait visiblement la vie du brun aussi difficile, finissant par soupirer pour essayer de relacher un peu de sa propre tension. « Tu n'es pas obligé de me parler, tu ne me vois sans doute pas comme ton ami, merde, sûrement même pas comme ton allié. Mais je... Veux croire que je peux t'être utile et si tu veux pleurer, je ne dirai rien. »
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Jeu 17 Nov - 13:21
Lorsque Hansol me questionne quant à mon sentiment de solitude dans mon appartement je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, ironique. J'inspire profondément, mon regard s'en allant dans l'obscurité qui me fait face, la gorge nouée pensant à la question du jeune homme. « Seul . . . tu me dis », je pose ma main contre ma tempe et réfléchis plusieurs secondes même si je connais déjà la réponse. Je n'ai pas besoin de tergiverser pour avoir la réponse et de toute manière je ne suis pas en condition pour utiliser mes neurones, mais je ne sais pas si je dois m'exprimer sur le sujet. Malheureusement étant dans un état second, je ne peux pas vraiment contrôler mes mots et mes lèvres s'animent d'elles-mêmes, parlant peut-être même trop, « je suis habitué à être seul, parce que c'est moi qui ai toujours fait le choix d'être seul, mais tu sais Hansol, ce n'est pas facile tous les jours ». Je ne sais pas pourquoi j'ose lui dire de tels propos, moi qui suis tant sur la réserve, moi qui parle si peu de mes ressentis, moi qui préfère me taire au lieu de trop parler. Il a de la chance Hansol, indirectement, car ce soir, je suis capable de tout avouer. En présence d'un autre, mon cerveau m'aurait obligé à être sur la réserve mais en présence de Hansol, j'ai l'impression de n'avoir aucun filtre. « Je me sens seul », ma tête vient se poser contre le dossier de mon siège, gardant toujours mon regard sur le paysage qui me fait face, l'air inquiet et pensif. J'ai beau dire que cela me convient, que je vis avec, que cela ne me gêne absolument pas, parfois, cela me pèse. Terriblement. Mais je ne dis rien et me contente de dire que tout va bien, dans le meilleur des mondes. Après tout, je reste un humain et un humain ça ne peut pas rester seul, au risque d'en devenir fou.
La preuve est que je finis par m'énerver, soudainement, mon visage se décomposant au fil des secondes. J'ai l'impression d'être dans un gouffre sans fond, de tomber sans jamais trouver de sol. C'est une chute sans fin. Hansol semble voir ma profonde détresse et sans même que je ne demande quoique ce soit, sa main se glisse dans la mienne, les liant, à jamais. Mon cœur cesse de battre quelques secondes, surpris par un tel geste, mes émotions descendant brusquement d'un cran, mon visage se tournant vers mon partenaire. Mon corps s'échauffe progressivement, et mon cœur s'apaise devant cette main dans la mienne, qui me procure une certaine énergie. Je regarde quelques secondes nos mains liés, encore étonné par un tel geste. Mes lèvres tentent de murmure son prénom mais aucun son ne sort, bien trop troublé. Je me mords la lèvre lorsqu'il me rassure, ou tente du moins de le faire. Mon regard se dirige jusqu'à cet homme, me sentant soudainement bien, et ressentant une certaine poussée vers lui. Ma gorge s'assèche quelques secondes pendant que mes yeux s'en vont jusqu'à ses lèvres pulpeuses, me donnant soudainement envie de les prendre entre les mienne. Mais fort heureusement je sors de cette envie, gardant tout de même sa main dans la mienne. Je baisse les yeux, cette fois-ci en regardant face à moi, « tu te trompes Hansol ». Je laisse quelques secondes de blanc, quelques souvenirs douloureux venant me crisper le visage. « Mais je n'ai pas fait que sauver des personnes. Par ma faute, ma sœur peut mourir ». Et certainement cette fille aussi qui est entrée à l'hôpital et que je n'ai pas pu prendre en charge, je ne sais pas ce qu'il en ait de son état actuellement, j'ai préféré fuir et me noyer immédiatement dans l'alcool. « Je n'ai pas pu protéger ma sœur. Je l'ai amené à la mort ». Elle n'est pas morte mais elle aurait pu, et par ma faute, parce que je n'ai pas veillé sur elle, parce que j'aurai dû refuser de l'amener là où elle le souhaitait, mais je ne l'ai pas fait et désormais, elle est malade. « Alors non je ne suis pas un homme bien qui ne fait qu'aider les autres », mon visage s'attriste, une larme coulant sur ma joue. J'inspire profondément et chasse tout cela de mon esprit. « Mais je ne veux pas en parler » dis-je alors que je viens justement d'en parler, « et on arrive chez moi ».
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Lorsque Hansol me questionne quant à mon sentiment de solitude dans mon appartement je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, ironique. J'inspire profondément, mon regard s'en allant dans l'obscurité qui me fait face, la gorge nouée pensant à la question du jeune homme. « Seul . . . tu me dis », je pose ma main contre ma tempe et réfléchis plusieurs secondes même si je connais déjà la réponse. Je n'ai pas besoin de tergiverser pour avoir la réponse et de toute manière je ne suis pas en condition pour utiliser mes neurones, mais je ne sais pas si je dois m'exprimer sur le sujet. Malheureusement étant dans un état second, je ne peux pas vraiment contrôler mes mots et mes lèvres s'animent d'elles-mêmes, parlant peut-être même trop, « je suis habitué à être seul, parce que c'est moi qui ai toujours fait le choix d'être seul, mais tu sais Hansol, ce n'est pas facile tous les jours ». Je ne sais pas pourquoi j'ose lui dire de tels propos, moi qui suis tant sur la réserve, moi qui parle si peu de mes ressentis, moi qui préfère me taire au lieu de trop parler. Il a de la chance Hansol, indirectement, car ce soir, je suis capable de tout avouer. En présence d'un autre, mon cerveau m'aurait obligé à être sur la réserve mais en présence de Hansol, j'ai l'impression de n'avoir aucun filtre. « Je me sens seul », ma tête vient se poser contre le dossier de mon siège, gardant toujours mon regard sur le paysage qui me fait face, l'air inquiet et pensif. J'ai beau dire que cela me convient, que je vis avec, que cela ne me gêne absolument pas, parfois, cela me pèse. Terriblement. Mais je ne dis rien et me contente de dire que tout va bien, dans le meilleur des mondes. Après tout, je reste un humain et un humain ça ne peut pas rester seul, au risque d'en devenir fou. La preuve est que je finis par m'énerver, soudainement, mon visage se décomposant au fil des secondes. J'ai l'impression d'être dans un gouffre sans fond, de tomber sans jamais trouver de sol. C'est une chute sans fin. Hansol semble voir ma profonde détresse et sans même que je ne demande quoique ce soit, sa main se glisse dans la mienne, les liant, à jamais. Mon cœur cesse de battre quelques secondes, surpris par un tel geste, mes émotions descendant brusquement d'un cran, mon visage se tournant vers mon partenaire. Mon corps s'échauffe progressivement, et mon cœur s'apaise devant cette main dans la mienne, qui me procure une certaine énergie. Je regarde quelques secondes nos mains liés, encore étonné par un tel geste. Mes lèvres tentent de murmure son prénom mais aucun son ne sort, bien trop troublé. Je me mords la lèvre lorsqu'il me rassure, ou tente du moins de le faire. Mon regard se dirige jusqu'à cet homme, me sentant soudainement bien, et ressentant une certaine poussée vers lui. Ma gorge s'assèche quelques secondes pendant que mes yeux s'en vont jusqu'à ses lèvres pulpeuses, me donnant soudainement envie de les prendre entre les mienne. Mais fort heureusement je sors de cette envie, gardant tout de même sa main dans la mienne. Je baisse les yeux, cette fois-ci en regardant face à moi, « tu te trompes Hansol ». Je laisse quelques secondes de blanc, quelques souvenirs douloureux venant me crisper le visage. « Mais je n'ai pas fait que sauver des personnes. Par ma faute, ma sœur peut mourir ». Et certainement cette fille aussi qui est entrée à l'hôpital et que je n'ai pas pu prendre en charge, je ne sais pas ce qu'il en ait de son état actuellement, j'ai préféré fuir et me noyer immédiatement dans l'alcool. « Je n'ai pas pu protéger ma sœur. Je l'ai amené à la mort ». Elle n'est pas morte mais elle aurait pu, et par ma faute, parce que je n'ai pas veillé sur elle, parce que j'aurai dû refuser de l'amener là où elle le souhaitait, mais je ne l'ai pas fait et désormais, elle est malade. « Alors non je ne suis pas un homme bien qui ne fait qu'aider les autres », mon visage s'attriste, une larme coulant sur ma joue. J'inspire profondément et chasse tout cela de mon esprit. « Mais je ne veux pas en parler » dis-je alors que je viens justement d'en parler, « et on arrive chez moi ».
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Jeu 17 Nov - 18:19
Hansol n'aurait jamais cru celui qui serait venu lui dire qu'un jour, Seo HaJun s'ouvrirait à lui, trop habitué à se heurter à une façade froide et indifférente du jeune brun, il se serait contenté de rire un grand coup devant l'absurdité de l'éventualité et aussi pour évacuer la nervosité à l'idée que cela pourrait peut être arriver. Cependant, maintenant qu'il était placé devant ladite situation, le médecin lui ouvrant son cœur comme il ne l'aurait jamais cru capable de le faire, Hansol se trouvait forcément démuni, incapable de dire quoi que ce soit. Un tel aveu de solitude, venant du brun, le laissait complètement se sentant aussi utile qu'un enfant dans un déménagement, incapable d'avoir un réel impact sur le travail à abattre. Il n'imaginait même pas inviter le médecin au dortoir : ils devraient partager le même lit et il y aurait tellement d'étrangers autour d'eux qu'il était plus que probable que le beau brun passe la soirée muté dans un silence stérile qui ne serait plaisant pour personne... Il se contenta donc de serrer sa main, seule véritable connexion entre eux, tout en se disant qu'il pourrait peut être aider, un tout petit peu, maintenant que le mystère de son adresse allait être levé, il pourrait sans doute s'inviter à l'improviste de temps en temps, et si vraiment, HaJun n'avait envie de voir personne ce soir là, il n'avait aucune crainte quant au fait que le jeune homme n'hésiterait pas une seule seconde à le mettre à la porte à grands coups de pieds aux fesses, même si quelque chose lui disait que ça n'arriverait sûrement pas tant que ce qu'il anticipait. « La solitude, ça veut juste dire que tu es humain. » Il sourit légèrement jetant un discret regard à leurs mains entrelacées, se rendant compte que l'interne n'avait rien tenté pour le faire lâcher, acceptant, appréciant peut être ce contact intime et pourtant si léger, si insignifiant.
Vraiment, plus de temps il passait avec le brun, plus il trouvait que c'était une personne autant fascinante qu'attachante, pleine de rebondissements et de rythme cardiaque erratique, l'emmenant dans les montagnes russes les plus insensées et éprouvantes qu'il ait jamais eu l'occasion d'essayer. Il se sent étrangement petit et idiot aux mots de HaJun, s'il n'était pas quelqu'un de bien, alors qui était il lui, Hansol, qui passait ses journées à vivre pour lui même ? Sans doute ne valait-il pas grand chose dans la société, il ne pesait pas lourd dans la balance de l'amélioration de la qualité de vie, il ne sauvait personne, n'aidait personne, au mieux, il provoquait des élans de nationalisme et parfois, c'était sans doute un soucis. « Si toi tu n'es pas un type bien... HaJun, les êtres humains font des erreurs. » Il soupira doucement, se garant donc pas très loin du bâtiment indiqué par l'étudiant en médecine, serrant une dernière fois sa main dans la sienne, plus fort, un froncement de sourcils peiné présent sur son visage d'ordinaire joyeusement garni d'un sourire bienheureux. « J'aimerais beaucoup entendre l'histoire de ta sœur, la tienne aussi. » Il le lâche alors et coupe le moteur, sortant de voiture en rabattant ses cheveux en arrière avec ses deux mains, profitant de la morsure de l'air frais contre sa peau pour chasser son chagrin empathique au profit de la douleur infligée par la claque d'air que lui infligeait le vent. Le temps de faire le tour de la voiture, HaJun était déjà de l'autre côté. « Je vais monter avec toi. » Il se rapprocha de lui, lui servant donc d'appui, omettant volontairement de préciser qu'il allait rester avec lui sans doute jusqu'à ce qu'il s'endorme, c'était toujours une mauvaise idée de laisser une personne souffrant de solitude face à elle même. La chaleur du corps de l'interne contre le sien le fait frissonner et le sportif se gifle mentalement, hors de question de relier ces papillons qui chatouillaient son ventre à la possibilité de sentiments plus profonds pour le brun. « Tu sais... Je ne sais pas ce qui s'est passé à l'hôpital aujourd'hui mais... Si tu n'as rien pu faire... Ca arrive. Tu as sûrement sauvé plus de personnes que je ne mettrai jamais de home run dans ma vie. » Il tente un léger sourire vers lui, il avait initialement voulu lui dire que lui ne sauvait personne, mais cela semblait évident, il avait même failli s'évanouir après avoir aidé le médecin l'autre fois dans la ruelle.
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Hansol n'aurait jamais cru celui qui serait venu lui dire qu'un jour, Seo HaJun s'ouvrirait à lui, trop habitué à se heurter à une façade froide et indifférente du jeune brun, il se serait contenté de rire un grand coup devant l'absurdité de l'éventualité et aussi pour évacuer la nervosité à l'idée que cela pourrait peut être arriver. Cependant, maintenant qu'il était placé devant ladite situation, le médecin lui ouvrant son cœur comme il ne l'aurait jamais cru capable de le faire, Hansol se trouvait forcément démuni, incapable de dire quoi que ce soit. Un tel aveu de solitude, venant du brun, le laissait complètement se sentant aussi utile qu'un enfant dans un déménagement, incapable d'avoir un réel impact sur le travail à abattre. Il n'imaginait même pas inviter le médecin au dortoir : ils devraient partager le même lit et il y aurait tellement d'étrangers autour d'eux qu'il était plus que probable que le beau brun passe la soirée muté dans un silence stérile qui ne serait plaisant pour personne... Il se contenta donc de serrer sa main, seule véritable connexion entre eux, tout en se disant qu'il pourrait peut être aider, un tout petit peu, maintenant que le mystère de son adresse allait être levé, il pourrait sans doute s'inviter à l'improviste de temps en temps, et si vraiment, HaJun n'avait envie de voir personne ce soir là, il n'avait aucune crainte quant au fait que le jeune homme n'hésiterait pas une seule seconde à le mettre à la porte à grands coups de pieds aux fesses, même si quelque chose lui disait que ça n'arriverait sûrement pas tant que ce qu'il anticipait. « La solitude, ça veut juste dire que tu es humain. » Il sourit légèrement jetant un discret regard à leurs mains entrelacées, se rendant compte que l'interne n'avait rien tenté pour le faire lâcher, acceptant, appréciant peut être ce contact intime et pourtant si léger, si insignifiant. Vraiment, plus de temps il passait avec le brun, plus il trouvait que c'était une personne autant fascinante qu'attachante, pleine de rebondissements et de rythme cardiaque erratique, l'emmenant dans les montagnes russes les plus insensées et éprouvantes qu'il ait jamais eu l'occasion d'essayer. Il se sent étrangement petit et idiot aux mots de HaJun, s'il n'était pas quelqu'un de bien, alors qui était il lui, Hansol, qui passait ses journées à vivre pour lui même ? Sans doute ne valait-il pas grand chose dans la société, il ne pesait pas lourd dans la balance de l'amélioration de la qualité de vie, il ne sauvait personne, n'aidait personne, au mieux, il provoquait des élans de nationalisme et parfois, c'était sans doute un soucis. « Si toi tu n'es pas un type bien... HaJun, les êtres humains font des erreurs. » Il soupira doucement, se garant donc pas très loin du bâtiment indiqué par l'étudiant en médecine, serrant une dernière fois sa main dans la sienne, plus fort, un froncement de sourcils peiné présent sur son visage d'ordinaire joyeusement garni d'un sourire bienheureux. « J'aimerais beaucoup entendre l'histoire de ta sœur, la tienne aussi. » Il le lâche alors et coupe le moteur, sortant de voiture en rabattant ses cheveux en arrière avec ses deux mains, profitant de la morsure de l'air frais contre sa peau pour chasser son chagrin empathique au profit de la douleur infligée par la claque d'air que lui infligeait le vent. Le temps de faire le tour de la voiture, HaJun était déjà de l'autre côté. « Je vais monter avec toi. » Il se rapprocha de lui, lui servant donc d'appui, omettant volontairement de préciser qu'il allait rester avec lui sans doute jusqu'à ce qu'il s'endorme, c'était toujours une mauvaise idée de laisser une personne souffrant de solitude face à elle même. La chaleur du corps de l'interne contre le sien le fait frissonner et le sportif se gifle mentalement, hors de question de relier ces papillons qui chatouillaient son ventre à la possibilité de sentiments plus profonds pour le brun. « Tu sais... Je ne sais pas ce qui s'est passé à l'hôpital aujourd'hui mais... Si tu n'as rien pu faire... Ca arrive. Tu as sûrement sauvé plus de personnes que je ne mettrai jamais de home run dans ma vie. » Il tente un léger sourire vers lui, il avait initialement voulu lui dire que lui ne sauvait personne, mais cela semblait évident, il avait même failli s'évanouir après avoir aidé le médecin l'autre fois dans la ruelle.
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