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A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥]
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 21 Nov - 18:59 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je ne peux m'empêcher d'étirer légèrement le coin de mes lèvres en entendant les douces paroles de mon compagnon de voiture. Je ne sais pas si je dois rire ou même ironiser car je doute, pourtant, être un humain, en tout cas, pas comme il semble le définir ou même que les autres semblent le dire. Souvent, mes collègues de travail murmurent dans mon dos que j'ai l'air d'être tout sauf un médecin avec un cœur et que je semble même manquer d'humanité, alors que Hansol semble vouloir me dire le contraire. Néanmoins si être seul, ressentir la solitude veut dire être humain alors je préfère conserver l'image que certains ont de moi. « Si c'est pour éprouver un tel vide alors j'opte pour l'option inhumain » dis-je en sifflant légèrement entre mes lèvres. Même si j'ai pris l'habitude d'être seul, ça reste pesant, quoique je puisse dire ou même penser. De toute manière, ce soir, et seulement ce soir, je suis capable d'avouer des problèmes ancrés en moi, que je ne parviens pas toujours à extérioriser. Je garde ainsi la main de Hansol dans la mienne, comme moyen de réconfort. Je sais qu'il tente, du mieux qu'il peut, de me réconforter, d'être présent pour moi, moi qui l'ai tant de fois rejeté, moi qui n'ai pas toujours été très aimable avec lui. Je ne comprends même pas les raisons d'un tel agissement. Je ne mérite pas tant de compassion, tant de perte de temps. Même si cela me fait plaisir et que je ne peux contredire ce fait, je ne le mérite pas. Je rigole, ensuite, ironiquement parlant, alors qu'il me dit que les humains font tous des erreurs. Certes, c'est la vérité, mais il y a des erreurs qui sont bien plus conséquentes et plus tragiques que d'autres. Il a certainement fait des erreurs, mais pas une erreur qui a failli coûter la vie d'un proche à lui. C'est là, la différence. « Des erreurs peut-être, mais il y a des erreurs qui sont plus graves que d'autres. Et moi . . . j'ai fait d'énormes erreurs ». J'inspire profondément, mes pensées s'en allant vers le passé, me sentant nostalgique et amer. Hansol me demande alors d' avoir la chance, ou non, d'écouter mon histoire, mais même saoul, ce soir, je ne peux pas. Je ne parviens pas encore à me délivrer sur mon histoire personnelle. Je peux, certes, lâcher quelques idées, quelques indices sur mes états d'âme, mais concernant mon histoire, c'est tout un problème. « Pour le moment, je ne suis pas capable de le dire à qui que ce soit », parce que je n'ai pas envie d'avoir de la pitié, de la compassion ou autre. Je ne veux pas de ça. Je n'en ai pas besoin. Il finit par me lâcher pour venir m'aider à aller jusqu'à mon appartement, insistant encore à me suivre. Je n'ai pas la force de le repousser, et je sais pertinemment que je ne peux pas, encore, marcher seul jusqu'à mon appartement. J'ai, malheureusement, besoin de son appui. Je me retrouve de nouveau près de lui, la chaleur de son corps me réconfortant, ne disant pas un seul mot, jusqu'à ce qu'il parle. Sa petite comparaison me fait presque sourire et je m'arrête quelques secondes de marcher, tournant mon visage près de lui, mon souffle chaud s'en allant jusqu'à son visage, « mais ce n'est pas pareil. Tu ne peux pas comparer la vie d'une personne à . . . ça ». Je détourne ensuite, rapidement, le regard, me remettant à marcher. La vie d'une personne est bien plus chère qu'un stupide home run, certes, pour lui ce n'est pas une stupidité, et c'est sûrement toute sa vie, et il doit être particulièrement frustré, mais tout de même. Ça ne met pas en jeu la vie d'autrui. Enfin, normalement pas.
Je ne préfère plus parler jusqu'à ce qu'on arrive à ma porte, où je m'y appuie, en me détachant de l'emprise de Hansol. « Tu peux partir maintenant, j'ai besoin d'être . . . seul », je ne me rends même pas compte que je suis en total contradiction avec ce que j'ai dit précédemment. Avant de prendre mes clés pour ouvrir la porte, je réfléchis quelques secondes, tourne mon visage vers Hansol. Je regarde son visage, descends jusqu'à ses lèvres, hésite quelques secondes, m'approche de lui, assez proche pour sentir son souffle contre mon visage, un sourire aux lèvres. Je murmure, « c'est dommage tu sais . . . que tu sois pas attiré par les hommes », mes doigts caressent rapidement ses lèvres, mon cœur battant plus vite quelques secondes, un désir de prédateur m'animant soudainement. Mes yeux s'ancrent plusieurs secondes dans les siens, mes doigts restant au bout de ses lèvres. Je perds mon souffle, mais me ressaisis rapidement, et rigole tout en m'éloignant de lui. Je vois bien qu'il est mal à l'aise, enfin j'ai cette impression en tout cas, « je plaisante, ne t'en fais pas, je ne vais pas te manger. Tu peux partir ! ». Je me détourne rapidement de lui et prends alors les clés se trouvant dans ma poche. J'essaie de viser le trou de la serrure, en me penchant et en fixant quelques secondes la serrure. Si je la mets de cette façon, normalement et je dis bien normalement, elle devrait pouvoir rentrer. Malheureusement, j'échoue à quelques reprises, la clef s'en allant de l'autre côté du trou, à chaque fois. Je risque d'y passer la nuit à cette allure.
Je ne préfère plus parler jusqu'à ce qu'on arrive à ma porte, où je m'y appuie, en me détachant de l'emprise de Hansol. « Tu peux partir maintenant, j'ai besoin d'être . . . seul », je ne me rends même pas compte que je suis en total contradiction avec ce que j'ai dit précédemment. Avant de prendre mes clés pour ouvrir la porte, je réfléchis quelques secondes, tourne mon visage vers Hansol. Je regarde son visage, descends jusqu'à ses lèvres, hésite quelques secondes, m'approche de lui, assez proche pour sentir son souffle contre mon visage, un sourire aux lèvres. Je murmure, « c'est dommage tu sais . . . que tu sois pas attiré par les hommes », mes doigts caressent rapidement ses lèvres, mon cœur battant plus vite quelques secondes, un désir de prédateur m'animant soudainement. Mes yeux s'ancrent plusieurs secondes dans les siens, mes doigts restant au bout de ses lèvres. Je perds mon souffle, mais me ressaisis rapidement, et rigole tout en m'éloignant de lui. Je vois bien qu'il est mal à l'aise, enfin j'ai cette impression en tout cas, « je plaisante, ne t'en fais pas, je ne vais pas te manger. Tu peux partir ! ». Je me détourne rapidement de lui et prends alors les clés se trouvant dans ma poche. J'essaie de viser le trou de la serrure, en me penchant et en fixant quelques secondes la serrure. Si je la mets de cette façon, normalement et je dis bien normalement, elle devrait pouvoir rentrer. Malheureusement, j'échoue à quelques reprises, la clef s'en allant de l'autre côté du trou, à chaque fois. Je risque d'y passer la nuit à cette allure.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 28 Nov - 23:13 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
La situation était compliquée, Hansol ne savait plus comment tenter de remonter le moral du brun, son propre mental pourtant difficilement ébranlé (merci à son naturel un peu simple) en prenait un coup, de voir une personne avec un si bon fond, avec, d'ordinaire, des murs aussi solides érigés tout autour de lui, s'effondrer de la sorte, tenter de sauver les apparences en s'appuyant à ce qu'il pouvait. Malgré lui, Hansol était aussi un obstacle à son véritable relâchement, car bien qu'il tente de rester proche de lui, de l'écouter, de se montrer présent aussi physiquement, il n'était finalement qu'un étranger pour cet homme qui avait des barrières inconsciente face au sportif.Il se savait impuissant dans cette situation, accueillant le peu de révélations, aussi énigmatiques soient elles, à bras ouverts en essayant d'y trouver solution, de parler de son ton doux et chaud, rassurant et tendre afin de mettre le médecin plus à l'aise, mais il lui semblait que plus il agissait de la sorte, plus son interlocuteur érigeait de défense de fortune, et il n'avait pas la moindre envie de lui causer plus de peine, de lui imposer plus d'efforts qu'il n'en faisait déjà. Ayant une vie simple, dans un bon milieu, Hansol savait qu'il ne pouvait prétendre s'être déjà trouvé dans ce genre de situation, il ne pouvait mentir, lui dire qu'il compatissait, qu'il comprenait, car cela aurait été une ribambelle de mensonges, et il ne se sentait pas le cœur à mentir devant Hajun, surtout pas alors qu'il peinait à se sortir de cette faiblesse que le joueur de baseball trouvait terriblement touchante. Non, il n'était totalement pas en train de craquer sur le bel interne, pas du tout même, c'était simplement une admiration logique, d'homme à homme, envers une personne dont la beauté était égale à l'intérieure qu'au dehors, il ne fallait pas se méprendre, n'est-ce pas ?
Pourtant, une fois sa chaleur corporelle glissant contre la sienne, s'y mêlant pour contraster avec le froid sournois de la nuit, il sent cette sensation revenir, glissant depuis le bout de ses orteils, s'insinuant jusqu'à son ventre pour bourdonner agréablement, laissant un trait de frissons naître dans le sillage de sa colonne vertébrale. « Tu sais, il n'y a pas d'option inhumain pour les gens comme toi. Tu peux le nier mais je sais que tu es terriblement humain. » Il caressait distraitement son flanc, ses doigts, se voulant réconfortant, dessinant des formes que le médecin devait à peine sentir par dessus ses couches de vêtements. « Il s'est passé quelque chose à l'hopital, hein ? Tu n'as pas pu sauver quelqu'un ? Tu n'es pas un robot. Oui, les enjeux de nos jobs sont différents mais pour ce qui est du fond... Personne ne peut réussir à tous les coups. » Il se tend un peu aux mots du beau brun, suggérant qu'ils auraient pu s'entendre sur le plan charnel si seulement Hansol se laissait aller aux plaisir homosexuels et sans qu'il puisse le contrôler, suivant le même trajet que ces papillons, ne bouffée de chaleur le saisit, rendant l'atmosphère de ce couloir suffocante, colorant son visage entier d'un rouge carmin qui n'aurait rien eu à envier à une cerise. « Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu es saoul. » Il le voit alors à galérer avec la serrure et se mord la lèvre, regardant vite fait autour avant de s'approcher, glissant dans son dos jusqu'à pouvoir capter l'odeur de son shampoing, lui volant les clefs d'un mouvement fluide avant d'ouvrir la porte. « Je ne peux pas te laisser seul ce soir, tu risquerais de te faire le coup du lapin en essayant de te déshabiller. » Et il n'avouera jamais l'image qui vient de passer contre la toile de son esprit, le faisant rougir imperceptiblement plus, poussant gentiment son désormais ami à l'intérieur, l'aidant à s'asseoir dans l'entrée avant de fermer la porte dans son dos. Il descend ensuite à son niveau, à genoux devant lui, et ne tarde pas trop avant de le déchausser, car il était clair que malgré les brumes sombres d'alcool et des tourments de sa vie, Hajun gardait une certaine vivacité d'esprit quand il s'agissait du sexe et des blagues à ce sujet. « Si tu es d'accord, je vais t'aider à aller te coucher. Je peux entrer ? » Bon, techniquement, c'était déjà fait, mais il n'était encore que dans l'entrée alors ça comptait quand même comme une politesse, non ?
Pourtant, une fois sa chaleur corporelle glissant contre la sienne, s'y mêlant pour contraster avec le froid sournois de la nuit, il sent cette sensation revenir, glissant depuis le bout de ses orteils, s'insinuant jusqu'à son ventre pour bourdonner agréablement, laissant un trait de frissons naître dans le sillage de sa colonne vertébrale. « Tu sais, il n'y a pas d'option inhumain pour les gens comme toi. Tu peux le nier mais je sais que tu es terriblement humain. » Il caressait distraitement son flanc, ses doigts, se voulant réconfortant, dessinant des formes que le médecin devait à peine sentir par dessus ses couches de vêtements. « Il s'est passé quelque chose à l'hopital, hein ? Tu n'as pas pu sauver quelqu'un ? Tu n'es pas un robot. Oui, les enjeux de nos jobs sont différents mais pour ce qui est du fond... Personne ne peut réussir à tous les coups. » Il se tend un peu aux mots du beau brun, suggérant qu'ils auraient pu s'entendre sur le plan charnel si seulement Hansol se laissait aller aux plaisir homosexuels et sans qu'il puisse le contrôler, suivant le même trajet que ces papillons, ne bouffée de chaleur le saisit, rendant l'atmosphère de ce couloir suffocante, colorant son visage entier d'un rouge carmin qui n'aurait rien eu à envier à une cerise. « Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu es saoul. » Il le voit alors à galérer avec la serrure et se mord la lèvre, regardant vite fait autour avant de s'approcher, glissant dans son dos jusqu'à pouvoir capter l'odeur de son shampoing, lui volant les clefs d'un mouvement fluide avant d'ouvrir la porte. « Je ne peux pas te laisser seul ce soir, tu risquerais de te faire le coup du lapin en essayant de te déshabiller. » Et il n'avouera jamais l'image qui vient de passer contre la toile de son esprit, le faisant rougir imperceptiblement plus, poussant gentiment son désormais ami à l'intérieur, l'aidant à s'asseoir dans l'entrée avant de fermer la porte dans son dos. Il descend ensuite à son niveau, à genoux devant lui, et ne tarde pas trop avant de le déchausser, car il était clair que malgré les brumes sombres d'alcool et des tourments de sa vie, Hajun gardait une certaine vivacité d'esprit quand il s'agissait du sexe et des blagues à ce sujet. « Si tu es d'accord, je vais t'aider à aller te coucher. Je peux entrer ? » Bon, techniquement, c'était déjà fait, mais il n'était encore que dans l'entrée alors ça comptait quand même comme une politesse, non ?
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Jeu 1 Déc - 19:07 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je ne peux m'empêcher de ressentir un certain plaisir à entendre de telles paroles, me confortant dans ma propre image. Il est vrai que je n'ai rien d'inhumain, en tout cas pas au sens réel de la chose. Je suis humain comme tout autre individu, j'ai des bras, des mains, des pieds, des jambes, un torse, un ventre, une tête, un nez, une bouche, des yeux et j'en passe, mais j'ai avant tout un cœur qui bat, au sens scientifique du terme. Je ne dis pas avoir un cœur au sens métaphorique, mais bel et bien du corporel. Mais outre cet aspect corporel, j'ai quelques difficultés à me visualiser comme être appartenant à la même communauté que les autres, ne cessant de me dénigrer, jour après jour. Mais pour la première fois, une personne affirme que je suis particulièrement humain, et au fond de moi, tout au fond, je le sais pertinemment, même si je nie cette réalité. « Si tu le dis » dis-je simplement, inspirant profondément en sentant les douces caresses de mon partenaire. Ma gorge se noue une fraction de seconde alors que les images réapparaissent dans mon esprit tourmenté. Je revois les images de l'hôpital, cette inconnue ayant la même situation que ma petite sœur, le sentiment d'être désarmé, de tout. Il est vrai que je ne peux pas réussir à tous les coups, que je ne suis pas un robot, mais tout de même, je ne suis qu'un interne, je ne pratique pas encore, en tout cas pas légalement. C'est là, la source du problème. Bien sûr je ne sais pas si elle est morte, je n'en ai aucune idée et j'ai bien trop peur de le savoir, amplifiant encore plus ma culpabilité. Je sais que si j'apprends qu'elle a survécu, je vais forcément me sentir soulager mais je ne veux pas me sentir apaiser alors que je n'ai aucune raison de l'être. « Mais ce n'est pas pour autant que j'ai le droit de me dire que je peux échouer. J'ai la vie d'autres personnes entre mes mains », et je sais qu'il en a conscience. Mais je suis têtu, et je ne peux m'empêcher de penser que je suis coupable, mais surtout responsable. Même s'il me rassure, je garde quand même ça en tête.
Je ne peux contredire que Hansol me plaît, physiquement parlant. Et que s'il avait montré une quelconque faiblesse, je l'aurai sûrement fait succomber. Dans mon lit. Ou ailleurs. Mais quelque part aussi,même si j'ai un certain désir, je n'ai pas envie d'être proche à ce point avec lui, au risque d'en payer les conséquences. Je ne veux pas et je ne peux pas. Même si je suis ivre, je sais que je n'en suis pas capable. Pas avec lui. Je ne sais pas pourquoi spécialement avec lui mais je ne veux pas. Je souris alors que je le vois mal à l'aise, « ne t'en fais pas, je ne vais rien te faire. Pas ce soir », et sûrement jamais. Je tente par la suite d'ouvrir ma propre porte mais n'y arrive pas et Hansol est dans l'obligation d'agir, sans mon consentement. Même si je n'ai pas envie qu'il me prenne en charge, je le laisse faire, entrant enfin dans mon appartement, m'y sentant déjà mieux, soulagé, en sécurité. Je pousse un long soupir de soulagement et me mets contre la porte, m'asseyant sur le sol froid. Ma tête se pose contre la porte fermée, mes bras tombant tout au long de mon corps. Je sursaute alors que je sens quelque chose qui me tire vers l'avant et constate, avec surprise, que c'est Hansol, toujours là, qui enlève mes chaussures. « Yah ! Petit coquin, tu veux me déshabiller ? », je lui lance un regard, coquin, « tu risques d'être choqué, je te préviens ». Je le pousse légèrement, « laisse moi, je peux le faire tout seul ». Je me bloque contre la porte et me relève difficilement, « et oui tu peux entrer, de toute manière, t'es déjà dedans ». Je hausse des épaules et avance lentement jusqu'à ma chambre, allumant plusieurs lumières pour illuminer mon champ de vision déjà restreint. Je m'arrête brusquement, tourne mon regard jusqu'à la cuisine et fais demi-tour, pour l'atteindre. Je sors quelques bières et les pose sur le comptoir, « ça te dit ? ». Je sais que je suis déjà particulièrement ivre et qu'en boire plus ne va faire que m'achever.
Je ne peux contredire que Hansol me plaît, physiquement parlant. Et que s'il avait montré une quelconque faiblesse, je l'aurai sûrement fait succomber. Dans mon lit. Ou ailleurs. Mais quelque part aussi,même si j'ai un certain désir, je n'ai pas envie d'être proche à ce point avec lui, au risque d'en payer les conséquences. Je ne veux pas et je ne peux pas. Même si je suis ivre, je sais que je n'en suis pas capable. Pas avec lui. Je ne sais pas pourquoi spécialement avec lui mais je ne veux pas. Je souris alors que je le vois mal à l'aise, « ne t'en fais pas, je ne vais rien te faire. Pas ce soir », et sûrement jamais. Je tente par la suite d'ouvrir ma propre porte mais n'y arrive pas et Hansol est dans l'obligation d'agir, sans mon consentement. Même si je n'ai pas envie qu'il me prenne en charge, je le laisse faire, entrant enfin dans mon appartement, m'y sentant déjà mieux, soulagé, en sécurité. Je pousse un long soupir de soulagement et me mets contre la porte, m'asseyant sur le sol froid. Ma tête se pose contre la porte fermée, mes bras tombant tout au long de mon corps. Je sursaute alors que je sens quelque chose qui me tire vers l'avant et constate, avec surprise, que c'est Hansol, toujours là, qui enlève mes chaussures. « Yah ! Petit coquin, tu veux me déshabiller ? », je lui lance un regard, coquin, « tu risques d'être choqué, je te préviens ». Je le pousse légèrement, « laisse moi, je peux le faire tout seul ». Je me bloque contre la porte et me relève difficilement, « et oui tu peux entrer, de toute manière, t'es déjà dedans ». Je hausse des épaules et avance lentement jusqu'à ma chambre, allumant plusieurs lumières pour illuminer mon champ de vision déjà restreint. Je m'arrête brusquement, tourne mon regard jusqu'à la cuisine et fais demi-tour, pour l'atteindre. Je sors quelques bières et les pose sur le comptoir, « ça te dit ? ». Je sais que je suis déjà particulièrement ivre et qu'en boire plus ne va faire que m'achever.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mar 6 Déc - 22:37 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Ses mots reflétaient terriblement la solitude de ses songes, rendant un peu étroite et inconfortable la cage thoracique de Hansol qui se trouvait confronté à la difficulté de l'empathie, tombant victime face à ce sentiment omniprésent chez HaJun, lui qui avait été entouré toute sa vie (que ce soit par intérêt ou de façon altruiste n'importait pas, il avait toujours eu quelqu'un pour le rassurer, même si parfois ces mots renfermaient un venin certain, il n'avait jamais su le voir) avait du mal à envisager qu'on puisse tant se sentir seul. Cependant, il s'interdisait à tomber dans le piège de la sympathie, de la pitié, de l'agaçant mimétisme de sentiments qui aurait été terriblement faux puisqu'il ne pouvait pas prétendre lire les songes du brun et était donc incapable de dire avec exactitude le ressenti qu'il en avait. « Je comprends. Et c'est bien, tu dois partir avec l'espoir de sauver tout le monde pour pouvoir le faire. Mais tout le monde n'est pas "sauvable", ni bon à sauver. » Les élans philosophiques dont il faisait preuve ce soir étaient impressionnants, malheureusement, HaJun était si imprégné d'alcool qu'il doutait que l'interne se souvienne du moindre de ces jolies paroles au lendemain matin, quant à Hansol, s'il se vantait lui même d'avoir fait preuve de tant d'éloquence, on allait sans doute lui rire au nez, lui qu'on prenait pour l'athlète idiot. Enfin toujours est il qu'il faisait de son mieux pour aider cette personne à se redresser, à reprendre confiance, et ce, tout en le déchaussant, ce qui était plutôt étrange, sans compter le fait que quelques jours plus tôt, il n'était pas vraiment dans les bonnes grâces du médecin, loin de là même.
Ses joues se colorent de rouge, intense, réchauffant jusqu'à ses oreilles, ne laissant aucun mystère quant à l'étendue de son expérience amoureuse (ou pas d'ailleurs), alors que son vis-à-vis glissait des sous-entendus très peu discrets sur les desseins pervers du sportif. Malheureusement, et même si l'idée lui avait brièvement traversé l'esprit, il n'était pas le genre de gars à sauter sur lui, non seulement parce qu'il était abonné à la romance, mais qu'en plus, Hajun n'était vraiment pas son genre. Allons, ce regard profond, froid au premier abord, pourtant agité de tant de sentiments, ces mèches d'ébène, caressant distraitement son front dans une sorte d'ordre abstrait, ces lèvres pleines qui s'étiraient si facilement en ce sourire taquin ce soir, sans compter ce que ses vêtements laissaient imaginer... HUM ! Non, vraiment pas son style du tout. « Qu.. Qu'est-ce que tu dis ?! Je ne suis pas du tout comme ça. » Mais ses paroles se heurtent au mur, car HaJun est déjà en route vers l'intérieur de son appartement et, ignorant l'accélération de son rythme cardiaque, se forçant à ne pas regarder de trop près sa silhouette, Hansol se déchausse et file à sa suite pour ne pas passer pour un fouineur en restant seul dans une pièce. Il jette un œil aux bouteilles et s'approche, les prenant. « Non. Tu es déjà complètement plein. Tu devrais boire de l'eau si tu as soif. Et aller te coucher. » Il n'avait pas vraiment envie de terminer cette soirée de la sorte, il appréciait la compagnie de cet homme si facile à lire avec quelques grammes d'alcool dans le sang, mais il ne pouvait en abuser. Il range donc les bouteilles dans le frigo et se poste contre celui-ci pour en empêcher l'accès à l'interne. « Crois moi, si tu ne veux pas passer ta nuit comme sur un bateau, il faut arrêter maintenant. Mais si tu veux on peut remettre ça ? » Il baisse un peu le regard, pas sûr de pouvoir soutenir celui de son interlocuteur, pas exactement certain lui même de ce que cela impliquait, il n'avait jamais caché son désir de se montrer sous un bon jour au scientifique, mais de là à proposer d'aller boire un verre, eux deux, juste comme ça, c'était presque un aveu pour celui qui pouvait lire entre les lignes de son regard troublé, discerner la gêne dans le rose de ses joues. Il ne draguait pas, parce qu'il n'avait aucune idée de comment on draguait un mec, il n'avait jamais eu affaire qu'à des filles (et la plupart du temps, il avait surtout joué la comédie pour une caméra ou un public guindé et particulièrement chiant dans une fête de standing). Mais on pouvait lire les prémices d'un attachement certain dans son attitude peu sûre d'elle.
Ses joues se colorent de rouge, intense, réchauffant jusqu'à ses oreilles, ne laissant aucun mystère quant à l'étendue de son expérience amoureuse (ou pas d'ailleurs), alors que son vis-à-vis glissait des sous-entendus très peu discrets sur les desseins pervers du sportif. Malheureusement, et même si l'idée lui avait brièvement traversé l'esprit, il n'était pas le genre de gars à sauter sur lui, non seulement parce qu'il était abonné à la romance, mais qu'en plus, Hajun n'était vraiment pas son genre. Allons, ce regard profond, froid au premier abord, pourtant agité de tant de sentiments, ces mèches d'ébène, caressant distraitement son front dans une sorte d'ordre abstrait, ces lèvres pleines qui s'étiraient si facilement en ce sourire taquin ce soir, sans compter ce que ses vêtements laissaient imaginer... HUM ! Non, vraiment pas son style du tout. « Qu.. Qu'est-ce que tu dis ?! Je ne suis pas du tout comme ça. » Mais ses paroles se heurtent au mur, car HaJun est déjà en route vers l'intérieur de son appartement et, ignorant l'accélération de son rythme cardiaque, se forçant à ne pas regarder de trop près sa silhouette, Hansol se déchausse et file à sa suite pour ne pas passer pour un fouineur en restant seul dans une pièce. Il jette un œil aux bouteilles et s'approche, les prenant. « Non. Tu es déjà complètement plein. Tu devrais boire de l'eau si tu as soif. Et aller te coucher. » Il n'avait pas vraiment envie de terminer cette soirée de la sorte, il appréciait la compagnie de cet homme si facile à lire avec quelques grammes d'alcool dans le sang, mais il ne pouvait en abuser. Il range donc les bouteilles dans le frigo et se poste contre celui-ci pour en empêcher l'accès à l'interne. « Crois moi, si tu ne veux pas passer ta nuit comme sur un bateau, il faut arrêter maintenant. Mais si tu veux on peut remettre ça ? » Il baisse un peu le regard, pas sûr de pouvoir soutenir celui de son interlocuteur, pas exactement certain lui même de ce que cela impliquait, il n'avait jamais caché son désir de se montrer sous un bon jour au scientifique, mais de là à proposer d'aller boire un verre, eux deux, juste comme ça, c'était presque un aveu pour celui qui pouvait lire entre les lignes de son regard troublé, discerner la gêne dans le rose de ses joues. Il ne draguait pas, parce qu'il n'avait aucune idée de comment on draguait un mec, il n'avait jamais eu affaire qu'à des filles (et la plupart du temps, il avait surtout joué la comédie pour une caméra ou un public guindé et particulièrement chiant dans une fête de standing). Mais on pouvait lire les prémices d'un attachement certain dans son attitude peu sûre d'elle.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 7 Déc - 19:12 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Hansol n'a pas tort. Il y a des personnes qui ne méritent pas d'être sauvées et pourtant, il existe d'autres personnes, dans ce bas monde, qui sauvent des personnes destructrices, qui sauvent des personnes qui s'en vont en tuer d'autres. Mais c'est un métier comme un autre et je fais partie, justement, de ces personnes qui sauvent de mauvaises personnes. Ai-je le choix ? C'est un métier illégal qui rapporte assez bien. En tout cas, assez pour que je puisse survivre, payer mes études, et donner de l'argent à ma petite sœur. C'est la seule chose qui me retient aussi. Sauver ma sœur, subvenir à ses besoins. Et chaque fois que je sauve une mauvaise personne je me dis toujours que je ne suis pas une personne en capacité de juger. Je ne suis pas une personne qui juge qui est mauvais et qui est gentil. Je n'en ai pas le droit de toute manière. « Nous n'avons pas toujours le choix. En tant que médecin on ne peut pas juger qui mérite d'être soigné et qui ne le mérite pas. C'est vrai ce que tu dis, mais on ne choisit pas ses patients », comme un avocat ne choisit pas ses cas. Je chasse tout cela de mon esprit déjà flou, pour me concentrer sur autre chose. Sur quelqu'un plus précisément. J'aime voir la réaction de Hansol en entendant mes sous-entendus, j'aime voir ses joues prendre une couleur presque pourpre, se colorant de seconde en seconde, le sentant mal à l'aise. Il est tellement facile à taquiner,surtout lorsque cela concerne l'orientation sexuelle. J'en suis presque amusé, le trouvant presque mignon. Je ne peux m'empêcher de rire légèrement alors qu'il essaie de se défendre, « ne t'en fais pas, je sais pertinemment que tu n'es pas comme ça. J'ai pas besoin de te connaître pour savoir à peu près quel genre de personne tu es », dis-je en me relevant, progressivement. Il est vrai que je n'en connais pas assez sur le jeune homme pour pouvoir le juger, mais il y a certains comportements qui ne trompent pas sur la personnalité d'autrui. Et pour avoir eu le malheur de le croiser quelques fois, je sais de quoi je parle. Je m'avance ensuite jusqu'à la cuisine, pour pouvoir y récupérer quelques autres bouteilles, désireux de me saouler de nouveau. Selon moi, je n'ai pas encore assez bu. Malheureusement, ou heureusement, Hansol m'arrête, m'empêchant ainsi de succomber encore plus au vice de l'alcool. Je pousse un long soupir, désespéré, et passe une main hésitante dans mes cheveux, tout en le fixant, alors qu'il tente de dévier de mon regard. « Yah ! Ce n'est pas à toi de décider si je peux boire plus ou non. Je suis maître de mon propre destin, alors cesse donc de faire celui qui me contrôle ». Mais, étrangement, je n'insiste pas plus et m'éloigne de la cuisine, m'avançant difficilement jusqu'à ma chambre. Je ne suis pas en capacité de me battre plus et je suis fatigué. Lassé de tout ça, de cette journée, de cette soirée, de mes pensées, de l'alcool, de tout. Je n'ai qu'une envie, c'est rejoindre les bras de Morphée et ne plus jamais me réveiller. Si seulement j'avais cette capacité, de m'endormir à jamais, si seulement j'avais ce pouvoir de fermer les yeux à jamais . . . Mais je ne l'ai pas et je sais que demain, le réveil risque d'être particulièrement compliqué, les souvenirs de la veille surgissant de nul part.
Titubant jusqu'à ma chambre, je tente de m'accrocher au mur pour ne pas m'effondrer à la moindre petite faille. Je ne dois pas. Je ne peux pas. Je me sens tout de même lourd. L'impression d'avoir des tonnes et des tonnes sur mes frêles épaules. Je ne peux pas tout porter, pas aussi longtemps. Ma gorge se noue et lorsque j'atteins enfin mon lit je me laisse m'effondrer sur celui-ci, contre le dos, passant une main sur mon front, fermant les yeux quelques secondes. J'ai le sentiment d'être perdu ce soir. Totalement perdu. Et je me noie. Chaque seconde un peu plus. Et je n'ai aucune bouée . . . « Hansol ? » dis-je doucement, sans même m'en rendre compte, vérifiant s'il est toujours là ou s'il est parti. Me laissant de nouveau seul . . . avec ma solitude.
Titubant jusqu'à ma chambre, je tente de m'accrocher au mur pour ne pas m'effondrer à la moindre petite faille. Je ne dois pas. Je ne peux pas. Je me sens tout de même lourd. L'impression d'avoir des tonnes et des tonnes sur mes frêles épaules. Je ne peux pas tout porter, pas aussi longtemps. Ma gorge se noue et lorsque j'atteins enfin mon lit je me laisse m'effondrer sur celui-ci, contre le dos, passant une main sur mon front, fermant les yeux quelques secondes. J'ai le sentiment d'être perdu ce soir. Totalement perdu. Et je me noie. Chaque seconde un peu plus. Et je n'ai aucune bouée . . . « Hansol ? » dis-je doucement, sans même m'en rendre compte, vérifiant s'il est toujours là ou s'il est parti. Me laissant de nouveau seul . . . avec ma solitude.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 12 Déc - 22:13 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Parvenir à cerner, à comprendre, à aider le médecin était laborieux, dangereux même, Hansol se sentait comme un enfant, debout sur un fil de lin au dessus du vide, entouré par une purée de pois particulièrement épaisse qui ne le laissait pas même entrevoir le bout de ses pieds ; mais il devait faire avec, au moins ce soir, sans même savoir pourquoi... Par acquis de conscience ? Par altruisme ? Par empathie ? Par affection ? Et donc, malgré ses hésitations enfantines, ses erreurs de débutant, il pouvait au moins s'estimer heureux et fier d'avoir ramené le brun chez lui saint et sauf, et peut être avait il même pu remédier, même si ce n'était que très peu, à sa solitude visiblement dévorante malgré ce qu'en disait le principal intéressé. Il le regardait lutter contre le moindre de ses arguments, se débattre avec des fantômes qu'il créait de toutes pièces, laissant Hansol bien impuissant devant cette démonstration d'auto-dénigrement. Ne voulant plus se battre pour prouver à un HaJun un peu trop alcoolisé la valeur de sa position en temps que médecin, il le laissa « gagner » ce débat en ne répondant rien, car pour lui, tout était dit, l'interne faisait de son mieux, mais non content d'être toujours en apprentissage, il était avant tout un humain, plein d'autant de qualités que de défauts, une sorte de pot pêle-mêle de caractéristiques qui faisaient de lui un être unique, il était clair que le beau brun n'était pas encore prêt à entendre cela de lui, qu'il n'avait pas encore assez de poids aux yeux de son vis-à-vis pour que ce qu'il lui dise reste bien ancré dans son esprit. Le sportif ne pouvait qu'espérer avoir eu assez d'éloquence pour que ses mots restent flotter quelque part dans le fond de son esprit, qu'ils choisiraient le bon moment pour refaire surface avec majesté. « Comment peut on juger quelqu'un sans le connaître ? » Les mots de HaJun, prononcés sans vouloir provoquer le moindre mal, avaient malheureusement touché l'athlète, habitué depuis l'enfance à être jugé pour une quantité absurde de raisons incluant la fortune de ses parents, son comportement trop simple, ses capacités sportives, son physique avantageux, bref, il n'avait jamais vraiment l'occasion de faire ses preuves avant qu'on lui dise comment il était, ou plutôt comment on « savait » qu'il était.
« Dans cet état, je ne te laisserais même pas décider du destin de mon poisson rouge. » Il soupire doucement, glissant une main lasse contre son front, décidément, le nombre de rejets qu'il devait affronter aujourd'hui était impressionnant, et tous en la seule présence de l'homme qui lui torturait l'esprit en apparaissant comme le chevalier noir, aussi parfait qu'il n'était imparfait. Il le regarde donc se retirer dans sa chambre et prend une grande inspiration pour oxygéner son corps entier, sentant alors ses pensées s'éclaircir doucement, devenir plus apaisée, mois brouillon. Il ne pouvait plus rien faire maintenant, si ? S'inviter dans la chambre du médecin serait sans doute mal vu et il en entendrait parler à chacune de leurs rencontres malheureuses (quoique terriblement trop fréquentes que pour être de simples coïncidences, le destin devait se faire un malin plaisir de les coller ensemble, ricanant dans un coin à son coup tordu), alors il tourne les talons et se dirige vers la porte, et c'est un frisson qui l'interrompt, son prénom est à peine perceptible, mais il sent déjà l'hameçon glisser autour de son nombril, déclenchant une vague de papillons à la pensée d'être peut être un peu moins indésirable qu'il apparaissait, le tirant doucement vers la porte entrebâillée. Il n'ose pas entrer pourtant, et se contente de rester sur le pas de la porte, le regardant, mourant d'envie de venir glisser une main rassurante dans ces boucles d'ébène, poser un baiser apaisant contre ses yeux fatigués et le bercer jusqu'à ce qu'il laisse enfin s'évanouir ses soucis au profit du monde de Morphée. « Je suis là. Tu vois que tu ne t'es pas changé. » Il n'avait pas envie de lui proposer son aide, Hajun était si fier qu'il la refuserait avant même d'avoir pu peser le pour et le contre, mais il était hors de question de laisser cet homme si fier à ses démons, alors, courageusement, il entre dans la chambre et s'approche pour poser une main sur son pull, le tirant doucement. « Ne me dis pas que je suis un pervers, parce que je jure que je t’assomme. » Il lui sourit un peu comme pour essayer de rendre l'atmosphère un peu moins nocive pour l'étudiant en médecine.
« Dans cet état, je ne te laisserais même pas décider du destin de mon poisson rouge. » Il soupire doucement, glissant une main lasse contre son front, décidément, le nombre de rejets qu'il devait affronter aujourd'hui était impressionnant, et tous en la seule présence de l'homme qui lui torturait l'esprit en apparaissant comme le chevalier noir, aussi parfait qu'il n'était imparfait. Il le regarde donc se retirer dans sa chambre et prend une grande inspiration pour oxygéner son corps entier, sentant alors ses pensées s'éclaircir doucement, devenir plus apaisée, mois brouillon. Il ne pouvait plus rien faire maintenant, si ? S'inviter dans la chambre du médecin serait sans doute mal vu et il en entendrait parler à chacune de leurs rencontres malheureuses (quoique terriblement trop fréquentes que pour être de simples coïncidences, le destin devait se faire un malin plaisir de les coller ensemble, ricanant dans un coin à son coup tordu), alors il tourne les talons et se dirige vers la porte, et c'est un frisson qui l'interrompt, son prénom est à peine perceptible, mais il sent déjà l'hameçon glisser autour de son nombril, déclenchant une vague de papillons à la pensée d'être peut être un peu moins indésirable qu'il apparaissait, le tirant doucement vers la porte entrebâillée. Il n'ose pas entrer pourtant, et se contente de rester sur le pas de la porte, le regardant, mourant d'envie de venir glisser une main rassurante dans ces boucles d'ébène, poser un baiser apaisant contre ses yeux fatigués et le bercer jusqu'à ce qu'il laisse enfin s'évanouir ses soucis au profit du monde de Morphée. « Je suis là. Tu vois que tu ne t'es pas changé. » Il n'avait pas envie de lui proposer son aide, Hajun était si fier qu'il la refuserait avant même d'avoir pu peser le pour et le contre, mais il était hors de question de laisser cet homme si fier à ses démons, alors, courageusement, il entre dans la chambre et s'approche pour poser une main sur son pull, le tirant doucement. « Ne me dis pas que je suis un pervers, parce que je jure que je t’assomme. » Il lui sourit un peu comme pour essayer de rendre l'atmosphère un peu moins nocive pour l'étudiant en médecine.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 14 Déc - 7:37 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je le regarde quelques secondes, alors qu'il me pose une question qui me semble illogique. Comment puis-je juger une personne sans réellement la connaître ? Certainement par expérience ou par automatisme. Il est vrai que je ne le connais pas assez mais de ce que j'ai pu observer, je m'en fais déjà une idée assez précise. J'ironise légèrement, esquissant un fin sourire, « maintenant tu vas te plaindre que je ne te considère pas comme un pervers ! ». Je me contente ensuite de hausser des épaules, tout en m'éloignant de lui, trouvant ses propos absurdes. Tout le monde juge un peu, sans savoir qui est la personne, on se fait tous une idée de la personnalité de la personne et même si on se trompe, on ne peut s'empêcher de juger, juste un peu. C'est ainsi que le monde tourne. Il doit sûrement le savoir. Enfin qu'importe, s'il veut me prouver qu'il est différent de l'image que je me fais de lui alors qu'il le fasse, même si, têtu comme je suis, je risque de ne croire que mes pensées. Pour ne pas non plus être sensibilisé par le jeune homme. Je rigole ensuite alors qu'il essaye de prendre les rennes de mes actes et semble vouloir l'entendre à sa manière. « Tu ne sais pas à quel point je peux être sécurisant lorsqu'il le faut ». Je ne sais pour quelle raison je prononce de tels mots, comme si j'ai le besoin de m'exprimer, moi aussi, sur ce qu'il pense de moi. Certes je suis ivre, mais même ivre je suis capable de gérer ma vie. Je l'ai toujours fait, alors ce n'est pas aujourd'hui, parce que je suis en sa compagnie, que ce détail va changer, bien au contraire.
Je m'en vais, ensuite, jusqu'à ma chambre, m'allongeant tranquillement, profitant de ce court moment de répit, ressentant de nouveau une profonde solitude m'envahir. Je me sens brusquement en manque de présence. Et ce soir j'aurai bien aimé avoir une chaleur corporelle à mes côtés. Au lieu de ramener Hansol,j'aurai mieux fait de ramener une femme, ou mieux encore, un homme. En pensant à lui, mes lèvres prononcent, de manière surprenante, son prénom, comme si je le réclamais. Je me suis surpris moi-même par cet appel, pensant sûrement qu'il s'en est déjà allé. Malheureusement, ou heureusement, Hansol apparaît près de ma porte. Il est tout aussi têtu que moi et ne semble pas vouloir lâcher l'affaire. Très bien, puisqu'il en est ainsi, alors autant profiter de sa présence. Juste un peu. Juste quelques secondes de plus.
Je me relève légèrement alors que j'entends ses pas qui se rapprochent de moi. J'arque un sourcil et ris doucement alors qu'il semble être déterminé à me déshabiller. « En général, on ne s'y prend pas comme ça, mais ce soir . . . est ton jour de chance, je vais te laisser faire ». Comme un enfant, je me laisse faire, enlevant doucement mon pull, avec l'aide de Hansol. « Je te préviens, ne fais pas de crise d'hystérie en voyant mon corps, et je te laisse faire seulement le haut, pour le bas, je m'en occuperai », quoiqu'il semble difficile de faire seul le pantalon. Mais, comme pour le préserver, je préfère enlever moi-même mon bas. Enfin. . . est-ce réellement pour le préserver de mon corps ou n'est-ce pas de la simple timidité vis à vis de lui ? Telle est la question. Je le laisse donc faire, pour la suite, un sourire espiègle dessiné sur les lèvres. « Ne profite pas pour te rincer l’œil », dis-je de manière malicieuse. En quelques secondes je me retrouve avec seulement mes bas, le haut étant complètement enlevé. Mes yeux se plongent quelques secondes dans les pupilles de Hansol, un sentiment étrange m'envahissant. Ma gorge se noue tandis que mon cœur se met à palpiter légèrement. Mon corps tressaille, une fois,mais c'est déjà trop. L'une de mes mains attrape brusquement son bras, le tirant légèrement vers moi, collant mon front contre son front, mon souffle chaud effleurant son visage. Mes yeux restent ancrés dans les siens, exprimant une certaine émotion encore étrangère. Mon autre main vient caresser sa joue, rapidement, tandis que mes lèvres s’entrouvrent légèrement, « merci ». Je prononce ce mot doucement, si doucement que je suis moi-même étonné de l'entendre. Et alors que je m'apprête à l'éloigner de moi, je fais le contraire, l'approchant encore plus de mon visage, mes lèvres s’apposant sur ses délicieuses lippes, au goût sucré.
Je m'en vais, ensuite, jusqu'à ma chambre, m'allongeant tranquillement, profitant de ce court moment de répit, ressentant de nouveau une profonde solitude m'envahir. Je me sens brusquement en manque de présence. Et ce soir j'aurai bien aimé avoir une chaleur corporelle à mes côtés. Au lieu de ramener Hansol,j'aurai mieux fait de ramener une femme, ou mieux encore, un homme. En pensant à lui, mes lèvres prononcent, de manière surprenante, son prénom, comme si je le réclamais. Je me suis surpris moi-même par cet appel, pensant sûrement qu'il s'en est déjà allé. Malheureusement, ou heureusement, Hansol apparaît près de ma porte. Il est tout aussi têtu que moi et ne semble pas vouloir lâcher l'affaire. Très bien, puisqu'il en est ainsi, alors autant profiter de sa présence. Juste un peu. Juste quelques secondes de plus.
Je me relève légèrement alors que j'entends ses pas qui se rapprochent de moi. J'arque un sourcil et ris doucement alors qu'il semble être déterminé à me déshabiller. « En général, on ne s'y prend pas comme ça, mais ce soir . . . est ton jour de chance, je vais te laisser faire ». Comme un enfant, je me laisse faire, enlevant doucement mon pull, avec l'aide de Hansol. « Je te préviens, ne fais pas de crise d'hystérie en voyant mon corps, et je te laisse faire seulement le haut, pour le bas, je m'en occuperai », quoiqu'il semble difficile de faire seul le pantalon. Mais, comme pour le préserver, je préfère enlever moi-même mon bas. Enfin. . . est-ce réellement pour le préserver de mon corps ou n'est-ce pas de la simple timidité vis à vis de lui ? Telle est la question. Je le laisse donc faire, pour la suite, un sourire espiègle dessiné sur les lèvres. « Ne profite pas pour te rincer l’œil », dis-je de manière malicieuse. En quelques secondes je me retrouve avec seulement mes bas, le haut étant complètement enlevé. Mes yeux se plongent quelques secondes dans les pupilles de Hansol, un sentiment étrange m'envahissant. Ma gorge se noue tandis que mon cœur se met à palpiter légèrement. Mon corps tressaille, une fois,mais c'est déjà trop. L'une de mes mains attrape brusquement son bras, le tirant légèrement vers moi, collant mon front contre son front, mon souffle chaud effleurant son visage. Mes yeux restent ancrés dans les siens, exprimant une certaine émotion encore étrangère. Mon autre main vient caresser sa joue, rapidement, tandis que mes lèvres s’entrouvrent légèrement, « merci ». Je prononce ce mot doucement, si doucement que je suis moi-même étonné de l'entendre. Et alors que je m'apprête à l'éloigner de moi, je fais le contraire, l'approchant encore plus de mon visage, mes lèvres s’apposant sur ses délicieuses lippes, au goût sucré.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 19 Déc - 12:38 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
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Malheureusement, Hansol jugeait très peu, il était comme un enfant, il réagissait, mais il ne jugeait pas, il pardonnait, il se faisait avoir, puis il pardonnait à nouveau, son cœur était aussi facile à briser qu'il était difficile de le conquérir. Il ne savait sur quel pied danser, HaJun était tantôt terriblement froid, fermé et allergique à l'idée d'un rapprochement, tantôt séducteur, doux, fragile et ouvert, ce qui déstabilisait complètement le sportif qui se retrouvait incapable de savoir si ce qu'il allait dire allait plaire à son vis-à-vis ou si cela allait l'énerver. Il le regarde s'éloigner sur ces paroles et sans qu'il ne puisse se l'expliquer, son corps tressaille, il frémit si fort que son cœur, lui même, rate un battement. Et c'est la surprise qui le cloue sur place, pourquoi avait-il dit cela ? Etait-ce pour se défendre ? Pour lui prouver quelque chose ? Avait-il désormais assez d'importance aux yeux du médecin en herbe pour que ce-dernier souhaite se mettre un peu en valeur devant lui. Il n'ose pas avouer l'image de l'étreinte qui vient d'apparaître dans son esprit, celle d'un HaJun sécurisant et apaisant, rassurant, il ne veut absolument pas le voir rentrer dans ce moule qui hérisse les cheveux du creux de sa nuque de façon bien trop agréable à son goût. Et c'est en s'insultant mentalement qu'il vole à nouveau au secours de l'enfant qui dormait en l'interne, fragile et las des événements de la vie, de la solitude. « C'est toi qui est un pervers, je veux juste aider un ami. » Il rougit pourtant à ses paroles tout en l'aidant à s'extirper de son pull, concentré sur la tâche, faisant au mieux pour éviter que les bras et les manches ne s'emmêlent, pour ne pas non plus faire mal au beau brun en pliant l'un de ses membres dans le mauvais sens ou en forçant un peu trop. « Yah... Tu me prends pour qui ? Je suis sportif professionnel, si l'un des deux doit faire une crise d'hystérie devant le corps de l'autre, c'est toi. En plus, je joue en équipe alors des mecs à poil, j'en vois à chaque entraînement dans les douches ! »
Et c'était vrai, alors comment expliquer son pouls, légèrement trop rapide, son nœud glissé au creux de sa gorge, son regard fuyant alors que ses mains glissent pour défaire sa chemise et la lui ôter. Comment expliquer le tremblement subtil de ses doigts qu'il défait les boutons scellant le tissu, les regards furtifs qu'il glisse sur sa peau qui se dévoile peu à peu, le contact légèrement trop long de ses mains contre ses bras alors qu'il l'aide à faire tomber le tissu le long de ceux-ci ? Il ne comprend pas ce qui lui arrive, ce sont des sentiments qui lui sont inconnus, qu'il n'a jamais eu conscience de pouvoir ressentir, qu'il est terriblement trop peureux pour avouer, même à lui même. Il se mord la lèvre alors que leurs regards se croisent, son corps devenant immobile, refusant de répondre au moindre signal d'alerte qui résonne dans sa tête, lui hurlant de reculer. Mais le contact est initié par HaJun et il n'a plus d'échapatoire lorsque leurs fronts entrent en contact, leurs souffles se heurtant, leurs chaleur se mélangeant. Le baiser lui arrache un léger sursaut, plus par anticipation que par réelle surprise, ses yeux se ferment dans un réflexe alors qu'il reste un instant figé comme un idiot, incapable de réagir, de faire quoi que ce soit. Finalement, sa main vient attraper sa hanche, comme pour le repousser, mais elle s'y ancre au contraire, maintenant fermement leur proximité tandis que son autre main glisse contre le bras du brun, tremblant légèrement, son cœur explosant dans sa poitrine tandis que derrière ses paupières explose un feu d'artifice d'émotions. Il prolonge leur échange maladroitement, n'ayant jamais été la proie de baiser sentimentaux, s'étant plutôt attelés à des baisers de cinémas pour les photos ou pour son image, mais cela n'a rien à voir, il n'a plus conscience de toucher terre, il n'est plus rien d'autre qui existe que lui, pourtant, après un instant, il sursaute et s'écarte. « Pardon. Je... » Il n'a pas de raison de s'excuser, mais son regard fuit un instant avant que sa main glisse dans son dos et que ses lèvres de refondent sur les siennes, à la fois hésitant et décidé.
Et c'était vrai, alors comment expliquer son pouls, légèrement trop rapide, son nœud glissé au creux de sa gorge, son regard fuyant alors que ses mains glissent pour défaire sa chemise et la lui ôter. Comment expliquer le tremblement subtil de ses doigts qu'il défait les boutons scellant le tissu, les regards furtifs qu'il glisse sur sa peau qui se dévoile peu à peu, le contact légèrement trop long de ses mains contre ses bras alors qu'il l'aide à faire tomber le tissu le long de ceux-ci ? Il ne comprend pas ce qui lui arrive, ce sont des sentiments qui lui sont inconnus, qu'il n'a jamais eu conscience de pouvoir ressentir, qu'il est terriblement trop peureux pour avouer, même à lui même. Il se mord la lèvre alors que leurs regards se croisent, son corps devenant immobile, refusant de répondre au moindre signal d'alerte qui résonne dans sa tête, lui hurlant de reculer. Mais le contact est initié par HaJun et il n'a plus d'échapatoire lorsque leurs fronts entrent en contact, leurs souffles se heurtant, leurs chaleur se mélangeant. Le baiser lui arrache un léger sursaut, plus par anticipation que par réelle surprise, ses yeux se ferment dans un réflexe alors qu'il reste un instant figé comme un idiot, incapable de réagir, de faire quoi que ce soit. Finalement, sa main vient attraper sa hanche, comme pour le repousser, mais elle s'y ancre au contraire, maintenant fermement leur proximité tandis que son autre main glisse contre le bras du brun, tremblant légèrement, son cœur explosant dans sa poitrine tandis que derrière ses paupières explose un feu d'artifice d'émotions. Il prolonge leur échange maladroitement, n'ayant jamais été la proie de baiser sentimentaux, s'étant plutôt attelés à des baisers de cinémas pour les photos ou pour son image, mais cela n'a rien à voir, il n'a plus conscience de toucher terre, il n'est plus rien d'autre qui existe que lui, pourtant, après un instant, il sursaute et s'écarte. « Pardon. Je... » Il n'a pas de raison de s'excuser, mais son regard fuit un instant avant que sa main glisse dans son dos et que ses lèvres de refondent sur les siennes, à la fois hésitant et décidé.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mar 20 Déc - 20:51 Citer EditerSupprimer
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Feat Hansol - HaHan ♥
Le terme que Hansol emploie pour me qualifier me surprend, même si je ne dois pas en attendre moins de lui. Depuis quand suis-je devenu son ami ? Je n'ai jamais accepté un tel statut et je doute, de toute manière, vouloir l'accepter. Je n'ai pas besoin d'être son ami et dans tous les cas, je ne souhaite pas le devenir. Peut-être que lui me considère comme tel mais moi, je n'ai aucune envie de l'être. « Tu ne m'as pas encore demandé mon autorisation, à ce que je sache, pour devenir ton ami, comme tu le dis si bien. Je n'ai pas besoin d'ami, donc je n'ai pas besoin de toi », dis-je entre deux souffles, mon regard s'en allant de lui au sol. J'ose tenir de tels propos alors que je viens tout juste de murmurer son prénom, semblant l'appeler. C'est d'une telle ironie, que moi-même, je ne sais plus où en donner de la tête, mes pensées se perdant dans les abysses de mon âme. Ce soir, de toute manière, je ne suis pas en état de comprendre quoique ce soit, et de suivre un fil conducteur. Je fais un léger mouvement de recul, levant mes bras, comme pour m'intimer de m'arrêter là. « Oh pardon Monsieur. Je ne me doutais pas que derrière cette couche de vêtement et ce corps frêle, se cachait un véritable corps, masculin. Je n'ai encore rien vu de tel alors je ne peux pas juger ». J'arque un sourcil, un sourire coquin se dessinant à la commissure de mes lèvres. « Mais si tu as l'habitude de voir des hommes nus alors je n'ai aucune raison de m'inquiéter ». Je formule la phrase sous une forme presque provocante. Ce n'est pas parce qu'il a vu d'autres corps que le mien ne peut pas porter à confusion. Il n'y a jamais réellement d'habitude dans ce type de circonstances. Enfin, de toute manière je ne risque pas de le faire succomber, sachant que Monsieur est naturellement hétérosexuel.
Dans une pulsion interdite, incontrôlable, touchant au vice, mes lèvres s'en vont s'imprégner de la douceur de celles de mon vis-à-vis, sans même me laisser le temps d'y penser concrètement. Je me sens alors attiré par cet homme, désireux d'en connaître plus sur lui, d'en apprendre davantage. Mes yeux se ferment et s'ouvrent tour à tour, essayant de saisir la situation qui semble irréelle. Je suis moi-même surpris par mon geste, mais bien plus encore, je suis surpris de la réaction qu'à mon partenaire de baiser. Il ne semble pas me rejeter et bien a contraire, insiste sur mes lèvres. J'ai le cœur tremblant, le corps en feu, des papillons volant au creux de mon bassin, mes joues devenant de plus en plus brûlantes. Mon souffle se perd sur sa peau tandis que mes lèvres profitent de chaque seconde, ne voulant pas perdre une seule miette, une seule seconde. C'est si doux, si chaleureux,si passionnant, que je m'y perds, pendant un laps de temps. Ce n'est que lorsque mes lèvres deviennent brusquement tièdes, ressentant le manque soudain, que je réalise mon acte, sortant enfin de ma torpeur. J'écarquille mes yeux, comme brusquement réveillé, la bouche à moitié entrouverte, m'apprêtant à m'excuser à mon tour, puisque c'est moi qui ais été poussé à l'embrasser. Mais avant que je ne puisse dire quoique ce soit, les lèvres de Hansol retrouvent les miennes, oubliées quelques secondes, partageant de nouveau la saveur et la douceur de celles-ci. Cette fois-ci, je ne me retiens plus, et l'attrape par la taille pour le rapprocher de moi, prolongeant le baiser qui devient de plus en plus passionné. Mon souffle se fait de plus en plus pressé, tandis que mon cœur s'embrase avec une douceur exquise. Je me délecte de son odeur, m'imprégnant totalement de celle-ci. Du bout de mes doigts, je me glisse sous son tee-shirt, caressant sa peau, emporté par la vague d'émotions qui me submerge. Je me noie, suffoque,dans ce baiser si passionné. Ma langue se lance dans une aventure périlleuse, cherchant son âme sœur du moment. Désireux de les unir. De nous unir. Juste à travers ce baiser.
Mon corps semble en vouloir plus et je sens une certaine tension me prendre progressivement les tripes, mais je sais que ce n'est pas bien. Que je n'ai pas ce droit. Le baiser est déjà suffisant, même trop. Je n'aurai jamais pensé qu'il pouvait accepter ce baiser, m'accepter. Je n'aurai jamais cru prendre un plaisir à l'embrasser. Je n'aurai jamais imaginé avoir le cœur palpitant à cette allure, juste à cause d'un baiser. Je me sens à la fois étrange et apaisé. Bien. J'ai envie de prolonger le baiser, de sentir la chaleur de ses bras, son souffle chaud sur ma peau. J'ai envie de le posséder, de . . . . J'écarquille soudainement les yeux, réalisant la situation. Je m'écarte alors légèrement de lui, reprenant mon souffle. J’appose mon front contre le sien, reprenant un semblant de conscience, « je doute que cela soit une bonne idée ». Parce qu'il est hétérosexuel ? N'est-ce pas ? Il ne l'est pas ? Il ne l'est plus ? Je m'y perds, et quelque part, j'ai peur de la vérité.
Moi qui m'étais juré de ne pas m'impliquer avec cet homme . . .
Dans une pulsion interdite, incontrôlable, touchant au vice, mes lèvres s'en vont s'imprégner de la douceur de celles de mon vis-à-vis, sans même me laisser le temps d'y penser concrètement. Je me sens alors attiré par cet homme, désireux d'en connaître plus sur lui, d'en apprendre davantage. Mes yeux se ferment et s'ouvrent tour à tour, essayant de saisir la situation qui semble irréelle. Je suis moi-même surpris par mon geste, mais bien plus encore, je suis surpris de la réaction qu'à mon partenaire de baiser. Il ne semble pas me rejeter et bien a contraire, insiste sur mes lèvres. J'ai le cœur tremblant, le corps en feu, des papillons volant au creux de mon bassin, mes joues devenant de plus en plus brûlantes. Mon souffle se perd sur sa peau tandis que mes lèvres profitent de chaque seconde, ne voulant pas perdre une seule miette, une seule seconde. C'est si doux, si chaleureux,si passionnant, que je m'y perds, pendant un laps de temps. Ce n'est que lorsque mes lèvres deviennent brusquement tièdes, ressentant le manque soudain, que je réalise mon acte, sortant enfin de ma torpeur. J'écarquille mes yeux, comme brusquement réveillé, la bouche à moitié entrouverte, m'apprêtant à m'excuser à mon tour, puisque c'est moi qui ais été poussé à l'embrasser. Mais avant que je ne puisse dire quoique ce soit, les lèvres de Hansol retrouvent les miennes, oubliées quelques secondes, partageant de nouveau la saveur et la douceur de celles-ci. Cette fois-ci, je ne me retiens plus, et l'attrape par la taille pour le rapprocher de moi, prolongeant le baiser qui devient de plus en plus passionné. Mon souffle se fait de plus en plus pressé, tandis que mon cœur s'embrase avec une douceur exquise. Je me délecte de son odeur, m'imprégnant totalement de celle-ci. Du bout de mes doigts, je me glisse sous son tee-shirt, caressant sa peau, emporté par la vague d'émotions qui me submerge. Je me noie, suffoque,dans ce baiser si passionné. Ma langue se lance dans une aventure périlleuse, cherchant son âme sœur du moment. Désireux de les unir. De nous unir. Juste à travers ce baiser.
Mon corps semble en vouloir plus et je sens une certaine tension me prendre progressivement les tripes, mais je sais que ce n'est pas bien. Que je n'ai pas ce droit. Le baiser est déjà suffisant, même trop. Je n'aurai jamais pensé qu'il pouvait accepter ce baiser, m'accepter. Je n'aurai jamais cru prendre un plaisir à l'embrasser. Je n'aurai jamais imaginé avoir le cœur palpitant à cette allure, juste à cause d'un baiser. Je me sens à la fois étrange et apaisé. Bien. J'ai envie de prolonger le baiser, de sentir la chaleur de ses bras, son souffle chaud sur ma peau. J'ai envie de le posséder, de . . . . J'écarquille soudainement les yeux, réalisant la situation. Je m'écarte alors légèrement de lui, reprenant mon souffle. J’appose mon front contre le sien, reprenant un semblant de conscience, « je doute que cela soit une bonne idée ». Parce qu'il est hétérosexuel ? N'est-ce pas ? Il ne l'est pas ? Il ne l'est plus ? Je m'y perds, et quelque part, j'ai peur de la vérité.
Moi qui m'étais juré de ne pas m'impliquer avec cet homme . . .
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 28 Déc - 17:40 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
L'homme semble déborder de mots durs, blessants, comme des lances dressées autour de lui afin de dissuader quiconque, ami ou ennemi, de s'approcher, rempart efficace contre n'importe qui de normalement constitué. Malheureusement (ou heureusement, allez savoir), Hansol n'était pas de ceux là, il n'avait jamais eu la présence d'esprit d'écouter ces remarques désobligeantes, de les prendre à cœur, de s'en offusquer, et s'appliquait, au contraire, à ignorer le léger pincement au cœur face à ce rejet ostentatoire afin de ne pas laisser la solitude dévorer pour de bon le cœur du brun. Il avait simplement la chance de jouir d'une simplicité d'esprit qui lui permettait d'endiguer ces petites peines sans trop de mal, sans compter qu'en plus, la chaleur humaine venait de faire un pas de plus dans leur relation puisqu'ils se retrouvaient désormais collés l'un à l'autre, plus intimement qu'ils ne l'avaient été, et ce, malgré les nombreuses fois où le plus sérieux des deux avait tenté d'éloigner le plus léger. Leur échange est celui, complètement contradictoire, d'un homme résigné à la norme, à l'hétérosexualité, au conformisme, et d'un solitaire, d'un anti social, d'un homme destiné à la froideur, et pourtant rien dans ce contact n'est glacial, à la place ils sont deux corps en feu, se cherchant et se découvrant d'autant plus que l'un répond à ses pulsions enfouies, ses désirs qu'il tentait de cacher à tous, alors que l'autre laisse éclater son besoin de compagnie, d'amour et de tendresse. Et leur passion surprend, tant l'un que l'autre, elle les choque et les enflamme, les consumant alors qu'ils semblent se complaire dans cette passion qui leur est tout autant soudaine que terriblement agréable. Hansol, bien entendu, n'en dirait pas un mot, pas même au médecin en devenir, mais chaque parcelle de peau qui ne faisait même qu'effleurer celle de son vis-à-vis, semblait déclencher en lui une salve de frissons qui réveillaient peut être plus encore que des désirs, bien plus encore que des pulsions, faisant battre son cœur au delà de ce qui semblait être sain. Et c'est à la fois grisant et complètement effrayant, pour un jeune adulte, que de ressentir ces sentiments pour la première fois, ignorant même jusqu'à quel nom leur donner, se laissant simplement submerger par la formidable sensation de bien être qu'ils lui confèrent, comme un malade se laisse calmer à la cortisone.
Les doigts qui glissent sous le bord de son haut dispersent des frissons contre sa peau halée et il sait qu'il est prêt à succomber à cette sensation, à ce toucher nouveau, à ce désir qui lui emprisonne les tripes, mais c'est alors que l'interne redescend sur terre, relâchant les lèvres du sportif pour prononcer une fois encore des mots plein de sens. Hansol frissonne, car bien que le souffle de Hajun soit chaud contre son visage, une caresse d'une rare sensualité, c'est le froid qui domine désormais, rendant chacune de ses respirations précipitées plus difficile à prendre. Et la sensation de manque, froide, qui s'étale sur ses lippes contraste douloureusement avec chaque centimètre de peau en contact avec le beau brun, brûlant encore de ce qui leur restait de passion et d'envie. L'athlète prend un moment pour redescendre sur terre, car la chute est plus dure pour lui, qui expérience ces sentiments pour la première fois, comme on apprend à se sevrer d'une addiction. Il détache donc son front de celui de son vis-à-vis, et souffle doucement, ouvrant des paupières sur un regard encore trouble et difficilement concentré, vague. Ses mains quittent le corps de Hajun alors qu'il renonce à la sensation pure qu'il venait de découvrir et il sent ce froid s'immiscer au bout de ses doigts, rendant le tout encore plus réel. « Je vais dormir ici, au cas où tu aurais besoin de moi. » Et il ne demande pas où il pourrait dormir, car s'inviter dans le lit du brun juste après un tel échange était tout sauf une bonne idée et il se passe une main dans les cheveux avant de faire un pas de côté pour prendre la direction du salon, le canapé serait sans doute adapté pour cette nuit, au pire, il aurait peut être mal au dos le lendemain, ses pieds toucheraient sans doute le sol, mais c'était mieux que rien, il n'avait de toute façon aucunement la force de rentrer chez lui, de un parce que c'était trop loin et de deux parce qu'il ne pouvait pas laisser l'apprenti médecin seul avec ses tourments maintenant qu'il lui avait dit être son ami.
Les doigts qui glissent sous le bord de son haut dispersent des frissons contre sa peau halée et il sait qu'il est prêt à succomber à cette sensation, à ce toucher nouveau, à ce désir qui lui emprisonne les tripes, mais c'est alors que l'interne redescend sur terre, relâchant les lèvres du sportif pour prononcer une fois encore des mots plein de sens. Hansol frissonne, car bien que le souffle de Hajun soit chaud contre son visage, une caresse d'une rare sensualité, c'est le froid qui domine désormais, rendant chacune de ses respirations précipitées plus difficile à prendre. Et la sensation de manque, froide, qui s'étale sur ses lippes contraste douloureusement avec chaque centimètre de peau en contact avec le beau brun, brûlant encore de ce qui leur restait de passion et d'envie. L'athlète prend un moment pour redescendre sur terre, car la chute est plus dure pour lui, qui expérience ces sentiments pour la première fois, comme on apprend à se sevrer d'une addiction. Il détache donc son front de celui de son vis-à-vis, et souffle doucement, ouvrant des paupières sur un regard encore trouble et difficilement concentré, vague. Ses mains quittent le corps de Hajun alors qu'il renonce à la sensation pure qu'il venait de découvrir et il sent ce froid s'immiscer au bout de ses doigts, rendant le tout encore plus réel. « Je vais dormir ici, au cas où tu aurais besoin de moi. » Et il ne demande pas où il pourrait dormir, car s'inviter dans le lit du brun juste après un tel échange était tout sauf une bonne idée et il se passe une main dans les cheveux avant de faire un pas de côté pour prendre la direction du salon, le canapé serait sans doute adapté pour cette nuit, au pire, il aurait peut être mal au dos le lendemain, ses pieds toucheraient sans doute le sol, mais c'était mieux que rien, il n'avait de toute façon aucunement la force de rentrer chez lui, de un parce que c'était trop loin et de deux parce qu'il ne pouvait pas laisser l'apprenti médecin seul avec ses tourments maintenant qu'il lui avait dit être son ami.
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