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A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥]
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Lun 2 Jan - 18:05 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Mon cœur s'affole tandis que mes sens se libèrent, progressivement, cherchant à s'accroître. Elles se décuplent, désireuses d'en connaître plus, d'en explorer plus,d'en goûter plus. Mon corps quant à lui s'embrase, de toute part, réveillant l'homme qui sommeille en moi, réveillant ses pulsions de vie si destructrices dans certains cas. Mais suis-je assez fort en cet instant précis pour échapper à cette envie qui me tiraille, qui semble hors de contrôle. Je suis à la fois assoiffé mais aussi apeuré. D'ordinaire, je me laisse comblé, trouvant satisfaction dans ce désir grandissant, mais ce soir, malgré ma terrible envie, mon subconscient me prévient d'un danger imminent. Même si je veux faire corps avec cet homme, même si je veux m'imprégner de son élixir, je sais que je n'en ai pas le droit, que je ne dois pas. Hansol n'est pas comme les autres hommes. Il est à part. Unique. Il n'y a pas que mon corps qui le veut, il y a bien plus. Ce baiser scelle quelque part un pacte. Pacte à venir, et qui va s'avérer difficile mais possible. Il signifie bien plus qu'un simple baiser entre deux personnes ayant des besoins masculins ordinaires, c'est bien plus profond. Mais que dire de plus, comment signifier ce baiser singulier ? Les mots m'échappent, et je ne peux symboliser ce baiser qui me plaît bien plus que je ne devrais. Ses lèvres sont douces, chaleureuses, désirables. Et pourtant, elles appartiennent à à un homme qui ne devrait pas l'être. Désirable. Mais que faire face à cette impuissance, face à cette faiblesse. Lui que je tente de protéger de ma propre personne, je ne fais que l'attirer un peu plus. Ce n'est pourtant pas de ma volonté, c'est juste la coïncidence. Ou peut-être bien le destin. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je me laisse aller aux désirs refoulés. Juste quelques secondes. Juste le temps d'un toucher. Juste le temps d'un baiser. Pour mieux m'en éloigner.
Je suis frustré, tout autant que lui très certainement, par ce soudain manque. J'ai envie de goûter de nouveau à ses lèvres, de sentir son parfum, de toucher sa peau délicate, de le désirer encore et de pouvoir le désirer, sans aucune retenue. Mais je ne peux pas. Il ne peut pas. J'ai peur aussi qu'il agisse ainsi par simple pitié, pour ne pas me blesser alors que je le suis déjà assez pour ce soir. Mais en même temps, j'ai réellement eu l'impression d'avoir été uni à lui pendant un laps de temps. Trop court. Toutefois, c'est mieux ainsi, pour lui comme pour moi. Dans mon état actuel, mes pulsions auraient pris le dessus et sûrement que le regret aurait été anéantissant au réveil. Malgré le fait que je sois ivre et souvent inconscient de mes actes ou de mes paroles, il y a une part de moi qui reste connecter avec la réalité. Car la réalité heurte bien trop. Mes yeux s'abaissent doucement, fixant ses lèvres, me retenant de tout acte stupide. De recommencer. Hansol s'éloigne alors de moi, totalement, précisant qu'il va dormir ici. Je suis surpris, ne m'attendant pas à une telle réaction de sa part. Que se passe t-il pour qu'il ait l'envie, en plus, de rester à mes côtés. Je ne parviens pas à comprendre sa réaction qui me paraît incompréhensible face à son orientation. « Hansol . . . », avant même que je ne puisse rajouter un mot il fait un pas, se préparant à s'éloigner, de nouveau. Il compte dormir où ? Certainement pas sur le canapé. Je l'en empêche, en lui attrapant le poignet et en le tirant avec moi sur lit, le serrant contre moi. « Tu ne pars nul part » dis-je doucement, dans un souffle, fermant délicatement les yeux, pour humer son odeur. J'ai conscience que ce n'est pas bien. Que nous ne devons pas dormir ensemble, sur le même lit, mais je ne peux pas le laisser seul, je ne veux pas être seul ce soir. Je veux sentir sa présence à mes côtés et ne pas ressentir ce manque. Le manque de sa chaleur. Qu'il ne s'inquiète pas, je ne compte pas jouer de lui. Je ne compte pas en profiter. D'une quelconque manière. Je veux juste dormir à ses côtés. Juste ce soir. Juste pour quelques heures. Car je sais que demain va être un autre jour, bien différent de celui-ci. Je l'emprisonne un peu plus entre mes bras, ouvrant doucement les yeux pour croiser son regard dans lequel je me noie. « Juste pour ce soir . . . ». Mes doigts caressent sa peau, son visage, ses joues. Je pose mon menton contre le haut de son crâne, laissant mes doigts descendre jusqu'à ses épaules pour le maintenir et le caresser, doucement. « Reste là ». Je veux m'endormir à ses côtés et avec lui.
Je suis frustré, tout autant que lui très certainement, par ce soudain manque. J'ai envie de goûter de nouveau à ses lèvres, de sentir son parfum, de toucher sa peau délicate, de le désirer encore et de pouvoir le désirer, sans aucune retenue. Mais je ne peux pas. Il ne peut pas. J'ai peur aussi qu'il agisse ainsi par simple pitié, pour ne pas me blesser alors que je le suis déjà assez pour ce soir. Mais en même temps, j'ai réellement eu l'impression d'avoir été uni à lui pendant un laps de temps. Trop court. Toutefois, c'est mieux ainsi, pour lui comme pour moi. Dans mon état actuel, mes pulsions auraient pris le dessus et sûrement que le regret aurait été anéantissant au réveil. Malgré le fait que je sois ivre et souvent inconscient de mes actes ou de mes paroles, il y a une part de moi qui reste connecter avec la réalité. Car la réalité heurte bien trop. Mes yeux s'abaissent doucement, fixant ses lèvres, me retenant de tout acte stupide. De recommencer. Hansol s'éloigne alors de moi, totalement, précisant qu'il va dormir ici. Je suis surpris, ne m'attendant pas à une telle réaction de sa part. Que se passe t-il pour qu'il ait l'envie, en plus, de rester à mes côtés. Je ne parviens pas à comprendre sa réaction qui me paraît incompréhensible face à son orientation. « Hansol . . . », avant même que je ne puisse rajouter un mot il fait un pas, se préparant à s'éloigner, de nouveau. Il compte dormir où ? Certainement pas sur le canapé. Je l'en empêche, en lui attrapant le poignet et en le tirant avec moi sur lit, le serrant contre moi. « Tu ne pars nul part » dis-je doucement, dans un souffle, fermant délicatement les yeux, pour humer son odeur. J'ai conscience que ce n'est pas bien. Que nous ne devons pas dormir ensemble, sur le même lit, mais je ne peux pas le laisser seul, je ne veux pas être seul ce soir. Je veux sentir sa présence à mes côtés et ne pas ressentir ce manque. Le manque de sa chaleur. Qu'il ne s'inquiète pas, je ne compte pas jouer de lui. Je ne compte pas en profiter. D'une quelconque manière. Je veux juste dormir à ses côtés. Juste ce soir. Juste pour quelques heures. Car je sais que demain va être un autre jour, bien différent de celui-ci. Je l'emprisonne un peu plus entre mes bras, ouvrant doucement les yeux pour croiser son regard dans lequel je me noie. « Juste pour ce soir . . . ». Mes doigts caressent sa peau, son visage, ses joues. Je pose mon menton contre le haut de son crâne, laissant mes doigts descendre jusqu'à ses épaules pour le maintenir et le caresser, doucement. « Reste là ». Je veux m'endormir à ses côtés et avec lui.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Ven 6 Jan - 10:38 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
L'athlète est un mélange confus de questions et d'affirmations, nageant encore dans les sensations, les sentiments, les fantômes des contacts qu'ils venaient de partager, car on peut demander à un être humain de renoncer à quelque chose qu'il a connu, mais le priver si brutalement, sans préavis, d'une chose nouvelle, d'une découverte à la fois à portée de main et pourtant terriblement lointaine, relevait d'un acte cruel et terriblement difficile à réaliser. Hansol qui se défaisait peu à peu du bien être apporté par ce contact d'une passion et intimité si rare pour lui, s'apprêtait à faire le seul choix rationnel, sensé et sage en rejoignant le salon, s'éloignant ainsi du risque séduisant que représentait HaJun. Et même si le retour à la réalité était un peu brumeux et difficile, il prenait peu à peu conscience que les événements se déroulaient surtout à cause de l'état dans lequel se trouvait le médecin en devenir, puisque l'alcool rendait son jugement et donc ses actions bien moins claires et les éloignait donc de ce comportement défensif (voire même offensif à tort) qu'il adoptait lorsqu'il ne faisait même que croiser le regard du sportif, mais cela ne rendait pas la séparation plus facile, au contraire puisque suivait, vicieuse, la réalisation qu'une telle situation ne se reproduirait pas de sitôt, emportant donc avec elle son cœur battant la chamade pour l'esquisse d'une personne qu'il n'aurait pas du connaître, ni même simplement voir.
Mais le feu glisse une fois encore dans ses poumons lorsque les doigts du brun viennent emprisonner son poignet, dernière démonstration d'affection, d'importance, de désir de conserver cette présence, cette douceur, pour ce qu'il pourrait en profiter. Et même si cette petite voix au loin dans sa tête lui souffle que ce ne sont que les divagations d'un homme complètement saoul et triste d'une solitude envahissante, il ne peut empêcher une fois de plus la course que son cœur semble entreprendre contre les secondes, l'étrange sensation d'appartenance résonnant contre sa cage thoracique avec chaque mouvement du muscle cardiaque alors qu'il retombe dans les bras de l'interne, heurtant en douceur le matelas de ce-dernier, son regard se plongeant directement dans celui de son bourreau. Les mots qu'ils prononcent se veulent rassurants, doux, envoûtant, mais l'exclusivité qu'il promet, l'unicité de ce moment, l'interdiction tacite de reproduire la moindre de ces scènes dans le futur, envoie une fois encore son esprit dans un tourbillon flou de sentiments contradictoires, mélange de bien-être et de mal-être, cocktail étrangement addictif qui lui fait prendre conscience qu'il est déjà perdu, malheureusement emprisonné dans une situation conflictuelle, tant pour lui que pour sa famille ou même pour la société. Devait-il s'en inquiéter ? Il n'y parvenait pas, l'odeur du médecin, subtilement entremêlée aux effluves d'alcool plongeaient ses sens dans une douce anesthésie. « Je reste. »
Il sent sa respiration dans ses cheveux, le moindre souffle hérissant les cheveux contre sa nuque, le sentiment réchauffant son être entier tandis qu'il glisse des doigts hésitants contre son dos, se collant confortablement dans sa chaleur, laissant ses yeux se fermer tandis que son nez caresse doucement sa gorge, profitant de la tendresse de la peau ainsi que de la fragrance, légèrement plus forte contre sa jugulaire. Et alors qu'il sent enfin le souffle du brun ralentir, indiquant son abandon au royaume de Morphée, il sourit en douceur, fermant à son tour ses paupières fatiguées, ses doigts continuant de tracer des arabesques apaisantes contre sa peau. « Bonne nuit. » Mais doucement, ses muscles réagissent plus lentement, son corps s'alourdit et sa main retombe paresseusement contre la courbe de la hanche de son vis-à-vis, épousant la forme avec délice tandis que le joueur de base-ball laissait ses propres songes vagabonder vers les plaines du maître des rêves. Et dans la confortable torpeur de la nuit, aucun des deux n'aurait pu être préparé pour la bataille du lendemain, pour le réveil difficile et cinglant, blessant qui les attendaient tous les deux, alors qu'ils s'agençaient si bien, s'apaisaient sans mots, semblaient se convenir comme deux pièces de puzzle lorsque la morale et les barrière s'effaçaient.
Mais le feu glisse une fois encore dans ses poumons lorsque les doigts du brun viennent emprisonner son poignet, dernière démonstration d'affection, d'importance, de désir de conserver cette présence, cette douceur, pour ce qu'il pourrait en profiter. Et même si cette petite voix au loin dans sa tête lui souffle que ce ne sont que les divagations d'un homme complètement saoul et triste d'une solitude envahissante, il ne peut empêcher une fois de plus la course que son cœur semble entreprendre contre les secondes, l'étrange sensation d'appartenance résonnant contre sa cage thoracique avec chaque mouvement du muscle cardiaque alors qu'il retombe dans les bras de l'interne, heurtant en douceur le matelas de ce-dernier, son regard se plongeant directement dans celui de son bourreau. Les mots qu'ils prononcent se veulent rassurants, doux, envoûtant, mais l'exclusivité qu'il promet, l'unicité de ce moment, l'interdiction tacite de reproduire la moindre de ces scènes dans le futur, envoie une fois encore son esprit dans un tourbillon flou de sentiments contradictoires, mélange de bien-être et de mal-être, cocktail étrangement addictif qui lui fait prendre conscience qu'il est déjà perdu, malheureusement emprisonné dans une situation conflictuelle, tant pour lui que pour sa famille ou même pour la société. Devait-il s'en inquiéter ? Il n'y parvenait pas, l'odeur du médecin, subtilement entremêlée aux effluves d'alcool plongeaient ses sens dans une douce anesthésie. « Je reste. »
Il sent sa respiration dans ses cheveux, le moindre souffle hérissant les cheveux contre sa nuque, le sentiment réchauffant son être entier tandis qu'il glisse des doigts hésitants contre son dos, se collant confortablement dans sa chaleur, laissant ses yeux se fermer tandis que son nez caresse doucement sa gorge, profitant de la tendresse de la peau ainsi que de la fragrance, légèrement plus forte contre sa jugulaire. Et alors qu'il sent enfin le souffle du brun ralentir, indiquant son abandon au royaume de Morphée, il sourit en douceur, fermant à son tour ses paupières fatiguées, ses doigts continuant de tracer des arabesques apaisantes contre sa peau. « Bonne nuit. » Mais doucement, ses muscles réagissent plus lentement, son corps s'alourdit et sa main retombe paresseusement contre la courbe de la hanche de son vis-à-vis, épousant la forme avec délice tandis que le joueur de base-ball laissait ses propres songes vagabonder vers les plaines du maître des rêves. Et dans la confortable torpeur de la nuit, aucun des deux n'aurait pu être préparé pour la bataille du lendemain, pour le réveil difficile et cinglant, blessant qui les attendaient tous les deux, alors qu'ils s'agençaient si bien, s'apaisaient sans mots, semblaient se convenir comme deux pièces de puzzle lorsque la morale et les barrière s'effaçaient.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Dim 8 Jan - 8:56 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je ne différencie plus ce qui est bien et ce qui est mal, préférant laisser mes envies suivre leur route, sans pour autant les réprimer. Pour une fois, pour la toute première fois dans ma vie, je laisse la tendresse m'envahir, l'émotion prendre le dessus, profitant de la chaleur humaine comme jamais je n'en ai profité. Ma tête se vide progressivement alors que je sais qu'il va rester. Parce qu'il me l'a dit. Parce que je lui fais confiance. Oui. J'ai confiance en un inconnu. Un homme que je ne connais que très peu ou seulement au travers de sa réputation. Moi qui suis d'habitude un homme réservé, qui ne préfère pas se mêler à autrui, les écartant un à un de ma vie, je me mets à apprécier la compagnie d'un homme. De manière singulière. C'est apaisant mais plus encore, c'est stimulant, dans le sens où je me sens en sécurité, réconforté. Je crois que cela fait bien des années que je n'ai pas eu un tel ressenti. Certainement depuis la mort de ma tendre mère, trop tôt décédée. Je chasse cette image peu agréable de mon esprit, laissant mon corps s'en aller dans les bras de Morphée, ou plutôt, dans ceux de Hansol. Toutes les pensées négatives et autres ondes s'effacent instantanément de mon esprit, le laissant apaisé. Et pour la première fois depuis des lustres, je dors sans cauchemar, sans réveil en sursaut, sans rien. Je dors juste bien, faisant plusieurs heures de sommeil à la suite, me redonnant l'énergie nécessaire pour parvenir à combattre cette vie si désastreuse et si vide.
Le lendemain matin . . .
Doucement mon corps s'éveille comme mon esprit, sortant progressivement de ma torpeur. La lumière traversant mes volets me chatouille les narines, esquissant malgré moi un sourire, que je ne comprends pas de suite. Une odeur sucrée, douce et agréable m'envahit, m'apaisant et me laissant me réveiller comme il le faut. Moi qui suis du genre précipité, à me lever d'un coup, et souvent du mauvais pied, voilà que je me sens particulièrement bien, malgré un mal de tête lancinant. Je reste allongé sur le lit, les yeux fermant, essayant de me remémorer la veille. Mais c'est le vide complet. Je me vois juste dans ce bar, enchaînant les verres, un à un, sans jamais m'arrêter, profitant de chaque breuvage. La douleur de la veille revient alors, telle une brûlure, ne pouvant se cicatriser. La première pensée qui me vient à l'esprit est que je dois appeler l'hôpital, pour avoir des nouvelles de cette jeune femme et pouvoir être rassuré, un minimum. Mes paupières s'ouvrent, essayant de s'habituer à la luminosité présente dans la pièce. Je fronce des sourcils, inspirant profondément, mes yeux me faisant soudainement mal. Je tente alors de me lever mais à peine fais-je un mouvement en avant que je sens un poids au niveau de mon bras. Je ne vais quand même pas rester crisper sur mon lit ? Je sais que cela peut arriver, d'être dans un état de sidération complète, le corps ne faisant plus aucun mouvement, celui-ci restant sur le lit plusieurs heures. C'est alors que je réalise, avec une grande surprise, que je ne suis pas seul dans ce lit. Qu'il y a un homme à mes côtés. Un homme à la silhouette parfaite. Mon cerveau prend un certain temps avant de réaliser la situation et ne reconnaît pas immédiatement la personne allongée sur mon lit. Au début je me pose maintes questions : comment cet homme est arrivé jusqu'ici ? Où est-ce qu'on a été ? Je sais que lorsque je suis ivre j'ai des pulsions sexuelles assez fortes, et il n'est pas rare de me retrouver en présence d'une inconnue ou d'un inconnu. Je grimace, frustré de savoir que je ne vais pas être seul et essayant déjà de trouver un moyen de m'en sortir. Mais alors que je réfléchis, mon esprit s'arrête de tourner brusquement, prenant enfin en compte l'intégralité de l'information, c'est à dire l'identité de ce soi-disant inconnu. « Ha . . . han . . . hansol ? ». Mes lèvres éprouvent une grande difficulté à prononcer son prénom, troublé par la situation. Je m'écarte brusquement, lui donnant alors un énorme coup de pied pour le réveiller mais aussi pour le sortir de mon lit. « Qu'est-ce que . . . qu'est-ce que tu fais là ? Qui t'as permis de rentrer chez moi ? Et pourquoi . . .pourquoi t'es dans mon lit ? ». Oh non . . .oh non . . . ne me dites pas que . . . non impossible. Il est hétérosexuel. Mais . . . alors comment ? Pourquoi ? Je me redresse, me mettant à genoux sur le matelas, « tu . . . tu me suis jusqu'à chez moi maintenant ? Mais . . . t'es un grand malade ! ».
Le lendemain matin . . .
Doucement mon corps s'éveille comme mon esprit, sortant progressivement de ma torpeur. La lumière traversant mes volets me chatouille les narines, esquissant malgré moi un sourire, que je ne comprends pas de suite. Une odeur sucrée, douce et agréable m'envahit, m'apaisant et me laissant me réveiller comme il le faut. Moi qui suis du genre précipité, à me lever d'un coup, et souvent du mauvais pied, voilà que je me sens particulièrement bien, malgré un mal de tête lancinant. Je reste allongé sur le lit, les yeux fermant, essayant de me remémorer la veille. Mais c'est le vide complet. Je me vois juste dans ce bar, enchaînant les verres, un à un, sans jamais m'arrêter, profitant de chaque breuvage. La douleur de la veille revient alors, telle une brûlure, ne pouvant se cicatriser. La première pensée qui me vient à l'esprit est que je dois appeler l'hôpital, pour avoir des nouvelles de cette jeune femme et pouvoir être rassuré, un minimum. Mes paupières s'ouvrent, essayant de s'habituer à la luminosité présente dans la pièce. Je fronce des sourcils, inspirant profondément, mes yeux me faisant soudainement mal. Je tente alors de me lever mais à peine fais-je un mouvement en avant que je sens un poids au niveau de mon bras. Je ne vais quand même pas rester crisper sur mon lit ? Je sais que cela peut arriver, d'être dans un état de sidération complète, le corps ne faisant plus aucun mouvement, celui-ci restant sur le lit plusieurs heures. C'est alors que je réalise, avec une grande surprise, que je ne suis pas seul dans ce lit. Qu'il y a un homme à mes côtés. Un homme à la silhouette parfaite. Mon cerveau prend un certain temps avant de réaliser la situation et ne reconnaît pas immédiatement la personne allongée sur mon lit. Au début je me pose maintes questions : comment cet homme est arrivé jusqu'ici ? Où est-ce qu'on a été ? Je sais que lorsque je suis ivre j'ai des pulsions sexuelles assez fortes, et il n'est pas rare de me retrouver en présence d'une inconnue ou d'un inconnu. Je grimace, frustré de savoir que je ne vais pas être seul et essayant déjà de trouver un moyen de m'en sortir. Mais alors que je réfléchis, mon esprit s'arrête de tourner brusquement, prenant enfin en compte l'intégralité de l'information, c'est à dire l'identité de ce soi-disant inconnu. « Ha . . . han . . . hansol ? ». Mes lèvres éprouvent une grande difficulté à prononcer son prénom, troublé par la situation. Je m'écarte brusquement, lui donnant alors un énorme coup de pied pour le réveiller mais aussi pour le sortir de mon lit. « Qu'est-ce que . . . qu'est-ce que tu fais là ? Qui t'as permis de rentrer chez moi ? Et pourquoi . . .pourquoi t'es dans mon lit ? ». Oh non . . .oh non . . . ne me dites pas que . . . non impossible. Il est hétérosexuel. Mais . . . alors comment ? Pourquoi ? Je me redresse, me mettant à genoux sur le matelas, « tu . . . tu me suis jusqu'à chez moi maintenant ? Mais . . . t'es un grand malade ! ».
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mer 11 Jan - 23:13 Citer EditerSupprimer
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Feat HaJun - HaHan ♥
Le sommeil est confortable, réconfortant, doux, et cette nuit, il est encore plus pour le jeune sportif, le confort prend une autre dimension, une sensation d'appartenance et de chaleur, comme s'il était lové dans un cocon de plumes, terriblement léger et tendre, et dans la brume des rêves, il lui est impossible de savoir que cette paix, il la doit aux bras du brun enroulés autour de lui, à la peau de son cou contre son nez, vibrant doucement au rythme de ses pulsations cardiaques, à son souffle chaud contre ses cheveux défaits, ainsi qu'au mouvement régulier et confortable de son torse, se soulevant avec chacune de ses respirations. Il ignore tout des précieuses sensations apportées par la présence humaine, car la seule personne qu'il ait eu l'occasion d'enlacer dans son sommeil est sa mère et qu'il n'a jamais ressenti ce torrent d'émotions qui rendaient chaque pensée plus difficile en présence de son homologue. Alors même si le matin jette sur son visage endormi un voile de lumière qui commence à dépêtrer les fils de soie tissés par Morphée, il ne se rend pas compte qu'il n'est pas au dortoir, qu'il n'est pas chez lui, qu'il n'a pas son lit et plus encore, qu'il n'est pas seul. Son esprit ayant toujours eu du mal à s'exercer aux équations de vie dès le matin, il lui est difficile d'additionner les données connues pour se rendre compte que ce poids confortable contre lui est le bras du médecin, que ces mouvements qu'il décèle à peine et le font frémir dans son état entre deux, sont les sursauts de réveil, de conscience qui frappent son compagnon de nuit de si bon matin. Aussi lui est-il impossible de prévoir ce pied qui écrase soudain son abdomen de façon si désagréable qu'il se demande s'il n'est pas en train de se réveiller d'une perte de connaissance plutôt que d'un doux rêve et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouve au pied du lit, se tenant le ventre, une grimace de douleur crispant son visage ordinairement si beau.
Le choc ne sert pas à grand chose pour ce qui est de l'aider à saisir pleinement la situation et sa réalité, puisqu'il prend un moment pour reprendre une respiration normale, regardant un instant autour de lui en se massant le ventre, les mots de HaJun résonnant dans son esprit sans qu'il les comprenne complètement au début. Finalement, il percute et se tourne vers lui. « Hein ? » Il est hébété, assis par terre, l'observant proféré des accusations de harcèlement avant de froncer les sourcils, prenant enfin pleine conscience de ce qui se passait : le médecin avait oublié leur soirée, ou bien tout au moins faisait-il semblant. Il se redresse alors en grimaçant un peu. « C'est un peu fort de m'accuser comme ça ! Sans moi tu ne rentrais pas en un morceau hier. » Il se passe une main dans les cheveux, frustré, ce geste ne servant en rien à dompter les boucles caramel, bien au contraire, faisant de sa tignasse un pêle-mêle clairement matinal. « Arrête de dire n'importe quoi ! Comme si je te stalkais, tu as une bonne opinion de toi non ? Alors qu'hier tu... » Il s'interrompt un instant, si l'interne avait vraiment oublié la veille, était-il bon de le ramener à ses souvenirs, à sa faiblesse, sa solitude ? Etait-il mesquin au point de vouloir gagner par ce moyen ? Doucement, le visage de l'athlète change, se morphant en une expression de peine et de regret, à l'idée que ces précieux progrès qu'ils avaient fait la veille venaient tous de partir en fumée. « Ecoute, hier, tu étais saoul, je suis tombé sur toi au bar et je t'ai ramené... Après je... Je me suis juste endormi. Je suis désolé... C'est de ma faute, alors arrête de crier et dis-moi où sont tes aspirines, une fois que je serai sûr que tu as mangé, je partirai. » Il se mord la lèvre, conscient qu'il avait l'art de se placer dans des situations difficiles où son cœur inexpérimenté souffrait plus que nécessaire, mais plonger son regard dans les orbes déterminées et obstinées de son vis-à-vis le propulse à la soirée de la veille et il frissonne un instant en se remémorant le baiser et sa chaleur, détournant vite fait le regard tandis qu'une ligne rose glisse sur son nez, témoignant de sa gêne alors qu'il ajuste ses vêtements froissés.
Le choc ne sert pas à grand chose pour ce qui est de l'aider à saisir pleinement la situation et sa réalité, puisqu'il prend un moment pour reprendre une respiration normale, regardant un instant autour de lui en se massant le ventre, les mots de HaJun résonnant dans son esprit sans qu'il les comprenne complètement au début. Finalement, il percute et se tourne vers lui. « Hein ? » Il est hébété, assis par terre, l'observant proféré des accusations de harcèlement avant de froncer les sourcils, prenant enfin pleine conscience de ce qui se passait : le médecin avait oublié leur soirée, ou bien tout au moins faisait-il semblant. Il se redresse alors en grimaçant un peu. « C'est un peu fort de m'accuser comme ça ! Sans moi tu ne rentrais pas en un morceau hier. » Il se passe une main dans les cheveux, frustré, ce geste ne servant en rien à dompter les boucles caramel, bien au contraire, faisant de sa tignasse un pêle-mêle clairement matinal. « Arrête de dire n'importe quoi ! Comme si je te stalkais, tu as une bonne opinion de toi non ? Alors qu'hier tu... » Il s'interrompt un instant, si l'interne avait vraiment oublié la veille, était-il bon de le ramener à ses souvenirs, à sa faiblesse, sa solitude ? Etait-il mesquin au point de vouloir gagner par ce moyen ? Doucement, le visage de l'athlète change, se morphant en une expression de peine et de regret, à l'idée que ces précieux progrès qu'ils avaient fait la veille venaient tous de partir en fumée. « Ecoute, hier, tu étais saoul, je suis tombé sur toi au bar et je t'ai ramené... Après je... Je me suis juste endormi. Je suis désolé... C'est de ma faute, alors arrête de crier et dis-moi où sont tes aspirines, une fois que je serai sûr que tu as mangé, je partirai. » Il se mord la lèvre, conscient qu'il avait l'art de se placer dans des situations difficiles où son cœur inexpérimenté souffrait plus que nécessaire, mais plonger son regard dans les orbes déterminées et obstinées de son vis-à-vis le propulse à la soirée de la veille et il frissonne un instant en se remémorant le baiser et sa chaleur, détournant vite fait le regard tandis qu'une ligne rose glisse sur son nez, témoignant de sa gêne alors qu'il ajuste ses vêtements froissés.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Sam 14 Jan - 14:42 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat Hansol - HaHan ♥
Je suis tellement surpris de voir Han Sol que je ne peux m'empêcher d'être virulent et de l'accuser immédiatement sans forcément me remettre en question. En même temps, il faut me comprendre. Certes il m'arrive de me réveiller auprès d'une belle silhouette, masculine ou féminine, mais le fait de voir Han Sol dans mon lit et sans aucun souvenir est bien différent de mes précédentes expériences et autant dire que je suis à la fois frustré et dans l'incompréhension la plus totale. Han Sol lui-même ne donne pas l'impression de comprendre ce qu'il se passe, ou du moins, de ne pas comprendre ce réveil si violent que je viens de lui offrir. Je fronce des sourcils alors qu'il m'explique que sans lui je n'aurai pu rentrer chez moi, ce qui me fait grandement sourire. « Mais oui bien sûr. Tu vas me faire croire une telle chose, si stupide. Combien de fois ai-je été saoul retrouvant par moi-même mon chemin ? Je ne les compte même plus donc je doute avoir eu réellement besoin de toi », c'est plutôt qui lui qui devait ressentir le besoin de s'occuper de moi. Toutefois grâce à ses propos je comprends rapidement qu'il m'a aperçu ivre, et qu'il m'a sûrement raccompagné jusqu'à chez moi, par bienveillance. Encore une fois je me suis retrouvé dans une situation ambiguë avec lui, à croire que je n'ai que très peu de chance chaque fois qu'il est dans les parages. « Que . . . quoi ? », comment ça j'ai une bonne opinion de lui ? Depuis quand ? Je n'ai jamais eu de telles paroles et je ne lui ai jamais fait comprendre que c'est le cas, « je crois que tu te méprends, je n'ai jamais rien de tel », en tout cas consciemment. En général je ne suis pas très bavard lorsque je suis ivre, ou alors certains détails s'échappent de ma bouche mais rien de plus. J'espère que je ne lui ai pas trop dit. Une boule d'angoisse se forme progressivement au creux de mon ventre, me donnant le sentiment d'avoir fauté quelque part. J'ai peur d'en avoir trop dit sur moi hier soir, et j'espère que ce n'est pas le cas, surtout que Han Sol a eu l'occasion de voir,très certainement, une de mes faiblesses. Je me sens tout de même rassuré d'entendre le jeune homme balayait la situation aussi rapidement. Cela veut certainement dire que je n'ai rien dit ou même que je n'ai rien fait. Néanmoins, la réaction du jeune homme par la suite me laisse dans le doute et perplexe. Pourquoi est-ce qu'il devient si rouge soudainement ? J'espère que je n'ai quand même pas . . . . ou qu'on a pas . . . je secoue nerveusement mon visage, chassant ces idées obscènes de mon esprit, « impossible » dis-je doucement, en ébouriffant mes cheveux. Mais . . . étrangement j'ai le sentiment d'avoir vécu quelque chose, d'avoir ressenti quelque chose puisque mon cœur ne cesse de tambouriner contre ma poitrine à une allure folle. « Il . . . il ne s'est rien passé d'autre ? », mes yeux s’apposent progressivement sur lui, tandis que mes pupilles semblent exprimer un doute, une crainte aussi. « Oublie ma question » dis-je d'un revers de main. Je ne veux pas entendre sa réponse. Pas encore du moins. Je reste un laps de temps avec le regard vide, semblant réfléchir, désireux de me rappeler de hier soir, mais pour le moment aucune image ne vient. « Je . . . je n'ai pas besoin de toi maintenant, tu peux partir et tu n'as pas besoin de vérifier si je mange ou pas, je ne vois pas en quoi ça te regarde ». Je m'en vais, sans rien ajouter de plus, vers la salle de bain où je revêtis rapidement un tee-shirt, prenant par la même occasion un paquet d'aspirine. Lorsque je retourne dans ma chambre, je lance à Han Sol le paquet d'aspirine de manière dédaigneuse, sans un mot et m'en vais jusqu'à la cuisine où je tente de préparer le petit-déjeuner. Mon corps est affaibli et j'avoue que je ne sais pas si je suis en capacité de cuisiner, mais je tente, en tout cas, pour faire bonne figure devant Han Sol.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Dim 15 Jan - 23:25 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
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Il n'explique pas la frustration, la colère qui monte en lui doucement, lui qui était si composé en présence du médecin, trop occupé à souhaiter s'écraser, lui plaire, le satisfaire, pour pouvoir laisser l'étincelle du mécontentement prendre le dessus, mais il ne fallait pas oublier que le caractère du sportif, de base, était plutôt bien trempé et impulsif, et malgré son ardent désir d'apaiser les maux du brun (pour une raison obscure qui lui échappait encore), il sentait son naturel faire une étonnante remontée. Il serre les poings sous l'effet de cette soudaine colère, après tout, l'injustice est grande, lui qui avait pris grand soin de ramener Hajun sain et sauf, de l'empêcher de se saouler jusqu'à oublier son prénom, d'aller jusqu'à l'aider à regagner son lit, non sans passer par la case embarrassante du baiser passionné, enflammé, presque charnel, se retrouvait désormais dans la peau du mauvais garçon. Et malgré les remarques acerbes qui lui brûlent les lèvres, l'envie bouillonnante de se défendre face à un tel comportement, le coup qui meurt d'envie de partir se loger directement contre sa joue si lisse, il n'a pas le temps d'en placer une puisque l'interne semble encore à moitié emprunté par les vapeurs d'alcool ou bien par sa longue nuit et déblatère des paroles sans le moindre sens pour l'athlète qui n'est pas vraiment sûr de ce qu'il est en train d'entendre, est-ce que Hajun sous-entendait qu'il n'était pas assez bien pour lui ou était-ce une simple question d'étiquette et de comportement social ? « C'est quoi cette réaction ?! C'est pas plutôt moi qui devrait faire ça ?! Je ne suis même pas homo, putain ! » Il secoue la tête, incapable de comprendre la scène irréelle qu'il était en train de vivre. Peut être que s'il se pinçait, s'il se mordait, il se rendrait compte que tout cela n'était qu'un rêve stupide et que l'étudiant en médecine n'était pas en train de le traiter de stalker pervers qui avait profité de sa faiblesse ! Pourtant, lorsqu'il rattrape maladroitement le paquet d'aspirine et se cogne l'articulation du coude contre le coin d'un meuble, la décharge douloureuse qui le lance le force à comprendre que cette situation est réelle, que le Hajun fragile, doux et séduisant de la veille est retourné à son personnage solitaire et froid.
Il reste seul dans la chambre un moment, contemplant le paquet d'aspirines dans sa main, se demandant encore comment analyser et réagir à tout ce qui venait de se passer, il lui restait deux options, rester ou partir, et si théoriquement, c'était simple, dans les faits, aucun choix ne lui avait paru aussi compliqué jusqu'à ce jour. Finalement, pourquoi devait-il obéir à un vieux ronchon destiné à finir en ermite dans un chalet sur l’Himalaya avec une douzaine de chats ? Hors de question. D'un pas décidé, la main serrée sur le paquet de médicaments, il sort de la chambre et fait son chemin jusqu'à la cuisine où il trouve un médecin en devenir encore mal à l'aise sur ses pieds et visiblement brouillon à sa cuisinière. Il serre les dents et lance le paquet d'anti-douleur droit sur le dos du brun, visiblement agacé. « T'arrêtes de faire le gamin ?! J'ai rien bu moi, hier, grâce à toi ! Alors tu prends une aspirine et tu t'assieds ! » Il le pousse gentiment de devant sa cuisinière pour se charger lui même de lui préparer son petit déjeuner, ne prenant pas la peine de faire une double dose, après tout, il avait déjà supporté assez de mauvaise humeur pour un bon moment en quelques minutes de réveil, il avait bien l'intention de lever le camp dès que son homologue aurait une assiette convenable en face de lui et une aspirine dans le ventre. « Je vérifie si tu manges ou pas car je t'ai dit hier que je resterais, que je m'occuperais de toi, je fais pas les choses à moitié ! Et si tu bois autant que tu le prétends... » Il s'interrompt un instant, finissant de laver le riz avant de le mettre dans l'auto-cuiseur, un petit sourire lui échappant à la pensée d'autres soirées semblables à celles de la veille, simplement passées seul, à attendre que le sommeil l'emporte sur la douleur, avant de se tourner vers lui. « Bref... Je te fais juste des œufs brouillés et du riz, je suis pas très bon aux fourneaux. »
Il reste seul dans la chambre un moment, contemplant le paquet d'aspirines dans sa main, se demandant encore comment analyser et réagir à tout ce qui venait de se passer, il lui restait deux options, rester ou partir, et si théoriquement, c'était simple, dans les faits, aucun choix ne lui avait paru aussi compliqué jusqu'à ce jour. Finalement, pourquoi devait-il obéir à un vieux ronchon destiné à finir en ermite dans un chalet sur l’Himalaya avec une douzaine de chats ? Hors de question. D'un pas décidé, la main serrée sur le paquet de médicaments, il sort de la chambre et fait son chemin jusqu'à la cuisine où il trouve un médecin en devenir encore mal à l'aise sur ses pieds et visiblement brouillon à sa cuisinière. Il serre les dents et lance le paquet d'anti-douleur droit sur le dos du brun, visiblement agacé. « T'arrêtes de faire le gamin ?! J'ai rien bu moi, hier, grâce à toi ! Alors tu prends une aspirine et tu t'assieds ! » Il le pousse gentiment de devant sa cuisinière pour se charger lui même de lui préparer son petit déjeuner, ne prenant pas la peine de faire une double dose, après tout, il avait déjà supporté assez de mauvaise humeur pour un bon moment en quelques minutes de réveil, il avait bien l'intention de lever le camp dès que son homologue aurait une assiette convenable en face de lui et une aspirine dans le ventre. « Je vérifie si tu manges ou pas car je t'ai dit hier que je resterais, que je m'occuperais de toi, je fais pas les choses à moitié ! Et si tu bois autant que tu le prétends... » Il s'interrompt un instant, finissant de laver le riz avant de le mettre dans l'auto-cuiseur, un petit sourire lui échappant à la pensée d'autres soirées semblables à celles de la veille, simplement passées seul, à attendre que le sommeil l'emporte sur la douleur, avant de se tourner vers lui. « Bref... Je te fais juste des œufs brouillés et du riz, je suis pas très bon aux fourneaux. »
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Sam 21 Jan - 21:10 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
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Je reste quelque peu ébahi et abasourdi par la situation. Je ne sais pas quoi dire d'autre, ni même quoi penser. Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé entre lui et moi, et j'ai comme le sentiment que je dois absolument m'en rappeler, quoiqu'il advienne. Même si Hansol me dit telle ou telle chose, tant que je ne suis pas certain des propos qu'il me tient, je ne peux que douter de sa parole. En plus de cela, j'ai comme le sentiment, la vague impression d'avoir oublié quelque chose d'important, de crucial, de vital, mais je ne parviens malheureusement pas à mettre le doigt sur ce qui me perturbe tant. Je chasse cette pensée de ma tête et lui lance un regard qui se veut méprisant, « je sais que tu n'es pas homosexuel, je ne suis pas né de la dernière pluie non plus. Et si t'as quelque chose contre eux, t'as qu'à sortir de mon appartement », oui parce que j'assume être autant attiré parles femmes que par les hommes, et ce, depuis des années déjà. Ce n'est peut être pas fréquent dans la culture coréenne, ce n'est peut être pas quelque chose facilement acceptable mais je suis ainsi. Je ne fais aucune différence. L'homme comme la femme me plaît. Mais cela ne sert à rien de tergiverser la dessus.Tous les deux, nous ne sommes pas du même monde et pour plusieurs raisons. Malgré moi je me sens vexé du ton qu'il a employé lors de sa remarque, ayant cette sensation étrange d'avoir été violemment jeté au sol, ou d'avoir eu un seau d'eau. Pourtant, je le sais, qu'il n'est pas attiré par les hommes alors pourquoi est-ce que je me sens si énervé et si blessé ? Pourquoi sa remarque me dérange, me déplaît ? Je m'en vais donc jusqu'à la cuisine pour essayer d'oublier ces pensées qui me traversent l'esprit et me perturbent tant. Même si je ne suis pas en capacité de cuisiner, je tente tout de même de le faire, pour ne pas montrer une quelconque faiblesse et encore faire celui qui est fort et qui sur passe tout, même l'alcool. Malheureusement Hansol n'est pas non plus stupide et constate rapidement que j'ai quelques difficultés avec la cuisine, me lançant le paquet d'aspirine sur le dos, et me donnant presque un ordre. Je me retourne, choqué. Lui qui d'ordinaire ne parle pas sur un ton si froid, et si autoritaire, voilà qu'il se permet, de plus en plus, à me prendre de haut. « Que . . . quoi ? », mais je n'ai pas le temps de rajouter quoique ce soit qu'il me pousse pour que je lui laisse la place. Je reste quelques secondes figé, à ses côtés, ne sachant pas comment réagir. Mais finalement, je me décide à être obéissant car j'ai bien trop mal à la tête et je me sens bien trop faible et fatigué pour le repousser une nouvelle fois. Je capitule, mais juste pour cette fois. Je pars donc m'asseoir, prenant un verre et de l'eau, pour y prendre mon médicament. Je regarde Hansol de dos, le laissant cuisiner, un sourire s'esquissant brièvement sur mes lèvres, et disparaissant asse rapidement, « pourquoi est-ce que tu te soucierais de moi ? Je ne vois pas pourquoi tu perds autant de temps ? Tu n'as pas d'autres choses à faire ? Comme un entraînement ou je ne sais quoi d'autre ? ». C'est vrai, pourquoi consacre t-il autant de temps à être si proche de moi ? Pourquoi s'acharne t-il autant sur moi ? Qu'est-ce qui fait qu'il a ce besoin de toujours venir à moi ? Je ne comprends pas . . . qu'est-ce que j'ai en plus ? « Du moment que c'est comestible et non toxique, alors ça me va », et il a bien de la chance que je ne sois pas en capacité de faire quoique ce soit. Je pose ma tête contre la paume de ma main, regardant ce verre avec l'aspirine, et alors que je plonge dans mes pensées, une vision survient brutalement dans ma tête : moi au bar, prenant l'épaule de Hansol et lui disant que c'est autre chose que j'ai besoin de vider. J'écarquille la bouche et les yeux, surpris par mes mots. « Oh . . . », je me racle la gorge et bois mon verre d'une traite. Je ne lui ai quand même pas fait des avances ?! Si c'est le cas, c'est moi le fautif et c'est moi le séducteur. J'espère que ce n'est pas le cas. Je fixe Hansol du regard, alors qu'il est de dos . . . impossible . . .
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Dim 22 Jan - 20:17 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Mentir n'était pas ce qu'il préférait, d'ailleurs, cette petite phrase au sujet de sa sexualité, qui semblait tant déranger son hôte, n'était pas complètement un mensonge, non ? Il se trouvait simplement dans une phase un peu étrange où il ignorait ce qu'il était réellement, cette crise identitaire qu'on traverse généralement vers l'adolescence et qui, pour le jeune homme, le frappait seulement maintenant qu'une personne parvenait à éveiller son intérêt. Et il se retrouvait donc comme un idiot, à subir les foudres du médecin, simplement parce que ses mots étaient un peu trop évasifs, mais ce matin, Hansol n'était pas d'humeur à gentiment encaisser les piques qu'on lui jetait si généreusement, ce matin, il n'avait pas envie qu'on lui marche dessus, après tout, il s'était lui aussi donné du mal pour rendre la soirée du brun plus agréable, moins froide, et c'était ce qu'il récoltait ?! Hors de question de ne rien faire face à l'injustice de la situation et des propos, d'où son petit éclat de caractère en cuisine, désireux de faire savoir que, lui aussi, lorsqu'il en avait envie, pouvait faire preuve d'autorité et hausser légèrement le ton. Il était cependant véritablement étonnant de voir HaJun se plier à ses dire sans protester, s'asseyant à la table pour se servir une aspirine. La docilité n'était visiblement pas chose courante chez l'interne puisqu'il avait, plus qu'il ne l'aurait souhaité, du lutté lors de chacune de leurs rencontres, que ce soit pour de toutes petites préoccupations ou pour sa propre sécurité, il lui semblait qu'il n'avait pas une fois été le genre à rendre les armes sans protestations, pourtant, il se trouvait là, devant les fourneaux, à préparer son petit déjeuner alors que lui même se contentait la plupart du temps de boulettes de riz achetées à la supérette sur le chemin de la fac.
« Hé, Calimero, tu devrais être content que je sois là pour te faire à manger sans brûler toute ta cuisine. Je t'ai déjà dit que je restais parce que je te l'avais promis hier, même si tu sembles incapable de t'en souvenir correctement. » Il soupire devant la poêle où les œufs frémissent déjà doucement, les remuant de temps à autre pour éviter de les cramer tout en les cuisant de façon plus ou moins égale pour rendre les choses plus agréables à avaler pour le médecin en devenir. « Et puis, moi, je t'aime bien, je ne pense pas perdre mon temps en prenant soin de toi. Et je n'ai pas entraînement aujourd'hui. Le coach nous a laissé la journée. » Il va chercher le riz cuit pour le mettre dans le petit bol en souriant légèrement devant son beau travail, plaçant les œufs dans l'assiette avant d'amener le tout devant son vis-à-vis, esquissant un ersatz de sourire. « Voilà le petit déjeuner non toxique de monsieur S-... » En remontant son regard sur son visage, il voit que le jeune interne a pâli, difficile de passer à côté, et doucement, il recule l'assiette pour protéger le plat qu'il avait tant bien que mal cuisiné. « Hajun ? Ca va ? Si ça ne va pas, on va aux toilettes ! » Il ne savait pas prendre soin des gens, n'avait jamais eu à le faire, et galérait donc dans cette étrange situation, sans compter que, loin d'être aidant, le brun s'obstinait à vouloir contredire la moindre de ses décisions, comme le ferait un enfant frustré de ne pas avoir eu ce camion de pompiers flambant neuf. Le sportif fronce doucement les sourcils et prend le verre désormais vide, humant la surface pour vérifier qu'il n'avait rien pris qu'il n'aurait pas du, mais reposant le verre dans l'évier sans rien y trouver d'étrange pour une aspirine. Mais l'athlète était très loin de se douter que cette réaction était causée par les souvenirs perdus de l'hôte qui lui revenaient au compte goutte, diffusant en lui une bonne marge d'incertitude et peut être même de réticence ? Car après tout, il avait confié une part de ses soucis de solitude au jeune homme qui s'y était intéressé, sans compter qu'ils n'avaient pas exactement fait que parler la veille, et s'il avait su, peut être que le joueur de base ball aurait pris la fuite dans l'instant plutôt que de devoir affronter la réaction qui se balançait dangereusement au dessus de sa nuque, telle l'épée de Damoclès.
« Hé, Calimero, tu devrais être content que je sois là pour te faire à manger sans brûler toute ta cuisine. Je t'ai déjà dit que je restais parce que je te l'avais promis hier, même si tu sembles incapable de t'en souvenir correctement. » Il soupire devant la poêle où les œufs frémissent déjà doucement, les remuant de temps à autre pour éviter de les cramer tout en les cuisant de façon plus ou moins égale pour rendre les choses plus agréables à avaler pour le médecin en devenir. « Et puis, moi, je t'aime bien, je ne pense pas perdre mon temps en prenant soin de toi. Et je n'ai pas entraînement aujourd'hui. Le coach nous a laissé la journée. » Il va chercher le riz cuit pour le mettre dans le petit bol en souriant légèrement devant son beau travail, plaçant les œufs dans l'assiette avant d'amener le tout devant son vis-à-vis, esquissant un ersatz de sourire. « Voilà le petit déjeuner non toxique de monsieur S-... » En remontant son regard sur son visage, il voit que le jeune interne a pâli, difficile de passer à côté, et doucement, il recule l'assiette pour protéger le plat qu'il avait tant bien que mal cuisiné. « Hajun ? Ca va ? Si ça ne va pas, on va aux toilettes ! » Il ne savait pas prendre soin des gens, n'avait jamais eu à le faire, et galérait donc dans cette étrange situation, sans compter que, loin d'être aidant, le brun s'obstinait à vouloir contredire la moindre de ses décisions, comme le ferait un enfant frustré de ne pas avoir eu ce camion de pompiers flambant neuf. Le sportif fronce doucement les sourcils et prend le verre désormais vide, humant la surface pour vérifier qu'il n'avait rien pris qu'il n'aurait pas du, mais reposant le verre dans l'évier sans rien y trouver d'étrange pour une aspirine. Mais l'athlète était très loin de se douter que cette réaction était causée par les souvenirs perdus de l'hôte qui lui revenaient au compte goutte, diffusant en lui une bonne marge d'incertitude et peut être même de réticence ? Car après tout, il avait confié une part de ses soucis de solitude au jeune homme qui s'y était intéressé, sans compter qu'ils n'avaient pas exactement fait que parler la veille, et s'il avait su, peut être que le joueur de base ball aurait pris la fuite dans l'instant plutôt que de devoir affronter la réaction qui se balançait dangereusement au dessus de sa nuque, telle l'épée de Damoclès.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Ven 27 Jan - 17:55 Citer EditerSupprimer
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Feat Hansol - HaHan ♥
J'inspire profondément et regarde le dos de Hansol, essayant de me souvenir de la soirée de hier soir, n'ayant aucun souvenir de la veille, me demandant même s'il ne tentait pas de me mentir, profitant de mon absence de souvenir, pour m'approcher d'un peu plus près. Je doute que son intention première soit de m'approcher pour mieux me draguer ou même se venger d'un acte que j'aurai commis par le passé. Je pense que c'est de la simple curiosité qui l'amène à réagir ainsi,et à tenter de m'approcher un peu plus chaque jour. Il n'est sûrement pas habitué aux personnes qui se confrontent à lui et qui tentent, en vain, de l'écarter d'une quelconque proximité. Toute personne autour de lui doit le désirer, le vouloir à ses côtés, sans jamais lui dire non. Tandis que moi, Ha Jun, je réagis d'une toute autre manière qui doit l'intriguer. C'est tout. En tout cas, je pense que c'est tout. Je ne vois pas quelle peut en être la raison en dehors de celle-ci. « Si tu le dis . . .de toute manière je ne peux que me baser sur tes propos », et rien de plus, malheureusement. Je suis presque dans l'obligation de lui faire confiance, tout ça parce que j'ai perdu tous souvenirs de hier soir. Je pousse un long soupire, désespéré, ayant la vague impression d'être pris au piège et d'être le seul à n'avoir aucun souvenir de la veille. Autant dire que c'est frustrant. Je fronce légèrement des sourcils alors que Hansol avoue bien m'aimer ? Comment ? C'est à dire ? Pourquoi ? Pourtant je ne lui ai donné aucune raison de m'apprécier. Aucune. Je rigole, surpris, par de telles paroles, « et si je n'ai pas envie que tu m'aimes bien ? On fait comment ? ». Je racle plusieurs fois ma gorge et détourne mon regard de son dos, hochant négativement de la tête. Je n'ai absolument pas besoin qu'il m'apprécie, ni même ne m'aime bien. Autant qu'il garde cet amour amical pour une autre personne. Il pense quand quelques rencontres il est possible d'aimer ''bien'' une personne. C'est pathétique. Je n'ai pas de temps à perdre avec un homme qui apprécie une autre personne qui tente de le fuir. Et alors que je me pose, quelques bribes de souvenirs me reviennent en mémoire, violents et incohérents. Je me sens brusquement mal à l'aise, comme si je venais d'avoir une montée de nausées. Je ne sais pas si l'alcool amplifie mon état mais j'ai la vague sensation que je vais m'effondrer à tout moment. Et pourtant, ce n'est que le début d'un souvenir perdu mais retrouvé. En même temps, Hansol s'approche de moi, me demandant si je vais bien. Non je ne vais absolument pas bien car je viens de me rappeler d'une chose terriblement frustrante le concernant et que je crains avoir agi de manière encore plus désastreuse. Moi qui pensais que c'était lui qui m'avait poursuivi, je réalise que c'est moi qui l'ai presque dragué. Après ce n'est qu'un souvenir parmi tant d'autres et cela ne signifie sûrement pas grand chose. « Peux . . . peux-tu me laisser seul s'il te plaît ? Je ne me sens vraiment pas bien et je crois que j'ai besoin d'être seul ». Je crois que j'ai sincèrement besoin de m'allonger et d'oublier ce souvenir désagréable, craignant d'en avoir d'autres. Je ne pense pas être en capacité d'assumer cette soirée. J'ai comme un mauvais pressentiment. « Tu peux partir . . . réellement », je le regarde intensément, lui suppliant presque de partir car j'ai besoin de renouer avec la soirée d'hier soir et le fait d'être dans les parages ne m'aide en aucune façon. « Et ne t'en fais pas pour moi, si c'est ça qui te fait rester . . . je peux me débrouiller seul. Je suis un grand garçon », et ce, depuis bien des années.
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Re: A man's true character comes out when he's drunk. [Ft. Hansol ♥] | Mar 31 Jan - 22:27 Citer EditerSupprimer
A man's true character comes out when he's drunk.
Feat HaJun - HaHan ♥
Hansol a désormais l'habitude de passer outre les commentaires passif-agressifs du beau brun, faisant mine de ne pas les entendre à l'occasion, afin de s'éviter le désagrément d'avoir à répondre en conséquence et ainsi envenimer plus encore leur relation déjà terriblement bancale. Le sportif se concentre donc d'avantage encore sur la cuisson et l'assaisonnement de ses œufs, se gonflant de fierté à l'idée de ne pas encore avoir mis le feu à la cuisine malgré ses pauvres talents de cuistot. Il peut sentir le regard du médecin en devenir sur son dos, comme l'accusant, cherchant sans doute à trouver la raison de son obstination, et parfois, l'athlète lui même peinait à se trouver des excuses, avait-il simplement la fibre humaine ? Se sentait-il en partie responsable de HaJun après s'en être occupé la veille ? Avait-il amalgamé son manque d'apport familial au manque affectif et social que ressentait l'interne ? Ou s'était-il simplement entiché des méandres complexes de sa personnalité, de ces sourires qu'il pensait bien dissimulés au fond de ses yeux, de sa peine enfoncée si loin dans son être qu'elle contaminait tout sentiment positif ? Bien sûr, la dernière option était complètement idiote, il était totalement improbable, impensable, inavouable qu'il soit tombé amoureux d'un homme. Et tombé semblait bien être le terme, il avait fait une chute libre comme le parachutiste, mais avait bien entendu oublié d'emporter la voile salvatrice qui lui éviterait le crash au contact de la terre. « Sérieusement ? Quel âge tu as pour faire encore ce genre de caprice ? Si tu n'as pas envie que je t'aime bien, eh bien tant pis pour toi, mec ! Moi je suis plus un enfant et je ne suis pas tenu de t'obéir. Et puis c'est l'alcool qui est honnête, je ne crois pas que tu me détestes. » L'exaspération transpire dans ses mots, mais on peut également y déceler une pointe d'amusement. Parler avec Hajun réservait toujours une série de surprise inédite ; Qui ne voulait pas que les autres les apprécie ?
Il finit donc par servir le médecin en herbe, essayant de rendre le met appétissant malgré sa simplicité, il ne connaissait rien des goûts culinaires du brun et ne pouvait donc pas vraiment juger de ce qu'il allait ou non apprécier. Mais alors qu'il tente un sourire, la situation bascule et il se retrouve face à ce qu'il aurait voulu éviter par tous les moyens : un rejet. Il était de notoriété publique que le sportif n'était pas le plus intelligent de la capitale, qu'il ne faisait pas de grandes études de médecine, de psychologie ou de sciences, mais il n'était pas non plus né de la dernière pluie et le comportement de Hajun traduisait clairement ce qui venait de se passer dans son esprit. Son cœur se serre à la perspective d'avoir peut être été à côté de la plaque en pensant qu'il n'avait pas été le seul à avoir apprécié les événements de la veille, ne sachant après tout pas ce que son vis-à-vis venait de se remémorer. Il sent un poids descendre de sa poitrine et peser contre son plexus, écrasant ses organes et rendant chacune de ses propres respirations plus difficile à prendre. « O.K... » Il se trouve incapable de dire quoi que ce soit de plus, clairement pas prêt à apprendre en moins de 24h sa possible homosexualité puis le rejet de l'être qui l'avait déclenchée, alors en quelques instants, il est dans l'entrée, enfilant maladroitement ses chaussures et sortant sans même prendre la peine de récupérer sa veste, se disant que l'air frais lui ferait du bien, que rouler dans Séoul l'aiderait, peut être même qu'il pousserait jusqu'à Seokcho pour passer la journée à la mer, tant qu'il était loin de cette débâcle de sentiments pour la journée, il irait bien.
Il finit donc par servir le médecin en herbe, essayant de rendre le met appétissant malgré sa simplicité, il ne connaissait rien des goûts culinaires du brun et ne pouvait donc pas vraiment juger de ce qu'il allait ou non apprécier. Mais alors qu'il tente un sourire, la situation bascule et il se retrouve face à ce qu'il aurait voulu éviter par tous les moyens : un rejet. Il était de notoriété publique que le sportif n'était pas le plus intelligent de la capitale, qu'il ne faisait pas de grandes études de médecine, de psychologie ou de sciences, mais il n'était pas non plus né de la dernière pluie et le comportement de Hajun traduisait clairement ce qui venait de se passer dans son esprit. Son cœur se serre à la perspective d'avoir peut être été à côté de la plaque en pensant qu'il n'avait pas été le seul à avoir apprécié les événements de la veille, ne sachant après tout pas ce que son vis-à-vis venait de se remémorer. Il sent un poids descendre de sa poitrine et peser contre son plexus, écrasant ses organes et rendant chacune de ses propres respirations plus difficile à prendre. « O.K... » Il se trouve incapable de dire quoi que ce soit de plus, clairement pas prêt à apprendre en moins de 24h sa possible homosexualité puis le rejet de l'être qui l'avait déclenchée, alors en quelques instants, il est dans l'entrée, enfilant maladroitement ses chaussures et sortant sans même prendre la peine de récupérer sa veste, se disant que l'air frais lui ferait du bien, que rouler dans Séoul l'aiderait, peut être même qu'il pousserait jusqu'à Seokcho pour passer la journée à la mer, tant qu'il était loin de cette débâcle de sentiments pour la journée, il irait bien.
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