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when it gets impossible to forget you + yon
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when it gets impossible to forget you + yon | Lun 14 Nov - 12:02 Citer EditerSupprimer
La jeunesse dorée s’enivre. Certains rient aux éclats sur le récit d’une histoire rocambolesque pendant que d’autres parlent business, des affections un rien intéressées qui font les rouages de ce milieu. Noma est venu seul, s’il eut le bon sens de ne pas proposer à Hwan de l’accompagner il avait espéré que Raï se motive à le rejoindre. Il ne sait pas, hésite. La panthère n’a pas décidé d’abandonner son projet pour autant, ces gens il les connait. Ce sont eux qui ont été ses acolytes des années durant. Enfance, adolescence, présent. Des personnes qui nagent dans le même univers. Il croise certains aux abords des couloirs de l’université, les autres sont ceux qui n’ont jamais quitté la ville mais qui ont préféré d’autres établissements tout aussi prestigieux pour continuer à marcher dans un avenir déjà tracé, financé, et assuré. Il flâne avec certains, une clope dans le bec pour éviter d’avoir à caler une quelconque parole face à des discussions qui peinent à bercer son intérêt. Sa présence se résulte à son envie de prendre l’air ainsi que son besoin de maintenir son actualité. C’est important de toujours être au courant des dernières nouvelles, dans ce genre de vie c’est la clé du succès. Il faut entretenir ses relations, ne pas se faire oublier. Ses doigts s’emparent d’un troisième whisky. Lui qui ne boit que très rarement s’est laissé emporter par l’ennui, emprunt à des effluves d’alcool qui s’amusent à brouiller ses capteurs les plus réactifs. Pourtant il la voit. Là. Vient-elle d’arriver ? Son cœur se serre un peu plus fort comme chaque fois qu’elle apparait dans son champ de vision, elle et sa délicatesse naturelle. Ce doux minois dont il peut retracer les lignes les yeux fermés encore aujourd’hui. Elle ne l’a pas vu. Du moins il ose espérer que si ça avait été le cas elle serait venue vers lui. Elle est occupée à discuter mais il s’en fiche. Il s’en fiche puisque telle une sirène elle arrive à faire disparaître les sujets environnants. Se mouvant doucement dans son dos, il glisse délicatement sa main devant ses yeux, son coude frôlant le haut de sa poitrine et la pressant légèrement contre lui tandis que sa main libre maintient son verre d’ambre liquide en équilibre. « Bouh. » glisse-t-il à son oreille comme un souffle de velours, l’enveloppant à demi de son emprise.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Lun 14 Nov - 20:48 Citer EditerSupprimer
when it gets impossible to forget you
Noma & Yon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
« je serai là pour le brunch de demain promis. » dit-elle à son père avant de raccrocher, au volant. un soupire s'échappe de ses lèvres, peintes d'un rouge profond alors qu'elle n'est maintenant plus très loin de cette soirée plus qu'ennuyeuse. si elle y allait, c'était uniquement pour faire plaisir à son amie qui voulait absolument lui présenter la fille de ce parfait inconnu, dont elle ne savait rien et qui ne lui arrachait aucun intérêt quelconque. ce qui la dérange, dans ce genre de fête, c'est cette proximité banale et affligeante qui y règne. tout le monde se connaît, tout le monde se sourit, se baise la joue en prétendant vous accorder une certaine importance, pour savoir « ce que vous devenez depuis le temps ». cette vaste comédie elle avait accepté de la jouer pour les dîners de son père, si ça pouvait lui faire plaisir. ce soir, la jeune métisse avait simplement accepté pour ne plus subir les harcèlements de sa camarade. Dieu qu'elle aurait mieux fait de rester avec un verre de vin dans son sofa.
elle se fraye un chemin sur l'immense balcon de la villa, subissant déjà les mascarades des invités. yon n'a jamais été dans le paraître, et quand elle est ennuyée il est certain qu'elle ne renvoie jamais la balle ; tout simplement parce qu'elle se contre-fout de ce qu'ils deviennent depuis le temps, pour la plupart.
sixième. elle en était à sa sixième cigarette, alors que ses prunelles dorées cherchaient son amie depuis une bonne demie heure déjà. le tabac ne lui suffisait plus. de sa démarche gracieuse et assurée, elle se dirigea vers le buffet pour y attraper une coupelle quand quelqu'un lui saisit le bras. « mon dieu yon ! qu'est ce que tu fais ici ? » dit la jeune trouble-fait tout sourire. une ancienne camarade de lycée. enfin, c'est ce qu'elle pensait. « oh, j'attends juste Su Hwa, Go Su Hwa. Tu ne l'aurais pas aperçu, par hasard ? » « ma pauvre chérie elle ne t'a rien dit ? clouée au lit, avec une grippe d'enfer. » « tu plaisantes ? » répondit sèchement yon, le regard noir. comment même se faisait-il que cette fille soit plus au courant qu'elle à ce sujet ?
puis la revoilà partie dans un autre manège, alors qu'une grand main, de grands doigts fins se posaient sur ses yeux. irritée, elle était prête à riposter, mais cette voix qui vint chatouiller son oreille...était familière. d'un coup, elle fut parcourut d'un courant d'ivresse incontrôlé, qui se dissipa aussi vite qu'il apparut. elle se retourna, nez à nez avec lui. yon ne savait pas très bien si elle était soulagée de voir cette âme errante et rouillé, ou si son pincement au cœur ressemblait à de la peur. pourtant elle ne put s'empêcher d'esquisser un fin sourire alors qu'elle le contemplait rapidement, de sa bouche qui lui manquait des fois, à ces yeux qui la transpercent à chaque regard. « hey... » son sourire s'élargit, tendrement. ses yeux se portent sur le verre de whisky autour duquel elle glisse délicatement ses doigts vernis. « tu me permets... ? je crois que tu es en train de me sauver la vie. enfin plutôt la vie d'un autre. » un petit rire, ponctué d'un autre de ces regards intimes. « qu'est ce que tu viens faire ici ? tu es tout seul ? »
elle se fraye un chemin sur l'immense balcon de la villa, subissant déjà les mascarades des invités. yon n'a jamais été dans le paraître, et quand elle est ennuyée il est certain qu'elle ne renvoie jamais la balle ; tout simplement parce qu'elle se contre-fout de ce qu'ils deviennent depuis le temps, pour la plupart.
sixième. elle en était à sa sixième cigarette, alors que ses prunelles dorées cherchaient son amie depuis une bonne demie heure déjà. le tabac ne lui suffisait plus. de sa démarche gracieuse et assurée, elle se dirigea vers le buffet pour y attraper une coupelle quand quelqu'un lui saisit le bras. « mon dieu yon ! qu'est ce que tu fais ici ? » dit la jeune trouble-fait tout sourire. une ancienne camarade de lycée. enfin, c'est ce qu'elle pensait. « oh, j'attends juste Su Hwa, Go Su Hwa. Tu ne l'aurais pas aperçu, par hasard ? » « ma pauvre chérie elle ne t'a rien dit ? clouée au lit, avec une grippe d'enfer. » « tu plaisantes ? » répondit sèchement yon, le regard noir. comment même se faisait-il que cette fille soit plus au courant qu'elle à ce sujet ?
puis la revoilà partie dans un autre manège, alors qu'une grand main, de grands doigts fins se posaient sur ses yeux. irritée, elle était prête à riposter, mais cette voix qui vint chatouiller son oreille...était familière. d'un coup, elle fut parcourut d'un courant d'ivresse incontrôlé, qui se dissipa aussi vite qu'il apparut. elle se retourna, nez à nez avec lui. yon ne savait pas très bien si elle était soulagée de voir cette âme errante et rouillé, ou si son pincement au cœur ressemblait à de la peur. pourtant elle ne put s'empêcher d'esquisser un fin sourire alors qu'elle le contemplait rapidement, de sa bouche qui lui manquait des fois, à ces yeux qui la transpercent à chaque regard. « hey... » son sourire s'élargit, tendrement. ses yeux se portent sur le verre de whisky autour duquel elle glisse délicatement ses doigts vernis. « tu me permets... ? je crois que tu es en train de me sauver la vie. enfin plutôt la vie d'un autre. » un petit rire, ponctué d'un autre de ces regards intimes. « qu'est ce que tu viens faire ici ? tu es tout seul ? »
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Lun 14 Nov - 22:24 Citer EditerSupprimer
Sa soirée vient de prendre un autre tournant. De son unique présence Yon illumine son regard auparavant si éteint, voilé par la blase qu’on lui connait tant. Ses semblables y voient une attitude, une façon d’être. Il est plus que ça. Plus vivant que ce qu’il donne à penser, plus attentif et plus humain que ce qu’il en a l’air. Noma sourit parfois. Souvent dans l’intimité. Ou face à Yon. Il ne peut pas le retenir ce sourire ; celui qu’il a lorsqu’elle le salue de sa voix de soprane. Tous ses traits s’adoucissent pour masquer sa défensive habituelle. Il la laisse s’emparer de son verre, le simple contact de ses doigts sur les siens lui portant une certaine satisfaction qu’il ne saurait définir. Elle a cet effet indescriptible qui opère comme une magie, quelque chose qu’il ne comprend pas lui-même et qui l’a autrefois effrayé. « C’est la moindre des choses après tout. » Lui sauver la vie. Celle des autres il s’en contrebalance à vrai dire. Il lui cède le verre et la mélodie de son rire décroche légèrement l’une de ses commissures, la contemplant sans même s’en rendre compte. Absolument tout lui manque chez elle. La douceur de ses cheveux, son rire, la finesse de ses mains, son parfum. L’avoir en face de lui c’est comme se délecter de ce qui lui appartenait autre fois, d’un passé dont elle est la principale figure et qui le rend nostalgique chaque fois qu’elle le lui impose de sa présence. Leur complicité est évidente à tous, ils ne s’étaient jamais cachés. Encore aujourd’hui il ne le souhaite pas, son incapacité à retenir leurs regards complices ne le lui permettrait pas. « Je remplis mon devoir de bon citoyen. Est-ce que j’ai l’air seul ? Je suis entouré d’amis. » déclare t-il ironiquement en tendant légèrement ses bras pour dénoncer la salle d’hypocrites. Ils sont sur la même longueur d’onde, ce qu’il y a d’intriguant à ses yeux c’est de savoir Yon ici à vrai dire. « Tu dois être venue pour moi pour pouvoir supporter une telle foule. » Son arrogance ne le quitte pas pourtant il sait que ce n’est pas le cas. Ils ne se voient plus comme avant, ne se cherchent plus du regard au moindre mouvement. Les choses ont changé et à cette seule idée son visage se referme. Lui vient alors la possibilité qu’elle puisse avoir accompagné l’un de ces types qui pourrait être son copain ou quelque chose qui s’en rapproche. Son entière jalousie envers elle l’exaspère lui-même, fronçant doucement les sourcils et s’emparant à son tour de la coupelle de mademoiselle. « Fais moi voir ce que tu bois. » lance-t-il distraitement comme pour analyser le liquide. Il est alcoolisé. Il les sent ; ces sentiments fougueux dont l’éthanol annihile le contrôle. Elle ne le connaît que trop bien, c’est avec concentration qu’il tente de faire illusion pour maintenir une certaine dignité.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Lun 14 Nov - 23:21 Citer EditerSupprimer
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Noma & Yon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
elle le remercie d'un coup d’œil puis bois une longue gorgée qui lui fit légèrement plisser des yeux ; peut être un peu trop ambitieuse sur ce coup-ci. elle sentait son regard sur elle, qui coulait le long des moindres plis de sa robes, se déposait dans le creux de son cou comme un de ces baisers qu'il lui offrait avant qu'ils s'endorment. elle eut ce petit frisson, imperceptible pour lui, mais bouleversant pour elle. comme si elle en voulait à son propre corps de lui infliger ça. cela la voulait dire qu'elle se remémorait tout, qu'elle embrassait ses souvenirs. comme à chaque fois que la vie les faisait se rencontrer à nouveau. et systématiquement, l'instant était assez bien choisis pour qu'ils finissent par avoir envie de s'isoler. de faire un remake un peu mal adapté de leur histoire, le temps d'une heure ou deux, le temps d'une nuit. avec leurs sourires, leurs cris des fois. voilà pourquoi yon ne savait jamais quoi penser, quoi ressentir lorsqu'ils se tenaient l'un face à l'autre. il avait cette aura, qu'il ne l'avait jamais quitté. elle non plus d'ailleurs. il avait cette énergie qui était restée collée à la peau douce de la jeune femme. cette sensation grisante la transporte un instant. Puis elle a l'impression que ces sensations ont duré une éternité, jusqu'à qu'elle se rende compte que tout est allé en une fraction de seconde. puis ça repart, comme un cycle...
elle hoche la tête, amusée par sa remarque. « je vois oui... vous avez tous l'ait très proche. tu me présente ? » continua-t-elle sur le même ton que lui en souriant.
En observant la foule aux masques, elle glissa le verre d'alcool dans les mains de son propriétaire, effleurant son dos sans même s'en rendre compte. aux dernières paroles de noma, yon tourne la tête dans sa direction, une écorchure au coin des lèvres en guise de sourire. « navrée de te contredire mais je venais pour une amie... plutôt une harceleuse qui en fait n'est même pas là. » elle claque sa langue contre son palais en posant une main sur sa hanche. sa situation continuait de l'agacer, la voilà comme une idiote à cette soirée sans importance... avec lui, si important.
Le frêle brun se saisit de sa coupe de champagne et elle le regarde faire en l'observant, de ce regard perçant. « dis moi, commença-t-elle sur un ton suspicieux, tu en es à combien de verre ? »
elle hoche la tête, amusée par sa remarque. « je vois oui... vous avez tous l'ait très proche. tu me présente ? » continua-t-elle sur le même ton que lui en souriant.
En observant la foule aux masques, elle glissa le verre d'alcool dans les mains de son propriétaire, effleurant son dos sans même s'en rendre compte. aux dernières paroles de noma, yon tourne la tête dans sa direction, une écorchure au coin des lèvres en guise de sourire. « navrée de te contredire mais je venais pour une amie... plutôt une harceleuse qui en fait n'est même pas là. » elle claque sa langue contre son palais en posant une main sur sa hanche. sa situation continuait de l'agacer, la voilà comme une idiote à cette soirée sans importance... avec lui, si important.
Le frêle brun se saisit de sa coupe de champagne et elle le regarde faire en l'observant, de ce regard perçant. « dis moi, commença-t-elle sur un ton suspicieux, tu en es à combien de verre ? »
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Lun 14 Nov - 23:59 Citer EditerSupprimer
Il sait qu’elle n’est pas confortable à cette soirée. A moins que Yon ait changé de principes mais c’est une fille beaucoup trop brut pour cela. Elle est comparable à un diamant qu'on a pas encore osé travailler. Pur et étincelant, à l’état naturel. Sous cette beauté plantureuse se cache une personnalité tellement atypique que Noma n’avait pas eu d’autre choix que d’en tomber amoureux. Longtemps. Trop peut-être. Effrayé de ses propres sentiments à l’époque il se retrouve dorénavant face à sa propre erreur qui n'est autre que d'avoir laissé une fille pareille lui échapper. Etait-ce trop tard pour la reprendre ? Une pensée égoïste à peine en concordance avec ses réelles intentions. Leur relation était terminée, scellée par un pacte silencieux et parfois remémoré le temps d’une soirée, d’une nuit, d’une dispute ou d’une conversation tout simplement. « Ce serait une perte du temps. Tu bénéficies déjà de la meilleure compagnie qui soit. » C’est eux contre le reste du monde, encore une fois. C’était ce qu’il préférait encore aujourd'hui dans leur relation : avoir un acolyte avec qui partager son indigestion, celle d’un univers trop surfait. Ce devrait être fini, il faut tourner la page, mais quelque part Noma s'y refuse. Il l’observe dans son numéro, appréciant chacun de ses gestes. Son attitude le divertit, il adore voir naître l’agacement sur son visage. Cette force qu’elle a lorsqu’elle se met à râler, il ne s’en lasse pas. Même lorsque cette force se retourne contre lui et que leurs voix s’élèvent dans un chaos injustifié. « Ouh mademoiselle est contrariée. » il s’en amuse comme toujours, le sourire malicieux sur ses lèvres. « J’irai la remercier ta harceleuse. » elle a fait un bon travail. Son verre de whisky dans une main et la coupe de Yon dans l’autre, c’est lorsqu’il porte son nez au-dessus du liquide pétillant qu’il se fait démasquer. Prit la main dans le sac pathétiquement. Il se stoppe, remontant ses prunelles dans celles de Yon qui le transpercent. « Je ne suis pas saoul si c’est ce que tu insinues. » déclare-t-il la tonalité plus sérieuse. Encore une fois il se défend trop vite. Reprenant sa posture il tend la coupe à sa propriétaire afin de la lui rendre. « Trois. C’est ce qu’il m’a fallu pour t’attendre. » Et encore une fois il se sauve avec une phrase bien tournée. « A ta santé. » il lève légèrement son verre, juste assez pour pouvoir le faire tinter avec celui de Yon.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Mar 15 Nov - 13:02 Citer EditerSupprimer
when it gets impossible to forget you
Noma & Yon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
elle rit, comme toujours, à ses propos. noma l'avait toujours amusé, il la faisait rire même quand le ciel était gris, que ses yeux pleuraient les immondices du monde. même quand il disait des bêtises, elle riait. et elle le prenait contre lui en avalant ses gloussements. aujourd'hui elle ne pouvait plus le faire. c'était fini mais, en partie de son choix à lui. même si il n'a pas manqué de lui hurler son regret au visage plusieurs fois. allait-il remettre ça ce soir ? elle ne préférait même pas y penser. à vrai dire tout ce qu’espérait yon c'était de s'échapper de ce cirque. avec ou sans lui. mais si elle repartait sans lui maintenant son visage allait lui apparaître, au dessus du sien, avant de s'endormir. chaque fois qu'elle le quitte, c'est une douleur supplémentaire et contre laquelle il était inutile de se battre. il est ce souffle contre ses lèvres qui rassure, ce naturel incontrôlé et incontrôlable qui la libérait de ses chaînes.également cet amour brûlant, chaud, contre lequel elle aime s'étendre en guise de réconfort.
« je t'ai simplement posé une question, et tu en as compris une autre... » dit-elle malicieusement en faisant tinter leur verres, portant le breuvage éclatant d'or à ses lèvres... pour le boire d'une traite. elle lui lance ensuite un certain regard au bar. « eh bien tu n'as pas fini de te servir dans ce cas, parce que si je reste ici il va falloir que je vide toute leur cargaison d'alcools. » tchik. une flamme sortie de nulle part vint allumer sa cigarette, habilement coincé à l'entrée de sa bouche, entre ses dents. la superbe arque un sourcil vers le jeune homme devant elle, qui ne daigna pas s'écarter du chemin. mais qui sont donc tout ces gens ? un peu de courtoisie présentez vous, merde. « hm... merci ?» raté. ce n'était pas le mot magique. Il éclate de rire ce qui a le don de l’exaspérer encore plus, partageant sa lassitude d'un coup d'oeil à son amour perdu. « yon ? je suis shin tu te souviens ? » « non désolée... mais je t'avoue ne pas reconnaître grand monde ce soir. » menteuse, pensa yon en tirant sur sa blonde. « maria ca te dit quelque chose ? » « maria... oui pourquoi ? » « je suis son copain, tu as couché avec il y a quelque mois. » termina-t-il à la fois confus et goguenard à la fois. un petit silence s'installe. elle aurait aimé lui éclater de rire au nez mais elle n'avait pas assez bu. « oh.. je crois que c'est le supposé moment où je dois me sentir gênée, mais j'ai vraiment besoin d'aller prendre un verre, excuse nous. »
yon attrapa délicatement le poignet de noma sans dire un mot jusqu'au serveur, s'installant sur une chaise haute. ils se regardent longuement puis la jeune étudiante se met à pouffer lentement, sans ciller.
« je t'ai simplement posé une question, et tu en as compris une autre... » dit-elle malicieusement en faisant tinter leur verres, portant le breuvage éclatant d'or à ses lèvres... pour le boire d'une traite. elle lui lance ensuite un certain regard au bar. « eh bien tu n'as pas fini de te servir dans ce cas, parce que si je reste ici il va falloir que je vide toute leur cargaison d'alcools. » tchik. une flamme sortie de nulle part vint allumer sa cigarette, habilement coincé à l'entrée de sa bouche, entre ses dents. la superbe arque un sourcil vers le jeune homme devant elle, qui ne daigna pas s'écarter du chemin. mais qui sont donc tout ces gens ? un peu de courtoisie présentez vous, merde. « hm... merci ?» raté. ce n'était pas le mot magique. Il éclate de rire ce qui a le don de l’exaspérer encore plus, partageant sa lassitude d'un coup d'oeil à son amour perdu. « yon ? je suis shin tu te souviens ? » « non désolée... mais je t'avoue ne pas reconnaître grand monde ce soir. » menteuse, pensa yon en tirant sur sa blonde. « maria ca te dit quelque chose ? » « maria... oui pourquoi ? » « je suis son copain, tu as couché avec il y a quelque mois. » termina-t-il à la fois confus et goguenard à la fois. un petit silence s'installe. elle aurait aimé lui éclater de rire au nez mais elle n'avait pas assez bu. « oh.. je crois que c'est le supposé moment où je dois me sentir gênée, mais j'ai vraiment besoin d'aller prendre un verre, excuse nous. »
yon attrapa délicatement le poignet de noma sans dire un mot jusqu'au serveur, s'installant sur une chaise haute. ils se regardent longuement puis la jeune étudiante se met à pouffer lentement, sans ciller.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Mar 15 Nov - 20:52 Citer EditerSupprimer
Ce rire lui avait manqué, comme à chaque fois. Elle arrive à le percevoir tel qu’il est, étant la seule à réagir à ses blagues. Une démonstration d’arrogance pour certains, un sarcasme pour celle qui est encore aujourd’hui son meilleur public. C’est une audience très réduite en l’existence que d’une seule personne mais cette même personne lui suffit à combler un univers. Avec le temps il s’efforce de s’éloigner de cette idée en tentant de se raccrocher à d’autres. Il y en a des milliers des jolies femmes mais aucune n’est aussi belle de l’intérieur que peut l’être Yon. Ses barrières tombent en la présence d’un sourire radieux sur son visage. Inconsciemment il lui est réservé, ce sourire qui ne s'emprunt d'aucun contrôle. Pour une fois il n’est ni là pour séduire ni pour manipuler à sa guise. Il triomphe sur son visage parce qu’elle le rend heureux rien qu’à lui redonner cette illusion que leur relation est parfaite. La vague de nostalgie n’est jamais bien loin, elle guette tel le danger trépigne de venir tout saccager. Il se justifie rapidement de son taux d’alcool comme si la dispute rôdait à chaque fin de phrase, se contentant de lever brièvement les yeux au ciel un sourire en coin sur les lèvres pour répondre à la malice de la belle. Il s’amuse de la voir siffler sa coupe. Ce simple geste la différencie de toutes les pimbèches présentes dans cette salle. Il va pour répondre mais ses lèvres se stoppent dans une entrouverture. Un trouble-fait s’invite dans un geste qu’il aurait pu lui-même entreprendre. Une action banale qui lui font serrer les dents. Il reste interdit, dans la frustration de ne pas pouvoir le massacrer avec une répartie cuite à point pour le faire dégarpiller. Elle n’est plus sienne. Oublié le statut de couple, celui-ci même qui confère le droit de propriété sur une personne. Ce même statut qui aurait validé la possessivité qui rugit en son fort intérieur lorsque l'inconnu prononce ce violent bout de phrase. « tu as couché avec il y a quelques mois. » Il se tient là comme un fantôme, attendant poliment qu’ils terminent leur discussion comme s’il n’en était pas gêné. Yon y coupe court d’elle-même. Elle n’aime pas ces démonstrations. Il la suit, gardant sa colère sous silence. Restant debout à ses côtés dans l’hésitation de tourner les talons, son coude se posant en même temps que son verre sur le comptoir, il se tait jusqu’à ce que les pouffements de Yon relacent la conversation. Il s’en serait aussi amusé s’il ne ressentait pas cette indéniable envie de faire une réflexion. « Ca t’arrive souvent ? » demande t-il platement, le visage vide d’expression. Il a entendu certains bruits, des choses lui sont reportées, mais jamais ce genre d’information ne lui a apporté plaisir ou indifférence. « De coucher à droite à gauche. » précise t-il un peu plus sèchement. Il fait un signe au serveur pour qu’il resserve une coupe à la demoiselle, ils ne sont pas prêts de quitter ce bar. Noma sait qu’il s’aventure sur un sujet glissant qui ne le regarde dorénavant plus mais il s’en fou. S’il y a bien une personne avec qui il perd sa diplomatie d’aristocrate, c’est Yon.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Mar 15 Nov - 21:49 Citer EditerSupprimer
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Noma & Yon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
le sourire qui tordait le visage de la belle s’effaça quelque peu, en entendant les maux de noma. ce n'était pas une nouveauté, il n'a jamais supporté qu'un autre que lui s'approche d'elle. cela ne lui était pas sorti de l'esprit. elle avait juste espéré que les choses puissent être un peu plus calme à ce sujet à présent. grossière erreur. l'alcool ne devait pas rendre la situation plus aisé, ça l'aidait juste à extérioriser cette rage bouillonnante. dire qu'elle le connaît par cœur serait cliché. une devise digne des romans à l'eau de rose les plus mal écrits, généralement lus par les minettes en quête d'idéal amoureux. disons que yon a eu le temps d'avoir un peu d'entraînement. par conséquent, elle devinait sans trop de problème ce qui se cachait derrière cette voix. c'était plus un reproche qu'une question. et les deux prunelles du coréen évitaient soigneusement de se poser sur son égérie à présent. sa dignité l'empêchait de vomir.
d'un coup de main elle se saisit de la coupe ; contrairement à lui, son regard ne le fuyait pas. Il était resté posé exactement au même endroit qu'il y a dix secondes. « je ne suis pas tenue d'avoir cette conversation avec toi. » sa voix paisible contrastait avec son visage, qui s'était refermé d'un coup. à nouveau, elle descend la coupe. il lui fallait quelque chose d'un peu plus fort ; elle n'allait pas tourner au champagne toute la soirée ca serait absurde. Sans vraiment se soucier du jugement du serveur elle l'interpella doucement à nouveau. « je voudrais une vodka avec des olives s'il vous plaît. » attendant patiemment que le verre se glisse devant elle, yon regarde les mains de son voisin. celles qui se se sont posées sur ses paupières il y a quelque minutes, et qui se baladaient jadis impunément dans ses cheveux soyeux. sur son corps svelte. des fois même, elles se joignaient aux siennes. de grandes mains, pas très robustes, mais apaisantes. là, il semblait bien crispé. et elle soupira en s'allumant une énième cigarette. noma n'était pas du genre à rentrer dans le mutisme quand il est préoccupé ou agacé, du moins pas avec elle. alors elle tentait d'anticiper les répliques cinglantes qui viendraient s'éclater à sa face. sans chercher à être adroite ou non, la succube repris leur conversation initiale. « bon alors sans rire, que viens-tu faire ici ? tu te tiens au courant des potins, avoue ? »
d'un coup de main elle se saisit de la coupe ; contrairement à lui, son regard ne le fuyait pas. Il était resté posé exactement au même endroit qu'il y a dix secondes. « je ne suis pas tenue d'avoir cette conversation avec toi. » sa voix paisible contrastait avec son visage, qui s'était refermé d'un coup. à nouveau, elle descend la coupe. il lui fallait quelque chose d'un peu plus fort ; elle n'allait pas tourner au champagne toute la soirée ca serait absurde. Sans vraiment se soucier du jugement du serveur elle l'interpella doucement à nouveau. « je voudrais une vodka avec des olives s'il vous plaît. » attendant patiemment que le verre se glisse devant elle, yon regarde les mains de son voisin. celles qui se se sont posées sur ses paupières il y a quelque minutes, et qui se baladaient jadis impunément dans ses cheveux soyeux. sur son corps svelte. des fois même, elles se joignaient aux siennes. de grandes mains, pas très robustes, mais apaisantes. là, il semblait bien crispé. et elle soupira en s'allumant une énième cigarette. noma n'était pas du genre à rentrer dans le mutisme quand il est préoccupé ou agacé, du moins pas avec elle. alors elle tentait d'anticiper les répliques cinglantes qui viendraient s'éclater à sa face. sans chercher à être adroite ou non, la succube repris leur conversation initiale. « bon alors sans rire, que viens-tu faire ici ? tu te tiens au courant des potins, avoue ? »
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Mar 15 Nov - 22:27 Citer EditerSupprimer
L’impuissance. Terrible sentiment qui amène frustration et déraison. Il se retient d’exploser, la raison est toujours la même. Ce n’est plus légitime. Le droit lui a été retiré, par lui-même qui plus est. Il se maudit lui-même, ses tempes bourrinant contre son crâne. Il ignore ce qui l’agace le plus sur le moment : les confessions de yon à un inconnu ou bien ses coucheries seules ? Jaloux, Noma l’est furieusement lorsqu’on parle de celle qu’il a aimé des années durant. Il lui est transparent, il le sait. Il sait aussi qu’elle lui répond exactement ce qu’il n’a pas envie d’entendre dans un acquis de conscience. « Je vois. » Il dépose de nouveau ses prunelles dans les siennes, ne cherchant plus à se cacher vainement d’un agacement qu’elle a de toute façon pisté avant même qu’il n’ouvre la bouche. Il assume donc et ne mâche plus ses mots, comme si en évitant son regard il avait décidé d’éviter de la blesser. Qu’importait, qu’elle le repousse fit sortir ses mots. « Dommage que je ne sois pas un simple inconnu ayant la bonté de venir allumer ta clope. » Le silence demeure et il boit une nouvelle gorgée de whisky qui lui brûle la gorge comme un châtiment, observant le serveur repartir avec la coupe vide. Il aurait pu lui tendre son briquet si elle n’avait pas été plus rapide que lui à sortir son paquet. Glissant le cylindre entre ses lèvres, il s’empare de son briquet couleur néon lorsqu’elle eut fini de faire virevolter la flamme. Il lui rend son bien, inspirant une longue bouffée pour lui permettre de faire distraction et aussi d’apaiser ses nerfs. Elle repart sur une conversation banale. Alors c’est comme ça qu’elle souhaite considérer leur relation à présent. Des connaissances qui n’ont pas lieu d’aborder des sujets qui fâchent. Il multiplie ses efforts pour aller de l’avant, chacune de leur rencontre n’étant que le processus d’abolissement de leur relation. Un long chemin sinueux. « Exactement. Tu sais comment c’est, il faut être sur tous les fronts. » Maintenant que Yon est apparue il ne peut de toute façon plus se concentrer sur le reste. « Je ne suis pas en droit de demander à celle qui m'intéresse le plus ce qu'elle devient ou bien tu m'y autorises ? » demande-t-il sarcastiquement. Non pas qu'il ait beaucoup à rattraper mais ça l'intéresse toujours.
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Re: when it gets impossible to forget you + yon | Mar 15 Nov - 23:14 Citer EditerSupprimer
when it gets impossible to forget you
Noma & Yon
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
un simple inconnu, ça il n'aurait jamais pu l'être. elle n'aurait jamais pu passer à côté de lui, sans être captivé par cette énergie dont il n'a quasiment pas conscience. on ne sait pas trop si c'est lui qui a été attiré, ou si c'est elle. séductrice quand il le faut, yon n'a pourtant fait aucun effort avec son amant. comme avec le peu d'homme avec qui elle a vraiment partagé un morceau de vie : ils étaient vrais, sans artifices. c'est pour ça que la métisse voyait clair dans le jeu de noma : elle le trouva si désagréable à ce moment là. pas assez pour l’énerver, assez pour l'agacer. « t'es con. » lâcha-t-elle comme un coup de fouet dans l'air. ce n'était même pas méchant, il devait le savoir. ce n'était pas une attaque, mais pas une plaisanterie non plus. à quelle autre réaction pouvait-il s'attendre de toute manière ? peut-être que ces mots réussiront à le remettre quelque peu en place. Enfin... c'est peine d’espérer.
introduisant une olive dans sa bouche elle hoche la tête en signe de blase. oh si elle devait l'insulter, elle le faisait toujours droit dans les yeux. une gorgée du breuvage limpide lui piqua le palais. il réussit malgré tout à lui arracher un léger sourire à sa remarque. ca lui ressemblait bien. venir à ces événements, être le simple observateur. celui qui se meut dans la foule, cette oreille qui se tend dans les conversations les plus explicites. où trouvait-il l'énergie, ça... même pour un million elle ne se coltinerait pas cet ennui ambiant, ces piètres comédiens. si noma ne lui était pas apparu, elle serait déjà en train de rouler vers chez elle. c'est affreux : tout ce qui la retient ici c'est lui. Si vous n'êtes pas trop bêtes, vous comprendrez que le fait de le réaliser est terrible pour yon. ca veut dire qu'absolument rien n'est mort. le jour où ils seront capable de simplement se saluer avant de repartir à leurs occupations respectives, cela voudra dire qu'ils auront été capable d'enterrer leur sentiments. mais cela paraît si impossible... tellement hors de leur portée.
un ricanement glisse hors de sa gorge. « eh bien... que dire. je suis toujours dans mon cursus, que je m'efforce de finir pour me donner un but. je n'ai aucune idée de ce que je deviens, de ce que je veux. je me fais aussi du souci pour mon frère Kaho. il a l'air si triste ces derniers temps...je veux dire, plus que d'habitude. »
introduisant une olive dans sa bouche elle hoche la tête en signe de blase. oh si elle devait l'insulter, elle le faisait toujours droit dans les yeux. une gorgée du breuvage limpide lui piqua le palais. il réussit malgré tout à lui arracher un léger sourire à sa remarque. ca lui ressemblait bien. venir à ces événements, être le simple observateur. celui qui se meut dans la foule, cette oreille qui se tend dans les conversations les plus explicites. où trouvait-il l'énergie, ça... même pour un million elle ne se coltinerait pas cet ennui ambiant, ces piètres comédiens. si noma ne lui était pas apparu, elle serait déjà en train de rouler vers chez elle. c'est affreux : tout ce qui la retient ici c'est lui. Si vous n'êtes pas trop bêtes, vous comprendrez que le fait de le réaliser est terrible pour yon. ca veut dire qu'absolument rien n'est mort. le jour où ils seront capable de simplement se saluer avant de repartir à leurs occupations respectives, cela voudra dire qu'ils auront été capable d'enterrer leur sentiments. mais cela paraît si impossible... tellement hors de leur portée.
un ricanement glisse hors de sa gorge. « eh bien... que dire. je suis toujours dans mon cursus, que je m'efforce de finir pour me donner un but. je n'ai aucune idée de ce que je deviens, de ce que je veux. je me fais aussi du souci pour mon frère Kaho. il a l'air si triste ces derniers temps...je veux dire, plus que d'habitude. »
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