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    :: Défouloir :: 2017

date the sugar daddy ☄ seyun

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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Ven 10 Fév - 23:11
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J’hausse les épaules quand il m’parle de payer. Ouais c’est vrai il peut payer. Il peut tout s’payer. Mais j’sais pas, j’crois qu’j’ai pas encore le réflexe. J’crois qu’j’aime trop ça, au fond, voler. J’croix qu’même si j’étais riche, j’pourrais pas m’arrêter. Ils peuvent pas comprendre ça, les autres.
Y a que Kali qui peut.
J’me fige quand il s’retourne tout à coup, j’le regarde sourcil arqué, sourire aux lèvres. Qu’est-ce qui lui est encore passé par sa petite tê-MAIS POURQUOI IL HURLE ? J’sursaute, j’crois qu’mon cœur il fait un arrêt cardiaque. Et y a l’autre qui continue à gueuler comme un porc qu’on égorge.
J’crois qu’j’ai vraiment envie d’l’égorger.
« De quoi de comment ça marche la pauvreté ? » Il m’a complètement paumé, j’ai pas pigé la moitié de c’qu’il a baragouiné, là. J’crois qu’c’est normal, qu’il parle en langage d’ivrogne. Est-ce que j’parle comme ça quand j’suis bourré moi ?
N’empêche que quand il s’remet en marche, j’le suis. J’sais pas trop pourquoi. Mais j’le suis. Il avance comme ça, sans trop savoir où aller. J’essaie d’parler, il répond pas. Il doit être dans son monde. Mais putain, j’lui permet pas d’m’ignorer.
« Eh, troudu- » J’finis pas ma phrase, il a parlé. Son… portefeuille ? Oh putain ouais. Son portefeuille. J’jette un coup d’œil à ma main, j’vois l’objet toujours là. Et dans un geste que maman aurait qualifié de « réflexe du vaurien », j’le fous dans ma poche. Et puis y a l’autre qui voit rien parce qu’il continue à se plaindre et à… Attends il fait quoi là ?
J’le vois s’jeter sur le sol. Et c’est genre, surréaliste. Bon ça devrait pas m’étonner v’nant d’lui mais. Mais j’peux pas m’empêcher d’éclater d’rire. J’crois qu’c’est pour ça que j’l’aime bien, pour des moments comme ça. Des moments où l’mec est tellement ridicule que j’me demande même s’il a un cerveau.
Pendant un instant, j’envisage de l’laisser là et de m’barrer. Mais finalement j’me ravise. Parce que j’me rappelle que sans lui, sa carte, elle sera plus approvisionnée. Et ça m’sert à quoi une carte bancaire vide et bloquée ?
A rien.
J’ai encore b’soin d’lui. Alors finalement j’sors son portefeuille, j’lui lance un regard pendant qu’il continue à chouiner en faisant sa victime, et j’chourre quelques billets qui retrouvent leur place bien au chaud dans mon manteau. Puis j’lui balance son précieux.
« Calme-toi mec, détends-toi, c’moi qui l’avais, tu l’avais oublié au bar. » J’me penche vers lui, j’lui tapote le bras pour vérifier qu’il est pas mort quand même. Ce serait con. Mais peut-être que j’ai encore un peu d’temps pour aller piller son compte. « Franchement tu f’rais quoi sans moi ? Rien hein ? Allez pour la peine j’propose qu’tu m’paies l’restau demain. Pour me remercier. » En plus y a un restau qui vient d’ouvrir, qui fait le meilleur bœuf au monde. Il paraît. J’ai jamais pu y aller parce qu’ça coûte à peu près tout l’argent que j’me fais dans un casse mais j’m’étais promis d’essayer un jour. Heureusement qu’y a l’autre riche qu’est là.
J’me relève, j’m’approche d’la porte. J’avais même pas tilté qu’on était déjà au dortoir. « Vas-y mec fais pas ta drama queen, lève-toi et fais-nous rentrer maintenant. » Parler d’bœuf ça m’a donné faim putain. « Sinon j’réveille tout ton dortoir fais gaffe. » ET j’mets mes mains en porte-voix d’vant ma bouche pour commencer à gueuler un truc inarticulé histoire d’bien lui montrer que j’déconne pas. J’déconne jamais avec la bouffe.

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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Lun 13 Fév - 19:51
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Il était prêt à s'arracher les cheveux, à vendre ses vêtements et biens au marché, il se fichait d'être nu en pleine rue tant qu'il avait ses beaux billets auprès de lui. L'argent, c'était une grande partie de son être, plus qu'il ne voulait l'admettre. Il achetait tout, grâce à ça, même les gens. C'est pour cela qu'il pleurait à chaude larmes sur le trottoir, prêt à aller se couper les veines pour en finir avec cette chienne de vie. Il ne voulait plus se battre, plus essayer, il n'était bon à rien, personne ne l'aimait, il valait mieux qu'il quitte cette terre, tout le monde s'en porterait bien mieux. Il sentait ses larmes se cristalliser sur son visage à cause du froid, mais il s'en fichait, il pouvait bien crever comme ça. Persone ne le remarquerait. Ni ses parents, ni sa sœur, ni personne même. Il n'était pas une grande perde. Il dessina des petites formes sur le goudron, désespéré. Il ferma les yeux, attendant la libération, lorsqu'il entendit un bruit sourd à côté de sa tête. Il ouvrit les yeux, et oh stupeur, oh doux Jésus, oh bonheur intense, SON PORTEFEUILLE ! Il le prit entre ses deux mains comme l'objet le plus précieux qu'il eut vu de toute sa vie, et l'embrassa. Son portefeuille, son bébé. Il se redressa un peu, sécha les larmes sur son visage, mais ne se leva pas encore, reprenant simplement ses esprits. Un resto ? ‹ Un resto ? ouais ? ok genre ? mais quoi comme ? › répondit-il avec un grand sourire. Ah! Il se sentait mieux, d'un coup. Il se releva en titubant, manquant d'aller faire des poutous au sol une nouvelle fois. Oh, ses jambes ne tenaient plus. Il laissa ses bras de part et d'autre de lui, comme un équilibriste, et commença à marcher dans la rue. Il fit demi-tour pour marcher dans l'autre sens, et s'arrêta une nouvelle fois pour contempler où est ce qu'ils étaient. OH ! ‹ REGARDE JAE DUK LE DORTOIR IL EST JUSTE LA ! › Il le montra du doigt comme un enfant, avant de fouiller dans ses poches pour trouver ses clés, en profitant en même temps pour y glisser son précieux portefeuille. Ses clés tombèrent au sol, il se bassa difficilement pour les ramasser, et manqua.. de se ramasser. Il rigola comme un imbécile, et s'appuya sur ses mains pour se redresser. ‹ que la vie est dure › soupira-t-il, avant de se diriger vers le bâtiment, et de l'ouvrir. ‹ faut que tu fasses chut › murmura-t-il, tout en accompagnant le chut du geste, collant son index contre sa bouche, l'air très sérieux. ‹ il faut pas réveiller les autres hein › Il avança sur la pointe des pieds pour être plus discret, longeant les murs pour ne pas tomber. Il donnait un drôle de spectacle, puisqu'il agissait comme un personnage de dessin animé. Il continua ainsi, se retournant parfois pour faire un signe de silence, jusqu'à atteindre la cuisine. ‹ BIENVENUE › cria-t-il en chuchotant. Il ouvrit le frigo, et fouilla un peu. ‹ TU VEUX MANGER QUOI ? › il avait oublié de chuchoter, cette fois.
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Dim 19 Mar - 14:27
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« Euuuuuh un restau genre le plus cher que tu pourras trouver ça marche ? » Un restau d’riches, où j’aurai pas ma place, mais où j’irai quand même parce que j’en ai rien à foutre (j’aime bien même, les regards choqués, les regards outrés, les serveurs qu’hésitent à m’foutre dehors mais qui pourront pas parce qu’y a simplet qu’a tout l’pognon du monde).
Mais en attendant j’veux juste manger. Parce que j’ai faim. Et qu’y a l’autre qui fait des conneries, comme d’habitude. J’le regarde arpenter la rue sourcils froncés, avant d’éclater d’rire suite à sa remarque. Il a mis l’temps.
« T’as mis l’temps. »
J’le regarde ouvrir j’le regarde m’intimer d’me taire, j’hausse les épaules, j’mime le motus et bouche cousue mais en vrai j’sais qu’j’vais faire tout le bruit que j’voudrais. Parce que les promesses, c’est pas mon genre. Et qu’j’aime m’faire remarquer. Mais si ça peut lui faire plaisir d’le croire.
J’le suis dans les couloirs, j’essaie d’limiter, j’me marre en essayant, j’manque même perdre l’équilibre à un moment, mais j’me rattrape bien vite quand on arrive dans la cuisine. Le paradis d’la bouffe, j’compte bien piler les placards et fourrer tout c’que j’peux dans mes poches.
« DU BŒUF. » Il gueule alors moi aussi, y a quoi ? y a un problème ?
De toute manière c’pas mon dortoir alors c’est pas moi qui aurait un problème avec mes colocataires et voisins. Moi j’suis juste le squatteur, le parasite. Et un parasite, on peut toujours tout faire, on parvient jamais à l’empêcher d’rentrer.
« Ouais non on va peut-être oublier l’bœuf, j’fais pas confiance à tes talents culinaires. Fais-moi c’que tu veux mec tant qu’ça se mange et qu’ça s’mange beaucoup. Parce que j’ai faim. »
J’regarde un peu à la ronde, j’ouvre un ou deux placards, j’choure une ou deux sucreries, puis j’me plante derrière l’pote pour regarder le frigo toujours ouvert, j’fouine à la recherche de c’que j’pourrais manger plus tard, puis j’m’éloigne.
« Putain n’empêche c’est posé chez vous, l’grand luxe. » J’ai pas l’habitude, moi et mon appart miteux (en vrai, j’pense même qu’il doit y avoir un ou deux rats qui traînent dans l’coin, entre la boîte de pizzas et les bols sales).
J’zieute en direction du salon, j’souris. « Et le canapé a l’air confortable. Si tu m’cherches, j’serai en train d’faire la sieste. » Et j’l’abandonne là comme l’pire des enculés (il se démerdera bien de toute manière). J’traverse le salon, j’ais à droite, j’vais à gauche, puis j’me jette sur l’canapé pour rebondir. Pour un peu, j’bondirais dessus.

Oh et puis merde. J’me relève, j’saute sur l’canapé, j’rebondis un peu, j’m’amuse. On dirait un gosse, j’en ai rien à foutre. Y a pas d’canapé chez moi, j’en profite.
Et puis j’fais du bruit aussi un peu. J’crie pas comme les autres tapettes, mais j’suis pas totalement silencieux non plus. Puis y a l’canapé qui fait du bruit. Mais ça c’pas ma faute, j’fais juste souvent c’genre d’effet, on peut pas rester silencieux avec moi.
J’atterris par terre, puis j’mime la courbette, saluant une foule invisible.
Ça fait du bien d’se sentir en vie.

✻✻✻
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Mar 21 Mar - 17:07
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Comme il était fier, Se Yun, d’avoir enfin réussis à atterrir dans le dortoir gumiho ! Comme il était fier (et chanceux) d’avoir réussis à trouver le bâtiment, ses clés, et la serrure de la porte ! Puis, lui aussi commençait à avoir faim, genre vraiment faim, tellement qu’il entendait déjà son ventre gargouiller. Puis, ce qui n’aidait pas non plus, c’était l’alcool qui quittait peu à peu son système, bien qu’il fût loin d’être sobre, pour lui laisser seulement un mal de crâne grandissant. Il ne parvenait pas à rester calme, il ne savait pas pourquoi, et il fouillait à présent dans la cuisine, déplaçant tout ce qu’il s’y trouvait dans un vacarme assourdissant pour ses propres oreilles. Il s’était décidé à aller plus lentement, à déposer chaque récipient avec tellement de délicatesse qu’il y passait à chaque fois plus d’une minute. Jae Duk venait de lui annoncer qu’il pouvait faire ce qu’il souhaitait mais… il devait avouer (il le garda tout de même pour lui) qu’il ne savait pas faire grand-chose. Avoir grandi dans une famille avec des domestiques l’avait aidé à devenir un incapable, bon à rien dans la société, mais cela ne le gênait pas outre mesure. Il se décida à faire du riz (le riz, c’était basique, facile), avec… il fouilla dans le frigidaire dans l’espoir de trouver quelque chose d’adéquat… du poulet, voilà, c’était réglé. Il commença à s’affairer. « le grand luxe ? » Il regarda l’autre avec des grands yeux. Ici, il avait plus souvent l’impression de vivre comme un paysan qu’être dans un palace. Il sortit quelques couteaux, hésitant sur lequel utiliser (il était sûr que le cranté avec une fonction particulière, mais il ne se souvenait plus laquelle), puis observa son ami partir pour s’installer. « vas-y, pose toi » hurla-t-il alors, se reprenant juste après en réalisant qu’il devait faire silence. Il posa lui-même son index sur sa bouche, gloussa un peu et se remit à cuisiner avec une moue un peu perplexe. C’était un rôle de femme, ça, et il n’était pas une femme. Il s’était dit qu’il allait faire des nuggets (il n’en avait jamais fait) et se décida à couper le poulet en tranches. Commençant peu à peu à s’amuser, chantant et dansant pour s’occuper alors qu’il se retrouvait seul en cuisine, il en fut tellement distrait que le couteau, au lieu de découper la viande, vint se planter en plein dans son doigt. Forcément, il hurla. « ah putaiiiiiiiiiiiiiin » Il voulait pleurer (non, il était sûr que des larmes coulaient déjà sur son visage) et il se roula en boule avec son index coincé dans ses mains alors qu’il essayait d’arrêter l’hémorragie. « jae duk » il hurla faiblement « je me vide de mon sang » il continua, avec une voix qui se faisait tellement faible qu’on avait réellement l’impression qu’il était en train de rendre son dernier souffle. « je me meurs » Il ajouta encore, fermant les yeux alors qu’il se roulait sur le sol. Puis, il se redressa. « tu peux surveiller le riz steup ? » Avant de se recoucher. « je meeeeeeuuuuuuuuuuuurrrrrsss » Il se demandait bien comment ils avaient fait pour ne réveiller personne, parfois.
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Sam 25 Mar - 20:17
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J’m’affale sur l’canapé, avec l’envie d’dormir, même si j’sais au fond qu’j’vais pas y arriver.
J’ai dormi trop longtemps ces derniers jours, j’ai rien foutu trop d’fois ces derniers jours. Pourtant ça m’empêche pas d’m’allonger et d’regarder l’plafond. Un plafond propre, loin d’mon taudis. Enfin, assez propre en tout cas.
J’suis là, j’regarde, j’pense à rien, et puis j’entends un bruit. J’fronce les sourcils, j’me convaincs qu’c’est qu’mon imagination, j’recommence à téma en haut.
Et puis j’entends un autre bruit.
Et un autre.
Et j’me décide enfin à bouger mon cul parce que quand même, on dirait qu’il est en train de crever. Et moi j’aime pas trop cette perspective. Surtout que j’suis sûr que c’bâtard il m’a toujours pas mis sur son testament (il serait temps quand même, ça fait un moment que j’me le coltine).
Quand j’arrive dans la cuisine, j’le vois par terre comme un gros mollusque, en train d’gémir qu’il est en train de mourir, l’doigt dans la main. Putain qu’est-ce qu’il a encore foutu.
Et il se redresse pour me dire de surveiller l’riz.
Et il se recouche.
Et moi j’comprends rien. Ou alors j’veux pas comprendre. Parce qu’il m’épuise un peu c’gosse. Pourquoi il m’demande de faire son taff en plus ? « Hé, c’est toi qu’étais censé faire la cuisine. » J’prends un air outré mais l’gars il est toujours allongé par terre telle la plus grosse et gémissante des loques.
Alors j’me décide à faire une bonne action. Mais juré ça va être ma seule bonne action du mois parce que faut pas déconner.
J’regarde un peu autour, j’ouvre un tiroir, un deuxième, j’en extraie un vieux torchon, que j’mouille un peu, et puis j’me penche vers lui. « C’est bon mec tu vas pas mourir, j’suis là, j’vais t’sauver. » J’me fige une seconde (ou peut-être deux, j’ai pas compté en vrai). « Pour la deuxième fois d’la soirée, j’tiens à l’noter. »
J’lui arrache son doigt (de l’intérieur de son autre main hein, j’lui arrache pas tout court de son corps, juste j’le tire vers moi pour l’examiner plus attentivement). J’passe un coup de torchon pour essuyer l’sang, j’regarde la plaie et putain il s’est pas loupé. Alors j’passe un nouveau coup et puis j’enroule le truc autour de son doigt, c’est énorme, ça lui prend le double de sa main mais moi j’m’en fous.
« Et voilà c’est comme neuf regarde ! T’as plus mal hein ? C’est un torchon magique qui aspire toute la douleur. Tant que tu l’as, t’auras plus jamais mal. Et tu vas pas mourir. » J’me demande s’il va croire mes conneries mais j’me dis qu’il a suffisamment bu pour que ça marche.
Et au pire j’lui dirai qu’la douleur c’est dans la tête s’il continue à souffrir. Là il devrait m’croire, il a pas l’choix de toute manière.
Et c’est quand j’me relève que j’me rends compte d’un truc. D’un truc absolument abominable. « LE RIZ PUTAIN. » Ça doit faire cinq minutes qu’la machine elle hurle à la mort là. Putain non pas mon riz. « S’il est cramé mec j’te jure j’t’étouffe avec le torchon. » On déconne pas avec la nourriture quand même.
J’ouvre l’cuiseur, j’plisse les yeux pour regarder la bête à travers la fumée. Et j’me dis qu’y a peut-être moyen qu’ça aille quand même.

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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Dim 26 Mar - 20:00
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Comme il souffrait ! Il était sûr qu’il n’avait jamais autant souffert dans sa vie ! Il était sûr que telle douleur aucun être n’avait jamais subis ! Il était sûr que le karma avait quelque chose contre lui et essayait de le faire payer en lui infligeant toutes les douleurs du monde. Il avait coupé son doigt, il voyait son sang couler et avait l’impression que des litres entiers quittaient son corps. Bientôt, il allait se sentir refroidir, il allait perdre connaissance, puis mourir comme un chien sur cette terre, alors qu’il avait juste voulu cuisiner un peu de délicieux poulet. Voilà. C’était sûrement le karma qui lui en voulait de n’avoir jamais voulu être vegan. Il versa une première larme alors qu’il voyait enfin Jae Duk qui l’avait rejoint dans la cuisine. Puis, il le vit se rapprocher de lui, et venir le sauver alors qu’il était à l’article de la mort, il la voyait déjà l’attendre, cette chienne, au pas de la porte. Puis, le sang arrêta de couler, il était sûr qu’il avait repris quelques couleurs, et enfin il se sentit revivre. Il voyait la salope quitter son morceau de mur pour aller se chercher une nouvelle victime. Il sourit presque. Il regarda l’autre homme presque avec des étoiles dans les yeux. « putain, t’es magique sérieux. » Se Yun se redressa. « j’ai plus mal ! plus mal du tout » Il avait l’impression d’être ces lépreux que l’enfant Jésus venait de guérir. Il se sentait béni, il sentait qu’à l’instant même il pourrait aller danser la carioca, ce n’est pas un tango ni un chacha. Il regardait le torchon avec un air de remerciement, mais n’était plus assez soul pour lui dire merci tout simplement. Il serra entre sa main son pauvre doigt maltraité, et se releva doucement alors qu’il entendait Jae Duk se plaindre à propos du riz. Il observa un peu les grains, ils semblaient plutôt en forme. « non mais, il est joli le riz là ! » Il se mit à sourire, ne prenant sur la partie supérieure, parce qu’il semblait que les grains les plus en bas n’avait pas été aussi épargnés. Il fit comme si de rien n’était, et, avec sa main toujours enveloppée, il se mit à transvaser le riz dans un autre récipient. « non mais t’inquiète, maintenant c’est bon je gère, on va manger » Il acquiesça, sûr de lui encore une fois. Non mais, il était sûr qu’il allait réussir cette fois. Il recoupa du poulet, le pana tout ça tout ça, et se mit à le cuire (il douta du temps de cuisson d’ailleurs, et préféra surcuire que souscuire…), et servit tout ça dans un fracas de vaisselle et de bols qui manquèrent de tomber. Enfin, une fois que tout fut finit, il appela (trop fort) son pote pour qu’il vienne manger, oubliant même qu’ils étaient au milieu de la nuit, et qu’à cette heure-ci… des gens dormaient.

D’ailleurs.
Lancé de dé :
Réussite : la sse-cla, personne n’est réveillé
Echec : oups, quelqu’un se ramène pour voir ce qu’ils font…
La Doyenne
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La Doyenne
Pseudo : El Staffo.
Célébrité : Faceless Bitch.
Crédits : Sohaline (Avatar)
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Dim 26 Mar - 20:00
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Le membre 'Min Se Yun' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'ACTION & ATTAQUE !' :
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Dim 2 Avr - 11:52
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Il en devient presque mignon, Seyun, dans sa crédulité.
Enfin non pas mignon, j'suis pas un pd. Con, c'est mieux. Ouais, con c'est mieux.
Il en devient presque con, Seyun, dans sa crédulité. J'ai même cru qu'il allait remercier le torchon, peut-être aussi lui baiser les pieds (ça a des pieds les torchons ?) mais non, il se contient et ça, ça m'choque grandement. Peut-être pas si con qu'ça finalement.
Ouais je sais, c'est c'qu'elles disent toutes. Que j'suis magique. que j'lui réponds avec un clin d'œil plus qu'évocateur (mais pas aguicheur faut pas rêver).
Et puis quand il dit qu'il gère, j'hoche la tête. On peut pas dire que j'me méfie pas hein, c'est faux. Faut pas oublier qu'c'est Seyun en face de moi. Mais j'ai faim. Alors tant pis.
Ouais, gère mais fais vite, steuplé, j'ai faim. J'hoche une seconde fois la tête pour appuyer mes paroles, histoire qu'il prenne conscience que j'plaisante pas du tout (j'plaisante pas avec la bouffe faut pas rêver) net puis j'me casse dans le salon.
Sans déconner, j'crois que c'salon il est encore plus confortable que mon appart.
Sans déconner quoi.  
Donc bon autant en profiter. J'visite un peu les lieux, j'traîne, en quête d'quelque chose à chourrer, qui s'incarne dans une petite boucle d'oreille sûrement perdue.
Tant pis pour elle.
J'fous l'truc dans ma poche, puis j'pars m'asseoir sur l'canapé. Et j'm'allonge. Ensuite j'me rassois. Ouais j'arriverai pas à dormir j'le sais. Mais rien que parce que c'est moelleux, j'veux en profiter.
Et puis là y a Seyun qui m'appelle.  
La bouffe. Oh putain la bouffe.
J'me lève d'un bon plein de grâce (ou pas) et j'me tape le sprint du siècle jusqu'à la cuisine. Là, j'attends pas qu'il me serve, j'chourre un des bols (qui manque tomber d'ailleurs, heureusement que j'ai des réflexes surhumains) déjà rempli de poulet et de riz, et j'commence à bouffer.
Ou plutôt à dévorer j'sais plus trop.
J'ai appris à profiter de tout c'qui passe à ma portée. Si c'est mangeable, je mange, et osef du reste. Enfin disons: si c'est mangeable, je dévore, et osef du reste. Faut bien en profiter tant qu'c'est là hein.
D'ailleurs en parlant d'ça.
J'finis mon assiette en deux-trois bouchées (bon ok peut-être plus, j'suis pas un surhomme non plus). Et j'décide d'me resservir.
Sauf que cette fois j'ai pas d'chance. Et j'vois l'récipient s'fracasser par terre, à moitié rempli d'poulet.  
Et là c'qui s'passe, c'est exactement comme dans les films. J'vois l'tout tomber au ralenti, j'ai juste le temps d'gueuler un retentissant nooooooooooooon puis j'm'accroupis à côté des vestiges. Il... il est mort je... j'ai rien pu faire (bon ok techniquement le poulet était déjà mort mais laissez-moi me remettre de mes émotions).
Pour un peu j'me mettrais à pleurer. Sauf que là j'me rappelle d'un truc, j'lève la tête lentement. Euh. Compte pas sur moi pour nettoyer, c'était pas ma faute ! Et faut que j'fasse mon deuil. J'déteste faire le ménage.

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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Dim 2 Avr - 18:57
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il retourna cuisiner, même si cuisiner c’était pour les femmes. Il avait réussis à récupérer tant bien que mal le riz, il avait réussi à cuisiner, et ça le rendait plus que fier (même s’il gardait à l’esprit que ça, c’était une occupation de femme) Jae Duk avait bien de la chance que Se Yun soit encore un peu éméché pour ne pas se rendre compte qu’il lui donnait des ordres qui faisaient penser qu’il le traitait comme une femme (il avait un problème avec les femmes), mais il finit par se servir lui-même, et une fois qu’ils eurent tous les deux leurs assiettes bien remplies, il commença à manger. Il avait grave la dalle. Il n’attendit rien du tout avant de commencer, s’empifrant comme un porc qui n’avait jamais vu un morceau de nourriture auparavant. Oh, qu’il était heureux de se remplir l’estomac ! il avait l’impression que ça faisait bien une dizaine d’année qu’il n’avait pas manger. Il ne pouvait s’empêcher de lacher des petits bruits d’extase tant il trouvait ça bon (même s’il doutait tout de même de la cuisson de son poulet… il lui semblait drôlement rose). Il entendit un gros fracas qui capta son attention, et remarqua un bol réduit en miette sur le sol. Il se mit à rire. C’était quand même joli, tous ces éclats sur le sol ! Se Yun eut une moue triste. « nan, mais c’est pas grave » Il dit simplement. Il avait suffisamment pour les remplacer, voir pour en acheter mille de plus. « euh, mais je sais pas faire le ménage » dit-il tout simplement. Et effectivement, il ne savait pas trop comment ça fonctionnait, un balais et une pelle, il ne savait même pas où il pouvait trouver ce genre de chose ! Il regarda les éclats sur le sol, et se mit à les ramasser à main nues « apporte moi une poubelle » dit-il, avec une voix de chirurgien, comme s’il était en pleine opération. « à moins que tu penses qu’on puisse le réparer ? » il regarda les morceaux… non, ils étaient bien trop petit pour qu’une telle opération soit faisable. Il regarda le sol, ses mains, et commença à les ramasser, évitant soigneusement de se couper avec tout cela.. mais bien entendu, il était maladroit. « aïe » hurla-t-il. « putain, mais ça fait mal cette connerie » se mit-il à pleurnicher. « c’est une opération de femme ça ! viens, on va en réveiller une pour qu’elle le fasse » proposa-t-il. Oui, il était sûre qu’une d’entre elle au moins pourrait faire ça pour lui, ça lui sauverait la vie. Y’en a bien une qui pourrait être son larbin.
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | Sam 29 Avr - 23:02
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Y a une chose que j’déteste. Que j’déteste plus que la mort elle-même et plus que la vie elle-même et plus que le monde lui-même, et cette chose c’est bien…
C’est bien…
Le gâchis de nourriture.
Cette connerie, ça devrait pas exister putain. La bouffe c’est sacré, merde. Et moi j’suis rien qu’une sacré merde d’avoir commis un tel affront. J’me sens tellement mal, j’me sens tellement minable, qu’j’ai envie d’crever. Mais pas assez pour accepter d’faire le ménage.
Alors j’reste tranquille assis à table pendant qu’mon esclave fait sa tâche d’esclave et commence à ramasser les bouts d’l’assiette. « Réparer ça ? Nan ça sert à rien, puis t’as dit qu’c’était pas grave donc c’pas grave non ? » De toute manière c’mon poto et mon poto il a suffisamment d’thune pour pas avoir à se salir les mains.
Et pour pas avoir à m’salir les mains non plus – pratique.
Et puis là, d’un coup… d’un coup, c’est le drame. Et lui qui hurle come un cochon qu’on égorge (ça hurle les cochons qu’on égorge ?). « C’bon fais pas ta chochotte mec, t’veux que j’te passe un nouveau coup d’torchon magique ? »
Les mecs ça doit pas pleurnicher comme des gonzesses ouais. Même si bon j’suis toujours pas sûr et certain qu’seyun soit un vrai mec – même s’il peut avoir une sacré droite. Et qu’la violence, il connaît.
Sauf que le mec pleurnichard là, bah il propose une sacré idée. L’idée du siècle même, l’genre d’idée qu’moi j’y ai même pas pensé – et ça m’choque un peu en vrai.
Depuis quand il est plus intelligent qu’moi ?
Bon ok moi j’ai même pas l’bac. Mais c’pas une excuse. Enfin j’crois pas. « Mec, t’es un putain d’génie. Vas-y t’as beaucoup d’meufs ici ? Qu’elles s’rendent un peu utiles, d’où elles sont pas encore là même. » J’toujours eu des pulsions machistes – elles ont toujours tendance à s’renforcer quand Seyun est dans les parages.
J’me demande pourquoi.
Ouais non en fait j’me l’demande pas – y a pas plus macho qu’lui. C’peut-être pour ça qu’j’l’aime bien aussi. Il est pas dans l’délire égalité et féminisme là, c’grosse connerie (mais j’crois qu’Kali m’frapperait à mort si elle m’entendait dire ça).
« Trop bonne idée mec ! Vas-y t’as déjà un larbin ici ? On peut aller voir quiiiiiiii… » J’les connais pas bien, les gumihos.
La vérité, même leur système de fraternité là, j’pas tout bien pigé. J’sais pas qui est qui, qui est où, qui est quoi. J’comprends rien en fait et j’me rends compte qu’j’en ai surtout rien à foutre.
Mais là ça aurait pu nous servir.
J’finis par m’lever, j’m’avance un peu, les mains en porte-voix, « hé les meufs, v’nez on a b’soin d’vous. » J’suis sûr avec tout ça elles vont rappliquer ventre à terre pour nettoyer mes conneries.

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CODES © LITTLE WOLF.

REUSSI: y a quelqu'un (une fille stp) qui rapplique
ECHOUE: personne entend ils sont sours :/
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Re: date the sugar daddy ☄ seyun | 
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