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LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran)
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LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Jeu 9 Fév - 19:53 Citer EditerSupprimer
Elle a souvent appris à ses dépens à ne pas trop sous-estimer ses meilleurs copains. C’est qu’ils n’ont pas l’air futés à les regarder, mais comment voulez-vous qu’un gars planqué depuis deux ans au pays du burger soit au courant des promotions d’une petite boutique bien tenue à l’abris des regards, dans le quartier de Myeongdong, Séoul ? C’est qu’à force de laisser traîner ses oreilles partout, il finirait concierge, tenant de bar ou shampooineur dans un salon de coiffure.
L’entrée de la boutique la laisse sceptique. Pas d’étiquettes, de prix spéciaux ou de note informative en devanture. Seulement cette nouvelle collection qui lui pend au nez et fait frétiller ses économies dans le fond de son portefeuille. « Bonjour~ » elle chante joyeusement en faisant tinter le carillon de la porte d’entrée. La boutique est lumineuse, les murs blancs faisant aisément ressortir la couleur pastel des vêtements accrochés sur leurs portants. Elle n’est pas certaine d’avoir à le réclamer, elle se demande si Ho Chull ne s’est pas simplement payé sa tronche un jour où il s’ennuyait, inventant cette histoire d’évènement spécial pour voir si elle marcherait. « Mademoiselle, peut-être que je peux vous aider ? » La question classique. Elle s’avance vers la vendeuse et penche sa tête sur le côté, confuse à l’idée de la mettre mal à l’aise. « Par hasard… vous n’organiseriez pas des ventes spéciales aujourd’hui ? » C’est vague, mais c’est suffisant pour égayer le visage de la jeune femme. Si ? Vraiment ? Pour une journée aux rabais, le magasin n’attire pas les foules, songe-t-elle en se laissant guider à travers le magasin. « Prenez votre temps et n’hésitez pas si vous avez une question. » Tout ça, et pour trois fois rien ? C’est la raison de Miran qui en prend un coup, au point qu’elle en vient à se demander si elle ne rêve pas, pinçant doucement la peau de son avant-bras derrière un portant de vêtements, pour vérifier qu’elle ne nage pas en plein délire. « Où sont les cabines d’essayage ? » demande-t-elle en revenant vers la caisse. La vendeuse est anormalement aux petits soins, disposant tous ses articles avec une infini précaution, l’urgeant de retirer son manteau comme si elle ne pouvait pas le faire toute seule. « Euh, ne vous inquiétez pas. Je pense qu’une fois dans la cabine, je saurais me débrouiller seule ! » Manquerait plus qu’elle l’y suivre pour l’y habiller comme une poupée.
Ho Chull-ah ! Dans quel monde chelou il l’a encore envoyé, celui-là. (Mais cette robe est extrêmement mignonne sur elle alors elle s’en plaint pas trop non plus.)
Elle a souvent appris à ses dépens à ne pas trop sous-estimer ses meilleurs copains. C’est qu’ils n’ont pas l’air futés à les regarder, mais comment voulez-vous qu’un gars planqué depuis deux ans au pays du burger soit au courant des promotions d’une petite boutique bien tenue à l’abris des regards, dans le quartier de Myeongdong, Séoul ? C’est qu’à force de laisser traîner ses oreilles partout, il finirait concierge, tenant de bar ou shampooineur dans un salon de coiffure.
L’entrée de la boutique la laisse sceptique. Pas d’étiquettes, de prix spéciaux ou de note informative en devanture. Seulement cette nouvelle collection qui lui pend au nez et fait frétiller ses économies dans le fond de son portefeuille. « Bonjour~ » elle chante joyeusement en faisant tinter le carillon de la porte d’entrée. La boutique est lumineuse, les murs blancs faisant aisément ressortir la couleur pastel des vêtements accrochés sur leurs portants. Elle n’est pas certaine d’avoir à le réclamer, elle se demande si Ho Chull ne s’est pas simplement payé sa tronche un jour où il s’ennuyait, inventant cette histoire d’évènement spécial pour voir si elle marcherait. « Mademoiselle, peut-être que je peux vous aider ? » La question classique. Elle s’avance vers la vendeuse et penche sa tête sur le côté, confuse à l’idée de la mettre mal à l’aise. « Par hasard… vous n’organiseriez pas des ventes spéciales aujourd’hui ? » C’est vague, mais c’est suffisant pour égayer le visage de la jeune femme. Si ? Vraiment ? Pour une journée aux rabais, le magasin n’attire pas les foules, songe-t-elle en se laissant guider à travers le magasin. « Prenez votre temps et n’hésitez pas si vous avez une question. » Tout ça, et pour trois fois rien ? C’est la raison de Miran qui en prend un coup, au point qu’elle en vient à se demander si elle ne rêve pas, pinçant doucement la peau de son avant-bras derrière un portant de vêtements, pour vérifier qu’elle ne nage pas en plein délire. « Où sont les cabines d’essayage ? » demande-t-elle en revenant vers la caisse. La vendeuse est anormalement aux petits soins, disposant tous ses articles avec une infini précaution, l’urgeant de retirer son manteau comme si elle ne pouvait pas le faire toute seule. « Euh, ne vous inquiétez pas. Je pense qu’une fois dans la cabine, je saurais me débrouiller seule ! » Manquerait plus qu’elle l’y suivre pour l’y habiller comme une poupée.
Ho Chull-ah ! Dans quel monde chelou il l’a encore envoyé, celui-là. (Mais cette robe est extrêmement mignonne sur elle alors elle s’en plaint pas trop non plus.)
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Jeu 9 Fév - 20:21 Citer EditerSupprimer
En moins de deux heures, Ho Chull avait tout organisé. Maintenant, il était là planqué dans un coin de la boutique, à attendre. L'idée était pas mal, fouiller dans les commentaires ou autres que sa meilleure amie a posté sur les réseaux sociaux pour découvrir le lieu qu'elle appréciait par dessus tout. Quand il repéra enfin le nom, une petite recherche de l'endroit. Un petit coup de peigne dans ses cheveux, un taxi et direction Myeongdong. Là, il avait dû expliquer son idée à la gérante qui avait pas pu s'empêcher de sourire avant d'accepter de jouer le jeu. Après tout, le jeune homme payerait toutes les dépenses. Elles devaient juste faire sentir à Mi Ran qu'elle est une princesse.
Mimi, j'ai une surprise pour toi. C'est mon cadeau de Noël vachement en retard. Tu dois te rendre dans une heure dans une boutique à Myeongdong. Je te joins le chemin pour t'y rendre. MAIS DEPECHE TOI! TU RISQUES DE NE PAS AVOIR DROIT AU REDUCTION. TOUT EST A 90%. L'email envoyé, reste plus qu'à l'étudiant transféré d'attendre sa meilleure amie dans un coin. Silencieusement, caché derrière de grosse lunette de soleil, jouant à des jeux sur son téléphone. Une journée était passé depuis qu'il avait posé les pieds à la capitale. Entre le décallage horaire et l'inscription à l'unif, il commençait à sassoupir. C'est la clochette de la boutique qui le fait sursauter. Dans son coin, il tend l'oreille, souriant en entendant la voix douteuse de son bourreau adoré. Va-t-elle comprendre qu'il est derrière tout ça? Pas maintenant en tout cas.
Dès qu'il la voit se rendre das la cabine d'essayage avec des vêtements, il lui renvoi un texto. Alors, tu as trouvé ton bonheur? Il n'attend pas de réponse, faisant signe à la vendeuse d'apporter à la jeune femme son petit cadeau. Mademoiselle, on m'a demandé de vous donner ceci. La personne a dit que vous comprendriez. La vendeuse fait passer sous le rideau de la cabine un petit paquet. Ho Chull attend la réaction quand elle verra son présent et le petit mot qui l'accompagne. Après tout, y a que lui et son meilleur ami. Un petit clin d'oeil à leur année lycée. Un soutien gorge en dentelle rouge avec les attaches devant. Avec ça, il arrêtera d'essayer de te le dégrafer, tu crois pas?
PS: une surprise t'attend à l'extérieur de la cabine.
Maintenant, c'est à lui, c'est son moment. Ho Chull attend avec un énorme noeud sur la tête. Son regard braqué sur la tenture, il se racle la gorge. Faudrait pas qu'il est la voix cassé. Même si il lui a parlé y a moins de deux jours. Puis enfin, il la voit, ll lui sourit avant d'écarter ses bras en gros. Surprise.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Ven 10 Fév - 17:50 Citer EditerSupprimer
A lire son message, il s’agirait presque d’une quête dont les énigmes, une fois résolues, ouvriraient la porte à tout un tas de promotions affolantes. 90% sur tout le magasin et sans restriction. Même dans ses rêves, Miran n’a jamais eu la prétention d’en demander autant. Elle en avait un peu voulu à Ho Chull d’avoir oublié son cadeau de Noël. C’est qu’elle-même s’était tuée à braver les barrières administratives et s’affranchir dans les délais de toutes les formalités d’expédition qu’elle lui a fait la tronche pendant dix jours au moins, répondant au moindre de ses messages par un émoticon blasé, ennuyé ou endormi. Puis le temps était passé et voilà que maintenant il lui dégotait cette affaire en or. C'était son magasin favori et pourtant, elle n’avait même pas entendu le moindre chuchotis de couloir à propos de cet évènement. A croire que les américains ont leurs envoyés spéciaux partout, même là où on ne les y attend pas. Elle enfile une seconde tenue, une petite jupe en jean clair et un léger pull rose poudré qui met son teint de poupée en valeur. Distraitement, elle clapote une réponse sur son téléphone en s’examinant sous tous les angles dans le miroir en pieds.
Press sent au moment où une petite boîte toute jolie glisse à ses pieds, sous le pendant du rideau. « Vraiment ? » Son dialecte de Busan toujours d’actualité, elle se penche et découvre le sous-vêtement non sans rougir un peu. Elle réfléchit vite, l’idée d’une mise en scène traversant son esprit pour le quitter rapidement. Et puis elle ouvre de grands yeux à la lecture de la carte, l’accroche sur le devant se dérobant sous ses doigts comme un vieux souvenir, un vieil ami. Est-ce qu’une tarte à la crème l’attend derrière ce rideau ? Bien sûr qu’elle songe à une caméra cachée ! Et puis elle l’entend se racler la gorge et sans réfléchir, ouvre la cabine d’un geste théâtral.
Il est là, comme un petit chiot offert pour Noël avec son gros nœud sur la tête. Et Miran est scotchée sur place, les lèvres entrouvertes pour dire quelque chose qui ne vient pas, les yeux ronds comme des billes d’avoir affaire à un mirage aussi réaliste. Quand enfin elle parvient à décrocher un mot, « YA ! » elle pointe son index sur lui, incapable de dire s’il est en Corée du Sud, ou bien si c’est elle qui s’est mystérieusement transportée outre Pacifique. Elle avance son index et tâte une fois, deux fois, contre son torse. C’est tout mou mais c’est réel. « C’est le vrai toi ? » L’hésitation laisse place à un grand sourire lorsqu’elle resserre son étreinte autour de lui. Ses petits bras encerclent sa taille mais elle a de la force et n’hésite pas à le montrer en le serrant fort, très fort, comme pour vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une fausse marchandise qui casserait au premier impact. Elle se souvient alors du soutien-gorge rouge dans sa main et recule d’un pas, tenant la « chose » dans les airs comme une paire de chaussettes sale. « Tu penses vraiment que je vais mettre ça ? » Le décolleté sponsorisé par les meilleurs copains, génial. Et puis elle fronce les sourcils. « Attends, attends ! Et puis... qu’est-ce que tu fais là d’abord ?! » Mais ouais, c’est vrai ça ! Il est venu profiter des super soldes aussi ? Dommage qu’ils ne fassent rien pour les hommes dans cette boutique.
A lire son message, il s’agirait presque d’une quête dont les énigmes, une fois résolues, ouvriraient la porte à tout un tas de promotions affolantes. 90% sur tout le magasin et sans restriction. Même dans ses rêves, Miran n’a jamais eu la prétention d’en demander autant. Elle en avait un peu voulu à Ho Chull d’avoir oublié son cadeau de Noël. C’est qu’elle-même s’était tuée à braver les barrières administratives et s’affranchir dans les délais de toutes les formalités d’expédition qu’elle lui a fait la tronche pendant dix jours au moins, répondant au moindre de ses messages par un émoticon blasé, ennuyé ou endormi. Puis le temps était passé et voilà que maintenant il lui dégotait cette affaire en or. C'était son magasin favori et pourtant, elle n’avait même pas entendu le moindre chuchotis de couloir à propos de cet évènement. A croire que les américains ont leurs envoyés spéciaux partout, même là où on ne les y attend pas. Elle enfile une seconde tenue, une petite jupe en jean clair et un léger pull rose poudré qui met son teint de poupée en valeur. Distraitement, elle clapote une réponse sur son téléphone en s’examinant sous tous les angles dans le miroir en pieds.
- Spoiler:
- De Lee Mi Ran à Il Ho Chull
Yeeessssss ^o^ Vraiment, où tu as trouvé ça ?!! J’étais même pas au courant >o<
Press sent au moment où une petite boîte toute jolie glisse à ses pieds, sous le pendant du rideau. « Vraiment ? » Son dialecte de Busan toujours d’actualité, elle se penche et découvre le sous-vêtement non sans rougir un peu. Elle réfléchit vite, l’idée d’une mise en scène traversant son esprit pour le quitter rapidement. Et puis elle ouvre de grands yeux à la lecture de la carte, l’accroche sur le devant se dérobant sous ses doigts comme un vieux souvenir, un vieil ami. Est-ce qu’une tarte à la crème l’attend derrière ce rideau ? Bien sûr qu’elle songe à une caméra cachée ! Et puis elle l’entend se racler la gorge et sans réfléchir, ouvre la cabine d’un geste théâtral.
Il est là, comme un petit chiot offert pour Noël avec son gros nœud sur la tête. Et Miran est scotchée sur place, les lèvres entrouvertes pour dire quelque chose qui ne vient pas, les yeux ronds comme des billes d’avoir affaire à un mirage aussi réaliste. Quand enfin elle parvient à décrocher un mot, « YA ! » elle pointe son index sur lui, incapable de dire s’il est en Corée du Sud, ou bien si c’est elle qui s’est mystérieusement transportée outre Pacifique. Elle avance son index et tâte une fois, deux fois, contre son torse. C’est tout mou mais c’est réel. « C’est le vrai toi ? » L’hésitation laisse place à un grand sourire lorsqu’elle resserre son étreinte autour de lui. Ses petits bras encerclent sa taille mais elle a de la force et n’hésite pas à le montrer en le serrant fort, très fort, comme pour vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une fausse marchandise qui casserait au premier impact. Elle se souvient alors du soutien-gorge rouge dans sa main et recule d’un pas, tenant la « chose » dans les airs comme une paire de chaussettes sale. « Tu penses vraiment que je vais mettre ça ? » Le décolleté sponsorisé par les meilleurs copains, génial. Et puis elle fronce les sourcils. « Attends, attends ! Et puis... qu’est-ce que tu fais là d’abord ?! » Mais ouais, c’est vrai ça ! Il est venu profiter des super soldes aussi ? Dommage qu’ils ne fassent rien pour les hommes dans cette boutique.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 12 Fév - 18:22 Citer EditerSupprimer
Parfois, il se dit qu'il a de bonnes idées surtout pour faire péter les plombs à Mi Rain. La connaissant, l'étudiante doit se demander comment il a pu savoir que son magasin préférée faisait des réductions alors que logiquement il se trouve à l'autre bout de la planète. Au faite, il s'attend à la question par mail. Mais rien. Il l'entend juste entré dans le magasin, alors qu'il est planqué. Il sourit bêtement, quoi qu'Ho Chull ne peut pas sourire autrement que bêtement vu quand quand il sourit c'est surtout qu'il va faire une connerie. Même si pour lui, sur le coup, s'en est pas une. Il l'entend se rendre dans une cabine et en profite pour se mettre devant cette dernière, attendant maintenant. Un noeud de papier cadeau dans ses cheveux. Il envoie le message qui fera sortir son amie, une surprise l'attend maintenant. Il se racle la gorge, rangeant sur téléphone dans la poche de son jean's avant d'ouvrir les bras en grand en voyant le rideau se tirer.
Leur regard se croise, Ho Chull ne bouge pas, les bras toujours tendu vers elle, attend. Attend que le regard de sa meilleure amie redevienne normale. Attendant, qu'elle fasse les quelques pas qui les sépare. Se préparant mentalement à sentir sa cage thoracique être écrasée. Et lui, il sourit amusé. Pas besoin d'avoir fait math sup pour comprendre l'esprit de Mi Ran. Absolument pas. Deux jours avant, il l'a appelé ayant une conversation des plus normale avec elle... En gros, juste pour l'entendre le menacer de mort pour une connerie qu'il a dit. Ce fut les dix dernières minutes que le jeune homme passait dans sa chambre d'étudiant à New York. Jamais il lui est venu à l'esprit d'annoncer à son amie d'enfance qu'il revenait et qu'elle allait plus devoir supporter un abruti mais deux. Il rigole en sentant le doigt contre son torse. Il éclate même de rire quand elle lui sourit heureuse. Retenant son souffle quand elle se place dans ses bras. Deux ans sans avoir une personne qui essaye de le casser en deux, le pauvre il va devoir se réhabituer. Mais les bleus et autres, viendront après. Maintenant, là. Ho Chull referme ses bras autour du corps contre lui, rigolant encore. Nan, je suis un clône. Il rigole, tout en mirant dans le miroir de la cabine d'essayage en fasse de lui. Tu en as de ses questions stupides, Mi.
Elle le lâche, reculant d'un pas. Chose qui le surprend. Il regarde le soutif qu'elle tient comme si c'était une chose dégoutante. Il hausse les épaules, en passant une main dans ses cheveux. Ouais! Je veux voir combien de temps il va comprendre où il doit poser ses doigts pour le défaire. Quoi qu'il recule d'un pas au cas où, question de survie. Au faite, il place même ses mains devant son visage si elle essaye de le taper. Question de survie après tout.
Mais la question qu'elle lui pose, lui fait comprendre que son corps ne risque rien, pour le moment. Il lui lance un regard énigmatique, avant de se tourner et d'attraper une robe. Tu trouves que la couleur met mes yeux en valeurs, dit? Oui, Ho Chull était là, vraiment là. Car franchement, pas moyen de trouver des robes qui me mettent en valeur à New York, je te dis pas, une vrai plaie. Il place la robe devant lui, attendant une réponse de sa meilleure amie. Alors? Je la prends ou pas? Le pire c'est qu'il sérieux, rien ne montre qu'il s'amuse. Il la fixe, attendant une réponse. Les vendeuses ne savent pas si il est sérieux ou pas, quelques unes rigolent de son numéro. Et lui, attend, avec cette robe jaune criarde devant lui. Quoi que... La couleur est trop flashy non? Faudrait pas que je me fasse déjà remarquer le premier jour de cours.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mar 14 Fév - 18:20 Citer EditerSupprimer
Elle pourrait le pincer à l’épaule pour cette petite blague qui n’a rien de nécessaire. Il s’étonne qu’elle s’étonne elle-même. Beaucoup d’étonnement, certes, mais après tout, aux dernières nouvelles, il était à New York ! Et New York, attention grande nouvelle, ce n’est pas Séoul. « Un clone ? Alors vous êtes deux ? » Elle ouvre de grands yeux sans desserrer son étreinte, essayant une seule seconde d’imaginer ce qu’adviendrait ce monde s’il devait en exister deux comme lui. Et puis, elle reprend sur le même ton que lui, « et toi, t’en as de ces réponses stupides. Je suis choquée que tu m’aies rien dit de ce voyage ! On aurait prévu des trucs tous les trois, mais sérieusement… » Parfois, elle se demande ce qui ne tourne pas rond dans sa tête.
Elle lève les yeux au ciel, cherchant à présent des explications sur ce soutien-gorge. Le geste peut paraître déplacé. Il n’est pas son petit ami, il n’est même pas proche de l’être, et voilà qu’il lui offre quelque chose d’aussi personnel, accompagné d’une note toute aussi personnelle. Il fait bien de se couvrir le visage, parce que Miran lui envoie le tissu rouge dans l’épaule, un peu à la manière d’un fouet (non, pas dans ce sens-là) en fronçant le bout du nez. « T’es con, tu m’fatigues. » Elle n’avait pas remarqué l’attache sur le devant, à présent elle comprend mieux le motif derrière ce petit présent. Elle soupire lourdement, mais elle n’est pas capable de réprimer un petit sourire amusé par ce flashback de deux ans en arrière. « Hmm. Et tu veux voir combien de temps ma main va mettre pour atterrir sur ta joue si tu continues à ce rythme-là ? » La réponse est digne d’elle. Elle ne sait même pas quoi faire avec ce sous-vêtement. Force est de constater qu’elle va le garder, c’est un cadeau, elle n’est pas si horrible comme fille… « n’espère même pas assister aux essayages. » Just saying.
Tout ce qui l’intéresse à présent, c’est de comprendre. Pourquoi est-ce qu’il est là, pour combien de temps, quelle est son excuse pour ne rien leur avoir dit, est-ce qu’elle est la seule à ne pas être au courant. Elle est tellement perturbée, prise au dépourvu, qu’elle ne sait pas par où commencer. Et l’entendre plaisanter sur une petite robe jaune, comme s’il venait faire son shopping régulier ici, ça n’arrange pas l’état de Miran. « Ah... j’en déduis que même les américaines n’ont pas voulu de toi ? » Elle éclate de rire en voyant sa tête. « Ouh la ! Le prend pas mal, on verra ça plus tard, ok ? Tu restes combien de temps ? J’y crois pas, en deux ans, tu nous as même pas rendu visite une seule fois… » Elle le regarde s’extasier pour de faux dans le miroir avec sa nouvelle garde-robe poussin et lève les yeux au ciel. Puisqu’il faut vraiment lui répondre, « si tu veux mon avis, vu les rabais que la boutique offre aujourd’hui, tu ne perds rien à la prendre ! Tu pourras toujours l’offrir à Na Bae-unnie pour ton retour ? » Tel qu’elle est partie, elle pourrait commander un café et papoter sur le seuil de la cabine d’essayage dans cette tenue aux couleurs pastel si mignonne qu’elle est quasiment certaine de la prendre pour passer en caisse. « Attend, j’essaye une autre tenue, tu bouges pas, ok ?! » Bah sait-on jamais qu’il ait l’idée d’aller ailleurs, se faire la malle ou retourner aux Etats-Unis ! Elle n’a pas vraiment envie de courir le risque. Elle se déshabille puis enfile un short blanc et une chemise en jean. Sauf qu’elle a pas le temps de terminer de bien boutonner sa chemise que quelque chose fait tilte dans sa tête, à l’instant où il dit que faudrait pas que je me fasse déjà remarquer le premier jour de cours. Un peu comme une habitude maintenant, elle ouvre le rideau à la volée et le prend entre quatre yeux. « Le premier jour de cours ?! QUEL premier jour de cours ?! » Oh l'agression. Ou alors elle a mal compris, c’est pas possible.
Elle pourrait le pincer à l’épaule pour cette petite blague qui n’a rien de nécessaire. Il s’étonne qu’elle s’étonne elle-même. Beaucoup d’étonnement, certes, mais après tout, aux dernières nouvelles, il était à New York ! Et New York, attention grande nouvelle, ce n’est pas Séoul. « Un clone ? Alors vous êtes deux ? » Elle ouvre de grands yeux sans desserrer son étreinte, essayant une seule seconde d’imaginer ce qu’adviendrait ce monde s’il devait en exister deux comme lui. Et puis, elle reprend sur le même ton que lui, « et toi, t’en as de ces réponses stupides. Je suis choquée que tu m’aies rien dit de ce voyage ! On aurait prévu des trucs tous les trois, mais sérieusement… » Parfois, elle se demande ce qui ne tourne pas rond dans sa tête.
Elle lève les yeux au ciel, cherchant à présent des explications sur ce soutien-gorge. Le geste peut paraître déplacé. Il n’est pas son petit ami, il n’est même pas proche de l’être, et voilà qu’il lui offre quelque chose d’aussi personnel, accompagné d’une note toute aussi personnelle. Il fait bien de se couvrir le visage, parce que Miran lui envoie le tissu rouge dans l’épaule, un peu à la manière d’un fouet (non, pas dans ce sens-là) en fronçant le bout du nez. « T’es con, tu m’fatigues. » Elle n’avait pas remarqué l’attache sur le devant, à présent elle comprend mieux le motif derrière ce petit présent. Elle soupire lourdement, mais elle n’est pas capable de réprimer un petit sourire amusé par ce flashback de deux ans en arrière. « Hmm. Et tu veux voir combien de temps ma main va mettre pour atterrir sur ta joue si tu continues à ce rythme-là ? » La réponse est digne d’elle. Elle ne sait même pas quoi faire avec ce sous-vêtement. Force est de constater qu’elle va le garder, c’est un cadeau, elle n’est pas si horrible comme fille… « n’espère même pas assister aux essayages. » Just saying.
Tout ce qui l’intéresse à présent, c’est de comprendre. Pourquoi est-ce qu’il est là, pour combien de temps, quelle est son excuse pour ne rien leur avoir dit, est-ce qu’elle est la seule à ne pas être au courant. Elle est tellement perturbée, prise au dépourvu, qu’elle ne sait pas par où commencer. Et l’entendre plaisanter sur une petite robe jaune, comme s’il venait faire son shopping régulier ici, ça n’arrange pas l’état de Miran. « Ah... j’en déduis que même les américaines n’ont pas voulu de toi ? » Elle éclate de rire en voyant sa tête. « Ouh la ! Le prend pas mal, on verra ça plus tard, ok ? Tu restes combien de temps ? J’y crois pas, en deux ans, tu nous as même pas rendu visite une seule fois… » Elle le regarde s’extasier pour de faux dans le miroir avec sa nouvelle garde-robe poussin et lève les yeux au ciel. Puisqu’il faut vraiment lui répondre, « si tu veux mon avis, vu les rabais que la boutique offre aujourd’hui, tu ne perds rien à la prendre ! Tu pourras toujours l’offrir à Na Bae-unnie pour ton retour ? » Tel qu’elle est partie, elle pourrait commander un café et papoter sur le seuil de la cabine d’essayage dans cette tenue aux couleurs pastel si mignonne qu’elle est quasiment certaine de la prendre pour passer en caisse. « Attend, j’essaye une autre tenue, tu bouges pas, ok ?! » Bah sait-on jamais qu’il ait l’idée d’aller ailleurs, se faire la malle ou retourner aux Etats-Unis ! Elle n’a pas vraiment envie de courir le risque. Elle se déshabille puis enfile un short blanc et une chemise en jean. Sauf qu’elle a pas le temps de terminer de bien boutonner sa chemise que quelque chose fait tilte dans sa tête, à l’instant où il dit que faudrait pas que je me fasse déjà remarquer le premier jour de cours. Un peu comme une habitude maintenant, elle ouvre le rideau à la volée et le prend entre quatre yeux. « Le premier jour de cours ?! QUEL premier jour de cours ?! » Oh l'agression. Ou alors elle a mal compris, c’est pas possible.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mar 7 Mar - 20:12 Citer EditerSupprimer
L'avoir dans ses bras, lui rappelle combien elle lui a manqué. Ho Chull se retient avec grande peine de sentir l'odeur des cheveux de sa meilleure amie. Chose qu'il sait qu'il fera un moment où elle le remarquera pas. Et si elle le remarquera, il sait que Miran le tapera à l'épaule en lui demandant d'arrêter de faire l'imbécile. A la place, il rigole en sentant cet index acusateur contre son torse. Il rigole avec toutes ses questions. Mais il profite de sa présence, de cette présence qui lui a manqué, même si il ne l'avouera jamais.Hey! Tu sais que je suis en unique exemplaire. Il se tait un instant, s'imaginant avoir une personne qui lui ressemble et frissonne. Mais il reprend son rire, après tout Miran n'est pas encore au courant de son retour. Bah sur le coup, j'ai pensé qu'à ça. On peut le refaire, je te parlerai d'une faille de l'espace temps. Les vendeuses autours ne doivent rien comprendre à cette étrange échange. Ho Chull ne doit même pas savoir pourquoi il lui dit ça. Sauf qu'il se reprend vite, posant son regard dans celui de celle qu'il tient dans ses bras. J'avais peut être envie de passer du temps rien qu'avec toi? il se mord la lèvre en se rendant compte de ce qu'il vient de lui dire tout en tournant sa tête. *faut que je dise quelque chose de stupide, vite.* Je peux l'appeler si tu veux. Y a un magasin de lingerie un peu plus bas. Je suis sur qu'il appréciera de te voir essayer tout devant lui. Mauvais? Pas du tout, il veut juste passer un peu de temps avec sa meilleure amie après tout.
Le tissu rouge percute sa main placé devant son visage, le faisant sourire idiotement. Menteuse Ho Chull se frotte la main en regardant le soutien gorge devant lui se balancer, tout en secouant sa tête de gauche à droite. Ta main est très bien loin de mon visage. Il lui lance un regard implorant. Elles risquent d'appeler la police si ta main se pose sur ma joue d'une manière violente tu sais. Sauf que Miran veut comprendre pourquoi il est là. Et que lui, veut continuer un peu à la faire tourner en bourrique. Alors il attrape la première robe, la plaçant devant lui. Il parle, lâchant des conneries. Avant de baisser son bras, de lui lancer un regard indestructible. J'ai eu des copines, si tu veux tout savoir. Menteur. Ho Chull n'arrive pas à comprendre quand une fille s'intéresse à lui. Puis, y en a une qui compte depuis si longtemps qu'il doit certainement être aveugle pour ne voir personne d'autre. Il se force à sourire avant de redevenir le fou qu'elle connait. Reprenant des pauses devant le miroir avec la robe. Je pouvais pas revenir, tu le sais, on en a déjà parlé. Alors il continue, son cirque. Regardant une autre robe. Hochant la tête quand elle rentre dans la cabine.
Le temps qu'il lui faut pour ranger les deux robes tout en s'imaginant sa soeur dans ce style et grimaçant. Sa soeur ne porte pas ce genre de vêtement. Non vraiment, Na Bae ne mettra jamais ce genre de robe trop coloré, elle si dans les couleurs sobres. Le rideau de la cabine s'ouvre, ce qui attire son attention. Ho Chull a juste le temps de se reculer, que Miran arrive comme une furie vers lui. Je... Il baisse sa tête prit en faute et c'est là qu'il voit la chemise mal boutonnée. Il déglutit en voyant la dentelle du soutien gorge. Mais il n'est pas le pervers la bande. Il redresse sa tête, lui souriant. Ferme ta chemise, Mi. Il recule d'un pas, un deuxième. Au faite, il met un meuble remplit de vêtemen entre eux avant de répondre à la question. Tu es longue à la détente Mi. Sauf que Ho Chull a un doute sur sa survie là. Je ... Dire que son idée était géniale dans sa tête. Là, il commence soudainement à comprendre qu'il risque de souffrir quand elle comprendra. Si tu veux, je peux retourner là bas. Faudra juste un peu le temps que je range mes affaires et que je dise que ma meilleure amie ne me veut pas dans son campus.
Est-ce si difficile de dire simplement, moi aussi je veux être près de toi. Pouvoir te serrer dans mes bras quand tu en as besoin. T'entendre me hurler dessus, t'entendre rire. Je veux le voir en vrai et pas par visio conférence. Mais il ne lui dira pas. Car Ho Chull ne veut pas perdre l'amitié de la seule fille qui l'accepte pour qui il est. Avant que tu me tapes, je propose de continuer ton shopping. Il lui sourit de cette manière que lui seul peut sourire. Tu vas avoir le temps d'utiliser ton punching ball préféré jusqu'à la fin de nos études, MI
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 11 Mar - 18:02 Citer EditerSupprimer
Il a raison, il est unique et Mi Ran ne pourrait jamais partager tout l’amour presque fraternel qu’elle lui porte en deux êtres lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. Il la perd un moment sur les coups de la faille spatio-temporelle. Elle plisse les yeux, incline légèrement la tête et conclut, « ça ne veut rien dire. » Il en a de la chance de l’avoir aussi surprise à portée de main. Elle se sent à peu de choses près comme Sakura au retour de Naruto après ses deux ans d’entraînement : le cœur qui explose de retrouver son ami tandis que le poids de sa férocité tamponne inlassablement contre le plafond de verre de ses bons sentiments. Il est si bon acteur qu’elle l’aurait presque cru, lorsqu’il dit vouloir passer du temps rien qu’avec elle ! Elle aurait dû se douter qu’il ne s’agissait que d’une autre de ses blagues. « Espèce d’idiot ! » Au diable la convenance, les regards alentours et les belles retrouvailles sans éclat. Elle lui envoie son poing dans le flanc de l’épaule, fronce sauvagement le bout de son nez et croise les bras d’un air dépassé. Elle va même jusqu’à ignorer ses commentaires sur de quelconques violences domestiques qui donneraient l’envie aux vendeuses d’en avertir la police. Et elle rigole doucement en l’entendant balbutier sur ses US girlfriends, arquant finalement les sourcils d’un air étonné. « Chully, on en a déjà parlé, les copines imaginaires ça ne compte pas… ok, ok, peu importe. Je te crois, » un sourire railleur aux lèvres, rien n’est moins sûr car elle est certaine que s’il y avait eu une quelconque femme dans sa vie, Miran aurait été au courant ou alors elle aurait été capable de le lire sur son visage… pas vrai ?
Elle n’a pas le temps de s’habiller correctement qu’elle ressort en hâte de la cabine. La seule chose qui la sépare de son meilleur ami, c’est sa chemise maladroitement refermée qui laisse entrevoir le début de son soutien-gorge. Une brève pause pour la remettre en place, l’une des vendeuses lui ayant timidement fait la même remarque silencieuse depuis l’autre bout du magasin. « Tu…? Tu, tu, tu quoi ? » Il lâche enfin le morceau mais comme tout ce qu’il dit depuis un peu moins d’une heure, Miran n’y voit qu’une énigme de plus la faisant danser d’un pied à l’autre. « Ne dis pas de bêtises ! Si ça ne tenait qu’à moi, tu ne serais même pas parti alors ne compte pas sur moi pour te mettre dehors. Je suis certaine que l’administration comprendra, il doit bien y avoir un lit de libre sur le campus pour t’accueillir le temps qu’il faudra… » Elle sourit. « Tu sais quoi, je m’en fiche des soldes ce n’est pas important. Je repose tous ces vêtements et on va plutôt se boire un café, d’accord ? » Longue à la détente, c’est peu de le dire ! Elle interprète ce qu’il lui dit avec le peu d’élément qu’il lui donne.
Elle s’imagine que ses parents ont pris conscience des efforts qu’il a fait au cours des deux dernières années et qu’ils le récompensent en l’autorisant à renouer avec son passé. Rien ne pourrait la rendre plus heureuse à présent, un million de choses se bousculent dans sa tête. Deux longues années de temps à rattraper en quelques jours. Elle est prête à lancer le compte à rebours sans jamais en perdre une miette et ses yeux qui scintillent comme le matin de Noël. Sauf qu’elle n’a pas le temps d’en placer une de plus qu’il lâche l’information qui éclaire sa lanterne, celle qui lui manquait pour compléter son puzzle. « Jusqu’à la fin de nos études ? Comment ça ? » Il lui semble si loin maintenant, à force de se reculer. « Il Ho Chull… » plus elle s’avance, plus il recule. « Tu m’as laissé me faire tout un tas de scénarios dans ma tête alors que tu savais que tu revenais ici ? Et tu ne m’as rien dit ?! Tu me fais tourner en bourrique depuis tout à l’heure en fait, c’est ça ?! YA ! Est-ce que tu te fiches encore de moi ? MAIS PARLE ! Et Nam Stupide, il est au courant ? …je vous jure que si vous avez fait tout ça dans mon dos, j’vous le ferai payer ! » Miran les menaces, le retour.
Il a raison, il est unique et Mi Ran ne pourrait jamais partager tout l’amour presque fraternel qu’elle lui porte en deux êtres lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. Il la perd un moment sur les coups de la faille spatio-temporelle. Elle plisse les yeux, incline légèrement la tête et conclut, « ça ne veut rien dire. » Il en a de la chance de l’avoir aussi surprise à portée de main. Elle se sent à peu de choses près comme Sakura au retour de Naruto après ses deux ans d’entraînement : le cœur qui explose de retrouver son ami tandis que le poids de sa férocité tamponne inlassablement contre le plafond de verre de ses bons sentiments. Il est si bon acteur qu’elle l’aurait presque cru, lorsqu’il dit vouloir passer du temps rien qu’avec elle ! Elle aurait dû se douter qu’il ne s’agissait que d’une autre de ses blagues. « Espèce d’idiot ! » Au diable la convenance, les regards alentours et les belles retrouvailles sans éclat. Elle lui envoie son poing dans le flanc de l’épaule, fronce sauvagement le bout de son nez et croise les bras d’un air dépassé. Elle va même jusqu’à ignorer ses commentaires sur de quelconques violences domestiques qui donneraient l’envie aux vendeuses d’en avertir la police. Et elle rigole doucement en l’entendant balbutier sur ses US girlfriends, arquant finalement les sourcils d’un air étonné. « Chully, on en a déjà parlé, les copines imaginaires ça ne compte pas… ok, ok, peu importe. Je te crois, » un sourire railleur aux lèvres, rien n’est moins sûr car elle est certaine que s’il y avait eu une quelconque femme dans sa vie, Miran aurait été au courant ou alors elle aurait été capable de le lire sur son visage… pas vrai ?
Elle n’a pas le temps de s’habiller correctement qu’elle ressort en hâte de la cabine. La seule chose qui la sépare de son meilleur ami, c’est sa chemise maladroitement refermée qui laisse entrevoir le début de son soutien-gorge. Une brève pause pour la remettre en place, l’une des vendeuses lui ayant timidement fait la même remarque silencieuse depuis l’autre bout du magasin. « Tu…? Tu, tu, tu quoi ? » Il lâche enfin le morceau mais comme tout ce qu’il dit depuis un peu moins d’une heure, Miran n’y voit qu’une énigme de plus la faisant danser d’un pied à l’autre. « Ne dis pas de bêtises ! Si ça ne tenait qu’à moi, tu ne serais même pas parti alors ne compte pas sur moi pour te mettre dehors. Je suis certaine que l’administration comprendra, il doit bien y avoir un lit de libre sur le campus pour t’accueillir le temps qu’il faudra… » Elle sourit. « Tu sais quoi, je m’en fiche des soldes ce n’est pas important. Je repose tous ces vêtements et on va plutôt se boire un café, d’accord ? » Longue à la détente, c’est peu de le dire ! Elle interprète ce qu’il lui dit avec le peu d’élément qu’il lui donne.
Elle s’imagine que ses parents ont pris conscience des efforts qu’il a fait au cours des deux dernières années et qu’ils le récompensent en l’autorisant à renouer avec son passé. Rien ne pourrait la rendre plus heureuse à présent, un million de choses se bousculent dans sa tête. Deux longues années de temps à rattraper en quelques jours. Elle est prête à lancer le compte à rebours sans jamais en perdre une miette et ses yeux qui scintillent comme le matin de Noël. Sauf qu’elle n’a pas le temps d’en placer une de plus qu’il lâche l’information qui éclaire sa lanterne, celle qui lui manquait pour compléter son puzzle. « Jusqu’à la fin de nos études ? Comment ça ? » Il lui semble si loin maintenant, à force de se reculer. « Il Ho Chull… » plus elle s’avance, plus il recule. « Tu m’as laissé me faire tout un tas de scénarios dans ma tête alors que tu savais que tu revenais ici ? Et tu ne m’as rien dit ?! Tu me fais tourner en bourrique depuis tout à l’heure en fait, c’est ça ?! YA ! Est-ce que tu te fiches encore de moi ? MAIS PARLE ! Et Nam Stupide, il est au courant ? …je vous jure que si vous avez fait tout ça dans mon dos, j’vous le ferai payer ! » Miran les menaces, le retour.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 11 Mar - 19:39 Citer EditerSupprimer
Les copines imaginaires? Franchement, si ce n'était pas elle qui tenait se genre de propos, Ho Chull aurait râlé, tapé des pieds. Mais là, il lui sourit tout en hausant les épaules. Après tout, le flirte ne compte pas, ils lui ont déjà expliqué que sourire à une fille, danser avec une fille, ne compte pas non plus. Alors il lui sourit, comme il peut si bien le faire quand il cache quelque chose.
Puis y a les questions et les réponses. Réponses qui logiquement doivent l'emmener sur la piste du pourquoi il est là. Sauf que Ho Chull la fait tourner en rond depuis une grosse demi heure maintenant. Rien de surprenant de voir Mi Ran avec une chemise mal boutonné devant lui. Une distance se fait entre eux, juste pour sa survie quand elle comprendra. Car oui, elle va comprendre. Même si pour l'instant, il se marre en l'entendant lui parler d'un lit de libre. Elle s'avance, il recule. Ca a toujours été ainsi entre eux, et ça risque de durer encore longtemps. J'ai pas trop soif pour le moment, Mi. Continue plutôt les soldes. Après tout le mal qu'il a eu pour que le magasin soit à eux pour l'après midi, voilà qu'elle souhaite aller boire un verre. Il continue à essayer de lui faire comprendre qu'il sera là maintenant. Continuant à reculer d'un pas quand elle s'avance.
Tu as ... Mi Ran lui coupe la parole. Et voilà, il se sent fautif. Dire qu'il voulait juste lui faire une surprise. Ouais, je me fous de toi, depuis tout à l'heure. Le voilà, lui tenant tête pour l'instant. Il continue pourtant à se reculer préférant sa survie pour le moment. Tu es la première à le savoir ! Il sait qu'il n'arrivera pas à sauver sa vie, mais il vaut mieux sauver celle de son meilleur ami. Je voulais juste te faire une... la fin de sa phrase meurt sur le bout de ses lèvres quand son dos percute un mur. surprise le mot est murmuré, alors qu'il regarde le sol comme un enfant prit en faute. Puis soudainement, il se laisse tomber sur le sol. Plaçant ses mains devant son visage et repliant ses jambes contre lui. Une vieille position qu'il utilisait déjà en première année de lycée quand la jeune fille voulait le taper. Il reste ainsi, cherchant où son idée à mal tourner. Cherchant dans sa mémoire comment se finissait la scène du film où il a piqué l'idée.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 12 Mar - 21:21 Citer EditerSupprimer
Et puis d’un coup, la scène lui semble familière. Ce mimétisme qui le pousse à maintenir une distance de sécurité entre eux. Une réaction des corps presque reproduite à l’identique lorsque l’on présente l’une à l’autre la face cachée de deux aimants. Elle avance, encore un peu. Il recule, d’autant de pas. Elle n’a plus la tête à faire ses courses, elle sent que quelque chose se trame dans l’air, un soupçon de cachotterie et les vendeuses derrière le comptoir n’en perdent pas une miette. Elle se fait un peu menaçante Miran, tellement même qu’elle oblige Ho Chull à se recroqueviller sur lui-même, position de survie comme si elle s’apprêtait à le passer à tabac sévère. Elle ouvre de grands yeux. « Chully-ah… qu’est-ce que tu fais ? » Elle fronce les sourcils, regarde autour d’elle. Forcément elle se paye les regards inquiets des vendeuses qui ne savent pas trop ce qu’il se trame. A peu de choses près elles vont vraiment appeler la police si ça se trouve ! Violence conjugale de l’amitié, et tout ça parce que son meilleur pote s’est ratatiné en PLS entre la nouvelle collection et le présentoir à bijoux. « Relève-toi ! » Elle chuchote d’un ton autoritaire, le molestant un peu du bout de son pied pour l’obliger à se redresser. « Ya ! Redresse-toi j’ai dit, mais t’es pas possible… » Elle est obligée de se baisser pour l’attraper par le bras et l’inciter à se remettre sur ses deux pattes s’il ne veut pas finir en tapisserie dans le décor. Elle le regarde, puis inquiète elle jette un petit coup d’œil derrière elle. « T’arrêtes de croire que je vais te frapper tout le temps ? » Bon ok, ça lui a UN PEU traversé l’esprit l’espace d’un instant. Le message passe entre eux comme une évidence et Miran lève les yeux au ciel.
« Alors t’es vraiment de retour ?! Et pour toute l’année en plus ? Jusqu’à la fin des études même ? » Il y a l’excitation dans sa voix et ses yeux qui se remettent à briller. « C'est une surprise ! C'est une bonne surprise, je te jure ! C’est juste que… » Elle fronce le bout du nez et tire un peu la moue. « Depuis deux ans on spécule avec Nam-pabo sur la date de ton retour ! Et on s’était dit qu’on te ferait un super accueil auquel tu t’attendrais pas à l’aéroport, et qu’on ferait des banderoles, et des panneaux et… tu sais qu’il voulait même faire des tee-shirts ? J’ai un tee-shirt avec ta photo du yearbook qui croupit depuis des mois dans mon placard ! J’ai même du assommer Nam-stupide deux fois parce qu’il était prêt à se vendre sur eBay pour acheter un aller simple pour New York ! Sans rire. Il s’est collé un code barre, début des enchères à 700.000 wons. J’ai cru j’allais le tuer ! Pour de vrai ! » Elle s’arrête à bout de souffle et prend une grande inspiration. Sans rien ajouter, elle se faufile au creux de ses bras et repose sa tête contre son torse. Cette fois-ci, l'étreinte est beaucoup plus douce que la première fois et Miran sourit à l'idée d'un trio enfin réuni. « Ho Chull, je suis tellement contente que tu sois re-là ! »
Et puis d’un coup, la scène lui semble familière. Ce mimétisme qui le pousse à maintenir une distance de sécurité entre eux. Une réaction des corps presque reproduite à l’identique lorsque l’on présente l’une à l’autre la face cachée de deux aimants. Elle avance, encore un peu. Il recule, d’autant de pas. Elle n’a plus la tête à faire ses courses, elle sent que quelque chose se trame dans l’air, un soupçon de cachotterie et les vendeuses derrière le comptoir n’en perdent pas une miette. Elle se fait un peu menaçante Miran, tellement même qu’elle oblige Ho Chull à se recroqueviller sur lui-même, position de survie comme si elle s’apprêtait à le passer à tabac sévère. Elle ouvre de grands yeux. « Chully-ah… qu’est-ce que tu fais ? » Elle fronce les sourcils, regarde autour d’elle. Forcément elle se paye les regards inquiets des vendeuses qui ne savent pas trop ce qu’il se trame. A peu de choses près elles vont vraiment appeler la police si ça se trouve ! Violence conjugale de l’amitié, et tout ça parce que son meilleur pote s’est ratatiné en PLS entre la nouvelle collection et le présentoir à bijoux. « Relève-toi ! » Elle chuchote d’un ton autoritaire, le molestant un peu du bout de son pied pour l’obliger à se redresser. « Ya ! Redresse-toi j’ai dit, mais t’es pas possible… » Elle est obligée de se baisser pour l’attraper par le bras et l’inciter à se remettre sur ses deux pattes s’il ne veut pas finir en tapisserie dans le décor. Elle le regarde, puis inquiète elle jette un petit coup d’œil derrière elle. « T’arrêtes de croire que je vais te frapper tout le temps ? » Bon ok, ça lui a UN PEU traversé l’esprit l’espace d’un instant. Le message passe entre eux comme une évidence et Miran lève les yeux au ciel.
« Alors t’es vraiment de retour ?! Et pour toute l’année en plus ? Jusqu’à la fin des études même ? » Il y a l’excitation dans sa voix et ses yeux qui se remettent à briller. « C'est une surprise ! C'est une bonne surprise, je te jure ! C’est juste que… » Elle fronce le bout du nez et tire un peu la moue. « Depuis deux ans on spécule avec Nam-pabo sur la date de ton retour ! Et on s’était dit qu’on te ferait un super accueil auquel tu t’attendrais pas à l’aéroport, et qu’on ferait des banderoles, et des panneaux et… tu sais qu’il voulait même faire des tee-shirts ? J’ai un tee-shirt avec ta photo du yearbook qui croupit depuis des mois dans mon placard ! J’ai même du assommer Nam-stupide deux fois parce qu’il était prêt à se vendre sur eBay pour acheter un aller simple pour New York ! Sans rire. Il s’est collé un code barre, début des enchères à 700.000 wons. J’ai cru j’allais le tuer ! Pour de vrai ! » Elle s’arrête à bout de souffle et prend une grande inspiration. Sans rien ajouter, elle se faufile au creux de ses bras et repose sa tête contre son torse. Cette fois-ci, l'étreinte est beaucoup plus douce que la première fois et Miran sourit à l'idée d'un trio enfin réuni. « Ho Chull, je suis tellement contente que tu sois re-là ! »
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mar 14 Mar - 11:04 Citer EditerSupprimer
Adopter une position pour éviter le plus de coup possible, chose fait pour Ho Chull. Allongé sur le dos, jambes replier et bras devant son visage. Position qu'il a vite adopté quand il a comprit que la fille qu'il avait bien taquiner au lycée,se défendait en tapant. Quoi qu'elle a une façon de nous taper totalement différent l'un de l'autre. Stupide penser qui lui traversé l'esprit alors que sa propre survie est en jeu. Il se doute que les regards des vendeuses doivent être surpris. Mais il ne bouge pas. Mi Ran lui ordonné tout en chuchoter qu'il doit se relever. Et lui, trouve d'un coup le sol agréable. Même avec le pied qui le percute un peu. Mais elle a toujours le dernier mot ou geste. Debout, il regarde les vendeuses et leur fait un sourire tout en osant les épaules. Tu me frappes tout le temps. Même quand j'ai rien fait! Vérité pur et dur. Ho Chull est un homme battu par sa meilleure amie depuis qu'il s'est installé à côté d'elle en math juste pour lui piquer son lumière.
Puis Mi, change du tout au tout. Le timbre de sa voix est JOYEUX, son regard brille. Et Ho Chull, lui, reste stoïque. Ne bougeant pas. Attendant juste qu'elle percute qu'il la mène en bateau. Que les soldes sont fausses. Qu'il a tout monter de toute pièce. Juste pour passer du temps rien.qu'avec elle. Car des deux, elle lui a le plus manqué. Son sourire, son regard. Et il a été jaloux de son.meilleur ami car lui avait Mi Ran réellement. Lui, a des souvenirs qu'il n'aura jamais. Ca c'est fait comme ça. J'ai été prévenu de mon transfert Après notre conversation. Ou plutôt, il a fait du chantage, a fait des crises d'enfant gâtés pour revenir. Allant même amadouer son grand père. Et sui a gagné la.mise? Vous avez parié au moins? Le naturel revient au galop. Là dans ce magasin. Il l'écoute raconté les plans foireux de leur meilleur ami et rigole. Fallait me le.dire, j'aurai renchérit sur lui. Retenant aussi qu'elle avait un tshirt a son effigie dans son placard.
Là, debout. Ho Chull ne se serait jamais imaginé que sa Mi vienne dans ses bras, une nouvelle fois. Il l'a sert contre lui, souriant tendrement. Jamais plus on sera séparé. Promis Il baisse sa tête vers elle souriant Après tout, il faudra bien sue je sois là quand vous vous serez mit à faire plein de perit Nam Il l'a lâche timidement. Allez le shooping va pas se faire tout seul.
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