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LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran)
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mar 21 Mar - 0:31 Citer EditerSupprimer
La démarche ne l’étonne même pas, l’important à ses yeux étant que Nam-crédule ne prenne pas les choses trop à cœur au risque d’être vraiment déçu. « Un peu trop… ? » Elle fronce les sourcils, pas certaine de comprendre mais qu’importe s’il n’y a pas de chute à sa phrase. « Il va être tellement dégouté de te voir à la place de cette fille ! Comprends-bien que t’es loin d’avoir tous les atouts qu’il attend de cette rencontre ! » Et il voit sans doute de quoi elle veut parler.
Elle préfère enterrer la discussion avant qu’une promesse naisse d’un nouveau malentendu. Conduire la voiture d’un autre membre du corps enseignant, sobre ou ivre, permis ou pas, Miran ne veut plus en entendre parler. Elle est tout de même assez triste d’entendre que Jae Hwan n’est plus auprès de lui. Jusqu’à ce que Ho Chull parle de danger ambulant et là, elle ne peut que se rallier à la cause. « Ca ne m’étonne pas, je ne sais même pas si j’accepterais de monter avec toi ! Il faut être fou pour délivrer son permis à des personnes comme toi et Namu. Moi je n’ai même pas le mien, c’est trop injuste ! » Elle fait la moue, se disant qu’inévitablement, la prochaine sur la liste c’est elle et cette simple pensée égaye son visage. « C’est vraiment trop dur de trouver des gens qui acceptent de t’apprendre à conduire… ce n’est pas grave ! J’y arriverai toute seule et le plaisir n’en sera que meilleur ! »
Elle acquiesce à la pensée de ses parents en buvant son caramel. Ses grands-parents aiment bien lui sortir le même discours à l’inverse, ses parents sont plutôt tolérants sur la question pourvu qu’elle trouve quelqu’un de bien. Quant à ses frères… si l’on se fie à eux, personne n’est assez bien, étranger comme coréen. « Tu ne devrais pas faire de généralités ! Il y a autant de profiteuses américaines que de profiteuses coréennes, ne mets pas tout le monde dans le même panier. » Elle hausse les épaules et poursuit, « de toute façon, ça ne presse pas, hein ? Elle viendra quand tu t’y attendras le moins, tu verras. Et tu sais ! On dit qu’à notre âge, on a quasiment tous déjà rencontré notre âme-sœur ! » Elle le dit sur le ton de la confidence avant de changer de sujet et d’embrayer sur l’idée d’un dîner tous les trois. « Demain je n’ai rien de prévu, je suis ok ! Puis tu sais, les vieilles habitudes ça ne se perd pas ! » rassure-t-elle lorsqu’il dit que se retrouver à nouveau réuni risque de lui faire bizarre.
Elle s’étonne d’entendre le nom de Min Ki, qui lui dit vaguement quelque chose mais Miran et sa mémoire de panier percé… « AH ! L’internat ? Non, vraiment ? Après tout ce que j’ai entendu sur lui, j’espère que tu nous feras les présentations ! » Elle signale au serveur ne rien vouloir de plus. Elle n’a bu que la moitié de sa boisson et a à peine touché à son gâteau tant elle parle. Mais elle est heureuse de le voir abdiquer et se résoudre à la laisser payer, c’est presque trop beau pour être vrai. Mais voilà, chassez le naturel il revient au galop. Elle qui s’efforçait de ne pas y penser, Ho Chull lui met la réalité en face et d’un coup, son visage se ternit d’un sourire un poil forcé. « Oh, Jungmin ? Il est chez les verts, il est avec moi. Mais… » Elle baisse les yeux sur sa cuillère qui récupère une part de gâteau. « Il va bientôt partir. En fait, il a demandé un échange avec une université écossaise en début d’année dernière et il a été accepté il y a quelques jours. Alors… je ne pense pas que l’on se reverra avant très longtemps, une fois qu’il sera parti. » Un doux euphémisme pour parler d’une rupture que ni l’un, ni l’autre n’abordent ni n’attendent avec impatience. Elle déglutit avec un peu de difficulté et avale une grosse part de gâteau en souriant. « Il est vraiment délicieux ! Tu veux le goûter ? » Ce n’est pas le moment de craquer maintenant, c’est vraiment trop bête. Alors elle préfère changer de sujet et au passage du serveur, lui demander s’ils peuvent avoir deux verres d’eau.
La démarche ne l’étonne même pas, l’important à ses yeux étant que Nam-crédule ne prenne pas les choses trop à cœur au risque d’être vraiment déçu. « Un peu trop… ? » Elle fronce les sourcils, pas certaine de comprendre mais qu’importe s’il n’y a pas de chute à sa phrase. « Il va être tellement dégouté de te voir à la place de cette fille ! Comprends-bien que t’es loin d’avoir tous les atouts qu’il attend de cette rencontre ! » Et il voit sans doute de quoi elle veut parler.
Elle préfère enterrer la discussion avant qu’une promesse naisse d’un nouveau malentendu. Conduire la voiture d’un autre membre du corps enseignant, sobre ou ivre, permis ou pas, Miran ne veut plus en entendre parler. Elle est tout de même assez triste d’entendre que Jae Hwan n’est plus auprès de lui. Jusqu’à ce que Ho Chull parle de danger ambulant et là, elle ne peut que se rallier à la cause. « Ca ne m’étonne pas, je ne sais même pas si j’accepterais de monter avec toi ! Il faut être fou pour délivrer son permis à des personnes comme toi et Namu. Moi je n’ai même pas le mien, c’est trop injuste ! » Elle fait la moue, se disant qu’inévitablement, la prochaine sur la liste c’est elle et cette simple pensée égaye son visage. « C’est vraiment trop dur de trouver des gens qui acceptent de t’apprendre à conduire… ce n’est pas grave ! J’y arriverai toute seule et le plaisir n’en sera que meilleur ! »
Elle acquiesce à la pensée de ses parents en buvant son caramel. Ses grands-parents aiment bien lui sortir le même discours à l’inverse, ses parents sont plutôt tolérants sur la question pourvu qu’elle trouve quelqu’un de bien. Quant à ses frères… si l’on se fie à eux, personne n’est assez bien, étranger comme coréen. « Tu ne devrais pas faire de généralités ! Il y a autant de profiteuses américaines que de profiteuses coréennes, ne mets pas tout le monde dans le même panier. » Elle hausse les épaules et poursuit, « de toute façon, ça ne presse pas, hein ? Elle viendra quand tu t’y attendras le moins, tu verras. Et tu sais ! On dit qu’à notre âge, on a quasiment tous déjà rencontré notre âme-sœur ! » Elle le dit sur le ton de la confidence avant de changer de sujet et d’embrayer sur l’idée d’un dîner tous les trois. « Demain je n’ai rien de prévu, je suis ok ! Puis tu sais, les vieilles habitudes ça ne se perd pas ! » rassure-t-elle lorsqu’il dit que se retrouver à nouveau réuni risque de lui faire bizarre.
Elle s’étonne d’entendre le nom de Min Ki, qui lui dit vaguement quelque chose mais Miran et sa mémoire de panier percé… « AH ! L’internat ? Non, vraiment ? Après tout ce que j’ai entendu sur lui, j’espère que tu nous feras les présentations ! » Elle signale au serveur ne rien vouloir de plus. Elle n’a bu que la moitié de sa boisson et a à peine touché à son gâteau tant elle parle. Mais elle est heureuse de le voir abdiquer et se résoudre à la laisser payer, c’est presque trop beau pour être vrai. Mais voilà, chassez le naturel il revient au galop. Elle qui s’efforçait de ne pas y penser, Ho Chull lui met la réalité en face et d’un coup, son visage se ternit d’un sourire un poil forcé. « Oh, Jungmin ? Il est chez les verts, il est avec moi. Mais… » Elle baisse les yeux sur sa cuillère qui récupère une part de gâteau. « Il va bientôt partir. En fait, il a demandé un échange avec une université écossaise en début d’année dernière et il a été accepté il y a quelques jours. Alors… je ne pense pas que l’on se reverra avant très longtemps, une fois qu’il sera parti. » Un doux euphémisme pour parler d’une rupture que ni l’un, ni l’autre n’abordent ni n’attendent avec impatience. Elle déglutit avec un peu de difficulté et avale une grosse part de gâteau en souriant. « Il est vraiment délicieux ! Tu veux le goûter ? » Ce n’est pas le moment de craquer maintenant, c’est vraiment trop bête. Alors elle préfère changer de sujet et au passage du serveur, lui demander s’ils peuvent avoir deux verres d’eau.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Jeu 23 Mar - 12:15 Citer EditerSupprimer
Et il rigole en se passant la main dans les cheveux. Heureusement que j'ai pas les atouts qu'il attend, où serait la blague sinon. Mais il doit se douter que c'est une blague. C'est pas comme si je ne lui avais jamais fait le coup après tout. Et ça, Ho Chull s'est déjà amusé plusieurs fois à se faire passer pour une fille sur le web, juste pour embêter son crédule de meilleur ami. A croire qu'il n'a toujours pas comprit
Il l'écoute, croisant ses bras tout en faisant de grands yeux. Va dire que je conduis mal. Même en étant bourré, j'ai réussit à faire le tour de la ville. Avec les instructions des deux autres certes, mais ils ont réussit le pari et même remit de l'essence à la voiture. Puis, je ne te permets pas, tu seras bien heureuse que j'ai mon permit et une voiture qui doit arriver dans le courant de la semaine. Un petit cadeau de bienvenue de sa famille, encore un. On pourrait croire qu'il est vaniteux, égocentrique à force d'avoir tout ce qu'il veut en un claquement de doigt. Il aurait pu l'être mais préfère juste jouer le petit con de service. Il décroise ses bras, lui faisant un sourire en coin. Tu vois, j'aurai pu te proposer de t'apprendre. Il la pointe du doigt avant de secouer sa tête. Mais vu que tu viens de dire que tu ne savais pas si tu monterai en voiture avec moi, tu te débrouilleras seule, madame mon meilleur ami est un danger publique! Et pour clore la discussion, il lui tire la langue, chose de très péril mais qui lui ressemble si bien.
Je ne fais pas une généralité. Mais franchement, Mi Ran, tu quitterais tout car celui que tu aimes doit à la fin de ses études reprendre une entreprise familiale? Apprendre une langue, se plier à la culture? Devoir vivre avec ses beaux parents? Car dans la famille Il, l'héritier vit avec ses parents jusqu'à la mort de ceux-ci. Puis, les américaines sont assez vénale, enfin celle que j'ai croisé. Et elles ne savent même pas se comporter de façon mignonne. Comme une coréenne. Après tout, il a grandit dans une culture où la femme jusqu'au mariage est mignonne. Mi a ses yeux est la plus jolie, même si elle le prend souvent pour un punching ball. Il sourit, en pianotant sur la table tout en ne la quittant pas des yeux. Je sais, elle est même devant moi. Peut être qu'un jour où il lui dira qu'il s'en fou des autres, qu'elle est la seule qui compte à ses yeux et qu'il veut faire sa vie avec elle et personne d'autre. Certainement mais j'ai deux ans à rattraper, vous avez eux des moments rien qu'à vous deux. Comme au lycée, c'était plus souvent Nam-best et Mi Ran, lui, il était juste là les poussant dans les bras l'un de l'autre. Car c'est ce que tout le monde attendait. Et lui, il veut juste les voir heureux car ils sont ses meilleurs amis. Ses piliers, ceux qui lui retiennent de faire des conneries énormes.
Lui même. J'ai été étonné de voir mon sunbae ici. Mais au moins, je ne suis pas seul avec des parfaits inconnus. Il rigole, en hochant la tête. Oui, oui, c'est prévu, ne t'inquiète pas. Il va pouvoir t'expliquer comment j'étais enfant. Te raconter des choses que Noona n'est même pas au courant. Puis le visage de Mi Ran change, elle devient distante, son sourire se fane. Ho Chull la regarde étonné. Au dernière nouvelle c'était le grand amour entre eux. Y a toujours internet. Qu'est-ce qu'il peut dire pour lui remonter le moral. Ca a bien fonctionné pour nous, non? La distance n'est pas importante. Même si dans sa tête, il est soulagé. Il n'aurait pas survécu à la voir avec un autre. Puis, je suis là maintenant, si tu as besoin tu peux m'appeler quand tu le veux, tu le sais.
Il la voit mordre dans le gâteau, sans rien rajouter d'autres. Ho Chull se sent quand même mal à l'aise, se tapant mentalement. Il se penche au-dessus de la table en lui lançant un regard qui fait craquer la plus part des filles aux dire de Namdy avant d'ouvrir la bouche en grand. Aaaaaaaaah Il mâche le morceau, le savourant. Pas mal, mais je préfère ceux que je n'ai pas eu le droit de manger. Y en a un qui avait l'air appétissant, celui avec des fraises. Il était bon? Il parle bien entendu du gâteau d'anniversaire que Mi Ran a soufflé la bougie devant lui par webcam interposé avant de le manger. J'aimerai bien le goûter celui là.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Ven 24 Mar - 23:36 Citer EditerSupprimer
Elle se souvient de cette nuit-là, celle-là même qui avait précédé leur convocation dans le bureau du directeur deux jours plus tard et qui avait bien failli leur coûter un renvoi phénoménal et un aller simple dans un centre pour la jeunesse délinquante (elle exagère à peine.) Alors s’entendre dire qu’il a bien conduit, même si c’est du passé et qu’ils ne craignent plus rien, ça lui hérisse les poils des bras et ça la ramène à cette sensation terrible qu’elle a eu, durant le voyage. « Oh ! On a roulé vingt mètres sur un trottoir, déglingué une poubelle et failli se crasher dans un poteau électrique ! Alors ton tour de la ville, merci bien. » Avec le recul, elle peut en rire. Sur le moment, si ce n’était pas pour se concentrer sur la route, elle aurait sincèrement été capable d’égorger Ho Chull de ses propres mains. « C’est vrai, tu vas avoir ta propre voiture ?! » Ses yeux pétillent comme des bonbons acidulés mais elle ne perd pas de temps à faire la moue lorsqu’il souligne que jamais il ne lui apprendra. « Tssssss. Je m’en fiche. Si toi t’as eu ton permis, moi aussi je l’aurais. Et les doigts dans le nez ! » Quoi qu’il vaut mieux garder les mains sur le volant quand même. Elle arrache son gobelet de la table et croise les bras le dos avachi contre sa chaise en buvant son caramel.
Elle réfléchit à la peinture qu’il dresse de sa future vie de couple. « Une américaine n’accepterait jamais tout ça. Mais tu sais, une coréenne non plus ! On vit au vingt-et-unième siècle Chully. Et tes traditions familiales de vivre sous le même toit que les parents, tu penses pas que c’est un peu trop pour l’ère moderne ? » On ne pourra pas lui reprocher de ne pas être honnête mais vraiment, si elle peut dispenser ses conseils de femme à son meilleur ami, autant ne pas l’en priver. « On peut adorer ses beaux-parents, elles sont peu nombreuses les filles qui accepteraient pour autant une vie de famille sous leur autorité. » Du moins ça ne lui plairait pas à elle. Partisane du chacun chez soi, c’est ainsi que sa mère a su s’imposer face à sa belle-famille. « Quoi ! Alors il n’y a pas une seule américaine qui t’a plu ? » Ca l’amuse mais elle s’en doutait, lui, ce gars un peu dingue mais qui aspire à des choses simples. « Hm. Bien sûr qu’on a eu nos moments mais… oh mais attends ! » Elle ouvre de grands yeux et plaque sa main sur la surface de la table, l’œil espiègle. « Tu ne serais pas jaloux ? Si ! Mais si, tu es jaloux ! » Elle éclate de rire. « T’en fais pas va. On t’a pas remplacé. On voyait ta tête quasiment toutes les semaines, si ce n’est tous les jours parfois alors franchement… c’est comme si t’était jamais parti. »
En revanche, elle est surprise d’apprendre cette coïncidence qui l’a conduit à se retrouver dans la même fraternité que son ami d’enfance. « Ne sois pas si fier. Je ne veux pas des histoires pour m’endormir le soir, je veux tes pires frasques et surtout, connaître tous ces petits secrets que tu nous as caché jusque-là ! » Elle va bien le cuisiner ce Min Ki. Incroyable qu’en deux ans à la Yonsei, elle n’ait jamais eu l’occasion de le rencontrer ! Et puis elle se renferme un peu à parler de Jungmin. « Ce n’est pas pareil… toi et moi on est amis. Mais la distance dans un couple c’est… il n’est pas à la porte d’à côté, il est sur un autre continent, de l’autre côté de la Terre. » Et il ne s’agit ni d’un voyage de quelques mois, ni d’un échange d’un an. Il termine ses études là-bas et qui sait, aura peut-être une perspective d’emploi ? Miran elle, n’a encore jamais quitté l’Asie. Il faut savoir être réaliste, plutôt qu’une optimiste bornée. « Hm. » Un petit sourire chasse la tristesse sur son visage, savoir qu’une épaule sera toujours là pour lui remonter le moral.
Et puis, elle chasse vite ce à quoi elle ne veut plus penser. Elle lève les yeux au ciel et nourrit Chully du bout de sa cuillère, sourcils froncés lorsqu’il ose dire que ce n’est « pas mal. » Tout comme elle cherche dans la vitrine ce fameux gâteau à la fraise dont il parle, avant de faire le parallèle pour son anniversaire. « Ooooh… eh ! tu as tout plein de gâteaux ici et tu me demandes le seul que tu ne peux pas avoir. » Elle secoue la tête et choisit la carte de la malice. « C’est vrai qu’il était bon ! Mais tu sais ce qu’on dit, hein ? Les absents ont toujours tort. » Elle tire la langue et mordille distraitement sur sa cuillère en plastique. « Mais je t’en ferais un de gâteau, moi. » L’attention est mignonne, mais c’est surestimer ses compétences. On ne peut pas être triple ceinture noire ET bonne cuisinière, il faut choisir. Et le cadeau qu’elle est offre est un peu… empoisonné. Même si elle travaille dur pour s’améliorer, cela dit.
Elle se souvient de cette nuit-là, celle-là même qui avait précédé leur convocation dans le bureau du directeur deux jours plus tard et qui avait bien failli leur coûter un renvoi phénoménal et un aller simple dans un centre pour la jeunesse délinquante (elle exagère à peine.) Alors s’entendre dire qu’il a bien conduit, même si c’est du passé et qu’ils ne craignent plus rien, ça lui hérisse les poils des bras et ça la ramène à cette sensation terrible qu’elle a eu, durant le voyage. « Oh ! On a roulé vingt mètres sur un trottoir, déglingué une poubelle et failli se crasher dans un poteau électrique ! Alors ton tour de la ville, merci bien. » Avec le recul, elle peut en rire. Sur le moment, si ce n’était pas pour se concentrer sur la route, elle aurait sincèrement été capable d’égorger Ho Chull de ses propres mains. « C’est vrai, tu vas avoir ta propre voiture ?! » Ses yeux pétillent comme des bonbons acidulés mais elle ne perd pas de temps à faire la moue lorsqu’il souligne que jamais il ne lui apprendra. « Tssssss. Je m’en fiche. Si toi t’as eu ton permis, moi aussi je l’aurais. Et les doigts dans le nez ! » Quoi qu’il vaut mieux garder les mains sur le volant quand même. Elle arrache son gobelet de la table et croise les bras le dos avachi contre sa chaise en buvant son caramel.
Elle réfléchit à la peinture qu’il dresse de sa future vie de couple. « Une américaine n’accepterait jamais tout ça. Mais tu sais, une coréenne non plus ! On vit au vingt-et-unième siècle Chully. Et tes traditions familiales de vivre sous le même toit que les parents, tu penses pas que c’est un peu trop pour l’ère moderne ? » On ne pourra pas lui reprocher de ne pas être honnête mais vraiment, si elle peut dispenser ses conseils de femme à son meilleur ami, autant ne pas l’en priver. « On peut adorer ses beaux-parents, elles sont peu nombreuses les filles qui accepteraient pour autant une vie de famille sous leur autorité. » Du moins ça ne lui plairait pas à elle. Partisane du chacun chez soi, c’est ainsi que sa mère a su s’imposer face à sa belle-famille. « Quoi ! Alors il n’y a pas une seule américaine qui t’a plu ? » Ca l’amuse mais elle s’en doutait, lui, ce gars un peu dingue mais qui aspire à des choses simples. « Hm. Bien sûr qu’on a eu nos moments mais… oh mais attends ! » Elle ouvre de grands yeux et plaque sa main sur la surface de la table, l’œil espiègle. « Tu ne serais pas jaloux ? Si ! Mais si, tu es jaloux ! » Elle éclate de rire. « T’en fais pas va. On t’a pas remplacé. On voyait ta tête quasiment toutes les semaines, si ce n’est tous les jours parfois alors franchement… c’est comme si t’était jamais parti. »
En revanche, elle est surprise d’apprendre cette coïncidence qui l’a conduit à se retrouver dans la même fraternité que son ami d’enfance. « Ne sois pas si fier. Je ne veux pas des histoires pour m’endormir le soir, je veux tes pires frasques et surtout, connaître tous ces petits secrets que tu nous as caché jusque-là ! » Elle va bien le cuisiner ce Min Ki. Incroyable qu’en deux ans à la Yonsei, elle n’ait jamais eu l’occasion de le rencontrer ! Et puis elle se renferme un peu à parler de Jungmin. « Ce n’est pas pareil… toi et moi on est amis. Mais la distance dans un couple c’est… il n’est pas à la porte d’à côté, il est sur un autre continent, de l’autre côté de la Terre. » Et il ne s’agit ni d’un voyage de quelques mois, ni d’un échange d’un an. Il termine ses études là-bas et qui sait, aura peut-être une perspective d’emploi ? Miran elle, n’a encore jamais quitté l’Asie. Il faut savoir être réaliste, plutôt qu’une optimiste bornée. « Hm. » Un petit sourire chasse la tristesse sur son visage, savoir qu’une épaule sera toujours là pour lui remonter le moral.
Et puis, elle chasse vite ce à quoi elle ne veut plus penser. Elle lève les yeux au ciel et nourrit Chully du bout de sa cuillère, sourcils froncés lorsqu’il ose dire que ce n’est « pas mal. » Tout comme elle cherche dans la vitrine ce fameux gâteau à la fraise dont il parle, avant de faire le parallèle pour son anniversaire. « Ooooh… eh ! tu as tout plein de gâteaux ici et tu me demandes le seul que tu ne peux pas avoir. » Elle secoue la tête et choisit la carte de la malice. « C’est vrai qu’il était bon ! Mais tu sais ce qu’on dit, hein ? Les absents ont toujours tort. » Elle tire la langue et mordille distraitement sur sa cuillère en plastique. « Mais je t’en ferais un de gâteau, moi. » L’attention est mignonne, mais c’est surestimer ses compétences. On ne peut pas être triple ceinture noire ET bonne cuisinière, il faut choisir. Et le cadeau qu’elle est offre est un peu… empoisonné. Même si elle travaille dur pour s’améliorer, cela dit.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mar 4 Avr - 23:45 Citer EditerSupprimer
C'est ce que je dis, j'ai bien roulé alors que j'étais saoul et que c'était la première fois que je conduisais. Aaaaah les souvenirs de leur connerie. Heureusement que son grand père est arrivé pour les tirer de là et que jamais leur parent l'ont su. Sinon, les siens l'auraient envoyé illico presto en pension de l'autre côté du monde. Chose qu'ils ont fait quelques temps après. Mais bon. Oui, elle va arriver. Et il rigole à la moue qu'elle fait. Hein hein! Tu viendras me voir en me disant Avec ses doigts, Ho Chull mime des guillemets S'il te plait Oppa, apprend moi à conduire. Tout en faisant cette moue qui te rend si mignonne. Même si elle n'a pas besoin de faire ça pour être jolie. Tu sais, le truc que tu fais avec tes mains devant ta bouche et les paupières que tu n'arrêtes pas de cligner.
Puis, il se met à dresser ce qu'il ne veut pas chez sa future copine. La maison est assez grande pour ne pas se croiser durant des mois, tu peux me croire. Il sourit avant de rajouter J'ai réussi une fois à ne pas croiser mes parents durant trois semaines. Mais, je n'imposerai pas si elle ne veut pas. Il murmure pour lui même Si ça se peut, je risque d'être fiancé d'ici là. Et le voilà, entrain de secouer sa tête vivement à la négatif. Aucunes ne t'arrivait à la cheville, tu sais. Il dit ça sachant qu'elle s'amusera plus de sa réplique même si c'est totalement vrai. Aucunes filles ne peut arriver à la cheville de Mi Ran.
Il se montre de l'index Jaloux de quoi? Ou plutôt de qui? De celui qui accepte des paris et qui se prend un arbre en pleine tronche? L'héritier sourit en se souvenant de cette scène et rigole posant sa tête dans ses bras. Franchement, il avait été inquiet quand Nam-da n'avait pas répondu. L'autre c'était assomé et Mi Ran l'avait engueulé. Alors qu'il était couché dans son lit, bien au chaud près à dormir. Non, je ne suis pas jaloux de ça. Juste un peu quoi. Ils ont passé deux ans sans lui. Vécu des aventures certainement plus calme que si il était là. Et d'abord, je serai jaloux, qu'est-ce que ça pourrait te faire hein? Il relève sa tête amusé Tu es sur? Y a pas un troisième, un mec qui me ressemble? Il tapote son menton faisant semblant de réfléchir mon clone ? Quoi que personne ne peut être aussi parfait que moi, c'est vrai. Narcissique? Non, plutôt imbu de lui-même. Ho Chull est peut être un mec simple mais il a quand même grandit avec une cuillière en or dans la bouche depuis l'enfance. Alors que tout les gamins voulaient le jouet à la mode pour noël, lui l'avait deux semaines avant sa sortie. Que dis-je parfait? Il recule ses jambes de sous la table pour ne pas se ramasser un coup de pied, connaissant le spécimen en face de lui. Ha! Non, tu n'auras pas ce genre d'histoire. Il te dira que j'étais un gamin très charmant, tu sais. Et certainement pas la raison pour laquelle, je me suis fait renvoyer du Collège. Une des choses que j'ai toujours tenu secret est la raison pour laquelle, j'ai été renvoyé d'un des établissement scolaires les plus sélect du pays et de son internat. Y a que Min Ki qui est au courant. Mais il pourrait peut être, si je dis bien peut être te donner des détails qui te prouvera que tu m'as connu dans la moins pire de mes périodes de rebellion envers mon père.
Puis, il amène le sujet de son copain sur le tapis. Il essaye de la rassurer. Il plaque ses mains sur la table calmement pour qu'elle ne le voit pas. Justement il sait lui, tout ça. Il sait ce que ça fait. Deux ans, il a tenu deux ans, en se disant chaque jour qu'il allait la revoir. Et sa soeur qui lui dit d'avouer ses sentiments à la jeune femme devant lui. Comment peut-il faire ça maintenant? Puis, il va se passer quoi? Elle va lui rire au nez, c'est tout. Ok, je me suis mal prit. Il sort de sa poche une enveloppe. C'est ton dernier cadeau pour au moins dix ans, ne t'inquiète pas. Il la lui tend Faisant bon usage hein. Il a passé du temps à écrire des bons. Même si l'un d'eux se trouve dans l'un de ses sacs peut être un jour il le lui donnera. Le bon est valable une seule fois hein. Je te vois venir, tu vas le faire exprès d'utiliser le bon punching ball plusieurs fois d'affiler juste pour m'entendre me plaindre d'avoir mal partout après.
La cuillière à peine enlever de sa bouche, l'étudiant transféré lui fait la remarque, pire, fait presqu'un caprice pour avoir le gâteau qui avait l'air si bon à la webcam. Ouais bah, j'ai droit. vous m'avez fait le coup durant deux ans, pour chacun des anniversaires. Donc, j'ai le droit de vouloir goûter mes gâteaux d'anniversaires qui avaient l'air bon. Il lui fait les gros yeux. Ouais ouais. Mais d'un coup, à la proposition de Mi Ran, Ho Chull arrête toutes ses piteries, recule sa chaisse pour mettre une distance entre eux deux. Mais une grande. Depuis quand que tu sais cuisiner? Non mais, il s'en souvient de l'espèce de truc qu'elle a essayé de leur faire manger plusieurs fois. Et eux deux, comme des idiots les mangeant en lui disant que c'était bon. Et il sait de source sur que ses frères faisaient la même chose. Enfin, je veux dire par là... Il pose sa main sur son estomac, prêt à ravoir des maux de ventre pas possible. Merci mais... Il la regarde le plus sérieusement du monde. Tu te souviens encore du numéro du centre anti poison et des urgences, hein? Tu connais aussi celui des pompiers? Comment est-ce que quelqu'un de censer peut la laisser cuisiner, franchement? Non, je voulais pas dire ça. Il cherche ses mots, se mordant la lèvre, se grattant le haut de la tête. Mi Ran, tu sais que je te mentais? Tu ... Il prend une grande bouffer d'air avant de lâcher d'un coup. J'aidemandéàmacuisinièredereproduirele platquetuvoulaispresenteràlafêtedulycéepourquetunesoispasdeçue. Et il reprend son souffle, avant de finir son café d'un coup sans la regarder.
Puis, il se met à dresser ce qu'il ne veut pas chez sa future copine. La maison est assez grande pour ne pas se croiser durant des mois, tu peux me croire. Il sourit avant de rajouter J'ai réussi une fois à ne pas croiser mes parents durant trois semaines. Mais, je n'imposerai pas si elle ne veut pas. Il murmure pour lui même Si ça se peut, je risque d'être fiancé d'ici là. Et le voilà, entrain de secouer sa tête vivement à la négatif. Aucunes ne t'arrivait à la cheville, tu sais. Il dit ça sachant qu'elle s'amusera plus de sa réplique même si c'est totalement vrai. Aucunes filles ne peut arriver à la cheville de Mi Ran.
Il se montre de l'index Jaloux de quoi? Ou plutôt de qui? De celui qui accepte des paris et qui se prend un arbre en pleine tronche? L'héritier sourit en se souvenant de cette scène et rigole posant sa tête dans ses bras. Franchement, il avait été inquiet quand Nam-da n'avait pas répondu. L'autre c'était assomé et Mi Ran l'avait engueulé. Alors qu'il était couché dans son lit, bien au chaud près à dormir. Non, je ne suis pas jaloux de ça. Juste un peu quoi. Ils ont passé deux ans sans lui. Vécu des aventures certainement plus calme que si il était là. Et d'abord, je serai jaloux, qu'est-ce que ça pourrait te faire hein? Il relève sa tête amusé Tu es sur? Y a pas un troisième, un mec qui me ressemble? Il tapote son menton faisant semblant de réfléchir mon clone ? Quoi que personne ne peut être aussi parfait que moi, c'est vrai. Narcissique? Non, plutôt imbu de lui-même. Ho Chull est peut être un mec simple mais il a quand même grandit avec une cuillière en or dans la bouche depuis l'enfance. Alors que tout les gamins voulaient le jouet à la mode pour noël, lui l'avait deux semaines avant sa sortie. Que dis-je parfait? Il recule ses jambes de sous la table pour ne pas se ramasser un coup de pied, connaissant le spécimen en face de lui. Ha! Non, tu n'auras pas ce genre d'histoire. Il te dira que j'étais un gamin très charmant, tu sais. Et certainement pas la raison pour laquelle, je me suis fait renvoyer du Collège. Une des choses que j'ai toujours tenu secret est la raison pour laquelle, j'ai été renvoyé d'un des établissement scolaires les plus sélect du pays et de son internat. Y a que Min Ki qui est au courant. Mais il pourrait peut être, si je dis bien peut être te donner des détails qui te prouvera que tu m'as connu dans la moins pire de mes périodes de rebellion envers mon père.
Puis, il amène le sujet de son copain sur le tapis. Il essaye de la rassurer. Il plaque ses mains sur la table calmement pour qu'elle ne le voit pas. Justement il sait lui, tout ça. Il sait ce que ça fait. Deux ans, il a tenu deux ans, en se disant chaque jour qu'il allait la revoir. Et sa soeur qui lui dit d'avouer ses sentiments à la jeune femme devant lui. Comment peut-il faire ça maintenant? Puis, il va se passer quoi? Elle va lui rire au nez, c'est tout. Ok, je me suis mal prit. Il sort de sa poche une enveloppe. C'est ton dernier cadeau pour au moins dix ans, ne t'inquiète pas. Il la lui tend Faisant bon usage hein. Il a passé du temps à écrire des bons. Même si l'un d'eux se trouve dans l'un de ses sacs peut être un jour il le lui donnera. Le bon est valable une seule fois hein. Je te vois venir, tu vas le faire exprès d'utiliser le bon punching ball plusieurs fois d'affiler juste pour m'entendre me plaindre d'avoir mal partout après.
La cuillière à peine enlever de sa bouche, l'étudiant transféré lui fait la remarque, pire, fait presqu'un caprice pour avoir le gâteau qui avait l'air si bon à la webcam. Ouais bah, j'ai droit. vous m'avez fait le coup durant deux ans, pour chacun des anniversaires. Donc, j'ai le droit de vouloir goûter mes gâteaux d'anniversaires qui avaient l'air bon. Il lui fait les gros yeux. Ouais ouais. Mais d'un coup, à la proposition de Mi Ran, Ho Chull arrête toutes ses piteries, recule sa chaisse pour mettre une distance entre eux deux. Mais une grande. Depuis quand que tu sais cuisiner? Non mais, il s'en souvient de l'espèce de truc qu'elle a essayé de leur faire manger plusieurs fois. Et eux deux, comme des idiots les mangeant en lui disant que c'était bon. Et il sait de source sur que ses frères faisaient la même chose. Enfin, je veux dire par là... Il pose sa main sur son estomac, prêt à ravoir des maux de ventre pas possible. Merci mais... Il la regarde le plus sérieusement du monde. Tu te souviens encore du numéro du centre anti poison et des urgences, hein? Tu connais aussi celui des pompiers? Comment est-ce que quelqu'un de censer peut la laisser cuisiner, franchement? Non, je voulais pas dire ça. Il cherche ses mots, se mordant la lèvre, se grattant le haut de la tête. Mi Ran, tu sais que je te mentais? Tu ... Il prend une grande bouffer d'air avant de lâcher d'un coup. J'aidemandéàmacuisinièredereproduirele platquetuvoulaispresenteràlafêtedulycéepourquetunesoispasdeçue. Et il reprend son souffle, avant de finir son café d'un coup sans la regarder.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mer 5 Avr - 21:32 Citer EditerSupprimer
Le retour du Jedi
chully ♡ mimi
Pour l’histoire de la voiture, il n’a pas tort. Mi Ran a peut-être parlé un peu trop vite en dédaignant ses talents de conducteur, bien sûr qu’en deux ans et des cours de conduite, il a eu le temps de s’améliorer ! En plus, il perce à jour ses aegyos secrets avant même qu’elle n’ait pu les essayer pour se rattraper. « Pffff. Alors là ! Même pas vrai ! » Totalement vrai. Y compris pour le « oppa, » un petit quelque chose qu’elle n’utilise que très rarement mais qui s’avère très utile pour amadouer ses meilleurs amis. Heureusement pour elle, Ho Chull a beau connaître la technique, Mi Ran est persuadé qu’il n’y résistera pas. Impossible qu’il soit devenu insensible à ses charmes en deux ans passés à l’autre bout de la planète !
Si elle doit lui accorder un point, c’est celui de la taille de la demeure familiale. Ha ! Mi Ran s’en souvient. Les toutes premières fois, elle avait été particulièrement excellente pour pousser toutes les mauvaises portes jusqu’à trouver la bonne. « Fiancé d’ici là ?! Dis pas de bêtises ! Ah, non ! Tu nous fais pas ça, hein ? » Déjà parce qu’ils sont trop jeunes ! Et ensuite, que si l’un d’entre eux venait à se fiancer, qui plus est à se marier, ça changerait totalement la donne dans le trio, un genre de rupture d’équilibre, encore pire que de partir à l’étranger ! Squeeze, la Mimi ! Quelle fiancée digne de ce nom accepterait qu’une fille traîne autour de son copain comme ça ? « Remarque tu m’diras, j’ai pas de soucis à me faire avec vous. » Elle reprend sa contenance, un petit sourire amusé au coin des lèvres. « Le temps qu’une fille veuille bien de vous ! » La gratuité du tacle est sans pareil, surtout lorsque lui, vient d’avouer que personne ne pourrait lui arriver à la cheville. Si seulement elle les croyait ! Mi Ran les connaît, ses copains. Même s’ils s’adorent, tout est bon pour se taquiner et ce genre de phrase, ç’en est l’exemple parfait.
« Jaloux de celui qui perd ses paris et se prend un arbre en pleine tronche. » Effectivement, dit comme ça, y’a pas de quoi être jaloux. Mais elle peut le comprendre, il doit avoir l’impression de manquer tellement de choses ! Qu’en théorie il n’a pas manqué, puisqu’ils lui ont quasiment tout raconté mais… en pratique, la distance isole. « Ok, ok, t’emballes pas ! Si tu le dis… c’est que ça doit être vrai. » Ses lèvres disent quelque chose, ses yeux pensent autrement. Et tout ça rien que pour l’embêter. « Bon, t’as finis de raconter n’importe quoi ? » Pas manqué, elle lui envoie son pied sous la table mais les réflexes c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et elle distribue un coup dans le vide. « Très charmant ? Qui croirait ça ! » Pas qu’il ne le soit pas, à vrai dire sur ce sujet-là, Mi Ran n’a pas grand-chose à dire sur ses meilleurs amis. Mais dans le contexte, après s’être fait renvoyé d’un internat de prestige, le mensonge ne passe pas. « Tu crois ça ? » Et alors, elle sort son arme secrète. Ce fameux « truc qu’elle fait avec ses mains devant sa bouche et les paupières qu’elle n’arrête pas de cligner, » pour reprendre son expression. Elle le fait, là, sous ses yeux et poursuit, « Min Ki-oppa ! Raconte-moi, s’il te plait ! » Nailed it.
Parler de Jungmin, ce n’est vraiment pas le chose à faire si l’on ne veut pas que son sourire se fane. Alors, lorsqu’il lui tend cette petite enveloppe, elle lui lance l’ultimate regard qui vous tue sur place. « Qu—quoi, encore ? Qu’est-ce que c’est… » Elle l’ouvre et reconnaît rapidement les coupons « bon pour… » qui la font sourire et lui réchauffent le cœur. Sincèrement. « Oh, le bon punching-ball existe vraiment ? » Elle rigole. En toute légalité et consentement, quelle chance elle a ! « Chully… merci beaucoup. C’est vraiment le cadeau le plus chouette ! » Et sans rire, même après la séance shopping, elle le pense du fond du cœur.
Enfin. Le bon « punching-ball humain » c’était peut-être pas le bon timing pour le lui remettre, juste avant de critiquer sa cuisine et de lui avouer la supercherie du lycée. « YA ! » Sa super victoire ! A plate couture sur les autres candidats, qualifiée par le directeur du lycée de « cuisinière hors pair » ! Elle lève le menton, partagée entre stupéfaction, trahison et déception. « Mon super Samgyetang… j’en ai refait le weekend suivant pour mes parents en plus… » Elle tombe des nues. Sa vie a été bâtie sur un mensonge ! Bon ok, peut-être pas jusque-là. « TOI ! » Elle pointe son index sur lui. « Pourquoi tu me dis ça maintenant, eo ? Et comment tu sais que mon plat était mauvais ? Namu il l’a adoré lui ! » Elle dit ça et puis elle comprend. « Oh le petit con… » Ca partait d’un bon sentiment au moins. « Tu sais quoi ! » Elle réfléchit. « Je vais m’améliorer ! Et je vous en ferai un vrai, un bon, un made in Mimi de Samgyetang ! » Numéro d’urgence, 119.
Si elle doit lui accorder un point, c’est celui de la taille de la demeure familiale. Ha ! Mi Ran s’en souvient. Les toutes premières fois, elle avait été particulièrement excellente pour pousser toutes les mauvaises portes jusqu’à trouver la bonne. « Fiancé d’ici là ?! Dis pas de bêtises ! Ah, non ! Tu nous fais pas ça, hein ? » Déjà parce qu’ils sont trop jeunes ! Et ensuite, que si l’un d’entre eux venait à se fiancer, qui plus est à se marier, ça changerait totalement la donne dans le trio, un genre de rupture d’équilibre, encore pire que de partir à l’étranger ! Squeeze, la Mimi ! Quelle fiancée digne de ce nom accepterait qu’une fille traîne autour de son copain comme ça ? « Remarque tu m’diras, j’ai pas de soucis à me faire avec vous. » Elle reprend sa contenance, un petit sourire amusé au coin des lèvres. « Le temps qu’une fille veuille bien de vous ! » La gratuité du tacle est sans pareil, surtout lorsque lui, vient d’avouer que personne ne pourrait lui arriver à la cheville. Si seulement elle les croyait ! Mi Ran les connaît, ses copains. Même s’ils s’adorent, tout est bon pour se taquiner et ce genre de phrase, ç’en est l’exemple parfait.
« Jaloux de celui qui perd ses paris et se prend un arbre en pleine tronche. » Effectivement, dit comme ça, y’a pas de quoi être jaloux. Mais elle peut le comprendre, il doit avoir l’impression de manquer tellement de choses ! Qu’en théorie il n’a pas manqué, puisqu’ils lui ont quasiment tout raconté mais… en pratique, la distance isole. « Ok, ok, t’emballes pas ! Si tu le dis… c’est que ça doit être vrai. » Ses lèvres disent quelque chose, ses yeux pensent autrement. Et tout ça rien que pour l’embêter. « Bon, t’as finis de raconter n’importe quoi ? » Pas manqué, elle lui envoie son pied sous la table mais les réflexes c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et elle distribue un coup dans le vide. « Très charmant ? Qui croirait ça ! » Pas qu’il ne le soit pas, à vrai dire sur ce sujet-là, Mi Ran n’a pas grand-chose à dire sur ses meilleurs amis. Mais dans le contexte, après s’être fait renvoyé d’un internat de prestige, le mensonge ne passe pas. « Tu crois ça ? » Et alors, elle sort son arme secrète. Ce fameux « truc qu’elle fait avec ses mains devant sa bouche et les paupières qu’elle n’arrête pas de cligner, » pour reprendre son expression. Elle le fait, là, sous ses yeux et poursuit, « Min Ki-oppa ! Raconte-moi, s’il te plait ! » Nailed it.
Parler de Jungmin, ce n’est vraiment pas le chose à faire si l’on ne veut pas que son sourire se fane. Alors, lorsqu’il lui tend cette petite enveloppe, elle lui lance l’ultimate regard qui vous tue sur place. « Qu—quoi, encore ? Qu’est-ce que c’est… » Elle l’ouvre et reconnaît rapidement les coupons « bon pour… » qui la font sourire et lui réchauffent le cœur. Sincèrement. « Oh, le bon punching-ball existe vraiment ? » Elle rigole. En toute légalité et consentement, quelle chance elle a ! « Chully… merci beaucoup. C’est vraiment le cadeau le plus chouette ! » Et sans rire, même après la séance shopping, elle le pense du fond du cœur.
Enfin. Le bon « punching-ball humain » c’était peut-être pas le bon timing pour le lui remettre, juste avant de critiquer sa cuisine et de lui avouer la supercherie du lycée. « YA ! » Sa super victoire ! A plate couture sur les autres candidats, qualifiée par le directeur du lycée de « cuisinière hors pair » ! Elle lève le menton, partagée entre stupéfaction, trahison et déception. « Mon super Samgyetang… j’en ai refait le weekend suivant pour mes parents en plus… » Elle tombe des nues. Sa vie a été bâtie sur un mensonge ! Bon ok, peut-être pas jusque-là. « TOI ! » Elle pointe son index sur lui. « Pourquoi tu me dis ça maintenant, eo ? Et comment tu sais que mon plat était mauvais ? Namu il l’a adoré lui ! » Elle dit ça et puis elle comprend. « Oh le petit con… » Ca partait d’un bon sentiment au moins. « Tu sais quoi ! » Elle réfléchit. « Je vais m’améliorer ! Et je vous en ferai un vrai, un bon, un made in Mimi de Samgyetang ! » Numéro d’urgence, 119.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 8 Avr - 20:47 Citer EditerSupprimer
La voiture, juste à penser à elle, il se sent impatient. Elle aura tout les gadgets possible et imaginable. Mais il préfère se marrer en faisant une imitation parfaite de Mi Ran quand elle essaye de l'amadouer avec ses mimiques, même si elle le fait certainement mieux que lui. C'est pas sa nonna qui ferait ça. Quoi que peut être, à voir comment sa sœur mène les hommes par le bout de son nez. Il a un doute à l'instant, même un gros doute. Si ça se peut sa soeur a apprit des choses à Mi Ran lors de leur soirées entre filles. Soirée, dont il était exclut. Et tout le monde dans la maison savait que quand c'était ainsi, il dormait contre la porte de la chambre (appartement) de sa soeur. Lieu qui est assez grand pour que chacun vivent dans une aile totalement à l'opposer l'un de l'autre. Na Bae et lui, ont vécu durant longtemps au même étage, étant les enfants. Il continue lui disant qu'il laissera le choix à sa future épouse, avant de murmurer qu'il sera certainement fiancé d'ici là. L'héritier sourit à l'amour de sa vie. On sait pas ce qui peut se passer dans la tête de mon père. Si ça se peut, c'est peut être la raison pour laquelle il a catipulé sous l'ordre de grand pa. Il va pour reprendre son café avant de poser brusquement sa tasse dans la soucoupe. Hé! Je suis beau, riche, intelligent. Elles me veulent toutes. Sauf celle qu'il aime. Tu devrais le savoir qu'elles m'aimes toutes. Enfin, c'était le lycée aussi. L'époque où il ne comptait pas sortir avec une fille, les trouvant juste chiante et collante. Le nombre de lettre que Mi Ran l'obligeait à lire et répondre. Je pourrais te citer toutes les déclarations que tu m'as obligé de lire. Déjà à cet époque, il était amoureux d'elle et jaloux de Nam-Bo. Jalousie qui a grandit durant ses deux ans loin d'eux. Jalousie qui l'a bouffé quand il recevait des messages lui annonçant qu'ils passaient la soirée tout les deux. Il les a imaginé blottit dans les bras l'un de l'autre. Oui, il est jaloux, qui ne le saurait pas. Mais leur amitié avant tout. Et si il remarque qu'un des deux à des sentiments pour l'autre, il leur donnera un coup de pouce. Tu t'es ramolis Mi-jolie. Il se marre en voyant le coup de pied dans le vent. C'est qu'il la connait, qu'il sait comment elle réagit quand il commence à faire son narcissique, même si il a totalement le droit de le faire.
Y a pas que Min Ki qui pourrait lui dire son plus grand secret, mais il sait que Ji Hye ne dira rien. Ils lui ont tous fait la promesse quand il a enfin eu ce qu'il voulait, être renvoyer pour pouvoir vivre vraiment et non, jouer le gosse de riche comme tout les autres. Il la regarde la trouvant jolie avec son aigoo et rigole en s'imaginant la tête de son sunbae. Je suis désolée de t'annoncer qu'il ne tombera pas sous ton charme. Il les fait mieux que toi. Quoi que non, sinon, le coréen ne l'aurait pas expulsé de son lit et de sa chambre cette nuit.
Pour changer de sujet qui a l'air de la rendre triste, il lui donne son dernier cadeau de la journée. Celui qu'il est sur que Mi Ran sera heureuse de recevoir. Oui j'en ai mit. Y en a deux et tu peux que les utiliser qu'une seule fois chacun. Il est pas fou, vu qu'il lui sert assez facilement de punching ball, enfin lui servait dès qu'il ouvrait sa bouche avant. Comme si il l'ouvrait et une bêtise sortait de ses cordes vocales. Il lui attrape la main, lui souriant, se penche au-dessus de la table pour lui murmurer à l'oreille. Tu peux les utiliser quand tu le souhaites. Même durant la nuit. Je serai là. Sa voix sur le coup est étrange. Emu certainement, remplit d'amour aussi. Elle est faible, douce, rogue. Juste avec ses quelques mots, il lui dit simplement qu'il l'aime dans sa tête. En réalité, juste qu'il reprend son rôle. Celui qui peut traverser toute une ville sur un vélo, en pijama et pantoufle car y a une araignée. Car Mi Ran a faim et qu'elle ne veut pas manger toute seule avec la nourriture de chez lui. La cuisinière est un vrai cordon bleu et a souvent sauvé Mi Ran de ses plus gros désastre au lycée, surtout quand il y avait des concours culinaires. Il détourne sa tête regardant la décoration du lieu quand elle l'accuse. Il sourit, hochant la tête. Je serai le premier à gouter à ton plat. Car il mangera quand même tout ce qu'il lui préparera. Et si j'aime, tu devras m'épouser d'accord? C'est un bon deal. Mais il n'est pas du tout sérieux en disant ça. Il ne l'épousera pas car elle est devenue bonne cuisinière. Non, si un jour ça arrive c'est juste car ils s'aimeront vraiment. Hahaha! Pourquoi tu es toutes rouges? Et voilà, les taquineries qui reviennent. Je savais que tu avais toujours un faible pour moi. Enfin, il se force. Tu m'as toujours tapé plus que lui. Et tu connais le proverbe hein... Il a mal en disant ça. Car lui, lui, il l'aime vraiment.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 9 Avr - 17:16 Citer EditerSupprimer
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chully ♡ mimi
Elle en oublie jusqu’à la voiture de son ami, jusqu’à son propre permis lorsqu’il se met à lui parler d’amour et de mariage. C’est tellement absurde qu’elle saute à pied joint dans l’histoire sans même vraiment y croire. « Tu ne vas pas épouser une fille que tu ne connais pas ? Une fille que tu n’aimes pas ? Ce serait, et de loin, la chose la plus bête que tu aies jamais fait ! » Ces histoires de famille, un vrai plot de drama. « T’en fais pas. Avec Nam-pabo on te cachera le temps qu’il faut. Le temps que ton père oublie cette histoire. » Elle acquiesce vivement, posant fermement son poing sur la table d’un air décidé. Elle revient à la réalité lorsqu’elle l’entend se rassurer sur ses charmes auprès des femmes. « Toutes, toutes… qui ça, toutes ? » Mi Ran se tourne la tête à droite, elle gigote vers la gauche. Il n’y a personne autour d’eux. Pas l’ombre d’une demoiselle qui en aurait après son amour. « Ah, ça… je te l’avais bien dit qu’il fallait répondre à toutes ces lettres ! Quand une fille te dit qu’elle t’aime, comment peux-tu la laisser espérer sans jamais y donner suite, hm ? Pabo-ya… c’est bien pour ça qu’aujourd’hui tu n’as plus personne ! » Elle croise les bras, bien mécontente du comportement qu’il avait pu adopter au lycée. Parfois même, il lui était arrivé de le frapper pour l’obliger à ne pas laisser une pauvre fille lui crier ses sentiments sans retour. Un peu comme aujourd’hui, un bon coup de pieds pour lui remettre les idées en place. Il s’amuse qu’elle ait raté sa cible, le visage de « Mi-jolie » s’adoucit, elle en rigolerait presque avec lui. « Tu crois ? » Elle lui envoie son pied dans l’os de la cheville, juste pour le voir crisser de douleur en silence lorsque le serveur passe pour leur demander si tout va bien. Mi Ran acquiesce innocemment et reporte son attention sur le garçon. « Pas tant que ça, on dirait. » Sa mâchoire lui tombe grande ouverte lorsqu’il ose dire que Min Ki ferait de meilleurs aegyos que lui. Traître ! c’est exactement ce que lui crie sa conscience en silence.
Sa main dans la sienne, elle ne sait pas trop jusqu’où il va dans sa mise en scène. Est-ce qui est entrain de lui coller quelque chose dans le dos ? Qu’il va lui renverser un verre d’eau sur la tête ou lui accrocher quelque chose dans les cheveux ? Bon sang ce qu’elle est toujours dubitative avec eux ! « T’as attrapé froid pendant la nuit ? » Elle fronce les sourcils, intriguée par cette voix rauque et suave qui ne lui ressemble pas. « Tu fais quoi ? Mais assieds-toi, tu vas renverser ton café, regarde ! » Elle pose son index sur son front pour le repousser sur son siège. Il a vraiment des idées bizarres parfois, Mimi se demande ce qu’il peut bien lui passer entre les deux oreilles. Déjà qu’elle est assez déboussolée d’apprendre que l’un de ces prix du lycée n’était pas mérité, « et tu y as pensé à tous ces gens qui avaient fait des plats bien meilleurs que moi ? J’y crois pas… à cause de toi je suis complice de tricherie ! Ho Chull !! C’était qui le deuxième ? Le pauvre, je m’en veux… » Elle le fusille du regard puis la désarme en une seule phrase qu’elle n’avait pas vu venir. « YA ! Tu arrêtes de dire des bêtises ?! » Elle ne rougit PAS. Et si elle n’était pas attablée dans un café, elle ne l’aurait pas laissé s’en sortir aussi facilement que ça. C’est une menace. Bel et bien un avertissement, mais une chance pour lui de s’en tirer. Sauf qu’il en rajoute une couche avec son « petit faible pour lui » et son proverbe à la con. « Toi ! Tu veux mourir ? » No chill dans son regard, ses petites joues rebondies lui donnant l’allure d’une poupée de cire. « En plus, c’est totalement faux. Namu s’est mangé beaucoup plus de gifles que toi. Mais si tu veux rattraper son compte, continue comme ça. » Elle grogne en terminant son caramel macchiato. « J’y mettrai des endives, dans mon plat. » Et elle est très fière de sa réponse, un demi-sourire illuminant son visage un poil trop sadique.
Sa main dans la sienne, elle ne sait pas trop jusqu’où il va dans sa mise en scène. Est-ce qui est entrain de lui coller quelque chose dans le dos ? Qu’il va lui renverser un verre d’eau sur la tête ou lui accrocher quelque chose dans les cheveux ? Bon sang ce qu’elle est toujours dubitative avec eux ! « T’as attrapé froid pendant la nuit ? » Elle fronce les sourcils, intriguée par cette voix rauque et suave qui ne lui ressemble pas. « Tu fais quoi ? Mais assieds-toi, tu vas renverser ton café, regarde ! » Elle pose son index sur son front pour le repousser sur son siège. Il a vraiment des idées bizarres parfois, Mimi se demande ce qu’il peut bien lui passer entre les deux oreilles. Déjà qu’elle est assez déboussolée d’apprendre que l’un de ces prix du lycée n’était pas mérité, « et tu y as pensé à tous ces gens qui avaient fait des plats bien meilleurs que moi ? J’y crois pas… à cause de toi je suis complice de tricherie ! Ho Chull !! C’était qui le deuxième ? Le pauvre, je m’en veux… » Elle le fusille du regard puis la désarme en une seule phrase qu’elle n’avait pas vu venir. « YA ! Tu arrêtes de dire des bêtises ?! » Elle ne rougit PAS. Et si elle n’était pas attablée dans un café, elle ne l’aurait pas laissé s’en sortir aussi facilement que ça. C’est une menace. Bel et bien un avertissement, mais une chance pour lui de s’en tirer. Sauf qu’il en rajoute une couche avec son « petit faible pour lui » et son proverbe à la con. « Toi ! Tu veux mourir ? » No chill dans son regard, ses petites joues rebondies lui donnant l’allure d’une poupée de cire. « En plus, c’est totalement faux. Namu s’est mangé beaucoup plus de gifles que toi. Mais si tu veux rattraper son compte, continue comme ça. » Elle grogne en terminant son caramel macchiato. « J’y mettrai des endives, dans mon plat. » Et elle est très fière de sa réponse, un demi-sourire illuminant son visage un poil trop sadique.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 16 Avr - 21:28 Citer EditerSupprimer
Parfois, non souvent Ho Chull envie la manière de voir la vie de Mi Ran. Pas de mariage arrangé, l'amour, le vrai. Sauf que lui sait au fond qu'un jour où l'autre, il risque de se retrouver avec une fiancée sur les bras sans avoir rien demandé à personne. Car ça peut aider la société familiale, plus de richesse, car ... le marketing encore et toujours. C'est pas le même milieu, pas les même zéros sur leur compte en banque. Alors il sourit en l'entendant s'exclamer ainsi, il sourit amusé en l'entendant lui dire qu'ils le cacheront si il faut. Mais l'héritier sait que nul ne pourra rien y faire. Même les protestations de ses grands parents. C'est ainsi. Alors il part dans un délire, lui rappelant les lettres qu'elle lui obligeait à lire et répondre de ses admiratrices. Si elle avait su qu'il s'en moquait car la seule qui comptait était elle, ça n'a toujours été qu'elle. La seule qui a osé le taper en dehors de sa soeur. Oui c'est pour ça qu'il a plu personne, car la seule qui compte est en face de lui et ne le verra jamais que comme son meilleur ami. Je suis bien seul, tu sais. Il lui sourit finissant son café.
Le coup de pied, il l'avait prédit. Après tout, on ne perd pas ses habitudes. Mais le deuxième, il ne s'y attendait pas. Il grimace en baissant sa tête pour se caresser la cheville alors que le serveur passe. Alors pour se venger, il la taquine, encore et toujours. Après tout, Ho Chull aime voir Mi Ran énervée. Ses yeux lui annonçant qu'il va souffrir si il ne retire pas ce qu'il vient de lui dire, la petite fossette qu'elle a quand elle lui sourit amusé. Oui, il aime tout chez elle. Même le fait qu'elle le tape pour un rien. Puis d'un coup, juste comme ça, il veut voir si ce que sa soeur lui a dit est vrai. Il se penche vers elle, lui parle d'une voix rauque à l'oreille. Mais non, rien. Il lui sourit, remettant une mèche derrière l'oreille de la jeune femme. Oui, je n'ai pas encore reçu mes édredons, j'ai eu froid. dit-il d'un air boudeur. Sauf que ça lui fait mal. Il sait qu'elle ne le verra jamais comme autre chose que celui vers qui elle peut se tourner pour tout sauf des sentiments amoureux.
Oui, et ils ont eu des récompenses autres que ceux du lycée. Tu me prends pour qui? D'accord, les garçons ne savaient pas commencer lui annoncer qu'elle ne devait pas participer au concours de cuisine. Mais Ho Chull avait prit tout en main. Ok! Il avait triché et même acheté le jury, ainsi que les participants. Au moins, Mi Ran avait été heureuse, vraiment heureuse. Puis, c'est pas de sa faute si dans sa famille jamais quelqu'un a osé lui avouer la vérité. Bah vas y, te gêne pas. Je suis là maintenant. Houlà, il vient de sentir une pointe de colère en entendant le fait que son meilleur ami s'en est ramassé plus que lui. C'est pas qu'il est maso, juste que ... Il lui lance un regard froid avant de se lever. Ouais ouais, fait donc. Excuse moi, je vais au toilet. Quelques instant après, calmé. Il revient avec un sourire et les cheveux mouillés. Bon, on reste ici? Où tu me fais visiter la ville?
Le coup de pied, il l'avait prédit. Après tout, on ne perd pas ses habitudes. Mais le deuxième, il ne s'y attendait pas. Il grimace en baissant sa tête pour se caresser la cheville alors que le serveur passe. Alors pour se venger, il la taquine, encore et toujours. Après tout, Ho Chull aime voir Mi Ran énervée. Ses yeux lui annonçant qu'il va souffrir si il ne retire pas ce qu'il vient de lui dire, la petite fossette qu'elle a quand elle lui sourit amusé. Oui, il aime tout chez elle. Même le fait qu'elle le tape pour un rien. Puis d'un coup, juste comme ça, il veut voir si ce que sa soeur lui a dit est vrai. Il se penche vers elle, lui parle d'une voix rauque à l'oreille. Mais non, rien. Il lui sourit, remettant une mèche derrière l'oreille de la jeune femme. Oui, je n'ai pas encore reçu mes édredons, j'ai eu froid. dit-il d'un air boudeur. Sauf que ça lui fait mal. Il sait qu'elle ne le verra jamais comme autre chose que celui vers qui elle peut se tourner pour tout sauf des sentiments amoureux.
Oui, et ils ont eu des récompenses autres que ceux du lycée. Tu me prends pour qui? D'accord, les garçons ne savaient pas commencer lui annoncer qu'elle ne devait pas participer au concours de cuisine. Mais Ho Chull avait prit tout en main. Ok! Il avait triché et même acheté le jury, ainsi que les participants. Au moins, Mi Ran avait été heureuse, vraiment heureuse. Puis, c'est pas de sa faute si dans sa famille jamais quelqu'un a osé lui avouer la vérité. Bah vas y, te gêne pas. Je suis là maintenant. Houlà, il vient de sentir une pointe de colère en entendant le fait que son meilleur ami s'en est ramassé plus que lui. C'est pas qu'il est maso, juste que ... Il lui lance un regard froid avant de se lever. Ouais ouais, fait donc. Excuse moi, je vais au toilet. Quelques instant après, calmé. Il revient avec un sourire et les cheveux mouillés. Bon, on reste ici? Où tu me fais visiter la ville?
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Lun 17 Avr - 23:05 Citer EditerSupprimer
Le retour du Jedi
chully ♡ mimi
Mi Ran sait que la famille de son meilleur ami est du genre un peu trop traditionaliste sur les bords. Mais imaginer Ho Chull aux bras d’un fiancée qu’il n’aime pas, choisit au gré de ses parents, elle ne l’avait pas vu venir. C’est même quelque chose qu’elle n’avait jamais imaginé être possible ! Mais après tout. Ca devait bien être le cas pour Na Bae. Quoi qu’elle semblait plutôt heureuse avec son copain aux dernières nouvelles… comment savoir. A part Ho Chull, Mi Ran n’y connaît vraiment rien à ce monde dans lequel il vit. « C’est à trop dire ça qu’on finit vraiment seul ! » Elle sourit, un peu amusée par son comportement de « eomma moralisatrice. »
Son comportement la surprend. Quel idiot ! A le voir ainsi, on dirait qu’il s’apprête à l’embrasser, comme un véritable petit couple se montrant trop d’affection en public. En plus, il a cette voix bizarre qui ne lui ressemble pas. Franchement, elle se demande ce qu’il lui arrive tout d’un coup. Si ce n’est pas encore l’une de ses mauvaises blagues. A lui coller quelque chose dans les cheveux, dans le dos ou à vouloir y regarder de trop près ce qu’il se passe dans son décolleté. « Tes édredons ? C’est l’excuse la plus bizarre que j’ai jamais entendu. » Elle fronce les sourcils mais soit. « Couvre-toi bien Chully ! Même si l’hiver est bientôt terminé, tu n’es plus aux Etats-Unis ! Le temps n’est plus pareil. » Elle sourit et récupère son sac sur le dossier de sa chaise. Le garçon semble avoir pris la mouche et part comme une tornade aux toilettes. Ou alors ce n’est qu’une impression de Mi Ran. Elle ne voit pas ce qui aurait motivé un traitement du silence.
Elle profite qu’il soit absent pour régler la commande. Elle s’étonne d’ailleurs qu’il n’ait pas tenté de le faire en douce mais mieux vaut ne pas attendre plus longtemps au risque qu’il lise vraiment dans ses pensées ! Elle récupère les sacs de shopping au moment où il revient, la tête trempée. « Omo ! Qu’est-ce qu’il t’est arrivé là-dedans ? Tu vas attraper froid, c’est malin ! » Sur la pointe des pieds, elle passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer doucement. Comme si le faire allait aider à les sécher. « Mais… tu es allé plein de fois à Séoul, je suis sûre que tu connais même mieux que moi ! » Bon peut-être pas mieux. Ca fait tout de même deux ans que Mi Ran y vit. « OH ! Mais je connais vraiment des endroits sympas alors… on te les fera découvrir ! Mais pour l’instant… » elle lui colle quelques sacs dans les mains, l’air de dire que c’est de sa faute s’ils sont autant chargés que ça. « Je vais te faire découvrir le métro de Séoul ! Tu vas voir ! Pas de chauffeur mais… une carte de métro ! Oui oui oui, tu vas adorer ! » Elle ne l’écoute même pas s’il a des protestations à faire. Quoi que. Elle a failli oublier un détail. « Au fait ! Merci Chully. » Merci pour aujourd’hui. Merci d’être revenu. Merci pour tous ces cadeaux qu’elle se demande encore par quel miracle il a réussi à les lui faire accepter. Merci… voilà, merci. Elle lui colle un bisou sur la joue. Si douce, on croirait voir une enfant de primaire. « Mais j’te préviens ! Le jour où tu repars, j’te colle un procès aux fesses ! Compris ? »
Son comportement la surprend. Quel idiot ! A le voir ainsi, on dirait qu’il s’apprête à l’embrasser, comme un véritable petit couple se montrant trop d’affection en public. En plus, il a cette voix bizarre qui ne lui ressemble pas. Franchement, elle se demande ce qu’il lui arrive tout d’un coup. Si ce n’est pas encore l’une de ses mauvaises blagues. A lui coller quelque chose dans les cheveux, dans le dos ou à vouloir y regarder de trop près ce qu’il se passe dans son décolleté. « Tes édredons ? C’est l’excuse la plus bizarre que j’ai jamais entendu. » Elle fronce les sourcils mais soit. « Couvre-toi bien Chully ! Même si l’hiver est bientôt terminé, tu n’es plus aux Etats-Unis ! Le temps n’est plus pareil. » Elle sourit et récupère son sac sur le dossier de sa chaise. Le garçon semble avoir pris la mouche et part comme une tornade aux toilettes. Ou alors ce n’est qu’une impression de Mi Ran. Elle ne voit pas ce qui aurait motivé un traitement du silence.
Elle profite qu’il soit absent pour régler la commande. Elle s’étonne d’ailleurs qu’il n’ait pas tenté de le faire en douce mais mieux vaut ne pas attendre plus longtemps au risque qu’il lise vraiment dans ses pensées ! Elle récupère les sacs de shopping au moment où il revient, la tête trempée. « Omo ! Qu’est-ce qu’il t’est arrivé là-dedans ? Tu vas attraper froid, c’est malin ! » Sur la pointe des pieds, elle passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer doucement. Comme si le faire allait aider à les sécher. « Mais… tu es allé plein de fois à Séoul, je suis sûre que tu connais même mieux que moi ! » Bon peut-être pas mieux. Ca fait tout de même deux ans que Mi Ran y vit. « OH ! Mais je connais vraiment des endroits sympas alors… on te les fera découvrir ! Mais pour l’instant… » elle lui colle quelques sacs dans les mains, l’air de dire que c’est de sa faute s’ils sont autant chargés que ça. « Je vais te faire découvrir le métro de Séoul ! Tu vas voir ! Pas de chauffeur mais… une carte de métro ! Oui oui oui, tu vas adorer ! » Elle ne l’écoute même pas s’il a des protestations à faire. Quoi que. Elle a failli oublier un détail. « Au fait ! Merci Chully. » Merci pour aujourd’hui. Merci d’être revenu. Merci pour tous ces cadeaux qu’elle se demande encore par quel miracle il a réussi à les lui faire accepter. Merci… voilà, merci. Elle lui colle un bisou sur la joue. Si douce, on croirait voir une enfant de primaire. « Mais j’te préviens ! Le jour où tu repars, j’te colle un procès aux fesses ! Compris ? »
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