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LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran)

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Mer 15 Mar - 23:03
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A l’entendre, on croirait qu’elle les bat. Violence amicale purement gratuite pour deux petits anges si sages qu’on les accrocherait au-dessus de l’arbre de Noël. « Oh, à d’autres. Tu ne voudrais pas non plus que je te plaigne. » Elle pourrait mais elle a gardé beaucoup de souvenirs de leurs années lycée. Elle a bravé les intempéries les plus périlleuses Miran. Et la seule réponse qu’elle ait jamais trouvé à la connerie de ses meilleurs amis, elle s’enseigne sur les dojos et les dojangs. « Bien sûr que non, ça risquerait de passer pour un abus de faiblesse de ma part. Et de toute façon il n’arrêtait pas de dire que tu reviendrais ‘‘demain’’ et il remettait ça au lendemain. J’aurais été vraiment riche avec cette andouille. » Mais plumer son meilleur pote n’était pas dans son programme.

Petit moment de retrouvailles pas si intime que ça au milieu d’une boutique de Myeongdong. Miran relâche son meilleur ami et lève les yeux au ciel lorsqu’il affirme qu’ils ne seraient plus jamais séparés. « Calme-toi, tu retournes à ton dortoir ce soir et moi au mien. » C’est bizarre de ce dire qu’à présent, elle aurait l’occasion de le voir tous les jours. Il s’autorise la remarque de trop et un instinct vieux de deux longues années rattrape Miran sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte. Son poing se serre, il valse dans l’épaule du garçon. « Idiot. Et me dit pas que tu ne l’as pas cherché ! » Elle tourne les talons et rejoint sa cabine d’un pas royal sous les regards des vendeuses qui ne savent plus trop sur quel pied danser.

Elle termine ses essayages, s’octroyant un droit de sortie de temps à autre pour demander le ressenti d’une tenue. Pas à Ho Chull, elle l’ignore totalement sur ce point-là. C’est plutôt l’avis des deux vendeuses qu’elle cherche à sonder. Une quinzaine de minutes, vingt tout au plus parce qu’elle n’a pas la notion du temps, elle tire le rideau les bras chargés d’une pile de vêtements sur chaque bras. Le bras gauche, ce que je prends. Le bras droit, ce que je ne prends pas. Deux jupes et un short, trois tops, une robe et une combinaison. Elle y ajoute un collier en ras-de-cou et quelques petits accessoires et pose tout ça sur le comptoir de la caisse. « Ne t’en fais pas, j’ai finis, » assure-t-elle au brun, « et puis on ira prendre un café juste après, tu es d’accord ? » Elle a plein de questions à lui poser, peut-être même histoire de se poser et d’appeler Nam-flash pour lui faire la surprise ?! Elle sort son portefeuille alors que la vendeuse termine de scanner les articles et affiche le prix sur la borne. Miran manque de défaillir face aux 425.000 wons qui vont amputer les économies de son compte en banque. « O-oh… vous avez oublié la remise des ventes privées… »

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Jeu 16 Mar - 19:39
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Ou... Quoi qu'il réfléchit, lui lançant même un regard effronté. Nan, on laisse ça à mes groupies. C'est ça le truc quand on a vécu deux ans loin de ses amis. Il reste que les souvenirs. Et Ho Chull en a plein de l'époque bénite. Après tout, Mi Ran était la seule fille a pouvoir les approcher, ou plutôt, ils étaient les seuls à pouvoir l'approcher. Sauf que les garçons étaient assez populaire au lycée même si ils le voyaient pas, enfin si lui, ne le voyait pas. Après tout, Mi Ran était la seule qui comptait déjà à cette époque là. Un coup de poing, c'est ce qui a ouvert les yeux de l'héritier de la chaîne TV Il. Une autre fille que sa soeur qui n'avait pas peur d'user de la violence sur lui pour le tenir sage... ou pas. Il se marre avant de murmurer sans honte Moi, je l'aurai fait. Oui mais, lui il est Ho Chull, le mec qui a parié sa propre maison un soir où il était bourré. Le mec qui n'a aucun scrupule à tricher pour soutirer ce qu'il veut à tout le monde. Donc prendre l'argent de son meilleur ami? Combien de fois l'a t il pas fait, combien de fois Mi Ran a dit qu'il trichait. Et le pire, c'est qu'ils se sont retrouvés qu'une seule fois au commisariat, pour atteinte à la pudeur parait-il. Mais il s'est bien enrichit sur le compte du troisième de la bande.

Quand Mi Ran se met dans ses bras pour non pas le taper avec un soutien gorge en dentelle rouge, mais juste parce qu'elle est heureuse. Ho Chull lui fait la promesse qu'ils ne seront plus séparés, tout en espérant qu'elle n'entende pas son coeur battre trop vite. Tu m'as comprit. Sa voix est sèche quand il dit ça. Après tout, il a réussit à revenir dans son pays car ils lui manquaient tout les deux, car elle lui manquait surtout. Il la regarde durement avant de rigoler. Et de repartir sur le passé, leur souvenir en commun, après tout. Ils les voient encore tout les deux entrain de s'embrasser et lui, les regardant souriant avec un énorme pincement au coeur. Leur premier baiser, son premier baiser à elle. Et lui, l'adolescent qu'il était leur dire qu'il voulait être le parrain, car après tout. Ho Chull est juste le meilleur ami, celui qui préfère voir les autres heureux à ses dépends. Aie Il se masse le torse, hochant la tête. Mais c'est vrai. Des petits Nam-chou courant partout, je vois déjà le tableau. En rajouter une couche, toujours, de trop. Juste pour cacher cette jalousie qui est toujours là. Ho Chull le sait, il est le meilleur ami, le confident, celui qui propose de faire des conneries, celui qui peut être remplacer. Car c'est ça sa plus grosse peur pour le moment, la distance et les deux ans. Et si, plus rien n'était comme avant?

Il la regarde se diriger vers la cabine comme une reine, qu'elle est. Il sourit tendrement avant de soupirer. Voilà, maintenant, elle lui tire la tête comme avant. Oui, comme avant. Rien n'a changé pour le moment. Il l'a devine entrain de pester contre lui tout en se changeant. Elle sort une première fois mais ne lui adresse pas la parole. Oui, elle peste contre son comportement d'idiot. Il la regarde, remarque qu'elle a plus d'assurance qu'avant. Il la détaille dans son coin, les bras croisés. Il attend, espérant juste qu'elle va arrêter de lui faire la tête à la fin des essayages. Puis, le miracle se fait, elle sort, s'approche de la caisse. Et là, c'est le drame. Il lance un regard noir à la vendeuse. Sa carte de crédit en main, il la donne à l'une des autres vendeuses qui à le bon ton de ne rien dire. Sauf que maintenant c'est fini, elle va comprendre qu'il s'est foutu d'elle. Mi Ran, on va le boire se café? Ho Chull, essaye de paraître normale, attendant que celle qui a la carte la fasse passer. Sauf que... Y a toujours un sauf quelque part dans l'histoire, on lui demande son code. Et lui, bah il se passe la main nerveusement dans les cheveux. Vous le faites exprès? Mais il tape son code, avant d'attraper les sacs de sa belle et de sortir de la boutique. Il jette un coup d'oeil à Mi Ran avant de faire la chose la plus censée de sa vie.... Il se met à courir, loin très loin d'elle. Sa survie en dépendant, grandement là.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 18 Mar - 1:23
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Sans rien comprendre à ce qu’il se passe, elle parvient à intercepter le regard d’une vendeuse un peu en panique. Face au montant, Miran fait de la rétention de carte. C’est qu’elle ne s’attendait pas à un tel montant après tous ses calculs et l’expression désemparée de la jeune femme en face d’elle la laisse perplexe. Et puis, elle ne comprend pas non plus son silence. « Vous pouvez entrer votre code. » Elle tourne la tête et aperçoit Ho Chull, la main sur le lecteur de carte qui transpire à grosses gouttes. Ses yeux lancent des points d’interrogation géants, à la manière d’un jeu de rôle en mime, d’un film ancien en couleurs mais sans son. Et il appuie sur les touches, une à une sous le regard effaré de Miran. « Qu’est-ce que tu… » Elle n’a pas le temps d’en placer une qu’il attrape tous les sacs et manque de s’écraser contre la porte vitrée dans sa fuite vers la sortie. Pendant ce temps-là, elle n’a pas bougé. Elle campe toujours sur ses pieds et cligne plusieurs fois des yeux en le regardant disparaître. Est-ce que c’est un mirage ? C’est un mirage vraiment réaliste. « Hmm… agasshi… voilà votre ticket de caisse et… le reçu de carte bancaire. » Un peu hagarde, elle pivote et parcourt le papier qui s’allonge entre ses doigts ponctué par le montant final. La somme astronomique lui fait une piqûre de rappel et elle rassemble ses affaires. La reconnaissance et la politesse l’obligent à ne pas partir comme une voleuse. Elle s’arrête avant de refermer la porte de la boutique derrière elle et se penche en avant à plusieurs reprises, de façon un peu brouillonne et désemparée. Et puis elle prend directement à gauche sur la chaussée et presse le pas en se demandant où est-ce qu’il a bien pu s’enfuir.

Un peu comme à chaque fois, Miran Elle s’imagine tout un tas de scénario dans sa tête. D’abord, elle se dit qu’elle a rêvé, qu’il n’a jamais été là et que tout ça c’était un fantasme super bien ficelé. Mais ça ne fait aucun sens et vu l’enchaînement des choses, c’est un coup à finir en hôpital psychiatrique. Que quelqu’un se soit fait passer pour son meilleur ami pour acheter des vêtements qu’il lui volerait ensuite, un genre de complot, l’idée tient mais seulement dans un mauvais thriller assez mal scénarisé. Ho Chull serait revenu travesti des Etats-Unis et n’ayant aucun sens de la mode à venir en Corée, il se serait servie d’elle pour refaire sa garde-robe incognito… non, non et non. Elle l’aperçoit au bout de la rue et se remet à courir. Elle le connaît assez bien pour savoir qu’il n’est pas assez sportif pour lui échapper, lui non plus ne doit pas se leurrer d’ailleurs. Elle remonte rapidement et n’a d’autre choix que de l’attraper par le col de son manteau pour le tirer en arrière et le plaquer contre un mur. « YA ! » Elle aussi est essoufflée, elle ne sait même pas quoi lui dire tellement tout ça lui semble absurde. Quoi qu’il en soit, aussi absurde que la scène puisse paraître d’un œil extérieur, Miran en a l’habitude depuis le lycée qu’elle ne compte plus ce genre d’entractes musclées. « MAIS T’ES BETE OU QUOI ? A quoi tu joues ? Tu ne comptes quand même pas t’enfuir avec tout ça et les enfiler pour de vrai ? Le coup de la robe jaune c’était une blague, hein ? » Elle divague, respire un coup et puis reprend, cette fois-ci un peu plus embêtée. « Tu as vu le prix de tous ces vêtements ? Je n’ai pas les moyens de m’acheter tout ça c’est de la folie ! J’espère qu’ils acceptent les remboursements, ils devraient comprendre sinon… sinon je te rembourserai tout. » Elle est tellement affolée par ce qu’il vient de se passer qu’elle ne songe même pas au motif derrière le tour de passe-passe.

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 18 Mar - 10:06
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Y a toujours un truc qui va pas à un moment ou un autre. Là, c'est cette vendeuse qui vient de faire tomber tout son plan à l'eau. De base, Mi Ran aurait dû avoir une autre somme, juste 10 % de ses achats et lui, aurait payé le reste. Mais cette vendeuse, n'a pas suivit les règles qu'il a dicté avant. Et là, là, Ho Chull se sent con, stupide. Faire confiance à des inconnus, c'est la dernière fois qu'il le fait. Alors il sort sa carte de crédit, la donne à une autre. Il n'ose pas regarder sa meilleure amie qui ne doit rien comprendre de ce qui se passe sous ses yeux. Le bruit caractéristique comme quoi son compte est débité se fait entendre, et là, il fait la seule chose censé pour lui. Il attrape les sacs et sort avant de se mettre à courir. Pour sauver sa peau, pour ne pas voir l'air déçu dans se regard qu'il aime voir pétillant. Il court, essayant de mettre une distance entre eux. Un jour, il lui rendra ses sacs, certainement dans une heure, ce soir, demain. Quand il aura trouvé une explication sur son geste.

Sauf que Mi Ran est plus sportive que lui. Elle n'a jamais eu grand mal à le rattraper avant quand il faisait une connerie. Mais ils sont plus des lycéens, c'est son amour propre qui vient d'être mit à pièce, juste à cause d'une vendeuse stupide. Alors la main qui l'agrippe, le corps qui le pousse contre le mur, ne lui font rien. Une demi heure avant, il en aurait été heureux. Il aurait même peut être tenter quelque chose. Jusqu'à ce qu'elle parle et que lui ne comprenne rien. En une fraction de seconde, il retrouve son sourire. Peut être que j'ai décidé de changer de sexe. Il dit ça sur un ton léger, pouffant presque de rire. Lui, avec des vêtements de fille? Y a pas moyen, même pour un pari, jamais au grand jamais il en porterait. L'étudiant lâche les sacs, posant ses mains sur les épaules de sa meilleure amie pour la calmer. Tu ne feras rien, Mi Son regard dans le sien, il ne sait pas trop quoi faire, trop quoi dire. C'est tes cadeaux pour toutes les fêtes que j'ai raté. Tu voulais tellement cette marque au lycée. Je... Durant deux ans, il l'a espionné sur les réseaux sociaux pour voir si elle avait changé d'idée. Je t'avais juré qu'on irait ensemble après le lycée. Que tu pourrais acheter le magasin entier si tu voulais. Mais ... Il a été expédié à New-York, le jour même de leur remise de diplôme. C'est tout les cadeaux que je n'ai jamais pu t'offrir durant deux ans. Et là, il fait la chose la plus stupide qu'il peut faire. Il se penche pour planter ses lèvres sur la joue de la demoiselle. Joyeux anniversaire, joyeux noël, bonne saint valentin Mi. Il se recule, récupère les sacs. Bon, on va se boire ce café? Comme une girouette, il change de conversation, ne voulant pas lui donner la raison du pourquoi il a fait ça, la vraie raison. T'inquiète pas, pour NamNam, il aura droit à une boutique de lingerie fine. Et revoilà le Ho Chull, stupide, le petit merdeux qui ne peut pas être sérieux plus de trente seconde.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Sam 18 Mar - 18:22
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C’est la totale panique dans sa tête t elle est tellement perdue que ça se reflète sur sa façon de parler, de crier presque dans la rue comme si elle s’adressait à un demeuré profond. L’espace d’un instant elle y croit à cette histoire de changement de sexe. C’est quand elle voit son sourire niais qui s’étire jusqu’à ses oreilles qu’elle comprend qu’il est bien en train de se foutre d’elle. « Aish ! Tu mérites des claques ! » On dirait une maman qui s’adresse à son petit garçon sauf que Chully est bien plus grand qu’elle et qu’elle réserve les claques à des circonstances bien spéciales – les instants « pervers ! » comme elle a trop souvent eu l’occasion d’en rencontrer.

Sorti de nulle part, il donne l’impression de lui donner un ordre. Elle est si perturbée par son air redevenu sérieux qu’elle ouvre des yeux grands comme des soucoupes et s’attend au pire. Inconsciemment, tout son petit discours et l’attention particulière qu’il lui porte lui met du baume au cœur. Pour peu qu’il n’ait pas été son meilleur ami et qu’elle ne le connaisse pas aussi bien, elle se sentirait rougir en se demandant à quel moment il se penchera pour l’embrasser. Quoi qu’elle en dise, Miran a les meilleurs copains du monde. Qu’elle les frappe, les traite d’idiot ou les ignore dans leur bêtise. Qu’elle soit imperméable à leur connerie ou qu’elle s’en serve de punching-ball. Elle a conscience qu’ils sont géniaux. Pas des génies au sens commun du terme, mais des génies dans l’idée qu’elle-même se fait de l’amitié. Elle est surprise par le geste de tendresse qui ponctue ses explications mais elle reste gênée. Terriblement gênée. Plus de 400.000 wons c’est une somme astronomique pour une séance de shopping unique ! Du moins ce n’est pas le prix moyen que Miran y met, plus encline à dépenser dans les 125.000 wons par mois (tout de même, elle reste une fille coquette.) « Mais au lycée, je t’ai dit oui parce que je rigolais ! J’en pensais pas un mot, de toi qui m’achète tout le magasin ! » C’est le problème avec eux. Le curseur du second degré doit toujours s’ajuster aux circonstances et malheureusement il n’y a pas de mode d’emploi. On ne retient la leçon qu’une fois l’erreur faite. Cela étant, Miran ne sait plus quoi dire. Elle doute que lui taper sur le haut de la tête pour en faire sortir toute sa bêtise ruminée des deux dernières années ne soit une bonne idée après le geste qu’il vient d’avoir pour elle. Mais en même temps ! En même temps, c’est trop. Beaucoup trop et Miran, même si elle sait qu’il n’ira jamais penser à elle de cette manière, n’a pas envie de se coltiner l’étiquette de la profiteuse. Et encore moins celle de la copine redevable. Elle siffle entre ses lèvres pour marquer son désaccord malgré la tournure que prennent les choses et presse le pas pour marcher à côté de Ho Chull les bras croisés de ne pas avoir vu venir la mascarade. « Franchement ? T’es chiant. » Etrangement, ce serait sa façon bien à elle de digérer les choses et de retarder les remerciements qui signeraient sa défaite. « T’essayes de te racheter parce que ton anniversaire arrive bientôt et que t’as peur que je t’offre rien à cause de tout ça, pas vrai ? » Elle le taquine avec mauvaise foi. « T’en fais pas va ! T’en auras un, de super cadeau ! Mais tu me places la barre assez haute avec tout ça, tu le fais vraiment exprès ! » Elle lève les yeux au ciel, deux fois plus lorsqu’il parle du sort qu’il réserve à Nam-pabo. « Pffff comme tu veux mais tu sais pas dans quoi tu t’embarques. Il est hors de question que j’y prenne part, sans moi. »

Elle le pousse discrètement de son épaule et lui prend quelques sacs des mains. Elle indique un petit café au bout de la rue et s’installe à une table de deux avant de rejoindre le comptoir passer commande. « C’est pour moi, d’accord ? Alors tu ne me dis pas non et tu prends, » elle accompagne ses mots d’un grand geste couvrant l’ensemble de la vitrine, « tout ce qu’il te plait ! » Pour sa part elle commande un Caramel Macchiato, un grand classique indémodable quand on connaît Miran, certaines choses ne changent jamais. Et un petit entremet à la framboise… là encore une valeur sûre qui n’étonnera personne.

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 19 Mar - 14:34
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Avant c'était plus simple quand on jouait pas à l'adulte. Ho Chull s'en veut de ne pas avoir réfléchit à ce qui pourrait arriver si son plan tombait à l'eau. Et là, dos contre le mur, il change de tout au tout. Mouarf! Tu as plus d'humour. Se foutant d'elle ouvertement avant de prendre un ton sérieux. Ce genre de comportement qu'il prend rarement. C'est un ordre qu'il lui donne, alors que son regard est dans le sien. Chose rare, lui le comique de service, celui qui se comporte encore et toujours comme un enfant. D'un coup il change, devenant plus mature, sans la quitter des yeux. Il lui explique la raison. Et qu'il ne veut pas de son argent. Après tout, il en a assez et si il lui en manque, il en aura encore. La vie est injuste parfois, lui est né avec une cuillière en or dans la bouche, alors qu'elle doit compter ses économies. Si il veut lui faire plaisir en achetant un magasin, il a le droit, non? Il pose ses lèvres sur sa joue. Un signe de tendresse certe, un signe qui ne trompe pas sur les sentiments qu'il a pour Mi Ran, sentiment qu'il repousse à chaque fois. Car c'est pas lui qui doit finir avec elle, lui, il ne sera que l'ami vers qui elle doit se réfugier quand elle a besoin de parler. Celui qui a toujours le petit mot pour rire. Oui, c'est dangereux de grandir. Dangereux d'être éloigné durant autant de temps. Ne pas savoir sur quel pied danser, rechercher ses marques dans cette amitié.

Mi, j'en avais envie. Ok? Toujours dos contre le mur, toujours son regard dans celui de la jeune femme. Il n'a pas bougé. Juste la regarder, voir son visage changé en comprenant ce qu'il dit. Un sourire étire ses lèvres amusés. Il savait qu'elle avait accepté juste pour rire. Mais lui, lui c'est sa façon de lui dire tu vois, moi aussi je suis là. Je sais peut être pas te le dire avec des mots mais tu es importante à mes yeux. Jamais il ne la pensera profiteuse ou autre. Jamais, Mi Ran lui a demandé de l'argent. Non, c'est toujours lui qui utilise sa carte de crédit pour les autres, alors qu'ils ne demandent rien. Juste car ils veut les voir heureux simplement.

Dans la rue, côte à côte, il la regarde à la dérobé, l'admirant comme avant. Elle si fière, vient de se faire avoir comme une débutante. Ho Chull sait qu'elle sera sur ses gardes maintenant. Tu m'aimes comme ça Il la cherche encore. Juste car c'est drôle de voir l'étudiante en médecine s'énerver, le merci viendra après quand elle aura rendu les armes. Pas avant. Il le sait. Au milieu de la rue, le coréen s'arrête, pose une main sur son coeur. Atch! Comment tu le sais? Il fait le con là, faisant des grands yeux. Haha! Le seul cadeau que je veux c'est qu'on soit tout les trois réunis cette année. Ca changer du gâteau avec une bougie devant l'écran non? en deux ans, des habitudes idiotes se sont prit entre eux trois. Les anniversaires derrière un écran, faire semblant de souffler sur une bougie. Les souhaits qui ne se sont pas réalisé jusque là.

Je sais dans quoi je m'embarque. Je suis pas stupide, hein. Il la laisse prendre deux sacs avant de refermer ses mains sur les autres. C'est lui le mec, c'est à lui à porter. Question d'éducation certainement, ou pour avoir été tapé par sa soeur quand ils étaient plus jeune car il ne portait rien, la laissant porter leur affaire. et j'ai pas besoin de toi. c'est sa surprise à lui. Surtout que la fin, ne sera pas la même, lui rigolera, s'amusera du fait d'avoir été piégé. Le plan est déjà fait dans la tête de l'héritier. Depuis ce matin, il discute avec le troisième sur fb avec un compte fictif, une américaine qui va donner rendez vous dans un magasin de lingerie.

Les sacs sont posés à une table de deux, Ho Chull la suit, restant un peu en retraite, juste pour la regarder, la détailler. Tu sais que j'en suis incapable. Tu veux que Na Bae me tue? Ou tes frères si ils apprennent que tu as dépensé de l'argent pour moi? Mais il fait comme si il rendait les armes. Il payera quand même leur consomation. Voyons voir ce qui est de bon Juste un café bien noir peut être après autre chose. A la table, il lui tire la chaise pour qu'elle puisse s'installer avant de s'assoir à son tour. Alors dis moi, ça fait quoi de savoir que tu vas devoir me supporter jusqu'à la fin de nos études?

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Dim 19 Mar - 21:21
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L’entêtement de ses parents à l’éloigner de la Corée n’a jamais été un sujet tabou dans le petit groupe. Il est même un sujet récurrent de plaisanterie parce qu’il paraît qu’en rire rend les choses bien moins dramatiques. L’océan qui les sépare n’est pas un obstacle, quant aux fuseaux horaires qui diffèrent, ils ne sont qu’un détail dont on s’accommode avec le temps. Les premiers temps on reste éveillé jusque tard dans la nuit, au risque d’être en retard le matin ou d’avoir le nez sur la copie du manque de sommeil. Et puis l’habitude s’installe, la gêne des premières communications internet s’efface. On n’hésite plus à raccrocher au nez du copain parce que « non mais t’as vu l’heure ? rappelle demain, y’en a qui dorme. » On essaye de trouver des subterfuges pour réduire la distance. Les vidéoconférences de Noël pour décorer le sapin, les longues conversations en débat sur les sujets brûlants dans l’actualité de chacun, les premiers cocktails sirotés à l’approche des beaux jours et bien sûr la bougie d’anniversaire qu’on souffle sur son écran (et c’est les copains qui profitent du festin.) Tout ça, c’est un peu devenu le lot quotidien alors forcément, Miran est un peu perdue de ne plus avoir son meilleur ami en pixels sous ses yeux. « Donc ça veut dire que je ne pourrais pas lui dire que tu es revenu.. ? J’espère que tu as prévu de le voir rapidement ! Je ne me vois pas lui mentir, d’ailleurs il m’appelle depuis tout à l’heure, aaaah—il est relou quand il s’y met. » Elle raccroche encore une fois et lui envoie un message, sachant pertinemment ce qu’il veut « débrouille-toi tout seul » et tout un tas de choses prennent subitement forme dans sa tête. « Du coup. La nana américaine qui le chauffe depuis quelques jours. Ce te dit quelque chose, j’imagine ? » Elle lève les yeux au ciel en poussant la porte du café. A présent la réponse ne fait plus aucun doute.

Elle commande sans retenue, un peu vexée de ne le voir demander qu’un café serré. A croire qu’il a décidé de la gâter et de se priver pour la journée, ce qui en devient un peu frustrant pour Miran. Elle n’a qu’une envie, c’est de lui rajouter ce gros gâteau à 6.000 wons la part. Mais elle se dit qu’il ne le mangerait probablement pas s’il n’en avait pas envie et alors, ce serait vraiment du gâchis. « Tu parles alors que tu viens de dépenser une fortune juste pour moi ? Je pourrais demander à mes frères de te tuer rien que pour ça, tu as de la chance que deux d’entre eux ne soient pas à Séoul ! Ta sœur serait de mon côté si je le lui demande, je l’ai vu pour le Seollal d’ailleurs ! Quand je suis retournée à Busan. » Elle s’installe à la table et réfléchit un instant à sa question. « Ne gâche pas ce merveilleux moment. Pour l’instant je suis heureuse de te savoir de retour alors… ne me demande pas d’imaginer quelle prochaine connerie tu auras décidé d’inventer ! Abstiens-toi, ok ? Juste un peu. » Elle le dit sur le ton de la commande parce qu’elle sait que ça ne durera pas longtemps. Même à distance il continuait à parier avec Nam-gamin. Et ce dernier continuait à perdre comme une bonne vieille rengaine qui ne change jamais. « Dis-moi plutôt. Comment est-ce que tu as réussi à convaincre tes parents de revenir ? Après avoir lutté deux ans contre tes demandes incessantes… je trouve ça bizarre qu’ils aient abdiqué aussi facilement. » Elle remercie le serveur qui leur apporte leur commande et puis son visage se fait un peu plus sérieux à l’intention du garçon. « Oh, il ne leur est rien arrivé de grave, j’espère ? » On pourrait croire ! Il faut voir à quel point ils voient d’un mauvais œil les trois enfants terribles.

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Lun 20 Mar - 9:41
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Tu lui diras rien du tout. Il a aussi droit à une surprise. Après tout, Ho Chull à créé un compte fictif sur facebook. Des photos d'une de ses camarades de classe de sa fac de New-York. Mieux encore, c'est elle qui discute avec son meilleur ami à cet instant. Il lui fait un sourire innocent Une américaine? Je ne vois pas de quoi tu parles. A d'autre, il pourrait les mener en bateau mais pas Mi Ran. Elle le connaît bien pour ça. Il t'a déjà parlé d'elle? C fait même pas six heures que le compte à été créé Oui, avec son meilleur ami, ça va être autrement. Quand il va voir Ho Chull devant la boutique, il va rire avant de lui dire qu'il l'a bien eu. Entre eux, c'est à celui qui réussit à surprendre l'autre après tout. A celui qui fait la plus grosse connerie. Et sur ce coup là , l'étudiant est sur de gagner à tout les coups.

Dans le café, Ho Chull ne se gêne pas pour relookée la jeune femme. C'est étrange, avant hier, il la voyait encore en pixel et là, il lui suffit de tendre la main pour la toucher. Il la détaille comme ferait n'importe quel garçon avec une fille. Avant de commander un café noir. Le décalage horaire se fait doucement sentir. Son appétit est nul part sauf dans ses talons. Il voit sa moue mais ne dit rien. Pas d'excuse. Il est nullement désolé de ne pas la faire dépenser plus. Il grimace en entendant la menace à peine voilé. Ils seront content que je sois revenu plutôt, non? Et j'ai vu Nonna hier, c'est elle qui m'a déposé devant ma fraternité. Elle a fait toutes les démarches. Il ne lui dit pas les recommandations que son aînée lui a fait. Surtout qu'une d'elle était d'avouer ses sentiments à Mi Ran. Non, vraiment pas.

Directe les grands mots. Et si j'ai plus envie de faire de sonnerie. Quoi que..Un sourire annonçant rien de bon étiré ses lèvres. La voiture du directeur à peut être besoin d'un plein Quoi que c'était une mauvaise idée de reparler de cet épisode. Ho Chull est toujours étonné qu'ils n'ont pas eu d'accident alors qu'il était bourré et que c'était la première fois qu'il conduisait. Remarque, maintenant, je sais conduire. Ce qui lui permet de lui répondre sans soucis sur comment il a réussit à revenir ici. Non Non. Enfin. Mon père s'est fait tirer les oreilles par papy. Aaah son grand père, leur chérie à tout les trois. L'homme qui prenait leur défense, servait d'alibi. Et sa grand mère qui n'est pas la dernière a lui donné des idées. Disons qu'il voulait son petit fils auprès de lui. Il leur a dit que c'était pas en m'exilant que je rencontrerai une charmante coréenne qui veut de moi. Il ponctue sa phrase en la regardant droit dans les yeux. Il va même pour lui.prendre la main et le serveur arrive. Sauvez par le gong comme on dit. Mais c'est sous couvert que a n'obtiennent diplome. Puis les stages se feront à la chaîne. Chose logique, vu qu'il en est l'héritier. En plus de mes cours, grand père me fait suivre des idées et je dois dire ce que j'en pense. Ho Chull attrape sa tasse de café et bois une gorgée. Aaaah du vrai café et pas du pipi de chat. Car franchement, leur bouffe est dégueu. J'ai même perdu du poids.

Dis moi, c'est comment l'ambiance ici? Il a lu les dépliants dans l'avion mais c'est pas la même chose. Et Tu es dans laquelle fraternité? Je suis chez les pyo, c'est celle qui se rapproche des Alpha Pie.
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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Lun 20 Mar - 18:48
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Elle avait senti le pot aux roses lorsque Nam-crédule lui avait collé son téléphone sous le nez en se vantant que sa beauté surpassait les frontières coréennes. « J’ai mangé avec lui ce midi. Tu m’as pourri mon déjeuner avec des photos d’une fausse blonde qui n’existe même pas. » Alors qu’il ne vienne pas lui faire croire que les conneries c’est fini, on marche en plein dedans. Si ce n’est pour mentionner les frasques lycéennes dans lesquelles ils ont pu s’empêtrer à l’époque, Miran éclate de rire en repensant à l’issue de leur petite virée dans Busan avec la voiture du professeur principal. Mais loin de vouloir réitérer l’expérience à l’université, là où les dossiers d’admission comptent plus que tout au monde et où la moindre erreur de comportement peut être fatale, elle préfère sécuriser ses arrières en lui jetant un regard qu’il connaît bien, celui-là même qui dit « c’est très drôle ce que tu racontes, mais contente-toi de le rêver et emporte cette idée jusque dans ta tombe. »

Elle se souvient du jour où il leur montrait son permis de conduire. Ils s’étaient extasié sur la photogénie de leur meilleur ami plutôt que de féliciter de son examen, quoi que son expression un peu figée par l’émotion les eût beaucoup fait rire aussi. Maintenant qu’elle l’a en face d’elle, qu’il lui dit qu’il est venu seul au volant de sa voiture, Miran a un petit coup au cœur en se souvenant du garçon à qui elle faisait de grands signes larmoyants en le regardant disparaître derrière les portiques de l’aéroport. « Plus de chauffeur ?! Oh mon dieu ! Il Ho Chull n’a plus de chauffeur ! Tu ne l’as pas mis au chômage j’espère… c’est cruel… je l’aimais bien moi. » Elle sourit en sirotant son Caramel Macchiato encore un peu chaud, d’humeur encline à le taquiner sur une phrase qu’ils ont soupé d’entendre au lycée. « Oh ! Chully ! Tu sais que je prends des cours de conduite, maintenant que j’ai eu mon code ? » Elle pose ses mains à plat sur la table et se met soudainement à lui faire les yeux doux. « Mais j’ai pas de voiture pour m’entraîner… dis… » on pourrait s’attendre à ce qu’elle lui demande son aide, ses conseils et sa présence pour lui enseigner les choses, « tu me prêtes ton chauffeur dit ? Il pourrait m’apprendre lui ! Puis il avait trop la classe quand il passait te prendre au lycée, qu’il nous ramenait de soirée ou qu’il venait nous récupérer au cinéma ! »

Et puis elle comprend que le retour de Chully n’est lié à rien d’autre qu’une petite colère de Papy Il et ça, c’est tout ce qu’il manquait pour lui décrocher un sourire radieux. « Ah ! Ton grand-père, c’est vraiment quelque chose. » Elle est heureuse d’apprendre que son retour n’est pas seulement lié à un coup de tête, encore moins lié à une douloureuse prise de tête avec ses parents. Au contraire il a de l’avenir et des portes ouvertes, quoi qu’elle lui offre une grimace qu’elle n’essaye même pas de cacher lorsqu’il parle d’une coréenne qui veut de lui. « Tu dis ça parce qu’aucune américaine n’a voulu de toi ? » Petit rire moqueur mais c’est de bonne guerre, il sait bien qu’elle n’irait pas y penser à mal pour de vrai. « La cuisine coréenne t’as manqué ?! On ira manger un plat de ramyuns lorsque Namu sera au courant ! Ou alors un bulgogi ! » Elle acquiesce joyeusement à l’idée de faire des plans à trois (non pas ce genre de plans-là tsktsk) et s’étonne de l’entendre dire qu’il a déjà rejoint une fraternité. « Tu es Pyobeom ?! Tu n’as pas perdu de temps mais tu sais quoi… ça te va à ravir. » Et puis elle soupire, lui répétant une énième fois sa fraternité mais il faut croire qu’à chaque fois qu’elle le lui disait, un vent de mauvaises ondes soufflait sur le réseau internet. « Pabo-ya ! Je suis chez les Sango. Ca n’a pas du te marquer mon uniforme de cheerleader vert… mais bon, maintenant ils ont rassemblé les équipes de foot, elles ne sont plus inter-confréries. » Elle hausse les épaules, croquant dans son gâteau. « C’est vraiment chouette ! Tu connais le système des fraternités américaines alors je pense que tu comprendras vite comment ça fonctionne par ici… d’ailleurs, tu as besoin d’aide pour t’installer ?! »

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Re: LE RETOUR DU JEDI (hochull + miran) | Lun 20 Mar - 19:55
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Un regard innocent pour se faire pardonner, avant qu'il secoue la tête. Au faite, elle existe. Elle a même trouvé ça drôle la blague que je comptais lui faire. Mais si Mi Ran lui demande qui elle est pour lui, qu'est-ce qu'il va bien lui dire. C'était une camarade de classe, un peu trop ... Il ne finit pas sa phrase à quoi bon le dire. Elle doit bien comprendre de quoi il parle.

Les années du lycée, ils en ont fait des vertes et des pas mûres. Conneries sur conneries. Si ils étaient pas convoqués à la salle des professeurs une fois par semaine, c'est qu'il y avait un soucis. Le mieux fut cette fois, où ils se sont retrouvés au commissariat. Bon, ça lui a quand même foutu la trouille. Mais en y repensant maintenant, ça l'amuse. Juste pour un pari et l'autre qui le fait. Ok! je le ferai pas. Ho Chull trouvera bien un truc énorme à faire. Mais si elle pleurniche quand je passe à côté d'elle. Qu'elle me dit qu'elle a soif? Mais le regard qu'elle lui envoi, le fait taire un instant. Il en chaîne en rappelant qu'il a le permis, international en prime. Vu qu'il l'a passé à New York. Au chomage? Jae Hwan? Mais tu es folle. Il a une promotion. Enfin, c'est pas une promotion mais c'est ce qu'il lui a dit la dernière fois qu'il l'a vu. Il est devenu le chauffeur de mes grands parents. Quoi que je sais toujours pas pourquoi il m'a dit que c'était une promotion. Il réfléchit un instant Peut être car il ne doit plus s'occuper de moi. Puis il hausse les épaules. Féliciation pour ton code. Et là, il sent son coeur battre un peu trop vite. Elle va lui demander de lui apprendre, d'utiliser sa voiture. Il sourit prêt à lui répondre dans la positive. Et son sourire disparait. Il la regarde comme si elle était devenue folle. Arrange toi avec lui. Moi, j'ai plus rien à dire... Et il n'a jamais voulu m'apprendre à conduire car je serai un danger ambulant.

Il se passe la main dans les cheveux, se mordillant la lèvre avant de lui sourire gêné. Tu sais comment ils sont. Ils aiment les étrangers mais ils ne veulent pas d'enfant métisse dans la famille. Quoi qu'ils risquent jamais d'avoir d'arrière petit enfant pour les uns, et de petits enfants pour les autres. Vu que Ho Chull risque ne jamais lui dire ses sentiments. Et puis, une américaine risque de vouloir de moi juste pour mon argent. Et c'est la réalité. Combien de fille vénale s'est approché de lui, commençant à flirter avec lui. Juste pour qu'il leur paye des trucs.

La gorgée du café à peine avalé qu'il lui avoue que la cuisine lui a manque. Ooooh! Il sera au courant demain soir. Là, Victoria est certainement entrain de lui dire qu'elle est à Séoul pour les vacances et qu'elle ne sait pas quoi faire. Il sourit en disant ça, amusé. Nam-pote va vraiment être surpris quand il va voir que ce n'est pas une fille qui l'attend devant la boutique de lingerie mais lui. Donc, on peut se programmer ça après. Et je prends tout. Même le riz n'avait pas le même gout. Il grimace en se souvenant du goût infecte qu'il avait dans la bouche. Ca va me faire étrange de me retrouver avec vous deux, comme avant.

Hé! je sais que tu portais la couleur verte. C'est déjà bien assez non? Il reprend une gorgée de son café. Oh non. Devine qui j'ai rencontré là bas. Quoi que Mi Ran ne l'a jamais rencontré, mais souvent entendu parler de lui. Mon compagnon de prison La prison pour Ho Chull c'est lorsqu'il était en primaire jusqu'à la fin du collège, ce qu'on appelle l'internat. Min Ki Sunbae en personne. Qui a eu la politesse de m'aider à porter mes valises. En gros, il a tout fait tout seul pendant que Ho Chull le regardait faire. Heureusement pour moi, nous ne sommes pas dans le même dortoir. Il finit sa tasse de café, et fait signe pour en ravoir une nouvelle. Tu veux quelques choses? Vu que c'est toi qui paye. Le serveur le regard étonné et lui, fait un sourire à Mi Ran. Quand le serveur part chercher les commandes, il se penche un peu vers elle. Et ton copain, il est dans quel fraternité encore? Juste pour être certain de ne pas les voir ensembles sous son nez dès le matin. Il ne le supportera pas.
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