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jeon jin hyuk + décadence amorcée

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jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 22:40
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Jeon Jin Hyuk
No pain, no gain, I’m fuelled with
caffeine called pain

LOYAL
(★★★✰✰)
SANGUIN
(★★★★✰)
DYNAMIQUE
(★★★★✰)
EXCESSIF
(★★★★★)
ACHARNÉ
(★★★✰✰)
AGITÉ
(★★★★✰)
AUDACIEUX
(★★★★★)
REVANCHARD
(★★★★★)
DÉBROUILLARD
(★★★★★)
HANTÉ
(★★★★★ )
nom : Jeon sans dorure ni gloire, parure rédhibitoire. prénom : Jin Hyuk. âge : 20 ans. date et lieu de naissance : Séoul, 24 mai 97. Rien d'bien fabuleux, une date pour deux, longue agonie, une paire de rats des bas-fonds nés derrière les barreaux d'une prison. origines : coréennes — mère du sud, père du nord. nationalité : same here. cursus universitaire : science de l'éducation. plus tard, il s'ra prof et bossera dans ces écoles de quartiers qu'on exècre, avec les gosses paumés, brutaux, blessés que les autres estiment déjà condamnés. il s'prend pas pour un sauveur, Jinhyuk, mais sa gosse, si elle avait vécu, serait passée par ces établissements là. il s'rappelle de quand elle est née, petite bouille immaculée dans sa vie d'tâche, vie crasse, et s'dit qu'il aurait aimé ça pour elle, une éducation sans préjugés, une ébauche d'avenir pour s'arracher à la misère. il se languit d'elle et espère un peu, comme un con, qu'en aider d'autres comme elle pansera un peu le vide qu'elle lui a laissé en partant. métier : on lui a toujours dit qu'il tournerait mal et s'il a souhaité donner tort à tout le monde, il s'est vite rendu compte qu'il n'y aurait rien d'autre pour lui, tant qu'il ne se donnerait pas les moyens de s'en sortir par lui-même. membre des night riders, mais infiltré dans un gang puissant, Dugaegol Pa ((tatouage), et indic d'un keuf, il rit jaune quand les honnêtes gens parlent avec dédain d'argent facile. ça n'a rien d'aisé, de se lever le matin en se demandant si c'est aujourd'hui qu'un de ses 'frères' lui pointera un flingue entre les deux yeux pour enfin lui faire flamber la cervelle. mais l'illégalité paye plus que collectionner les jobs minables, permet de régler les factures et une partie de ses frais de scolarité. et heureusement, y'a la bourse qui complète, et à laquelle il s'accroche férocement parce que sans ça, il pourra clairement pas se permettre de foutre les pieds à la Yonsei. orientation sexuelle : il a pas trop eu le temps d'se questionner. casé à 16 ans, et puis tout est devenu sacrément compliqué. maintenant il a un peu (beaucoup) le cœur en cendres, littéralement, alors franchement, il prend c'qui passe quand l'attraction se fait ressentir. de toute façon, sa situation ne lui permet pas de faire dans les relations stables et émotionnellement il n'a pas la force pour ça. classe sociale : dans la colonne crédit, les zéros s'alignent sur la gauche, là où ils n'ont aucune valeur. dans la colonne débit, ils se bousculent à droite, état d'endettement permanent. ça a été ça pendant toute sa jeunesse et quand il a quitté la maison, Jin Hyuk a voulu faire ultra gaffe à ne pas tomber dans le même gouffre. au final il en a eu jusqu'au cou, des problèmes d'argent, du moins jusqu'à ce qu'à ce que sa vie flambe et que l'assurance lui refile un mignon pactole qui le rend littéralement malade. incapable d'y toucher, il préfère se complaire dans sa misère. il est toujours tout juste, mais comme il n'a plus que sa propre gueule à gérer il peut se permettre de louper un repas ou dix. code du règlement : ok par iMked. tu veux t'investir ? students.

Rumour has it...
paraît qu'son père était un agent dormant de Pyongyang et s'est cassé en corée du nord sans un regard en arrière après avoir volé des infos de sécurité nationale, le salop (v, jinhyuk avait 4 ans à l'époque) + sa mère était en taule quand elle l'a pondu (v, envoyée à l'ombre pour ""diffamation"" à l'encontre d'une membre du gouvernement dans le cadre de son métier de journaliste) + y'en avait legit deux comme lui à la base, 'fin une paire de jums quoi, et puis un jour y'avait plus que lui... ils ont dû bouffer l'autre un jour de famine (v/f, trop de bouches à nourrir pour trop peu de wons en poche, il a fallu élaguer et leur mère en a ""oublié"" un au centre commercial) + il pionce comme un gueux en cours et décroche quand même des notes correctes, c'est psk c'est un surdoué mais franchement il mériterait de se bouffer un échec (v/f, il lui arrive de tomber de fatigue, mais il s'assure toujours de récupérer des notes ou d'enregistrer le cours. nope, il obtient rien sans taffer comme un malade, son qi est juste normal mais faut pas croire, il prend l'uni vachement au sérieux) + mais non c'est pas un don ou quoi, en vrai j'ai entendu dire qu'il menace certains profs et passe sous le bureau de d'autres (v/f. il lui est arrivé une fois de péter un plomb en pensant qu'il allait perdre sa bourse et de s'en prendre à un prof pour l'obliger à changer sa notation. mais il s'est repris, a pu s'expliquer et a eu une chance de cocu quand le mec a accepté de ne pas le balancer. il a aussi make out avec une nana qui s'est avérée être prof, mais ils avaient cessé de se voir depuis longtemps lorsqu'il s'est retrouvé dans sa classe) + il a un truc pour les meufs plus âgées, fais gaffe à ta mère (f, sa compagne avait quelques années de plus que lui, mais c'est pas une généralité) + il est fasciné par le feu, tendances pyro un peu (v/f. c'est morbide, son attrait pour les flammes contrôlées, son incapacité à se retenir d'y foutre les doigts pour voir s'il va s'y brûler, comment c'est, c'que ça fait, hypnotisé. il se torture comme ça, croit parler à son bébé, lui d'mande en pensée "ça a fait mal comment, dis-moi? atrocement, terriblement? qu'est-ce qui t'a achevée en premier, les poumons encrassés par la fumée ou la chair léchée par des langues de feu?". mais les brasiers, c'est autre chose. la fournaise, l'enfer, ça l'tétanise, l'immobilise, c'est le cauchemar qui se rejoue sous ses paupières hantées, indéfiniment). + les larmes il connait pas, la compassion ça lui parle pas. (v/f. son incapacité à pleurer n'est pas liée à une absence d'émotions, mais à un trop plein. elles restent inexprimées, bloquées, elles le rongent et l'érodent et parfois, il en suffoque.) + il boit trop, fume trop, et à voir ses yeux explosés il doit aussi être un putain de junkie  (v/f. ça lui arrive, ouais, d'essayer de noyer des souvenirs dans l'alcool quand il se sent imploser, et la cigarette est quasi son oxygène, mais il a freiné sa conso d'alcool et a une sainte horreur de la drogue, refuse d'y toucher). + gavé schizo le gars, tantôt super sérieux tantôt total zouave (v/f. rien à voir avec la schizophrénie, mais il a des troubles d'attention et manque cruellement d'un filtre entre son cerveau et son corps. sous méthylphénidate depuis petit, il doit au traitement d'avoir sauvé sa scolarité et a payé cher l'époque où il l'a négligé. il s'accorde juste un temps mort en w-e désormais et c'est vrai que ça peut surprendre, combien il est intenable quand il n'est pas sous influence).
Survole l'avatar, petit coquin.
My character
Arcades lacérées, poings éraflés, gueule déchirée. Jinhyuk est une ombre abstraite qui longe les murs. Terré sous un hoodie ample, enclavé dans des jeans usés, bouffé par la morosité. C'est pas qu'il cherche, juré, mais les ennuis, ils ont tendance à le trouver. C'est comme ça depuis qu'il est gosse, maudit jusqu'à l'os ; depuis que papa s'est barré, qu'on a abandonné sa moitié ; le reste ? Succession d'complications. Âme tourmentée, cœur écorché, y'a rien qu'il puisse décrocher sans d'voir lutter comme un détraqué.

Sous influence des cachets il arrive à se concentrer, à se canaliser.  Les cachets c'est l'aptitude à se maîtriser et à se conformer aux normes, aux responsabilités, à se consacrer à des tâches clés, même risquées. C'est le contrôle, mais ce sont  aussi les nausées permanentes et c'est l'estomac noué, écoeuré, qui veut rien avaler, le coeur qui parfois déconne et part en vrilles.

Mais faire sans, pendant trop longtemps, reste malgré tout plus compliqué. C'est l'esprit embrouillé, l'incapacité à se poser, les regards extérieurs qui le toisent tel un abruti, le besoin de bouleverser le monde et de grimper haut, toujours plus haut. Ce sont les nerfs à vif et les angoisses et les sautes d'humeur. Le manque de cohésion et de concentration et d'écoute, les conneries qui attirent toujours plus d'emmerdes et qui insupportent le commun des mortels. Jinhyuk au naturel est difficile à vivre et destructeur, il le sait. Alors il limite les moments où il est à 100%.

Parfois il se sent claqué, prêt à craquer ; mais Jinhyuk vit comme un automate, sans trop se questionner, sans cesser d'avancer. Ou du moins, de bouger, même si c'est pour stagner. Dedans c'est Bagdad. C'est la tempête, l'effroi, la culpabilité. Il se sent coupable d'être le jumeau qu'on a choisi, celui qui est resté. Puis coupable d'être le parent qui a survécu à ses enfants. L'un né, l'autre crevé avant même d'avoir pu pointer le bout du nez.

Il lui arrive de rire, de sourire, de déconner, même sous cachets ; de façon raisonnée. L'être humain est sensé guérir et parfois, la vie aspire à reprendre ses droits sur sa carcasse abîmée. Processus jamais complété : sitôt le voile d'une nouvelle nuit tombé, ses démons reviennent le hanter. Jinhyuk aime sa douleur. Il l'enlace, l'étreint, l'entretient avec soin. Il croit que s'en extirper reviendrait à accepter, et s'il refuse une chose, c'est bien de s'en tirer. Cicatriser, c'est accepter. Accepter, c'est oublier. S'il y a une chose qu'il s'interdit, c'est bien de cesser de payer.

Il dort en apnée, vit à l'agonie, mais sa pire ennemie est l'inertie. Rester enfermé, isolé, c'est sombrer ; cesser de s'agiter, c'est se condamner. Il peut pas, il supporte pas, les murs se meuvent autour de lui ; ils se rapprochent, menacent de l'encastrer. Cloîtré il se sent suffoquer, p't'être parce qu'il a fermé la porte de la ptite en partant et qu'il est persuadé que ça l'a condamnée. Il bouge souvent, tout le temps, se pousse à bout jusqu'à s'écrouler. Sa pire connerie, c'est l'alcool. Il le réchauffe de l'intérieur, lui qui a toujours froid ; il comble le vide. Jinhyuk à quand même vachement freiné, mais il peine à vraiment arrêter.

Ses sons favoris sont les rires des enfants. Il est le mec creepy qui, pour les entendre résonner, se pose sur un banc devant le parc ou pas loin de l'école à l'heure de la récré. Coincée entre le majeur et l'index, une cigarette qu'il regarde griller et parfois, un briquet.

Jinhyuk, il est trop jeune pour être déjà tout cassé, pourtant les douleurs sont un lot familier. Il fait tout le temps craquer ses articulations, sa nuque, son dos, pour soulager la sensation. Aime bien se suspendre par les pieds sur les aires de jeux désertées, de nuit, et fermer les yeux en écoutant les vertèbres s'étirer. C'est qu'il lui faut souvent cogner. Quand on lui ordonne de faire payer à un mec qui n'a pas su rembourser ses dettes, d'en pister un autre à des fins pas nettes ; quand on l'enrôle dans des combats illégaux, pour en dégommer un autre ou truquer des paris, et qu'il finit le corps en lambeaux.
This is my story
Starting is just half the battle
FEV97-2001. Deux mômes au lieu d'un, c'est beaucoup. Deux fois plus d'énergie,  de trous percés dans le parquet, de lattes arrachées, d'engueulades de la voisine. Deux fois plus de dépenses, de bagarres, de tifs arrachés.

Jinhyuk à -3 mois quand sa journaliste de mère est foutue en taule pour un article qui fâche, révélations tabou au sujet d'une politicienne intouchable. Il naît là, en cellule ; a quelques heures à peine lorsque son jumeaux et lui sont arrachés à ses bras et confiés à leur père. La sentence ne dure pas longtemps - ce ne sont que les prémices d'un lendemain plus obscur. 4 ans plus tard tout bascule réellement. Cette fois, c'est le père qui leur fait faux bond. Agent dormant de Pyongyang. Ça semble inconcevable, incroyable, et pourtant. Il disparaît sans un regard en arrière, sur une traînée de sang ; égorge au terme de longues années d'espionnage l'homme ayant eu le malheur de percer sa couverture, puis s'efface, délaissant sans remords sa terre d'accueil et la famille fondée là, pour retrouver  la patrie à laquelle va son allégeance. La nouvelle fait scandale, et ce sont bien sûr les proches abandonnés qui subissent la haine attisée par le traître.

AV01.  C'est une traînée, qu'ils disent. Les mères seules n'ont jamais le beau rôle. Ils ont quitté gangnam pour les bas quartier. Le choc est brutal, mais les poches sont vides. L'image de l'épouse du traître tombe aux oubliettes au même titre que sa carrière avortée de journaliste honnête fouille merde — identité troquée contre celle d'anonyme sans vertu, marginale affublée d'une ribambelle de bâtards. La réputation qu'elle se traîne est déjà un sérieux handicap mais alors, quand on découvre sa véritable identité, c'est encore pire. Elle reprend son nom de jeune fille pour chasser l'ombre de l'enfoiré qui lui a gâché la vie, paye pour offrir le patronyme vierge de haine à ses gosses. Jobbe de jour et de nuit, se décarcasse pour offrir ne serait-ce que le minimum à sa marmaille, laissée aux soins de sa vieille mère tandis qu'elle s'use pour une poignée de billets de moindre valeur. Mais face au loyer, aux courses, aux dettes, c'est jamais assez.

2002.  Les jumeaux sont intenables et pour les calmer, on opte pour la médication. Jinhyuk en ressort complètement stone. Muet parmi les badauds bruyants hantant le centre commercial ce jour-là. Muet dans les bras de maman qui se lève, réunit sa petite troupe d'un pas pressé et s'éloigne en laissant derrière elle un Minkyung obnubilé par sa crème glacée. Muet tandis que la silhouette de son frère se fait lointaine et incertaine. A l'intérieur il hurle, Jinhyuk ; mais de ses lèvres, rien ne sort. Regard mort rivé sur le visage jumeau au sien, il le supplie silencieusement de lever les yeux juste un instant. Mais la requête demeure vaine et la foule empressée se referme tel un rideau opaque sur l'enfant abandonné.  

2005. Ils étaient quatre mômes. Ou peut-être cinq, ou six, Jinhyuk se souvient plus ; de cette époque là, tout est flou. Ils étaient nombreux en tout cas, c'est certain — mais ne restent aujourd'hui que trois enfants, une mère crevée et une grand-mère épuisée. Sensation de vide qui s'agglutine au néant qui lui broie l'âme. Jinhyuk n'a pas la force de réagir pourtant. Il vit dans un brouillard constant — différent du tumulte incessant qu'il éprouve lorsqu'il est lui à 100% (rarement), mais encore plus déplaisant. J'déteste prendre cette merde, qu'il bafouille un jour à un prof qui s'en tape. ça m'fait m'sentir malade et en colère et d'venir plus maigre qu'un clou et mes notes chutent quand on m'dope à ça- il peut pas penser correctement, nage dans une mer d'incertitude. Mais la réplique est sèche et cassante, intransigeante : et ce sont les notes de tous les autres qui chutent quand tu es toi-même, comme si ça justifiait l'enfer que lui impose la surdose, les idées noires. C'est le monde qui lui hurle qu'il n'est rien de plus qu'une nuisance.

2007-10. Dosage modifié, corrigé, ajusté ; la vie de jinhyuk n'est plus la même. Il découvre les mystères de la concentration, parvient à encaisser une journée de cours — boost de motivation. Y'a les effets indésirables, absence d'appétit, vague addiction, mais il gère. L'avenir s'ouvre à lui et il refuse que quoi que ce soit lui arrache cette perspective ; même s'il a à peine le temps de se poser entre cours, révisions et jobs voués à soutenir le foyer. Y'a pas des masses d'option à 13, 14 ans ; pas grand-chose d'autre que le taf au noir, les colis à livrer sans jamais demander ce qu'ils contiennent. Jinhyuk évolue en équilibre à la lisière d'un gouffre, oeuvrant pour un gang sans en rejoindre les rangs.

2013. C'est con de sa part, sûrement, de tomber pour elle. Elle qui ne sait que se détruire. Beauté atypique et fucked up, 23 années emballées dans une enveloppe maigrichonne qu'on jurerait tout juste âgée de 16 piges. Poupée fragile comme un éphémère,  tombée dans un tourbillon de vices qui ne connaissent pas de fin ; au creux des coudes et le long des avant-bras si pâles qu'ils révèlent sans pudeur un labyrinthe de veines, la peau se perce et se déchire sous l'assaut des seringues. C'est une mule et une camée, junkie notoire prête à tous les services, tous les sévices en échange de sa came. Pion à la botte d'un gang adverse. Jinhyuk est encore jeune et con et il pense peut-être avoir la force de la sauver ; il voudrait tout donner pour lui offrir un avenir moins cruel, quitte à claquer la porte au nez de sa mère hystérique pour s'installer avec elle lorsque s'arrondit son giron. C'est incroyable et terrifiant, l'idée de devenir père sans en avoir eu un avant. Et lorsqu'il doute, lorsqu'il suffoque, Jinhyuk trouve un semblant d'apaisement en s'intoxiquant, noyant l'alcool ses tourments oppressants. Mais ils sont tous les deux et rien d'autre ne compte lorsqu'elle jure de délaisser ses doses et ses fréquentations nocives, lorsqu'elle susurre au creux des draps qu'elle trouvera la force de vivre si elle le fait pour lui. Et il y croit, trop aveuglé pour discerner que ce genre de combat ne se remporte que si on le mène pour soi-même.

MARS14. Désillusion. Sa belle s'étiole et l'idylle est un cauchemar incessant, cacophonie de cris et d'incompréhensions. Quand elle s'en sort c'est lui qui merde, quand il s'reprend elle touche le fond ; rechutes, rechutes, rechutes tout le temps. Il a stoppé son traitement, négligeant et plus attisé par la caresse de l'alcool sur sa langue, et le contrecoup se fait ressentir : Jinhyuk redevient wild et inconscient. Rentre tard, même lorsque alerté par des dizaines de coups de fil annonçant des contractions rapprochées. Il est complètement déchiré lorsqu'il se pointe enfin, et c'est dans un taxi en partance pour l'hôpital que sa princesse voit le jour, comme un miracle. Avec ses traits encore froissés et sa frimousse contrariée par le contact avec le monde extérieur, vient l'envie mordante de devenir meilleur. Alors quand se présente l'opportunité de rejoindre les Night Riders, Jinhyuk se prend à rêver d'un départ moins minable, d'idéaux plus louables.

AV15. c'est ma faute, il avoue d'un ton éteint. Retrace le fil immonde de la pire nuit de sa vie, affaissé sur le siège rigide d'une station de police. Relate les potes amoncelés dans le sous-sol de la baraque que les parents de Hyemi leur ont refourgué. Les heures qui se déroulent sans qu'ils ne les voient passer. L'alcool qui coule à flot le long de sa gorge insassiable, le joint qui circule mais ça, il n'y touche pas. Hyemi qui apparaît soudain. Qui gueule. Jinhyuk fous-moi ces connards dehors ! La ptite essaye de dormir, il est 3h du mat, vos gueules bande d'enfoirés ! Et lui qui la dévisage comme si c'était elle le problème. Il faut une demi-heure au moins pour que les lieux se vident et quand il tente de l'embrasser, elle se recule, furieuse, exige qu'il dorme dans le canapé. Fair game. Il pourrait se plaindre, mais une part de lui aime ces moments où elle agit comme la plus responsable d'eux deux. Il se fait avoir, l'abruti, inconscient des rails qu'elle s'enchaîne aussitôt qu'il tourne le dos. Elle avait juré d'arrêter pour ne pas nuire au deuxième enfant qu'elle porte mais entre les cris et le verres brisés et leur couple qui bat violemment de l'aile, elle a cédé une énième fois à la tentation de rendre des services à son ancien gang, pour monneyer sa propre rechute - elle consomme tant qu'elle s'assomme et il ne le voit même pas. La chambre de la gamine est glaciale lorsqu'il s'y rend sur la pointe des pieds, et il se morigène,  parce qu'elle ne dort pas, geint qu'elle a bien trop fin. Il se sent plein d'une énergie dévastatrice lorsqu'il allume le feu et prépare une de ces mixtures étranges qu'elle affectionne, peinant à rester concentré sur quoique ce soit. Buzz agréable à ses oreilles, plus d'alcool que de sang dans les veines et l'impression erronée de pouvoir toucher le ciel. Il sait plus trop pourquoi il sort après ça, tout se perd dans le tumulte assourdissant de ses pensées indomptables qui s'entrechoquent. Mais plus tard, un sac  chargé de couches et de bières dans les bras, à faire à pattes le trajet de 30 minutes qui le ramène à la maison, il tente de se rappeler s'il a éteint le feu et rangé l'huile en partant. Ne s'en souvient pas mais ... sûrement ? Il s'convainc que oui, accélère pourtant ; sentiment d'urgence et brusquement, panique. Y'a un grand brasier au loin. Un foyer suffocant de flammes dansantes et ses jambes ne le portent pas assez vite. Hyemi inerte sur un brancard, sous oxygène, et la foule tout autour qui admire le spectacle de désolation.
On lui hurle qu'il est impossible d'y retourner. Que la chaudière a explosé juste après que la propriétaire ait été arrachée à la demeure qui s'effondre. On lui dit qu'il n'y a plus rien à sauver et il s'effondre, parce qu'il a laissé son coeur à l'intérieur.
Tu as un endroit où aller ? qu'ils lui demandent à présent que tout est révélé, et il reste juste là à les regarder mâchoire ouverte, parce qu'il voit pas trop où on pourrait vouloir le foutre si ce n'est en taule ? Tu as été idiot Jinhyuk, mais oublier d'éteindre le feu  en sortant n'est pas un crime. Il ne comprend pas, ne comprend rien. Sa fille est morte et l'enfant que portait Hyemi aussi, à force de drogues et d'alcoolet de fumée, intoxiqué, et il veut payer. Il voudrait qu'elle paye aussi, passion muée en haine, et il refuse de la revoir autant qu'elle exècre ceux qui l'ont détruite au-delà du réparable, mais ce qu'illui reste d'émotions est principalement tournéen autodestruction. Et il y a d'autres éléments, ils clament à ses tympans sourds. Parlent de cambriolage qui aurait mal tourné, de Hyemi trop assommée pour entendre ou donner l'alerte, d'un accident - torchon qui chute sur le réchaud et début d'incendie qui soudain se fait incontrôlable en atteignant l'huile et vraiment, série de petites choses banales qui, assemblées, s'achèvent en tragédie ; sa vie effondrée tel un parcours de dominos dont on aurait rompu l'équilibre : le premier qui s'écroule et la chaîne entière qui cède à sa suite. Jinhyuk répond par un simple ok et ils ont tort d'y voir quoi que ce soit de raisonnable, parce que se cache derrière une sordide résolution. Sitôt extirpé de la salle d'interrogatoire, sa main se fer sur le flingue accroché à la taille d'un policier et il se le fout dans la gorge, mais on l'arrête trop tôt. C'est sa condamnation : survivre le reste de sa vie avec ce poids sur les épaules.  

MAI15-17. Ils ont ruiné ce que tu avais construit, ils t'ont tout pris. Tu comptes leur rendre la pareille, si ? Ça a commencé comme ça : soif de vengeance attisée et manque cruel d'autopréservation couplés en un assemblage risqué. C'est pas la première fois qu'on lui glisse cette idée à l'oreille, proposition hallucinante de se faire rat parmi les rangs du gang. Il avait trop à perdre auparavant - une raison de vivre et d'éviter les emmerdes - mais ce qui semblait inconcevable hier sonne étrangement alléchant à la loque qu'il est à présent. Ça a commencé comme ça et ça s'achèvera par une balle entre les yeux, sûrement, mais Jinhyuk a ce désire féroce d'en entraîner d'autres en enfer avec lui. Parcours semé d'embûches, il se croit foutu plus d'une fois, mais tient bon. Escalade les échelons jusqu'à se heurter à Minki, flic infiltré l'ayant finalement demasqué. La cata aboutit sur une opportunité, un deal : il n'est plus question de seulement plomber le trafic d'un gang, mais d'oeuvrer à son démentellement, et il ne veut rien d'autre que de les voir mordre la poussière, alors il accepte de marcher.
About me
Je suis...

heresy.

ouais encore un retour jpppp de moi-même LMAO. mais vous êtes beaux j'ai pas pu résister, ce perso sera le bon, jure jeon jin hyuk + décadence amorcée 2243758625 sinon yakoi à dire, jsp, je commence à prendre de l'âge wllh mais c'pas grave psk l'Ananas est toujours plus vieille que moi (voilà pour ta cassdédi du love bb :01: ) :y:

sinon bein v'là le code pour ajouter maggle à côté de celle du jumeau et tout ça  :y:
Célébrité prise

Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1128][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>KIM JI WON (BOBBY, IKON)</ upper></taken> ✎ <lower>jeon jin hyuk</lower>


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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 22:41
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MSKN JTM
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 22:48
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cghijl
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 22:50
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Welcome back à la casa heresy :heart: :han:
Bon courage pour ta fiche, des bisous :shy:
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 23:02
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REBIENVENU SUR STW MA BELLE :shy: ♥️ 
Prévoit moi du dramas. :emo: ♥️
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 23:07
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SALUT BELLE HERESY
Tu me manques de ouf, toi et tes idées de génie, tes KM d'idées de liens
la suah en moi craque

stp
reste
avec
nous

bisous :(
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Ven 17 Fév - 23:12
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slt.

Spoiler:
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Sam 18 Fév - 0:03
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anou + j'te table mon délice fruité de melun, mon fromage malodorant :tn: hâte de te voir virer schizo à nouveau, que j'puisse te réquisitionner sous tous tes comptes vu que!! c'est!!! le seul sport où j'excelle!!!! :mdr: :mdr: :mdr:

eno + foidjodif babe :han: j'ai tant de love pour Nuo malgré le changement de plan elle est dans mon cœur tmtc et LIENS. SOON.

cherche l'intrus:

nam seon puh-lease comment tu te pointes oklm avec taetae mon coeur de bts stan n'était pas pRÊT :cry: sankyuuu pour l'accueil cutie pie :cute:

poupou + hahaha ma sauveuse :heart: thanks pour le deal avec bobby et ALWAYS pour le drama :hehe:

susu + olala mais t'es la douceur :cry: comment résister, cette fois je pose mes valises j'arrête de blaguer :moe:

elo + cc c oim é toa t ki

Spoiler:
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Sam 18 Fév - 0:26
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Re bienvenue !
Je suis désolée pour le couac avec l'avatar !
En tout cas du peu que j'ai lu je sens le perso qui fait chialer :(((
Je repasserais voir ta fiche pour sûr !
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | Sam 18 Fév - 1:01
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c'est terrible je..
je pourrai pas m'en remettre
je suis blessée dans mon dedans je suis choquée, déçue :bago:
JUST KIDDING t'en fais absolument pas, j'aurais dû revérifier au cas où avant de m'inscrire, boulet que je suis :mdr: et puis ça a juste donné lieu à plus de brainwashing donc en vrai tu m'as... aidée à + développer mon perso ? haha :perv: merci pour l'accueil, courage à toi aussi pour ta fiche :cute:
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Re: jeon jin hyuk + décadence amorcée | 
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Une petite réponse rapide