T'es chaud d'la night là, tu te mets même à sautiller sur place tel un boxeur s'apprêtant à rentrer sur le ring, enfin pas le boxeur genre Mike Tyson, non celui qui se retrouve KO à la première pichenette. Coma direct. Bref il ne s'agit pas d'un combat de boxe mais d'une partie de cache-cache et avec l'aide de ton cher camarade de toujours (enfin depuis quelques mois mais c'est moins swag dit comme ça), tu es déterminé à tous les trouver ! Premier problème : Tu as oublié tes chaussures de clown, tu écoutes alors attentivement -comme si c'était un réel problème ouais- les conseils de ton ami. Des palmes ! Mais bien-sûr ! Il reste plus qu'à prier maintenant. Le dieu des grands pieds, t'écoutes les conseils de Jin même si tu sais que ce ne sont pas les meilleurs (mais les tiens ne sont pas mieux non plus il faut dire) Et tu le suis, prochaine étape: vous changez. Alors tu enfiles ton costume de clown 3 fois trop grand pour toi. « 20% de réduc? Oh putain, trop cool ! Merci mec ! » Tu fous le restant de tes affaires dans le sac, avant de reprendre « ... Merde, j'ai pas de télé. » 10 secondes c'est ton temps de réaction en moyenne... Tu peux même pas t'acheter le dvd même avec la réduc. Il y a déjà des soirs où vous ne mangez pas au squat, alors bon... « Bon pas grave, la prochaine fois sur le tournage et si t'as le time, tu me snap. » On sait jamais. Et ta sœur t'a acheté un téléphone, c'est parfait! BREF! C'EST L'HEURE! Et alors que Jin se met à avancer sur ses genoux tel un parfait nain de jardin, toi, tu te mets à courir vers la piscine (enfin tu crois, tu vas te perdre ici c'est obligé) et une fois chose faite, tu fouilles dans les placards à la recherche de palmes. Et tu pries, tu pries le Dieu des palmes... Allez...

Réussi: BINGO DES PALMES !
Echec: Pas de palmes, tu restes sans chaussures, triste vie.

« Oui, je suis désolé Yong. Mais tu pense que j'l'ai fait exprès ? Bien sûr que non ! s'exclama l'américain à l'adresse, non pas de son bro' comme on aurait pu s'y attendre -en deux minutes, il n'avait guère eu le temps de faire autre chose que de revêtir le squelette de sa casquette et de son fameux gilet-, mais bel et bien à Oscar alias Yong-bis pour la soirée. Ce dernier semblait insensible à la détresse de David qu'il se contentait de fixer de ses orbitres vide.
Le sportif soupire et claqua de la langue. Il avait espéré que placer le couvre chef offert par son ami, ainsi que la veste qui était passé sur le dos de chacun un tel nombre de fois, que le jeune homme aurait bien été incapable de dire à qui elle appartenait en premier lieu sur les reste d'un humain ayant vécu des décennies plus tôt attirerait l'esprit du coréen afin qu'ils puissent communiquer aisément !
« Tu pourrai au moins me dire où t'es ! » Lui reprocha David, avant de sursauter brusquement en entendant la sonnerie de son téléphone -justement, lui qui se demandait où il l'avait foutu- annonçant la fin des dix minutes imparties.
Il hésita une poignée de seconde à appeler Yong, avant d'abandonner l'idée: si son ami se faisait attraper à cause de ça, ils ne pourraient plus se cacher ensemble dans le campus en plein milieu de la nuit, ce qui était quand même une occasion unique ! Rangeant son téléphone, l'américain sorti de la chambre froide, en y abandonnant sa veste et sa casquette en guise de leurre (et aussi parce que ça lui était complètement sorti de la tête), pour se diriger vers la salle informatique.
Wesh les gars, c'était le moment pour essayer de réveiller le génie de l'informatique qui sommeillait en lui. Si tant est qu'il existe bien et bien...

en vrai, les gens, ils savent pas. et moi, je me marre comme une baleine en arrivant aux toilettes. en même temps ils sont tous partis se planquer et ils croient que j'ai fait pareil. mais ils savent pas ce qu'il les attend. juré qu'ils vont se souvenir de ce cache cache autant que moi. mon rire doit s'entendre à trois kilomètres mais balek, une fois enfermé dans une cabine (j'veux pas qu'on voit mon corps de fragile keskya ? ) je me débarasse de mon jogging pour enfiler mon plus beau costume de toute ma life. j'entend du bruit pas loin mais je fais pas trop attention. une fois prêt, je sort et m'admire dans le miroir. je suis tellement la beauté en licorne que j'ai envie d'en pleurer mais je me retiens, faut pas qu'on voit la faiblesse en moi. je me donne un air sérieux, toujours en me mattant, et je tape quelques poses histoire de voir ce que ça donne. plutôt content du résultat, je planque mon sac dans mon costume histoire d'avoir un gros bidou de licorne. j'attend quelques secondes devant la porte avant de l'ouvrir violemment. je bondis dans le couloir, en sortant mon plus beau rugissement de chat et... personne. je suis la déception un peu, je voulais tester mon super effet chacorne, tant pis. :((( je commence à me balader dans le couloir, ne sachant même pas par où commencer pour trouver des têtes à chasser ; le real game est lancé mouahahaha.

réussi : j'suis dans la bonne direction pour trouver des gens, like a boss
échoué : j'me fais peur avec mon reflet dans une vitre

tu sais pas vraiment pourquoi t’as choisi le gymnase et encore moins la réserve pour ta cacher, mais t’es persuadé qu’ils auront du mal à te trouver. t’éteins la lampe torche de ton téléphone. t’as pas forcément envie de te faire repérer maintenant. t’as trouvé la cachette idéale, derrière les tapis. t’espères que personne n’aura la même idée que toi. t’as pas forcément envie de partager ta planque. dernier coup d’œil à ton portable et tu le passes en mode silencieux. t’as enlevé le vibreur aussi au cas où. tu veux mettre toutes les chances de ton côté. si au début, tu ne faisais ça que parce que tu t’ennuyais, maintenant que tu penses avoir LA cachette parfaite, tu as réveillé ton esprit combatif. pour rien au monde tu ne perdras. ton écran s’illumine alors que tu reçois le sms te prévenant que les dix minutes sont écoulées. sourire triomphant qui s’affiche sur ton visage alors que tu ranges le téléphone dans la poche arrière de ton jean et que tu t’assoies confortablement. t’as plus qu’à attendre maintenant qu’on vienne te chercher. tu sais pas vraiment combien de temps ils vont mettre pour vous chercher, mais une fois encore, tu souhaites tenir le plus longtemps possible. tu viens poser ta tête contre le mur, fermant les yeux quelques instants. t’es crevé et ton corps le sent. pourtant, tu sais aussi que t’arriveras pas à dormir. mais rester comme ça t’apaise un peu et tu arrives à te reposer quelques temps. tu ne sais pas combien de temps tu passes comme ça, mais ton nez commence à te chatouiller. sûrement la poussière qui vient entrer dans tes narines. tu vas éternuer, tu le sens. mais est-ce que ce sera fort ou non ? t’en as aucune idée.

réussi : tu éternues, mais t'arrives à le faire en silence.
échoué : tu éternues, mais tout le monde t'entends.

Course folle pour échapper à fantôme du concierge estropié, au bout d’un moment, plongé dans l’obscurité pénétrée par les rayons lumières à travers le moindre interstices – la coquine –, je ralentis le rythme. À peine essoufflé, j’avais l’habitude de taper des sprint pour me barrer fissa. Faire des conneries en assumant les responsabilités n’avait jamais été divertissant à mes yeux. Foutre la merde et laisser d’autres, voire des innocents essuyer les pots cassés, c’était vachement mieux ! Bref, là, je me sentais encore aussi frais et pimpant qu’un surfeur prêt à s’allonger sur sa planche – si une certaine personne voit de quoi je veux parler. À pas de renards parce qu’on est encore plus furtive que les loups, ouech ! je me glissai donc sous le manteau de la nuit comme dans les draps d’une pucelle qui ne le serait plus pour longtemps. Quoi ? Ouais, j’uis en manque, et alors ? J’arrive plus à trouver satisfaction depuis que… Non, je ne ferais pas le plaisir de le dire ! Cependant, p*tain dans une situation pareille qu’est-ce que je m’enverrai bien en l’air dans un recoin sombre, avec l’adrénaline de nous faire surprendre par un autre joueur, un chasseur, un agent de sécurité ou encore un monstre revenu d’entre les morts. Et Chaenah qui se monderait la lèvre pour ne pas gémir de plaisir… Un bruit sourd tel un éternuement résonna en écho dans tout le bâtiment. Je sursautait et frémi légèrement. Bon sang mais c’était quoi le bordel dans cette université la nuit ? Je devais vraiment retrouver mon pote ! Si j’étais David, où est-ce que j’irais ? La salle informatique de l’administration ! Je me mis en quête de ce lieu. Une fois devant la porte je la poussai et…

Réussite : Bingo ! C’est la salle info !
Échec : Try again, c’est le local à poubelles…