J'ai pas comprit comment mais voilà, je vais rencontrer la présidente du fan club du groupe que j'aime vachement beaucoup. Déjà quand j'ai vu que Min Hyun oppa était dans ma frat, j'ai hurlé de joie. Avant de le poursuivre pour avoir un autographe et aussi pour lui demander si il avait pas besoin de quoi que ce soir. Et là, y a deux heures, j'ai reçu un texto de Min Ah Eunie qui m'a proposé qu'on se rencontre pour discuter du déroulement du meeting. Donc je suis méga super impatiente. Non pas pour le fan meeting mais pour voir si je vais lui devoir du respect ou pas. Bah ouais, c'est pas comme si j'allais m'apolatir devant tout le monde quand même. Ce serait pas moi après tout. Bon, faut que je me calme quand même avant de rentrer dans le café où elle m'a donné rendez vous. Même si je trépigne d'impatience. Moi, je vais aider à organiser un fan meeting. On m'aurait dit ça y a un an, j'aurai envoyé l'idiot qui me dérange voir autre part si j'existe. Et pourtant là, j'y suis. Sautillante, souriante. Je cherche dans l'établissement une silhouette qui me dit quelque chose avant de l'appercevoir et de reprendre mon rôle d'enfant. Je sautille jusqu'à sa table avant de me laisser tomber devant elle. Bonjour Je lui souris avant de commander un buble tea à la pomme et de reporter mon attention sur elle. Voyons voir, si elle mérite pour mon respect ou pas.

Holà. Je regarde Min Ah qui parle vite. À peine installée devant elle, qu'elle se met à m'expliquer le pourquoi, elle m'a convoqué icie.
Déjà un mauvais point. Elle n'est pas ma superieur. Non ce qui m'étonne c'est qu'elle parle sans reprendre son souffle. C'est possible ça? Et le pire, c'est que pendant qu'elle parle, je retiens mon souffle.  Elle souhaite donc qu'on travaille ensemble. C'est comme si un de mes supérieurs me demandait mon avis pour un truc ou que je demandais l'avis d'un de mes subordonnés. Et pourtant, je hoché la tête. Essayant de la regarder avec joie.

Puis quand elle a finie, je reprends ma respiration et laisse le serveur déposer ma commande tout en souriant à Min Ah et hocher la tête deux fois pour lui comprendre que j'ai compris. tu es méga cool, Eunie et je lève mon pouce vers elle pour bien lui faire comprendre que je la suits dans son idée. Avant d'attraper la paille de mon bubble tea et de détourner la tête en grimaçant. Moi, adorer les Zeus. C'est juste le groupe qui monte et dans les magazines que j'ai lu, c'était plus simple à retenir comme nom. Je reporte mon attention sur elle, reprenant le sourire qui me bouffe le visage.

Mais faut pas voir si nos oppa, ils sont d'accord ? être dans un lieu où des gamines crient, les pauvres. Ça doit être une torture. On pourrait faire ça dans un parc ? dis-je après un instant de réflexion avec une petite moue mignonne. Dans un lieu ouvert où je pourrai mettre de la distance avec des furies. 

Travaillez pour eux? Une nouvelle fois, mon visage se tourne pour qu'elle ne voit pas les yeux rouler dans leur orbite. Non mais vraiment, et nous sommes payés au moins? Car voir des garcons, même pas des hommes lancer des sourires, faire des clins d'oeil, y a pas moyen. Pourtant, je lui fais un sourire, vivant une nouvelle fois la tête. Ok

La paille entre mes dents est mordue alors que je pense au brouhaha qu'il risque d'avoir dans un lieu clos. A moins que je peux le faire exploser par la suite, il vaut mieux une zone à l'air libre. Dans un parc par exemple où je pourrai m'eclipser sans soucis. Je fronce les sourcils. Donc si le temps est mauvais, ils ne font rien dehors. Pas de fête de la moisson, de fête nationale dehors, des... Impossible, ils sont autant patriotes que nous, non? Alors voyons voir. Un chapiteau. Un assez grand. Un qui peut contenir du monde avec un podium, non?

Il va peut être falloir que je trouve une autre idée. Mais je n'arriverai pas à rester longtemps dans un lieu avec des filles qui hurlent. Juste pour ma tête et aussi pour empêcher les fantômes de venir me hanter. Une voiture dans la rue roule sur une canette qui explose, un petit son. Nul ne doit l'avoir entendu et pourtant moi, là à l'intérieur du café. Je baisse la tête et bouche mes oreilles. Attendant que la suite tombe, comme en pleine guerre. 

Dans ma tête une alarme se met à résonner. J'ai peur d'être trop froide dans mes propos,
et ça je ne dois pas l'être. Je réfléchis en l'écoutant contrer ma proposition. Me retenant à grande peine d'éclater de rire. Monter un chapiteau est une chose facile, plus facile que de viser avec un snipper. Mais je ne dis rien. Je commence juste à faire semblant de m'agiter. Ma tête se baisse. Il faut que je réussisse à pleurer,que des larmes innondent mes joues.

Pour une fois que j'ai besoin d'un fantôme,a aucun ne se bouscule dans mon esprit. C'est ma chance. Et elle me fixe, son regard me brûle. Quand la première larme glisse sur ma joue. J'ai... Mon visage relever vers elle,mon regard noyé par un flot de larme. J'ai peur de la foule. après tout, je ne mens pas vraiment. J'en ai peur pour d'autre raison, car ils sont bruyant. Je suis désolée. Ma phrase est presque criée alors que je croise les bras sur la table pour y cacher ma tête.

Le pire c'est que je pleure vraiment là. Comme si je ne jouais plus la comédie.

Il me faut du temps pour que les larmes se mettent à couler, choisir le fantôme, l scène. Comme à chaque fois c'est celle où il est parti sans se retourner qui me fait pleurer. Je me vois encore poser ma main sur la fenêtre criant après lui, hurlant. Et lui qui se retourne pas. Ma tête sur la table, caché pour qu'elle ne voit pas ma détresses, je la laisse parler. Et franchement, elle est aussi nul que moi pour consoler les autres.

Peut être dis-je en relatant la tête, tout en essuyant mes larmes. La salle de sport de la Yonsei ? C'est assez grand pour que je puisse mettre une distance entre la foule et moi, entre les cries strident et moi.