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why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan
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why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Mer 23 Aoû - 20:26 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
Je ploie genou à terre je crois. J’en reviens pas d’avoir échoué aussi lamentablement et quand bien même j’y garderais le sourire… je les ai jusqu’aux tripes, mes nœuds dans le ventre. Ça me rend malade de se gâcher en sentiments et j’en viens à me demander si lui et moi, on trouvera un jour un arrangement qui nous convient pour ne pas avoir à en arriver aux grands moyens. Il ne voit que l’aspect utilitaire de mes avances et sans doute j’use de mes charmes pour me jouer un peu de lui, c’est vrai. Mais s’il n’était qu’un homme parmi tant d’autres, j’aurais mis la clef sous la porte depuis longtemps avec lui et ses contrôles incessants, qui me repoussent, qui me disent oui puis qui me stoppent.
Je passe à la cuisine et m’arrête devant le grand frigo, la main posée sur l’anse et le visage légèrement fermé pour ne lui offrir qu’un profil curieux. « Qu’est-ce que tu prends ? De l’eau, un whisky, une bière ? » Un sourire éclaire le coin de mes lèvres avec beaucoup de parcimonie et j’ouvre la porte du grand froid en tirant d’un coup sec dessus. « Te crispe pas comme ça, je rigole. » Je reprends d’une voix grave, feignant l’ennui alors que je m’amuse de ses réactions. J’ouvre une canette de soda que le pose sur le plan de travail et voyant que sa réponse se fait désirer (et il n’y a pas que ses réponses qui se font désirer), je me cambre doucement à l’arrière pour ne lui montrer que ma tête qui dépasse de la porte du frigo. « C’est une offre à durée limitée, tu le sais ça ? C’est pas tous les jours que je fais le service et encore moins pour tout le monde. » Je souris a priori gentiment, un soupçon énigmatique quand on sait qu’effectivement, je n’ai rien de la maîtresse de maison idéale. « Alors dépêche-toi. » Je ponctue avec un peu plus d’autorité.
J’ai envie de le secouer. Tant de contrôle, autour de moi, quand je suis là et que je l’approche. Ça me rend malade. Mais j’aime bien quand il est là. Son cynisme et ses remarques qui n’animent que moi. Ses sourires d’avant ils me rendaient dingue mais j’ai dû faire une croix dessus depuis qu’il a décidé de jouer les preux aventuriers de l’amour. Bon sang mais moi ! j’ai jamais rien demandé, je lui ai toujours montré mon vrai visage, sans doute le pire et le moins stéréotypé de ce qu’on attend d’une bonne petite amie à la coréenne. Je pourrais soupirer mille fois si je le décidais. « Monsieur a fait son choix ? » Je plante mon regard dans le sien d’une voix exagérément à son service. Déjà qu’il ne lâche pas d’une semelle son bouquin, qu’est-ce que la finance peut bien avoir d’aussi excitant ? Et que je n’ai pas, en plus ! Hm.
Je passe à la cuisine et m’arrête devant le grand frigo, la main posée sur l’anse et le visage légèrement fermé pour ne lui offrir qu’un profil curieux. « Qu’est-ce que tu prends ? De l’eau, un whisky, une bière ? » Un sourire éclaire le coin de mes lèvres avec beaucoup de parcimonie et j’ouvre la porte du grand froid en tirant d’un coup sec dessus. « Te crispe pas comme ça, je rigole. » Je reprends d’une voix grave, feignant l’ennui alors que je m’amuse de ses réactions. J’ouvre une canette de soda que le pose sur le plan de travail et voyant que sa réponse se fait désirer (et il n’y a pas que ses réponses qui se font désirer), je me cambre doucement à l’arrière pour ne lui montrer que ma tête qui dépasse de la porte du frigo. « C’est une offre à durée limitée, tu le sais ça ? C’est pas tous les jours que je fais le service et encore moins pour tout le monde. » Je souris a priori gentiment, un soupçon énigmatique quand on sait qu’effectivement, je n’ai rien de la maîtresse de maison idéale. « Alors dépêche-toi. » Je ponctue avec un peu plus d’autorité.
J’ai envie de le secouer. Tant de contrôle, autour de moi, quand je suis là et que je l’approche. Ça me rend malade. Mais j’aime bien quand il est là. Son cynisme et ses remarques qui n’animent que moi. Ses sourires d’avant ils me rendaient dingue mais j’ai dû faire une croix dessus depuis qu’il a décidé de jouer les preux aventuriers de l’amour. Bon sang mais moi ! j’ai jamais rien demandé, je lui ai toujours montré mon vrai visage, sans doute le pire et le moins stéréotypé de ce qu’on attend d’une bonne petite amie à la coréenne. Je pourrais soupirer mille fois si je le décidais. « Monsieur a fait son choix ? » Je plante mon regard dans le sien d’une voix exagérément à son service. Déjà qu’il ne lâche pas d’une semelle son bouquin, qu’est-ce que la finance peut bien avoir d’aussi excitant ? Et que je n’ai pas, en plus ! Hm.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 24 Aoû - 11:14 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Je crois n’avoir jamais autant souhaité que quelqu’un, n’importe qui à part Jae Sang ou Ju Hyeon, se pointe et s’incruste. Après ce qui vient de se passer, ma plus grande crainte c’est qu’elle me provoque une nouvelle fois ou que je vois moi-même une provocation là où elle n’en placera pas forcément une, parce que je sais combien je suis agité dans mes pensées même si mon visage de marbre (qui en tromperait beaucoup mais sûrement pas Miu) montre le contraire. Je me suis retrouvé dans une situation plus ou moins similaire de nombreuses fois, je me suis contenu à maintes reprises mais cette fois, c’est différent. La tension causée par ce qui s’est passé – ou ce qui a failli se passer – quelques minutes auparavant règne dans l’atmosphère et je suis même peut-être celui qui la maintient avec mon comportement.
Je hausse un sourcil en l’entendant parler d’alcool. Je pense que, quand même, elle fait parti des nombreuses personnes qui savent que je n’ai jamais bu et ne boirai jamais une seule minuscule goutte d’alcool, alors sa proposition est parfaitement stupide. Si jamais, un jour, je devais obligatoirement boire alors de toute évidence, ça ne sera pas avec elle. J’ai déjà du mal à me contenir en étant sobre alors je crains que si je bois quoi que ce soit en sa présence, la situation devienne désastreuse, pour moi. Heureusement, elle affirme qu’elle plaisantait et je me retiens bien de lui dire que c’est un très mauvais humour. Je ne sais pas non plus du tout comment réagir lorsqu’elle me dit que c’est un honneur qu’elle me propose ça et qu’elle ne le fait pas à tout le monde mais je fais de mon mieux pour ne pas montrer extérieurement que ça me perturbe.
J’attends le dernier moment pour répondre à sa question, espérant jusqu’au bout qu’il va y avoir un élément perturbateur, n’importe quoi, qui me permettra de partir. Malheureusement, ce n’est pas le cas et pour couronner le tout, je suis venu de mon propre gré. Je regrette d’ailleurs énormément cette décision mais c’est le moment où jamais pour montrer que je sais me contrôler et qu’elle ne m’aura plus, peu importe ce qu’elle fait. C’est un bien gros mensonge, cela dit, puisque je sais parfaitement qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour me faire craquer.
« Donne-moi n’importe quoi. »
Je dis ça dans une voix que j’arrive mystérieusement à garder assez neutre, puis je rajoute instantanément, presque brutalement :
« Sauf de l’alcool. »
Plus que jamais, je ne dois pas boire une seule goutte d’alcool. L’effet de cette boisson ne sera jamais aussi menaçant qu’en ce moment, j’en suis persuadé.© YOU_COMPLETE_MESS
Je hausse un sourcil en l’entendant parler d’alcool. Je pense que, quand même, elle fait parti des nombreuses personnes qui savent que je n’ai jamais bu et ne boirai jamais une seule minuscule goutte d’alcool, alors sa proposition est parfaitement stupide. Si jamais, un jour, je devais obligatoirement boire alors de toute évidence, ça ne sera pas avec elle. J’ai déjà du mal à me contenir en étant sobre alors je crains que si je bois quoi que ce soit en sa présence, la situation devienne désastreuse, pour moi. Heureusement, elle affirme qu’elle plaisantait et je me retiens bien de lui dire que c’est un très mauvais humour. Je ne sais pas non plus du tout comment réagir lorsqu’elle me dit que c’est un honneur qu’elle me propose ça et qu’elle ne le fait pas à tout le monde mais je fais de mon mieux pour ne pas montrer extérieurement que ça me perturbe.
J’attends le dernier moment pour répondre à sa question, espérant jusqu’au bout qu’il va y avoir un élément perturbateur, n’importe quoi, qui me permettra de partir. Malheureusement, ce n’est pas le cas et pour couronner le tout, je suis venu de mon propre gré. Je regrette d’ailleurs énormément cette décision mais c’est le moment où jamais pour montrer que je sais me contrôler et qu’elle ne m’aura plus, peu importe ce qu’elle fait. C’est un bien gros mensonge, cela dit, puisque je sais parfaitement qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour me faire craquer.
« Donne-moi n’importe quoi. »
Je dis ça dans une voix que j’arrive mystérieusement à garder assez neutre, puis je rajoute instantanément, presque brutalement :
« Sauf de l’alcool. »
Plus que jamais, je ne dois pas boire une seule goutte d’alcool. L’effet de cette boisson ne sera jamais aussi menaçant qu’en ce moment, j’en suis persuadé.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 27 Aoû - 18:43 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ miu
J’ai déjà eu affaire à l’attitude peu loquace de Ji Hwan. Un froid polaire qui terrasserait même un ours et dieu sait que la banquise est épaisse. Heureusement pour lui, sans doute un peu aussi malgré lui, j’en tiens une bonne couche et n’étant pas cotée parmi les plus aimables, je crois que nos caractères se croisent et s’accrochent bien plus qu’on y penserait. Mais c’est à peine s’il note les efforts que je fais pour lui. Il s’attends peut-être à ce que je joue double jeu. Et que d’une seconde à l’autre je fasse couler la goutte de trop qui lui fera réaliser à quel point il est incapable de se passer de moi ? Je peux l’affirmer sans crainte, je crois qu’il me serait difficile de me passer de lui et de nos petits moments intimes. Quoi que. Sa libido elle est en hibernation et moi je commence à me demander si sa fichue thérapie à la con ferait pas effet. Bordel de merde. Ça me scie et pourtant, j’essaye pas d’en rajouter une couche. Pour une fois que je me la joue un minimum sympathique et courtoise. Il trouve quand même le moyen de me toiser et de me répondre sèchement. L’insolence Ji Hwan, c’est tout un art qui me rend folle de rage autant que ça peut me faire sourire.
N’importe quoi, ce n’est pas une réponse. Je soupire et ouvre un placard. Sur la pointe des pieds, je tire un verre du haut et referme la porte dans un fracas. Le verre sous le réservoir du frigo, je fais couler l’eau dedans et le lui colle rapidement sous les mains. « T’es toujours aussi amusant comme gars, c’est dingue. » L’ironie cinglante ponctuée par une large lampée de soda que je bois pour me désaltérer. Espérons que l’eau du robinet ne soit pas trop agressive pour son palais d’ivoire. Je tressaille. Il est encore là avec ses histoires d’alcool, bon sang ! je le sais bien qu’il boit pas. Il a toujours son soda quand j’en suis à la bière et parfois même son thé chaud quand je fais péter le soju. « Rassure-moi. » Je cale mon dos contre le comptoir derrière moi et passe une jambe devant l’autre pour un appui plus détendu. « Tu t’imagines quand même pas que je vais te saouler pour abuser de toi ? » Je penche la tête sur le côté et vient esquisser un petit sourire amusé à l’idée absurde. Je sais bien que ça risque de pique sa virilité mais tous les moyens sont possibles pour lui tirer des réactions à peu près humaines à même les tripes. Qui reste aussi longtemps avec une poker-face aussi parfaite et maîtrisée ? Respire Ji Hwan. Parce que quand on s’empêche de respirer, on prend le risque de couler. Je mords dans ma lèvre pour m’empêcher de rire plus que je ne le devrais. Puis d’un bras que j’encercle autour de ma taille, je lève l’autre bras en guise de serment. « Ji Hwan, je le jure ! Mes intentions sont pures. » Je me suis beaucoup servi de ce visage d’ange, un vraie mine d’or quand tous ces millionnaires vous acculent et vous tirent les joues en vous pensant naïve et ingénue. Mais lui, il connaît trop bien ce que cache mes traits de porcelaine.
Tout comme je sais le visage sombre qu’il s’obstine à cacher.
N’importe quoi, ce n’est pas une réponse. Je soupire et ouvre un placard. Sur la pointe des pieds, je tire un verre du haut et referme la porte dans un fracas. Le verre sous le réservoir du frigo, je fais couler l’eau dedans et le lui colle rapidement sous les mains. « T’es toujours aussi amusant comme gars, c’est dingue. » L’ironie cinglante ponctuée par une large lampée de soda que je bois pour me désaltérer. Espérons que l’eau du robinet ne soit pas trop agressive pour son palais d’ivoire. Je tressaille. Il est encore là avec ses histoires d’alcool, bon sang ! je le sais bien qu’il boit pas. Il a toujours son soda quand j’en suis à la bière et parfois même son thé chaud quand je fais péter le soju. « Rassure-moi. » Je cale mon dos contre le comptoir derrière moi et passe une jambe devant l’autre pour un appui plus détendu. « Tu t’imagines quand même pas que je vais te saouler pour abuser de toi ? » Je penche la tête sur le côté et vient esquisser un petit sourire amusé à l’idée absurde. Je sais bien que ça risque de pique sa virilité mais tous les moyens sont possibles pour lui tirer des réactions à peu près humaines à même les tripes. Qui reste aussi longtemps avec une poker-face aussi parfaite et maîtrisée ? Respire Ji Hwan. Parce que quand on s’empêche de respirer, on prend le risque de couler. Je mords dans ma lèvre pour m’empêcher de rire plus que je ne le devrais. Puis d’un bras que j’encercle autour de ma taille, je lève l’autre bras en guise de serment. « Ji Hwan, je le jure ! Mes intentions sont pures. » Je me suis beaucoup servi de ce visage d’ange, un vraie mine d’or quand tous ces millionnaires vous acculent et vous tirent les joues en vous pensant naïve et ingénue. Mais lui, il connaît trop bien ce que cache mes traits de porcelaine.
Tout comme je sais le visage sombre qu’il s’obstine à cacher.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Lun 28 Aoû - 19:43 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Je l’entends bien soupirer face à ma réponse et j’imagine ce qu’il se passe dans sa tête mais ça m’importe peu. Elle sait très bien qui je suis et elle trouverait sans aucun doute bien moins naturel que je lui sourie et que je sois prévenant plutôt que mon attitude actuelle. Je ne compte pas changer et j’ai des raisons pour être comme je suis. Je n’ai aucune raison d’être chaleureux avec elle, ce ne serait que de la fausse politesse et, en plus, je ne veux pas lui donner une bonne image de moi. J’aimerais juste qu’elle me laisse partir et qu’elle arrête de me coller, de mimer qu’elle dépend de moi alors que je ne suis qu’un jouet. Dans l’histoire, je me fais piéger et je suis le seul à vraiment ressentir quelque chose et je déteste devenir un idiot pareil. Ne pas avoir de relation avec elle, ce n’est pas le plus gros problème. Ce qui m’irrite tant, c’est que je sois aussi normal que n’importe qui quand ça en vient à des sentiments, que je ne peux pas les contrôler non plus et qu’au contraire, plus je tente de les contrôler, plus ils s’amplifient. Si je me savais capable de prendre le dessus sur mes sentiments, je me ficherais qu’elle tourne autour de moi et je me laisserais aller parce que je me saurai en capacité d’oublier le soir-même, comme elle oubliera. Or, je sais que je ne peux pas, pas encore, que mon manque de relations amoureuses – sans doute est-ce la raison – me rend encore plus vulnérable face à ce genre de choses.
Un sourire s’esquisse doucement sur mon visage lorsqu’elle ironise sur ma sympathie. C’est quelque chose qui m’ait souvent renvoyé. « Je ne t’oblige pas à être confronté à ça, tu n’as qu’à pas venir me voir si je ne suis pas assez amusant. » Je la regarde droit dans les yeux en récupérant mon verre rempli d’eau. Je sais que je n’ai rien exigé et que je n’ai pas spécifié une boisson particulière, mais de l’eau me semble quand même assez abusé. La seule justification serait qu’elle n’a que de l’alcool dans son frigo et j’en doute fort, puisqu’elle n’en boit pas. J’observe mon verre avec un certain regard désabusé mais quand je l’entends parler, mon regard se porte de nouveau sur elle. « Bien sûr que non, parce que de toute façon tu n’arriveras pas à me saouler. » J’ai bien pensé qu’il ne fallait surtout pas que je bois, mais je n’avais pas imaginé qu’elle ferait exprès de me faire boire pour en arriver là. Elle sait mieux que moi qu’elle n’a pas besoin de ce genre de choses pour me faire réagir. Je bois une gorgée après avoir dit ça et je comprends que c’était une mauvaise idée lorsque je la vois faire un serment. Je manque de tout recracher sur le moment, mais j’arrive à me retenir. Il n’y a rien de plus absurde que s’imaginer Miu avoir seulement des pensées pures. Je ne pense pas même pas qu’elle soit capable de rester la tête entièrement pure plus de cinq secondes. « Oh oui, j’imagine que tu n’as rien à envier à la pureté d’un enfant. » Si elle voulait tromper qui que ce soit, ça ne marchera pas avec moi. Si elle ne m’a pas invité ici pour ça, ça ne veut pas dire qu’elle refuserait si je lui proposais.© YOU_COMPLETE_MESS
Un sourire s’esquisse doucement sur mon visage lorsqu’elle ironise sur ma sympathie. C’est quelque chose qui m’ait souvent renvoyé. « Je ne t’oblige pas à être confronté à ça, tu n’as qu’à pas venir me voir si je ne suis pas assez amusant. » Je la regarde droit dans les yeux en récupérant mon verre rempli d’eau. Je sais que je n’ai rien exigé et que je n’ai pas spécifié une boisson particulière, mais de l’eau me semble quand même assez abusé. La seule justification serait qu’elle n’a que de l’alcool dans son frigo et j’en doute fort, puisqu’elle n’en boit pas. J’observe mon verre avec un certain regard désabusé mais quand je l’entends parler, mon regard se porte de nouveau sur elle. « Bien sûr que non, parce que de toute façon tu n’arriveras pas à me saouler. » J’ai bien pensé qu’il ne fallait surtout pas que je bois, mais je n’avais pas imaginé qu’elle ferait exprès de me faire boire pour en arriver là. Elle sait mieux que moi qu’elle n’a pas besoin de ce genre de choses pour me faire réagir. Je bois une gorgée après avoir dit ça et je comprends que c’était une mauvaise idée lorsque je la vois faire un serment. Je manque de tout recracher sur le moment, mais j’arrive à me retenir. Il n’y a rien de plus absurde que s’imaginer Miu avoir seulement des pensées pures. Je ne pense pas même pas qu’elle soit capable de rester la tête entièrement pure plus de cinq secondes. « Oh oui, j’imagine que tu n’as rien à envier à la pureté d’un enfant. » Si elle voulait tromper qui que ce soit, ça ne marchera pas avec moi. Si elle ne m’a pas invité ici pour ça, ça ne veut pas dire qu’elle refuserait si je lui proposais.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 3 Sep - 16:59 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ miu
« Amusant. » Je répète ce mot comme si je venais de l’accuser d’un crime terrible. « T’en fais pas. Le jour où tu seras devenu trop amusant n’est pas près de se pointer dans un avenir proche. » Je ricane entre deux gorgées de soda, « et le jour où ça se produira, je tâcherai de te rappeler tes vraies valeurs. » Je ne sais rien faire de mieux qu’un humour sarcastique. Quand bien même je dois avouer que ce petit sourire au coin de ses lèvres me fait sourire à mon tour. Ses moqueries railleuses et ses réflexions sardoniques me manquent. Un peu, je dois dire. Je m’étais habituée à partager beaucoup plus avec lui qu’un simple verre dans un cuisine vide d’âme et de conversation. J’ai comme l’impression qu’il n’y voit plus que l’aspect charnel. C’est moi qui devrais me sentir offensée qu’il ne me voit plus que comme une coquille vide dont la seule apparence suffit à éveiller ses instincts primaires. Lui et moi nous entendions bien. Parce que j’ai beau être plus jeune que lui, je pense être d’une compagnie mature et loin des gamines futiles et trop sensibles de mon âge. De toute façon c’est simple, mes parents me commandaient toujours de sourire, d’être mignonne et de ne jamais en dire trop. Je connais le Ji Hwan révolté de l’intérieur. Celui qui voudrait dire mille choses mais qui n’en dit aucune. Pas besoin de communiquer pour que je sache tout ce qu’il traverse. Je l’ai vécu aussi et pour avoir désobéi, pour avoir choisi ma propre voix et pour avoir dit merde à la société, je me retrouve au point zéro avec pour seul avenir un chemin sombre et flouté.
C’est sans doute ça la différence entre lui et moi. Je sais assumer les conséquences de tout ce que lui est capable d’endurer. Et dans le fond, je ne saurais dire le quel de nous est le plus faible, lequel de nous est le plus fort. Je ne saurais dire lequel de nous a raison et lequel de nous a tort.
« Je suis capable de te saouler de bien d’autres manières. Ne dis pas le contraire. » Je souris malicieusement. Je suis quasiment certaine que mes tentatives pour lui rappeler que j’existe ne lui ont pas échappé. Mais je crois que j’en fais bien trop. J’arrive à un point où vraiment, je me sens faire des pas de géant en avant alors que le bout de la rivière se rapproche à peine. « Tu te méfies toujours de tout, c’est agaçant. Ça l’est encore plus quand tu te méfies de moi. » J’ai pas l’impression comme il réalise ce que je suis en train de faire pour lui. Je tourne ça comme un jeu parce que c’est dans mes habitudes mais ce qui l’est moins, c’est de m’accrocher à quelque chose et encore plus à quelqu’un. « Quand on sait pas ce qu’on veut Ji Hwan, on se retrouve par défaut avec un verre d’eau entre les mains. »
C’est sans doute ça la différence entre lui et moi. Je sais assumer les conséquences de tout ce que lui est capable d’endurer. Et dans le fond, je ne saurais dire le quel de nous est le plus faible, lequel de nous est le plus fort. Je ne saurais dire lequel de nous a raison et lequel de nous a tort.
« Je suis capable de te saouler de bien d’autres manières. Ne dis pas le contraire. » Je souris malicieusement. Je suis quasiment certaine que mes tentatives pour lui rappeler que j’existe ne lui ont pas échappé. Mais je crois que j’en fais bien trop. J’arrive à un point où vraiment, je me sens faire des pas de géant en avant alors que le bout de la rivière se rapproche à peine. « Tu te méfies toujours de tout, c’est agaçant. Ça l’est encore plus quand tu te méfies de moi. » J’ai pas l’impression comme il réalise ce que je suis en train de faire pour lui. Je tourne ça comme un jeu parce que c’est dans mes habitudes mais ce qui l’est moins, c’est de m’accrocher à quelque chose et encore plus à quelqu’un. « Quand on sait pas ce qu’on veut Ji Hwan, on se retrouve par défaut avec un verre d’eau entre les mains. »
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Lun 4 Sep - 10:17 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Mes vraies valeurs. Il faut dire qu’elle les connaît, mes vraies valeurs. On ne se connaît pas que depuis quelques jours après tout. Avant que tout ne dérape en sentiments amoureux, nous nous entendions tellement bien que je me déteste d’être devenu ainsi. J’ai choisi d’être solitaire mais ça ne signifie pas que l’époque où j’étais un peu plus entouré ne me manque pas. Je n’ai jamais été le mec qui devient ami avec tout le monde mais au moins, à ce moment-là, je n’avais pas trop de questions à me poser. Je n’avais pas peur de moi-même, de mes pulsions violentes et du mal que je pouvais faire aux autres. Je savais qu’il y avait des risques mais ce n’était pas encore si effrayant et si dur à vivre. Par rapport à maintenant, j’étais même plus innocent. « C’est rassurant de savoir qu’au moins une personne les connaît. » Je sais que je m’étais dit de prendre des distances, de ne plus la côtoyer, de l’éviter, de tout faire pour que je l’oublie entièrement, parce que je n’arrive à faire que tout ou rien, mais je n’arrive pas à le faire. Puisque je suis en train de discuter normalement avec elle, je ne me prouve qu’une chose en plus : pourquoi est-ce que je devrais continuer à me retenir de faire ce que je veux, quand tout le monde autour de moi n’attend qu’une chose, que je m’ouvre un peu ? Avant d’être la première personne que j’aime vraiment, Miu était une amie sur qui je pouvais compter et qui acceptait mon humour mieux que quiconque. Pourquoi faire du tout ou rien ? Pourquoi est-ce que je devrais toujours être celui qui se sacrifie, dans cette histoire pourrie ? Je m’impose tellement de choses depuis tant de temps que je ne sais même plus pourquoi j’ai commencé à me les interdire.
Sa remarque et son sourire provocateur me font légèrement rire. Honnêtement, j’ai pensé à lui répondre qu’elle n’avait pas besoin d’alcool pour me saouler mais je m’étais retenu, encore une fois, pour maintenir la distance que j’ai eu tant de mal à installer. Sauf que cette ligne de séparation a été franchie depuis tout à l’heure et ça ne sert plus à rien d’essayer de lutter contre ça. Pour une fois, je n’ai qu’à faire ce que j’ai envie, parce que personne ne pourra me le reprocher. Qui pourrait me reprocher d’être proche d’elle? Même mon père ne serait pas contre. Je lève les yeux vers elle pour la fixer quelques secondes. Je ne sais même pas ce que je dois lui répondre, même si elle m’a plusieurs fois fait des signes pour que j’arrête de m’éloigner, je faisais de mon mieux pour les ignorer. Elle n’avait jamais formulé directement ce genre de choses et, de toute façon, je ne lui en avais jamais laissé l’occasion. Mais quitte à en être aux confessions, autant que ce soit dans les deux sens. « Tout le monde n’est pas en capacité de choisir aussi facilement que tu le fais. Tu ne sais même pas combien ça m’a été difficile de rejeter l’envie de boire un soda. Il a fallu beaucoup plus de motivation que ce que tu penses, alors si je ne sais pas ce que je veux, je sais ce que je ne veux pas. » Je me fiche bien du soda, j’utilise simplement la même métaphore qu’elle. « Le soda fait beaucoup plus de dégâts que tu ne le penses, Miu. C’est bon au début mais ce n’est qu’éphémère. Au moins, le verre d’eau n’a jamais fait de mal à personne. Ni à moi, ni aux autres. » Parce qu’au final, ma plus grande crainte est de faire mal aux autres et elle le sait. Je suis certain qu’elle sait combien je m’éloigne pour les autres, pas pour moi. Elle sait mieux que n’importe qui combien je peux être dangereux mais elle continue de venir sans ressentir la moindre peur.© YOU_COMPLETE_MESS
Sa remarque et son sourire provocateur me font légèrement rire. Honnêtement, j’ai pensé à lui répondre qu’elle n’avait pas besoin d’alcool pour me saouler mais je m’étais retenu, encore une fois, pour maintenir la distance que j’ai eu tant de mal à installer. Sauf que cette ligne de séparation a été franchie depuis tout à l’heure et ça ne sert plus à rien d’essayer de lutter contre ça. Pour une fois, je n’ai qu’à faire ce que j’ai envie, parce que personne ne pourra me le reprocher. Qui pourrait me reprocher d’être proche d’elle? Même mon père ne serait pas contre. Je lève les yeux vers elle pour la fixer quelques secondes. Je ne sais même pas ce que je dois lui répondre, même si elle m’a plusieurs fois fait des signes pour que j’arrête de m’éloigner, je faisais de mon mieux pour les ignorer. Elle n’avait jamais formulé directement ce genre de choses et, de toute façon, je ne lui en avais jamais laissé l’occasion. Mais quitte à en être aux confessions, autant que ce soit dans les deux sens. « Tout le monde n’est pas en capacité de choisir aussi facilement que tu le fais. Tu ne sais même pas combien ça m’a été difficile de rejeter l’envie de boire un soda. Il a fallu beaucoup plus de motivation que ce que tu penses, alors si je ne sais pas ce que je veux, je sais ce que je ne veux pas. » Je me fiche bien du soda, j’utilise simplement la même métaphore qu’elle. « Le soda fait beaucoup plus de dégâts que tu ne le penses, Miu. C’est bon au début mais ce n’est qu’éphémère. Au moins, le verre d’eau n’a jamais fait de mal à personne. Ni à moi, ni aux autres. » Parce qu’au final, ma plus grande crainte est de faire mal aux autres et elle le sait. Je suis certain qu’elle sait combien je m’éloigne pour les autres, pas pour moi. Elle sait mieux que n’importe qui combien je peux être dangereux mais elle continue de venir sans ressentir la moindre peur.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 7 Sep - 23:23 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ miu
Je connais ses valeurs, ce qui est bien différent d’être en accord avec elles. Je suis peut-être un peu trop simple. A donner l’impression que je me fiche de tout. Que rien ne m’intéresse et que je réagis aux choses de la façon la plus primaire qui soit : à l’instinct. Mais Ji Hwan, il réfléchit trop. Il se prend tellement la tête que parfois, rester avec lui me donne la migraine. « Ça sonne comme un reproche. Tu devrais pourtant savoir que les gens préfèrent avoir des amis… attentionnés, amusants, empathiques et sympathiques. » Je souris en coin à ma remarque. « Désolé de t’apprendre que tu rentres dans aucune des catégories. Mais je pense que tu le savais déjà ? » Je ne pense pas me tromper en disant que ce constat un peu trop franc pour certain, n’ira absolument pas égratigner ni l’égo ni la confiance de Ji Hwan. « T’en fais pas. Je rentre pas dans une seule des catégories non plus. » Qui sait. C’est peut-être pour ça que lui et moi, on s’entend aussi bien.
Un nouveau sourire apparaît sur ses lèvres, le deuxième et je dois dire que ça me rend presque sceptique. A croire que je fais des études de psychologie pour une raison que j’ignore encore, je m’intéresse trop peu aux comportements des gens pour les analyser avec un véritable intérêt. Parfois ça vient automatiquement et puis d’autres fois… comme avec des personnes de la trempe de Ji Hwan, je suis clairement démissionnaire. Un coup c’est oui, un coup c’est non. Il est partagé entre ce qu’il veut faire et ce qu’il doit faire. C’est un conflit avec lui-même. A part lui, personne d’autre ne pourra régler le problème à sa place et s’il saisit même plus les perches que je lui tends… merde. Je ne fais pas la charité non plus, moi qui pensais que Ji Hwan valait un peu mieux que ça, de « suivre les tendances » qui sont imposées.
« Le soda. L’eau. » Je reprends d’une voix pensive, amusée mais presque lassée. « Si t’as quelque chose à dire, dis-le avec des mots. Si tu crois que je saisis toutes tes métaphores, ça devient vraiment fucked up ton discours. » Je lui souris, provocatrice. Je préfèrerais l’entendre mettre des mots sur les maux plutôt que l’entendre me parler de trucs qui n’ont aucun sens. D’autant plus que pour une métaphore, on est franchement loin de la grande poésie littéraire.
« Tu veux un soda ? » Je lève un sourcil et plutôt que de lui en prendre un nouveau dans le frigo, je m’approche de lui et lui met le mien entre les mains. « Alors prends un soda. L’eau, c’est plat. C’est ennuyant et personne n’aime ce qui est ennuyant. Parce que quand on veut s’amuser Ji Hwan, on prend un soda. Et on se fiche pas mal des conséquences que ça peut avoir. » Je récupère son verre d’eau et le pose sur le plan de travail avant de me reculer jusqu’au comptoir où je m’étais posée un peu plus tôt. « Personnellement, un soda ne m’a jamais fait de mal. Et toi ? » Est-ce qu’un soda lui ferait du mal ? Je crois que c’est comme ça que doit sonner ma question. Alors je précise. « Est-ce que toi tu penses que tu pourrais me faire du mal ? » Oui. Non. Peut-être bien. Mais alors dans ce cas, ce n’est pas lui qu’il faudra blâmer sinon ma seule imprudence.
Un nouveau sourire apparaît sur ses lèvres, le deuxième et je dois dire que ça me rend presque sceptique. A croire que je fais des études de psychologie pour une raison que j’ignore encore, je m’intéresse trop peu aux comportements des gens pour les analyser avec un véritable intérêt. Parfois ça vient automatiquement et puis d’autres fois… comme avec des personnes de la trempe de Ji Hwan, je suis clairement démissionnaire. Un coup c’est oui, un coup c’est non. Il est partagé entre ce qu’il veut faire et ce qu’il doit faire. C’est un conflit avec lui-même. A part lui, personne d’autre ne pourra régler le problème à sa place et s’il saisit même plus les perches que je lui tends… merde. Je ne fais pas la charité non plus, moi qui pensais que Ji Hwan valait un peu mieux que ça, de « suivre les tendances » qui sont imposées.
« Le soda. L’eau. » Je reprends d’une voix pensive, amusée mais presque lassée. « Si t’as quelque chose à dire, dis-le avec des mots. Si tu crois que je saisis toutes tes métaphores, ça devient vraiment fucked up ton discours. » Je lui souris, provocatrice. Je préfèrerais l’entendre mettre des mots sur les maux plutôt que l’entendre me parler de trucs qui n’ont aucun sens. D’autant plus que pour une métaphore, on est franchement loin de la grande poésie littéraire.
« Tu veux un soda ? » Je lève un sourcil et plutôt que de lui en prendre un nouveau dans le frigo, je m’approche de lui et lui met le mien entre les mains. « Alors prends un soda. L’eau, c’est plat. C’est ennuyant et personne n’aime ce qui est ennuyant. Parce que quand on veut s’amuser Ji Hwan, on prend un soda. Et on se fiche pas mal des conséquences que ça peut avoir. » Je récupère son verre d’eau et le pose sur le plan de travail avant de me reculer jusqu’au comptoir où je m’étais posée un peu plus tôt. « Personnellement, un soda ne m’a jamais fait de mal. Et toi ? » Est-ce qu’un soda lui ferait du mal ? Je crois que c’est comme ça que doit sonner ma question. Alors je précise. « Est-ce que toi tu penses que tu pourrais me faire du mal ? » Oui. Non. Peut-être bien. Mais alors dans ce cas, ce n’est pas lui qu’il faudra blâmer sinon ma seule imprudence.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Ven 8 Sep - 20:15 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Attentionné, amusant, sympathique… tous ces adjectifs qui n’ont jamais été utilisé pour me décrire. Peut-être amusant, lorsque j’étais encore bien plus jeune ; attentionné, aussi. Je ne peux pas le nier, je le suis, attentionné, quand ça concerne des personnes particulières. Quand je me laisse l’être, aussi. Ou plutôt qu’attentionné, peut-être que protecteur serait un mot plus exact. Surprotecteur peut-être ? Je ne sais pas, me décrire par des adjectifs est une tâche que j’ai abandonnée depuis un bon nombre d’années. Je ne suis même plus sûr, moi-même, de comment je suis vraiment et de comment je dois être aux yeux des autres. Je me suis un peu perdu dans mon propre jeu des personnalités. Lorsqu’elle me dit qu’elle ne rentre dans aucune catégorie, l’envie irrépressible de la vanner sur ça me prend, et je n’arrive même pas à me retenir – ou plutôt, pourquoi le ferais-je ? « Ooh, vraiment ?! On ne t’a jamais dit que tu étais empathique ? » dis-je d’un ton faussement outré. Un sourire ironique vient se placer sur mon visage, et je me surprends moi-même de me laisser autant de fois sourire en si peu de temps.
Je l’écoute râler sur mes métaphores d’une seule oreille. Mon esprit s’est sûrement échappé ailleurs sans que je ne m’en rende compte moi-même, puisque je ne me réveille que lorsqu’elle récupère on verre d’eau. C’est à ce moment-là que je comprends que je devrais intervenir, lui répondre quelque chose, m’expliquer sans doute, en ayant le courage de le dire clairement, pas sournoisement. Je n’ai pas fait ça depuis tellement de temps, et surtout, je ne suis même pas sûr que ce soit une bonne chose. Exprimer ce genre de choses, c’est aussi affirmer mes points faibles et, jusqu’à récemment, elle était une personne devant laquelle je devais tout sauf les montrer, ces failles. Il y a encore quelques heures, j’aurais pu parcourir des kilomètres juste pour l’éviter et je lui confierais ce que je n’ai jamais dit jusqu’à maintenant ? Ce serait une sacrée situation ironique, quand même. Mais à quoi bon mentir, essayer de détourner la vérité quand j’ai en face de moi quelqu’un qui sait peut-être mieux que moi-même ce que j’ai réellement envie de faire ?
Le temps que je pense à tout ça, elle est déjà en train de me poser une question que je me suis posée des centaines, des milliers voire des milliards de fois. Est-ce que je vais lui faire du mal ? Est-ce que je dois vraiment l’éviter pour ne pas la mettre en danger ? Est-ce que je ne peux pas juste essayer, est-ce que je ne peux pas me laisser aller pour une fois ? Est-ce que je risque d’être si violent avec elle ? Je me sais violent, je me sais impulsif. Je n’ai jamais frappé qui que ce soit de proche, sans raison valable en tout cas. Mais je sais aussi que des hommes qui deviennent violents avec leurs proches, il y en a plein et j’ai tellement peur de devenir comme ça. Tellement peur de faire du mal, physiquement, aux autres que je me sépare moi-même d’eux, sans être certain que ça en vaille la peine. Je le fais « au cas où », parce qu’ « on ne sait jamais ».
« Je ne sais pas, si je pourrais te faire du mal. » Je me rends compte seulement après ça que ma voix se fait bien moins stricte et froide que je ne le voudrais dans ce sujet-là. « Je ne sais pas. » et je répète sans avoir besoin de le faire, juste pour me justifier, encore une fois, face à son regard. Et je ne sais même pas pourquoi je devrais me justifier face à son regard ; peut-être que je me sens comme ça parce qu’on me pose directement cette question pour la première fois. « C’est comme un nouveau… » je m’arrête. Pas de métaphore, c’est ça ? « Je veux dire ; je ne sais pas de quoi je suis capable, alors je ne prendrai pas de risque. Il a fallu des années d’expérience et de mise en danger pour s’apercevoir que la cigarette donnait le cancer. » Et la métaphore m’échappe, parce que je ne sais même pas comment me justifier autrement. « On ne l’a su que quand c’était trop tard. Et je ne veux pas que ce soit trop tard, que je ne le sache que quand j’aurai déjà blessé quelqu’un. »
Ce qu’il se passe actuellement, c’est comme si on venait de redonner la voix à un enfant muet qui profite de cet instant pour dire tout ce qu’il a sur le coeur, par peur que sa voix reparte et qu’il doive vite repartir dans son mutisme. Je suis cet enfant et je me trouve moi-même ridicule, ridicule de ne pas me ressembler à ce point pour dire ce genre de choses. Je ne sais pas ce que je suis exactement, mais je ne suis pas cet homme faible non plus, qui se confie. Ou bien peut-être que cet homme faible est un résultat de toute la retenue dont j’ai fait preuve.© YOU_COMPLETE_MESS
Je l’écoute râler sur mes métaphores d’une seule oreille. Mon esprit s’est sûrement échappé ailleurs sans que je ne m’en rende compte moi-même, puisque je ne me réveille que lorsqu’elle récupère on verre d’eau. C’est à ce moment-là que je comprends que je devrais intervenir, lui répondre quelque chose, m’expliquer sans doute, en ayant le courage de le dire clairement, pas sournoisement. Je n’ai pas fait ça depuis tellement de temps, et surtout, je ne suis même pas sûr que ce soit une bonne chose. Exprimer ce genre de choses, c’est aussi affirmer mes points faibles et, jusqu’à récemment, elle était une personne devant laquelle je devais tout sauf les montrer, ces failles. Il y a encore quelques heures, j’aurais pu parcourir des kilomètres juste pour l’éviter et je lui confierais ce que je n’ai jamais dit jusqu’à maintenant ? Ce serait une sacrée situation ironique, quand même. Mais à quoi bon mentir, essayer de détourner la vérité quand j’ai en face de moi quelqu’un qui sait peut-être mieux que moi-même ce que j’ai réellement envie de faire ?
Le temps que je pense à tout ça, elle est déjà en train de me poser une question que je me suis posée des centaines, des milliers voire des milliards de fois. Est-ce que je vais lui faire du mal ? Est-ce que je dois vraiment l’éviter pour ne pas la mettre en danger ? Est-ce que je ne peux pas juste essayer, est-ce que je ne peux pas me laisser aller pour une fois ? Est-ce que je risque d’être si violent avec elle ? Je me sais violent, je me sais impulsif. Je n’ai jamais frappé qui que ce soit de proche, sans raison valable en tout cas. Mais je sais aussi que des hommes qui deviennent violents avec leurs proches, il y en a plein et j’ai tellement peur de devenir comme ça. Tellement peur de faire du mal, physiquement, aux autres que je me sépare moi-même d’eux, sans être certain que ça en vaille la peine. Je le fais « au cas où », parce qu’ « on ne sait jamais ».
« Je ne sais pas, si je pourrais te faire du mal. » Je me rends compte seulement après ça que ma voix se fait bien moins stricte et froide que je ne le voudrais dans ce sujet-là. « Je ne sais pas. » et je répète sans avoir besoin de le faire, juste pour me justifier, encore une fois, face à son regard. Et je ne sais même pas pourquoi je devrais me justifier face à son regard ; peut-être que je me sens comme ça parce qu’on me pose directement cette question pour la première fois. « C’est comme un nouveau… » je m’arrête. Pas de métaphore, c’est ça ? « Je veux dire ; je ne sais pas de quoi je suis capable, alors je ne prendrai pas de risque. Il a fallu des années d’expérience et de mise en danger pour s’apercevoir que la cigarette donnait le cancer. » Et la métaphore m’échappe, parce que je ne sais même pas comment me justifier autrement. « On ne l’a su que quand c’était trop tard. Et je ne veux pas que ce soit trop tard, que je ne le sache que quand j’aurai déjà blessé quelqu’un. »
Ce qu’il se passe actuellement, c’est comme si on venait de redonner la voix à un enfant muet qui profite de cet instant pour dire tout ce qu’il a sur le coeur, par peur que sa voix reparte et qu’il doive vite repartir dans son mutisme. Je suis cet enfant et je me trouve moi-même ridicule, ridicule de ne pas me ressembler à ce point pour dire ce genre de choses. Je ne sais pas ce que je suis exactement, mais je ne suis pas cet homme faible non plus, qui se confie. Ou bien peut-être que cet homme faible est un résultat de toute la retenue dont j’ai fait preuve.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 10 Sep - 14:05 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
L’empathie. La pierre angulaire des études de psychologie et je suis là à clamer fièrement qu’elle m’échappe totalement. Il paraît qu’il faut avoir vécu quelque chose dans l’enfance pour pouvoir être capable de reproduire le schéma à l’âge adulte. J’apprends des cours que je ne saurais même pas mettre en pratique. Mais à défaut de comprendre, on pourra au moins s’éviter la crainte que j’assimile les histoires que j’entends à longueur de journée, au travers des cas pratiques de mes études, à ma propre situation. Alors qu’un enfant battu révolte l’entière promotion en première année, tous persuadés qu’ils seraient capables de s’entretenir avec ce pauvre gosse terrorisé par des agissements violents à répétition, qu’ils seraient capables de le sauver et de lui soutirer des aveux qui feront changer les choses. Moi je sais au moins que toutes les belles paroles ne sont que ce qu’elles sont ; rien de plus et rien de moins que des mots pour extérioriser la colère et se donner bonne conscience. Je suis peut-être nulle dans mon domaine mais au moins, je sais de quoi je parle. « Pas plus qu’on ne t’a déjà dit que t’étais une personne agréable. » Je contre-attaque pour renvoyer la balle dans son camp. Un petit sourire aux lèvres, insouciant comme d’habitude et amusé, parce que je ne suis pas déçue qu’il n’ait rien perdu de son répondant.
Je pose deux mains sur le plan de travail derrière moi pour grimper dessus en silence. « Si tu sais pas, est-ce que c’est moi qui devrais le découvrir pour toi ? » Je marque une pause et réfléchis en silence. « Je t’ai dit d’arrêter avec les métaphores. Tu continues et je vais finir par me vexer d’être comparée à une cigarette. » Ou à un cancer. Dans un cas comme dans l’autre, je ne suis pas certaine de pouvoir en tirer une flatterie. Si rester avec moi est aussi terrible, c’est que je dois encore surestimer mon potentiel sympathie. Déjà qu’il n’était pas très haut, ses confessions me le font chuter au point zéro, si ce n’est dans les valeurs négatives. « T’es devenu frileux Ji Hwan. » Je déplore dans un souffle. « Sauf que moi tu vois, je suis assez grande pour faire mes propres choix, » je confesse d’une voix beaucoup plus présente. « Et il se trouve que j’adore prendre des risques. » Parce que le risque zéro il existe pas ; nulle part.
Je pose deux mains sur le plan de travail derrière moi pour grimper dessus en silence. « Si tu sais pas, est-ce que c’est moi qui devrais le découvrir pour toi ? » Je marque une pause et réfléchis en silence. « Je t’ai dit d’arrêter avec les métaphores. Tu continues et je vais finir par me vexer d’être comparée à une cigarette. » Ou à un cancer. Dans un cas comme dans l’autre, je ne suis pas certaine de pouvoir en tirer une flatterie. Si rester avec moi est aussi terrible, c’est que je dois encore surestimer mon potentiel sympathie. Déjà qu’il n’était pas très haut, ses confessions me le font chuter au point zéro, si ce n’est dans les valeurs négatives. « T’es devenu frileux Ji Hwan. » Je déplore dans un souffle. « Sauf que moi tu vois, je suis assez grande pour faire mes propres choix, » je confesse d’une voix beaucoup plus présente. « Et il se trouve que j’adore prendre des risques. » Parce que le risque zéro il existe pas ; nulle part.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 10 Sep - 18:35 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu « Figure-toi que j’ai entendu ça plusieurs fois, dans des dîners d’affaire. » Autrement dit, dans les lieux où la politesse hypocrite règne. Je suis très doué dans cette matière-là, sans doute plus que ne le pense Miu. Pourtant, elle me connaît très bien mais c’est à un point où je m’étonne moi-même. Paraître le contraire de ce qu’on est, aux goûts des hommes d’affaires, ce n’est pas une tâche aisée mais que j’ai toujours réussie. Sans doute, aussi, parce que j’ai grandi dans cette atmosphère de mensonges constants et que j’ai pris mes repaires là-dedans. Pour autant, je pense pouvoir affirmer avec fierté que je ne suis pas de venu un mythomane. Au contraire, c’est mon honnêteté qui me rend si peur agréable aux yeux des autres, une honnêteté sanglante que je dois laisser tomber dans le cadre des entreprises et des finances. Là où les reproches sont mon fort, je dois complimenter, embellir la réalité et j’y éprouve un plaisir malsain autant qu’un immense dégoût.
Le découvrir pour moi ? Je ne sais pas exactement ce qu’elle insinue par là, ou plutôt je ne veux pas vraiment le savoir. Un soupir mélangé à un petit rire s’échappe de moi quand je l’entends se comparer à une cigarette. Ce n’était pas du tout mon objectif. « Ça peut devenir très glauque si on va plus loin dans la métaphore, en effet… » Sans en dire plus, je baisse le regard quelques instants vers le sol. Je ne sais pas du tout quand est-ce qu’on a commencé à parler de notre relation, ou plutôt de ma façon de mettre une distance avec tout le monde. Je craignais ce que je finirais par faire si j’acceptais son invitation et au final, je me retrouve en train de me confier. Je ne sais pas si c’est beaucoup mieux que ce que je m’imaginais. Je n’ai jamais réellement voulu me justifier ou me confier, parce que c’est donner les armes pour me faire battre et je ne suis ni suicidaire, ni masochiste. Je relève la tête pour l’observer lorsqu’elle a fini sa phrase. Cette fois, je ne peux que comprendre là où elle veut en venir, et c’est peut-être pour ça que mon regard envers elle se fait bien plus insistant qu’auparavant, bien plus sérieux aussi. « Miu, pourquoi est-ce que tu y tiens tant ? Je suis certain que tu en as pleins, des gars qui peuvent te tenir compagnie. Ils seront sans doute moins dangereux que je ne le suis, sans doute plus compréhensif et moins dans la retenue aussi. Il suffirait de me laisser t’oublier et d’aller voir ailleurs, pourquoi est-ce que tu me donnes constamment la sensation que j’ai une chance d’être vu sérieusement, comme autre chose qu’un gars avec qui coucher quand bon te semble mais avec qui tu ne peux pas t’engager ? » Je ne voulais pas dire ces mots, mais visiblement, ils deviennent nécessaires, vu la direction que prend notre conversation. Au moins, là, je n’ai pas utilisé de métaphore.© YOU_COMPLETE_MESS
Le découvrir pour moi ? Je ne sais pas exactement ce qu’elle insinue par là, ou plutôt je ne veux pas vraiment le savoir. Un soupir mélangé à un petit rire s’échappe de moi quand je l’entends se comparer à une cigarette. Ce n’était pas du tout mon objectif. « Ça peut devenir très glauque si on va plus loin dans la métaphore, en effet… » Sans en dire plus, je baisse le regard quelques instants vers le sol. Je ne sais pas du tout quand est-ce qu’on a commencé à parler de notre relation, ou plutôt de ma façon de mettre une distance avec tout le monde. Je craignais ce que je finirais par faire si j’acceptais son invitation et au final, je me retrouve en train de me confier. Je ne sais pas si c’est beaucoup mieux que ce que je m’imaginais. Je n’ai jamais réellement voulu me justifier ou me confier, parce que c’est donner les armes pour me faire battre et je ne suis ni suicidaire, ni masochiste. Je relève la tête pour l’observer lorsqu’elle a fini sa phrase. Cette fois, je ne peux que comprendre là où elle veut en venir, et c’est peut-être pour ça que mon regard envers elle se fait bien plus insistant qu’auparavant, bien plus sérieux aussi. « Miu, pourquoi est-ce que tu y tiens tant ? Je suis certain que tu en as pleins, des gars qui peuvent te tenir compagnie. Ils seront sans doute moins dangereux que je ne le suis, sans doute plus compréhensif et moins dans la retenue aussi. Il suffirait de me laisser t’oublier et d’aller voir ailleurs, pourquoi est-ce que tu me donnes constamment la sensation que j’ai une chance d’être vu sérieusement, comme autre chose qu’un gars avec qui coucher quand bon te semble mais avec qui tu ne peux pas t’engager ? » Je ne voulais pas dire ces mots, mais visiblement, ils deviennent nécessaires, vu la direction que prend notre conversation. Au moins, là, je n’ai pas utilisé de métaphore.
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