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why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Ven 3 Nov - 22:53 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
Un nouveau sourire à sa mise en garde. Je hausse les épaules distraitement, glissant distraitement mon index sur la surface du plan de travail. « Je ne suis pas patiente à l’enseignement. Et lorsque quelque chose me plait, je ne suis pas du genre à le partager. Si tu vois c’que je veux dire. » Je mentirais si je disais que j’en ai strictement rien à faire de lui et de ses sentiments. Dans le fond c’est un peu vrai. Mais plus que n’importe qui d’autre, je crois qu’un petit bout de moi refuse de lui faire du mal et de lui cracher les saletés que j’aurais pu cracher à n’importe qui d’autre, si ça n’avait pas été lui.
C’est chiant. Je deviens faible quand c’est lui.
J’aime pas ça et pourtant, je suis incapable de lutter.
Je me cherche des excuses pour justifier ce comportement. On se connaît bien. On s’entend bien. Je suis pas d’humeur à gueuler. Aujourd’hui est un jour de bonté. Ca marche ou ça marche pas mais disons qu’à l’heure où certains essayent de se donner bonne conscience, je préfère me rappeler que ma conscience à moi se doit d’être foncièrement mauvaise.
Et je me garde bien de laisser échapper un souffle moqueur lorsque son naturel reprend le dessus, pas une seule seconde étonnée qu’il puisse chérir sa solitude et sa tranquillité chérie. « Tu ne devrais pas mentir. Pense ce que tu veux… » je m’approche une dernière fois de lui, glissant sur la pointe des pieds sans le toucher une seule fois et chuchotant du bout des lèvres à son oreille, d’une manière délibérément provocatrice, « mais, prends le comme tu veux cette fois-ci, le numéro de ma chambre n’a pas changé. » Je me recule, consciente qu’en dépit de son self-control apparent, je pourrais peut-être le faire craquer plus rapidement que prévu.
Et puis je pivote sur les talons, une dernière fois et le salue en disparaissant dans l’un des couloirs du dortoir. « A bientôt. »
C’est chiant. Je deviens faible quand c’est lui.
J’aime pas ça et pourtant, je suis incapable de lutter.
Je me cherche des excuses pour justifier ce comportement. On se connaît bien. On s’entend bien. Je suis pas d’humeur à gueuler. Aujourd’hui est un jour de bonté. Ca marche ou ça marche pas mais disons qu’à l’heure où certains essayent de se donner bonne conscience, je préfère me rappeler que ma conscience à moi se doit d’être foncièrement mauvaise.
Et je me garde bien de laisser échapper un souffle moqueur lorsque son naturel reprend le dessus, pas une seule seconde étonnée qu’il puisse chérir sa solitude et sa tranquillité chérie. « Tu ne devrais pas mentir. Pense ce que tu veux… » je m’approche une dernière fois de lui, glissant sur la pointe des pieds sans le toucher une seule fois et chuchotant du bout des lèvres à son oreille, d’une manière délibérément provocatrice, « mais, prends le comme tu veux cette fois-ci, le numéro de ma chambre n’a pas changé. » Je me recule, consciente qu’en dépit de son self-control apparent, je pourrais peut-être le faire craquer plus rapidement que prévu.
Et puis je pivote sur les talons, une dernière fois et le salue en disparaissant dans l’un des couloirs du dortoir. « A bientôt. »
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