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why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 14 Sep - 17:52 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
« Tu te fais du mal. Dans ce milieu, tout le monde est agréable. Pourvu que les affaires marchent. » J’énonce une vérité générale que seuls ceux qui se sont donnés à l’exercice peuvent comprendre. Enfant, je voyais mon père serrer la main de personnes qu’il avait critiqué la veille. Et rire aux blagues d’un directeur dont il moquait l’humour sur le retour en voiture. Le monde est hypocrite, les gens disent une chose puis en pensent une autre. « Tu voudrais que je te mente ? » Je réponds à sa demande d’une voix claire et directe. Je suis surprise d’avoir réussi à pénétrer le fond de sa pensée torturée. Il ne se rend peut-être pas compte à quel point l’amener à se confesser est un vrai parcours du combattant. Il m’ignore, me jette des regards froids, s’intéresse à peine à moi et il détourne tous les sujets en métaphores. Pour la première fois il est honnête avec lui-même et je ne m’attendais pas à le voir baisser sa garde pour demander les choses aussi franchement.
Je suis surprise mais pas déçue. Les choses sont claires de mon côté parce que je ne m’encombre pas des pensées superflues qui me rendraient faibles si je les ruminais trop longtemps. « Tu voudrais que je sois comme tous les autres ? Que je te dise une chose que j’pense pas ? Je pourrais te dire que je suis à toi et puis quoi ? Je te mentirais, tu serais heureux jusqu’à comprendre que c’était une mauvaise blague ? Tu fais tout pour croire que je te manipule. Mais je suis sérieuse, Ji Hwan. Je vais pas te faire croire des trucs juste pour avoir ce dont j’ai envie. Je suis une personne plutôt directe, un peu trop pour mon propre bien, je dirais même. » J’esquisse un petit rire en soupirant, jetant les yeux au ciel en me détachant du comptoir. « Alors non, je vais pas te mentir pour que tu m’en tiennes rigueur après. » Appelez ça comme vous voulez. Certains diraient que je tiens à lui mais ma pensée est bien trop individualiste pour les écouter.
« C’est quoi le danger ? Si t’étais dangereux t’en aurais rien à foutre de ce je pense. Si t’étais dangereux, tu serais pas là à me demander mon avis et me dire de me tenir à l’écart. » Il est tendre Ji Hwan, mais il ne le montre pas. Se rendre aussi faible pour une fille aussi futile et inutile que moi, ça n’a rien de dangereux et c’est même un truc que je comprends pas. « Me dis pas que tu serais prêt à t’engager avec une fille comme moi. T’es un fils de bonne famille, t’as des obligations aussi. Et quoi que t’en dises, tu tiens beaucoup trop à ta réputation pour avoir à faire à une fille comme moi, justement. » L’héritier magna de la finance et la pauvre des-héritière sans avenir…
La vraie vie c’est pas un putain de conte de fée.
Je suis surprise mais pas déçue. Les choses sont claires de mon côté parce que je ne m’encombre pas des pensées superflues qui me rendraient faibles si je les ruminais trop longtemps. « Tu voudrais que je sois comme tous les autres ? Que je te dise une chose que j’pense pas ? Je pourrais te dire que je suis à toi et puis quoi ? Je te mentirais, tu serais heureux jusqu’à comprendre que c’était une mauvaise blague ? Tu fais tout pour croire que je te manipule. Mais je suis sérieuse, Ji Hwan. Je vais pas te faire croire des trucs juste pour avoir ce dont j’ai envie. Je suis une personne plutôt directe, un peu trop pour mon propre bien, je dirais même. » J’esquisse un petit rire en soupirant, jetant les yeux au ciel en me détachant du comptoir. « Alors non, je vais pas te mentir pour que tu m’en tiennes rigueur après. » Appelez ça comme vous voulez. Certains diraient que je tiens à lui mais ma pensée est bien trop individualiste pour les écouter.
« C’est quoi le danger ? Si t’étais dangereux t’en aurais rien à foutre de ce je pense. Si t’étais dangereux, tu serais pas là à me demander mon avis et me dire de me tenir à l’écart. » Il est tendre Ji Hwan, mais il ne le montre pas. Se rendre aussi faible pour une fille aussi futile et inutile que moi, ça n’a rien de dangereux et c’est même un truc que je comprends pas. « Me dis pas que tu serais prêt à t’engager avec une fille comme moi. T’es un fils de bonne famille, t’as des obligations aussi. Et quoi que t’en dises, tu tiens beaucoup trop à ta réputation pour avoir à faire à une fille comme moi, justement. » L’héritier magna de la finance et la pauvre des-héritière sans avenir…
La vraie vie c’est pas un putain de conte de fée.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 17 Sep - 11:45 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Je hoche la tête à sa première réponse. C’est vrai, le monde des affaires devrait s’appeler le monde des mensonges. Un monde dans lequel j’ai grandi, depuis toujours. C’est d’une telle évidence, pour moi, de me changer en Ji Hwan poli quand il le faut que je ne m’en rends même plus compte. C’est peut-être aussi pour ça que je n’arrive pas à comprendre ceux qui n’y parviennent pas et ceux qui ne cautionnent pas ça. C’est peut-être tout simplement parce que, moi, je trouve ça évident, simple de le faire. Je dois être un bon enfoiré, au final, pour y arriver si aisément. Un genre de sourire, si ça peut s’appeler comme ça, naît sur mes lèvres.
Je la regarde me parler de son honnêteté, et je me trouve presque stupide de m’être convaincu, autant de temps, qu’elle ne faisait que jouer avec moi. Je ne pensais tellement qu’à une seule chose, l’oublier, que je ne m’étais jamais vraiment demandé si elle voulait vraiment avoir une relation avec moi. Ça me facilitait la tâche de me dire que je n’étais qu’un jouet qu’elle pouvait jeter, ça m’aidait à me dire que je pouvais l’oublier sans scrupules. Enfin, pouvoir l’oublier. Je n’ai jamais vraiment réussi, de toute façon, puisque je me retrouve ici, avec les mêmes sentiments qu’il y a des mois auparavant. Et bien qu’elle surenchérisse en expliquant à quel point une vraie relation sérieuse est impossible entre nous, bien qu’elle essaie de me dire que je ne suis pas vraiment dangereux, je n’y crois pas vraiment. Je n’ai pas non plus envie d’y croire. Je ne sais même pas quoi y répondre. Je continue juste de la regarder sans rien dire. Il me faut plusieurs minutes pour organiser mes pensées en mots et d’autres encore pour trouver la volonté de les formuler. « Miu, je sais que tu me connais peut-être mieux que mes propres sœurs, mais tu ne peux pas tout savoir non plus. Je ne t’ai jamais demandé de me mentir. Ce que je veux te dire, c’est que si tu ne peux pas être à moi, je ne veux pas que tu me demandes d’être à toi non plus. Parce que quelque part, c’est ce que tu fais, non ? Je pourrais très bien me lancer dans une relation avec toi, sans futur, sans pensées. C’est ce que tu veux, non ? Je pourrais très bien le faire, je suis un homme et je l’ai déjà fait. Je pourrais très bien le faire, si ce n’était pas avec toi. Quand je parle d’une relation sérieuse, je ne sous-entends peut-être pas de mariage. Je ne pense pas aussi loin. Je suis du style à penser loin, mais pas dans ces circonstances. Tout ce que je voulais, quand je me suis déclaré, c’était pouvoir dire que j’ai une petite amie, que je sortais avec quelqu’un que j’aimais vraiment, c’était pouvoir dire aux autres de ne pas te regarder parce que tu étais pour moi. C’était un moment où je ne me rendais pas compte combien je pouvais être dangereux, non plus. Je faisais ça en étant aveugle et je ne prévoyais pas de te demander en mariage. Ca peut sans aucun doute te paraître puéril, romantique, et tout ce que tu veux – mais moi aussi, j’ai un côté comme ça, et c’est ça le problème. C’est que je déteste ce côté de moi, et que si j’essaie de m’engager dans une relation avec toi, même de simple amitié comme avant et même si pour toi ce serait facile, pour moi ce serait retomber dans ça. Si, dans tous les cas, tu ne peux pas être mienne, alors je veux simplement t’oublier pour que cette partie de moi disparaisse totalement, pour que je redevienne le Ji Hwan qui ne désire rien d’autre qu’une carrière. Alors, je te le répète, si tu ne peux pas être mienne… ne me demande pas d’être à toi. Ne me lance pas des signaux qui me feront retomber dans le Ji Hwan faible que je n’aime pas et ne m’incite pas à me laisser aller. Si je me laisse aller, c’est là où tu seras le plus en danger. C’est quand je me laisse être impulsif que je suis dangereux. Ça m’embête autant que toi ce soit tout ou rien, mais je suis un imbécile, alors c’est comme ça que ça doit être pour que je t’oublie. » Je déglutis. Je me trouve aussi stupide et ridicule qu’elle doit me trouver, maintenant que je me suis expliqué. Mais qu’est-ce que je peux faire, quand cet imbécile, c’est moi aussi ?© YOU_COMPLETE_MESS
Je la regarde me parler de son honnêteté, et je me trouve presque stupide de m’être convaincu, autant de temps, qu’elle ne faisait que jouer avec moi. Je ne pensais tellement qu’à une seule chose, l’oublier, que je ne m’étais jamais vraiment demandé si elle voulait vraiment avoir une relation avec moi. Ça me facilitait la tâche de me dire que je n’étais qu’un jouet qu’elle pouvait jeter, ça m’aidait à me dire que je pouvais l’oublier sans scrupules. Enfin, pouvoir l’oublier. Je n’ai jamais vraiment réussi, de toute façon, puisque je me retrouve ici, avec les mêmes sentiments qu’il y a des mois auparavant. Et bien qu’elle surenchérisse en expliquant à quel point une vraie relation sérieuse est impossible entre nous, bien qu’elle essaie de me dire que je ne suis pas vraiment dangereux, je n’y crois pas vraiment. Je n’ai pas non plus envie d’y croire. Je ne sais même pas quoi y répondre. Je continue juste de la regarder sans rien dire. Il me faut plusieurs minutes pour organiser mes pensées en mots et d’autres encore pour trouver la volonté de les formuler. « Miu, je sais que tu me connais peut-être mieux que mes propres sœurs, mais tu ne peux pas tout savoir non plus. Je ne t’ai jamais demandé de me mentir. Ce que je veux te dire, c’est que si tu ne peux pas être à moi, je ne veux pas que tu me demandes d’être à toi non plus. Parce que quelque part, c’est ce que tu fais, non ? Je pourrais très bien me lancer dans une relation avec toi, sans futur, sans pensées. C’est ce que tu veux, non ? Je pourrais très bien le faire, je suis un homme et je l’ai déjà fait. Je pourrais très bien le faire, si ce n’était pas avec toi. Quand je parle d’une relation sérieuse, je ne sous-entends peut-être pas de mariage. Je ne pense pas aussi loin. Je suis du style à penser loin, mais pas dans ces circonstances. Tout ce que je voulais, quand je me suis déclaré, c’était pouvoir dire que j’ai une petite amie, que je sortais avec quelqu’un que j’aimais vraiment, c’était pouvoir dire aux autres de ne pas te regarder parce que tu étais pour moi. C’était un moment où je ne me rendais pas compte combien je pouvais être dangereux, non plus. Je faisais ça en étant aveugle et je ne prévoyais pas de te demander en mariage. Ca peut sans aucun doute te paraître puéril, romantique, et tout ce que tu veux – mais moi aussi, j’ai un côté comme ça, et c’est ça le problème. C’est que je déteste ce côté de moi, et que si j’essaie de m’engager dans une relation avec toi, même de simple amitié comme avant et même si pour toi ce serait facile, pour moi ce serait retomber dans ça. Si, dans tous les cas, tu ne peux pas être mienne, alors je veux simplement t’oublier pour que cette partie de moi disparaisse totalement, pour que je redevienne le Ji Hwan qui ne désire rien d’autre qu’une carrière. Alors, je te le répète, si tu ne peux pas être mienne… ne me demande pas d’être à toi. Ne me lance pas des signaux qui me feront retomber dans le Ji Hwan faible que je n’aime pas et ne m’incite pas à me laisser aller. Si je me laisse aller, c’est là où tu seras le plus en danger. C’est quand je me laisse être impulsif que je suis dangereux. Ça m’embête autant que toi ce soit tout ou rien, mais je suis un imbécile, alors c’est comme ça que ça doit être pour que je t’oublie. » Je déglutis. Je me trouve aussi stupide et ridicule qu’elle doit me trouver, maintenant que je me suis expliqué. Mais qu’est-ce que je peux faire, quand cet imbécile, c’est moi aussi ?
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Lun 18 Sep - 18:07 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ miu
Je ne sais pas ce qu’il me prend de l’écouter avec autant de sérieux. Je sais déjà où il veut en venir et je sais d’autant plus que c’est le genre de discussion qui ne nous mènera nulle part. Je campe sur mes positions et lui sur les siennes. Je voudrais qu’il voie cette situation comme moi je la vois. Et lui voudrait que je le voie de la même façon que lui me voit.
Je n’ai pas compris à quel moment j’ai interféré entre lui et sa carrière. Pourquoi d’autres filles ne le freineraient pas quand ma simple présence le distrait au point de l’adoucir et de l’affaiblir. Ji Hwan n’est pas un homme faible. C’est même pour ça qu’il me plait. Mais chaque fois qu’il est avec moi maintenant, je le vois devenir un peu plus tendre, un peu plus romantique et un peu plus soumis. Il est dur avec les autres, charismatique avec les autres. Et doux avec moi.
J’ai la gorge serrée de ne pas vouloir lui montrer tout ce que cela implique. Je le fixe sans le regarder, prête à prendre les décisions pour lui s’il n’est pas capable de faire le tri entre ce qu’il veut ou non. Les bras tendus et les muscles raidis je sers les poings très fort sans la moindre expression sur mon visage.
Je ne veux pas d’une relation. Formelle. Ou informelle. Je ne veux pas d’une relation et pourtant à l’entendre, on dirait que les dissentions se concentrent autour de ça. Je délire quand je l’entends parler de mariage mais au final il n’est pas mieux que moi. Il me demande d’être à lui sans penser au futur. Je n’y connais peut-être rien en relations amoureuses, autant dire que je n’y connais pas grand-chose en relations humaines, mais si j’étais une fille avec un tant soit peu d’émotions, je me sentirais terriblement mal qu’un homme qui prétende vouloir me faire sienne n’envisage pas de futur avec moi. Aussi hypothétique soit-il. Aussi proche ou lointain soit-il.
Au final, je me dis que Ji Hwan ne s’y connaît pas plus que moi. Sauf que contrairement à lui, je ne m’aventure pas à parler de choses que je ne connais pas.
« Je ne suis pas un trophée. » Je le regarde froidement.
On ne me possède pas. Et on ne me montre pas.
« Parfait, » je lâche d’un ton amer en décollant mon dos du plan de travail et détournant le regard. Je reprends sèchement, « je vais te faciliter la tâche. D’ici quelques jours, tu sauras même plus que j’existe. Tu verras, c’est facile. » D’oublier. De partir. De rien dire. Tout ça c’est facile.
Je cogne son épaule comme s’il était un obstacle invisible sur mon chemin et traverse la cuisine sans un regard vers lui. Puisqu’il n’est pas fichu de le faire, je le ferai la première.
Je me dis qu’au final, c’est peut-être moi qui me montre pathétique à essayer de le faire changer d’avis, et pour quoi ? Qu’il reste, qu’il parte, je m’en contrefiche. De toute façon, si ce n’est pas moi qui les libère, ils finissent tous par se barrer un jour ou l'autre de leur propre gré.
Je n’ai pas compris à quel moment j’ai interféré entre lui et sa carrière. Pourquoi d’autres filles ne le freineraient pas quand ma simple présence le distrait au point de l’adoucir et de l’affaiblir. Ji Hwan n’est pas un homme faible. C’est même pour ça qu’il me plait. Mais chaque fois qu’il est avec moi maintenant, je le vois devenir un peu plus tendre, un peu plus romantique et un peu plus soumis. Il est dur avec les autres, charismatique avec les autres. Et doux avec moi.
J’ai la gorge serrée de ne pas vouloir lui montrer tout ce que cela implique. Je le fixe sans le regarder, prête à prendre les décisions pour lui s’il n’est pas capable de faire le tri entre ce qu’il veut ou non. Les bras tendus et les muscles raidis je sers les poings très fort sans la moindre expression sur mon visage.
Je ne veux pas d’une relation. Formelle. Ou informelle. Je ne veux pas d’une relation et pourtant à l’entendre, on dirait que les dissentions se concentrent autour de ça. Je délire quand je l’entends parler de mariage mais au final il n’est pas mieux que moi. Il me demande d’être à lui sans penser au futur. Je n’y connais peut-être rien en relations amoureuses, autant dire que je n’y connais pas grand-chose en relations humaines, mais si j’étais une fille avec un tant soit peu d’émotions, je me sentirais terriblement mal qu’un homme qui prétende vouloir me faire sienne n’envisage pas de futur avec moi. Aussi hypothétique soit-il. Aussi proche ou lointain soit-il.
Au final, je me dis que Ji Hwan ne s’y connaît pas plus que moi. Sauf que contrairement à lui, je ne m’aventure pas à parler de choses que je ne connais pas.
« Je ne suis pas un trophée. » Je le regarde froidement.
On ne me possède pas. Et on ne me montre pas.
« Parfait, » je lâche d’un ton amer en décollant mon dos du plan de travail et détournant le regard. Je reprends sèchement, « je vais te faciliter la tâche. D’ici quelques jours, tu sauras même plus que j’existe. Tu verras, c’est facile. » D’oublier. De partir. De rien dire. Tout ça c’est facile.
Je cogne son épaule comme s’il était un obstacle invisible sur mon chemin et traverse la cuisine sans un regard vers lui. Puisqu’il n’est pas fichu de le faire, je le ferai la première.
Je me dis qu’au final, c’est peut-être moi qui me montre pathétique à essayer de le faire changer d’avis, et pour quoi ? Qu’il reste, qu’il parte, je m’en contrefiche. De toute façon, si ce n’est pas moi qui les libère, ils finissent tous par se barrer un jour ou l'autre de leur propre gré.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Mar 19 Sep - 19:39 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Tu vas le regretter. Le regretter amèrement. Si ces mots te paraissent si faciles dans cette situation, tu vas t’en mordre les doigts plus tard. Tu vas t’en vouloir d’avoir dit ce que tu voulais et tu vas t’en vouloir de mettre une fin définitive entre elle et toi. Tu as beau lui dire que tu veux qu’elle arrête de te tourner autour, tu as beau lui dire que tu veux qu’elle disparaisse, tu es celui qui la cherche dans une foule et qui ressent autre chose que de la déception en l’apercevant. Tu as beau lui reprocher qu’elle tourne autour de toi, tu sais très bien que tu en es autant satisfait que tu en es agacé. Tu n’aurais pas dû lui dire ça.
Ce sont les pensées qui continuent de me traverser l’esprit dans le silence de la pièce, face à son regard dans lequel je ne pouvais rien décerner. Sa première parole me provoque un coup bien plus grand que je ne le montre. Ce n’est pas un trophée, je le sais bien. Je viens de dire des mots que je vais énormément regretté, comme toujours. C’est comme ça que je suis dangereux, tu vois, Miu ? Ce n’est pas qu’avec les gestes. Je suis aussi dangereux avec la parole, je suis doué pour blesser en disant des choses fausses. J’aimerais lui dire ça, mais je n’arrive pas. La tension est trop forte, la crainte de sa réaction bien trop présente et le regret beaucoup trop lourd. Tu ne sauras même plus que j’existe. Ce serait tellement simple si c’était comme ça, si je pouvais juste tout oublier. Mes sentiments pour elle jusqu’aux mots que je venais de prononcer. Sauf que ça ne se passera pas comme ça. Plutôt que de l’oublier, je ne ferai rien d’autres que regretter d’avoir dit ça. C’est facile de tout reprocher aux autres. C’est facile de lui dire que c’est de sa faute si je ne l’oublie pas et qu’elle m’en fait voir – mais je sais aussi très bien que c’est aussi dur parce que je veux ça le soit ainsi. Parce qu’au final, je n’ai pas plus envie de l’oublier qu’elle n’a envie de me laisser l’oublier. Le contact de son épaule contre moi me bouscule bien plus qu’il n’aurait dû et la crainte que ce soit le dernier contact physique que nous échangerions prend tellement possession de moi que je ne sais même pas quoi dire, ni quoi faire. Je sais que je devrais juste la laisser partir, la laisser vexée, parce que c’est mieux pour elle. La vexer une bonne fois pour toute et que tout ça soit clairement fini. Mais mon désir égoïste ne fait que me répéter de retirer ce que je viens de dire, de me rattraper – et c’est ce désir qui finit par prendre le dessus, comme souvent quand ça la concerne. Je me retourne vers là où elle vient de se diriger et je l’aperçois. Elle a déjà traversé la cuisine. Qu’est-ce que je dois faire ? Je n’ai jamais essayé de rattraper quelqu’un que j’ai blessé.
« Tu vois, je peux être bien plus dangereux et cruel que tu ne le crois, quand je suis impulsif. Je dis même des choses que je ne pense pas et tu penses vraiment que tu t’en fiches ? Tu crois vraiment que, si je me mets à dire de tels mots parce que ça me facilite la tâche de te reprocher des choses, tu pourras quand même rester près de moi sans être blessée ? C’est de ce genre de dangers, que je parlais. Ce genre de dangers dont je veux te protéger. »© YOU_COMPLETE_MESS
Ce sont les pensées qui continuent de me traverser l’esprit dans le silence de la pièce, face à son regard dans lequel je ne pouvais rien décerner. Sa première parole me provoque un coup bien plus grand que je ne le montre. Ce n’est pas un trophée, je le sais bien. Je viens de dire des mots que je vais énormément regretté, comme toujours. C’est comme ça que je suis dangereux, tu vois, Miu ? Ce n’est pas qu’avec les gestes. Je suis aussi dangereux avec la parole, je suis doué pour blesser en disant des choses fausses. J’aimerais lui dire ça, mais je n’arrive pas. La tension est trop forte, la crainte de sa réaction bien trop présente et le regret beaucoup trop lourd. Tu ne sauras même plus que j’existe. Ce serait tellement simple si c’était comme ça, si je pouvais juste tout oublier. Mes sentiments pour elle jusqu’aux mots que je venais de prononcer. Sauf que ça ne se passera pas comme ça. Plutôt que de l’oublier, je ne ferai rien d’autres que regretter d’avoir dit ça. C’est facile de tout reprocher aux autres. C’est facile de lui dire que c’est de sa faute si je ne l’oublie pas et qu’elle m’en fait voir – mais je sais aussi très bien que c’est aussi dur parce que je veux ça le soit ainsi. Parce qu’au final, je n’ai pas plus envie de l’oublier qu’elle n’a envie de me laisser l’oublier. Le contact de son épaule contre moi me bouscule bien plus qu’il n’aurait dû et la crainte que ce soit le dernier contact physique que nous échangerions prend tellement possession de moi que je ne sais même pas quoi dire, ni quoi faire. Je sais que je devrais juste la laisser partir, la laisser vexée, parce que c’est mieux pour elle. La vexer une bonne fois pour toute et que tout ça soit clairement fini. Mais mon désir égoïste ne fait que me répéter de retirer ce que je viens de dire, de me rattraper – et c’est ce désir qui finit par prendre le dessus, comme souvent quand ça la concerne. Je me retourne vers là où elle vient de se diriger et je l’aperçois. Elle a déjà traversé la cuisine. Qu’est-ce que je dois faire ? Je n’ai jamais essayé de rattraper quelqu’un que j’ai blessé.
« Tu vois, je peux être bien plus dangereux et cruel que tu ne le crois, quand je suis impulsif. Je dis même des choses que je ne pense pas et tu penses vraiment que tu t’en fiches ? Tu crois vraiment que, si je me mets à dire de tels mots parce que ça me facilite la tâche de te reprocher des choses, tu pourras quand même rester près de moi sans être blessée ? C’est de ce genre de dangers, que je parlais. Ce genre de dangers dont je veux te protéger. »
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 24 Sep - 14:02 Citer EditerSupprimer
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Je saisis pas pourquoi mon cœur se serre quand je lui passe à côté. Ce serait trop gamin de ma part d’attendre qu’il me retienne. J’aurais sauvagement retiré mon bras s’il l’avait fait parce que je ne supporte pas qu’on puisse m’empêcher de faire ce dont j’ai envie. Et il le sait. Il le sait parce qu’il n’essaye pas de me retenir, peu importe comme ses poings se serrent et comme sa mâchoire saille sous sa peau.
J’en ai assez de me dire que je suis détachée de tout alors que je m’obstine clairement à ne pas vouloir le laisser partir. Je voulais pas le voir parce que je me trouve ridicule mais je crois qu’au-delà de ses propres sentiments à lui, il se rend pas compte qu’il est l’un des seuls piliers qui tenait encore autour de moi.
J’avais personne quand j’ai fui mon père, que j’ai quitté les Etats-Unis et que je suis revenue m’installer ici sans même me douter que tout le monde aurait changé. Que moi-même j’avais changé. Si Ji Hye n’avait pas été là et si je n’avais pas trouvé une certaine complicité avec Ji Hwan, j’aurais passé plusieurs jours à la rue avant de peut-être, qui sait, me rendre compte de mon erreur et retourner auprès de ma famille.
Alors il s’étonne que j’aie du mal à le laisser partir ? Je suis la première étonnée dans l’histoire. Mais s’il attend de moi quelque chose que je peux pas lui donner, il a raison, autant s’arrêter là. Il sera tranquille et moi je reviendrais au statu quo. Les gens autour de vous, ça va, ça vient. Ca n’a rien de nouveau. Personne ne peut vous être fidèle une vie entière… bullshit.
Sans me rattraper par la force, il me rattrape par les mots et je suis bien forcée de m’arrêter au milieu du salon pour l’écouter jusqu’au bout. Et c’est à ce moment que je me retourne face à lui pour planter mon regard dans le sien. « Arrête de vouloir me protéger ! Qui t’a donné ce rôle ? Est-ce que je te l’ai demandé ?! » Si j’avais gardé mon verre entre les mains, j’aurais pu l’envoyer se briser au sol. « Si t’as quelque chose à dire, alors dis-le ! Tu penses que je suis une princesse ? Est-ce que j’y ressemble ?! Je suis pas en sucre alors ne prétends pas gérer les choses quand t’es le seul à vouloir te préserver sous couvert de me protéger ! » Mes poings se referment alors que je perds complètement l’image sûre et confiante que j’avais réussi à maintenir jusqu’ici. « J’ai pas besoin qu’on me protège de toi, ok ?! J’ai pas besoin qu’on me protège, merde ! Avec tes excuses patriarcales à la con... c'est ça, protège-moi en restant loin ! J'me casse. » Qu'il le regrette. C'est lui qui l'a voulu.
J’en ai assez de me dire que je suis détachée de tout alors que je m’obstine clairement à ne pas vouloir le laisser partir. Je voulais pas le voir parce que je me trouve ridicule mais je crois qu’au-delà de ses propres sentiments à lui, il se rend pas compte qu’il est l’un des seuls piliers qui tenait encore autour de moi.
J’avais personne quand j’ai fui mon père, que j’ai quitté les Etats-Unis et que je suis revenue m’installer ici sans même me douter que tout le monde aurait changé. Que moi-même j’avais changé. Si Ji Hye n’avait pas été là et si je n’avais pas trouvé une certaine complicité avec Ji Hwan, j’aurais passé plusieurs jours à la rue avant de peut-être, qui sait, me rendre compte de mon erreur et retourner auprès de ma famille.
Alors il s’étonne que j’aie du mal à le laisser partir ? Je suis la première étonnée dans l’histoire. Mais s’il attend de moi quelque chose que je peux pas lui donner, il a raison, autant s’arrêter là. Il sera tranquille et moi je reviendrais au statu quo. Les gens autour de vous, ça va, ça vient. Ca n’a rien de nouveau. Personne ne peut vous être fidèle une vie entière… bullshit.
Sans me rattraper par la force, il me rattrape par les mots et je suis bien forcée de m’arrêter au milieu du salon pour l’écouter jusqu’au bout. Et c’est à ce moment que je me retourne face à lui pour planter mon regard dans le sien. « Arrête de vouloir me protéger ! Qui t’a donné ce rôle ? Est-ce que je te l’ai demandé ?! » Si j’avais gardé mon verre entre les mains, j’aurais pu l’envoyer se briser au sol. « Si t’as quelque chose à dire, alors dis-le ! Tu penses que je suis une princesse ? Est-ce que j’y ressemble ?! Je suis pas en sucre alors ne prétends pas gérer les choses quand t’es le seul à vouloir te préserver sous couvert de me protéger ! » Mes poings se referment alors que je perds complètement l’image sûre et confiante que j’avais réussi à maintenir jusqu’ici. « J’ai pas besoin qu’on me protège de toi, ok ?! J’ai pas besoin qu’on me protège, merde ! Avec tes excuses patriarcales à la con... c'est ça, protège-moi en restant loin ! J'me casse. » Qu'il le regrette. C'est lui qui l'a voulu.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 28 Sep - 17:36 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Le faire ou se retenir, avoir des regrets ou des remords ; pourquoi est-ce que ma vie se limite toujours à ce choix-là ? Quoi que je fasse, je m’en veux. Quand je rejette les autres pour être protégé et pour les protéger, je m’en veux – et quand je ne leur dis rien, je m’en veux. Quand je me laisse aller, je m’en veux – et quand je me retiens d’être moi-même, je m’en veux. Quand j’oublie quelqu’un, je m’en veux – et quand je m’en rappelle, je m’en veux. Ma vie n’a jamais été faite que de ça et j’en ai assez. J’aimerais juste arrêter de réfléchir, être capable d’être impulsif, tout le temps impulsif, faire les choses sans réfléchir pour ne pas craindre de regretter mais juste regretter sur le moment. Je souffre avant de prendre une décision, pendant que je la prends et après l’avoir prise. C’est fatigant, exténuant même. Je n’en peux plus de faire ça.
J’ai dit des mots que j’avais fait tourner, encore et encore, dans ma tête, avec une note « mots à dire à Miu pour qu’elle s’éloigne enfin de moi », puis en tout petit, en PS « ne pas lui dire parce que je ne veux pas qu’elle s’éloigne ». Bien sûr, c’est toujours facile de reprocher les choses aux autres. C’est plus simple de se dire qu’on ne veut rien de ce qui nous fait souffrir et que ça nous est imposé ; alors que c’est faux. Si je voulais vraiment qu’elle s’éloigne de moi, je n’aurais pas dit des mots comme ça. Je peux être bien plus horrible. Je n’aurais pas attendu non plus, je les aurais dit depuis longtemps. Je savais très bien que ce n’était pas ma vraie envie et pourtant, j’ai fait jusqu’au bout semblant de ne pas le savoir ; jusqu’à ce que ce soit trop tard et qu’on ne me laisse vraiment plus le choix. Pour le coup, ça peut être le dernier choix que j’aurai à faire concernant Miu. Si je la laisse partir, je n’aurais plus de décision à prendre, tout sera déjà trop tard.
Mais je n’ai aucune envie de la voix partir.
Je n’en ai jamais eu envie non plus.
C’était comme si je la testais jusqu’à maintenant, pour savoir jusqu’où elle pouvait supporter. Maintenant que je le sais… ça ne veut pas dire que je désire la laisser partir.
Je me redresse pour me placer, dans un pas pressé, devant elle, et je lui attrape le poignet. Je ne sais même pas ce que je dois faire maintenant – peut-être que je devrais la prendre dans mes bras. Peut-être que je devrais montrer beaucoup plus d’émotions, peut-être que je devrais laisser exploser tout ce à quoi je pense mais la seule chose que je parviens à faire, c’est la regarder droit dans les yeux. « Pardon. »
Je déglutis difficilement. « Je suis désolé. J’ai dit des choses fausses que je ne voulais pas dire. Je ne veux pas que tu t’en ailles. »
Et Dieu sait combien ça me coûte d’être honnête. C’est sans aucun doute la première fois que je me le permets, ce qui justifie sans doute mon sentiment actuel. J’ai tellement peur qu’elle s’en aille maintenant, malgré l’effort que je viens de faire – parce que l’effort que je viens de faire ne peut pas non plus effacer les mots que j’ai dits. YOU_COMPLETE_MESS
J’ai dit des mots que j’avais fait tourner, encore et encore, dans ma tête, avec une note « mots à dire à Miu pour qu’elle s’éloigne enfin de moi », puis en tout petit, en PS « ne pas lui dire parce que je ne veux pas qu’elle s’éloigne ». Bien sûr, c’est toujours facile de reprocher les choses aux autres. C’est plus simple de se dire qu’on ne veut rien de ce qui nous fait souffrir et que ça nous est imposé ; alors que c’est faux. Si je voulais vraiment qu’elle s’éloigne de moi, je n’aurais pas dit des mots comme ça. Je peux être bien plus horrible. Je n’aurais pas attendu non plus, je les aurais dit depuis longtemps. Je savais très bien que ce n’était pas ma vraie envie et pourtant, j’ai fait jusqu’au bout semblant de ne pas le savoir ; jusqu’à ce que ce soit trop tard et qu’on ne me laisse vraiment plus le choix. Pour le coup, ça peut être le dernier choix que j’aurai à faire concernant Miu. Si je la laisse partir, je n’aurais plus de décision à prendre, tout sera déjà trop tard.
Mais je n’ai aucune envie de la voix partir.
Je n’en ai jamais eu envie non plus.
C’était comme si je la testais jusqu’à maintenant, pour savoir jusqu’où elle pouvait supporter. Maintenant que je le sais… ça ne veut pas dire que je désire la laisser partir.
Je me redresse pour me placer, dans un pas pressé, devant elle, et je lui attrape le poignet. Je ne sais même pas ce que je dois faire maintenant – peut-être que je devrais la prendre dans mes bras. Peut-être que je devrais montrer beaucoup plus d’émotions, peut-être que je devrais laisser exploser tout ce à quoi je pense mais la seule chose que je parviens à faire, c’est la regarder droit dans les yeux. « Pardon. »
Je déglutis difficilement. « Je suis désolé. J’ai dit des choses fausses que je ne voulais pas dire. Je ne veux pas que tu t’en ailles. »
Et Dieu sait combien ça me coûte d’être honnête. C’est sans aucun doute la première fois que je me le permets, ce qui justifie sans doute mon sentiment actuel. J’ai tellement peur qu’elle s’en aille maintenant, malgré l’effort que je viens de faire – parce que l’effort que je viens de faire ne peut pas non plus effacer les mots que j’ai dits.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 5 Oct - 14:21 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
J’ai fait ce que je me suis promis de faire. Et j’ai dit tout ce que je pensais. Malgré ça, je ne me sens pas beaucoup mieux. Je crois même que je me sens pire. Je te maudis Lim Ji Hwan et tes sentiments à la con. On pense avoir des principes bien établis et puis, quelqu’un arrive et fiche son talon en plein dedans pour tout envoyer valser. Dire que j’ai appris à mes dépens à ne jamais faire confiance à personne. Je m’étais promis que plus jamais, je ne laisserais quelqu’un prendre autant de place dans ma vie que le jour où cette personne partirait, le jour où elle me trahirait ou le jour où elle serait plus là, ça me ferait rien et je pourrais continuer mon chemin sans l’ombre d’un regret.
Et putain, qu’est-ce que je fiche là. A dire que j’ai hâte qu’il m’oublie. A tourner les talons, prête à vaquer froidement à mes occupations. Alors que je sens bien que j’en crois pas un mot et que la douleur de perdre quelqu’un me rend dingue au point d’être en colère contre moi-même.
J’avais fait une exception pour Ji Hye. Une seule. Petite. Et ridicule exception pour Ji Hye et tous les moments qu’on a passé ensemble. Quand j’y repense, je me demande encore ce qu’il a bien pu me passer par la tête quand je me suis autorisée à être aussi faible. Et puis maintenant, voilà que son frère frappe à la porte de mes bons sentiments pour me réclamer le même traitement de faveur. « Faudrait savoir ce que tu veux. » Je crache froidement en soutenant son regard. Pourtant, j’aurais pu partir sans jamais l’écouter terminer ce qu’il avait à me dire. C’est ce que j’aurais fait avec n’importe qui d’autre. Et c’est là que je comprends que si Ji Hwan se sent le seul lésé par ses sentiments dans l’histoire, sans être capable de réciproquer ses sentiments à l’identique, je me suis moi aussi piégée dans une spirale affective qui m’empêche de m’enfuir, de lui échapper et de lui tourner le dos pour de bon.
Ça ne m’étonne qu’un peu qu’il ne sache plus quoi rajouter. Les deux handicapés des sentiments qu’on fait se valent à peu de choses près. Et je retire sèchement mon poignet qu’il retenait dans sa main. « Tu ressembles à un chiot quand tu t’excuses. Change de tête, c’est gênant. Et arrête de t'excuser. » Deux fois plus gênant. Je n’y vais pas avec le dos de la cuillère mais exprimer mes émotions, j'sais pas faire. Déborder de gentilles petites attentions coulantes et mielleuses, je j'sais encore moins faire. « J’en ai rien à foutre que tu veuilles m’ignorer devant les autres, vas-y. De toute façon, je viendrai toujours t’emmerder quelle que soit ton humeur et quoi que t’en penses. Puis, si un jour t’en as marre de jouer le rôle du Ji Hwan cinglant et élitiste que personne n’aime well, tu sais où se trouve ma chambre. » Je le regarde sans expression avant de lever les yeux au ciel en voyant la sienne. « C’est bon t’emballes pas. Je veux dire que si tu me cherches, tu sais où me trouver. Tsssss, quel esprit tordu. » On va pas se mentir, vu mon sourire en coin j’adore jouer sur les double-sens. Même si celui-ci pour le coup, ne m’avait même pas traversé l’esprit.
Et putain, qu’est-ce que je fiche là. A dire que j’ai hâte qu’il m’oublie. A tourner les talons, prête à vaquer froidement à mes occupations. Alors que je sens bien que j’en crois pas un mot et que la douleur de perdre quelqu’un me rend dingue au point d’être en colère contre moi-même.
J’avais fait une exception pour Ji Hye. Une seule. Petite. Et ridicule exception pour Ji Hye et tous les moments qu’on a passé ensemble. Quand j’y repense, je me demande encore ce qu’il a bien pu me passer par la tête quand je me suis autorisée à être aussi faible. Et puis maintenant, voilà que son frère frappe à la porte de mes bons sentiments pour me réclamer le même traitement de faveur. « Faudrait savoir ce que tu veux. » Je crache froidement en soutenant son regard. Pourtant, j’aurais pu partir sans jamais l’écouter terminer ce qu’il avait à me dire. C’est ce que j’aurais fait avec n’importe qui d’autre. Et c’est là que je comprends que si Ji Hwan se sent le seul lésé par ses sentiments dans l’histoire, sans être capable de réciproquer ses sentiments à l’identique, je me suis moi aussi piégée dans une spirale affective qui m’empêche de m’enfuir, de lui échapper et de lui tourner le dos pour de bon.
Ça ne m’étonne qu’un peu qu’il ne sache plus quoi rajouter. Les deux handicapés des sentiments qu’on fait se valent à peu de choses près. Et je retire sèchement mon poignet qu’il retenait dans sa main. « Tu ressembles à un chiot quand tu t’excuses. Change de tête, c’est gênant. Et arrête de t'excuser. » Deux fois plus gênant. Je n’y vais pas avec le dos de la cuillère mais exprimer mes émotions, j'sais pas faire. Déborder de gentilles petites attentions coulantes et mielleuses, je j'sais encore moins faire. « J’en ai rien à foutre que tu veuilles m’ignorer devant les autres, vas-y. De toute façon, je viendrai toujours t’emmerder quelle que soit ton humeur et quoi que t’en penses. Puis, si un jour t’en as marre de jouer le rôle du Ji Hwan cinglant et élitiste que personne n’aime well, tu sais où se trouve ma chambre. » Je le regarde sans expression avant de lever les yeux au ciel en voyant la sienne. « C’est bon t’emballes pas. Je veux dire que si tu me cherches, tu sais où me trouver. Tsssss, quel esprit tordu. » On va pas se mentir, vu mon sourire en coin j’adore jouer sur les double-sens. Même si celui-ci pour le coup, ne m’avait même pas traversé l’esprit.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Sam 7 Oct - 9:42 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Savoir ce que je veux. Je sais très bien ce que je veux, ce que je ne sais pas, c’est ce que je peux. Est-ce que je peux faire ça ? Ou ça ? Est-ce que ça irait si je le faisais ? Ce sont les questions qui me rendent ainsi. C’est pour ça que je parais si indécis, alors que profondément, je sais ce que je veux. Mieux que n’importe qui. Puis, Miu, mine de rien, je la connais. C’est une fille qui sait ce qu’elle veut et qui se fout de ce qu’elle peut, c’est pour ça qu’elle finit toujours dans des situations improbables mais qu’elle s’en fout, elle fait avec. Pour une fille qui sait parfaitement ce qu’elle veut, si elle avait vraiment voulu me rembarrer, me dire que c’était trop tard et que j’avais qu’à savoir ce que je voulais, elle aurait juste tracé en dégageant son poignet de mon emprise, sans me jeter un seul regard, sans me lancer une seule parole. Si elle parle, si elle s’arrête, c’est que celle qui sait ce qu’elle veut n’a pas réellement l’intention de s’en aller. C’est que je dois compter pour elle, au final, bien plus que je ne le crois moi-même ; et si stupide que cela puisse paraître, ça me fait du bien de savoir ça. Je ne suis pas le seul, au final. Ce n’est pas vraiment quelque chose à sens unique. C’est juste que Miu, elle ne veut pas s’engager parce que si elle le fait, elle sera obligée de se soucier de savoir si elle peut faire les choses ou pas et ça ne lui ressemble pas. Elle veut pouvoir faire tout ce qu’elle veut sans se poser de question, et s’engager avec quelqu’un, ça la prive de cette liberté. Je le sais très bien moi-même, alors pourquoi je devrais égoïstement l’obliger à s’engager avec moi pour qu’on se côtoie ?
Je sens son poignet tirer et, puisque je ne force pas, elle se dégage de mon emprise. Je ressemble à un chiot ? J’étouffe un rire tandis qu’un sourire apparaît quand même sur mon visage : c’est quand même la première fois qu’on me la sort, celle-là. Mon sourire s’agrandit même encore plus lorsqu’elle se rend compte de la connerie qu’elle vient de sortir, chose qui n’est pas habituelle : en général, ces choses-là, elle les sort après avoir réfléchi sur le sens que ça avait et elle les sort justement à cause du sens que ça a. « Je ne t’ai jamais ignoré devant les autres. Ce n’est pas comme si je parvenais vraiment à t’ignorer dans tous les cas. Quand je veux le faire, je finis juste par m’énerver pour rien. » Ce n’est qu’un fait que j’énonce et c’est bien quelque chose qui m’énerve, à propos de moi. « Mais viens m’emmerder. Quoi que je te dise, tu le feras de toute façon, non ? » YOU_COMPLETE_MESS
Je sens son poignet tirer et, puisque je ne force pas, elle se dégage de mon emprise. Je ressemble à un chiot ? J’étouffe un rire tandis qu’un sourire apparaît quand même sur mon visage : c’est quand même la première fois qu’on me la sort, celle-là. Mon sourire s’agrandit même encore plus lorsqu’elle se rend compte de la connerie qu’elle vient de sortir, chose qui n’est pas habituelle : en général, ces choses-là, elle les sort après avoir réfléchi sur le sens que ça avait et elle les sort justement à cause du sens que ça a. « Je ne t’ai jamais ignoré devant les autres. Ce n’est pas comme si je parvenais vraiment à t’ignorer dans tous les cas. Quand je veux le faire, je finis juste par m’énerver pour rien. » Ce n’est qu’un fait que j’énonce et c’est bien quelque chose qui m’énerve, à propos de moi. « Mais viens m’emmerder. Quoi que je te dise, tu le feras de toute façon, non ? »
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Mer 18 Oct - 21:00 Citer EditerSupprimer
Why i got you on my mind
ji hwan ♡ miu
Un sourire sur ses lèvres torturées m’arrache une expression de surprise. Je ne pensais pas avoir dit quelque chose de drôle et qui me valle l’honneur de passer pour la rigolote de service. J’étais on ne peut plus sérieuse quand je lui ai demandé d’arrêter de me servir le visage de la pitié parce que, quoi qu’on en dise, ça ne me fait ni chaud ni froid et j’ai tendance à trouver gênant ce que les autres appellent « mignon. » Et je ne dis pas que Ji Hwan est mignon. Pour bien le connaître, c’est sans doute le dernier adjectif que j’emploierais pour le qualifier.
Mais comme si l’humour était contagieux, c’est à mon tour d’esquisser un faible sourire, un brin moqueur à sa façon de voir les choses. « Oh, quit it ! Tu sais mieux que personne ignorer et mépriser les gens qui ne sont pas de ton rang, ça ne m’étonnerait même pas que certaines personnes veuillent ta tête entre ces murs. » Parce que je sais ce dont il est capable. Et que malgré tout ça, j’en viens encore à me demander la raison pour laquelle, en apprenant que mon père m’avait rayé de la famille jusqu’à trouver le moyen de me récupérer en lambeaux et sans ressource, il avait continué à me parler, à me considérer et plus simplement, à me regarder comme son égale.
« C’est un art, beaucoup plus qu’une passion. » Je plante mon regard dans le sien avec un air très sérieux. « De t’énerver. C’est un art. » Si j’étais du genre à faire des déclarations, ç’en serait une. Maladroite. Franchement pas romantique et peut-être même un chouilla menaçante. Mais come faut prendre ce qu’on nous donne, j’estime qu’il ne faut pas non plus trop m’en demander.
« Je prends ça pour un passe-droit. La prochaine fois que je te rendrais dingue à n’en plus pouvoir, tu te souviendras de ce moment et tu t’en mordras les doigts. Tu regretteras peut-être. Mais souviens-toi que tu m’auras donné ta parole. » Un sourire mesquin glisse au coin de mes lèvres avant que je ne reprenne, « alors, est-ce que tu avais besoin d’autre chose avant que je ne te laisse retourner à ta méditation, tes finances et ta petite vie cruellement ennuyeuse quand je ne suis pas là ? » Je manie le sarcasme. Qui eut cru que je pouvais le coupler avec un peu d’humour ? Je suis sûre que je le regretterai dès que j’aurais disparu au bout du couloir.
Mais comme si l’humour était contagieux, c’est à mon tour d’esquisser un faible sourire, un brin moqueur à sa façon de voir les choses. « Oh, quit it ! Tu sais mieux que personne ignorer et mépriser les gens qui ne sont pas de ton rang, ça ne m’étonnerait même pas que certaines personnes veuillent ta tête entre ces murs. » Parce que je sais ce dont il est capable. Et que malgré tout ça, j’en viens encore à me demander la raison pour laquelle, en apprenant que mon père m’avait rayé de la famille jusqu’à trouver le moyen de me récupérer en lambeaux et sans ressource, il avait continué à me parler, à me considérer et plus simplement, à me regarder comme son égale.
« C’est un art, beaucoup plus qu’une passion. » Je plante mon regard dans le sien avec un air très sérieux. « De t’énerver. C’est un art. » Si j’étais du genre à faire des déclarations, ç’en serait une. Maladroite. Franchement pas romantique et peut-être même un chouilla menaçante. Mais come faut prendre ce qu’on nous donne, j’estime qu’il ne faut pas non plus trop m’en demander.
« Je prends ça pour un passe-droit. La prochaine fois que je te rendrais dingue à n’en plus pouvoir, tu te souviendras de ce moment et tu t’en mordras les doigts. Tu regretteras peut-être. Mais souviens-toi que tu m’auras donné ta parole. » Un sourire mesquin glisse au coin de mes lèvres avant que je ne reprenne, « alors, est-ce que tu avais besoin d’autre chose avant que je ne te laisse retourner à ta méditation, tes finances et ta petite vie cruellement ennuyeuse quand je ne suis pas là ? » Je manie le sarcasme. Qui eut cru que je pouvais le coupler avec un peu d’humour ? Je suis sûre que je le regretterai dès que j’aurais disparu au bout du couloir.
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Re: why i got you on my mind ☾ ft. lim ji hwan | Dim 22 Oct - 21:14 Citer EditerSupprimer Why I got you on my mind Lim Ji Hwan & Park Miu Je ne peux qu’affirmer ma capacité à ignorer et tourner l’autre en ridicule lorsqu’il l’est. Je sais que j’étais loin d’être aimé par toute l’université, bien au contraire – et pourtant, je n’ai rien fait qui vaille une grande haine, si ce n’est rejeter les pauvres. On m’a suffisamment appris combien c’était important de faire la différence entre les gens qui s’approchent de nous par intérêt utile, et ceux qui ne m’apporteraient rien mais qui me prendraient beaucoup. Dans mon monde, il n’y a que ça : de l’intérêt. Alors la vraie amitié, ça ne m’était pas familier et le vrai amour, celui sans intérêt comme celui que je ressentais pour Miu, encore moins. Je sais, cependant, que c’est plus ou moins la même chose pour elle : exprimer ses sentiments, dire merci quand on est reconnaissant, je t’aime quand on apprécie, désolé quand on veut s’excuser, tout ça ne fait pas parti de notre quotidien. C’est sans doute pour ça qu’on s’entend si bien. On se comprend, ou du moins, on se comprenait à l’époque où nos sentiments pour l’autre étaient identiques.
« Si c’est un art, je te prierai de ne l’enseigner à personne d’autre. Une seule personne qui le maîtrise, ça me suffis amplement, si tu vois ce que je veux dire. » Ce qu’elle me dit et ce que je lui dis, au final, lorsque ça concerne nos sentiments, c’est toujours caché en métaphore. Elle a eu beau être celle qui m’a demandé de dire les choses directement sans passer par des métaphores, elle le fait aussi bien que moi lorsqu’elle veut dire quelque chose qu’elle ne sait pas – ou n’ose pas – exprimer. On a plus d’un point commun et bien plus d’une différence aussi. Si elle me ressemblait totalement, alors je ne pense pas que j’aurais pu me rapprocher d’elle. Parce que quelqu’un qui me ressemble, c’est quelqu’un qui ne s’approche pas des autres – alors ni elle, ni moi, ne se seraient rapproché de l’autre. D’un autre côté, il ne me semble pas qu’un jour, elle soit particulièrement venue vers moi ou que j’ai fait le premier pas non plus. Je ne m’en rappelle même plus dans les détails.
À quel moment, dans mes paroles, elle voit une promesse de la laisser m’embêter quand elle le veut ? Je n’en ai aucune idée, mais elle est décidée maintenant et si je dois être honnête comme je l’ai été jusqu’à maintenant, l’idée ne me déplaît pas tant que ça. Si mes sentiments pour Miu se sont développés en quelque chose qu’elle ne conçoit pas comme moi, j’ai toujours apprécié sa présence et même en tant que bonne amie que je comprends, je ne refuse pas qu’elle soit près de moi. Enfin, c’est ainsi que je pense mais je sais qu’au moment où elle viendra m’attaquer quand je voudrai de la tranquillité, je regretterai mes pensées et mes mots. « Je m’en souviendrai. » Malheureusement ou heureusement. À sa dernière phrase, qui clôture le moment qu’on passe ensemble, je ne sais pas trop quoi répondre. Presque automatiquement, mon regard décline jusqu’à ses lèvres mais je retire immédiatement – autant que je le peux – l’idée de ma tête. J’espère juste qu’elle n’a rien vu, parce que Miu, pour ces trucs-là, c’est un radar. « Non, ma vie tranquille me manque, justement. » YOU_COMPLETE_MESS
« Si c’est un art, je te prierai de ne l’enseigner à personne d’autre. Une seule personne qui le maîtrise, ça me suffis amplement, si tu vois ce que je veux dire. » Ce qu’elle me dit et ce que je lui dis, au final, lorsque ça concerne nos sentiments, c’est toujours caché en métaphore. Elle a eu beau être celle qui m’a demandé de dire les choses directement sans passer par des métaphores, elle le fait aussi bien que moi lorsqu’elle veut dire quelque chose qu’elle ne sait pas – ou n’ose pas – exprimer. On a plus d’un point commun et bien plus d’une différence aussi. Si elle me ressemblait totalement, alors je ne pense pas que j’aurais pu me rapprocher d’elle. Parce que quelqu’un qui me ressemble, c’est quelqu’un qui ne s’approche pas des autres – alors ni elle, ni moi, ne se seraient rapproché de l’autre. D’un autre côté, il ne me semble pas qu’un jour, elle soit particulièrement venue vers moi ou que j’ai fait le premier pas non plus. Je ne m’en rappelle même plus dans les détails.
À quel moment, dans mes paroles, elle voit une promesse de la laisser m’embêter quand elle le veut ? Je n’en ai aucune idée, mais elle est décidée maintenant et si je dois être honnête comme je l’ai été jusqu’à maintenant, l’idée ne me déplaît pas tant que ça. Si mes sentiments pour Miu se sont développés en quelque chose qu’elle ne conçoit pas comme moi, j’ai toujours apprécié sa présence et même en tant que bonne amie que je comprends, je ne refuse pas qu’elle soit près de moi. Enfin, c’est ainsi que je pense mais je sais qu’au moment où elle viendra m’attaquer quand je voudrai de la tranquillité, je regretterai mes pensées et mes mots. « Je m’en souviendrai. » Malheureusement ou heureusement. À sa dernière phrase, qui clôture le moment qu’on passe ensemble, je ne sais pas trop quoi répondre. Presque automatiquement, mon regard décline jusqu’à ses lèvres mais je retire immédiatement – autant que je le peux – l’idée de ma tête. J’espère juste qu’elle n’a rien vu, parce que Miu, pour ces trucs-là, c’est un radar. « Non, ma vie tranquille me manque, justement. »
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