The Fox & The Wolf

TENUE ♥ 

The Fox & The Wolf

The Fox & The Wolf

TENUE ♥ 

The Fox & The Wolf

The Fox & The Wolf

Damon ricane en regardant le plus jeune être totalement déboussolée, sans réussir à perdre son sourire. Il sourit fièrement en caressant sa joue et attrape sa lèvre pour lui couper la parole. Il le mordille, tire vers lui en attirant son bassin contre le sien. « T’as pas besoin d’aller au toilette. » lui souffle-t-il pour toute réponse, parce qu’il avait envie, d’une façon aussi malsaine que plaisante, qu’Indiana le garde en lui. Indiana était son œuvre, qu’il avait façonné avec les années et aujourd’hui il ajoutait un coup de pinceau, un coup de maitre, à son art. Indiana savait pertinemment qu’il ne pourrait pas aller au toilette, car c’était la décision que venait de prendre Damon. Et quand Damon voulait, Damon avait. Si le plus jeune prenait le risque d’aller quand même se laver au toilette, il jouait à pile ou face avec son rendez-vous et plus encore, sa relation avec le plus vieux. Il était difficile pour Damon de voir des gens lui désobéir, plus encore ceux à qui il tenait, même si pour le coup il se refusait de l’admettre pour le jeune américain. Tenir à quelqu’un représentait énormément pour Damon, tout comme le faite d’avoir traversé la moitié du monde pour retrouver une personne en particulier … Mais il préférait mettre ça sur le compte de sa fierté, que de ses sentiments pour Indiana. Sentiments qu’il était très loin d’accepter, tout comme le fait, même s’il souriait et qu’il agissait comme si de rien n’était,  qu’il venait de coucher avec un homme … C’était tellement inconcevable pour lui qu’il se répétait en boucle : ce n’est pas un homme c’est jute Indiana. Indiana, c’est différent. Ce n’est pas un homme c’est juste … lui. Ce n’est pas pareil.  Le plus jeune était sous la coupe de Damon et à cet instant tous les deux s’en délectaient. Il souffle contre son cou en le serrant contre lui et ricane soudain au souvenir de ses gémissements. « Je suis certain que toute la salle de cinéma t’a entendu … » se moque-t-il gentiment avant d’ajouter « Tu veux qu’on y aille ? » le taquine-t-il. Juste pour avoir la fierté d’exhiber son amant aux yeux de tous. Pourtant cette même idée le terrifie et avant que le gosse n’ait pu lui répondre il se redresse et l’attire contre lui « Allez, on se casse. » Il le laisse passer devant et observe sa démarche partagé entre une petite pointe de culpabilité et une grande fierté. Il glisse sa main sur ses hanches l’air de rien mais lui offre ainsi un appuie pour qu’il puisse marcher sans trop avoir à s’appuyer sur sa jambe. « On va se boire un café ? » demande-t-il naturellement comme si de rien n’était. Il sort du Cinéma entrainant le plus jeune avec lui. Il veille à marcher d’un pas lent et tranquille pour ne pas blesser d’avantage Indiana. C’était là encore une première, Damon qui veillait sur quelqu’un d’autre que lui … en moins de d’une semaine ? Record. Il sourit en lui tirant une chaise pour le faire s’asseoir. Il faisait bon dans le café. Assez chaud pour les  protéger du froid de l’hiver. Damon retire son écharpe et se laisse tomber sur la banquette à côté d’Indiana. «  Tu veux boire quoi ? » lui demande-t-il en américain ayant du mal à parler coréen avec lui. Il joue avec la carte entre ses doigts et ignore les regards des deux coréennes qui louchent sur leur table en gloussant. 

The Fox & The Wolf

Je ne savais plus où j’en étais, ni même comment je m’appelais. Cette vague de plaisir m’avait complètement fait perdre la tête et je laissais échapper un nouveau gémissement quand il m’attira contre lui. J’avais toujours adoré sa puissance. Il était fort et je me sentais en sécurité entre ses bras. « Mais ? » Je ne voulais pas lui tenir tête, tout se passait trop bien pour que je gâche tout. Je voulais simplement me laver les mains. Je me mordillais la lèvre en me disant que je pourrais le faire un peu plus tard. J’avais besoin de rester près de lui après ce qu’il venait de se passer. Je voulais croire qu’il ne l’avait pas fait juste comme ça. Je m’étais offert à lui, ce n’était pas rien et je me demandais s’il comprenait ce que ça voulait dire pour moi. Je savais très bien que nous n’étions pas un couple et je ne comptais pas aborder le sujet. Je ne voulais pas le faire fuir. On venait de se retrouver et j’arrivais à le faire sourire. C’était tout ce qui comptait pour le moment. Je restais contre lui, calant ma respiration sur les battements de son cœur. Jamais je ne pourrais oublier cette journée. Je rougissais en m’agrippant à son t-shirt en l’entendant. « N…non ? Tu penses ? ». J’espérais que personne ne m’avait entendu, j’avais bien trop honte. Comment est-ce que j’avais pu accepter la situation ? Je l’avais cherché et maintenant je devais assumer. J’étais celui qui avait demandé. Il n’avait fait que répondre à mes désirs. Pourtant, je ne regrettais rien. Il pourrait dire ce qu’il voudrait, lui et moi, on était lié. Je hochais la tête pour lui confirmer que j’avais envie de m’en aller avant que quelqu’un nous surprenne. J’avançais en gardant la tête baissée, souriant en sentant sa main. Est-ce qu’il se rendait compte de ses gestes ou tout se faisait naturellement ? Je n’avais plus l’habitude qu’il prenne soin de moi et c’était vraiment agréable. Ma jambe me faisait extrêmement mal et ce n’était pas la seule partie de mon corps qui me faisait souffrir. Je n’imaginais pas Damon si imposant. Je le suivais jusqu’au café, soupirant de bien être en m’asseyant. Je retirais ma veste que je posais sur le dossier de ma chaise. Je louchais sur la carte en me mordillant la lèvre. Il était vraiment adorable avec son accent anglais. Il faisait des efforts. Je parlais les deux langues, alors je ferais comme il voudrait. « Un chocolat chaud. Oui c’est bien un chocolat » Je n’étais pas certain de le finir mais si je prenais un simple thé il allait comprendre que je ne mangeais pas beaucoup. Je jetais quelques coups d’œil aux filles qui devaient se faire des idées sur nous. « Je peux aller me laver les mains ? » Je préférais lui demander. Il serait capable de partir sans m’adresser la parole s’il pensait que j’essayais d’outrepasser son autorité. Je ressentais encore ses assauts au creux de mes reins, alors qu’il arrivait à faire comme si rien n’était jamais arrivé. Son attitude était un peu détachée mais elle ne me mettait pas mal à l’aise. « Maintenant que t’es là…je… ne pars plus d’accord ? » Je jouais nerveusement avec mes doigts. J’avais envie de lui hurler à quel point je l’aimais mais ce n’était pas le bon moment. Je voulais simplement qu’il comprenne que je l’aimais toujours et que je n’avais jamais cessé de l’aimer.