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I'm a lonesome poor cowboy ft. Ji Hwan
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Re: I'm a lonesome poor cowboy ft. Ji Hwan | Mer 15 Nov - 16:40 Citer EditerSupprimer
LONESOME POOR COWBOY
ft. Lim Ji Hwan & Yu Yong Sun
(c) made by panic!attack
Foutus haut-parleurs qui gâchaient toutes mes chances de rentrer chez moi plus tôt que prévu. Parce que oui, j’avais bien ressenti que si cette voix n’avait pas tout foutu en l’air, j’aurais fini par partir d’ici et que Yong Sun en avait sans doute assez d’être dans un tel endroit avec un rabat-joie comme moi. Malheureusement, son ras-le-bol n’est rien face à la motivation d’aller voir ce qui a été annoncé et donc, je fini entraîné dans ce truc, encore.
Pépé. Je soupirai en entendant ça. Combien de fois encore allais-je être surnommé avec de tels adjectifs ridicules ? Je savais bien que je n’avais rien des jeunes d’aujourd’hui, fêtards et rebelles, et pourtant j’étais bel et bien de 1991, une génération encore jeune. Aussi vieux fus-je dans ma tête.
« J’espère bien… »
Mais je savais bien que les promesses étaient une chose rarement tenues par Yong Sun. Aussi bien que pour m’amener ici, il m’avait menti sur ce qu’était réellement l’endroit, il pouvait me mentir de nouveau en me disant qu’on rentrerait après ça, puis après ça, puis après ça, pour ne finalement rentrer que quand, lui, il l’aura choisi. Ainsi était Yong Sun et je ne lui en voulais pas, c’était simplement que pour une fois, ça me portait préjudice : j’étais tombé dans ce stupide panneau et je me retrouvais dans un endroit où je n’étais pas à l’aise. Une fois à la carrière, je ne regardai pas vraiment ce qu’il y avait autour de moi parce que je me doutais que ça n’était rien qui m’intéressait pour de vrai. Je me contentai de suivre Yong Sun comme un enfant suivrait son seul repère – bien que je détestais cette comparaison.
« Jamais. C’est une addiction comme une autre, même si les gens s’imaginent que c’est inoffensif. »
Tout comme l’alcool. La cigarette. Les gens avaient l’innocence de penser que tout ce qui était légal n’était pas bien dangereux et ils avaient bien tort. L’alcool était extrêmement addictif pour le corps humain, et ce, surtout lorsque c’était donné à un enfant. Les gens ne se rendaient pas compte que donner un verre d’alcool à un enfant, c’était comme lui donner de la cocaïne. Parce que la cocaïne, elle, n’était pas légale, alors c’était tabou. Les paris, c’était pareil. Une fois addicts, les gens perdent tout leur précieux argent dans ce genre de délires stupides.
Le bruit et l’entrain des gens, je ne le comprenais pas mais ils ne semblaient pas mieux comprendre mon air agacé sur le visage. Des regards qui signifiaient quelque chose entre le « Il est bizarre » et « Pourquoi il est venu si ça ne lui plaît pas » m’étaient lancés. N’empêche que, moi, au moins, je ne critiquais pas leurs délires – ou je ne l’aurais pas fait si on m’y avait pas entraîné de force. Enfin, après un instant interminable à mes yeux, nous finîmes par repartir et la remarque de Yong Sun, qui m’infantilisait de nouveau, m’exaspéra à moitié. Cette fois-ci, la fatigue se faisait ressentir, sûrement parce qu’il y avait eu beaucoup trop de monde criant près de moi.
« Je veux rentrer, oui. »
Barbe-à-papa ou pas, il se doutait que je m’en fichais sincèrement. Lui en revanche, par en chercher un et tint à préciser, une fois que c’était fait, que ça n’était pas pour moi. Ce à quoi je me contentai de répondre par un espèce de sourire, ou plutôt un rictus, qui témoignait de ma fatigue mais qui ne se voulait pas agressif. Mon objectif n’était pas de le contrarier.
« En effet, mon coeur se remettra difficilement d’une telle trahison. »
Pépé. Je soupirai en entendant ça. Combien de fois encore allais-je être surnommé avec de tels adjectifs ridicules ? Je savais bien que je n’avais rien des jeunes d’aujourd’hui, fêtards et rebelles, et pourtant j’étais bel et bien de 1991, une génération encore jeune. Aussi vieux fus-je dans ma tête.
« J’espère bien… »
Mais je savais bien que les promesses étaient une chose rarement tenues par Yong Sun. Aussi bien que pour m’amener ici, il m’avait menti sur ce qu’était réellement l’endroit, il pouvait me mentir de nouveau en me disant qu’on rentrerait après ça, puis après ça, puis après ça, pour ne finalement rentrer que quand, lui, il l’aura choisi. Ainsi était Yong Sun et je ne lui en voulais pas, c’était simplement que pour une fois, ça me portait préjudice : j’étais tombé dans ce stupide panneau et je me retrouvais dans un endroit où je n’étais pas à l’aise. Une fois à la carrière, je ne regardai pas vraiment ce qu’il y avait autour de moi parce que je me doutais que ça n’était rien qui m’intéressait pour de vrai. Je me contentai de suivre Yong Sun comme un enfant suivrait son seul repère – bien que je détestais cette comparaison.
« Jamais. C’est une addiction comme une autre, même si les gens s’imaginent que c’est inoffensif. »
Tout comme l’alcool. La cigarette. Les gens avaient l’innocence de penser que tout ce qui était légal n’était pas bien dangereux et ils avaient bien tort. L’alcool était extrêmement addictif pour le corps humain, et ce, surtout lorsque c’était donné à un enfant. Les gens ne se rendaient pas compte que donner un verre d’alcool à un enfant, c’était comme lui donner de la cocaïne. Parce que la cocaïne, elle, n’était pas légale, alors c’était tabou. Les paris, c’était pareil. Une fois addicts, les gens perdent tout leur précieux argent dans ce genre de délires stupides.
Le bruit et l’entrain des gens, je ne le comprenais pas mais ils ne semblaient pas mieux comprendre mon air agacé sur le visage. Des regards qui signifiaient quelque chose entre le « Il est bizarre » et « Pourquoi il est venu si ça ne lui plaît pas » m’étaient lancés. N’empêche que, moi, au moins, je ne critiquais pas leurs délires – ou je ne l’aurais pas fait si on m’y avait pas entraîné de force. Enfin, après un instant interminable à mes yeux, nous finîmes par repartir et la remarque de Yong Sun, qui m’infantilisait de nouveau, m’exaspéra à moitié. Cette fois-ci, la fatigue se faisait ressentir, sûrement parce qu’il y avait eu beaucoup trop de monde criant près de moi.
« Je veux rentrer, oui. »
Barbe-à-papa ou pas, il se doutait que je m’en fichais sincèrement. Lui en revanche, par en chercher un et tint à préciser, une fois que c’était fait, que ça n’était pas pour moi. Ce à quoi je me contentai de répondre par un espèce de sourire, ou plutôt un rictus, qui témoignait de ma fatigue mais qui ne se voulait pas agressif. Mon objectif n’était pas de le contrarier.
« En effet, mon coeur se remettra difficilement d’une telle trahison. »
(c) made by panic!attack
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