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the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young
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the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Sam 14 Oct - 16:26 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
Je serais incapable de définir ce sentiment étrange d’une fin de journée super maussade, dans la lignée d’une journée plus que moyenne. Je le savais. Dès que j’ai glissé le pied droit dans mon chausson gauche ce matin, je savais qu’un truc n’irait pas aujourd’hui. Mes craintes se confirmaient déjà au petit-déjeuner, quand j’ai compris qu’ouvrir sans cesse le même placard dans la cuisine du dortoir avec quinze secondes d’intervalles ne ferait pas revenir mes céréales préférées. Personne ne m’en a laissé. Même pas un coco-noisette ! Et puis, le professeur qui nous sort un devoir surprise en dernière heure, en accord avec la nouvelle politique tolérance zéro de l’université.
Je me sens blasée. En décalage avec mon petit moi intérieur. J’aime la palette orangée qui feutre le paysage pour annoncer le retour de l’automne. Et l’air frais qui fait chuter les températures à la nuit tombée. Bientôt j’aurais besoin d’une tisane aux herbes pour soigner mon vague à l’âme ?
C’est nul.
Peut-être que je fais une crise de la quarantaine avec vingt ans d’avance.
Je boucle mes derniers rendus de la semaine à la bibliothèque. Bouquins pliés, manteau sous le bras et sac à l’épaule. J’ai besoin d’air et je connais l’endroit parfait pour ça même si ce n’est pas un endroit très connu des étudiants. C’est simple, si je me fais prendre là-haut, je risque de passer un sale quart d’heure sur le rappel des règles de l’établissement. Ce n’est pas souvent que les élèves se baladent sur les toits de l’université. Les derniers qui l’ont fait se sont vus expulsés une semaine entière – quoi qu’ils ont poussé le vice en allant jusqu’à retirer le drapeau coréen de son étendard et c’est très précisément ce que l’on ne me verra jamais faire.
A cette heure-là, il n’y a plus beaucoup de monde dans l’enceinte des bâtiments. Quelques derniers cours. Le personnel du campus. Evidemment, tout le monde s’est déjà fait la malle à l’administration. Je devrais soumettre au club de paranormal l’idée que les administrations soient truffées de vampires : avec des horaires aussi lâches et des journées qui se terminent aussi tôt, la soumission ne me semble pas insensée.
Je grimpe les escaliers et pousse la porte d’accès au toit sans me préoccuper de ce que j’y trouverais derrière. Le silence pour réfléchir à une liste de sujets stupides que je garde en réserve dans un coin de ma tête. Une vue imprenable sur tout le campus. Les lumières de la Digital City qui s’allument à la tombée de la nuit.
Et Jun Young qui boit sa bière comme s’il faisait bande à part d’une après-midi pique-nique.
Je m’arrête un instant, surprise de le trouver là alors que je pensais bien être la seule. Malgré ça, mon visage ne se départit pas de sa morosité. Je suis juste très intriguée de sa méthodique organisation à profiter de sa soirée en solitaire. Si je ne le connaissais pas un minimum, je jurerais qu’il attendait une fille pour un rencart extra-romantique au clair de lune.
Mais c’est Jun Young. Et il n’y a que moi.
J’avance en silence et jette mon sac au coin de la nappe déposée sur le sol. Je m’installe, je lui emprunte un peu de son espace vital et m’allonge sans lui en demander la permission. Je fixe le ciel sans rien dire et puis, je pousse un long soupir et tend la main dans sa direction. « Tu m’files une bière STP. »
Je me sens blasée. En décalage avec mon petit moi intérieur. J’aime la palette orangée qui feutre le paysage pour annoncer le retour de l’automne. Et l’air frais qui fait chuter les températures à la nuit tombée. Bientôt j’aurais besoin d’une tisane aux herbes pour soigner mon vague à l’âme ?
C’est nul.
Peut-être que je fais une crise de la quarantaine avec vingt ans d’avance.
Je boucle mes derniers rendus de la semaine à la bibliothèque. Bouquins pliés, manteau sous le bras et sac à l’épaule. J’ai besoin d’air et je connais l’endroit parfait pour ça même si ce n’est pas un endroit très connu des étudiants. C’est simple, si je me fais prendre là-haut, je risque de passer un sale quart d’heure sur le rappel des règles de l’établissement. Ce n’est pas souvent que les élèves se baladent sur les toits de l’université. Les derniers qui l’ont fait se sont vus expulsés une semaine entière – quoi qu’ils ont poussé le vice en allant jusqu’à retirer le drapeau coréen de son étendard et c’est très précisément ce que l’on ne me verra jamais faire.
A cette heure-là, il n’y a plus beaucoup de monde dans l’enceinte des bâtiments. Quelques derniers cours. Le personnel du campus. Evidemment, tout le monde s’est déjà fait la malle à l’administration. Je devrais soumettre au club de paranormal l’idée que les administrations soient truffées de vampires : avec des horaires aussi lâches et des journées qui se terminent aussi tôt, la soumission ne me semble pas insensée.
Je grimpe les escaliers et pousse la porte d’accès au toit sans me préoccuper de ce que j’y trouverais derrière. Le silence pour réfléchir à une liste de sujets stupides que je garde en réserve dans un coin de ma tête. Une vue imprenable sur tout le campus. Les lumières de la Digital City qui s’allument à la tombée de la nuit.
Et Jun Young qui boit sa bière comme s’il faisait bande à part d’une après-midi pique-nique.
Je m’arrête un instant, surprise de le trouver là alors que je pensais bien être la seule. Malgré ça, mon visage ne se départit pas de sa morosité. Je suis juste très intriguée de sa méthodique organisation à profiter de sa soirée en solitaire. Si je ne le connaissais pas un minimum, je jurerais qu’il attendait une fille pour un rencart extra-romantique au clair de lune.
Mais c’est Jun Young. Et il n’y a que moi.
J’avance en silence et jette mon sac au coin de la nappe déposée sur le sol. Je m’installe, je lui emprunte un peu de son espace vital et m’allonge sans lui en demander la permission. Je fixe le ciel sans rien dire et puis, je pousse un long soupir et tend la main dans sa direction. « Tu m’files une bière STP. »
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Sam 14 Oct - 21:30 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young, c’était la sociabilité même mise dans le corps d’un humain. Son caractère curieux l’a très tôt amené à aller vers les inconnus, pour faire leur connaissance, plus ou moins maladroitement selon l’âge. Il aimait faire la fête aussi, évidemment. Et d’ailleurs, se retrouvait même souvent à en être l’instigateur. Pourtant, comme tout le monde, il avait ses besoins d’espace, de moments à lui, de temps en temps. Vous savez, ces phases où vous dites stop, où vous avez envie de vous retrouvez pour faire le point, ou simplement ne plus penser à rien. Se vider l’esprit. Et pour le jeune homme, c’était ce soir-là. Entre le championnat inter-universitaire de basketball qui avait reprit, ses cours, son post d’animateur à la radio, et, depuis quelques mois, ses allers et venus au studio photos faute d’être égérie de cette marque de sport, il avait comme une sorte de raz le bol. Il voulait être seul, pour une fois. Et pour cela, faute d’être en pleine semaine et ne pouvant donc pas rentrer dans son petit studio pour s’y poser, tel un ermite, Jun Young avait un autre lieu. Son lieu.
C’est ainsi que le coréen se retrouva sur un toit de la fac. Chose qui, en réalité, était purement interdit. Mais lui et les règles, ça n’a jamais fait un grand mariage. Et puis, tant qu’il ne faisait rien de mal… Enfin bref. Comme à son habitude, il s’était installé, tel un prince. Une nappe, ou une couverture, il ne savait plus trop l’utilité de base de ce tissu, étendue, son portable en guise de musique, et, bien évidemment, des bières. Et choses à manger –un pack de kimbap et une boite de teokbokki chaude-. Jun Young s’allongea, et observant instant le ciel. La voie lactée. Bercé par les chansons défilant. Et finalement, ses paupières se fermèrent. Et il se retrouva même à somnoler, quelque peu. Avant de sursauter lorsque quelqu’un perça cette petite bulle de confort. Seah ? Clignant des yeux et fronçant les sourcils, il tourna la tête, et se retrouva nez à nez avec elle. Quoi ? Mais depuis quand était-elle là ? Néanmoins, il le dit rien, et lui plaça une canette dans la main. Puis, il mit un bras derrière sa tête, et se remit à inspecter le ciel, sans réel but. Et finalement, il craqua. Jun Young non bavard, même malade, cela n’existe pas. « Je pensais être le seul à venir ici. C’est la première fois, ou juste une coïncidence qu’on ne se soit jamais retrouvé ici auparavant ? ». Non pas que cela lui déplaisait. Bien au contraire. Quitte à être « dérangé », Seah, malgré leurs pics sans cesse, restait l’une des meilleures personnes pour qui il acceptait de l’être. Il suffisait juste de ne pas être démasqué. Par un membre du personnel, ils risquaient l’exclusion –lieu interdit, et alcool-. Par un autre étudiant, des rumeurs sur eux. Car, n’allons pas le cacher, cette scène faisait quelque peu passage de drama…
C’est ainsi que le coréen se retrouva sur un toit de la fac. Chose qui, en réalité, était purement interdit. Mais lui et les règles, ça n’a jamais fait un grand mariage. Et puis, tant qu’il ne faisait rien de mal… Enfin bref. Comme à son habitude, il s’était installé, tel un prince. Une nappe, ou une couverture, il ne savait plus trop l’utilité de base de ce tissu, étendue, son portable en guise de musique, et, bien évidemment, des bières. Et choses à manger –un pack de kimbap et une boite de teokbokki chaude-. Jun Young s’allongea, et observant instant le ciel. La voie lactée. Bercé par les chansons défilant. Et finalement, ses paupières se fermèrent. Et il se retrouva même à somnoler, quelque peu. Avant de sursauter lorsque quelqu’un perça cette petite bulle de confort. Seah ? Clignant des yeux et fronçant les sourcils, il tourna la tête, et se retrouva nez à nez avec elle. Quoi ? Mais depuis quand était-elle là ? Néanmoins, il le dit rien, et lui plaça une canette dans la main. Puis, il mit un bras derrière sa tête, et se remit à inspecter le ciel, sans réel but. Et finalement, il craqua. Jun Young non bavard, même malade, cela n’existe pas. « Je pensais être le seul à venir ici. C’est la première fois, ou juste une coïncidence qu’on ne se soit jamais retrouvé ici auparavant ? ». Non pas que cela lui déplaisait. Bien au contraire. Quitte à être « dérangé », Seah, malgré leurs pics sans cesse, restait l’une des meilleures personnes pour qui il acceptait de l’être. Il suffisait juste de ne pas être démasqué. Par un membre du personnel, ils risquaient l’exclusion –lieu interdit, et alcool-. Par un autre étudiant, des rumeurs sur eux. Car, n’allons pas le cacher, cette scène faisait quelque peu passage de drama…
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Dim 15 Oct - 0:50 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Impossible de me souvenir à quelle occasion j’avais découvert ce petit coin tranquille à l’abri des regards. Les premières années d’étude avaient été longues et intenses. Je faisais la bonne élève à fréquenter les hauts-lieux de la bibliothèque mais je n’ai jamais réussi à fixer mon attention plus de deux minutes. Alors, prétextant une pause qui avait duré bien plus longtemps que prévu, j’étais partie à l’aventure. Les escaliers, les portes, les longs couloirs. Tout ça pour chercher un fichu distributeur automatique qui ne serait pas en rupture de mochis.
Je m’en souviens un peu plus nettement maintenant. Je m’étais perdue et puis, j’avais pris ce prétexte pour m’improviser exploratrice. J’étais au bord de la crise de nerf des premières semaines de cours quand j’ai poussé la porte du toit pour la première fois. Je l’avais toujours pensé fermée. Mais en fait, ce n’est rien qu’une chaîne ouverte. D’un coup sur le cadenas et il cède sans que personne ne puisse s’en rendre compte.
Et curieuse comme je suis, je m’étais retrouvée exactement à cet endroit, il y a de ça je dirais quatre ans. Et je pensais vraiment, dans ma grande naïveté, que j’étais la seule à avoir percer le mystère du toit-ouvrant. « Une coïncidence, » je réponds à demi-mot en me redressant subitement pour venir m’asseoir bien droite, les jambes croisées en tailleur sur le tissu.
J’ouvre la canette de bière à distance, bien heureuse de tâcher la nappe plutôt que mes vêtements. C’est bien la première fois qu’en ayant quelqu’un à mes côtés, je reste aussi silencieuse et énigmatique. Décidée à rompre le mauvais charme qui plane sur cette journée, je me fais violence pour tenter de nous réveiller tous les deux. « Si tu partages tes tteokbokki avec moi, je ne dirais rien à personne sur tes activités de stalker à mon égard. » J’esquisse un sourire amusé que j’espère bien lui cacher à l’ombre de la faible lumière qui nous éclaire.
Je ne m’étais pas rendue compte à quel point mon ventre pouvait crier famine. Une chose de plus à rajouter à la longue liste de mes déboires du jour : ma pause déjeuner avait été trop courte pour faire concurrence à la file d’attente interminable des food-trucks parqués devant l’université.
Somebody feed me food, please.
Je pivote mon buste en sa direction. Il est sage comme une image, les yeux rivés au ciel si ce n’est lorsqu’il me dévisage. « Je rigole. Enfin, pas tellement en fait… qu’est-ce que tu fais là ? » Je bois à même la canette, sans attendre qu’il me donne son feu vert pour tendre le bras au-dessus de lui et ramener de mon côté la boîte toute chaude.
Je m’en souviens un peu plus nettement maintenant. Je m’étais perdue et puis, j’avais pris ce prétexte pour m’improviser exploratrice. J’étais au bord de la crise de nerf des premières semaines de cours quand j’ai poussé la porte du toit pour la première fois. Je l’avais toujours pensé fermée. Mais en fait, ce n’est rien qu’une chaîne ouverte. D’un coup sur le cadenas et il cède sans que personne ne puisse s’en rendre compte.
Et curieuse comme je suis, je m’étais retrouvée exactement à cet endroit, il y a de ça je dirais quatre ans. Et je pensais vraiment, dans ma grande naïveté, que j’étais la seule à avoir percer le mystère du toit-ouvrant. « Une coïncidence, » je réponds à demi-mot en me redressant subitement pour venir m’asseoir bien droite, les jambes croisées en tailleur sur le tissu.
J’ouvre la canette de bière à distance, bien heureuse de tâcher la nappe plutôt que mes vêtements. C’est bien la première fois qu’en ayant quelqu’un à mes côtés, je reste aussi silencieuse et énigmatique. Décidée à rompre le mauvais charme qui plane sur cette journée, je me fais violence pour tenter de nous réveiller tous les deux. « Si tu partages tes tteokbokki avec moi, je ne dirais rien à personne sur tes activités de stalker à mon égard. » J’esquisse un sourire amusé que j’espère bien lui cacher à l’ombre de la faible lumière qui nous éclaire.
Je ne m’étais pas rendue compte à quel point mon ventre pouvait crier famine. Une chose de plus à rajouter à la longue liste de mes déboires du jour : ma pause déjeuner avait été trop courte pour faire concurrence à la file d’attente interminable des food-trucks parqués devant l’université.
Somebody feed me food, please.
Je pivote mon buste en sa direction. Il est sage comme une image, les yeux rivés au ciel si ce n’est lorsqu’il me dévisage. « Je rigole. Enfin, pas tellement en fait… qu’est-ce que tu fais là ? » Je bois à même la canette, sans attendre qu’il me donne son feu vert pour tendre le bras au-dessus de lui et ramener de mon côté la boîte toute chaude.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Dim 15 Oct - 17:25 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young avait connu cet endroit à la fois par hasard, et à la fois suite à une recherche. En effet, déjà au lycée, il squattait le toit du gymnase lors de ses temps libres, ou bien en week-end. Un petit délinquant éprit d’instants de liberté et d’envie d’être seul. Alors, à son entrée à l’université, il s’était mit à chercher son futur refuge. Toujours en hauteur. Tel un chat. Yong Min avait beau avoir tenté de l’en dissuader, comme toujours, le basketteur en avait fait qu’à sa tête. Et c’est ainsi qu’il se retrouva là-bas. Il n’avait d’ailleurs pas vraiment de moments fixes, comme cela avait pu l’être à l’époque du lycée. Et en presque cinq longues années, il n’y avait jamais croisé personne. D’où sa surprise lorsqu’il réalisa la présence de Seah à ses côtés. Etait-ce un signal comme quoi, si une autre personne avait connaissance de ce lieu, un risque de se faire chopper par des agents de sécurité tournant le soir dans la fac existait ? Non. Tout de même. Il avait toujours été discret, et avait toujours rangé derrière lui. Sa cadette avait simplement un caractère curieux, tout comme lui. N’est-ce pas ?
Après lui avoir offert une bière, Jun Young resta néanmoins concentré sur le ciel. Il n’était pas doué en astronomie. Il ne connaissait le nom que d’astres et constellations banales. Rien de bien folichon. Mais cela le détendait. Finalement, la plus jeune décida d’envisager une discussion, avec une sorte de menace qui cachait visiblement un appétit certain. « Je pense venir ici depuis plus longtemps que toi. Mais d’accord. J’ai pitié, faut te remplumer un peu. ». Toujours allongé, le fait d’être grand, et donc, d’avoir le longs bras, lui permit d’attraper sans effort la boîte encore chaude dans le but de la tendre à Seah, mais celle-ci l’attrapa avant lui. Il se contenta d’esquisser un sourire en coin, et de répondre à sa question. « La même chose que toi je pense. Je m’évade. ». Car si elle non plus n’était pas retourné directement au dortoir, c’était bien car elle avait envie –voir besoin ?- de se retrouver seule. « Mauvaise journée ? ». Jun Young lui posait rarement la question, mais sa curiosité quand à la présence de la jeune femme parlait pour lui.
Finalement, alléché par l’odeur des teokbokki qui venait lui chatouiller les narines, le coréen se redressa pour rejoindre sa fausse petite-amie dans la position assise. Et alors que celle-ci amenait les baguettes à sa bouche pour dévorer l’un de ses bâtonnets de riz épicés, le basketteur lui attrapa la main pour retenir ce geste, et se pencha alors vers elle pour capturer, et ainsi lui voler, l’objet de leu désir réciproque. Il leva les yeux vers elle et lui adressa alors un grand sourire de fierté tandis qu’il mâchait le teokbokki. « Sorry~ ». Puis, Jun Young se repositionna correctement et prit sa bière pour une boire une longue gorgée, avant d’ajouter, son regard planté dans celui de Seah. « Tu sais, j’habite bien vivre avec toi. ».
Après lui avoir offert une bière, Jun Young resta néanmoins concentré sur le ciel. Il n’était pas doué en astronomie. Il ne connaissait le nom que d’astres et constellations banales. Rien de bien folichon. Mais cela le détendait. Finalement, la plus jeune décida d’envisager une discussion, avec une sorte de menace qui cachait visiblement un appétit certain. « Je pense venir ici depuis plus longtemps que toi. Mais d’accord. J’ai pitié, faut te remplumer un peu. ». Toujours allongé, le fait d’être grand, et donc, d’avoir le longs bras, lui permit d’attraper sans effort la boîte encore chaude dans le but de la tendre à Seah, mais celle-ci l’attrapa avant lui. Il se contenta d’esquisser un sourire en coin, et de répondre à sa question. « La même chose que toi je pense. Je m’évade. ». Car si elle non plus n’était pas retourné directement au dortoir, c’était bien car elle avait envie –voir besoin ?- de se retrouver seule. « Mauvaise journée ? ». Jun Young lui posait rarement la question, mais sa curiosité quand à la présence de la jeune femme parlait pour lui.
Finalement, alléché par l’odeur des teokbokki qui venait lui chatouiller les narines, le coréen se redressa pour rejoindre sa fausse petite-amie dans la position assise. Et alors que celle-ci amenait les baguettes à sa bouche pour dévorer l’un de ses bâtonnets de riz épicés, le basketteur lui attrapa la main pour retenir ce geste, et se pencha alors vers elle pour capturer, et ainsi lui voler, l’objet de leu désir réciproque. Il leva les yeux vers elle et lui adressa alors un grand sourire de fierté tandis qu’il mâchait le teokbokki. « Sorry~ ». Puis, Jun Young se repositionna correctement et prit sa bière pour une boire une longue gorgée, avant d’ajouter, son regard planté dans celui de Seah. « Tu sais, j’habite bien vivre avec toi. ».
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Dim 15 Oct - 23:33 Citer EditerSupprimer
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tenue + Je le toise d’un regard mauvais, prête à lui claquer de remballer sa pitié pour préserver ma dignité. Le truc c’est que j’ai vraiment faim. Et que même s’il n’oserait jamais m’affamer pour de vrai, je suis plus encline à le laisser s’en sortir pour cette fois si ma grâce peut m’assurer la ruée vers les tteokbokki. Je tends le bras la première, guidée par mes instincts et craque une première paire de baguettes en bois avant d’humer les bonnes épices qui me font rêver comme jamais. Seyong me tuerait s’il savait que j’avais sauté un repas. Et puis, il s’inquiéterait aussi de ma santé. C’est tellement dans mes habitudes de descendre deux bols de nouilles en un rien de temps. S’il s’agit de me remplumer, je mets Jun Young au défi. Ma mère m’a toujours dit que j’avais un métabolisme magique que j’ai sans aucun doute hérité de mon père. Pour le peu que je l’ai connu, je ne saurais dire si ce qu’elle me raconte est proche de la vérité.
Je dois lui accorder le bénéfice des mots justes. Quand je dois venir ici, c’est parce qu’il y a quelque chose qui trottine inlassablement dans ma tête, quelque chose qui ne va pas ou le moral qui me retombe dans les chaussettes. Moi aussi, j’ai envie de m’évader. « Tu crois qu’on peut s’évader à deux ? » Je sais combien ces instants en tête-à-tête avec soi-même son précieux. Pourtant, ma demande n’a rien d’un engagement. Qu’il veuille ou non de moi ici, j’y reste. Ha ! ma politesse me perdra… je croise les jambes en tailleur sur la nappe pour me mettre en condition et l’imite lorsqu’il boit une nouvelle gorgée de sa bière en se redressant à ma hauteur.
Ce doit être marqué sur ma tête que quelque chose ne va pas. Je savais bien que j’avais une mine toute grisâtre aujourd’hui. Et je déteste vraiment ça. Je baisse le regard et force une moue désorientée, le regard fuyant et les lèvres légèrement poussées à l’avant. Quand ça ne va pas, j’entre dans cette phase adorable mais agaçante de l’enfant qui boude. Et je soupire en faisant voltiger au passage les quelques mèches de ma frange qui s’agitaient déjà par l’action du vent frais. « Hm. Cette journée est vraiment nulle. J’ai hâte d’être à demain. »
J’acquise avec moi-même, osant à peine un regard en sa direction parce que je le connais et que là, maintenant, j’ai tout sauf envie de me ramasser un sarcasme de sa part. Quoi qu’en y réfléchissant à deux fois, ce serait dans la lignée de cette journée inutile. Encore une fois, ça me fait soupirer.
Je plante mes baguettes dans le plat de tteokbokki et attrape mon premier gâteau de riz avec l’envie ferme et résolue de noyer la morosité dans la nourriture. Mais le bâtonnet frôle à peine mes lèvres que je fais face à mon premier hold-up de la journée. Je suis prête à suivre mon tteokbokki au bout du monde ! Je le suis naïvement à la trace, lèvres entrouvertes et implorant presque pour qu’il reste en place. Un mouvement de recul secoue mon petit corps à peine nourri quand je vois à quel point Jun Young est proche. Son visage à quelques centimètres du mien et nos lèvres qui se répondent par baguettes interposées.
Je reste pensive un moment. Perdue un court instant. « Ah-- sorry ? » je répète, nullement gênée par mon anglais maladroit. Il me prend de court sur tous les fronts, décidément pas préparée à l’entendre se livrer en confession sur les bienfaits de notre presque-colocation à tous les deux. Comme si admettre que vivre avec moi c’était chouette allait laver l’acte ignoble de vandalisme au tteokbokki qu’il vient de commettre !
Je déglutis, mes lèvres oscillant, ma mâchoire imitant le rythme constant des allers et venues d’un yoyo. Je dégage la première mon poignet de son emprise et rattrape in extremis mes réflexes, mon répondant et ma répartie à la petite cuillère pour venir capturer ses lèvres entre les deux pans de mes baguettes. « Cette bouche est vraiment insolente. Et ne rigole pas ! prends tes propres baguettes. » Je fronce les sourcils, un peu vexée, terriblement affamée.
Et pleine de questions.
« Pourquoi est-ce que tu me dis ça maintenant ? Seyong t’a dit quelque chose ?! Ou alors... t’as trouvé mieux ailleurs ? Ani ! tu peux pas rompre le bail comme ça ! La loi l’interdit… moi je l’interdis ! » Je réponds sans réfléchir dans la précipitation.
Je dois lui accorder le bénéfice des mots justes. Quand je dois venir ici, c’est parce qu’il y a quelque chose qui trottine inlassablement dans ma tête, quelque chose qui ne va pas ou le moral qui me retombe dans les chaussettes. Moi aussi, j’ai envie de m’évader. « Tu crois qu’on peut s’évader à deux ? » Je sais combien ces instants en tête-à-tête avec soi-même son précieux. Pourtant, ma demande n’a rien d’un engagement. Qu’il veuille ou non de moi ici, j’y reste. Ha ! ma politesse me perdra… je croise les jambes en tailleur sur la nappe pour me mettre en condition et l’imite lorsqu’il boit une nouvelle gorgée de sa bière en se redressant à ma hauteur.
Ce doit être marqué sur ma tête que quelque chose ne va pas. Je savais bien que j’avais une mine toute grisâtre aujourd’hui. Et je déteste vraiment ça. Je baisse le regard et force une moue désorientée, le regard fuyant et les lèvres légèrement poussées à l’avant. Quand ça ne va pas, j’entre dans cette phase adorable mais agaçante de l’enfant qui boude. Et je soupire en faisant voltiger au passage les quelques mèches de ma frange qui s’agitaient déjà par l’action du vent frais. « Hm. Cette journée est vraiment nulle. J’ai hâte d’être à demain. »
J’acquise avec moi-même, osant à peine un regard en sa direction parce que je le connais et que là, maintenant, j’ai tout sauf envie de me ramasser un sarcasme de sa part. Quoi qu’en y réfléchissant à deux fois, ce serait dans la lignée de cette journée inutile. Encore une fois, ça me fait soupirer.
Je plante mes baguettes dans le plat de tteokbokki et attrape mon premier gâteau de riz avec l’envie ferme et résolue de noyer la morosité dans la nourriture. Mais le bâtonnet frôle à peine mes lèvres que je fais face à mon premier hold-up de la journée. Je suis prête à suivre mon tteokbokki au bout du monde ! Je le suis naïvement à la trace, lèvres entrouvertes et implorant presque pour qu’il reste en place. Un mouvement de recul secoue mon petit corps à peine nourri quand je vois à quel point Jun Young est proche. Son visage à quelques centimètres du mien et nos lèvres qui se répondent par baguettes interposées.
Je reste pensive un moment. Perdue un court instant. « Ah-- sorry ? » je répète, nullement gênée par mon anglais maladroit. Il me prend de court sur tous les fronts, décidément pas préparée à l’entendre se livrer en confession sur les bienfaits de notre presque-colocation à tous les deux. Comme si admettre que vivre avec moi c’était chouette allait laver l’acte ignoble de vandalisme au tteokbokki qu’il vient de commettre !
Je déglutis, mes lèvres oscillant, ma mâchoire imitant le rythme constant des allers et venues d’un yoyo. Je dégage la première mon poignet de son emprise et rattrape in extremis mes réflexes, mon répondant et ma répartie à la petite cuillère pour venir capturer ses lèvres entre les deux pans de mes baguettes. « Cette bouche est vraiment insolente. Et ne rigole pas ! prends tes propres baguettes. » Je fronce les sourcils, un peu vexée, terriblement affamée.
Et pleine de questions.
« Pourquoi est-ce que tu me dis ça maintenant ? Seyong t’a dit quelque chose ?! Ou alors... t’as trouvé mieux ailleurs ? Ani ! tu peux pas rompre le bail comme ça ! La loi l’interdit… moi je l’interdis ! » Je réponds sans réfléchir dans la précipitation.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Mar 17 Oct - 18:04 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young ne pouvait dire non à une telle requête. S’évader à deux ? Pourquoi pas. A vrai dire, il ne l’avait jamais réellement fait. Enfin. De cette façon. Peut-être enfant, en compagnie de Yong Min, allongés dans le jardin de la maison de l’un. Mais adulte, jamais. Encore moins dans un endroit qu’il considérait comme son refuge. Cependant, l’idée ne lui était pas déplaisante. Sans doute car il s’agissait de sa cadette. Qui, en plus, arborait un visage des plus… tristes ? Déprimés ? Alors, le jeune homme acquiesça d’un signe de tête. Ils passaient certes leur temps à se chamailler, plus ou moins violemment, mais Seah restait une amie. Et de ce fait, prendre soin d’elle, et lui permettre d’évacuer ses mauvaises pensées se retrouvait dans sa liste des priorités. D’autant plus à sa réponse quant à une possible mauvaise journée. C’était quoi ça, cette bouille ? On aurait dit une enfant frustrée, qui boudait. Adorable. « N’y penses plus. Ce n’était pas la première, et ça ne sera pas la dernière. ». Le basketteur ne savait pas s’il était le meilleur des remèdes contre un moral bas, mais au moins, il avait ce lieu, et ce ciel magnifiquement étoilé pour l’y aider.
Finalement, son estomac, et sa gourmandise non dissimulable, eurent raison de lui. C’est ainsi qu’il se retrouva à moitié penché sur Seah, sa petite main dans la sienne alors si grande, à voler ce bâtonnet de riz sans remord. Mangeant donc avec plaisir, il sursauta quelque peu au geste de la demoiselle. Les yeux grands ouverts, il papillonna des cils lorsque sa bouche se retrouva prise entre les deux baguettes de bois. Prendre les siennes ? A vrai dire, c’était elle, la première voleuse. Car pensant passer cette soirée seul, il n’en avait prit qu’une paire. Il voulut lui en faire part, mais Jun Young fut coupé par un flot impressionnant de questions de la part de sa fausse petite-amie. Un tendre sourire se dessina sur son visage, et il dégagea gentiment les baguettes, après avoir avalé le teokbokki. « J’avais simplement envie. Je le pense, réellement, mais je ne te l’avais jamais dit. ». Il disait la vérité. C’était juste venu d’un coup. Allait-elle lui reprocher d’être sincère maintenant ? Restant relativement proche d’elle, sa main vint caresser la tête de Seah, en douceur, sans se mettre soudainement à la décoiffer. Jun Young se pencha en même temps vers elle, à son oreille, son sourire toujours présent. « Tu me l’interdis ? Je savais que tu t’étais attachée à moi, mais pas autant. Je suis flatté. ». Et soudain, en reculant, il lui déposa un baiser, très léger, sur le front, avant de se rasseoir correctement, comme si de rien n’était. « Je ne vais pas te laisser. C’est promis. ».
Il ouvrit alors la boîte de kimbap se trouvant face à lui, en prit un, et l’enfourna dans sa bouche. Il était gêné. Gêné de ce qu’il venait de dire à l’instant. On aurait cru une phrase drama à l’eau rose. Beurk. Mais pour une raison qui lui échappait, le coréen avait envie de parler à Seah à cœur ouvert. La fraîche brise venant lui caresser les joues et faire quelque peu virevolter ses cheveux –il fallait d’ailleurs qu’il aille au coiffeur-, il tendit une serviette en papier à sa cadette. « Ne salis pas ton pantalon. ». Blanc comme ça, avec de la sauce aussi épicée, une tâche serait irrécupérable. Buvant une énième gorgée de bière pour faire descendre le kimbap, Jun Young se rallongea une fois la bouche vide. Il glissa son sac à dos sous sa tête, et son regard se perdit de nouveau dans la noirceur de ce ciel automnale.
Finalement, son estomac, et sa gourmandise non dissimulable, eurent raison de lui. C’est ainsi qu’il se retrouva à moitié penché sur Seah, sa petite main dans la sienne alors si grande, à voler ce bâtonnet de riz sans remord. Mangeant donc avec plaisir, il sursauta quelque peu au geste de la demoiselle. Les yeux grands ouverts, il papillonna des cils lorsque sa bouche se retrouva prise entre les deux baguettes de bois. Prendre les siennes ? A vrai dire, c’était elle, la première voleuse. Car pensant passer cette soirée seul, il n’en avait prit qu’une paire. Il voulut lui en faire part, mais Jun Young fut coupé par un flot impressionnant de questions de la part de sa fausse petite-amie. Un tendre sourire se dessina sur son visage, et il dégagea gentiment les baguettes, après avoir avalé le teokbokki. « J’avais simplement envie. Je le pense, réellement, mais je ne te l’avais jamais dit. ». Il disait la vérité. C’était juste venu d’un coup. Allait-elle lui reprocher d’être sincère maintenant ? Restant relativement proche d’elle, sa main vint caresser la tête de Seah, en douceur, sans se mettre soudainement à la décoiffer. Jun Young se pencha en même temps vers elle, à son oreille, son sourire toujours présent. « Tu me l’interdis ? Je savais que tu t’étais attachée à moi, mais pas autant. Je suis flatté. ». Et soudain, en reculant, il lui déposa un baiser, très léger, sur le front, avant de se rasseoir correctement, comme si de rien n’était. « Je ne vais pas te laisser. C’est promis. ».
Il ouvrit alors la boîte de kimbap se trouvant face à lui, en prit un, et l’enfourna dans sa bouche. Il était gêné. Gêné de ce qu’il venait de dire à l’instant. On aurait cru une phrase drama à l’eau rose. Beurk. Mais pour une raison qui lui échappait, le coréen avait envie de parler à Seah à cœur ouvert. La fraîche brise venant lui caresser les joues et faire quelque peu virevolter ses cheveux –il fallait d’ailleurs qu’il aille au coiffeur-, il tendit une serviette en papier à sa cadette. « Ne salis pas ton pantalon. ». Blanc comme ça, avec de la sauce aussi épicée, une tâche serait irrécupérable. Buvant une énième gorgée de bière pour faire descendre le kimbap, Jun Young se rallongea une fois la bouche vide. Il glissa son sac à dos sous sa tête, et son regard se perdit de nouveau dans la noirceur de ce ciel automnale.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Mar 17 Oct - 23:46 Citer EditerSupprimer
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tenue + Il est maladroit, Jun. Il voudrait me rassurer et me remonter le moral, je crois. Mais si sa voix est douce, ses mots eux, sont fatalistes et c’est tout ce qu’il me manquait pour ouvrir de grands yeux emprunts d’un air mélodramatique du septième art. « Parce qu’il y en aura d’autres ? Oh mon dieu. » Et je pousse un long soupir, venant gonfler mes joues pour montrer au monde entier que, vraiment, je ne suis pas d’accord.
Une chose en entraînant une autre, le tteokbokki de la discorde réveille mes instincts de dominatrice. Je pars au combat, au corps à corps avec cet idiot qui trouve en plus le moyen de se foutre de moi et de me charmer avec ses répliques en carton. Et puis je m’inquiète que cet aveu n’en cache un autre : le fait qu’il puisse être amené à partir… le fait qu’il veuille partir ?
Je m’y oppose un peu trop fermement et de fait, sa réaction ne se fait pas attendre.
Il plane au-dessus de la soirée une aura étrange. Toute cette journée à vrai dire, est vraiment bizarre. Il me laisse sans voix, pantelante à sa confession qui me fait douter de ses réelles intentions.
Et il embrasse mon front comme si de rien n’était. Allez savoir pourquoi des petits papillons flotillent au creux de mon estomac. Je déglutis un court instant je… dois avoir très faim.
L’obscurité aide sans doute à cacher le rose qui me monte aux joues. Tout ça me fait cent fois plus d’effets que le baiser de la dernière fois. Je ne sais plus si je dois mettre ça sur le compte de la fatigue ou de l’ambiance un peu trop douce qui plane sur le toit. C’est reposant et enivrant… c’est pour ça que j’aime cet endroit.
Mes lèvres en forme de cercle parfait se referment lorsqu’il se jette sur les kimbap et se remet à contempler le ciel. « T’es malade ? » Je me trouvais beaucoup trop silencieuse jusqu’à maintenant. Je dépose les tteokbokki et les baguettes sur le sol et glisse sur les genoux pour passer le dos de ma main sur son front. Pas l’ombre d’une fièvre. Alors, pour en avoir le cœur net, je place mon visage juste au-dessus du sien pour examiner son état de plus près. « Qui êtes-vous. Qu’avez-vous fait de Jun Young. »
Ce n’est pas tellement une question. Je suis vraiment étonnée de le voir aussi sincère et soyons sérieux deux minutes, s’il s’agissait d’une blague, le timing pour annoncer la chute était dépassé depuis longtemps.
Je le regarde en silence un moment. « Et ça n’a rien à voir avec de l’attachement tssss ! C’est une question de… de statu quo, monsieur. Si tu pars, Papillon risque d’être complètement chamboulé. Les poussins sont très fragiles, il leur faut de la stabilité et… t’es chiant à la fin. » Je fronce les sourcils en donnant une tape agacée sur son torse et vole entre mes lèvres le kimbap qu’il s’apprêtait à dévorer. « Payback. » Je fronce le bout du nez comme une enfant gâtée avant de me rallonger à côté de lui, les bras croisés et vexée parce que je supporte pas quand la situation m’échappe.
Et clairement là, elle m’échappe.
« Donne-moi ça, toi. » Je me redresse l’espace de deux secondes pour attraper son bras que j’étends sur la nappe avant de poser ma nuque confortablement sur son avant-bras. « C’est parce que le sol est dur. » Je me justifie en tapotant sur son torse pour le remercier du prêt.
Une chose en entraînant une autre, le tteokbokki de la discorde réveille mes instincts de dominatrice. Je pars au combat, au corps à corps avec cet idiot qui trouve en plus le moyen de se foutre de moi et de me charmer avec ses répliques en carton. Et puis je m’inquiète que cet aveu n’en cache un autre : le fait qu’il puisse être amené à partir… le fait qu’il veuille partir ?
Je m’y oppose un peu trop fermement et de fait, sa réaction ne se fait pas attendre.
Il plane au-dessus de la soirée une aura étrange. Toute cette journée à vrai dire, est vraiment bizarre. Il me laisse sans voix, pantelante à sa confession qui me fait douter de ses réelles intentions.
Et il embrasse mon front comme si de rien n’était. Allez savoir pourquoi des petits papillons flotillent au creux de mon estomac. Je déglutis un court instant je… dois avoir très faim.
L’obscurité aide sans doute à cacher le rose qui me monte aux joues. Tout ça me fait cent fois plus d’effets que le baiser de la dernière fois. Je ne sais plus si je dois mettre ça sur le compte de la fatigue ou de l’ambiance un peu trop douce qui plane sur le toit. C’est reposant et enivrant… c’est pour ça que j’aime cet endroit.
Mes lèvres en forme de cercle parfait se referment lorsqu’il se jette sur les kimbap et se remet à contempler le ciel. « T’es malade ? » Je me trouvais beaucoup trop silencieuse jusqu’à maintenant. Je dépose les tteokbokki et les baguettes sur le sol et glisse sur les genoux pour passer le dos de ma main sur son front. Pas l’ombre d’une fièvre. Alors, pour en avoir le cœur net, je place mon visage juste au-dessus du sien pour examiner son état de plus près. « Qui êtes-vous. Qu’avez-vous fait de Jun Young. »
Ce n’est pas tellement une question. Je suis vraiment étonnée de le voir aussi sincère et soyons sérieux deux minutes, s’il s’agissait d’une blague, le timing pour annoncer la chute était dépassé depuis longtemps.
Je le regarde en silence un moment. « Et ça n’a rien à voir avec de l’attachement tssss ! C’est une question de… de statu quo, monsieur. Si tu pars, Papillon risque d’être complètement chamboulé. Les poussins sont très fragiles, il leur faut de la stabilité et… t’es chiant à la fin. » Je fronce les sourcils en donnant une tape agacée sur son torse et vole entre mes lèvres le kimbap qu’il s’apprêtait à dévorer. « Payback. » Je fronce le bout du nez comme une enfant gâtée avant de me rallonger à côté de lui, les bras croisés et vexée parce que je supporte pas quand la situation m’échappe.
Et clairement là, elle m’échappe.
« Donne-moi ça, toi. » Je me redresse l’espace de deux secondes pour attraper son bras que j’étends sur la nappe avant de poser ma nuque confortablement sur son avant-bras. « C’est parce que le sol est dur. » Je me justifie en tapotant sur son torse pour le remercier du prêt.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Mer 18 Oct - 22:37 Citer EditerSupprimer
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tenue + Jun young ne voulait pas l’accabler. Il était simplement réaliste. Une vie ne peut se contenter d’être toujours parfaite, toute rose. Car, soyons honnête, cela serait bien triste. Rien qu’à voir ces dramas cucul où tout le monde est heureux, où tout suit son cours sans problème, même infime, c’est d’un ennui monstrueux ! Certes, comme tout le monde, il avait ses moments où il avait juste envie de toute foutre en l’air, de crier sa frustration, ou bien de rester enroulé dans sa couette pour se remettre d’un instant de tristesse. Mais, d’un certain côté, cela avait son charme. Ne dit-on pas que nous sortons plus fort après de dures épreuves ? Seah n’était pas une lâche. Il était persuadé qu’elle se remettrait rapidement de cette journée, et des autres à venir. C’est pour cette raison qu’il ne contenta d’esquisser un sourire, en la voyant gonfler ses joues tel un hamster. Elle avait beau vouloir faire sa grande devant Seyong, elle restait toujours une enfant, au fond.
Et puis, presque soudainement, Jun Young se mit à sortir de belles phrases, et à agir comme un… prince charmant ? C’était quoi, ce bisou ? Il avait beau être tactile, c’était principalement avec ses compagnons de kiwi. Et les demoiselles partageant des moments intimes. A bien y réfléchir, c’était la première fois, qu’il se permettait un tel geste. Enfin, mis à part ce baiser il y a quelque temps. Mais il ne comptait pas. Puisqu’il avait été « pour la science », comme Seah l’avait si bien dit. Il n’avait pas été spontané, donc, no point. Et alors que le basketteur jetait son dévolu sur les kimbap, les réactions de sa cadette le surprirent, et l’amusèrent. Malade ? Il était vrai que le Jun Young extraverti, blagueur et, avouons le, beauf, n’était pas présent ce soir-là. La laissant faire, non sans un sourire, il profita de leur proximité pour de nouveau observer ses traits plus en détails. Il ne l’avait jamais vraiment fait, auparavant. « Profites en, avant de te plaindre de nouveau de mes blagues nulles, de mon rire trop fort, de mon comportement de loser. Car, je dois l’avouer, tu es très forte dans ce domaine. ».
Prêt à dévorer un second rouleau de riz fourré aux légumes, celui-ci fut volé par la plus jeune, et Jun Young leva les yeux. C’était quoi cette excuse ? Vraiment, utiliser ce poussin de malheur ? Seah, très chère, arrête de te voiler la face ainsi. « Je partirai une fois qu’il sera devenu coq. Et qu’on l’aura mangé. J’adore le suyuk au poulet ! ». Un léger rire quitta ses lèvres, la petite frappe sur son torse n’aidant pas. Et alors qu’il reprenait sa position allongée, son bras fut prit en otage par la petite tête de la fille No. Tournant alors la tête vers elle, il lui donna une petite pichnette sur la tempe. « T’as de la chance, un bras de sportif, c’est confortable à ce qu’il parait. ». Disons que, grâce à ses muscles, il y avait davantage de matière qu’un bras aux biceps mous, voir inexistants. Le regard de nouveau porté sur le ciel, le coréen désigna alors du doigt, à l’aide de son bras libre, un point lumineux dans le ciel. « Tu vois cette étoile qui brille plus que les autres là-bas ? Et bien, tout ça… ». Il dessina une forme à l’aide des autres points aux alentours. « Ca forme la constellation du pingouin. Bizarre comme nom, mais si tu fais travailler ton imagination, tu peux le voir. ». Un mensonge. Jun Young venait de l’imaginer à l’instant même. Mais l’idée que sa colocataire tombe dans le panneau l’aguichait. De nouveau, la fraîche brise vint leur caresser le visage, et il ne put retenir un frisson. « Tu n’as pas trop froid ? ». Sur cette question, il se rapprocha, un peu. Leurs parfums pouvaient alors se mélanger, et leurs respirations se caler sur un même rythme.
Et puis, presque soudainement, Jun Young se mit à sortir de belles phrases, et à agir comme un… prince charmant ? C’était quoi, ce bisou ? Il avait beau être tactile, c’était principalement avec ses compagnons de kiwi. Et les demoiselles partageant des moments intimes. A bien y réfléchir, c’était la première fois, qu’il se permettait un tel geste. Enfin, mis à part ce baiser il y a quelque temps. Mais il ne comptait pas. Puisqu’il avait été « pour la science », comme Seah l’avait si bien dit. Il n’avait pas été spontané, donc, no point. Et alors que le basketteur jetait son dévolu sur les kimbap, les réactions de sa cadette le surprirent, et l’amusèrent. Malade ? Il était vrai que le Jun Young extraverti, blagueur et, avouons le, beauf, n’était pas présent ce soir-là. La laissant faire, non sans un sourire, il profita de leur proximité pour de nouveau observer ses traits plus en détails. Il ne l’avait jamais vraiment fait, auparavant. « Profites en, avant de te plaindre de nouveau de mes blagues nulles, de mon rire trop fort, de mon comportement de loser. Car, je dois l’avouer, tu es très forte dans ce domaine. ».
Prêt à dévorer un second rouleau de riz fourré aux légumes, celui-ci fut volé par la plus jeune, et Jun Young leva les yeux. C’était quoi cette excuse ? Vraiment, utiliser ce poussin de malheur ? Seah, très chère, arrête de te voiler la face ainsi. « Je partirai une fois qu’il sera devenu coq. Et qu’on l’aura mangé. J’adore le suyuk au poulet ! ». Un léger rire quitta ses lèvres, la petite frappe sur son torse n’aidant pas. Et alors qu’il reprenait sa position allongée, son bras fut prit en otage par la petite tête de la fille No. Tournant alors la tête vers elle, il lui donna une petite pichnette sur la tempe. « T’as de la chance, un bras de sportif, c’est confortable à ce qu’il parait. ». Disons que, grâce à ses muscles, il y avait davantage de matière qu’un bras aux biceps mous, voir inexistants. Le regard de nouveau porté sur le ciel, le coréen désigna alors du doigt, à l’aide de son bras libre, un point lumineux dans le ciel. « Tu vois cette étoile qui brille plus que les autres là-bas ? Et bien, tout ça… ». Il dessina une forme à l’aide des autres points aux alentours. « Ca forme la constellation du pingouin. Bizarre comme nom, mais si tu fais travailler ton imagination, tu peux le voir. ». Un mensonge. Jun Young venait de l’imaginer à l’instant même. Mais l’idée que sa colocataire tombe dans le panneau l’aguichait. De nouveau, la fraîche brise vint leur caresser le visage, et il ne put retenir un frisson. « Tu n’as pas trop froid ? ». Sur cette question, il se rapprocha, un peu. Leurs parfums pouvaient alors se mélanger, et leurs respirations se caler sur un même rythme.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Jeu 19 Oct - 22:51 Citer EditerSupprimer
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tenue + J’opine du bout des lèvres et boudeuse. La critique est facile. « Comme si tu ne t’plaignais jamais. J’avais oublié comme t’étais un bon garçon simple à vivre ! » Je tempère d’une humeur malicieuse, ayant bien en mémoire toutes ces fois où il m’a surprise au saut du lit, la bouteille de lait dans une main, l’autre dans le pantalon. Faut dire que j’aime bien provoquer aussi. Comme la fois où je suis venue jusque sous sa fenêtre donnant sur le jardin pour jouer à Candy Crush avec le son au maximum parce que je ne supportais pas d’être la seule réveillée de bonne heure un dimanche matin. A croire qu’entre le sadisme et le génie, il n’y a qu’un pas.
Pourtant, me dire que Jun pourrait quitter la dépendance me fait un petit quelque chose. Ce n’est pas un désespoir profond. Ou une tristesse démesurée. Pas même un petit « boom boom » qui me fait vibrer. Je crois bien que c’est une question d’équilibre. Un truc à la con que je cherche pas à identifier parce que je ne suis pas d’humeur, parce que ça me prend la tête et parce que je n’ai vraiment pas que ça à faire de me poser des questions philosophiques sur ma vie, mon surmoi et ma conscience. J’ai déjà sacrément affaire avec mon moi pour me rajouter de soucis.
Reste que, parler de Papillon ça met tout le monde d’accord. Ou plutôt, ça m’arrange sacrément bien quand j’ai besoin d’un changement de sujet en extrême vitesse. Le problème, c’est que je dois constamment lutter contre l’oppression. Entre mon frère et lui, mon petit poussin n’a pas que des amis sur cette vaste planète. Je mange un tteokbokki et de ma main libre, je me venge en lui pinçant un téton avec un visage neutre (mais je suis certaine qu’en y regardant de plus près, une petite étincelle de sadisme brille dans le fond de mes yeux.)
« Pabo-ya. Quand Papillon aura terminé son entraînement et que j’en aurais fait un valeureux poulet guerrier, tu feras moins le malin. » Je lui lance un dernier mauvais regard et reviens contempler les étoiles en allongeant ma tête sur l’envergure de son bras. « Askip ouais. Tu te mets quand à la muscu du coup ? » Je n’ai pas besoin de le regarder pour savoir qu’il n’apprécie pas mon humour ; mais vu que sourire est une activité qui se pratique aussi seul, je le vis même plutôt bien.
D’un petit silence qui s’installe, je suis du regard son index pointé sur la voie lactée et plisse les yeux. « Quoi. Tu parles des étoiles qui sont là ? Ça ressemble même pas à un pingouin ça. On dirait un… bol de nouilles. Ou une pomme de terre. » Je lève les bras, joignant les mains pour visualiser le ciel sous l’angle d’un appareil photo imaginaire. Un nouveau silence. Et puis une pause. « Attends… depuis quand tu t’y connais en astronomie ? »
J’attrape sa main et me tortille dans tous les sens juste pour réajuster son bras sous ma tête et trouver une chouette position. Le vent se lève. « Non. Pas du tout. Pourquoi ? » Je le vois serrer les dents et son bras se crispe quand la brise vient caresser le toit de l’université. « Tiens, ma douce. Prends mon manteau si tu veux ? » Je me redresse assez pour attraper ma veste que je n’ai pas enfilée et l’étale sur lui comme une petite couette. Et forcément, avec un sourire très amusé sur les lèvres parce qu’il peut pas faire le mâle en puissance avec ses dents qui font des claquettes. « C’est mieux comme ça, » je dis après avoir rabattu la capuche sur sa tête en riant.
Pourtant, me dire que Jun pourrait quitter la dépendance me fait un petit quelque chose. Ce n’est pas un désespoir profond. Ou une tristesse démesurée. Pas même un petit « boom boom » qui me fait vibrer. Je crois bien que c’est une question d’équilibre. Un truc à la con que je cherche pas à identifier parce que je ne suis pas d’humeur, parce que ça me prend la tête et parce que je n’ai vraiment pas que ça à faire de me poser des questions philosophiques sur ma vie, mon surmoi et ma conscience. J’ai déjà sacrément affaire avec mon moi pour me rajouter de soucis.
Reste que, parler de Papillon ça met tout le monde d’accord. Ou plutôt, ça m’arrange sacrément bien quand j’ai besoin d’un changement de sujet en extrême vitesse. Le problème, c’est que je dois constamment lutter contre l’oppression. Entre mon frère et lui, mon petit poussin n’a pas que des amis sur cette vaste planète. Je mange un tteokbokki et de ma main libre, je me venge en lui pinçant un téton avec un visage neutre (mais je suis certaine qu’en y regardant de plus près, une petite étincelle de sadisme brille dans le fond de mes yeux.)
« Pabo-ya. Quand Papillon aura terminé son entraînement et que j’en aurais fait un valeureux poulet guerrier, tu feras moins le malin. » Je lui lance un dernier mauvais regard et reviens contempler les étoiles en allongeant ma tête sur l’envergure de son bras. « Askip ouais. Tu te mets quand à la muscu du coup ? » Je n’ai pas besoin de le regarder pour savoir qu’il n’apprécie pas mon humour ; mais vu que sourire est une activité qui se pratique aussi seul, je le vis même plutôt bien.
D’un petit silence qui s’installe, je suis du regard son index pointé sur la voie lactée et plisse les yeux. « Quoi. Tu parles des étoiles qui sont là ? Ça ressemble même pas à un pingouin ça. On dirait un… bol de nouilles. Ou une pomme de terre. » Je lève les bras, joignant les mains pour visualiser le ciel sous l’angle d’un appareil photo imaginaire. Un nouveau silence. Et puis une pause. « Attends… depuis quand tu t’y connais en astronomie ? »
J’attrape sa main et me tortille dans tous les sens juste pour réajuster son bras sous ma tête et trouver une chouette position. Le vent se lève. « Non. Pas du tout. Pourquoi ? » Je le vois serrer les dents et son bras se crispe quand la brise vient caresser le toit de l’université. « Tiens, ma douce. Prends mon manteau si tu veux ? » Je me redresse assez pour attraper ma veste que je n’ai pas enfilée et l’étale sur lui comme une petite couette. Et forcément, avec un sourire très amusé sur les lèvres parce qu’il peut pas faire le mâle en puissance avec ses dents qui font des claquettes. « C’est mieux comme ça, » je dis après avoir rabattu la capuche sur sa tête en riant.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Jeu 19 Oct - 23:44 Citer EditerSupprimer
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tenue + Jun Young ne pouvait faire autrement que d’accorder le point à la jeune femme. Car oui, se plaindre d’elle, cela lui arrivait souvent. Plus qu’il ne le pensait d’ailleurs. Soit car elle mélangeait leurs vêtements dans la machine à laver, soit car elle finissait de la nourriture qu’il s’était lui-même acheté pour sa consommation personnelle, soit car elle faisait trop de bruit avec ses animaux dans le jardin juste sous sa fenêtre. Mais d’un autre côté, il aimait ça. Il avait beau ronchonner, faire semblant de quitter le dortoir le vendredi en trainant des pieds, en réalité, il avait toujours ce sourire scotché au visage et ce cœur frétillant quand il franchissait le portail de la maison des No. Il s’y sentait comme chez lui. Bien plus que dans sa réelle maison. Car l’ambiance avec ses parents, c’était… très différent. Enfin bref, il ne voulait pas y penser. En fait, Seah était pour lui comme cet endroit. Un refuge. Le basketteur pouvait se montrer tel qu’il était avec elle. Sans filtre. Sans tabou. Il laissait ses défauts apparents, car derrière les mots, elle l’acceptait. Lui, tout entier.
« J’ai pas peur d’une poule. Et j’suis pas seul dans ce combat. ». Désolé Seyong. Mais là, il avait besoin de renfort, et de lui fermer sa belle bouche. La laissant prendre ses aises sur son bras, Jun Young mima une seconde pichnette, qu’elle aurait parfaitement mérité. « No Comment. ». Il en faisait en plus, de la muscu. Car juste jouer au basket ne suffit pas pour rester dans uen bonne condition physique, bien évidemment. Pff. Si seulement Seah savait le nombre de filles qui rêvaient d’être là, à sa place, à ce moment même. Evitant donc de relever son énième pic, il entreprit de jouer son savant, son homme intelligent. Mais franchement, un pingouin ? Il aurait pu trouver mieux… « Une pomme de terre ? N’importe quoi ! Tu as une p’tite tête, c’est pour ça que t’es pas créative ! ». Sauf que, rapidement, elle découvrit le poteau rose. Jun Young lui adressa alors un immense sourire, laissant à découvert l’ensemble de ses dents blanches. Une tête d’idiot. Dommage, il avait presque réussit à la berner. Mais elle le connaissait trop bien, la garce.
Et voilà. Ce qui devait arriver arriva. Encore une fois, le coréen se ridiculisa devant sa cadette. Il lui suffit de la voir se redresser pour comprendre qu’elle allait lui donner sa veste. Claquant sa langue dans son palais, sa fierté, et évidemment, son égo, furent touchés. Il la laissa installer la veste sur son torse, avant de grogner dans sa barbe. « Comment tu fais ? C’est sensé être le rôle de l’homme de la femme d’avoir froid, pour qu’un homme vienne la réchauffer. Tout marche de travers avec toi. ». Alors, il se saisit du bras de Seah, pour l’attirer d’un coup sec à lui. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva prisonnière dans ses bras, contre lui. Bien plus qu’il ne l’avait envisagé. Leurs visages très –trop ?- proches, Jun Young perdit de nouveau son regard dans celui noisette de la plus jeune. « Non, comme ça, c’est mieux. ». Sans trop s’en rendre compte, il se mit à parcourir d’un tendre regard le visage de la demoiselle, comme pour ancrer de façon définitive ses traits dans son esprit. Elle était réellement belle. La brise venant de nouveau faire des siennes, il lui remit une mèche derrière son oreille, mais sa main se perdit en une caresse, légère. Sur cette fine oreille, avant de dériver à sa joue. Puis, ses lèvres se posèrent contre celles de l’amoureuse des animaux. Jun Young ferma les yeux, et profita de ce contact, si doux. Qui, bien vite, mais sans la brusquer, devint un peu plus franc. Plus assuré. Il lui recaptura la bouche, à plusieurs reprises, avec une sensualité qui n’était en rien déplacée. Il ne se rendit compte de son geste qu’une fois le besoin de reprendre son souffle. Et merde.
« J’ai pas peur d’une poule. Et j’suis pas seul dans ce combat. ». Désolé Seyong. Mais là, il avait besoin de renfort, et de lui fermer sa belle bouche. La laissant prendre ses aises sur son bras, Jun Young mima une seconde pichnette, qu’elle aurait parfaitement mérité. « No Comment. ». Il en faisait en plus, de la muscu. Car juste jouer au basket ne suffit pas pour rester dans uen bonne condition physique, bien évidemment. Pff. Si seulement Seah savait le nombre de filles qui rêvaient d’être là, à sa place, à ce moment même. Evitant donc de relever son énième pic, il entreprit de jouer son savant, son homme intelligent. Mais franchement, un pingouin ? Il aurait pu trouver mieux… « Une pomme de terre ? N’importe quoi ! Tu as une p’tite tête, c’est pour ça que t’es pas créative ! ». Sauf que, rapidement, elle découvrit le poteau rose. Jun Young lui adressa alors un immense sourire, laissant à découvert l’ensemble de ses dents blanches. Une tête d’idiot. Dommage, il avait presque réussit à la berner. Mais elle le connaissait trop bien, la garce.
Et voilà. Ce qui devait arriver arriva. Encore une fois, le coréen se ridiculisa devant sa cadette. Il lui suffit de la voir se redresser pour comprendre qu’elle allait lui donner sa veste. Claquant sa langue dans son palais, sa fierté, et évidemment, son égo, furent touchés. Il la laissa installer la veste sur son torse, avant de grogner dans sa barbe. « Comment tu fais ? C’est sensé être le rôle de l’homme de la femme d’avoir froid, pour qu’un homme vienne la réchauffer. Tout marche de travers avec toi. ». Alors, il se saisit du bras de Seah, pour l’attirer d’un coup sec à lui. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva prisonnière dans ses bras, contre lui. Bien plus qu’il ne l’avait envisagé. Leurs visages très –trop ?- proches, Jun Young perdit de nouveau son regard dans celui noisette de la plus jeune. « Non, comme ça, c’est mieux. ». Sans trop s’en rendre compte, il se mit à parcourir d’un tendre regard le visage de la demoiselle, comme pour ancrer de façon définitive ses traits dans son esprit. Elle était réellement belle. La brise venant de nouveau faire des siennes, il lui remit une mèche derrière son oreille, mais sa main se perdit en une caresse, légère. Sur cette fine oreille, avant de dériver à sa joue. Puis, ses lèvres se posèrent contre celles de l’amoureuse des animaux. Jun Young ferma les yeux, et profita de ce contact, si doux. Qui, bien vite, mais sans la brusquer, devint un peu plus franc. Plus assuré. Il lui recaptura la bouche, à plusieurs reprises, avec une sensualité qui n’était en rien déplacée. Il ne se rendit compte de son geste qu’une fois le besoin de reprendre son souffle. Et merde.
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