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the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Ven 20 Oct - 22:27 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + IIl ressemble à un enfant. Ses lèvres boudeuses manifestent leur mécontentement de la façon la plus adorable qui soit. Et je ne peux m’empêcher un nouveau sourire rempli de malice, ma voix suffisamment grave pour venir lui chuchoter de ne pas être timide avec moi. « Noona prendra soin de toi. » Mais Jun Young n’est pas un enfant sage.
Il se saisit de mon bras pour me faire basculer dans les siens. Un geste simple et tendre tandis que mon souffle se perd dans la course. Je ne me tromperais pas si je disais que j’étais à sa merci, mes petits poings nerveusement refermés faisant seuls offices de garde-fous entre nos corps que je n’aurais jamais imaginé aussi proches. Je pense avoir compris qu’il n’aimait pas être dominé. Pourtant, je crois aussi avoir été claire en lui laissant savoir que je n’étais pas une fille obéissante.
Un vent frais se lève mais sa peau reste chaude. Je peux le sentir parce que ma main frôle son torse et que son tee-shirt est tellement fin qu’il ne laisse que très peu de marge à mon imagination. Je serais dingue de me retirer. Complètement dingue de me dégager de son emprise alors que j’en crevais d’envie. Je me laisse envoûter par son empreinte qui me réchauffe, ses bras qui m’enlacent et son regard qui me déshabille.
Je comprends exactement ce qui les rend dingues quand elles parlent de lui.
Ses lèvres se posent sur les miennes et plus rien de ce qui se trouve autour de nous ne me semble avoir de l’importance. Tendrement et avec une sensualité qui n'a rien de vulgaire, ma langue glisse contre sa lèvre et je l'attire à moi en agrippant distraitement le col de son tee-shirt. Mon souffle se perd et la seconde à laquelle je réalise à quel point c’est bon coïncide avec la seconde à laquelle je réalise à quel point c’est mal. Bordel, c'est n'importe quoi ! Je sais plus où je suis, c'est tellement irréel...
Je le regarde sans afficher d’expression. Comme si la réponse à quelle que soit la question était inscrite dans le fond de ses yeux. Et là clairement il m’aide pas.
Je me redresse rapidement, passe une main dans mes cheveux, le regard fuyant et les lèvres pincées dans ce qui pourrait tout aussi bien être mon moment de rédemption. Je me pince discrètement l’avant-bras mais je suis toujours là, les lèvres brillantes et son odeur enivrante qui flotte dans l’air. Excepté que maintenant j’ai une trace rouge sur le bras et que ça fait mal.
Je me tourne directement vers lui et pointe un doigt accusateur sous son nez, la réplique autoritaire. « Ya. T’as perdu la tête ? Contrôle tes pulsions. » Quant à moi, je ferais mieux d’appliquer mes petits conseils et de contrôler les miennes.
Il s'en serait fallu de peu pour que je lui retire son tee-shirt. Que je lui grimpe dessus. Et dieu seul sait ce dont j'aurais été capable au-dessus de lui...
Il se saisit de mon bras pour me faire basculer dans les siens. Un geste simple et tendre tandis que mon souffle se perd dans la course. Je ne me tromperais pas si je disais que j’étais à sa merci, mes petits poings nerveusement refermés faisant seuls offices de garde-fous entre nos corps que je n’aurais jamais imaginé aussi proches. Je pense avoir compris qu’il n’aimait pas être dominé. Pourtant, je crois aussi avoir été claire en lui laissant savoir que je n’étais pas une fille obéissante.
Un vent frais se lève mais sa peau reste chaude. Je peux le sentir parce que ma main frôle son torse et que son tee-shirt est tellement fin qu’il ne laisse que très peu de marge à mon imagination. Je serais dingue de me retirer. Complètement dingue de me dégager de son emprise alors que j’en crevais d’envie. Je me laisse envoûter par son empreinte qui me réchauffe, ses bras qui m’enlacent et son regard qui me déshabille.
Je comprends exactement ce qui les rend dingues quand elles parlent de lui.
Ses lèvres se posent sur les miennes et plus rien de ce qui se trouve autour de nous ne me semble avoir de l’importance. Tendrement et avec une sensualité qui n'a rien de vulgaire, ma langue glisse contre sa lèvre et je l'attire à moi en agrippant distraitement le col de son tee-shirt. Mon souffle se perd et la seconde à laquelle je réalise à quel point c’est bon coïncide avec la seconde à laquelle je réalise à quel point c’est mal. Bordel, c'est n'importe quoi ! Je sais plus où je suis, c'est tellement irréel...
Je le regarde sans afficher d’expression. Comme si la réponse à quelle que soit la question était inscrite dans le fond de ses yeux. Et là clairement il m’aide pas.
Je me redresse rapidement, passe une main dans mes cheveux, le regard fuyant et les lèvres pincées dans ce qui pourrait tout aussi bien être mon moment de rédemption. Je me pince discrètement l’avant-bras mais je suis toujours là, les lèvres brillantes et son odeur enivrante qui flotte dans l’air. Excepté que maintenant j’ai une trace rouge sur le bras et que ça fait mal.
Je me tourne directement vers lui et pointe un doigt accusateur sous son nez, la réplique autoritaire. « Ya. T’as perdu la tête ? Contrôle tes pulsions. » Quant à moi, je ferais mieux d’appliquer mes petits conseils et de contrôler les miennes.
Il s'en serait fallu de peu pour que je lui retire son tee-shirt. Que je lui grimpe dessus. Et dieu seul sait ce dont j'aurais été capable au-dessus de lui...
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Ven 20 Oct - 23:05 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young mentirait en disant qu’il n’avait jamais eu de pensées plus qu’amicale envers la plus jeune. Pardonnez-le. Il n’est qu’un jeune homme au sommet de sa condition physique, dont la libido gourmande ne demande qu’à être assouvie. Et quand on vit tous les week-ends avec une fille, qui, n’allons pas le cacher, est non seulement ravissante de visage mais aussi de corps, et bien, forcément, des pensées peu catholiques prennent place dans le cerveau. D’autant plus ces derniers temps, après l’épisode de la soirée « premier râteau et expérience scientifique». Ce baiser, bien qu’alors non spontané, l’avait hanté. Plus d’une nuit. Et qu’elle ose dire qu’elle n’avait pas vécu la même chose ! Evidemment, ils n’étaient pas que des animaux assoiffés de sexe. Et là était bien la raison de leur retenue actuelle. Cependant, une ambiance particulière régnait sur le toit, ce soir-là. Quelque chose dans l’air les enivrait, et créait cette atmosphère si intimiste. Etait-ce juste leur imagination, ou bien la trahison de leur envie commune ?
Dans tous les cas, Jun Young se retrouvait là, avec sa fausse petite amie toute contre lui, leurs bouches liées. Ce serait belle-maman qui serait heureuse de les savoir ainsi. Il sentait bien Seah accentuer ce baiser. Donner de sa personne pour renforcer et continuer cet acte. Alors, ses bras se resserraient autour de ce frêle corps, tel un prédateur autour de sa proie. Il oubliait tout. Leur présence illégale sur ce toit, le fait d’être en plein air, le froid de la brise automnale, leur statut d’amis. Il se sentait simplement bien. La fougue et l’envie commençaient à prendre possession de lui, mais le besoin vital de respirer y mit un frein. Alors, comme deux idiots, ils se firent face. Sans un mot. Mais la demoiselle semblait quelque peu… perdue. Jun Young ne dit rien, et la laissa même, à contre cœur, quitter subitement son étreinte. L’observant faire, il comprit qu’elle n’allait pas assumer. Bingo. Ce doigt accusateur lui fit lever les yeux au ciel. Littéralement. Fixant la lune, il garda une expression neutre, et parla franchement, comme toujours. Sans filtre. « Elles le sont bien plus que tu ne le crois. La preuve, tu as encore tes vêtements. ». S’excuser ? Jamais. Il ne regrettait pas son acte. Bien au contraire.
Comprenant que Seah allait vouloir éviter le sujet, la raison de ce baiser, et autres complications que l’esprit féminin s’aime à vouloir expliquer, le basketteur l’imita et retrouva une position assise. Poussant la bière vers elle, il enfourna un nouveau kimbap dans sa propre bouche, avant d’en tendre un vers sa presque colocataire. « Ca cachera ton odeur buccale un peu alcoolisée, si jamais on croise quelqu’un. ». Sait-on jamais, comme on dit. Se léchant les doigts pour retirer les quelques grains de riz restés collés, Jun Young prit son téléphone un instant. « Ah, Jim va venir dimanche. J’ai déjà prévenu Seyong, on mangera chez moi le midi. Du coup, j’vous offre un instant familial. J’suis sympa non ? ». Il lui adressa alors un thumb up. En réalité, il n’éprouvait pas de gêne quant à ce qu’il s’était passé. Bien au contraire, s’il cherchait à dévier la conversation, et faire comme si de rien n’était, c’était d’une part pour ne pas mettre mal à l’aise Seah, et de l’autre, pour calmer son envie de retourner à l’assaut de ses lèvres si délicieuses.
Dans tous les cas, Jun Young se retrouvait là, avec sa fausse petite amie toute contre lui, leurs bouches liées. Ce serait belle-maman qui serait heureuse de les savoir ainsi. Il sentait bien Seah accentuer ce baiser. Donner de sa personne pour renforcer et continuer cet acte. Alors, ses bras se resserraient autour de ce frêle corps, tel un prédateur autour de sa proie. Il oubliait tout. Leur présence illégale sur ce toit, le fait d’être en plein air, le froid de la brise automnale, leur statut d’amis. Il se sentait simplement bien. La fougue et l’envie commençaient à prendre possession de lui, mais le besoin vital de respirer y mit un frein. Alors, comme deux idiots, ils se firent face. Sans un mot. Mais la demoiselle semblait quelque peu… perdue. Jun Young ne dit rien, et la laissa même, à contre cœur, quitter subitement son étreinte. L’observant faire, il comprit qu’elle n’allait pas assumer. Bingo. Ce doigt accusateur lui fit lever les yeux au ciel. Littéralement. Fixant la lune, il garda une expression neutre, et parla franchement, comme toujours. Sans filtre. « Elles le sont bien plus que tu ne le crois. La preuve, tu as encore tes vêtements. ». S’excuser ? Jamais. Il ne regrettait pas son acte. Bien au contraire.
Comprenant que Seah allait vouloir éviter le sujet, la raison de ce baiser, et autres complications que l’esprit féminin s’aime à vouloir expliquer, le basketteur l’imita et retrouva une position assise. Poussant la bière vers elle, il enfourna un nouveau kimbap dans sa propre bouche, avant d’en tendre un vers sa presque colocataire. « Ca cachera ton odeur buccale un peu alcoolisée, si jamais on croise quelqu’un. ». Sait-on jamais, comme on dit. Se léchant les doigts pour retirer les quelques grains de riz restés collés, Jun Young prit son téléphone un instant. « Ah, Jim va venir dimanche. J’ai déjà prévenu Seyong, on mangera chez moi le midi. Du coup, j’vous offre un instant familial. J’suis sympa non ? ». Il lui adressa alors un thumb up. En réalité, il n’éprouvait pas de gêne quant à ce qu’il s’était passé. Bien au contraire, s’il cherchait à dévier la conversation, et faire comme si de rien n’était, c’était d’une part pour ne pas mettre mal à l’aise Seah, et de l’autre, pour calmer son envie de retourner à l’assaut de ses lèvres si délicieuses.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Sam 21 Oct - 1:23 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Je le fixe médusée, impressionnée par la façon déconcertante qu’il a de faire une chose avec tellement de passion pour ensuite donner l’impression de… s’en foutre complètement. Ah. Alors il joue les grands romantiques, s’invente des notions d’astronomie, me renverse dans ses bras et m’embrasse comme un fou. Tout ça pour ensuite me cracher de simples banalités au visage. Et faire comme si de rien n’était.
Je vais pas mentir, ça me fait presque regretter de pas être allée plus loin. Rien que pour lui donner un réel aperçu de ce qu’il manque. Et pour le plaisir de le planter en solo sur son toit avec le jean serré comme pas possible. « Si tu crois que je vais me déshabiller pour tes petites expériences qui ne flattent rien que ton égo personnel. Souffler dans une flûte ne fait pas danser le serpent et moi, je ne me déshabille à ta convenance. » Je fais papillonner mes longs cils en sa direction avec une arrogance particulière.
Je décline l’offre du kimbap et me saisit plutôt de la bière sans relever le lourd sous-entendu que cache son langage soutenu quant à mon haleine « alcoolisée. » Si au moins j’avais bu, son discours pourrait se tenir. Mais je ne sais pas ce qu’il cherche. Et mes pulsions s’étant résolument calmées face à son éternel comportement de crétin, je reviens sur la terre ferme assez douloureusement et le crash est monumental. « Dans ce cas j’ai plus rien à perdre. » Je bois une longue gorgée qui me fait un bien fou et qui aide à faire redescendre en pression.
« Adorable. Tu pourrais peut-être lui proposer de rester à dîner aussi. Des fois que tu veuilles nous priver une journée entière de ta présence, je veux que tu saches que, vraiment, Seyong et moi on ne sera pas tristes trop longtemps. » Je réplique avec sarcasme. Je pose ma main sur sa cuisse pour m’assurer qu’il s’imprègne bien de ce que je lui raconte. Mon regard imitant celui d’une jeune mère qui chercherait à rassurer son enfant dans une piscine où il n’a pas pied. « Vole, petit oiseau, vole ! » Je sais bien qu’il viendra me piquer mes céréales le matin même. C'est rien qu'une illusion, un coup de bluff pour mieux nous endormir ! Et si je me sens d’humeur à aller l’embêter, je ne me priverais pas pour venir toquer à sa porte, le déranger lui et son meilleur ami pour demander du sel, du sucre, tiens ! et si je faisais un gâteau dimanche ?
Reste que sa nonchalance m’agace. Putain mais c’est le principe de base, Seah ! Un joueur joue. Si j’avais pas eu une once de jugeotte et un zéro-pointé dans la case "sentiments", je me serais faite avoir comme une bleue ! Ça me dépasse. Et le pire, c’est qu’il a l’air complètement unphazed. Je mettais ça sur le compte d’un chamboulement hormonal, ha ! T’es bonne et t’es bien conne Seah.
Bon sang... qu'est-ce qu'il m'arrive ?!
Je vais pas mentir, ça me fait presque regretter de pas être allée plus loin. Rien que pour lui donner un réel aperçu de ce qu’il manque. Et pour le plaisir de le planter en solo sur son toit avec le jean serré comme pas possible. « Si tu crois que je vais me déshabiller pour tes petites expériences qui ne flattent rien que ton égo personnel. Souffler dans une flûte ne fait pas danser le serpent et moi, je ne me déshabille à ta convenance. » Je fais papillonner mes longs cils en sa direction avec une arrogance particulière.
Je décline l’offre du kimbap et me saisit plutôt de la bière sans relever le lourd sous-entendu que cache son langage soutenu quant à mon haleine « alcoolisée. » Si au moins j’avais bu, son discours pourrait se tenir. Mais je ne sais pas ce qu’il cherche. Et mes pulsions s’étant résolument calmées face à son éternel comportement de crétin, je reviens sur la terre ferme assez douloureusement et le crash est monumental. « Dans ce cas j’ai plus rien à perdre. » Je bois une longue gorgée qui me fait un bien fou et qui aide à faire redescendre en pression.
« Adorable. Tu pourrais peut-être lui proposer de rester à dîner aussi. Des fois que tu veuilles nous priver une journée entière de ta présence, je veux que tu saches que, vraiment, Seyong et moi on ne sera pas tristes trop longtemps. » Je réplique avec sarcasme. Je pose ma main sur sa cuisse pour m’assurer qu’il s’imprègne bien de ce que je lui raconte. Mon regard imitant celui d’une jeune mère qui chercherait à rassurer son enfant dans une piscine où il n’a pas pied. « Vole, petit oiseau, vole ! » Je sais bien qu’il viendra me piquer mes céréales le matin même. C'est rien qu'une illusion, un coup de bluff pour mieux nous endormir ! Et si je me sens d’humeur à aller l’embêter, je ne me priverais pas pour venir toquer à sa porte, le déranger lui et son meilleur ami pour demander du sel, du sucre, tiens ! et si je faisais un gâteau dimanche ?
Reste que sa nonchalance m’agace. Putain mais c’est le principe de base, Seah ! Un joueur joue. Si j’avais pas eu une once de jugeotte et un zéro-pointé dans la case "sentiments", je me serais faite avoir comme une bleue ! Ça me dépasse. Et le pire, c’est qu’il a l’air complètement unphazed. Je mettais ça sur le compte d’un chamboulement hormonal, ha ! T’es bonne et t’es bien conne Seah.
Bon sang... qu'est-ce qu'il m'arrive ?!
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Sam 21 Oct - 15:00 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young aimait les femmes. Leurs courbes délicates, leurs seins fermes, la cambrure de leur dos, leurs voix lorsqu’elles gémissent. Il est un coureur de jupon, ou, plus vulgairement, un « fuck boy ». Mais il assumait, à 100%, sans aucune honte, ni tabou. Pourtant à ses yeux, il ne faisait rien de mal. Il se protégeait, et les respectait. Alors, certes, il ne leur offrait pas toujours un grand lit confortable –même s’il détestait ce genre de quicksex dans des lieux peu glamour-. Mais contrairement à ceux qui se contentaient de vas et viens, de jouir, et de quitter la demoiselle sans un mot ou considération, lui prenait son temps, autant que possible. Car le sexe, cela se fait à deux. Le concept de plaisir, d’assouvissement personnel, ne faisait pas partit de son vocabulaire. Alors, cette réaction de Seah, il ne la comprenait pas. Il n’avait rien fait de mal. Cela ne fut qu’un baiser, qu’elle avait elle-même prolongé, et désiré. Alors pourquoi devait-il être le méchant de l’histoire ?
Et plus il écoutait sa cadette parler, plus le désir qui avait prit possession de lui suite à cet échange se transformait en colère. Fermant les yeux, Jun Young ne put retenir un soupire. Un long soupire. « Tu vois, c’est pour ça que je ne tombe pas amoureux. Vous êtes insupportables. A toujours vous faire des films, chercher le compliqué dans le simple. On a beau être sincères, naturels avec vous, vous voyez toujours le mal partout. ». Prenant sur lui pour contenir son côté impulsif, il se concentra sur ce kimbap dans sa bouche. Et lorsque sa fausse petite amie refusa celui qu’il lui tendit, il préféra se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas lui adresser une autre réflexion cinglante. Comment pouvait-elle être un instant terriblement adorable, et quelques secondes après, si énervante et stupide ? Pensant, visiblement bêtement, que parler de son meilleur ami allait les faire partir sur un tout autre débat, il constata avec déception que Seah continuait avec sa mauvaise foi. Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait donc ? Tournant la tête vers elle, le coréen ancra son regard dans le sien. Ce qu’elle lui racontait passait dans son oreille pour ressortir dans l’autre. Il s’en moquait complètement. Ce qu’il cherchait à faire ? Comprendre, par son regard, ce qui se passait dans cette petite tête.
Avait-elle honte de ce baiser ? Etait-ce à cause de sa réputation ? Avait-elle peur qu’elle ne soit qu’un énième nom sur sa liste de conquête ? Ou bien que cela gâche leur amitié et semi-colocation ? Fronçant finalement les sourcils, il finit par lâcher, sans se soucier d’un seul mot de ce qu’elle lui avait dit auparavant. « C’est quoi ton problème ? Je pensais que tu étais une fille franche. Pourtant, t’es en train de fuir, avec ces excuses et ces accusations dignes d’une gamine. Je ne m’excuserai pas pour ce que j’ai fait. Je t’ai embrassé, car j’en avais envie. C’était spontané. Maintenant, crois ce que tu veux. Mais grandis un peu. ».
Pourquoi l’ambiance jusqu’alors si douce, si intimiste, était devenue si tendue et si électrique ? Se massant longuement le visage, Jun Young finit par regarder une nouvelle fois le ciel, qui, lui aussi, c’était assombrit. « Oublies. Ne parlons plus de ça. Je ne recommencerai pas. ». Si Seah désirait qu’il se fausse, alors il le ferait. Tant pi pour elle. De toute façon, les filles, elles ne sont jamais contentes, c’est bien connu. Sortant une autre bière du sac en plastique, il l’ouvrit et en prit une longue gorgée, pour tenter, sûrement en vain, de se changer les idées en les noyant. « Ah, et à partir de la semaine prochaine, pour trois week-ends je ne serai pas à la maison. Entraînement intensif pour la saison de basket. On part en espèce de camp. Mais bon, j’vois pas pourquoi j’te le dis, puisque, je cite, tu ne seras pas triste longtemps. ». Bien qu’elle l’avait presque supplié quelques minutes auparavant de ne jamais mettre fin à son bail. M’enfin.
Et plus il écoutait sa cadette parler, plus le désir qui avait prit possession de lui suite à cet échange se transformait en colère. Fermant les yeux, Jun Young ne put retenir un soupire. Un long soupire. « Tu vois, c’est pour ça que je ne tombe pas amoureux. Vous êtes insupportables. A toujours vous faire des films, chercher le compliqué dans le simple. On a beau être sincères, naturels avec vous, vous voyez toujours le mal partout. ». Prenant sur lui pour contenir son côté impulsif, il se concentra sur ce kimbap dans sa bouche. Et lorsque sa fausse petite amie refusa celui qu’il lui tendit, il préféra se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas lui adresser une autre réflexion cinglante. Comment pouvait-elle être un instant terriblement adorable, et quelques secondes après, si énervante et stupide ? Pensant, visiblement bêtement, que parler de son meilleur ami allait les faire partir sur un tout autre débat, il constata avec déception que Seah continuait avec sa mauvaise foi. Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait donc ? Tournant la tête vers elle, le coréen ancra son regard dans le sien. Ce qu’elle lui racontait passait dans son oreille pour ressortir dans l’autre. Il s’en moquait complètement. Ce qu’il cherchait à faire ? Comprendre, par son regard, ce qui se passait dans cette petite tête.
Avait-elle honte de ce baiser ? Etait-ce à cause de sa réputation ? Avait-elle peur qu’elle ne soit qu’un énième nom sur sa liste de conquête ? Ou bien que cela gâche leur amitié et semi-colocation ? Fronçant finalement les sourcils, il finit par lâcher, sans se soucier d’un seul mot de ce qu’elle lui avait dit auparavant. « C’est quoi ton problème ? Je pensais que tu étais une fille franche. Pourtant, t’es en train de fuir, avec ces excuses et ces accusations dignes d’une gamine. Je ne m’excuserai pas pour ce que j’ai fait. Je t’ai embrassé, car j’en avais envie. C’était spontané. Maintenant, crois ce que tu veux. Mais grandis un peu. ».
Pourquoi l’ambiance jusqu’alors si douce, si intimiste, était devenue si tendue et si électrique ? Se massant longuement le visage, Jun Young finit par regarder une nouvelle fois le ciel, qui, lui aussi, c’était assombrit. « Oublies. Ne parlons plus de ça. Je ne recommencerai pas. ». Si Seah désirait qu’il se fausse, alors il le ferait. Tant pi pour elle. De toute façon, les filles, elles ne sont jamais contentes, c’est bien connu. Sortant une autre bière du sac en plastique, il l’ouvrit et en prit une longue gorgée, pour tenter, sûrement en vain, de se changer les idées en les noyant. « Ah, et à partir de la semaine prochaine, pour trois week-ends je ne serai pas à la maison. Entraînement intensif pour la saison de basket. On part en espèce de camp. Mais bon, j’vois pas pourquoi j’te le dis, puisque, je cite, tu ne seras pas triste longtemps. ». Bien qu’elle l’avait presque supplié quelques minutes auparavant de ne jamais mettre fin à son bail. M’enfin.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Lun 23 Oct - 18:51 Citer EditerSupprimer
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tenue + Je le regarde avec de grands yeux. « Tu vois, c’est pour ça que je ne tombe pas amoureuse ! Pour pas me faire de films, pour pas avoir à chercher du compliqué dans le simple et pour m’éviter de voir le mal partout ! » J’explose en reprenant ses arguments contre lui. MOI ?! Amoureuse. Parce qu’un simple baiser pourrait me rendre dingue de lui en un claquement de doigt ? Je ferme les yeux un instant et dès que je les rouvre, l’heure est à se prendre une nouvelle vague de reproches. « Tu veux d’la franchise ? C’est quoi l’but de tout ça ? Ça gâche juste tout entre nous ! » Je l’ai dit. Il s’en suit un lourd silence.
Est-ce que j’avais besoin de dire ça ? Je n’ai pas la moindre idée de ce qui m’amène à réagir comme je suis en train de le faire. Me disputer avec Jun, c’est la dernière des choses que j’ai envie de faire ! C’est aussi la plus stupide. C’est comme si je vivais la scène en narrateur omniscient et que je racontais une histoire dont je sais déjà que je vais détester la fin. « Jun Young-ah… » Je marmonne en le voyant s’éloigner de moi. Il me déteste. Je le vois dans son regard. C’est vraiment fichu.
Je me sens toute agitée. Mon cœur bat très vite et très fort dans ma poitrine. Ce n’est pas lui de réagir comme ça ! Ce n’est pas moi, de réagir comme ça… Le ciel s’assombrit, chose étrange parce que c’est déjà la nuit. Je lève la tête, toutes les étoiles ont disparu. D’un coup. D’un seul. Juste comme ça.
Je ne me sens vraiment pas bien et pourtant je flotte. Dans un sursaut que je comprends à peine, j’ouvre subitement les yeux et les étoiles brillent à nouveau.
Que quelqu'un m'explique.
Est-ce que j’avais besoin de dire ça ? Je n’ai pas la moindre idée de ce qui m’amène à réagir comme je suis en train de le faire. Me disputer avec Jun, c’est la dernière des choses que j’ai envie de faire ! C’est aussi la plus stupide. C’est comme si je vivais la scène en narrateur omniscient et que je racontais une histoire dont je sais déjà que je vais détester la fin. « Jun Young-ah… » Je marmonne en le voyant s’éloigner de moi. Il me déteste. Je le vois dans son regard. C’est vraiment fichu.
Je me sens toute agitée. Mon cœur bat très vite et très fort dans ma poitrine. Ce n’est pas lui de réagir comme ça ! Ce n’est pas moi, de réagir comme ça… Le ciel s’assombrit, chose étrange parce que c’est déjà la nuit. Je lève la tête, toutes les étoiles ont disparu. D’un coup. D’un seul. Juste comme ça.
Je ne me sens vraiment pas bien et pourtant je flotte. Dans un sursaut que je comprends à peine, j’ouvre subitement les yeux et les étoiles brillent à nouveau.
Que quelqu'un m'explique.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Lun 23 Oct - 21:11 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young ne s’était pas attendu à ça. Alors qu’il partait dans de longs discours, de longues épopées à propos de cette fameuse constellation du pingouin que son esprit tordu avait créé, sa cadette elle aussi partait, mais dans les bras de Morphée. Et il ne le remarqua qu’après de longues minutes de monologue, surprit de ne pas être interrompu. Car en temps normal, Seah était très vive, très rapide pour déceler ses mythos. Alors qu’aucun coude ne lui arrive dans les côtes, il avait de suite trouvé ça louche. C’est pourquoi il tourna la tête vers son amie, et là, il bugua un moment. Non pas à cause du fait qu’elle était profondément endormie sur son bras. Mais bien car elle était étrangement belle. Ce n’était pas la première fois que Jun Young voyait sa colocataire endormie. Mais disons qu’à l’ordinaire, la jeune femme était soit dans un pyjama peu glamour, soit dans une position wtf, soit un filet de bave qui lui coulait de sa bouche grande ouverte. Là, elle ne bougeait pas. Tout était parfait, tel un tableau. Alors il garda le silence, et se contenta de resté ainsi, son bras prisonnier de sa tête et ses yeux prisonniers de sa beauté.
Cependant, au bout d’un moment, Seah perdit ce calme olympien. Sans trop savoir pourquoi, il la vit se mettre à froncer les sourcils, à gesticuler un peu, et même finir par prononcer son prénom. Faisait-elle un cauchemar ? Pour dire la vérité, le coréen ne savait pas réellement comment prendre ce détail. Pourquoi lui ? Car ils se trouvaient ensemble sur ce toit ? Ou bien… ? Non. Jun. Ce n’était pas le moment de divaguer. Se tapotant le visage de sa main libre pour chasser ces idées étranges, il tenta, très, très légèrement, de secouer la plus jeune. « Seah… ». Même sa voix, d’habitude si portante, explosive, se retrouvait presque inaudible. Il avait à la fois envie de la sauver de ce mauvais rêve, mais en même temps, la réveiller alors qu’elle semblait visiblement avoir besoin de sommeil… Choix cornélien. Mais la voir ainsi lui faisait mal au cœur. Alors, tout doucement, sa main quitta l’épaule de la fille No pour se perdre à sa joue fraiche, à cause de la brise. Il la lui caressa, à pleine main, lui remettant parfois ses cheveux derrière l’oreille. « Je suis là… Ne t’inquiète pas… ». Les lèvres pincées, Jun Young guettait ses réactions.
Et finalement, sa fausse petite-amie revint à la surface, dans le réel. Mais si soudainement qu’il eut un sursaut. « C-Ca va... ? ». Voyant qu’elle était un peu perdue, surement encore entre les deux mondes, il opta pour la taquiner quelque peu, en douceur. « Tu t’es réveillée trop tôt. Normalement, la Belle au bois dormant attend le baiser du prince pour ouvrir les yeux ! ». Tout sourire, fier de lui, comme d’habitude, il resta ainsi, sur le flanc, attendant l’émergence de Seah.
Cependant, au bout d’un moment, Seah perdit ce calme olympien. Sans trop savoir pourquoi, il la vit se mettre à froncer les sourcils, à gesticuler un peu, et même finir par prononcer son prénom. Faisait-elle un cauchemar ? Pour dire la vérité, le coréen ne savait pas réellement comment prendre ce détail. Pourquoi lui ? Car ils se trouvaient ensemble sur ce toit ? Ou bien… ? Non. Jun. Ce n’était pas le moment de divaguer. Se tapotant le visage de sa main libre pour chasser ces idées étranges, il tenta, très, très légèrement, de secouer la plus jeune. « Seah… ». Même sa voix, d’habitude si portante, explosive, se retrouvait presque inaudible. Il avait à la fois envie de la sauver de ce mauvais rêve, mais en même temps, la réveiller alors qu’elle semblait visiblement avoir besoin de sommeil… Choix cornélien. Mais la voir ainsi lui faisait mal au cœur. Alors, tout doucement, sa main quitta l’épaule de la fille No pour se perdre à sa joue fraiche, à cause de la brise. Il la lui caressa, à pleine main, lui remettant parfois ses cheveux derrière l’oreille. « Je suis là… Ne t’inquiète pas… ». Les lèvres pincées, Jun Young guettait ses réactions.
Et finalement, sa fausse petite-amie revint à la surface, dans le réel. Mais si soudainement qu’il eut un sursaut. « C-Ca va... ? ». Voyant qu’elle était un peu perdue, surement encore entre les deux mondes, il opta pour la taquiner quelque peu, en douceur. « Tu t’es réveillée trop tôt. Normalement, la Belle au bois dormant attend le baiser du prince pour ouvrir les yeux ! ». Tout sourire, fier de lui, comme d’habitude, il resta ainsi, sur le flanc, attendant l’émergence de Seah.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Mer 25 Oct - 22:53 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + J’ouvre les yeux sans même être capable de faire la distinction entre le réel et le fantasme. Il me regarde avec de grands yeux inquiets et je suis surprise de voir comme ses traits se sont adoucis. Comme il est calme et tendre alors qu’il y a juste deux minutes il avait la mine contrariée et un ton rondement frustré. Mes yeux s’habituent au réveil. J’inspire profondément, prête à me rendormir s’il ne continuait pas à me secouer. Et de le voir aussi proche et aussi tactile, ça me fiche un électrochoc qui le surprend et que moi-même j’ai du mal à m’expliquer.
Je ne suis pas seulement perdue, je suis totalement ignorante sur ce qu’il se passe autour de moi. Je tiens le bout de mes manches fermement agrippées entre mes doigts. Et la sensation de se rendre compte que tout ça c’était faux, que ce n’était rien d’autre qu’un mauvais rêve fait autant de bien qu’elle peut faire mal à chaque fois qu’on s’en souvient.
Parce que c’est vrai que j’ai du mal à discerner les choses. « Je… me suis endormie ? » Je demande avec l’ombre d’un espoir que j’ai bien du mal à cacher tellement la réalité fait bon à entendre quand le rêve se transforme en un cauchemar angoissant. Je pose une main sur chacune de mes joues. Elles sont toutes froides alors que j’ai vraiment eu chaud.
Je procède sa remarque entre deux battements de cils, soudainement prise d’une panique incontrôlable. Je pose une main sous son torse et cherche à l’éloigner, en proie à une précipitation qui ne rime à rien. « J’VOIS PAS DE QUEL BAISER TU PARLES. » Je me redresse d’un seul mouvement, perds l’équilibre et finit par dégommer une canette de bière qui trempe une partie de la nappe.
Les bras fermement croisés contre ma poitrine, agrippant mes épaules avec une fièvre rarement vue. Je le regarde avec de grands yeux, comme s’il était un prédateur et j’étais la gazelle sans défense – je devrais passer moins de temps avec les animaux moi. MAIS POUR L’AMOUR DE LA BIERE, SEAH ! RESSAISIS-TOI.
Il me faut un peu de recul sur les choses pour réaliser à quel point ce que je viens de dire est stupide. « Nan mais tu vois. Un baiser. C’est trop mainstream… ah puis j’aurais pu rester toute une vie s’il fallait l’attendre, le prince ! » Est-ce que je m’plains de ne pas avoir trouvé mon prince à moi ? MAIS NON. Le truc c’est que, je sais déjà comment ça fonctionne dans la tête de Jun. « MAIS DORMIR TOUTE UNE VIE C’EST BIEN AUSSI. Génial, même. » Gros pouce en l'air pour illustrer. J’acquiesce sans trop savoir ce que je dis et même où je vais. Je me rattrape aux branchages de la bêtise pour me sortir de là. J’en fais des caisses alors que c’est juste incontrôlable. Je suis sûre que c’est parce que j’ai l’esprit encore tout embrumé du réveil… pffffff. Fichu cerveau qui met trop de temps au démarrage.
Alors je tente un sourire chouette, détente et cool. Mais je sens que ma mâchoire elle est tellement crispée et que ça tire tellement sur mes joues que ça doit pas ressembler à grand-chose cette espèce de sourire. J’ai beau me radoucir, j’ai toujours cette petite appréhension quand j’y repense.
Et quand je fixe ses lèvres, c’est encore pire. « Hmmm, des tteokbokki. » Voilà, si j’en mets assez dans ma bouche, ça devrait être suffisant à m'la fermer deux secondes.
Je ne suis pas seulement perdue, je suis totalement ignorante sur ce qu’il se passe autour de moi. Je tiens le bout de mes manches fermement agrippées entre mes doigts. Et la sensation de se rendre compte que tout ça c’était faux, que ce n’était rien d’autre qu’un mauvais rêve fait autant de bien qu’elle peut faire mal à chaque fois qu’on s’en souvient.
Parce que c’est vrai que j’ai du mal à discerner les choses. « Je… me suis endormie ? » Je demande avec l’ombre d’un espoir que j’ai bien du mal à cacher tellement la réalité fait bon à entendre quand le rêve se transforme en un cauchemar angoissant. Je pose une main sur chacune de mes joues. Elles sont toutes froides alors que j’ai vraiment eu chaud.
Je procède sa remarque entre deux battements de cils, soudainement prise d’une panique incontrôlable. Je pose une main sous son torse et cherche à l’éloigner, en proie à une précipitation qui ne rime à rien. « J’VOIS PAS DE QUEL BAISER TU PARLES. » Je me redresse d’un seul mouvement, perds l’équilibre et finit par dégommer une canette de bière qui trempe une partie de la nappe.
Les bras fermement croisés contre ma poitrine, agrippant mes épaules avec une fièvre rarement vue. Je le regarde avec de grands yeux, comme s’il était un prédateur et j’étais la gazelle sans défense – je devrais passer moins de temps avec les animaux moi. MAIS POUR L’AMOUR DE LA BIERE, SEAH ! RESSAISIS-TOI.
Il me faut un peu de recul sur les choses pour réaliser à quel point ce que je viens de dire est stupide. « Nan mais tu vois. Un baiser. C’est trop mainstream… ah puis j’aurais pu rester toute une vie s’il fallait l’attendre, le prince ! » Est-ce que je m’plains de ne pas avoir trouvé mon prince à moi ? MAIS NON. Le truc c’est que, je sais déjà comment ça fonctionne dans la tête de Jun. « MAIS DORMIR TOUTE UNE VIE C’EST BIEN AUSSI. Génial, même. » Gros pouce en l'air pour illustrer. J’acquiesce sans trop savoir ce que je dis et même où je vais. Je me rattrape aux branchages de la bêtise pour me sortir de là. J’en fais des caisses alors que c’est juste incontrôlable. Je suis sûre que c’est parce que j’ai l’esprit encore tout embrumé du réveil… pffffff. Fichu cerveau qui met trop de temps au démarrage.
Alors je tente un sourire chouette, détente et cool. Mais je sens que ma mâchoire elle est tellement crispée et que ça tire tellement sur mes joues que ça doit pas ressembler à grand-chose cette espèce de sourire. J’ai beau me radoucir, j’ai toujours cette petite appréhension quand j’y repense.
Et quand je fixe ses lèvres, c’est encore pire. « Hmmm, des tteokbokki. » Voilà, si j’en mets assez dans ma bouche, ça devrait être suffisant à m'la fermer deux secondes.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Dim 29 Oct - 15:36 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young se sentait tellement con, à se creuser la cervelle, chercher dans ses souvenirs sur les articles d’astronomie qu’il avait lu, pour inventer toute une page wikipédia à l’improviste sur une constellation inexistante, tandis que Seah, elle, s’était endormie sans prévenir, et sans soucis. Quelle garce ! Néanmoins, alors qu’il la regardait dormir, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il devait attiser de la jalousie, à vivre avec elle. Même si, bon, en réalité, ils ne partageaient que la laverie, et quelques soirées jeux-vidéos/junkfood. Mais tout de même. Il ne pouvait nier le fait qu’elle était belle. Très belle. Et qu’elle devait sans mal avoir un petit fandom, plus ou moins secret. Sans mentir, cela gonflait son égo. Vivre avec une jolie fille, qui plus est, sans doute populaire, c’était gratifiant. Si seulement ils savaient qu’il la voyait sans problème en pyjama – et autant dire qu’en été, Seah n’était pas du genre à porter des pyjamas longs dits de « mémère », si vous voyez ce que nous voulons dire. Bref. Il aurait pu rester encore un moment ainsi, à l’observer, mais finalement, un cauchemar, du moins le pensait-il, eut raison de cet instant sans doute trop doux pour leur relation.
« Oh oui, alors que j’étais en pleine explication, tu devrais avoir honte ! ». Jun Young feignit d’être vexé, outré, mais la demoiselle se mit soudainement à le repousser suite à sa taquinerie quant à une ressemblance manquée avec la Belle au bois dormant. « T’es une fille, t’as vu tous les Disney, fais pas genre ! ». Oui, bon, ça, c’était très cliché. Mais il voulait surtout continuer de la taquiner, pour lui rendre la monnaie de sa pièce ! Sauf que Seah prit alors un comportement étrange. Se redressant pour se retrouver assit tout comme elle, le basketteur leva un sourcil et pencha légèrement la tête, assistant à ce spectacle qui ne ressemblait pas à sa fausse petite-amie. Il ne disait rien, se contentant de comprendre ce qu’il se passait dans sa petite tête. Elle était bizarre. Etait-ce dû à ce cauchemar ? On dirait bien oui. Elle se jouait euphorique, chill, mais il voyait bien son visage, son sourire crispée. Alors, une fois sa bouche remplit de ces bâtonnets de riz épicés, Jun Young papillonna des yeux. « C’est bon, t’as finit ? T’es bourrée ou quoi ? ». Un rire quitta soudainement sa bouche.
Et finalement, il se pencha vers elle. N’arrêtant son visage qu’à quelques maigres centimètres du sien. « Tu as rêvé de moi, pas vrai ? ». Après tout, Seah avait quand même prononcé son prénom. Il n’était pas sourd. « C’était quoi ? Qu’est-ce qu’on faisait ? Mh ? Ou bien… ». Se reculant, il passa son pouce sur les lèvres si délicieusement tentantes de la jeune fille, lui retirant ainsi la sauce qui y trônaient. Une fois de nouveau en place, droit, il planta son regard dans le sien, et lécha son pouce, non sans un côté équivoque, plein de sous entendus. « Qu’est-ce que je te faisais ? ».
« Oh oui, alors que j’étais en pleine explication, tu devrais avoir honte ! ». Jun Young feignit d’être vexé, outré, mais la demoiselle se mit soudainement à le repousser suite à sa taquinerie quant à une ressemblance manquée avec la Belle au bois dormant. « T’es une fille, t’as vu tous les Disney, fais pas genre ! ». Oui, bon, ça, c’était très cliché. Mais il voulait surtout continuer de la taquiner, pour lui rendre la monnaie de sa pièce ! Sauf que Seah prit alors un comportement étrange. Se redressant pour se retrouver assit tout comme elle, le basketteur leva un sourcil et pencha légèrement la tête, assistant à ce spectacle qui ne ressemblait pas à sa fausse petite-amie. Il ne disait rien, se contentant de comprendre ce qu’il se passait dans sa petite tête. Elle était bizarre. Etait-ce dû à ce cauchemar ? On dirait bien oui. Elle se jouait euphorique, chill, mais il voyait bien son visage, son sourire crispée. Alors, une fois sa bouche remplit de ces bâtonnets de riz épicés, Jun Young papillonna des yeux. « C’est bon, t’as finit ? T’es bourrée ou quoi ? ». Un rire quitta soudainement sa bouche.
Et finalement, il se pencha vers elle. N’arrêtant son visage qu’à quelques maigres centimètres du sien. « Tu as rêvé de moi, pas vrai ? ». Après tout, Seah avait quand même prononcé son prénom. Il n’était pas sourd. « C’était quoi ? Qu’est-ce qu’on faisait ? Mh ? Ou bien… ». Se reculant, il passa son pouce sur les lèvres si délicieusement tentantes de la jeune fille, lui retirant ainsi la sauce qui y trônaient. Une fois de nouveau en place, droit, il planta son regard dans le sien, et lécha son pouce, non sans un côté équivoque, plein de sous entendus. « Qu’est-ce que je te faisais ? ».
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Jeu 2 Nov - 15:33 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + C’est quoi le délire de rêver que j’embrasse mon voisin, semi-colocataire et faux petit-ami. Ses lèvres étaient toutes douces contre les miennes et je les regarde, je suis borderline de me dire que tout ça avait l’air tellement réel. Au point que je le fixe silencieusement, incapable de discerner le vrai du faux. « C’est de ta faute ! Pas de la mienne. T’avais qu’à pas être emmerdant avec tes histoires de constellation du pingouin et puis, je t’ai dit que j’avais pas froid ! » Mais si je me souviens de son blabla sur l’astronomie et cette fameuse constellation sur laquelle j’ai franchement un gros doute, je suis un peu moins certaine de la ligne de démarcation entre le rêve et la réalité. Et je me demande si je n’ai pas commencé à rêver dès l’instant où ce sombre crétin claquait des dents en me gardant tout près de lui et qu’alors… alors putain, mon cœur tape sauvagement dans ma poitrine parce que rien que de repenser à ce truc ultimement gênant auquel je viens de rêver, ça me tort le bide tellement c’était… bon.
J’ignore sa remarque sexiste quand je me redresse la première, si vite et fort que j’en perds l’équilibre. La bière s’imprègne de la manche de mon pull et c’est toujours dans ce genre de situation que, la bouche remplie de quatre ou cinq tteokbokki que je peine encore à avaler, je me demande si parfois ça tourne rond dans ma tête.
Je recule doucement à mesure qu’il s’approche. Bientôt bloquée, son visage à quelques centimètres du mien et me retrouvant à lutter pour ma respiration. Mes doigts glissent après les siens sur ma lèvre inférieure. La situation est suffisamment gênante pour ne pas avoir à en rajouter une couche, bordel mais Seah… et je cale carrément quand je le sens lire dans mes pensées avec une justesse presque insolente. « T’es pas bien. T’as totalement craqué ? Qui te dit que t’étais dans mon rêve ? Et si t’y étais, t’étais peut-être rien d’autre qu’un vendeur de hot-dog, d'ailleurs, je tuerais pour un hot-dog là ! »
Ma voix est anormalement agitée. D’un flot de conneries impressionnant qui mériterait qu’on me fasse taire par tout moyen... tout… moyen… et je regarde comme ses lèvres s’articulent autour de ses mots et la délicieuse façon qu’il a de les prononcer… sexy. PUTAIN SEAH ! Je pointe mon index droit sur lui. « Regardez-le celui-là… attends, mais tu m’as bien regardée ? J’ai une tête à rêver de toi ? Faudrait déjà m'citer une ultra bonne raison pour que t’aies l’honneur de faire une apparition en guest dans l’un de mes rêves, HA ! » Non. Oui. Franchement non, mais du coup oui. Laissez tomber, j’y vais au talent. « T’as de sérieux troubles, ça frise la mégalomanie mon gars ! et…et… bordel mais, t’es OBLIGE de bouger tes lèvres quand tu parles ? » AAAHHHH MAIS C’EST AGACANT.
J’ignore sa remarque sexiste quand je me redresse la première, si vite et fort que j’en perds l’équilibre. La bière s’imprègne de la manche de mon pull et c’est toujours dans ce genre de situation que, la bouche remplie de quatre ou cinq tteokbokki que je peine encore à avaler, je me demande si parfois ça tourne rond dans ma tête.
Je recule doucement à mesure qu’il s’approche. Bientôt bloquée, son visage à quelques centimètres du mien et me retrouvant à lutter pour ma respiration. Mes doigts glissent après les siens sur ma lèvre inférieure. La situation est suffisamment gênante pour ne pas avoir à en rajouter une couche, bordel mais Seah… et je cale carrément quand je le sens lire dans mes pensées avec une justesse presque insolente. « T’es pas bien. T’as totalement craqué ? Qui te dit que t’étais dans mon rêve ? Et si t’y étais, t’étais peut-être rien d’autre qu’un vendeur de hot-dog, d'ailleurs, je tuerais pour un hot-dog là ! »
Ma voix est anormalement agitée. D’un flot de conneries impressionnant qui mériterait qu’on me fasse taire par tout moyen... tout… moyen… et je regarde comme ses lèvres s’articulent autour de ses mots et la délicieuse façon qu’il a de les prononcer… sexy. PUTAIN SEAH ! Je pointe mon index droit sur lui. « Regardez-le celui-là… attends, mais tu m’as bien regardée ? J’ai une tête à rêver de toi ? Faudrait déjà m'citer une ultra bonne raison pour que t’aies l’honneur de faire une apparition en guest dans l’un de mes rêves, HA ! » Non. Oui. Franchement non, mais du coup oui. Laissez tomber, j’y vais au talent. « T’as de sérieux troubles, ça frise la mégalomanie mon gars ! et…et… bordel mais, t’es OBLIGE de bouger tes lèvres quand tu parles ? » AAAHHHH MAIS C’EST AGACANT.
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Re: the rest of the world was black and white ☾ ft. choi jun young | Jeu 2 Nov - 16:43 Citer EditerSupprimer
The rest of the world was black and white, but we were in screaming colors
tenue + Jun Young avait tant de questions à poser à sa cadette. Sa curiosité avait été piquée à vif. Pourquoi avait-elle prononcé son prénom ? Que faisaient-ils dans ce rêve ? Pourquoi d’ailleurs celui-ci semblait-il être si agité ? Mais surtout, pourquoi adoptait-elle ce comportement si… gêné à son égard ? Les filles restaient toujours un grand mystère pour le coréen. Elles avaient le don d’avoir subitement et sans explication apparente des attitudes loin de celles qu’elles abordaient en temps normal. Et de ce fait, elles jouaient toujours les prudes, à ne pas vouloir en donner la raison, ce qui, n’allons pas mentir, avait beau l’agacer. Mais là, il s’agissait de Seah. Donc il s’agissait plutôt d’un mélange de surprise et d’intérêt. « Mais oui, comme toujours, c’est moi le vilain garçon ! Désolé d’avoir de la culture et de désirer la partager, pff ! ». Jun Young avait bien comprit que la demoiselle doutait de ses informations quand à cette constellation, mais si un doute existait, c’était bien qu’une part d’elle y croyait, et donc qu’il avait réussit son pari. « Tant pi pour toi, tu resteras ignorante. C’est du gâchis, m’enfin. ». Drama queen, acte 1.
Et puis, pour continuer à embêter Seah comme il se doit, puisque visiblement, elle semblait plus que perturber par ce fameux rêve, le basketteur joua de ses charmes, en mode sérié télé à l’eau de rose. Vous savez, ces bonnes vieilles scènes soit disant romantiques. Il se pencha vers elle, lui essuya la sauce sur ses lèvres si attirantes, lécha son pouce, tout cela en ne décrochant pas une seule seconde son regard du sien. Cheesy as fuck. Mais cela eut l’effet escompté. Elle s’emmêla encore davantage les pinceaux, ses dires n’ayant plus vraiment de lien logique entre eux. Jun Young voulu rire, mais se retint, pour conserver cette ambiance qui l’amusait tant. Il l’écouta donc, sans un mot, remplissant sa bouche, de kimbap et de teokbokki, à tour de rôle. Avant de finalement reprendre la parole, car là, c’était bel et bien Seah qui débloquait. « J’ai une audition parfaite, et j’ai très bien entendu mon prénom. Ne fais pas l’innocente. Et tu sais, c’est en me cachant la vérité que je vais continuer à croire des choses. Après tout, si je n’étais qu’un simple vendeur de hot-dogs ou je ne sais quoi, tu ne serais pas autant embarrassée, je me trompe ? ». 1-0.
Puis, à la dernière phrase de la jeune femme, Jun Young se dit qu’il était grand temps de rentrer, car elle perdait complètement la boule. « Evidemment que je suis obligé, malheureusement je ne suis pas encore ventriloque. Aigo, je crois que tu as trop bu p’tite tête. ». Restant cette fois-ci à sa place, il glissa néanmoins sa main sur le front de la plus jeune, pour vérifier un éventuel début de grippe ou autre. Il cherchait comme il pouvait des réponses. « Tu as chaud oui. Ton visage est même un peu rouge. ». Bien qu’il ignorait la vraie raison. « De toute façon, je commence à me geler, rentrons. Min Ah va s’inquiéter si tu rentres tard, non ? ». Lui vivait seul, alors aucun soucis sur ce point là. Commençant donc à ranger les affaires dans les poches en plastique, il jeta un coup d’œil à Seah. « Je suis venu en moto, et j’ai deux casques. ». Oui, vous avez bien entendu, ce n’était même pas une question. Il ne laissait pas le choix à sa fausse petite-amie. C’était davantage pour la rassurer sur la sécurité du trajet. « Laisses faire ton homme. ». Référence à ce pacte établit pour se sortir des griffes de leur mère respective.
Et puis, pour continuer à embêter Seah comme il se doit, puisque visiblement, elle semblait plus que perturber par ce fameux rêve, le basketteur joua de ses charmes, en mode sérié télé à l’eau de rose. Vous savez, ces bonnes vieilles scènes soit disant romantiques. Il se pencha vers elle, lui essuya la sauce sur ses lèvres si attirantes, lécha son pouce, tout cela en ne décrochant pas une seule seconde son regard du sien. Cheesy as fuck. Mais cela eut l’effet escompté. Elle s’emmêla encore davantage les pinceaux, ses dires n’ayant plus vraiment de lien logique entre eux. Jun Young voulu rire, mais se retint, pour conserver cette ambiance qui l’amusait tant. Il l’écouta donc, sans un mot, remplissant sa bouche, de kimbap et de teokbokki, à tour de rôle. Avant de finalement reprendre la parole, car là, c’était bel et bien Seah qui débloquait. « J’ai une audition parfaite, et j’ai très bien entendu mon prénom. Ne fais pas l’innocente. Et tu sais, c’est en me cachant la vérité que je vais continuer à croire des choses. Après tout, si je n’étais qu’un simple vendeur de hot-dogs ou je ne sais quoi, tu ne serais pas autant embarrassée, je me trompe ? ». 1-0.
Puis, à la dernière phrase de la jeune femme, Jun Young se dit qu’il était grand temps de rentrer, car elle perdait complètement la boule. « Evidemment que je suis obligé, malheureusement je ne suis pas encore ventriloque. Aigo, je crois que tu as trop bu p’tite tête. ». Restant cette fois-ci à sa place, il glissa néanmoins sa main sur le front de la plus jeune, pour vérifier un éventuel début de grippe ou autre. Il cherchait comme il pouvait des réponses. « Tu as chaud oui. Ton visage est même un peu rouge. ». Bien qu’il ignorait la vraie raison. « De toute façon, je commence à me geler, rentrons. Min Ah va s’inquiéter si tu rentres tard, non ? ». Lui vivait seul, alors aucun soucis sur ce point là. Commençant donc à ranger les affaires dans les poches en plastique, il jeta un coup d’œil à Seah. « Je suis venu en moto, et j’ai deux casques. ». Oui, vous avez bien entendu, ce n’était même pas une question. Il ne laissait pas le choix à sa fausse petite-amie. C’était davantage pour la rassurer sur la sécurité du trajet. « Laisses faire ton homme. ». Référence à ce pacte établit pour se sortir des griffes de leur mère respective.
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