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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Jeu 2 Nov - 13:46
wrong
shin tae woo & kwon min ah
peut-être que finalement, tu n'es pas si mauvaise que je le pense, et que je peux te faire confiance.
Peu convaincu par l'idée que Minah sèche pour moi, je la regardai d'un air perplexe. Ce n'était pas une bonne idée et je n'avais pas envie d'être la cause de son absence en cours. Mais je savais bien qu'elle était très têtue, c'était inutile que j'argumente contre sa faveur. Je haussai des épaules après son long discours sur l'utilité de sécher et pourquoi elle séchait. Sécher ne m'avait jamais donné envie et même s'il arrivait parfois de me dire que j'aimerais bien être dehors alors que j'étais assis sur ma chaise, je ne passais jamais à l'acte. J'étais toujours celui qui rêvait de choses, mais qui ne les faisait jamais. C'était dans ma personnalité, je supposai que ça ne changera jamais. Même si parfois j'aimerais être plus décontracté et libre, je ne l'étais pas. Je ne pensais pas que ce trait-là de mon caractère pouvait changer, car depuis que j'étais jeune, j'avais toujours été trop peureux pour ne pas respecter les règles. Minah ne sembla pas avoir compris que je m'étais contenté de lui répondre en lui hochant la tête, mais ce n'était pas comme si j'avais envie de lui dire ça. De toute façon, j'étais bien passé aux examens comme elle l'avait senti, inutile de lui dire que je lui avais en fait déjà répondu. Ce n'était pas très important, de toute façon. Je continuai de marcher en ne répondant simplement rien, appréciant simplement le fait de marcher. J'avais prévu de dormir quelque part durant l'heure, mais marcher ne me dérangeait pas. De toute façon, je ne savais même pas vers où est-ce que l'on se dirigeait. Il ne fallait pas trop s'éloigner du campus non plus, j'avais cours l'heure après. Et même si à Minah, ça ne semblait pas lui déranger de sécher les cours, moi, ça me dérangeait. Je devrais prendre exemple sur elle et me lâcher, mais je n'y arrivais pas. Ce n'était pas maintenant que je sécherais mon premier cours, de toute façon. Minah aborda alors le sujet de la fête pour Halloween. Halloween... Ça faisait très longtemps que je n'avais plus fêté cette fête, et que je n'en avais rien à faire de ce jour-là. J'avais arrêté d'aller chercher les bonbons au collège, quand tout le monde trouvait que c'était devenu beaucoup trop ringard. De toute façon, la recherche de bonbons n'était amusante que si on était avec des amis et qu'on croyait fermement et durement aux mythes de Halloween, ce qui n'était plus mon cas depuis le collège. Il n'empêchait que je gardais de bons souvenirs de ce jour-là, en compagnie de tout le monde. Halloween était un jour très amusant, pour le moi enfant. Désormais, ce n'était plus qu'un jour comme les autres. Et hors de question de participer à une fête. Je détestais les fêtes.
« Non. J'aime pas les fêtes. »
Minah allait certainement y aller, mais moi, j'allais passer mon tour. Je n'avais pas envie de me retrouver dans un ramassis de bruits trop forts qui me casseraient le cerveau et qui me ferait passer un très mauvais moment.
« Non. J'aime pas les fêtes. »
Minah allait certainement y aller, mais moi, j'allais passer mon tour. Je n'avais pas envie de me retrouver dans un ramassis de bruits trop forts qui me casseraient le cerveau et qui me ferait passer un très mauvais moment.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Jeu 2 Nov - 15:21
shin tae woo & kwon min ah
Je pourrais me vanter d'avoir su attendre, mais tu pourrais encore plus te vanter d'avoir su me laisser attendre.
Ce n’était pas le premier refus auquel je faisais face, de la part de Tae Woo. Il agissait toujours de cette manière, c’était surprenant qu’il soit toujours en train de tout refuser ! Si je devais compter le nombre de fois où il avait refusé ce que je lui avais proposé… et ce, même lorsque c’était dans un cadre qu’il appréciait. Peut-être que c’était un traitement de faveur pour moi mais sincèrement, je m’en serais bien passée. Je savais être très lourde et j’arriverais à mes fins peu importe comment, il le savait et pourtant, pourquoi se fatiguait-il toujours à penser qu’il peut me dire non ? Ça revenait de la logique, tout le monde savait qu’on ne pouvait rien me refuser. C’est de l’ordre du pouvoir : personne n’avait le pouvoir de rejeter une de mes propositions et si quelqu’un s’y risquait, c’était à ses risques et périls. Je ne répondais plus de mes actes dans ces cas-là, mais pour Tae Woo, parce que je savais combien il était quelqu’un de spécial, j’étais prête à garder mon calme et à user de mes capacités de persuasion plutôt que mes talents d’actrice. Quelque chose me disait que même mimer de pleurer ne fonctionnerait pas avec lui.
« Je sais que je ne peux pas encore en attendre beaucoup de toi, ça vient à peine de commencer tout ça et c’est tout nouveau pour toi, je comprends. »
Étape 1 : mimer la compréhension, laisser croire que l’autre avait le choix, alors que de toute évidence ça n’était pas le cas. Ça relevait de l’innocence : je lui faisais croire que c’en était fini de ce sujet-là, que je comprenais son refus et que peut-être, à sa place, j’aurais réagi de la même façon.
« Mais bon, je me disais… quitte à commencer, autant se jeter dans le tas et s’apercevoir d’où sont tes limites. Ce que tu es capable de faire et ce qui ne te ressemble pas, peu importe que ce soit avant le deuil ou après. »
Étape 2 : donner un intérêt particulier et important à la tâche demandée. En gros, justifier la demande de telle sorte que l’autre ne puisse pas vraiment refuser ça. Démonique, vous dites ? Pas vraiment, non.
« C’est pour ça que je te proposais ça...tu penses pas que ce soit une bonne chose ? Et puis, je serai là, au cas où ça n’aille vraiment pas. »
Étape 3 : retenter sa chance en offrant une perspective d’échappatoire. Bon, honnêtement, je doutais que le fait de savoir que j’y serai soit d’une grande aide pour lui mais il y avait quelque chose qu’il ignorait et que je devais garder secret : ce ne serait pas une simple fête. Il n’aurait pas le temps de s’ennuyer, oh ça non. Et tant mieux, parce que quand on est occupé à craindre quelque chose, on ne se préoccupe pas des gens autour et de tout ce qui l’inquiète à lui. En plus, ce serait vraiment amusant de voir sa réaction quand il a peur… ah, j’allais le convaincre, quoi qu’il en coûte.
« Je sais que je ne peux pas encore en attendre beaucoup de toi, ça vient à peine de commencer tout ça et c’est tout nouveau pour toi, je comprends. »
Étape 1 : mimer la compréhension, laisser croire que l’autre avait le choix, alors que de toute évidence ça n’était pas le cas. Ça relevait de l’innocence : je lui faisais croire que c’en était fini de ce sujet-là, que je comprenais son refus et que peut-être, à sa place, j’aurais réagi de la même façon.
« Mais bon, je me disais… quitte à commencer, autant se jeter dans le tas et s’apercevoir d’où sont tes limites. Ce que tu es capable de faire et ce qui ne te ressemble pas, peu importe que ce soit avant le deuil ou après. »
Étape 2 : donner un intérêt particulier et important à la tâche demandée. En gros, justifier la demande de telle sorte que l’autre ne puisse pas vraiment refuser ça. Démonique, vous dites ? Pas vraiment, non.
« C’est pour ça que je te proposais ça...tu penses pas que ce soit une bonne chose ? Et puis, je serai là, au cas où ça n’aille vraiment pas. »
Étape 3 : retenter sa chance en offrant une perspective d’échappatoire. Bon, honnêtement, je doutais que le fait de savoir que j’y serai soit d’une grande aide pour lui mais il y avait quelque chose qu’il ignorait et que je devais garder secret : ce ne serait pas une simple fête. Il n’aurait pas le temps de s’ennuyer, oh ça non. Et tant mieux, parce que quand on est occupé à craindre quelque chose, on ne se préoccupe pas des gens autour et de tout ce qui l’inquiète à lui. En plus, ce serait vraiment amusant de voir sa réaction quand il a peur… ah, j’allais le convaincre, quoi qu’il en coûte.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Ven 3 Nov - 13:51
wrong
shin tae woo & kwon min ah
peut-être que finalement, tu n'es pas si mauvaise que je le pense, et que je peux te faire confiance.
On ne pouvait pas refuser quelque chose à Minah. Elle était capricieuse, et elle se servait de tous ses atouts pour parvenir à ses fins. Elle était comme une enfant gâtée. Je savais que ça ne servirait à rien de la contrer puisqu'elle finira toujours par me faire capituler, et que c'était donc un effort qui ne servait à rien. Sur ce point-là, je commençais à la connaître. Elle allait me manipuler pour que j'aille à cette fête. Cependant, je n'aimais pas les fêtes. Je détestais le bruit, les gens, l'alcool. J'avais l'impression que Halloween n'était qu'un prétexte pour que tout le monde fasse la fête. Je détestais ça. Je préférais le calme, le silence, la tranquillité. Alors, j'avais refusé. Mais si Minah voulait absolument que j'y aille, alors je devais y aller. Ce n'était pas comme si j'avais le choix. A moins que dans l'immédiat, je lui dise que j'y allais alors que je n'irais pas le jour venu, prétextant être malade. Cependant, je n'aimerais pas que l'on me mente, donc je n'avais pas envie de lui dire ça non plus. Le problème était que je n'avais vraiment pas envie d'y aller. J'étais dans tous les cas obligé d'y aller, par contrainte. Cela m'énervait mais ce n'était pas comme si j'avais le choix. Avec Minah, j'étais certain que le mot « choix » n'existait pas pour elle. Je soupirai alors que je l'avais écoutée d'une oreille, certain qu'elle voulait mon accord et que de toute façon, c'était perdu d'avance. Je n'aurais personne pour m'accompagner là-bas non plus. Je n'arriverai pas à convaincre Bokyung de venir, déjà qu'il était venu chez les sangos uniquement pour moi. Dommage. Je n'avais pas envie de me fatiguer à lui dire que je n'aimais vraiment pas les fêtes. Dans tous les cas, si quelque chose se passait mal, ce sera uniquement de sa faute. Elle verra peut-être à quel point il ne fallait pas trop pousser mes limites que je connaissais déjà.
« Je n'aime vraiment pas les fêtes. J'ai jamais aimé cette ambiance, que ce soit le moi avant sa mort ou après. Tu m'aurais supplié de le faire il y a quelques années, j'aurais aussi refusé. J'ai pas envie de tester mes limites, parce que je sais très bien où sont mes limites. Je ne suis pas du type à aimer les fêtes, je préfère les endroits calmes. »
Donc je disais non. Cependant...
« Mais j'imagine que je n'ai pas le choix. Je n'ai pas envie de me fatiguer à argumenter alors je vais dire d'accord. »
De toute façon, ce n'était qu'une soirée. Je pouvais supporter ça pendant quelques heures. Ce ne sera pas la pire soirée de ma vie. Peut-être que si, en fait. Mais dans tous les cas, puisque je n'avais pas le choix, il ne servirait à rien de débattre sur le sujet. Il n'y avait plus qu'à espérer que le jour-j, je sois curieusement tombé malade et que je ne puisse pas venir. Encore fallait-il que ce soit bien possible.
« Je n'aime vraiment pas les fêtes. J'ai jamais aimé cette ambiance, que ce soit le moi avant sa mort ou après. Tu m'aurais supplié de le faire il y a quelques années, j'aurais aussi refusé. J'ai pas envie de tester mes limites, parce que je sais très bien où sont mes limites. Je ne suis pas du type à aimer les fêtes, je préfère les endroits calmes. »
Donc je disais non. Cependant...
« Mais j'imagine que je n'ai pas le choix. Je n'ai pas envie de me fatiguer à argumenter alors je vais dire d'accord. »
De toute façon, ce n'était qu'une soirée. Je pouvais supporter ça pendant quelques heures. Ce ne sera pas la pire soirée de ma vie. Peut-être que si, en fait. Mais dans tous les cas, puisque je n'avais pas le choix, il ne servirait à rien de débattre sur le sujet. Il n'y avait plus qu'à espérer que le jour-j, je sois curieusement tombé malade et que je ne puisse pas venir. Encore fallait-il que ce soit bien possible.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Ven 3 Nov - 15:33
shin tae woo & kwon min ah
Je pourrais me vanter d'avoir su attendre, mais tu pourrais encore plus te vanter d'avoir su me laisser attendre.
Je savais déjà que j’avais gagné, parce que j’avais trop sorti d’arguments pour qu’il ait la motivation de tous les contrer, de se justifier et de continuer ainsi pendant des heures. Tae Woo, il savait analyser les situations, savoir quand c’était perdu d’avance et là, c’était fini. Le jeu était fini dès le moment où il avait commencé, c’était clair et net et j’en étais presque désolée pour lui. Presque, mais pas vraiment. Parce que c’était pour son bien – et aussi pour mon amusement, je voulais le voir effrayé – pour qu’il se rapproche des autres, pour qu’il s’ouvre un peu au monde qui l’entourait. Il avait beau dire qu’il était prêt, il y avait tant de choses qu’il n’aimait pas et tant de différences avec moi que c’était compliqué de savoir ce qui lui plairait, alors je préférais tout essayer. Après tout, moi, j’avais toujours aimé les fêtes alors quand je m’étais remise de mon deuil, ça me changeait les idées, je passais un bon moment avec mon frère et c’était parfait. Lui, en revanche, si comme il le disait, il n’avait jamais aimé ça, ça n’allait peut-être pas changer – par contre, ça ne l’empêchait pas de créer des liens et c’était l’objectif principal. Il y avait pleins de gens sociables chez les sango, et s’il se mettait dans un coin ou qu’il se rejetait lui-même, il y aurait forcément quelqu’un pour venir l’intégrer dans un groupe – et si ça n’arrivait pas, ce quelqu’un serait moi. Les fêtes, c’était le moment où tout le monde oubliait ses soucis, ses devoirs, ses obligations et où tout le monde se lâchait enfin, alors c’était propice aux meilleures rencontres. Parfois, c’était des liens avec des gens qui ne dureraient pas longtemps mais d’autres fois, on pouvait rencontrer quelqu’un avec qui le courant passait clairement et rester ami avec cette personne pendant des années. En bref, il ne fallait pas qu’il rejette les fêtes pour ses côtés négatifs mais plutôt qu’il essaie, pour ses côtés positifs et c’était ce que je voulais lui apprendre. Vivre avait des bons côtés et des mauvais et tout, dans la vie, était fait pareil : mais il fallait qu’il comprenne que pour faire quelque chose de sa vie, il ne fallait pas voir que les mauvais côtés mais plutôt donner de l’importance qu’aux bons. Ainsi, il avancerait. Sauf que c’était un peu dur à exprimer avec des mots alors peut-être qu’en allant à la fête, ce serait plus clair pour lui.
« Super ! Tu sais, les sango sont très ouverts, les filles comme les garçons. Tu pourras sympathiser avec pleins de monde là-bas, même si tu te mets en retrait. »
Je lui fis un immense sourire ne entendant qu’il acceptait. Je n’en doutais pas mais quand même, c’était allé rapidement et tant mieux.
« Est-ce que tu veux aller boire quelque chose ? Ou manger ? Enfin, on vient de manger mais bon, comme j’ai toujours faim pour quelques suppléments… Je propose. »
C’était un peu stupide de marcher sans but précis sans cesse, autant se poser quelque part pour parler de tout et n’importe quoi.
« Super ! Tu sais, les sango sont très ouverts, les filles comme les garçons. Tu pourras sympathiser avec pleins de monde là-bas, même si tu te mets en retrait. »
Je lui fis un immense sourire ne entendant qu’il acceptait. Je n’en doutais pas mais quand même, c’était allé rapidement et tant mieux.
« Est-ce que tu veux aller boire quelque chose ? Ou manger ? Enfin, on vient de manger mais bon, comme j’ai toujours faim pour quelques suppléments… Je propose. »
C’était un peu stupide de marcher sans but précis sans cesse, autant se poser quelque part pour parler de tout et n’importe quoi.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Jeu 9 Nov - 20:30
wrong
shin tae woo & kwon min ah
peut-être que finalement, tu n'es pas si mauvaise que je le pense, et que je peux te faire confiance.
Le problème n'était pas de savoir si les sangos étaient très ouverts ou pas : depuis le temps, je les connaissais. De vue, certes, mais j'entendais bien ce qui se disait sur notre dortoir. Nous étions bien connus pour être les fêtards de l'université. Cette rumeur n'était pas fausse. Je voyais les sangos s'amuser très souvent, et ils étaient souvent bien plus ouverts avec le sourire toujours aux lèvres que les autres. Il n'y avait plus besoin de me dire que les sangos étaient les plus ouverts. Je ne savais même pas ce que je faisais ici, dans cette fraternité. Je ne correspondais absolument pas à l'image qu'on se faisait de l'université. Pourquoi étais-je un sango ? C'était uniquement par curiosité. Et maintenant que je les avais rejoint, je n'avais pas envie de redevenir un student non plus. J'aurais peut-être plus de calme, mais maintenant que j'avais entraîné Bokyung ici parce que j'étais là – je ne l'avais pas forcé à venir, il l'avait simplement fait pour moi – je ne pouvais pas quitter la fraternité. Du moins, tant qu'il serait là, je resterais ici. Bokyung me ressemblait aussi alors je pouvais comprendre comment il devait se sentir ici. D'autant plus qu'il était seul dans une chambre à quatre... Pour son secret, c'était certes bien pratique mais il devait se sentir affreusement seul. Il fallait que je lui rendre visite, un de ces quatre. Je ne pouvais pas laisser l'un de mes meilleurs amis seul. Ils m'avaient toujours tenu la main, et je tiendrais toujours leur main. Minah parut bien heureuse que j'avais accepté, et je me demandais encore si c'était une bonne idée. Toutefois, comme je n'avais pas le choix, cette question n'avait pas lieu d'être. J'étais contraint à le faire. Je n'avais pas envie de sympathiser avec certains d'entre eux de toute façon. Les fêtes, c'était trop bruyant pour moi. Saehee, elle avait toujours aimé ça, et elle avait toujours essayé de m'y emmener. Mais je détestais ça. Je ne pouvais pas y aller sans avoir envie de quitter dans l'immédiat la pièce. Cependant, maintenant qu'elle était morte, je me disais que j'aurais peut-être dû assister à quelques fêtes pour lui faire plaisir. Elle aurait été plus heureuse.
Manger ? Nous venions juste de manger... Minah avait l'air de beaucoup apprécier manger. A une époque, je n'avais plus d'appétit pour rien. Manger était simplement nécessaire pour vivre. Je n'aimais pas spécialement cette activité comme je ne la détestais pas non plus. Après tout, elle était obligatoire pour notre corps. Je haussai des épaules.
« Je n'ai pas faim, ni soif. Emmène-moi où tu veux, je ne commanderai rien. »
Je ne voulais surtout pas gaspiller de l'argent dans quelque chose que je n'avais pas envie. Je devais déjà bien économiser de l'argent pour m'acheter un nouvel appareil photo...
Manger ? Nous venions juste de manger... Minah avait l'air de beaucoup apprécier manger. A une époque, je n'avais plus d'appétit pour rien. Manger était simplement nécessaire pour vivre. Je n'aimais pas spécialement cette activité comme je ne la détestais pas non plus. Après tout, elle était obligatoire pour notre corps. Je haussai des épaules.
« Je n'ai pas faim, ni soif. Emmène-moi où tu veux, je ne commanderai rien. »
Je ne voulais surtout pas gaspiller de l'argent dans quelque chose que je n'avais pas envie. Je devais déjà bien économiser de l'argent pour m'acheter un nouvel appareil photo...
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Sam 11 Nov - 18:01
shin tae woo & kwon min ah
Je pourrais me vanter d'avoir su attendre, mais tu pourrais encore plus te vanter d'avoir su me laisser attendre.
Tae Woo et moi, quand j’y pensais, c’était une combinaison vachement étrange. D’un regard extérieur, lui et moi n’avions absolument rien en commun. Il aimait la solitude, ne rien faire, réviser, il était sérieux, assidu, il évitait les filles, il évitait les autres ; tandis que moi, j’aimais être entourée, j’aimais faire toujours quelque chose, je n’étais presque jamais sérieuse, j’agissais comme une gamine et j’adorais aller vers les inconnus. Si nous n’avions pas vécu un traumatisme plus ou moins similaire, lui et moi ne nous serions peut-être jamais compris, jamais parlés, jamais entendus. Ou peut-être ne nous entendions-nous pas bien, encore – moi, je l’appréciais mais ça n’avait pas encore l’air d’être tout à fait réciproque. Mais je m’en fichais, parce que des gens qui ne m’aimaient pas au début mais avec qui je m’entendais très bien maintenant, il y en avait plein – tellement que je n’en comptais plus – et c’était possible que ça finisse pareil, Tae Woo et moi. Parce que Tae Woo, il avait quelque chose en plus – ou en moins – que ceux avec qui je m’entendais malgré nos différences : personne d’autre pour l’aider. Et ça, ça l’obligeait un minimum à faire le premier pas et qui sait ; peut-être à apprendre à me connaître, autrement que par le portrait de gamine imbécile qui me définissait si bien.
Alors oui, qu’il refuse ou accepte mon offre n’était pas du tout le plus important. Tout ce que je désirais, c’était l’inciter à prendre conscience du fait qu’au final, lui et moi avions bien quelque chose de grand, d’immense, de suffisamment omniprésent pour ne pas se renier comme nous le faisions, ou plutôt comme il le faisait. Parce qu’en dehors de mon objectif d’aider Tae Woo, je voulais surtout bien m’entendre avec lui. Je voulais surtout qu’il enlève de sa tête cette première image de la fille lourde qui le colle pour l’embêter. S’il n’était jamais revenu vers moi, s’il m’avait rejeté jusqu’à la fin, j’aurai abandonné cet objectif sans le regretter réellement. C’était un souhait, rien de plus qu’un souhait qui aurait disparu dès le moment où je me serais rendue compte qu’il ne méritait pas que je souhaite quoi que ce soit à son propos, puisqu’il n’était même pas capable de comprendre ses erreurs. Or, il était venu vers moi, il avait compris ses erreurs, il avait essayé et ça, ça montrait qu’il était digne d’être aidé. Ça montrait que je pouvais essayer de me rapprocher de lui. Ça montrait que, contrairement à ce qui se serait passée si j’avais immédiatement accepté de l’aider alors qu’il ne le voulait pas réellement, on pourra s’entendre mieux que si nous avions commencé une relation « auxiliaire – client ». Je n’allais pas être juste son bras droit pour qu’il ré-apprenne à marcher : j’allais être le bras droit qu’il avait choisi pour marcher. Et ça changeait tout.
« Il n’y pas besoin d’avoir soif, ni faim, pour ingurgiter quoi que ce soit. Sois pas comme ça, on va se prendre un truc ensemble. Je paie tout ! »
De l’argent, j’en avais. Et je ne lui demandais pas de prendre un truc cher. Je n’avais pas envie d’être la seule à boire quelque chose, ou à manger…
« Un truc dont t’as envie ? Une boisson ou un snack que t’aimes, quoi qu’il arrive ? Tu dois bien avoir un truc comme ça, non ! »
Alors oui, qu’il refuse ou accepte mon offre n’était pas du tout le plus important. Tout ce que je désirais, c’était l’inciter à prendre conscience du fait qu’au final, lui et moi avions bien quelque chose de grand, d’immense, de suffisamment omniprésent pour ne pas se renier comme nous le faisions, ou plutôt comme il le faisait. Parce qu’en dehors de mon objectif d’aider Tae Woo, je voulais surtout bien m’entendre avec lui. Je voulais surtout qu’il enlève de sa tête cette première image de la fille lourde qui le colle pour l’embêter. S’il n’était jamais revenu vers moi, s’il m’avait rejeté jusqu’à la fin, j’aurai abandonné cet objectif sans le regretter réellement. C’était un souhait, rien de plus qu’un souhait qui aurait disparu dès le moment où je me serais rendue compte qu’il ne méritait pas que je souhaite quoi que ce soit à son propos, puisqu’il n’était même pas capable de comprendre ses erreurs. Or, il était venu vers moi, il avait compris ses erreurs, il avait essayé et ça, ça montrait qu’il était digne d’être aidé. Ça montrait que je pouvais essayer de me rapprocher de lui. Ça montrait que, contrairement à ce qui se serait passée si j’avais immédiatement accepté de l’aider alors qu’il ne le voulait pas réellement, on pourra s’entendre mieux que si nous avions commencé une relation « auxiliaire – client ». Je n’allais pas être juste son bras droit pour qu’il ré-apprenne à marcher : j’allais être le bras droit qu’il avait choisi pour marcher. Et ça changeait tout.
« Il n’y pas besoin d’avoir soif, ni faim, pour ingurgiter quoi que ce soit. Sois pas comme ça, on va se prendre un truc ensemble. Je paie tout ! »
De l’argent, j’en avais. Et je ne lui demandais pas de prendre un truc cher. Je n’avais pas envie d’être la seule à boire quelque chose, ou à manger…
« Un truc dont t’as envie ? Une boisson ou un snack que t’aimes, quoi qu’il arrive ? Tu dois bien avoir un truc comme ça, non ! »
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Dim 12 Nov - 10:48
wrong
shin tae woo & kwon min ah
peut-être que finalement, tu n'es pas si mauvaise que je le pense, et que je peux te faire confiance.
Minah, elle était spéciale. Elle était vraiment spéciale. Elle agissait d'une manière très gamine alors que pourtant, elle avait des pensées profondes qui contrastaient avec son comportement. C'était comme si elle n'était pas réellement une gamine. Pourtant, son comportement disait totalement qu'elle en était une. Elle avait quand même des pensées sérieuses malgré ses caprices et sa gaminerie. Elle était bien spéciale, Minah. C'était pourquoi elle avait décidé de m'aider, que j'avais toujours décliné son invitation, mais qu'au final, c'était moi qui étais revenu la voir. Honnêtement, je n'aurais jamais pensé faire ça un jour. La Minah que je connaissais était quelqu'un que je n'appréciais pas. Je n'aimais pas les gens trop gamin et capricieux. Surtout qu'elle était plus âgée que moi, alors ça me faisait encore moins envie de l'aimer. Mais, durant ces deux mois, je m'étais raisonné en me disant que peut-être, elle n'était pas comme je la connaissais. Peut-être était-elle plus mature et plus agréable. Je ne savais pas trop. Je ne pourrais savoir sa vraie personnalité que si j'apprenais à la connaître. Je n'en avais pas eu envie, cependant je devais lui donner une chance. Ce serait idiot de la juger par sa couverture. Et c'était bien pour ça que j'étais actuellement en train de passer mon heure de trou avec elle alors qu'en temps normal, je me serais assoupi quelque part. Choisir quelque chose à manger ou à boire... Franchement, je n'avais ni faim ni soif. Je n'avais pas envie de faire de dépenses pour rien. Il y avait bien une chose que j'aimais beaucoup déguster, mais ce n'était pas la même chose si je ne le mangeais pas avec eux. Le poulet frit, c'était un met qui nous avait toujours accompagné durant notre enfance. Lorsque tous les quatre, on ne savait pas quoi manger, on partait directement sur le poulet frit. Ce goût particulier qu'il avait m'éveillait tous mes souvenirs nostalgiques de mon enfance. Le manger avec Minah changerait un peu cette perception que j'avais du poulet frit qui était réservé à quand nous nous retrouvions tous les quatre. Cependant, si ce n'était pas le poulet, je ne savais pas quoi manger. Peut-être juste des choses à manger dans la rue, au hasard. Elle payait tout ? C'était vrai que j'avais entendu dire qu'elle était riche. Mais je me sentirais mal de la faire payer, encore une fois. J'allais refuser, quand je me souvenais de ma réflexion à l'instant : « On ne pouvait pas refuser quelque chose à Minah. » Je soupirai. J'étais obligé de manger ou de boire quelque chose malgré tout, et de la laisser payer... Je n'avais pas envie de m'éterniser dans un débat qu'elle gagnerait, comme toujours...
« Ok... » capitulai-je. « Je sais pas, on peut prendre ce que tu veux. Les snacks ou boissons de rue sont toujours bons. »
« Ok... » capitulai-je. « Je sais pas, on peut prendre ce que tu veux. Les snacks ou boissons de rue sont toujours bons. »
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Jeu 16 Nov - 17:49
shin tae woo & kwon min ah
Je pourrais me vanter d'avoir su attendre, mais tu pourrais encore plus te vanter d'avoir su me laisser attendre.
En l’entendant capituler, je fis un grand sourire. C’était ça que j’appréciais. Je n’étais pas manipulatrice, en tout cas je ne me définissais pas comme telle. Clairement, n’importe qui savait que j’étais comme ça et je ne m’en cachais pas, alors ce n’était pas de la manipulation. Les gens se laissaient manipuler parce qu’ils avaient la flemme de m’entendre argumenter des heures sur une seule chose, c’était tout. En aucun cas je n’utilisais des arguments fourbes pour que les autres acceptent mes caprices. Je préférais jouer sur leurs nerfs, jusqu’à ce qu’ils cèdent ou, dans les mauvais cas, que ça explose. Et Tae Woo, lui, n’était pas le genre de personnes qui explosait mais bien qui avait la flemme d’argumenter et qui acceptait donc très rapidement. Ça m’arrangeait, parce que moi aussi, je préférais passer du temps avec quelqu’un à discuter, vraiment discuter, plutôt qu’à débattre sur les raisons pour lesquelles la personne devrait écouter ce que je disais. Autrement dit, Tae Woo m’arrangeait nettement en s’arrangeant à lui-même, ce qui était parfait.
« Je suis d’accord ! Je pense que ceux qui ne mangent pas de snacks de rue ont loupé quelque chose de très important dans leur vie. C’est pas cher et pourtant, c’est délicieux ! On découvre les cultures des autres côtés de la Corée du Sud, par exemple. »
Tae Woo n’avait aucune idée, comme la plupart des gens, du fait que j’étais née dans une campagne paumée dans laquelle j’avais grandi jusqu’à l’accident de mes parents. Alors, certains snacks me rappelaient les plats typiques de mon ancien village que me concoctaient ma mère. J’ignorais si hyung aussi, parfois, repensait à eux aussi. S’il culpabilisait de mentir aux autres à propos d’eux aussi. C’était un sujet que je préférais ne pas aborder avec mon frère. Un sujet tabou qui faisait remonter des souvenirs douloureux, bien plus douloureux qu’il ne le laisser penser sans doute.
« Je ne sais pas trop quoi te conseiller par contre… qu’est-ce que tu penses du grand classique, les patates douces ? Ou si tu aimes l’épicé, on peut prendre des tteokbokki ? Mais bon comme il fait froid, les patates douces chaudes sont le meilleur je pense. T’en penses quoi ? »
Peut-être n’aimait-il pas ça – quel sacrilège si c’était le cas.
« Autrement ! Brochette de viandes. »
En fait, j’avais envie de prendre tout ce que j’avais cité en une fois, mais je n’étais pas sûre que ce soit une bonne idée pour mon pauvre estomac. Je n’avais pas si faim que ça, on venait de manger après tout… et si je me bourrais de nourriture par simple gourmandise, ça n’était pas bon pour moi. J’étais immature mais pas stupide.
« C’est un peu tôt pour ça mais on peut commander du poulet frit… poulet bière ? Tu bois de l’alcool ? »
Question que je ne lui avais jamais posée, maintenant que j’y pensais. Il n’avait pas la tête du mec qui aimait bien passer ses soirées à se bourrer la gueule, honnêtement. Surtout qu’il détestait les fêtes et que c’était précisément dans ces endroits-là, qu’on buvait. Alors j’imaginais que sa réponse serait négative, mais l’important était de faire la conversation.
« Je suis d’accord ! Je pense que ceux qui ne mangent pas de snacks de rue ont loupé quelque chose de très important dans leur vie. C’est pas cher et pourtant, c’est délicieux ! On découvre les cultures des autres côtés de la Corée du Sud, par exemple. »
Tae Woo n’avait aucune idée, comme la plupart des gens, du fait que j’étais née dans une campagne paumée dans laquelle j’avais grandi jusqu’à l’accident de mes parents. Alors, certains snacks me rappelaient les plats typiques de mon ancien village que me concoctaient ma mère. J’ignorais si hyung aussi, parfois, repensait à eux aussi. S’il culpabilisait de mentir aux autres à propos d’eux aussi. C’était un sujet que je préférais ne pas aborder avec mon frère. Un sujet tabou qui faisait remonter des souvenirs douloureux, bien plus douloureux qu’il ne le laisser penser sans doute.
« Je ne sais pas trop quoi te conseiller par contre… qu’est-ce que tu penses du grand classique, les patates douces ? Ou si tu aimes l’épicé, on peut prendre des tteokbokki ? Mais bon comme il fait froid, les patates douces chaudes sont le meilleur je pense. T’en penses quoi ? »
Peut-être n’aimait-il pas ça – quel sacrilège si c’était le cas.
« Autrement ! Brochette de viandes. »
En fait, j’avais envie de prendre tout ce que j’avais cité en une fois, mais je n’étais pas sûre que ce soit une bonne idée pour mon pauvre estomac. Je n’avais pas si faim que ça, on venait de manger après tout… et si je me bourrais de nourriture par simple gourmandise, ça n’était pas bon pour moi. J’étais immature mais pas stupide.
« C’est un peu tôt pour ça mais on peut commander du poulet frit… poulet bière ? Tu bois de l’alcool ? »
Question que je ne lui avais jamais posée, maintenant que j’y pensais. Il n’avait pas la tête du mec qui aimait bien passer ses soirées à se bourrer la gueule, honnêtement. Surtout qu’il détestait les fêtes et que c’était précisément dans ces endroits-là, qu’on buvait. Alors j’imaginais que sa réponse serait négative, mais l’important était de faire la conversation.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Jeu 16 Nov - 20:33
wrong
shin tae woo & kwon min ah
peut-être que finalement, tu n'es pas si mauvaise que je le pense, et que je peux te faire confiance.
Je n'aimais peut-être pas les snacks autant jusqu'à dire que les personnes qui ne mangeaient pas de snacks dans leur vie loupaient quelque chose d'énorme dans leur vie, mais les snacks étaient très bons, je le confirmais. Se promener un soir avec ses amis en se prenant toutes sortes de snacks, c'était un plaisir du quotidien que je ne pouvais manquer. A l'époque, on se faisait régulièrement des sorties entre amis, et on s'amusait énormément. Cette époque me manquait. A cause de l'université, nous avions moins de temps pour nous-mêmes et pour les amis. Nous passions moins de temps ensemble qu'avant, mais c'était supportable. Tant qu'on se voyait, c'était bon. Et puis, on pouvait très bien se contacter par téléphone maintenant. Ce n'était plus compliqué de se joindre, tout était rapide. Je haussai des épaules en tant que réponse, n'ayant rien d'intéressant à ajouter. Nous continuâmes de marcher et de parler de snacks. Qu'est-ce qu'on devrait manger ? Je n'en avais aucune idée. N'importe quel snack ira, comme je l'avais déjà dit, tous les snacks étaient bons... Minah commença alors une longue liste de mets, proposant toutes sortes de snacks – parmi eux, le fameux poulet frit. Mais mon choix se reposa sur les patates douces. En hiver, j'adorais en déguster. Ça réchauffait et c'était agréable. En plus, c'était toujours bon. Elle me demanda suite à sa proposition sur le poulet bière si je buvais de l'alcool. Ça me rappela alors de mauvais souvenirs. La période où je faisais le deuil de Saehee. C'était là que j'avais commencé l'alcool. Je buvais beaucoup trop souvent de l'alcool, et c'était ainsi que je voulais oublier ma peine, mes douleurs. Ça ne marchait pas, alors je buvais encore plus pour oublier, pour espérer qu'à mon réveil elle soit encore là. Ce n'était pas le cas. Je n'avais fait que boire, alors petit à petit, mon corps avait appris de lui-même à consommer de l'alcool, et je le tenais aujourd'hui très bien. Je pouvais facilement boire deux/trois bouteilles de soju sans être saoul. Les situations gênantes qui arrivaient lorsqu'on était saoul, je ne les connaissais pas. Je n'avais plus été bourré depuis longtemps, et tant mieux. A sa question, je secouai donc de la tête. « Pas vraiment. » Je buvais parfois un peu d'alcool, mais pas énormément non plus. Je n'appréciais plus particulièrement l'alcool. Puis je répondis à sa question principale. « Les patates douces ça me va. » Ce snack allait aussi me rappeler mon enfance. Tous les petits snacks qu'on avait tous consommé me rappelaient mon enfance. Je me sentais nostalgique, tout à coup.
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Re: so, yeah, i was wrong ♣ ft. kwon minah | Dim 19 Nov - 18:48
shin tae woo & kwon min ah
Je pourrais me vanter d'avoir su attendre, mais tu pourrais encore plus te vanter d'avoir su me laisser attendre.
Pour moi, c’était mystérieux que l’on puisse parler de nourriture avec une telle expression neutre et une voix parfaitement monocorde. La nourriture, c’était précieux, c’était une passion, c’était un engagement ! C’était… la vie ! Alors il fallait savoir parler de la nourriture à sa juste valeur, non pas seulement comme quelque chose qui ne servait qu’à se remplir l’estomac, mais bel-et-bien quelque chose d’indispensable à tout moment de la journée. C’était un sujet parfaitement sérieux qui m’avait toujours passionné… mais Tae Woo, lui, il gardait toujours son air insensible.
Insensible ! À la nourriture ! Aux snacks ! Comment était-ce possible ? Ne savait-il pas le pouvoir exceptionnel de la nourriture sur le corps humain ? Devrais-je lui en faire un exposé entier ? Pour une fois, c’était un sujet dans lequel j’étais calée. Un des rares dans lesquels j’avais des arguments et des ressources. Je pouvais facilement lui faire trois heures sur la nourriture de rue, ses changements en fonction des régions, des saisons, les effets sur le corps humain et les bienfaits d’en prendre en marchant. Au lieu de ça, je ravalai mes phrases – qui, honnêtement, n’auraient fait que l’agacer encore plus, je le savais – et j’acquiesçai en l’entendant dire qu’il ne buvait pas beaucoup d’alcool.
« Oui, je m’en doutais. N’empêche, ce serait amusant de te voir alcoolisé. Tu es comment quand tu bois ? Tu as déjà bu au moins ? Quand t’es bourré, tu deviens comment ? Super bavard, enjoué pour n’importe quoi et tactile ? »
Je rigolai à cette image. C’était bien tout l’opposé du Tae Woo en face de moi, qui ne disait rien, qui avait toujours la même expression que le visage et qui, surtout, ne touchait rien d’autre que ses habits.
« Est-ce que, genre, ça t’ai déjà arrivé de faire une connerie en buvant ? Quelque chose que t’as regretté supeeeer longtemps ? »
Le genre de chose qui était arrivé à une énorme majorité d’étudiants ne lui était, à lui, peut-être jamais arrivé. C’était triste d’un côté, positif d’un autre ; au moins, il n’avait pas ce que j’appelais la honte post-traumatique.
« Personnellement, c’est arrivé une fois. Depuis, je bois peu. J’évite le verre de trop. »
Tout en expliquant ça sans rentrer dans les détails, je guidai Tae Woo vers une route remplie de stands de snacks. Vu la saison, il y allait sans doute avoir les patates douces dont nous parlions.
Insensible ! À la nourriture ! Aux snacks ! Comment était-ce possible ? Ne savait-il pas le pouvoir exceptionnel de la nourriture sur le corps humain ? Devrais-je lui en faire un exposé entier ? Pour une fois, c’était un sujet dans lequel j’étais calée. Un des rares dans lesquels j’avais des arguments et des ressources. Je pouvais facilement lui faire trois heures sur la nourriture de rue, ses changements en fonction des régions, des saisons, les effets sur le corps humain et les bienfaits d’en prendre en marchant. Au lieu de ça, je ravalai mes phrases – qui, honnêtement, n’auraient fait que l’agacer encore plus, je le savais – et j’acquiesçai en l’entendant dire qu’il ne buvait pas beaucoup d’alcool.
« Oui, je m’en doutais. N’empêche, ce serait amusant de te voir alcoolisé. Tu es comment quand tu bois ? Tu as déjà bu au moins ? Quand t’es bourré, tu deviens comment ? Super bavard, enjoué pour n’importe quoi et tactile ? »
Je rigolai à cette image. C’était bien tout l’opposé du Tae Woo en face de moi, qui ne disait rien, qui avait toujours la même expression que le visage et qui, surtout, ne touchait rien d’autre que ses habits.
« Est-ce que, genre, ça t’ai déjà arrivé de faire une connerie en buvant ? Quelque chose que t’as regretté supeeeer longtemps ? »
Le genre de chose qui était arrivé à une énorme majorité d’étudiants ne lui était, à lui, peut-être jamais arrivé. C’était triste d’un côté, positif d’un autre ; au moins, il n’avait pas ce que j’appelais la honte post-traumatique.
« Personnellement, c’est arrivé une fois. Depuis, je bois peu. J’évite le verre de trop. »
Tout en expliquant ça sans rentrer dans les détails, je guidai Tae Woo vers une route remplie de stands de snacks. Vu la saison, il y allait sans doute avoir les patates douces dont nous parlions.
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