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Couldn’t I step back in time ☾ Hewan
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Sam 30 Déc - 10:41 Citer EditerSupprimer
☾ Can I step back in time back to the time when you give me a hug ?
Couldn't I step back in time
Hewan
Si mon corps était gelé sur place, mes pensées ne l’étaient pas du tout. Elles fusaient dans tous les sens, tout comme les interprétations de tes gestes qui étaient tous plus contradictoires les uns que les autres. Le côté qui m’arrangeait, bien sûr, était celui qui supposait des sentiments autres que de l’amitié envers moi – mais une autre partie savait pertinemment que ça n’était que fantaisie. Tu ne revenais que très rarement, pour ne pas dire jamais, sur des paroles prononcées ; et ton désir de rester amie avec moi avait été bien plus que clairement transmis. Cependant, il fallait me comprendre aussi. C’était le désir d’un jeune homme qui n’avait jamais aimé qu’une seule femme dans toute sa vie et qui n’avait jamais voulu admettre que celle-ci ne l’aimait désormais plus de cette façon. Une part de moi tentait de résonner l’autre et comme c’était impossible d’étouffer une de ces deux parts, je restai parfaitement immobile, perdu entre deux camps ; l’un raisonnable, l’autre tentant. Je me raclai la gorge quand je réalisai qu’il fallait que je dise quelque chose, dans tous les cas. Je n’avais aucune idée de ce que je souhaitais répondre ni de ce que je pouvais répondre. « Oh, euh… bah… je suis content de ton retour dans ma vie aussi… » J’avais fait tant d’efforts pour que ça arrive, je ne pouvais qu’être satisfait que cela arrive. Malgré tout, j’avais un sentiment de dommage qui persistait. Si notre réconciliation était arrivée plus vite, voire mieux, s’il n’y avait jamais eu ce malentendu, alors peut-être que je pourrais tenir ta main sans être partagé entre deux camps opposés. Ce serait sans doute le cas.
Délicatement et brutalement, ta main s’éloigna de la même et je fis un énorme effort pour ne pas la rattraper. Ça aurait gâché tous les efforts que j’avais faits jusqu’à maintenant. Je louchais quelques instants sur ton index, pris de court par le changement brutal d’atmosphère et de sujet. J’en avais complètement oublié cette soirée-là, cette histoire de nuit passée avec ce Haneul et de vidéo prise contre ton gré. « Tu es bien sûre de ça ? Tu te rappelles avec certitude qu’il ne s’est rien passé cette soirée-là ou tu dis ça pour te convaincre de ce qui t’arrange ? » Ou bien, est-ce que ça t’arrangeait vraiment ? Tu avais parlé de ce Haneul bien plus naturellement que de ton fiancée. C’était peut-être lié au fait que tu savais que le prénom de ton fiancée me ferait tiquer mais, quoi qu’il en soit, il n’avait pas l’air d’être un simple larbin à tes yeux. Jamais tu n’aurais naturellement balancé le nom d’un de tes servants. Je t’écoutai te justifier sur ce qui s’était passé durant cette soirée et j’étais rassuré, finalement qu’on parle de ta soirée et non pas de la mienne. Celle des sango avait été un vrai massacre pour ma fierté et si tout le monde avait pu oublier cette soirée à cause de l’alcool, ça m’aurait arrangé. « L’alcool est si mauvais sur toi ? » Je rigolai un peu en imaginant quel genre de bêtises tu pouvais dire ou faire sous l’influence de la boisson. Ça m’amusait sans vraiment me faire rire – l’alcool me faisait devenir un réel imbécile aussi. Heureusement, l’excuse de l’alcool était parfaite pour mes amis, alors je n’avais pas à me sentir trop gêné. Ils n’avaient qu’à oublier ça et c’était réglé pour tout le monde, autant pour moi que pour eux. En fait, ce serait parfait si l’alcool faisait oublier à tout le monde ce qui se passait. Je souris en voyant ta voix agacé soudainement, en parlant du comportement de ton larbin. Apparemment, si un côté de toi devait l’apprécier suffisamment pour qu’il soit associé naturellement au prénom de ton chien que tu semblais adorer, il y avait une autre part de toi qui était totalement exaspérée par sa personne. Peut-être pourrais-je bien m’entendre avec lui ? Après tout, je ne doutais pas du fait qu’une partie de moi t’exaspère royalement aussi. « Oh, il est si têtu que ça ? J’aurais bien aimé voir ce qu’il y a dans cette vidéo, moi, quand même. Tu crois qu’il a gardé une copie ? Je devrais le contacter pour savoir ça. » M’exclamais-je, un sourire en coin, histoire de te taquiner. C’était aussi faux que vrai – si je pouvais voir ce que tu faisais quand tu étais bourrée, ça me ferait vraiment rire. Malheureusement, je doutai que tu me laisses un jour voir ça… ou en tout cas, peut-être pas immédiatement.
Ta tentative de détourner de nouveau le sujet pour ne pas t’attarder sur ton camarade de fraternité me fit davantage sourire, mais je n’avais pas prévu de te contrarier en le soulignant. « C’est quand même assez injuste si je te laisse voir mes erreurs au basket mais que tu ne me laisses pas voir tes erreurs dans un autre domaine. » Soyons quittes après tout. Si nous voulions devenir amis, il n’y avait pas de raison d’en connaître vraiment autant l’un sur l’autre. Autant de choses gênantes aussi. J’étais de nature habitué à prendre ta défense et à ne pas te rendre absurde en public, mais ça ne signifiait pas que je ne voulais pas connaître quelques uns de tes aspectes vraiment gênants – des choses récentes, pas celles qui dataient de ton enfance. Je fis une moue en voyant que tu soulignais mes erreurs passées. « Je me suis amélioré, c’est tout. » Répondis-je en haussant les épaules d’un air évident. « Ouais, je viendrai voir un match des Choego si tu veux ! » Même si honnêtement, je n’y connaissais pas grand-chose en règles de football. Je le regardais parfois à la télévision entre potes, mais je me retenais bien d’affirmer à quel point je ne comprenais pas tout.Je me mis à rire en entendant ta proposition d’acheter une tournée. « Ce sera avec joie que je le ferai si elles le méritent ! » Même si tu plaisantais, ça ne me coûtait pas grand-chose de leur payer. D’autant plus, si je t’en payais aussi assez pour que tu finisses bourrée et que je puisse voir dans quel état cela te mettait.
Délicatement et brutalement, ta main s’éloigna de la même et je fis un énorme effort pour ne pas la rattraper. Ça aurait gâché tous les efforts que j’avais faits jusqu’à maintenant. Je louchais quelques instants sur ton index, pris de court par le changement brutal d’atmosphère et de sujet. J’en avais complètement oublié cette soirée-là, cette histoire de nuit passée avec ce Haneul et de vidéo prise contre ton gré. « Tu es bien sûre de ça ? Tu te rappelles avec certitude qu’il ne s’est rien passé cette soirée-là ou tu dis ça pour te convaincre de ce qui t’arrange ? » Ou bien, est-ce que ça t’arrangeait vraiment ? Tu avais parlé de ce Haneul bien plus naturellement que de ton fiancée. C’était peut-être lié au fait que tu savais que le prénom de ton fiancée me ferait tiquer mais, quoi qu’il en soit, il n’avait pas l’air d’être un simple larbin à tes yeux. Jamais tu n’aurais naturellement balancé le nom d’un de tes servants. Je t’écoutai te justifier sur ce qui s’était passé durant cette soirée et j’étais rassuré, finalement qu’on parle de ta soirée et non pas de la mienne. Celle des sango avait été un vrai massacre pour ma fierté et si tout le monde avait pu oublier cette soirée à cause de l’alcool, ça m’aurait arrangé. « L’alcool est si mauvais sur toi ? » Je rigolai un peu en imaginant quel genre de bêtises tu pouvais dire ou faire sous l’influence de la boisson. Ça m’amusait sans vraiment me faire rire – l’alcool me faisait devenir un réel imbécile aussi. Heureusement, l’excuse de l’alcool était parfaite pour mes amis, alors je n’avais pas à me sentir trop gêné. Ils n’avaient qu’à oublier ça et c’était réglé pour tout le monde, autant pour moi que pour eux. En fait, ce serait parfait si l’alcool faisait oublier à tout le monde ce qui se passait. Je souris en voyant ta voix agacé soudainement, en parlant du comportement de ton larbin. Apparemment, si un côté de toi devait l’apprécier suffisamment pour qu’il soit associé naturellement au prénom de ton chien que tu semblais adorer, il y avait une autre part de toi qui était totalement exaspérée par sa personne. Peut-être pourrais-je bien m’entendre avec lui ? Après tout, je ne doutais pas du fait qu’une partie de moi t’exaspère royalement aussi. « Oh, il est si têtu que ça ? J’aurais bien aimé voir ce qu’il y a dans cette vidéo, moi, quand même. Tu crois qu’il a gardé une copie ? Je devrais le contacter pour savoir ça. » M’exclamais-je, un sourire en coin, histoire de te taquiner. C’était aussi faux que vrai – si je pouvais voir ce que tu faisais quand tu étais bourrée, ça me ferait vraiment rire. Malheureusement, je doutai que tu me laisses un jour voir ça… ou en tout cas, peut-être pas immédiatement.
Ta tentative de détourner de nouveau le sujet pour ne pas t’attarder sur ton camarade de fraternité me fit davantage sourire, mais je n’avais pas prévu de te contrarier en le soulignant. « C’est quand même assez injuste si je te laisse voir mes erreurs au basket mais que tu ne me laisses pas voir tes erreurs dans un autre domaine. » Soyons quittes après tout. Si nous voulions devenir amis, il n’y avait pas de raison d’en connaître vraiment autant l’un sur l’autre. Autant de choses gênantes aussi. J’étais de nature habitué à prendre ta défense et à ne pas te rendre absurde en public, mais ça ne signifiait pas que je ne voulais pas connaître quelques uns de tes aspectes vraiment gênants – des choses récentes, pas celles qui dataient de ton enfance. Je fis une moue en voyant que tu soulignais mes erreurs passées. « Je me suis amélioré, c’est tout. » Répondis-je en haussant les épaules d’un air évident. « Ouais, je viendrai voir un match des Choego si tu veux ! » Même si honnêtement, je n’y connaissais pas grand-chose en règles de football. Je le regardais parfois à la télévision entre potes, mais je me retenais bien d’affirmer à quel point je ne comprenais pas tout.Je me mis à rire en entendant ta proposition d’acheter une tournée. « Ce sera avec joie que je le ferai si elles le méritent ! » Même si tu plaisantais, ça ne me coûtait pas grand-chose de leur payer. D’autant plus, si je t’en payais aussi assez pour que tu finisses bourrée et que je puisse voir dans quel état cela te mettait.
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Dim 31 Déc - 1:27 Citer EditerSupprimer
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À tes balbutiements, je comprenais que je ne devrais m’offenser de ton hésitation à me rendre mon aveu. Je te savais franc, spontané, au point d’en être maladroit et si ce soir, je ne m’érigeais bien souvent pas plus haut que toi en matière d’adresse, je me doutais un peu des origines de ton vacillement. Une touche d’émotion, un voile de trouble, par le touché de mes lèvres sur ta joue, je n’avais probablement épargné tes sentiments. Mais que devrais-je faire quand tous gages de ma bonne volonté à ton égard pouvait donner naissance à des tourments dans ton coeur ? Une part de moi le savait. La meilleure solution qui s’imposerait serait davantage que nous cessions cette mascarade. Que nous arrêtions d’y croire avant qu’essayer, à notre amitié. Pourtant, je ne le voulais. Je ne le souhaitais et encore moins le pouvait. Quitte à être égoïste, la seule façon pour toi de t’éloigner complètement de moi si tu le décidais, serait de le clamer, de résister. Car quand bien, tu me l’annoncerais, obtempérerais-je ? N’insisterais-je toi qui dans le fond demeurait mien ? Je ne saurais le prédire, chancelante entre mon obstination et ma fierté. Cette vérité, je la découvrirais que si tu choisissais qu’à l’avenir il en serait ainsi. Je ne l’espérais pas…
Il était autre chose que je n’espérais : que tu continues d’être trop suspicieux à propos de cette soirée. Il n’y avait comme je te l’assurais nulle matière à s’inquiéter et il ne m’était rien arrivé de plus qu’une dignité quelque peu mise à mal par mes excès de spontanéité en état d’ébriété. Impulsions physiques et verbales qui m’avaient autant valu me prendre presque pour une héroïne de fiction que de trébucher et me rétamer lamentablement sur le sol. Certes, on pouvait y ajouter quelques hallucinations, mais fort heureusement, nous étions tous redevenus en bonne santé physique et mentale… Ou du moins dans le même état qu’à l’arrivée sur la zone d’exploration nocturne. J’avisais sur le moment de laisser couler. Une fois encore, je me disais qu’il valait mieux ne pas s’attarder sur le sujet. Ni sur le sujet parasite promeneur de chien. Il semblerait que cela soit bien mal me connaitre moi-même pour croire que je puisse résister de répliquer à tes mots qui associés n’avaient pas manqué de m’hérisser le poil. Puis finalement, mes humeurs commençant nettement à ressentir les effets de l’alcool – autrement dit, tu serais certainement bon pour m’entendre passer du coq à l’âne sans comprendre mes transitions tout comme, je pourrais passer du rire à la vexation en un claquement de doigts. Ce fut en effet quelque peu déjà le cas, lorsqu’après que tu aies accepté de témoigner de ton soutien à mon équipe, un peu soudainement, je dressais mon index entre nous, m’apprêtant à entamer une de mes incontournables énumérations. « Premièrement, tu ne vois pas mes erreurs parce que je n’en fais pas ! » Bien que je ne le dis sur le ton de défensive effarouchée, et paraissant davantage plaisanter, j’avais là une pointe d’orgueil à sauver. Non, Zhang Hera ne faisait pas d’erreurs ! Préférerait ne pas en faire même depuis qu’elle avait rejoint cette fraternité les bourdes s’accumulaient peu à peu dans sa vie. Rien de fatidique ou grandement compromettant mais déjà plus qu’assez pour me déplaire. « Et tu verras comme les Yeosin sont parfaites aussi ! Alors, évidemment qu’elles le mériteront ! » Ensuite, à l’instar de mes renards, mes tigresses représentaient à la fois des amies que j’appréciais et donc défendais farouchement – car nul ne saurait être autorisé à nuire ou à médire sur les personnes que je tenais comme amis dans mon entourage –, et aussi une part de ma fierté car chaque d’entre elles incarnaient un fragment de notre réussit d’équipe. « Deuxièmement, l’alcool est mon pire ennemi ! » Le soupçonnais-tu déjà un peu à mon attitude après seulement un verre de mojito ? Oh certes, comparés aux frasques de nombreux étudiants mes écarts demeuraient bien innocents – bien moins pire que les pétrins que je semblais affectionné étant sobre. « Parait-il que j’en deviens mignonne, » marmonnais-je, assez peu certaine de la véracité de ce fait, il ne m’en dérangeait pas moins que je détestais être mignonne.« Troisièmement, ce type est presque aussi nocif que l’alcool ! Il est pire que têtu ! Il est… insupportable ! » Oui, j’y revenais bel et bien finalement, d’autant que ton évocation d’une copie et ton envie de connaitre les secrets de cet enregistrement n’avaient pas manqué de rester coincé dans ma tête. Je n’étais pas naïve à ne pas avoir envisager qu’il puisse exister une copie mais à quelles fins ? « Enfin, il n’a plutôt pas intérêt à avoir gardé une copie, et je doute que tu… » Tu apprécies ce que tu y verrais. À moins que tu aies bien changé et dores et déjà passé le cap de ne pas être incommodé par le fait qu’un homme puisse me reluquer ouvertement sans se faire prier. Profitant de mon intention notamment, bien sûr. Néanmoins, à cette perspective, une idée avait soudainement pointé dans mon esprit. « Tiens, si tu veux faire sa connaissance, je vais te passer son numéro ! » Je me hâtais de me munir de mon téléphone portable afin de te transférer le contact correspondant, sans vraiment te laisser le choix. « Tu n’auras qu’à le contacter et lui demander s’il n’aurait pas une copie de vidéo originale, non coupée ! » Peut-être tenais-je là un moyen de le piéger ? « Évidemment, évite de lui dire que tu tiens cette info de moi… » Sinon, il te répondrait immanquablement par la négative. « Hiro, si tu veux avoir l’air crédible, tu n’auras qu’à prétexter que Nagao Hiro qui était dans la même équipe t’as parlé de la vidéo et que donc tu serais curieux ! » Qu’importait si tu connaissais véritablement Hiro, ne serait-ce que de nom. Alors que tu n’envisagerais peut-être même pas sérieusement de demander cela à Haneul, je planifiais la meilleure stratégie pour le leurrer. Il avait promis. Il devait avoir bien compris qu’il n’avait clairement pas intérêt à divulguer les images de cette vidéo où j’apparaissais à qui que ce soit. Mais t’envoyer à lui pourrait être un moyen de le tester. Vérifier sa fiabilité. Sa sincérité. Si tu en visionnais le contenu assurément, écho m’en reviendrait, et sa punition l’auteur recevrait certainement premièrement de ta part avant de subir ton courroux. Tu allais adorer les prises de vues sur ma silhouette qu’offrait mon costume qu’il avait pris avec une insistance parfois plus qu’explicite…
Il était autre chose que je n’espérais : que tu continues d’être trop suspicieux à propos de cette soirée. Il n’y avait comme je te l’assurais nulle matière à s’inquiéter et il ne m’était rien arrivé de plus qu’une dignité quelque peu mise à mal par mes excès de spontanéité en état d’ébriété. Impulsions physiques et verbales qui m’avaient autant valu me prendre presque pour une héroïne de fiction que de trébucher et me rétamer lamentablement sur le sol. Certes, on pouvait y ajouter quelques hallucinations, mais fort heureusement, nous étions tous redevenus en bonne santé physique et mentale… Ou du moins dans le même état qu’à l’arrivée sur la zone d’exploration nocturne. J’avisais sur le moment de laisser couler. Une fois encore, je me disais qu’il valait mieux ne pas s’attarder sur le sujet. Ni sur le sujet parasite promeneur de chien. Il semblerait que cela soit bien mal me connaitre moi-même pour croire que je puisse résister de répliquer à tes mots qui associés n’avaient pas manqué de m’hérisser le poil. Puis finalement, mes humeurs commençant nettement à ressentir les effets de l’alcool – autrement dit, tu serais certainement bon pour m’entendre passer du coq à l’âne sans comprendre mes transitions tout comme, je pourrais passer du rire à la vexation en un claquement de doigts. Ce fut en effet quelque peu déjà le cas, lorsqu’après que tu aies accepté de témoigner de ton soutien à mon équipe, un peu soudainement, je dressais mon index entre nous, m’apprêtant à entamer une de mes incontournables énumérations. « Premièrement, tu ne vois pas mes erreurs parce que je n’en fais pas ! » Bien que je ne le dis sur le ton de défensive effarouchée, et paraissant davantage plaisanter, j’avais là une pointe d’orgueil à sauver. Non, Zhang Hera ne faisait pas d’erreurs ! Préférerait ne pas en faire même depuis qu’elle avait rejoint cette fraternité les bourdes s’accumulaient peu à peu dans sa vie. Rien de fatidique ou grandement compromettant mais déjà plus qu’assez pour me déplaire. « Et tu verras comme les Yeosin sont parfaites aussi ! Alors, évidemment qu’elles le mériteront ! » Ensuite, à l’instar de mes renards, mes tigresses représentaient à la fois des amies que j’appréciais et donc défendais farouchement – car nul ne saurait être autorisé à nuire ou à médire sur les personnes que je tenais comme amis dans mon entourage –, et aussi une part de ma fierté car chaque d’entre elles incarnaient un fragment de notre réussit d’équipe. « Deuxièmement, l’alcool est mon pire ennemi ! » Le soupçonnais-tu déjà un peu à mon attitude après seulement un verre de mojito ? Oh certes, comparés aux frasques de nombreux étudiants mes écarts demeuraient bien innocents – bien moins pire que les pétrins que je semblais affectionné étant sobre. « Parait-il que j’en deviens mignonne, » marmonnais-je, assez peu certaine de la véracité de ce fait, il ne m’en dérangeait pas moins que je détestais être mignonne.« Troisièmement, ce type est presque aussi nocif que l’alcool ! Il est pire que têtu ! Il est… insupportable ! » Oui, j’y revenais bel et bien finalement, d’autant que ton évocation d’une copie et ton envie de connaitre les secrets de cet enregistrement n’avaient pas manqué de rester coincé dans ma tête. Je n’étais pas naïve à ne pas avoir envisager qu’il puisse exister une copie mais à quelles fins ? « Enfin, il n’a plutôt pas intérêt à avoir gardé une copie, et je doute que tu… » Tu apprécies ce que tu y verrais. À moins que tu aies bien changé et dores et déjà passé le cap de ne pas être incommodé par le fait qu’un homme puisse me reluquer ouvertement sans se faire prier. Profitant de mon intention notamment, bien sûr. Néanmoins, à cette perspective, une idée avait soudainement pointé dans mon esprit. « Tiens, si tu veux faire sa connaissance, je vais te passer son numéro ! » Je me hâtais de me munir de mon téléphone portable afin de te transférer le contact correspondant, sans vraiment te laisser le choix. « Tu n’auras qu’à le contacter et lui demander s’il n’aurait pas une copie de vidéo originale, non coupée ! » Peut-être tenais-je là un moyen de le piéger ? « Évidemment, évite de lui dire que tu tiens cette info de moi… » Sinon, il te répondrait immanquablement par la négative. « Hiro, si tu veux avoir l’air crédible, tu n’auras qu’à prétexter que Nagao Hiro qui était dans la même équipe t’as parlé de la vidéo et que donc tu serais curieux ! » Qu’importait si tu connaissais véritablement Hiro, ne serait-ce que de nom. Alors que tu n’envisagerais peut-être même pas sérieusement de demander cela à Haneul, je planifiais la meilleure stratégie pour le leurrer. Il avait promis. Il devait avoir bien compris qu’il n’avait clairement pas intérêt à divulguer les images de cette vidéo où j’apparaissais à qui que ce soit. Mais t’envoyer à lui pourrait être un moyen de le tester. Vérifier sa fiabilité. Sa sincérité. Si tu en visionnais le contenu assurément, écho m’en reviendrait, et sa punition l’auteur recevrait certainement premièrement de ta part avant de subir ton courroux. Tu allais adorer les prises de vues sur ma silhouette qu’offrait mon costume qu’il avait pris avec une insistance parfois plus qu’explicite…
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Sam 13 Jan - 12:07 Citer EditerSupprimer
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Cela faisait plusieurs longues minutes que j’étais perturbé – en réalité, je l’étais depuis le moment où tu avais parlais de Hyeon. Je changeais de sujet, je ne montrais pas forcément ce que je ressentais et pourtant, ma confusion était toujours présente. Ça me déplaisait que tu ne sembles pas faire autant d’efforts que moi pour éviter tout malentendu dans notre relation. Ça m’énervait, même, d’avoir la sensation d’être le seul à prendre surt à moi. Ça me montrait à quel point, à tes yeux, notre simple amitié était si évidente que tu n’avais pas à te forcer – moi, par contre, je devais aller contre ma nature et mes réflexes pour être certain de ne pas franchir les limites. Si moi je devais réfléchir à chacun de mes mots et de mes gestes, peut-être aurais-tu pu éviter de me perturber encore plus en prenant ma main, en me faisant un bisou, en me remerciant. Tu le savais pourtant, sans aucun doute, que j’étais mal-à-l’aise. Tu me connaissais très bien et tu lisais parfaitement à travers moi. Le plus grand des self-controls ne suffirait pas à te berner par rapport à ça. Si tu en avais conscience, alors pourquoi continuais-tu de me rendre confus, encore et toujours ?
C’étaient de telles questions qui continuaient de m’habiter et qui m’empêchaient de vraiment oublier ces sentiments de colère envers toi, et envers moi pour réagir ainsi.
Malheureusement, tu ne donnas pas de réponse à ma tentative de provocation pour la vidéo de cette soirée-là. Ce n’était pas surprenant en soi, simplement dommage – je me serais bien amusé de te voir t’offusquer. Ça aurait peut-être pu me changer vraiment les idées ; ça faisait si longtemps que je n’étais pas vu une Hera outrée. Aussi, j’étais curieux de réellement savoir l’effet que l’alcool pouvait avoir sur toi. Cette boisson nous forçait toujours à révéler des côtés de nous que nous prenions plaisir à dissimuler dans la vie de tous les jours. Par exemple, c’était mon côté imbécile-heureux – qui était déjà assez fort quotidiennement – qui prenait beaucoup trop le dessus lorsque j’étais saoul. J’en devais plus un imbécile qu’un heureux ; et je parlais aux autres sans aucun filtre, souvent pas pour les attaquer mais pour trop les adorer. Je n’avais pas l’alcool mauvais mais je l’avais trop bon, beaucoup, beaucoup trop bon. Le peu de crédibilité que je désirais garder, celle d’un homme viril, loin d’être fragile, se brisait à chaque fois que j’étais alcoolisé.
Un sourire apparut sur mes lèvres lorsque tu relevas avec dignité combien toi, Zhang Hera, ne faisait jamais d’erreur. Finalement, j’avais eu la chance de te voir outrée, un peu, de mes mots. Je haussai les épaules d’un air innocent avec un sourire taquin, pour montrer combien je n’étais pas si convaincu par cette affirmation. « Si tu le dis », répondis-je avec un ton légèrement provocateur pour laisser le vague planer un peu plus. Je haussai un sourcils à l’entente du nom des Yeosin. J’ignorais qu’elle s’appelait ainsi ; c’était un nom plutôt osé, qui pourtant ressemblait parfaitement à l’image que tu avais. Déesse était sans doute ce que tu trouvais le plus parfait pour représenter la belle et parfaite Zhang Hera que tu étais, et ce n’était pas moi qui allais te contredire sur un point pareil. Je haussai les épaules une seconde fois. « Ça, c’est moi qui le jugerai ! » Si je devais payer quelque chose, j’étais encore libre de décider à qui et pourquoi je le ferais. Ça ne faisait aucun doute que j’allais le faire, j’avais simplement envie de te contredire, de ne pas rentrer dans ton jeu, pour une fois. Ou peut-être qu’aller à l’encontre de tes mots était exactement rentrer dans ton jeu. Soudainement, tu haussais le ton pour relever un deuxième point. Avec tout ça, j’en avais oublié que ça n’était que le premier et je me préparai à devoir en affronter encore deux autres, puisque souvent, il y en avait trois. Le fait que tu annonces toi-même l’alcool comme un ennemi me parut presque amusant. Si c’était le cas, toi qui n’avais pas l’habitude de côtoyer un ennemi, pourquoi étais-tu actuellement en train de boire ? N’étais-tu pas plutôt le genre de personne qui, si elle avait un ennemi, faisait tout pour lui faire comprendre que jamais elle ne lui donnera une réelle importance ? J’étais bien placé pour le savoir – tu n’agissais pas avec l’alcool comme tu agissais avec un ennemi. Ça me coûtait de le dire, mais tu traitais bien mieux cette boisson que tu ne me traitais moi, lorsque j’étais encore, à tes yeux, un traître. Jugeant que faire un commentaire sur ça était inutile, je me retins juste et je soupirai en acquiesçant. Quelque chose, dans ta façon de parler, dans la lueur de tes yeux et dans tes gestes avait changé ; quelque chose qui me faisait comprendre que ce que je disais n’avais désormais plus grande importance. Tu étais partie sur ce que tu voulais dire et tu le diras, que ça ait un rapport ou non, que ça ait du sens ou non.
Il me fallut quelques secondes pour comprendre que « ce type » était Haneul, dont le sujet avait été balayé un petit moment auparavant. Si tu avais voulu passer à autre chose, pourquoi étais-tu revenue dessus ? Tu semblais désirer grandement me montrer à quel point il n’était pas fréquentable et j’aurais aimé que ce soit par culpabilité vis-à-vis de moi ; je me doutais, cependant, que ça n’était rien d’autre que de la dignité. Il avait écrasé ta fierté – et sans doute plusieurs fois – et il fallait que je le comprenne : ce n’était pas juste une personne têtue. C’était un ennemi, mais un ennemi à qui, encore une fois, tu donnais beaucoup d’importance… « D’accord, d’accord. » Parce qu’encore une fois, ce que je disais n’avais sans doute plus aucun effet. C’était comme un monologue que tu avais lancé ; ou plutôt, une tirade destinée à être écoutée et retenue à sa juste valeur. Tu commenças une nouvelle phrase que tu ne terminas pas – ce qui frappa ma curiosité – pour finalement, avoir le visage d’une Hera qui avait eu une idée fulgurante. Contrairement à tout ce que tu avais proposé jusqu’alors, tu m’affirmais que tu allais me passer son numéro et je devinais facilement que tu avais un objectif derrière ça. Mon téléphone vibra après que tu aies tripoté le tien quelques secondes et je restai silencieux, cherchant intérieurement quel était ta pensée actuellement. Hiro ? Qui était-ce encore ? Je haussai les sourcils et te dévisageai quelques secondes encore. Faisais-tu cela parce que tu doutais, finalement qu’il ait gardé une copie ? Cela signifiait que je risquais de gâcher tout le plan de cet homme insupportable si je l’appelais. D’un autre côté, si ce qu’il y avait sur cette vidéo était si horrible, je n’avais pas plus envie que toi qu’elle soit diffusée. Je feins un sourire et hochai la tête. « Très bien. Alors je l’appellerai si je veux la vidéo, et je lui dirai que… Hiro m’en a parlé. » Ou bien, voulais-tu que je le fasse là, maintenant, sous tes yeux, avec Haneul en haut parleur, pour entendre sa réponse ?
C’étaient de telles questions qui continuaient de m’habiter et qui m’empêchaient de vraiment oublier ces sentiments de colère envers toi, et envers moi pour réagir ainsi.
Malheureusement, tu ne donnas pas de réponse à ma tentative de provocation pour la vidéo de cette soirée-là. Ce n’était pas surprenant en soi, simplement dommage – je me serais bien amusé de te voir t’offusquer. Ça aurait peut-être pu me changer vraiment les idées ; ça faisait si longtemps que je n’étais pas vu une Hera outrée. Aussi, j’étais curieux de réellement savoir l’effet que l’alcool pouvait avoir sur toi. Cette boisson nous forçait toujours à révéler des côtés de nous que nous prenions plaisir à dissimuler dans la vie de tous les jours. Par exemple, c’était mon côté imbécile-heureux – qui était déjà assez fort quotidiennement – qui prenait beaucoup trop le dessus lorsque j’étais saoul. J’en devais plus un imbécile qu’un heureux ; et je parlais aux autres sans aucun filtre, souvent pas pour les attaquer mais pour trop les adorer. Je n’avais pas l’alcool mauvais mais je l’avais trop bon, beaucoup, beaucoup trop bon. Le peu de crédibilité que je désirais garder, celle d’un homme viril, loin d’être fragile, se brisait à chaque fois que j’étais alcoolisé.
Un sourire apparut sur mes lèvres lorsque tu relevas avec dignité combien toi, Zhang Hera, ne faisait jamais d’erreur. Finalement, j’avais eu la chance de te voir outrée, un peu, de mes mots. Je haussai les épaules d’un air innocent avec un sourire taquin, pour montrer combien je n’étais pas si convaincu par cette affirmation. « Si tu le dis », répondis-je avec un ton légèrement provocateur pour laisser le vague planer un peu plus. Je haussai un sourcils à l’entente du nom des Yeosin. J’ignorais qu’elle s’appelait ainsi ; c’était un nom plutôt osé, qui pourtant ressemblait parfaitement à l’image que tu avais. Déesse était sans doute ce que tu trouvais le plus parfait pour représenter la belle et parfaite Zhang Hera que tu étais, et ce n’était pas moi qui allais te contredire sur un point pareil. Je haussai les épaules une seconde fois. « Ça, c’est moi qui le jugerai ! » Si je devais payer quelque chose, j’étais encore libre de décider à qui et pourquoi je le ferais. Ça ne faisait aucun doute que j’allais le faire, j’avais simplement envie de te contredire, de ne pas rentrer dans ton jeu, pour une fois. Ou peut-être qu’aller à l’encontre de tes mots était exactement rentrer dans ton jeu. Soudainement, tu haussais le ton pour relever un deuxième point. Avec tout ça, j’en avais oublié que ça n’était que le premier et je me préparai à devoir en affronter encore deux autres, puisque souvent, il y en avait trois. Le fait que tu annonces toi-même l’alcool comme un ennemi me parut presque amusant. Si c’était le cas, toi qui n’avais pas l’habitude de côtoyer un ennemi, pourquoi étais-tu actuellement en train de boire ? N’étais-tu pas plutôt le genre de personne qui, si elle avait un ennemi, faisait tout pour lui faire comprendre que jamais elle ne lui donnera une réelle importance ? J’étais bien placé pour le savoir – tu n’agissais pas avec l’alcool comme tu agissais avec un ennemi. Ça me coûtait de le dire, mais tu traitais bien mieux cette boisson que tu ne me traitais moi, lorsque j’étais encore, à tes yeux, un traître. Jugeant que faire un commentaire sur ça était inutile, je me retins juste et je soupirai en acquiesçant. Quelque chose, dans ta façon de parler, dans la lueur de tes yeux et dans tes gestes avait changé ; quelque chose qui me faisait comprendre que ce que je disais n’avais désormais plus grande importance. Tu étais partie sur ce que tu voulais dire et tu le diras, que ça ait un rapport ou non, que ça ait du sens ou non.
Il me fallut quelques secondes pour comprendre que « ce type » était Haneul, dont le sujet avait été balayé un petit moment auparavant. Si tu avais voulu passer à autre chose, pourquoi étais-tu revenue dessus ? Tu semblais désirer grandement me montrer à quel point il n’était pas fréquentable et j’aurais aimé que ce soit par culpabilité vis-à-vis de moi ; je me doutais, cependant, que ça n’était rien d’autre que de la dignité. Il avait écrasé ta fierté – et sans doute plusieurs fois – et il fallait que je le comprenne : ce n’était pas juste une personne têtue. C’était un ennemi, mais un ennemi à qui, encore une fois, tu donnais beaucoup d’importance… « D’accord, d’accord. » Parce qu’encore une fois, ce que je disais n’avais sans doute plus aucun effet. C’était comme un monologue que tu avais lancé ; ou plutôt, une tirade destinée à être écoutée et retenue à sa juste valeur. Tu commenças une nouvelle phrase que tu ne terminas pas – ce qui frappa ma curiosité – pour finalement, avoir le visage d’une Hera qui avait eu une idée fulgurante. Contrairement à tout ce que tu avais proposé jusqu’alors, tu m’affirmais que tu allais me passer son numéro et je devinais facilement que tu avais un objectif derrière ça. Mon téléphone vibra après que tu aies tripoté le tien quelques secondes et je restai silencieux, cherchant intérieurement quel était ta pensée actuellement. Hiro ? Qui était-ce encore ? Je haussai les sourcils et te dévisageai quelques secondes encore. Faisais-tu cela parce que tu doutais, finalement qu’il ait gardé une copie ? Cela signifiait que je risquais de gâcher tout le plan de cet homme insupportable si je l’appelais. D’un autre côté, si ce qu’il y avait sur cette vidéo était si horrible, je n’avais pas plus envie que toi qu’elle soit diffusée. Je feins un sourire et hochai la tête. « Très bien. Alors je l’appellerai si je veux la vidéo, et je lui dirai que… Hiro m’en a parlé. » Ou bien, voulais-tu que je le fasse là, maintenant, sous tes yeux, avec Haneul en haut parleur, pour entendre sa réponse ?
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Mer 17 Jan - 12:21 Citer EditerSupprimer
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Le piège était tendu et tu semblais disposé à t’y prêter. Toi qui me connaissais, devinais-tu le fond de ma pensée ? Très certainement, si parfois tu pouvais être niais, tu n’étais pas pour autant simplet. Tes airs, ton attitude et ta gentillesse pouvaient parfois tromper à ton sujet, mais pour ma part, et malgré tous mes dires parfois, tu n’étais dénué d’intelligence. Et encore moins de perspicacité lorsqu’il s’agissait de décortiquer mes gestes et pensées. Nous nous connaissions depuis toujours, et toi qui fut toujours plus attentif à l’autre que je ne l’étais, sans doute avais-je encore moins de secret quant à ma personnalité que tu n’en conservais de ton côté. Il fallait dire que tu flouais les cartes. Toi qui te dotais d’un naturel si ouvert, si limpide, qui irait creuser dans les profondeurs de ton esprit ? Oh, je l’avais fait tout de même un peu. Parce que je t’avais aimé, j’ai cherché à te comprendre, à te connaitre mieux. Mieux que personne. Car, rare soit-elle, la personne que j’aime représente chaque fois un tout à mes yeux. Semblerait-il que j’ai l’amour dangereux. Car mon coeur, je ne sais le donner qu’à moitié. Tempérament aux extrêmes, l’amour n’échappait pas à la règle tout au contraire. Je serais prête à me consumer et à balayer tout ce qui fait ma personnalité sous le simple prétexte d’aimer. Cependant, celle-ci n’était-elle pas trop forte pour se laisser abattre si facilement ? Et elle revenait à la charge, d’autant plus ardemment. Et lorsque vers son adversaire, les armes elle retournait, tu ne le savais que trop, sa contre-attaque était redoutable. Impitoyable.
Alors, tu devais te douter que par ton acquiescement, tu te faisais complice de ma stratégie. J’ignorais seulement le degré de malignité de notre cible. Saurait-il flairer le danger ? Se révélerait-il doté de vice ? Celui de ne pas respecter sa promesse ? Celui de négocier afin d’en plus en tirer profit ? Comme une mise en l’épreuve. Comme si inconsciemment, je souhaitais en savoir plus sur lui. Sa véritable personnalité. Appréhendais-je de découvrir la vérité ? Un peu. Surtout si elle se révélait être ombre sur ce tableau encore inachevé. Simples traits de croquis sur une toile où les couleurs manquaient. Peintes de la pointe d’un pinceau ou jetées à même le pot, j’ignorais encore les véritables contours et la manière dont l’œuvre se compléterait. Loin de pouvoir imaginer la scène qu’elle représenterait. D’un petit sourire en coin, je te remerciais. Peut-être trépignais-je un peu dans l’attente de voir si tu mettrais ta mission momentanément à exécution. Oui, une part de moi, aimerait vraiment en être témoin et notamment parce que… Si le promeneur de chien se révélait être une ordure, je ne voudrais pas que tu me coupes l’herbe sous le pied en allant directement le massacrer. Ce plaisir me revenait et je te soupçonnais encore bien animer par l’instinct de me protéger.
Cependant, puisque tu ne semblais composer son numéro dés à présent, je n’eus l’envie de t’y forcer non plus. Après tout, la priorité de cette soirée était de nous retrouver. Certes, j’avais quelque peu dérogé au thème initial en te parlant de mes fiançailles, mais je m’y étais sentie obligée. Avant d’être accusée de tromperie et trahison pour un mensonge par omission. Je m’efforçais alors à privilégier mon attention sur toi. Sur une façon de renouer notre complicité passée… Bien que celle ne fut guère jamais vraiment constituée d’amitié. Mon verre vide, de mes yeux je balayais brièvement l’assemblée de client qui nous entouraient. Pressentant un blanc, je t’attendais de trouver une solution pour y parer mais la tache ne me semblait aisé. Balbutiement de discussion décontractée, une nouvelle question, je te posais : « Et vous restez toujours assis, là, à discuter, quand tu sors avec tes amis ? » À l’évidence je comprenais, et connaissais aussi quelque peu le principe d’une virée dans un bar mais, je n’étais certaine de pouvoir m’accommoder de cette restriction monotone. Quoi que à en juger, les gens s’esclaffant bruyamment, je décelais qu’en général l’ambiance ne s’avérait morne. N’étions guère doués ? Pour le coup, je reconnaissais certainement ma grande part de responsabilité. « J’imagine que vous devez rire et plaisanter aussi. » prononçais-je un peu pensive. Je tentais de me projeter en situation, de trouver la clé pour que nous aussi nous parvenions à nous distraire ainsi. « Vous riez de quoi ? De vos cours ? Vos profs ? Des gens ? Des anecdotes de vos journées ? » Dans ma curiosité, mon débit de paroles s’était accéléré. Et je réfléchissais. « J’ai l’impression qu’il n’y a pas grand chose à raconter des miennes… » À l’exception des faits déjà évoqués, il ne me venait à l’esprit – peut-être trop embrouillé ? – de récit de ma vie à te partager. Pas particulièrement récent en tout cas. J’avais l’impression, que hormis la virée d’Halloween mes dernières frasques et fantaisies remontaient à plusieurs mois déjà. Et je m’abstiendrais de t’évoquer une certaine intrusion masculine dans ma chambre alors que j’étais presque entièrement dénudée. L’intention était de te dérider, pas te renfrogner davantage. « Du moins, les choses amusantes ce ne sont pas à moi qu’elles arrivent directement… ou rarement… » Car en effet, mon quotidien s’avérait loin d’être calme. Je pourrais aisément te conter les dernières grandes idées des membres de ma fraternité mais, ce serait différent. Ce ne serait pas vraiment ma vie à moi… « Iwaaaan, on fait quoi ? J’m’ennuiiiiiie ! » Je m’exprimais d’une voix plaintive, presque un peu gémiarde, telle une enfant lassée qui ne demande qu’à se dépenser. Indéniablement, le mojito commençait à faire ses effets. Je ne saurais définir leur degré, d’autant que je n’en étais personnellement qu’à demi consciente mais ma langue se déliait tandis que mon corps trépignait. Moi aussi, je voulais m’amuser. Renouer avec une sensation de liberté et un peu d’exubérance. Cette adrénaline comme lorsque je désobéissais dans notre enfance. Quand je m’enfuyais dans les jardins, que nous nous cachions sur un de nos bateaux de plaisance. Quand je prenais la mer, seule, à l’adolescence. Ou seulement quand avec les autres filles, nous allions arpenter le marché de Little India, par curiosité, à la sortie des cours, alors que nous n’étions autorisés. Et que vous, les garçons, bien souvent vous nous suiviez plus ou moins discrètement. Lorsqu’en mission de filature vous sembliez vous adonner, nous faisions seulement semblant de ne pas vous remarquer. Pour mieux vous semer soudainement ou vous ennuyez en trainant interminablement devant des étalages qui ne vous intéressaient en rien. De Singapour, nous étions les jeunes seigneurs. Cette jeunesse dorée qui brillait au soleil. Toi et moi étions bien souvent connu, les habitants reconnaissant pour la prospérité de nos pères qui avait participé à celle de la cité. Qui fournissait bon nombre d’emplois aussi. Il était vrai que du temps ou nous nous tenions la main, même bien avant, notre union paraissait béni de toute une population. Ma plainte concernait certes l’instant présent, celui où nous restions là assis, sans trop savoir que nous dire, marchant presque constamment sur des oeufs. Cependant, elle se faisait aussi reflet d’une réalité. Ma réalité. Mon épanouissement ici semblait avoir atteint un seuil. Bloqué par une palissade qui n’était jusqu’à présent que mur transparent, mais désormais, peu à peu, elle se dessinait. Je l’apercevais. Lentement, le désir et le besoin se constituaient en moi de la franchir. Sauf qu’une chaine à mon pied semblait encore m’en empêcher. Je devrais trouver son origine, pour l’arracher à la racine.
Alors, tu devais te douter que par ton acquiescement, tu te faisais complice de ma stratégie. J’ignorais seulement le degré de malignité de notre cible. Saurait-il flairer le danger ? Se révélerait-il doté de vice ? Celui de ne pas respecter sa promesse ? Celui de négocier afin d’en plus en tirer profit ? Comme une mise en l’épreuve. Comme si inconsciemment, je souhaitais en savoir plus sur lui. Sa véritable personnalité. Appréhendais-je de découvrir la vérité ? Un peu. Surtout si elle se révélait être ombre sur ce tableau encore inachevé. Simples traits de croquis sur une toile où les couleurs manquaient. Peintes de la pointe d’un pinceau ou jetées à même le pot, j’ignorais encore les véritables contours et la manière dont l’œuvre se compléterait. Loin de pouvoir imaginer la scène qu’elle représenterait. D’un petit sourire en coin, je te remerciais. Peut-être trépignais-je un peu dans l’attente de voir si tu mettrais ta mission momentanément à exécution. Oui, une part de moi, aimerait vraiment en être témoin et notamment parce que… Si le promeneur de chien se révélait être une ordure, je ne voudrais pas que tu me coupes l’herbe sous le pied en allant directement le massacrer. Ce plaisir me revenait et je te soupçonnais encore bien animer par l’instinct de me protéger.
Cependant, puisque tu ne semblais composer son numéro dés à présent, je n’eus l’envie de t’y forcer non plus. Après tout, la priorité de cette soirée était de nous retrouver. Certes, j’avais quelque peu dérogé au thème initial en te parlant de mes fiançailles, mais je m’y étais sentie obligée. Avant d’être accusée de tromperie et trahison pour un mensonge par omission. Je m’efforçais alors à privilégier mon attention sur toi. Sur une façon de renouer notre complicité passée… Bien que celle ne fut guère jamais vraiment constituée d’amitié. Mon verre vide, de mes yeux je balayais brièvement l’assemblée de client qui nous entouraient. Pressentant un blanc, je t’attendais de trouver une solution pour y parer mais la tache ne me semblait aisé. Balbutiement de discussion décontractée, une nouvelle question, je te posais : « Et vous restez toujours assis, là, à discuter, quand tu sors avec tes amis ? » À l’évidence je comprenais, et connaissais aussi quelque peu le principe d’une virée dans un bar mais, je n’étais certaine de pouvoir m’accommoder de cette restriction monotone. Quoi que à en juger, les gens s’esclaffant bruyamment, je décelais qu’en général l’ambiance ne s’avérait morne. N’étions guère doués ? Pour le coup, je reconnaissais certainement ma grande part de responsabilité. « J’imagine que vous devez rire et plaisanter aussi. » prononçais-je un peu pensive. Je tentais de me projeter en situation, de trouver la clé pour que nous aussi nous parvenions à nous distraire ainsi. « Vous riez de quoi ? De vos cours ? Vos profs ? Des gens ? Des anecdotes de vos journées ? » Dans ma curiosité, mon débit de paroles s’était accéléré. Et je réfléchissais. « J’ai l’impression qu’il n’y a pas grand chose à raconter des miennes… » À l’exception des faits déjà évoqués, il ne me venait à l’esprit – peut-être trop embrouillé ? – de récit de ma vie à te partager. Pas particulièrement récent en tout cas. J’avais l’impression, que hormis la virée d’Halloween mes dernières frasques et fantaisies remontaient à plusieurs mois déjà. Et je m’abstiendrais de t’évoquer une certaine intrusion masculine dans ma chambre alors que j’étais presque entièrement dénudée. L’intention était de te dérider, pas te renfrogner davantage. « Du moins, les choses amusantes ce ne sont pas à moi qu’elles arrivent directement… ou rarement… » Car en effet, mon quotidien s’avérait loin d’être calme. Je pourrais aisément te conter les dernières grandes idées des membres de ma fraternité mais, ce serait différent. Ce ne serait pas vraiment ma vie à moi… « Iwaaaan, on fait quoi ? J’m’ennuiiiiiie ! » Je m’exprimais d’une voix plaintive, presque un peu gémiarde, telle une enfant lassée qui ne demande qu’à se dépenser. Indéniablement, le mojito commençait à faire ses effets. Je ne saurais définir leur degré, d’autant que je n’en étais personnellement qu’à demi consciente mais ma langue se déliait tandis que mon corps trépignait. Moi aussi, je voulais m’amuser. Renouer avec une sensation de liberté et un peu d’exubérance. Cette adrénaline comme lorsque je désobéissais dans notre enfance. Quand je m’enfuyais dans les jardins, que nous nous cachions sur un de nos bateaux de plaisance. Quand je prenais la mer, seule, à l’adolescence. Ou seulement quand avec les autres filles, nous allions arpenter le marché de Little India, par curiosité, à la sortie des cours, alors que nous n’étions autorisés. Et que vous, les garçons, bien souvent vous nous suiviez plus ou moins discrètement. Lorsqu’en mission de filature vous sembliez vous adonner, nous faisions seulement semblant de ne pas vous remarquer. Pour mieux vous semer soudainement ou vous ennuyez en trainant interminablement devant des étalages qui ne vous intéressaient en rien. De Singapour, nous étions les jeunes seigneurs. Cette jeunesse dorée qui brillait au soleil. Toi et moi étions bien souvent connu, les habitants reconnaissant pour la prospérité de nos pères qui avait participé à celle de la cité. Qui fournissait bon nombre d’emplois aussi. Il était vrai que du temps ou nous nous tenions la main, même bien avant, notre union paraissait béni de toute une population. Ma plainte concernait certes l’instant présent, celui où nous restions là assis, sans trop savoir que nous dire, marchant presque constamment sur des oeufs. Cependant, elle se faisait aussi reflet d’une réalité. Ma réalité. Mon épanouissement ici semblait avoir atteint un seuil. Bloqué par une palissade qui n’était jusqu’à présent que mur transparent, mais désormais, peu à peu, elle se dessinait. Je l’apercevais. Lentement, le désir et le besoin se constituaient en moi de la franchir. Sauf qu’une chaine à mon pied semblait encore m’en empêcher. Je devrais trouver son origine, pour l’arracher à la racine.
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Dim 28 Jan - 12:12 Citer EditerSupprimer
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C’était connu que tu étais vicieuse lorsque tu désirais piéger quelqu’un alors je n’étais pas surpris du plan que tu essayais de mettre en œuvre, en m’utilisant comme complice. Ça te ressemblait bien d’utiliser quelqu’un d’autre pour découvrir quelque chose et ça ne me dérangeait pas de t’aider dans cette tâche, surtout si ce que contenait la vidéo était si dérangeant. Je tenais à ton image et ta réputation presque autant que tu y tenais. Tu étais quand même celle que j’aimais, que j’avais toujours aimé, comme tout le monde le savait – et si tu devenais une folle aux yeux des autres, je deviendrais un fou aussi. Il valait mieux éviter pour nous deux que cette vidéo ne soit diffusée. D’un autre côté, je ne comprenais pas réellement pourquoi tu donnais tant d’importance à quelqu’un que tu disais tant détester. Tu savais très bien faire comprendre à quelqu’un qu’il n’a pas intérêt à te coller, t’embêter ou diffuser quelque chose sur toi, j’en étais certain. J’avais été la cible de tes regards de glace, de tes paroles vexantes et si je ne t’avais pas aimé autant que je t’aimais, si je ne t’avais pas connue si douce que tu l’étais dans notre adolescence, je n’aurais jamais eu le courage de continuer à attaquer de front. Je trouvais très curieux que cette personne puisse encore t’atteindre si tu dressais de réels murs entre toi et lui ; alors je ne pouvais m’empêcher de me demander si, quelque part, tu n’étais pas un peu attirée par lui, par ses bêtises, comme tu l’avais été par moi quand nous étions bien plus jeunes. L’admettre m’embêtait trop pour que je ne puisse te le demander. Je craignais la réponse autant que tu devais la craindre aussi, puisque tu avais l’air de ne pas admettre ça.
Pour éviter que ce sujet, fort désagréable, ne s’étende encore plus, je ne l’appelai pas immédiatement. Sans doute aurais-tu préféré que ce soit le cas, parce que je te savais fort impatiente quand c’était pour quelque chose qui t’intéressait autant, mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Nous avions déjà bien dérivé sur des sujets qui n’étaient rien de ce dont je souhaitais parler avec toi, en tant qu’ami. Ta question vint cependant si soudainement que je ne sus quoi répondre exactement. Non, bien entendu, avec nos amis, nous ne faisions pas que rester ici et parler, même si ça arrivait que nous n’ayons pas la force pour faire autre chose. Ça me paraissait tellement évident que le but de ta question paraissait flou. Soit tu ne savais vraiment pas ce que faisaient des jeunes en sortie de nuit, ce qui m’attristait au plus au point et me donnait envie de te faire t’amuser plus que tu ne l’aurais jamais fait, soit tu posais cette question avec une autre idée en tête. Peut-être était-ce un moyen de me demander si je draguais en soirée ? Je fronçais les sourcils. Ça me paraissait un peu trop tôt pour abréger le sujet, même si nous sommes supposés être de simple amis. D’autant plus que ça me ferait mal d’être honnête – car, oui, je drague en soirée, plus ou moins bien. Alors certes, si c’était ta question, je le faisais, mais ça n’allait jamais plus loin que quelques phrases et un échec cuisant de la part de ma proie ou un rejet total de ma part. Cependant, avant que je puisse plus approfondir cette réflexion sur la réponse que je devais t’apporter, tu te mis à dire une phrase qui me paraissait encore plus étrange. N’étais-tu vraiment jamais sortie avec des amies ? N’avais-tu vraiment jamais passé une soirée à t’éclater, à tout oublier, à faire des choses sans scrupules, sans craintes ? Qu’avais-tu fait de tes années d’université et de liberté ? À ce niveau-là, ce n’était plus être une bonne fille mais une fille qui n’avait jamais rien essayé. Tu continuais de réfléchir à haute voix et je t’écoutais silencieusement, pris au dépourvu par le changement de situation. La question qui me titillait le plus mais que jamais je ne poserais pour ne pas retourner sur ce sujet était « mais que fais-tu exactement dans tes sorties avec Hyeon ? ». Je serais loin d’être surpris si tu me disais qu’il était un homme ennuyant, qui ne savait pas s’amuser et t’amuser. Que tu t’éprennes d’une telle personne était, cependant, bien plus étonnant. « On rigole de n’importe quoi, des gens qui passent, des gens qu’on croise, de défis qu’on se lancent, des bêtises faites, des réponses ridicules données à des examens… » Il y en avait, des choses à dire. Bien plus que tu ne le pensais. Même si tu affirmais que dans ta vie, rien de trépignant n’arrivait, j’étais certain que c’était faux. Peut-être que ton quotidien actuel n’étais pas très divertissant mais il suffisait de rendre une situation de routine ennuyante en quelque chose d’amusant. Pour cela, encore, fallait-il côtoyer des personnes qui en étaient capables.
Face à l’appel de mon prénom et ton exclamation, je restai glacé quelques secondes. Que se passait-il chez toi pour que tu agisses soudainement de manière aussi mignonne ? Ou peut-être était-ce que tu voulais dire, un peu plus tôt, en disant que l’alcool te rendait ainsi ? Perplexe, je te regardais fixement, m’attendant à tout moment que tu me balances un « Tu croyais que j’allais dire ça, hein ? » mais cette phrase ne venait pas. À la place arrivait un long silence durant lequel j’ignorais quoi te dire. Autant, quelques secondes avant, j’aurais pu trouver des milliers de choses amusantes à faire à deux, autant désormais mes pensées étaient glacées. Je finis par me reprendre quand même, parce que je ne pouvais rester choqué trop longtemps. Je te regardai avec un sourire moqueur, me demandant si tu allais te rappeler de ça le lendemain. « Dis-moi tout ce que tu veux faire, je ferai ou te ferai faire tout ce que tu diras. » Puisque jamais personne ne semblait avoir accédé à tes vœux de t’amuser et de faire des choses folles, je serai le premier à l’inaugurer.
Pour éviter que ce sujet, fort désagréable, ne s’étende encore plus, je ne l’appelai pas immédiatement. Sans doute aurais-tu préféré que ce soit le cas, parce que je te savais fort impatiente quand c’était pour quelque chose qui t’intéressait autant, mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Nous avions déjà bien dérivé sur des sujets qui n’étaient rien de ce dont je souhaitais parler avec toi, en tant qu’ami. Ta question vint cependant si soudainement que je ne sus quoi répondre exactement. Non, bien entendu, avec nos amis, nous ne faisions pas que rester ici et parler, même si ça arrivait que nous n’ayons pas la force pour faire autre chose. Ça me paraissait tellement évident que le but de ta question paraissait flou. Soit tu ne savais vraiment pas ce que faisaient des jeunes en sortie de nuit, ce qui m’attristait au plus au point et me donnait envie de te faire t’amuser plus que tu ne l’aurais jamais fait, soit tu posais cette question avec une autre idée en tête. Peut-être était-ce un moyen de me demander si je draguais en soirée ? Je fronçais les sourcils. Ça me paraissait un peu trop tôt pour abréger le sujet, même si nous sommes supposés être de simple amis. D’autant plus que ça me ferait mal d’être honnête – car, oui, je drague en soirée, plus ou moins bien. Alors certes, si c’était ta question, je le faisais, mais ça n’allait jamais plus loin que quelques phrases et un échec cuisant de la part de ma proie ou un rejet total de ma part. Cependant, avant que je puisse plus approfondir cette réflexion sur la réponse que je devais t’apporter, tu te mis à dire une phrase qui me paraissait encore plus étrange. N’étais-tu vraiment jamais sortie avec des amies ? N’avais-tu vraiment jamais passé une soirée à t’éclater, à tout oublier, à faire des choses sans scrupules, sans craintes ? Qu’avais-tu fait de tes années d’université et de liberté ? À ce niveau-là, ce n’était plus être une bonne fille mais une fille qui n’avait jamais rien essayé. Tu continuais de réfléchir à haute voix et je t’écoutais silencieusement, pris au dépourvu par le changement de situation. La question qui me titillait le plus mais que jamais je ne poserais pour ne pas retourner sur ce sujet était « mais que fais-tu exactement dans tes sorties avec Hyeon ? ». Je serais loin d’être surpris si tu me disais qu’il était un homme ennuyant, qui ne savait pas s’amuser et t’amuser. Que tu t’éprennes d’une telle personne était, cependant, bien plus étonnant. « On rigole de n’importe quoi, des gens qui passent, des gens qu’on croise, de défis qu’on se lancent, des bêtises faites, des réponses ridicules données à des examens… » Il y en avait, des choses à dire. Bien plus que tu ne le pensais. Même si tu affirmais que dans ta vie, rien de trépignant n’arrivait, j’étais certain que c’était faux. Peut-être que ton quotidien actuel n’étais pas très divertissant mais il suffisait de rendre une situation de routine ennuyante en quelque chose d’amusant. Pour cela, encore, fallait-il côtoyer des personnes qui en étaient capables.
Face à l’appel de mon prénom et ton exclamation, je restai glacé quelques secondes. Que se passait-il chez toi pour que tu agisses soudainement de manière aussi mignonne ? Ou peut-être était-ce que tu voulais dire, un peu plus tôt, en disant que l’alcool te rendait ainsi ? Perplexe, je te regardais fixement, m’attendant à tout moment que tu me balances un « Tu croyais que j’allais dire ça, hein ? » mais cette phrase ne venait pas. À la place arrivait un long silence durant lequel j’ignorais quoi te dire. Autant, quelques secondes avant, j’aurais pu trouver des milliers de choses amusantes à faire à deux, autant désormais mes pensées étaient glacées. Je finis par me reprendre quand même, parce que je ne pouvais rester choqué trop longtemps. Je te regardai avec un sourire moqueur, me demandant si tu allais te rappeler de ça le lendemain. « Dis-moi tout ce que tu veux faire, je ferai ou te ferai faire tout ce que tu diras. » Puisque jamais personne ne semblait avoir accédé à tes vœux de t’amuser et de faire des choses folles, je serai le premier à l’inaugurer.
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Lun 29 Jan - 11:10 Citer EditerSupprimer
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Couldn't I step back in time
Hewan
Je n’étais totalement vierge de soirée passer dans des bars, des fêtes étudiantes populaires, voire même avais-je déjà expérimenté quelques boites de nuit, rarement. Et plus depuis longtemps. La dernière fois ne fut-elle pas pour l’anniversaire de Haewon ? Dans mon âme, je soupirais. Mon coeur quelques instants en peine, je me rappelais ces moments partagés avec celle qui fut ma toute première véritable amie. Ma meilleure amie. Du moins, une amie que j’avais au quotidien à mes côtés. Jia Mei avait toujours été une amie sincère mais nos communications au cours de l’enfance et l’adolescence s’étaient essentiellement faites par écrans interposés, ou au téléphone, mais rarement nous nous étions vus en chair et en os. D’autant que nous nous ressemblons davantage qu’Haewon et moi. Deux opposées faites pour se comprendre cependant. Elle m’entrainait dans son univers. Bien que pas toujours à l’aise, bien que plutôt coincée diraient certains car non, je ne couchais contre quelques verres alcoolisés et ne le ferait jamais ! Je la suivais et découvrais les festivités étudiantes. Au Night Club, j’avais cependant rapidement renoncé. Peu friande, et surtout la fête d’anniversaire fut l’une des premières contrariétés de Hyeon. Avec le début de notre relation, j’avais commencé à freiner quant à ma liberté. Puis, mon amie avait trouvé homme à son tour. La fréquence de nos sorties se réduisaient, car, elle, elle passait la plupart de ses soirées avec son petit ami. Des virées à quatre, nous en avions rêvé. Bercées d’illusions que nous étions. Telle expérience ne fut jamais réalisé. Puis, la mort avait frappé. Haewon s’en était allée. Retournée auprès de sa famille endeuillée par la perte de sa soeur. Elle m’avait manqué, et ne cesserait jamais de me manquer, mais j’avais dû continuer. Si les soirées festives appartenaient désormais au passé, d’elle j’avais gardé le cheerleading. C’était à travers cette activité que je m’amusais, me dépensais. L’air de rien, même si ces acrobaties ne me convenaient sur le papier, je les aimais. Cette équipe, ce sport, je les affectionnais. Ils représentaient, à l’instar de ma fraternité, une porte vers ma liberté, vers la rencontre de ma véritable personnalité. Mais celui que j’aimais ne semblait s’y intéresser. Il ne comprenait et je ne savais si au moins, il essayait…
L’alcool commençant à manifester ses effets, je trépignais. Mes pensées, il flouait quelque peu. La vérité il déformait pour l’arranger, pour répondre à sa volonté de m’exalter. Certes, depuis un temps, j’avais tiré à un trait sur ce genre de distractions. Les dernières semaines n’avaient pas été particulièrement mouvementées, à une exception près. Car oui, son apparition récente dans ma vie n’avait déjà pas manqué dans altérer le rythme. Disons que pour le moment, je ne renouais guère non plus avec les distractions lambda des étudiants. Mes frasques sortaient des standards. Oui, au fond, j’étais gumiho, je cassais les codes même si ma curiosité portait actuellement sur la normalité. A mes oreilles, j’entendis ma propre voix résonnée. A croire que je commençais à cerner les premiers signes de mon alcoolémie. Adorable, serviable que tu étais une fois encore, mes caprices tu attestais être prêt à combler. De mon regard brillant, un peu fièvreux, fièvre de l’alcool, je te couvais. “ Merci, Iwan ” Malgré l’envie, tes mains je ne prenais. Ta joue je n’embrassais. Je ne pouvais t’en infliger, qu’importait ô combien je t’aimais. Amour amical qui plus jamais ne saurait être à la réciproque du tien. “ J’en prends bonne note ” Je me souviendrais, égoïstement peut-être, qu’à tout moment, tu répondrais présent. “ Mais pas pour ce soir ” Non pas ce soir, quand bien même, j’étais celle qui semblait réclamer, je ne perdais encore totalement conscience. Une petite voix perdurait dans ma tête, celle qui m’alertait. Celle qui s’inquiétait. Car de loin, tu incarnais certainement la plus redoutée de mes relations. Je ne voulais me disputer avec mon fiancé pour avoir abuser d’insouciance en ta présence. Quand bien même je savais qu’il n’y avait aucune raison de s’en faire à ton sujet. Tu détenais à nouveau ma confiance. “ Il vaut mieux que je ne rentre pas trop tard. Mon dernier excès est un peu trop récent, et je dois déjà en essuyer les frais dans mon emploi du temps ” Je ne te mentais, occultais juste une part de mon raisonnement. Celle qui ne te serait agréable à entendre. Ce nom que tu n’avais déjà que trop subi pour aujourd’hui, et sans doute depuis bien plus longtemps d’ailleurs. “ Une égérie se doit de garder le teint frais ! ” Et je te souriais, professionnelle et commerciale, en toutes circonstances. Ou presque. “ Néanmoins, je n’y manquerais pas ! Quand j’aurais besoin de ton sourire” Du son de ta voix “Je t'appellerais.” A toi, je te demanderais de m’aider à m’évader. Du moins, je le pensais. Loin d’imaginer que mes appels de détresse silencieux, ce serait vers un autre que le vent les porterait. Que celui que je dénigrais était le seul, le véritable à pouvoir entendre la mélodie que mon coeur composait. La douce musique qui à son insu, il lui adressait. Il ne fallait être musicien pour compléter ma partition. Nul doigt sur un piano, nul voix, n’égalait la symphonie de deux coeurs destinés pour battre à l’unisson. Etait-ce pour cette raison que le mien ne contrôlait plus rien chaque que je me rapprochais du sien ? Etait-ce parce que tu me connaissais mieux que quiconque, que dans tes pensées, dès ce jour-ci, tu avais décelé ce que je ne soupçonnais ?
Là où je m’aveuglais, tu étais mes yeux.
Si je t’avais écouté, tu me l’aurais prédit.
L’impasse de ma relation, tu savais déjà.
Le revirement de mes sentiments, tu le pressentais.
Qui j’aimerais, c’était presque comme si tu l’avais déjà compris.
L’alcool commençant à manifester ses effets, je trépignais. Mes pensées, il flouait quelque peu. La vérité il déformait pour l’arranger, pour répondre à sa volonté de m’exalter. Certes, depuis un temps, j’avais tiré à un trait sur ce genre de distractions. Les dernières semaines n’avaient pas été particulièrement mouvementées, à une exception près. Car oui, son apparition récente dans ma vie n’avait déjà pas manqué dans altérer le rythme. Disons que pour le moment, je ne renouais guère non plus avec les distractions lambda des étudiants. Mes frasques sortaient des standards. Oui, au fond, j’étais gumiho, je cassais les codes même si ma curiosité portait actuellement sur la normalité. A mes oreilles, j’entendis ma propre voix résonnée. A croire que je commençais à cerner les premiers signes de mon alcoolémie. Adorable, serviable que tu étais une fois encore, mes caprices tu attestais être prêt à combler. De mon regard brillant, un peu fièvreux, fièvre de l’alcool, je te couvais. “ Merci, Iwan ” Malgré l’envie, tes mains je ne prenais. Ta joue je n’embrassais. Je ne pouvais t’en infliger, qu’importait ô combien je t’aimais. Amour amical qui plus jamais ne saurait être à la réciproque du tien. “ J’en prends bonne note ” Je me souviendrais, égoïstement peut-être, qu’à tout moment, tu répondrais présent. “ Mais pas pour ce soir ” Non pas ce soir, quand bien même, j’étais celle qui semblait réclamer, je ne perdais encore totalement conscience. Une petite voix perdurait dans ma tête, celle qui m’alertait. Celle qui s’inquiétait. Car de loin, tu incarnais certainement la plus redoutée de mes relations. Je ne voulais me disputer avec mon fiancé pour avoir abuser d’insouciance en ta présence. Quand bien même je savais qu’il n’y avait aucune raison de s’en faire à ton sujet. Tu détenais à nouveau ma confiance. “ Il vaut mieux que je ne rentre pas trop tard. Mon dernier excès est un peu trop récent, et je dois déjà en essuyer les frais dans mon emploi du temps ” Je ne te mentais, occultais juste une part de mon raisonnement. Celle qui ne te serait agréable à entendre. Ce nom que tu n’avais déjà que trop subi pour aujourd’hui, et sans doute depuis bien plus longtemps d’ailleurs. “ Une égérie se doit de garder le teint frais ! ” Et je te souriais, professionnelle et commerciale, en toutes circonstances. Ou presque. “ Néanmoins, je n’y manquerais pas ! Quand j’aurais besoin de ton sourire” Du son de ta voix “Je t'appellerais.” A toi, je te demanderais de m’aider à m’évader. Du moins, je le pensais. Loin d’imaginer que mes appels de détresse silencieux, ce serait vers un autre que le vent les porterait. Que celui que je dénigrais était le seul, le véritable à pouvoir entendre la mélodie que mon coeur composait. La douce musique qui à son insu, il lui adressait. Il ne fallait être musicien pour compléter ma partition. Nul doigt sur un piano, nul voix, n’égalait la symphonie de deux coeurs destinés pour battre à l’unisson. Etait-ce pour cette raison que le mien ne contrôlait plus rien chaque que je me rapprochais du sien ? Etait-ce parce que tu me connaissais mieux que quiconque, que dans tes pensées, dès ce jour-ci, tu avais décelé ce que je ne soupçonnais ?
Si je t’avais écouté, tu me l’aurais prédit.
L’impasse de ma relation, tu savais déjà.
Le revirement de mes sentiments, tu le pressentais.
Qui j’aimerais, c’était presque comme si tu l’avais déjà compris.
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Re: Couldn’t I step back in time ☾ Hewan | Sam 10 Fév - 19:08 Citer EditerSupprimer
☾ Can I step back in time back to the time when you give me a hug ?
Couldn't I step back in time
Hewan
Te voir dans un cadre si différent me montrait à quel point toi et moi nous étions éloignés de ce que nous étions lorsque nous étions plus que des amis. Nous ne nous connaissions plus réellement, si connaître une personne signifiait savoir toutes les habitudes de cette dernière. Je n’avais aucune idée de ce que tu faisais le matin en te réveillant, de comment tu passais tes après-midi ou tes soirées, de tes plats préférés ou détestés, de tes boissons favorites, des gens que tu côtoyais ni à quelle fréquence tu les voyais. Je ne savais presque rien de tout ça ; mais j’avais connaissance de choses que de nombreuses personnes ne connaissaient pas à propos de toi. Je te connaissais de nature, je connaissais ton caractère, tes réactions, tes vices. Tes défauts et tes qualités, même si je n’avais jamais su être impartial sur ces derniers. Je savais comment te calmer et comment t’énerver, je savais t’embêter ou t’enjouer. N’était-ce pas plutôt ça, connaître une personne ; savoir ces choses cachées plutôt que les superficielles habitudes, qui de toute façon changeaient avec le temps ? Dans ce cas-là, je pouvais affirmer avec certitude que je te connaissais mieux que quiconque – mieux, même, que celui que tu t’apprêtais à fiancer malgré mon désaccord.
Et pourtant, te voir alcoolisée bloqua quelque chose dans mon cerveau. Sans doute parce que je ne t’avais jamais vu dans cet état et que je l’avais encore moins souvent imaginé ; toi, mignonne, réclamer à t’amuser ? N’avais-tu jamais été quelqu’un qui savait se distraire elle-même, passer de la raison à la folie en quelques secondes ? Qui allait jusqu’au fond des choses, autant pour les choses sérieuses que pour ce qui ne l’était pas du tout ? Tu n’avais jamais eu besoin de demander à quelqu’un de t’amuser. Tu avais toujours su trouver quelque chose à faire sous l’impulsion et même si je ne connaissais pas tes habitudes actuelles, je pouvais affirmer que ce que tu étais devenue ne te ressemblait pas réellement. Heureusement, je repris possession de mes esprits au bout de longues secondes. J’ignorais si c’était à cause de ton fiancée que tu étais ainsi enfermée dans une routine ennuyante où rien d’amusant ne t’arrivait, mais je ne prévoyais pas de laisser cela se passer ainsi. Maintenant que j’étais de retour dans ta vie, tu te rappellerais de ce que ça fait, de s’amuser et faire des bêtises sans réfléchir aux conséquences.
L’alcool ne semblait ne pas avoir encore éteint toute ta raison. Tu savais que pour ce soir, c’était sans doute mieux de rester dans un cadre calme et tu choisis de remettre à plus tard ma proposition, que j’étais prêt à tenir à n’importe quel moment, si c’était pour toi. Je hochai la tête en souriant et baissai les yeux quelques secondes vers la table et les verres vides. Devrions-nous en commander plus ? Mais avant que je ne te propose cela, tu semblas juger que l’heure était trop tardive pour qu’on s’attarde ici. Tes mots me firent penser à ceux d’une adolescente que les parents grondaient ; ou à ceux de Cendrillon, contrainte de rentrer avant minuit si elle ne voulait pas que son prince charmant la voit sous sa vraie apparence. Enfin, sans doute, résonnaient-ils plus comme ceux d’une adolescente. Or tu n’en étais plus une et je ne comprenais pas pourquoi tu te posais de telles limites lorsque personne ne te les imposait – à moins que Hyeon, ce fourbe, ne le fasse. Et si c’était le cas, cela ne faisait que trop confirmer que toi et lui, vous n’étiez pas faits l’un pour l’autre. « Si tu le dis, alors il vaut mieux que tu ne t’attires aucune foudre. » Parce que j’avais beau détester ton couple, je ne prévoyais pas de te forcer à rester ici pour qu’une crise éclate entre vous deux. Cette crise, elle finirait par éclater sans moi. Quand tu te rendrais compte, enfin, que tu n’étais pas un papillon magnifique à enfermer dans un bocal pour le contempler. Je hochai la tête et souris en entendant ta réponse. Tu le savais, malgré tout ce qui s’était passé, que que j’étais toujours là pour toi, comme je l’avais toujours été dans notre jeunesse. « C’est quand tu veux, je viendrai te chercher où tu veux dès que tu m’appelleras. » Comme un chevalier noir qui viendrait sauver sa princesse quand elle l’appellerait au secours, j’accourrai au moindre de tes appels. Et si c’était être stupide et soumis aux yeux des autres, alors je le serai, tant qu’aux tiens je continuai d’être le Iwan serviable que j’avais toujours représenté.
Et pourtant, te voir alcoolisée bloqua quelque chose dans mon cerveau. Sans doute parce que je ne t’avais jamais vu dans cet état et que je l’avais encore moins souvent imaginé ; toi, mignonne, réclamer à t’amuser ? N’avais-tu jamais été quelqu’un qui savait se distraire elle-même, passer de la raison à la folie en quelques secondes ? Qui allait jusqu’au fond des choses, autant pour les choses sérieuses que pour ce qui ne l’était pas du tout ? Tu n’avais jamais eu besoin de demander à quelqu’un de t’amuser. Tu avais toujours su trouver quelque chose à faire sous l’impulsion et même si je ne connaissais pas tes habitudes actuelles, je pouvais affirmer que ce que tu étais devenue ne te ressemblait pas réellement. Heureusement, je repris possession de mes esprits au bout de longues secondes. J’ignorais si c’était à cause de ton fiancée que tu étais ainsi enfermée dans une routine ennuyante où rien d’amusant ne t’arrivait, mais je ne prévoyais pas de laisser cela se passer ainsi. Maintenant que j’étais de retour dans ta vie, tu te rappellerais de ce que ça fait, de s’amuser et faire des bêtises sans réfléchir aux conséquences.
L’alcool ne semblait ne pas avoir encore éteint toute ta raison. Tu savais que pour ce soir, c’était sans doute mieux de rester dans un cadre calme et tu choisis de remettre à plus tard ma proposition, que j’étais prêt à tenir à n’importe quel moment, si c’était pour toi. Je hochai la tête en souriant et baissai les yeux quelques secondes vers la table et les verres vides. Devrions-nous en commander plus ? Mais avant que je ne te propose cela, tu semblas juger que l’heure était trop tardive pour qu’on s’attarde ici. Tes mots me firent penser à ceux d’une adolescente que les parents grondaient ; ou à ceux de Cendrillon, contrainte de rentrer avant minuit si elle ne voulait pas que son prince charmant la voit sous sa vraie apparence. Enfin, sans doute, résonnaient-ils plus comme ceux d’une adolescente. Or tu n’en étais plus une et je ne comprenais pas pourquoi tu te posais de telles limites lorsque personne ne te les imposait – à moins que Hyeon, ce fourbe, ne le fasse. Et si c’était le cas, cela ne faisait que trop confirmer que toi et lui, vous n’étiez pas faits l’un pour l’autre. « Si tu le dis, alors il vaut mieux que tu ne t’attires aucune foudre. » Parce que j’avais beau détester ton couple, je ne prévoyais pas de te forcer à rester ici pour qu’une crise éclate entre vous deux. Cette crise, elle finirait par éclater sans moi. Quand tu te rendrais compte, enfin, que tu n’étais pas un papillon magnifique à enfermer dans un bocal pour le contempler. Je hochai la tête et souris en entendant ta réponse. Tu le savais, malgré tout ce qui s’était passé, que que j’étais toujours là pour toi, comme je l’avais toujours été dans notre jeunesse. « C’est quand tu veux, je viendrai te chercher où tu veux dès que tu m’appelleras. » Comme un chevalier noir qui viendrait sauver sa princesse quand elle l’appellerait au secours, j’accourrai au moindre de tes appels. Et si c’était être stupide et soumis aux yeux des autres, alors je le serai, tant qu’aux tiens je continuai d’être le Iwan serviable que j’avais toujours représenté.
I'm only one call away, I'll be there to save the day,
Superman got nothing on me, I'm only one call away.
Call me, baby, if you need a friend I just wanna give you love
Come on, come on, come on, reaching out to you, so take a chance
No matter where you go, you know you're not alone
Superman got nothing on me, I'm only one call away.
Call me, baby, if you need a friend I just wanna give you love
Come on, come on, come on, reaching out to you, so take a chance
No matter where you go, you know you're not alone
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