cet enchaînement de réactions est une surprise pour le jeune homme qui ne pensait pas flancher aussi rapidement, aussi intensement pour la demoiselle. pourtant, il n'a plus envie de quitter ses lèvres, il n'a plus envie de rompre ce contact sur sa peau. d'un geste, il retire ses chaussures, se débarasse de son pantalon tout en suivant les directives silencieuses de la jeune femme. il la rattrape alors qu'elle enroule ses jambes autour de lui, manque de tomber, se rattrape aussi vite que possible à l'un des murs, alors qu'un nouveau sourire naît sur ses lèvres. la voir rire de cette façon est un bonheur pur insoupçonné, et il ne peut s'empêcher de l'embrasser de plus belle. il plie sous le désire, rit avec elle et savoure l'instant comme s'il découvrait ce sentiment pour la première fois. ses sens en éveil, il l'admire, observe son corps, son visage, avec un oeil neuf, et devient euphorique alors qu'elle se retrouve dos à lui. d'un coup de poignet, il fait glisser le zip de sa robe jusqu'au bas de son dos, pose ses mains sur son épaule pour l'en débarasser avec une sensualité dont il fait lui-même la découverte. ses lèvres se posent sur son omoplate, remontent jusqu'à sa nuque alors qu'il se love dans son dos, laisse ses mains parcourir le corps de la demoiselle de ses hanches à sa poitrine. son souffle coupé s'écrase sur la peau de la jeune femme alors qu'il l'entraîne jusqu'à la chambre, lentement, caressant chaque centimètre de sa peau à l'odeur envoutante. à cet instant précis, il ne pense qu'à une seule chose, il souhaite simplement que ce moment ne s'arrête jamais...

Désormais nue dos à lui, ne portant qu’un sous vêtement en guise de petite culotte, elle cache sa poitrine sous ses bras qu’elle plaque contre ses seins en se tournant vers lui. Elle parait soudainement frêle et délicate mais d’une beauté à couper le souffle. Ses cheveux un brin en bataille, son air d’animal perdu et son regard brillant d’excitation … elle déglutit en relevant les yeux vers lui. Doucement, prenant le temps de trouver le courage de se montrer ainsi nue face à lui elle baisse lentement ses bras …  elle lui dévoile sa poitrine, fine, pointant fièrement vers lui tant son corps le réclame. Elle rougit davantage et serre les poings pour ne pas se cacher à nouveau. Elle s’approche doucement de lui et baisse son regard sur ses doigts qui viennent frôler la main d’Il Kwon. Lentement elle remonte le long de ses bras jusqu’à ses épaules avant de se hisser sur la pointe des pieds pour venir mordiller son menton et picorer ses lèvres. Elle laisse échapper un souffle de plaisir en collant son corps au sien. Elle sent les petits cheveux de sa nuque s’hérisser … elle déglutit et se recule lentement, grimpe sur le lit à quatre pattes et vient s’y allonger lentement sur le dos. Levant les bras au-dessus de sa tête elle lui laisse son corps en offrande, lui laissant le temps de le découvrir, le souffle court et le ventre se creusant. Quelle audace offrait-elle là à son amant d’une nuit …

c'était comme si toute trace d'alcool avait disparue de son sang, et que désormais, seule la demoiselle face à lui le rendait ivre de cet instant. il avait cette impression de redécouvrir miso, de la voir sous un air nouveau, et il voulait s'appliquer à connaître chaque parcelle de son corps. ses lèvres pincées, les yeux posés sur elle, il l'observa quelques longues secondes allongée sur ce lit. il n'avait pas eu à réfléchir, et était venu se glisser sur elle, plongeant son regard dans le sien. ses lèvres étaient venues se poser sur les siennes, lui offrant un baiser bien plus passionné que jusqu'alors. une chaleur folle avait pris place en lui, laissant ses mains se balader à leur guise sur la peau de la demoiselle, passant par sa poitrine, remontant jusqu'à ce doux visage qu'il dessinait du bout des doigts. son souffle saccadé s'écrasait sur les lèvres de la plus jeune alors qu'il s'était attelé à venir embrasser chaque parcelle du corps de la jeune femme. lentement, il goûtait à sa chair, s’imprégnant de son odeur. il avait le sentiment de devenir fou, se décidant finalement à la débarrasser de tout vêtement. ses mains se faisaient plus baladeuses, n'ayant plus que pour simple envie de lui faire partager ce désir qui le consumait à cet instant précis.

Elle soupire chaudement sous ses lèvres, sous son corps qui se tend, sous cette sensation que le sol va se dérober à tout instant sous leur corps enlacé. Elle gémit, frémit. Son souffle se coupe d’avantage quand elle sent les doigts délicats d’Il Kwon parcourir son corps. Elle hoquette de surprise mais le laisse faire. C’est si bon qu’elle ne sait plus réfléchir. Bon sang que doit elle faire. Elle a l’impression d’avoir tout oublié … elle est bien trop enivrée pour se sentir ridicule de se laisser faire ainsi. C’est à peine si elle a conscience de le laisser tout faire. Elle se cambre contre lui, laissant ses soupires érotiques remplir le soûl de son amant. Elle relève une cuisse pour mieux le sentir contre elle pourtant quand elle sent son érection nue contre son intimité Miso panique soudainement. Elle se tend, rouvre les yeux, comme si tout d’un coup tout ça c’était réelle, bien trop réelle pour elle. Et elle sait que la prochaine étape consiste à ne faire qu’un avec Il Kwon, qu’il va la posséder, entrer en elle, et cette sensation de se sentir pleine elle la redoute. Elle se déteste tant d’avoir des flashes de Chujung lui frapper l’esprit si soudainement, quand elle ne s’y attend pas. Et son cœur lâche une supplique qu’elle retient entre ses lèvres. Elle plaque doucement ses mains sur les épaules de son amant en le regardant l’air désolé, coupable, honteuse … « Il Kwon … » et dans la façon qu’elle prononce son prénom on peut sentir sa détresse … elle espère tant ne pas le mettre en colère … cela faisait tant de temps qu’elle n’avait pas laissé un homme la toucher … et le départ de son ex amant l’avait si marqué qu’elle ne pouvait s’empêcher de tout mélanger. Etait-ce à cause de l’alcool … ? Elle s’en voulait de penser à tout ça maintenant … elle attrape le visage d’Il Kwon et vient plaquer ses lèvres aux siennes en lui murmurant culpabilisant « J’peux pas … pardon … pardon je … j’peux pas … »