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tenue + Bo Kyung se demandait parfois si une partie de lui n’était pas restée bloquée dans le monde de l’enfance. Après tout, il restait toujours autant passionné par les dinosaures, possédant même quelques figurines dans sa chambre à Busan, mais aussi, ce désir de devenir auteur de livre pour enfants. Avec de belles histoires sur la vie, avec une morale, pour contribuer à l’ouverture d’esprit qu’il jugeait nécessaire à enseigner, à transmettre. Cela jouait sans doute sur sa sociabilité incroyable avec les petits. Il les adorait, et à vrai dire, ils le lui rendaient si bien. C’est pourquoi, secrètement, il espérait pouvoir revoir bientôt Tae Hyun. Il n’avait eut que peu d’échanges avec ce dernier, mais il les avait apprécié. Et puis, il s’agissait du fils de Nam Hi, comment donc de pas l’aimer et craquer devant sa petite bouille ? « Sans problème. Mais je crains qu’on y resterait plus longtemps que prévu… ! ». Puis, quant à la discussion sur le désir de Tae Hyun de devenir grand frère, Bo Kyung ne put s’empêcher d’imaginer son aînée enceinte. On dit que les femmes en pleine grossesse ne sont que davantage resplendissantes. Il l’imaginait volontiers avec un ventre arrondie, à le caresser avec ce sourire si doux qui lui était propre… « Il est vraiment mignon. ».

Il était trop tôt pour lui proposer de le suivre à Busan, n’est-ce pas ? Même si l’envie lui brûlait les lèvres. Alors, il se contenta de lui sourire, avant de venir enfin goûter à ce macaron qu’elle lui avait tendu plus tôt. Il ne regrettait pas du tout de les avoir commandés. C’est pourquoi, à son tour, il en proposa un à Nam Hi, la laissant quant à elle le récupérer entre ses doigts. Ils étaient timides, et, c’était sans aucun doute adorable à regarder de loin. Reprenant une gorgée de café, le jeune homme inspecta les macarons avant de porter son choix sur un à la couleur orangée, probablement à un fruit exotique ? Sauf qu’une fois celui-ci en bouche, Bo Kyung manqua de s’étouffer sous les dires de son aînée. Se frappant donc le torse de sa main libre, il avala une longue gorgée de sa boisson chaude. « Je… J’en sais rien. ». Il se pinça les lèvres. « Et je m’en moque d’elles. ». Le regard quelque peu fuyant, il n’osait plus regarder Nam Hi en face. Pourquoi diable lui demandait-elle cela ? Etait-ce cela qu’on appelait la friendzone ? « … Et toi ? Un potentiel père pour Tae Hyun en vue ? ». A l’instant même où il eut finit de prononcer cette question, le footballeur la regretta. Il ne voulait pas savoir. Il refusait d’entendre que sa belle flirtait avec un autre, et qu’il était bien partit pour prendre cette place qu’il convoitait secrètement, bien qu'incapable de se l'avouer.

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tenue + Mignon? Suis-je une horrible mère si j'imagine mon fils avec des cornes sur la tête? Bien entendu qu'il est mignon, un enfant est toujours mignon. Même avec du rouge à lèvre sur les joues pour ressembler aux indiens, je ne remercierai jamais assez mes patrons pour l'idée de génie qu'ils ont eux. Même quand il se prend pour un requin dans le bain. Mais le plus mignon est quand Tae Hyun vient se blottir dans mes bras. Comme tout les enfants. mais je lui fais un sourire resplendissant pour le compliment avant de rajouter. Si tu veux lui apprendre à jouer au foot, on verra si il est toujours mignon. Et une image de Bo Kyung lui apprenait à jouer traverse mon esprit que je chasse aussitôt. Car je ne peux pas, j'ai pas le droit d'avoir des pensés ainsi maintenant. Étudiante, il m'est arrivé d'imaginer qu'à la place d'un parpluie, il me volait un baiser. Mais jamais je n'ai vu les signes comme quoi je m'intéressais, ma réputation de fille facile certainement
Même si mon cadet a toujours prit ma défense en y repensant.

Puis on arrive sur Noël. Mon regard se fait déçu. Quinze jours sans le voir, même si ce n'est pas beaucoup. Même si c'est juste l'entre appercevoir. Ça va me faire drôle. Alors je fais comme les autres couples. J'essayais de le faire manger avant de m'appercevoir ce que je fais. Ce n'est pas moi. Tout les signes comme quoi il me plait sont là. Heureusement que c'est un homme sinon, il rigolerait. Ça va? Tu veux un verre d'eau. À peine lui ai-je posé une question sur ses amours qu'il se met à tousser. Ai-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Je le regarde inquiete. Le ton de sa voix me surprend. Je ne sais plus où me mettre et pourtant sa réponse accélère encore une fois mon rythme cardiaque. Dans mon esprit une petite voix crie Et si c'est moi? que je n'écoute pas. A mon tour, je suis surprise par sa question. Y a bien mon patron mais le stéréotype très peu pour moi. Je pose la tasse et croise les bras avant de lui faire un sourire qui ressemble plus à une grimace. Non, qui voudrait d'un enfant qui n'est pas le sien? O
Mais mon regard le fuit. Cette question fait mal. Aucun homme saint d'esprit de notre âge voudrait s'encombrer d'un enfant. En plus,Tae Hyun doit l'apprécier. Et il apprécie pas beaucoup de monde. Mais toi, il t'aime bien, ai-je envie de lui dire. Tu es sur de ne pas vouloir avec une fille qui t'appelle Oppa ? Je reprends la tasse dans mes mains. Avant de lever la tête et de prononcer d'une voix mignone Oppa

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tenue + Bo Kyung se devait de l’avouer, il fut surprit lorsqu’il apprit que cet enfant était celui de son aînée. Etre mère si jeune, c’était rare. Surtout qu’elle était célibataire. Mais jamais il n’avait porté de jugement sur elle. Sur cette grossesse malgré son jeune âge. Elle avait voulu le garder, et il la trouvait extrêmement courageuse d’avoir fait ce choix. Il éprouvait un profond respect pour Nam Hi. Certes, il ne connaissait en rien son histoire, et celle de la naissance –et procréation- de Tae Hyun. Mais cela lui importait peu. Il voulait être ce soutien, cette épaule sur laquelle se reposer lorsqu’elle se trouvait fatiguée. Mais aussi ce moteur qui l’empêchait de baisser les bras. Bo Kyung était sûrement trop gourmand et ambitieux, mais elle le rendait ainsi. « J’adorerais ! Il est encore trop petit pour que je lui donne mes tenues, mais je le transformerais en Messi si tu veux ! ». Bo Kyung s’imaginait déjà apprendre à ce petit bout de chou à frapper le ballon, comme il l’avait plus tôt avec Nam Hi. Il le ferait en tout cas avec un immense plaisir. « N’hésites surtout pas à me l’amener. ». Pas certain néanmoins qu’il acceptera de le lui rendre…

Puis, le jeune homme manqua de s’étouffer avec ce pourtant si délicieux macaron, qui c’était avéré être à la mangue. Il avait une certaine popularité, son statut de capitaine aidant, mais très franchement, il n’y prêtait aucune attention. Ces filles, il les saluait et les remerciait par politesse, mais ça s’arrêtait là. Il n’avait aucune intention de les connaître, et à vrai dire, il était bien trop mal à l’aise face à cet engouement pour sa personne. Il refusa d’un signe de main la proposition de son aînée pour le verre d’eau, buvant plutôt son café à la place. Une fois cet événement passé, Bo Kyung donna une réponse sincère, tout en retournant la question à son envoyeuse. Et les paroles de la jeune femme lui glacèrent le sang. Alors, c’était ça, les hommes de maintenant ? Incapable de s’occuper et d’aimer un enfant n’étant pas le leur ? Ridicule. Pathétique même. Serrant les dents, il voulu croiser le regard de Nam Hi mais celle-ci le détourna ? Tant pi. D’une voix chaleureuse et pleine de sincérité, il s’ouvrit. Se confessa, par un simple « Moi. ». Il n’y avait rien de plus à ajouter. C’était clair, net, précis.

Mais cette imitation des filles qu’il jugeait « cucul » fit grimacer Bo Kyung. « Je déteste ça. ». Réellement. Cela avait le don de lui procurer desfrissons de malaisance. « Je ne t’appelle pas Noona. Je ne veux pas de ces appellations. ». Pourquoi ? Car à ses yeux, cela mettait une barrière. Et il n’en voulait pas avec Nam Hi. Il voulait être proche d’elle. Être à son égal, pour qu’elle le voie comme un homme, et non un énième dongsaeng. Mais ça, l’avait-elle comprit ? Le footballeur prit un nouveau macaron, cette fois-ci d’une douce couleur rosée, pour le lui tendre, plantant son regard dans le sien. « Tu es Nam Hi. Et personne d’autre. ».

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tenue + Va pas trop vite. dis-je en rigolant. Bo Kyung il a ça de bien, je sais que j'aurai toujours le sourire et que je peux rire facilement avec lui. Toujours prévoyant, toujours là pour moi. Je ne serai même pas étonnée, qu'il réponde à un message même au plein milieu de la nuit. Et là, alors que j'essaye de chasser cette image de Tae Hyun et lui, entrain de jouer au foot, il accepte l'idée. Et ça me fait étrange. Comme si, non, impossible. Mais... Il faut déjà savoir si il aime le foot. Il aime courir après une balle. mais le football, j'en sais rien. Le seul moment est durant le weekend, la semaine je n'ai pas le temps. ai-je déjà eu le temps même en étant étudiante. on verra quand le soleil sera de retour.

Puis le sujet change, ou plutôt je le change. Une part de moi veut savoir si il est célibataire. C'est idiot, même si je me l'avoue pas directement. Au fond de moi, Bo Kyung est le prince charmant de mon enfance. Celui dont je rêvais étant enfant, il est comme papa. Même si il est rare qu'un homme accepte l'enfant d'un autre. Sa réponse augmente mon rythme cardiaque. Pire, je souris comme une idiote, avant de perdre le sourire. La réalité pour moi est toute autre. Une femme à peine sortie de l'adolescence mère d'un bout de chou de cinq ans. Je le lui dis, comment sont les choses. Je sais que nul ne voudra de nous. Je fuie son regard en parlant. Et je m'arrête en entendant sa réponse. Choquée, je ne bouge plus. Moi, c'est ce qu'il a dit. Il veut de nous. La petite voix en moi crie victoire et pourtant, mon mal l'aise est là. Je n'ai pas le droit de lui enlever sa jeunesse. Alors j'essaye de lui faire peur en l'appelant oppa, en prenant une voix mignonne qui monte dans les aiguës.

Je sais qu'il ne m'appelle pas Noona. Ça m'a même étonnée quoi que les hommes préférent oppa. Quand il attrape un cookies et le porte devant mes lèvres. Je le regarde rougissante. Avant de le lui prendre des mains est de poser l'une de mes mains sur la sienne. Je suis plein de chose Bo Kyung. Une mère, une employée, une... je le fais avant de lui dire la vérité sur ma naissance. Tu es sérieux? Son moi résonne dans ma tête. Moi, moi, moi. Il était si sûr de lui. Son regard était sérieux quand il a dit moi. Que j'en suis encore toute troublée. Et mon cœur qui s'accélère encore. Je ne sais pas quoi dire. Sauf que mon regard est explicite. Posé sur ses lèvres. Et ma main veut pas lâcher la sienne. Mais je suis mère Bo Kyung. Mon fils passera toujours avant ... leve-toi et vient m'embrasser avant que je m'enfuie. Je... Pourquoi je me sens étrange, comme si j'attendais que ç. Son moi veut bien dire qu'il nous veut tout les deux dans sa vie?

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tenue + Bo Kyung se voyait déjà sur le terrain de foot de l’université, avec Tae Hyun à ses côtés, tous les deux vêtus de la même tenue, à lui apprendre à marquer des buts, tout en s’amusant à dribbler et lui faire des passes. C’était adorable comme pensée, et il se surprit même à désirer ardemment cette rencontre. Il aimait partager ses passions, car c’était bien là où il se retrouvait le moins mal à l’aise et coincé. Lancez le sur le foot, les dinosaures, les reptiles, alors in ne s’arrêtera pas avant des heures. C’était tout là la contraction du jeune homme. « S’il aime déjà le ballon, alors c’est un bon début. Et puis, si jamais ça ne l’intéresse pas au final, ça ne sera pas grave, je passerai autrement du temps avec lui. ». Il hocha la tête aux dires de Nam Hi. En effet, en ce moment, avec le froid qui arrivait, le petit était bien mieux au chaud chez eux, avec ses jouets et un chocolat chaud. « Tu as raison. C’est davantage la saison des musées et des après-midis devant un film. ». Ce qui d’ailleurs, pouvait également être exact pour eux, les adultes.

Et soudain, Bo Kyung lâcha une bombe. Ce ne fut qu’un mot. Un seul mot. Mais pourtant… Il vit bien que celui-ci perturba son aînée. Et à vrai dire, lui aussi. C’était sans aucun doute trop tôt pour affirmer une telle chose, non ? Bien qu’il le pensait depuis toujours. Il profita du petit jeu de Nam Hi pour détourner la conversation, et ainsi lui confier qu’il n’appréciait nullement ces filles forçant le caractère de hiérarchie d’âge pour « séduire » les hommes. Il lui tendit un nouveau macaron, voulant effacer cette gêne qui s’était installée par sa faute. Elle le prit volontiers, mais rectifia ses paroles. Tout cela, il le savait. Evidemment. Mais justement. C’était ce tout qui rendait Nam Hi si exceptionnelle. Il ne savait pas comment elle arrivait à tout harmonisée. Cette femme était incroyable. « Une femme pétillante, douce, attachante. ». Sa main dans la sienne, Bo Kyung se tut, continuant de l’écouter parler. Encore une fois, ses dires furent une évidence. Tae Hyun était son fils, jamais un homme, qu’importe qui il soit, ne pourrait passer avant. C’était une logique pure. Et de toute manière, là n’était pas son désir. Il murissait simplement l’envie d’avoir une place, à côté d’eux. « Je sais. Et c’est tout à fait normal. Je le respecte et l’accepte. ». Il avait tant envie de l’embrasser. « Je… Je dis simplement que malgré mon simple statut d’étudiant, malgré ma jeunesse, je sais que mon cœur pourrait aimer deux personnes. Avec sincérité. ». Ne pouvant se permettre de lui voler ce premier baiser ici, dans ce salon de thé, devant ces inconnus, Bo Kyung apporta alors la main de son aînée à sa bouche et y déposa ses lèvres, sur le dos, tout en plantant son regard dans le sien.

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tenue + Je ne serai pas te le dire. Suis-je une mauvaise mère à ne pas savoir si mon fils aime le foot. C'est pas le genre de jeu auquel je joue avec lui. Lancer la balle, le faire courir, en espérant qu'il soit fatigué après. J'essaye de me rappeler un moment où il a montré des signes qu'il voulait essayer ce sport. Mais rien. Oui sauf pour la télé. Je suis là première à passer des heures devant l'écran mais Je préféré qu'il utilise son imagination ou qu'il fasse du bricolage. Je pourrai demander à Bo Kyung de lui apprendre à dessiner? Mais je ne veux pas l'obliger. Et j'ai peur qu'il dise oui pour me faire plaisir.

Puis la conversation change. Ma manie de vouloir me sentir exclusive va conduire à ma perde. Et là, il dit un simplement mot, un seul. Un qui tourne en boucle dans ma tête. moi Mot qui perturbe. J'ai rêvé si souvent qu'il m'embrasse, qu'il me serre dans ses bras. Mais je n'ai jamais osé sortir juste de ma rêverie parce que c'est lui. Mon chevalier servant, celui qui est le prince de mon enfance. On parle, je parle en gardant sa main dans la mienne. Je veux lui faire peur, c'est la seule manière que j'ai trouvé pour le repousser. Je ne veux pas d'une amourette, Bo Kyung. Comme tu l'as dit, c'est un père que je cherche. ma main lâche la sienne, j'attrape la tasse que je termine vite. Tu te vois traverser la ville durant la nuit car il est malade et que je ne peux pas le laisser seul? Tu te vois mettre ta vie d'étudiant juste car tu crois avoir des sentiments pour moi? Je fais quoi? Je serai étudiante, se serait plus simple Bo Kyung mais là, je... peur. Et ça doit pas se passer ainsi. Rien ne va comme j'ai l'habitude. Mais... Ma main récupère la sienne. On peut essayer doucement si tu le souhaites.

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tenue + Bo Kyung adorait les enfants et enviait leur candeur. Ils s’émerveillaient d’un rien, un tout les intéressaient, ils passaient des larmes au rire en deux secondes. C’est pourquoi il ne se faisait aucun souci quant à Tae Hyun. Même si ce dernier ne prenait pas goût au football, ils avaient bien d’autres activités à disposition pour se rapprocher et passer du temps ensemble. Le sudiste pouvait lui apprendre le dessin, le rap en compagnie de Siwon, l’amour des reptiles grâce à Sasha, et tant d’autres. Il n’était pas à cours d’idées. Il hocha néanmoins la tête aux dires de Nam Hi, comprenant parfaitement son point de vue. Lui non plus n’était pas un fan des enfants plantés devant un écran, qu’il soit de télévision, d’ordinateur ou de tablette. « Mais l’hiver, bien blottit dans une couette devant un film, c’est agréable non ? ». Il imaginait parfaitement son aînée et le fils de celle-ci dans ce genre de situation. Cette adorable image lui donnait chaud au cœur. Et puis, le bricolage… Bo Kyung n’était pas vraiment le plus doué dans ce domaine…

Et puis, il se confessa. Certes, pas vraiment comme il l’avait imaginé. Mais c’était le moment. Il n’avait pas pu faire autrement. Il était certain de ce qu’il ressentait à l’égard de Nam Hi, et de sa possibilité à accepter son fils. De toute façon, jamais il n’en aurait à lui, de son sang, de son ADN. Alors c’était comme une évidence. Ne lâchant pas la main de sa belle, Bo Kyung l’écouta parler, ayant déjà anticipé cette histoire il y a longtemps. Alors, il garda le silence, pour ne pas l’interrompre, et la laisser ainsi mettre des mots sur ses craintes parfaitement compréhensibles. « Oui. Oui, je me vois faire tout cela, pour vous. Ce n’est pas une décision que je prends là, à l’instant, sur le vif. Au moment même où j’ai commencé à te voir autrement que comme une amie, j’ai songé à tout cela. ». Nam Hi le connaissait. Elle savait qu’il était un jeune homme réfléchit et jamais dans la précipitation. « Tu as peur, et je le conçois parfaitement. Mais si tu me fais l’honneur de m’offrir une chance, même infime, alors je ferai tout pour te prouver que je peux être cet homme se tenant à vos côtés. ». Bo Kyung espérait que sa sincérité était visible, palpable. De sa main libre, il lui tendit une fois encore un macaron, avant de remarquer qu’elle avait terminé son café. « Tu veux quelque chose d’autre à boire ? ».

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tenue + Moi un simple mot qui tourne dans ma tête. Et pourtant, j'ai déjà imaginé Bo Kyung près de moi. Peut être pas dans le rôle du père mais près de nous ou plutôt près de moi. Comme il a toujours été près de moi. Je ne sais pas quoi dire et pourtant, je veux lui faire peur. Il a sa vie, il est étudiant. Sa main dans la mienne, mes doigts font des cercles sur sa peau. Me voir autrement? Quand ? Je n'ai rien vu. Il n'a jamais changé de comportement, toujours le même. Toujours si prévenant, si chevaleresque. Et je ne peux pas dire autre chose. Il y a réfléchit, longtemps, je le sais. Je l'imagine trop perdu dans ses pensés pour savoir ce qu'il doit faire. Bo, tu ... Je souris, enlace nos doigts. Tu es nul en déclaration. Très nul même.

Nos mains ne se lachent pas, je suis sur que je suis rouge. Mais je le regarde lui sans perdre mon sourire. Non merci. dis-je avant de mordant dans le macaron. On peut... Tournant la tête vers la fenêtre, j'appercois le soleil commençant à disparaître à l'horizon. Regarder un film bien au chaud ? Quoi que non, tu as certainement autres choses de prévu.

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tenue + Bo Kyung ne se sentait pas aussi viril et chevaleresque qu’il l’aurait souhaité. De nombreuses fois, il avait imaginé ce moment. Cette confession presque interdite. Il avait longuement songé à ses mots, les voulant les plus sincères possibles. Il avait établit plusieurs discours, tous de tailles différentes, s’accordant à ses émotions du moment. Pourtant. Maintenant qu’il avait du faire face à la réalité, tout s’était écroulé. Il n’avait pas été à la hauteur de ses espérances. Il se trouvait ridicule, brouillon même. Il ne parvenait pas à déceler si Nam Hi avait comprit son message ou non. Le sudiste paniquait. Avait-il laissé passer sa chance ? Avait-il ruiné cette occasion en or ? L’esprit perdu, ce fut les dires de son aînée qui le tirèrent de ses songes. « Je… Mh, désolé. ». Un sourire timide mais un peu amusé au visage, il se massa la nuque de sa main libre, les oreilles toujours rouges. Bo Kyung avait un peu honte de cette confession bancale, mais au moins, elle avait comprit, et, visiblement, accepté ses sentiments.

Soudain, la demoiselle proposa qu’ils continuent leur douce après-midi devant un film. Lui lâchant la main à contre cœur, le footballeur sortit son téléphone portable pour vérifier l’heure. Merde. Le temps avait défilé bien plus rapidement qu’il ne l’avait pensé. « J’ai une réunion dans une heure à la bibliothèque… ». Intérieurement, il pesta des mots qui gâcheraient son image de gendre parfait. « Mais je vais te raccompagner. ». Quittant alors leur table, il demanda à un serveur de leur mettre dans une boîte le restant de macarons, bien décidé à ce que Tae Hyun en profite lui aussi à son retour. Payant leur addition, il remercia le personnel avant de se rendre à l’extérieur avec Nam Hi. « Quel est le plus pratique ? Le bus, le métro, à pieds ? ». Faute de ne pas savoir où elle vivait, Bo Kyung opta pour se rendre hors de la ruelle en un premier temps, tout en venant délicatement saisir la main de Nam Hi dans la sienne.

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tenue + Moi Cette déclaration, ce mot me perturbe. Les battements de mon cœur se sont accélérer à cette révélation. Lui veut cette place, lui, rien que lui. Je suis perdue, j'essaye de lui faire peur et en même temps, c'est... Nos regards se dévorent, nos mains enlacer. J'essaye encore de me rappeler des signes qui auraient pu me mettre la puce à l'oreille. Même quand il m'annonce qu'il doit se rendre à la bibliothèque, je continue, en étant déçue. Il vient de jeter une pierre et c'est à moi à savoir ce que je veux. Est-ce que je le laisse me raccompagner ou pas. Le métro est le plus rappide.

Le sachet comportant les macarons dans mon sac à main. J'hésite sur la façon de me comporter. Dois-je rester près de lui, avancer plus en avant ou me mettre en retrait. Dois-je lui prendre la main. La station de métro la plus proche, se trouve dans le fond de la rue. J'ai grandie dans le quartier, je connais le moindre recoin, et je lui attrape la main pour le tirer là bas. Avec mes questions en tête. Gardant le silence mais en lui jettant des petits regards en coin.

Dans le métro, on se retrouve assit l'un à côté de l'autre. Tu ne m'as pas dit ce que tu voulais. La promesse que je lui ai fait plutôt quand il l'apprenant à jouer au foot, il doit me le dire... Tu sais que je ne peux pas me permettre de sortir quand je le souhaite. Et je ne veux pas que Tae Hyun soit au courant. Si ça fonctionne pas. Il est au lit vers 20h au plutard. Si tu veux, tu peux passer même pour travailler pour tes cours.

On descend ici. dis-je en voyant la station. Le quartier est autre, plus riche, plus gros, moins colorée. Il faut moins de trois minutes pour qu'on se retrouve devant mon immeuble. Tu veux monter? Les clefs sur la porte, je me retourne vers lui, lève la tête pour le regarder. Il est grand et je me sens petite là. Je me sens gauche. Je dois faire quoi?