you make me shy, but,
i kind of like it

tenue + Bo Kyung était sur un nuage. Véritablement. La première personne dont il s’était éprit venait d’accepter ses sentiments, bien que maladroits. Il ne savait pas aimer. Aimer d’amour. Bien évidemment, il posait ce mot, ce verbe, sur ce qu’il ressentait à l’égard de ses parents, ou encore de cette fameuse bande de meilleurs amis. Mais là, c’était autre chose. Pour la première fois, le sudiste s’autorisait à croire. Croire que quelqu’un allait enfin vouloir de lui à ses côtés. Et construire ensemble quelque chose. Bien évident, c’était beaucoup trop tôt pour envisager de telles choses. Nam Hi lui avait accordé une période d’essai. Mais c’était déjà énorme pour lui. Cela ne lui donnait que l’envie de la chérir davantage. Elle était si douce et si innocente. Bo Kyung était décidé à tout donner. A mettre toutes ces chances de son côté, à saisir toutes les opportunités. Sans bien sûr trop en faire. Rester naturel était important. Il ne voulait pas se montrer trop euphorique, pour ne pas l’effrayer. Heureusement pour lui, sa gêne l’aidait en ce but.

Ils quittèrent le charmant salon de thé pour se rendre, sous les conseils de Nam Hi, jusqu’au métro. L’étudiant prit sur lui, et se saisit de la main de sa belle. Ses oreilles ne dérougissant pas, il se contenta de lui offrir un doux sourire, sans parole. Parfois, un silence était de rigueur, sans être lourd ou malaisant. Ils arrivèrent tranquillement au métro, pour une fois pas si bondé, et purent même s’installer côte à côte. C’est alors que la jeune femme lui rappela un détail. Cette fameuse promesse. « Je vais te demander quelque chose avant qu’on se quitte, ne t’en fais pas. Ca sera simple, fais moi confiance. Merci, en tout cas, de la proposition. Même si je ne sais pas si me voir dessiner pendant des heures serait très intéressant…» . Evidement, Bo Kyung désirait plus que tout montrer chacun de ses dessins de ses croquis à sa belle. De lui en expliquer le sens, la signification. Cependant, il sait sa passion parfois trop envahissante, et même, quelque fois ennuyante.

Puis, le moment fatidique arriva. Tous les deux, stupidement figés devant cette porte. Monter ? Il en mourrait d’envie. Mais le footballeur savait que ce n’était pas raisonnable. Pourquoi ? Et bien, jamais il n’arriverait à la quitter. Alors, ce fut à contre cœur qu’il du refuser. « Cela aurait été avec grand plaisir, mais cette réunion est importante… ». Se frottant le sourcil gauche, il ancra finalement son regard dans celui de Nam Hi. « Cette promesse. Je sais ce que je souhaite te demander. ». L’air soudainement interrogateur de l’aînée le fit craquer davantage. « Ferme les yeux. Sans te poser de question. Je t’avais dit que ça serait simple. ». Lui offrant un délicieux sourire pour la mettre en confiance, Bo Kyung attendit sagement qu’elle lui obéisse. Et c’est ainsi, que dans une tendresse folle, il glissa ses mains à ses joues, et vint poser ses lèvres sur les siennes.

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tenue + La gêne n'est plus la même. Une heure avant, mes joues prenait une jolie teinte rosée sous le regard insistant de Bo Kyung. Maintenant, elles ne voulaient plus de décolorer suite à un simple mot de mon cadet. Même si mes paroles étaient là pour le repousser, ma main ne quittait pas la sienne. Après tout, Bo Kyung me plait,son comportement, son caractère et il est beau à regarder.

Dans le métro, je ne sais pas trop quoi dire pour combler le silence entre nous. Je n'ose rien faire non plus. Même pas poser ma tête sur son épaule. Et c'est là que je me souviens que je lui dois un truc, promesse faite au début quand il a essayé de m'apprendre à jouer au sport dont il est le capitaine. Tu me verras étudier aussi Chose dont il a l'habitude, vu que je traverse la ville quand il travaille au café pour avoir son aide avec mon chinois. Mais d'accord. Je ne suis pas vexée, juste un peu déçue. Heureusement que l'arrêt approche, sinon j'aurai boudé dans le métro.

Devant la porte de l'immeuble, j'essaye une nouvelle fois de l'inviter. Mais ça ne fonctionne pas. Je comprends quelques mois avant, j'étais étudiante, et je me souviens que j'étais la première à la bibliothèque lors des réunions de groupes. Ses yeux dans les miens, me voilà une nouvelle fois entrain de rougir. D'accord. Mes paupières Closer, j'attends de savoir ce qu'il va faire quand je sens ses mains sur mes joues, son souffle se rapprocher de moi. Puis c'est chaud, c'est doux. Mon cœur s'emballe, mes bras s'enroulent autour de son cou. Je me mets sur la pointe des pieds pour répondre à son baiser.

A bout de souffle, je m'ecarte légèrement de lui, rompant notre premier baiser. Tu vas être en retard à ta réunion Bo Kyung. Mais tu m'appelles ce soir ? Je le lâche pour récupérer mes clefs tomber sur le trottoir, avant d'ouvrir la porte de l'immeuble.

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tenue + Bo Kyung se doutait bien qu’au fond d’elle, même si elle ne le montrait pas, elle était triste de son refus quant à continuer cette après-midi ensemble. Faute de savoir son emploi du temps extrêmement serré, dû à son statut de maman, lui avait bêtement pensé qu’ils n’auraient pas autant d’heures de libres en leur possession. Et il s’en voulait, d’avoir accepté ce jour-là pour cette foutue réunion où il allait s’ennuyer, il le savait déjà. Mais sa présence était requise. Pourtant, dieu sait qu’il aurait aimé suivre Nam Hi chez elle. Surtout maintenant qu’il lui avait ouvert son cœur, et qu’il avait bénéficié d’une timide réponse positive. Mais qu’importe. Laissons le temps au temps. Faute de croire au destin, Bo Kyung, bien que s’en voulant terriblement de décevoir sa belle, accepta son sort. Cependant, il ne pouvait pas repartir ainsi. Non, cela aurait alors un goût d’inachevé, et de trop peu. C’est pourquoi, prenant son courage à deux mains, le footballeur fit ce dont il avait rêvé tant de fois : il embrassa Nam Hi, avec une douceur sans pareil. Et en la sentant lui rendre ce premier baiser, son cœur s’emballa. Ses oreilles étaient redevenues rouges, mais il s’en moquait bien. Il ancra cette sensation dans son esprit, avant qu’ils ne se séparent. Bo Kyung hocha alors la tête, et offrit un léger mais tendre sourire à sa désormais petite amie. « C’est promis. Embrasses Tae Hyun de ma part. ». Lui caressant du bout des doigts la joue, il finit par s’éloigner d’elle, à contre cœur, la regardant néanmoins entrer dans le bâtiment pour s’assurer que tout aille bien. Et c’est ainsi qu’il prit le chemin du retour, d’un pas léger, et un sourire presque niais au visage.