when i was just a kid

Ma mère était une femme dangereusement, qui ne pouvait voir les mauvais côtés de la vie. Lorsqu'elle fit la rencontre de mon père, incapable de voir ses défauts, elle avait cru trouver l'homme parfait. Pourtant, lorsqu'elle tomba enceinte de moi et le lui annonça, ce connard mis les voiles sans dire un mot. Ma mère fut énormément blessé par cette abandon et c'est le coeur en morceau quelle retourna vivre chez mes grands-parents où elle donna naissance à un petit garçon. Autrement dit, moi... Ma mère ne m'avait pas élevé à proprement parler. Comme cette dernière n'avait aucune idée claire de comment s'occuper d'un enfant, c'était mes grands-parents qui s'étaient chargés de la discipline pendant qu'elle, elle se contentait tout simplement de jouer avec moi. Mon enfance fut des plus banals en soit, ayant grandi dans un cartier ni pauvre, ni riche. À cette époque j'étais le leader de mon petit groupe d'amis que je menais avec une poigne de fers malgré mon jeune âge et personne n'osait contredire mon autorité au sain de mon groupe. Moi et mes potes passaient notre temps à jouer dans les rues de Seoul, explorant ses moindres recoins comme de jeune explorateur. Si avec mes amis mon côté autoritaire fonctionnait, à la maison cela me causait beaucoup de problèmes. Malgré l'amour que me portaient mes grands-parents, la relation que j'entretenais avec eux s'avérait difficile. Moins tolérant que ma mère, ils ne se gênaient pas de me punir sévèrement. Je résistais fréquemment lorsque je les croyais dans le tort et à plusieurs reprises je les avais défiés. Heureusement que ma mère était là pour calmer le jeu...


Une fois à l'école, j'avais été catalogué comme étant un rat de bibliothèque. Au plus grand damne de mes amis, je passais le plus clair de mon temps à lire et étudier. Dans mes mains, je tenais toujours un bouquin, que ce soit lorsque j'étais dans la cour d'école, assis dans les marches ou à la bibliothèque. Pour m'affirmer en tant qu'élève modèle, je ne me contentais pas de seulement lever la main pour répondre aux questions que posaient les enseignants, je m'entêtais aussi à corriger de vive voix tous ceux qui avaient l'audace de donner une mauvaise réponse ainsi que ceux qui répondaient simplement de façons approximatives sans détailler. Ce comportement de petits intellectuels avait beaucoup de mal à passer et je fus rapidement jugé comme étant un étudiant plus que chiant et légèrement contrôlant. Bien que les filles commencèrent à me regarder une fois au secondaire, mon soucis principal restait mes études. Le reste je n'en avais que faire... Comme toujours, on me remarquait pour mon grand sérieux, mes travaux remarquables et mon assiduité en classe. J'arrivais aussi à gagner le respect de certains étudiants qui rencontrait des difficultés en cours et que j'aidais toujours gratuitement. Malgré que je puisse me montrer dure et austère, il était rare que mon aide ne produise aucun résultat satisfaisant. Malheureusement, la vie à la maison était loin d'être aussi calme et joyeuse que celle que j'avais à l'école. Malgré mes bonnes notes et mon bon comportement à l'école, ce n'était jamais suffisant pour ma grand-mère qui ne cessait de me critiquer. Sans arrêt sur mon dos, elle me criait souvent dessus et me punissait pour un rien, ce que je détestais. La frustration pouvait se lire dans mes yeux lorsque je posais mon regard sombre sur cette vieille femme, mais ça, elle ne pouvait le remarquer, car bien trop préoccupée par sa manucure qu'elle devait refaire. Perturbé par les conflits constants avec ma grand-mère et écrasée par la pression qu'elle mettait sur mes épaules, je n'avais aucune idée de quoi faire. À plusieurs reprises j'aurai eu envie d'extérioriser ma peine et ma colère, mais à quoi bon gaspiller ma salive. En ayant assez de toujours faire ce que cette dernière attendait de moi, j'avais fini par me rebeller. Mes fréquentations avaient radicalement changé pour des gens à la réputation douteuse et la drogue était aussi entrée dans ma vie, à la plus grande horreur de ma famille. Les choses s'envenimèrent davantage avec la vieille, mais trop doper, j'en avais rien à foutre. Elle détestait que je sorte pour aller trainer dans la rue avec mes potes tard dans la nuit, mais que pouvait-elle faire pour m'arrêter ? Rien du tout. À force me faire chier avec la bonne femme, j'en étais venus à me désintéresse totalement d'elle et fut même égoïste lorsqu'elle tomba malade. Je n'avais pas souhaité sa mort, loin de là, mais je ne m'étais pas emporté non plus lorsqu'elle faillit y passer, car après tout, les mauvaises graines ne mourait pas. J'eus raison de penser ainsi, car cette dernière c'était bel et bien remis de son cancer du sain. Rien n'avait changé suite à son rétablissement, c'était toujours la même chose lorsque je rentrais à la maison, soit des disputes, des paroles insolentes, des reproches, et moi qui fuguait toute la nuit afin de rejoindre mes potes. Parfois, je ne rentrais pas pendant plusieurs jours avant que ma mère, forcer par la vieille, parte à ma recherche. Ma mère ne m'avait jamais disputé pour ça, mais je pouvais lire la déception dans son regard. M'enfin, c'est à l'âge de 18 ans que j'ai complètement déraillé. Bien que je consommais de la drogue, je n'avais eu aucune difficulté à obtenir mon diplôme, cependant avec le stress des examens et toute cette pression que mettait ma grand-mère sur mes épaules, j'avais lourdement augmenté ma consommation. Je prenais tout plein de cachets que je mélangeais parfois à de l'alcool et c'était sans parler l'amour que je portais pour la cocaïne. À cette époque mon petit train de vie était devenue plus que dangereux pour ma santé, au point où je fis une overdose. De là, viennent les rumeurs de ma tentative de suicide... Avant de rentrer à l'université, j'avais dû faire une cure de désintoxe pendant l'été. Cela fonctionna pendant un an environ, mais pas totalement. Aujourd'hui, je ne consomme plus de drogue dure, mais je suis incapable de me séparer du cannabis.


Aujourd'hui, je fréquente l'université de Yonsei. Je me suis inscrit en photographie et je dois avouer être très doué dans ce domaine. J'aimerais bien un jour devenir un photographe professionnel et ouvrir ma propre gallérie. Pour pouvoir subvenir à mes besoins et payer les dépenses scolaires, j'ai toujours eu à ramer. Durant ma première année, j'avais dû faire plusieurs petits boulots, j'ai d'ailleurs travaillé dans un sexe shop. C'est toujours malaisant de croiser un ancien client sur le campus... M'enfin, l'année dernière, je me suis fait engager comme host chez Ladies Paradise. Ce nouveau job est beaucoup plus payent que de vendre des dildos ou de servir un bigmac, je peux vous l'assurer... Bien que j'apprécie mon chèque de paye, je dois avouer ne pas aimer mon travail. Parler a des cruches désespérer et en manque d'affection peut vite devenir chiant. Les clientes d'âge mur sont celles que je préfère, car beaucoup plus intéressante dû à leur vécu. Je suis d'ailleurs très populaire avec vos mamans. Dans mes temps libres, j'aime bien faire des courses de voitures le soir et cultiver mes plans de potes, je ne deale pas par contre, toute cette herbe est pour ma consommation personnelle, bien que ça ne me dérange pas de partager. Je suis toujours célibataire et ma meilleure amie est sans doute la seule fille que je fréquente sur une base régulière. J'ai beaucoup de mal avec les relations intimes, alors il ne faut pas trop m'en demander. Je crois que je ne suis jamais sortie avec une fille plus d'une semaine et la plupart du temps ce n'est que des coups d'un soir. M'enfin, j'ai plus le trop le temps de te raconter ma vie, ta mère vient se pointer avec ses gros nibards et je compte bien lui vendre ma marchandise pour pouvoir faire le max de pognon ce soir. Wish me luck !