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1, 2, 3 cat-ch me if you can (hwa ran)
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Lun 29 Jan - 23:31
Elle n'est plus étonnée du refus. Le plus étonnant aurait été qu'elle s'arrête et que, touchée par cet élan de sympathie, Hwa Ran acquiesce en sautillant gaiement, la tirant par le bras et lui vantant les mérites de ces petites boules de poils qu'étaient les chats. Elle n'est plus à une réponse froide et catégorique près. « Je suis curieuse de savoir où est-ce que tu t'entraînes. Tu es inscrite quelque part ? » Ses épaules se soulèvent timidement tandis qu'elle glisse ses mains dans les poches de son manteau. « Si un jour tu as envie de nous rejoindre dans le club de l'université, sache que tu es la bienvenue. » Sa tête penche joyeusement sur le côté et elle la regarde sans se laisser impressionner par son visage fermé. « C'est moi qui suis la Capitaine de l'équipe. » Et tirant ses mains de ses grandes poches, lui lève ses deux pouces quand bien même sa complicité reste à sens unique.
A sa grande surprise, Hwa Ran qui déjà n'était pas bien bavarde ne s'enquit même pas de savoir où Mi Ran pouvait bien l'emmener. Et c'était une précaution dont elle aurait dû s'acquitter bien avant d'arriver devant l'enseigne, soulagée dès l'instant qu'elle lui confia n'avoir aucune allergie aux chats et, dans son silence, Mi Ran put comprendre qu'elle n'en avait pas non plus de peur ou de réticence particulières. « Oh, je suis soulagée ! Je suis passée par ici en début de semaine et je n'avais jamais remarqué ce café. » Elle pointa le petit bâtiment, difficile de deviner qu'il s'y passait quoi que ce soit et pourtant une pancarte sur les nombreuses qui peuplaient la devanture indiquait, sans artifice ni fioriture qu'à trois étages de là, s'était installé un cats' coffee. « Suis-moi. » L'invitant d'un signe de la main, elle ouvrit le bal des quelques escaliers et passa le premier sas d'une porte qui les obligea à retirer leurs chaussures pour enfiler de jolies claquettes de couleur, un peu ploucs mais confortables. Mi Ran choisit les roses puis déposa ses affaires dans un casier. « Annyeonghaseyo ! » L'entrée était payante mais la première boisson était offerte. « Nous sommes deux. » Elle s'acquitta de l'addition comme elle l'avait promis à la bibliothèque. « Hmmm... le chocolat chaud spécial, juseyo ! Hwarannie, qu'est-ce que tu as envie de boire ? » Elle était dangereuse Mi, à l’affubler de ce petit surtout tout doux qui aurait presque indiqué une proximité entre elles. C’était la magie des petits chats.
Cat-ch me if you can
FEAT. HWA RAN - #RAN²
Elle n'est plus étonnée du refus. Le plus étonnant aurait été qu'elle s'arrête et que, touchée par cet élan de sympathie, Hwa Ran acquiesce en sautillant gaiement, la tirant par le bras et lui vantant les mérites de ces petites boules de poils qu'étaient les chats. Elle n'est plus à une réponse froide et catégorique près. « Je suis curieuse de savoir où est-ce que tu t'entraînes. Tu es inscrite quelque part ? » Ses épaules se soulèvent timidement tandis qu'elle glisse ses mains dans les poches de son manteau. « Si un jour tu as envie de nous rejoindre dans le club de l'université, sache que tu es la bienvenue. » Sa tête penche joyeusement sur le côté et elle la regarde sans se laisser impressionner par son visage fermé. « C'est moi qui suis la Capitaine de l'équipe. » Et tirant ses mains de ses grandes poches, lui lève ses deux pouces quand bien même sa complicité reste à sens unique.A sa grande surprise, Hwa Ran qui déjà n'était pas bien bavarde ne s'enquit même pas de savoir où Mi Ran pouvait bien l'emmener. Et c'était une précaution dont elle aurait dû s'acquitter bien avant d'arriver devant l'enseigne, soulagée dès l'instant qu'elle lui confia n'avoir aucune allergie aux chats et, dans son silence, Mi Ran put comprendre qu'elle n'en avait pas non plus de peur ou de réticence particulières. « Oh, je suis soulagée ! Je suis passée par ici en début de semaine et je n'avais jamais remarqué ce café. » Elle pointa le petit bâtiment, difficile de deviner qu'il s'y passait quoi que ce soit et pourtant une pancarte sur les nombreuses qui peuplaient la devanture indiquait, sans artifice ni fioriture qu'à trois étages de là, s'était installé un cats' coffee. « Suis-moi. » L'invitant d'un signe de la main, elle ouvrit le bal des quelques escaliers et passa le premier sas d'une porte qui les obligea à retirer leurs chaussures pour enfiler de jolies claquettes de couleur, un peu ploucs mais confortables. Mi Ran choisit les roses puis déposa ses affaires dans un casier. « Annyeonghaseyo ! » L'entrée était payante mais la première boisson était offerte. « Nous sommes deux. » Elle s'acquitta de l'addition comme elle l'avait promis à la bibliothèque. « Hmmm... le chocolat chaud spécial, juseyo ! Hwarannie, qu'est-ce que tu as envie de boire ? » Elle était dangereuse Mi, à l’affubler de ce petit surtout tout doux qui aurait presque indiqué une proximité entre elles. C’était la magie des petits chats.
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Sam 10 Fév - 14:48
Il ne m'était jamais venu à l'esprit de venir m'inscrire dans un centre d'entraînement. J'étais bien consciente que pour s'améliorer, se battre contre tous types de niveaux était primordial et bénéfique pour sa propre évolution. Cependant, je rejetais si fort le contact avec les autres que je préférais rester à mon niveau actuel plutôt que de m'importuner à travailler avec d'autres personnes. Sur ce point-là, il se pouvait que Miran soit plus douée que moi. Elle me battrait certainement au taekwondo. La seule personne contre laquelle je m'étais toujours battue était mon maître, et c'était lui qui m'avait tout appris lorsque j'étais plus jeune. J'avais réutilisé ses techniques dans les vraies confrontations, et l'art du taekwondo m'était donc bien utile. Cependant, je le pratiquais uniquement pour savoir me défendre, et non pas parce que j'aimais ça. Ce sport m'était tout simplement utile, donc je l'utilisais. « Je m'entraîne chez moi, je ne suis inscrite nulle part. » Je n'en avais pas besoin, de toute façon. Mon interlocutrice m'apprit qu'elle était la capitaine de l'équipe de l'université. Si elle était la capitaine, elle devait être particulièrement douée. La capitaine me battrait certainement, si l'on se faisait un match. « Je vois. Mais je n'aurais jamais envie de vous rejoindre. » Je détestais le contact avec les autres.
Elle m'emmena quelque part, et je n'eus même pas la curiosité de lui demander où est-ce qu'elle m'emmenait. Cela importait peu, de toute façon. Elle me forcera à y aller dans tous les cas, alors connaître où est-ce que j'allais finir ma journée ne m'intéressait pas. Quand elle me posa la question, je compris qu'on allait sûrement voir des chats. Mon hypothèse se confirma l'instant d'après. Je regardai les différentes pancartes, puis vis celle qui nous intéressait. Un nouveau café à chats avait ouvert... Je notai ceci quelque part dans mon cerveau. Je suivis l'idiote, et nous retirâmes nos chaussures pour les remplacer par de mauvaises chaussures mais qui devaient être portées par pure politesse. Jamais je ne porterais ça chez moi. Je pris une paire au hasard et vins ranger mes affaires aussi dans un casier. Je laissai ma « sunbae » prendre la parole, et à l'entente de mon surnom, je grimaçai. De quel droit me donnait-elle un surnom ? « Je prendrais un chocolat chaud, Miran-ssi. » J'accentuai sur le « ssi » de politesse, enlevant immédiatement la proximité qu'elle avait établi avec son surnom. J'aurais envie de la tuer sur place pour avoir pris une telle initiative, cependant, comme nous étions dans un lieu public, je me contentai de réprimer ces pensées dans mon esprit. Il fallait aussi que je me contrôle devant les chats, puisque je les adorais et que je ne voulais pas lui montrer ce côté de moi. C'était vraiment agaçant...
Cat-ch me if you can
FEAT. MI RAN - #RAN²
Il ne m'était jamais venu à l'esprit de venir m'inscrire dans un centre d'entraînement. J'étais bien consciente que pour s'améliorer, se battre contre tous types de niveaux était primordial et bénéfique pour sa propre évolution. Cependant, je rejetais si fort le contact avec les autres que je préférais rester à mon niveau actuel plutôt que de m'importuner à travailler avec d'autres personnes. Sur ce point-là, il se pouvait que Miran soit plus douée que moi. Elle me battrait certainement au taekwondo. La seule personne contre laquelle je m'étais toujours battue était mon maître, et c'était lui qui m'avait tout appris lorsque j'étais plus jeune. J'avais réutilisé ses techniques dans les vraies confrontations, et l'art du taekwondo m'était donc bien utile. Cependant, je le pratiquais uniquement pour savoir me défendre, et non pas parce que j'aimais ça. Ce sport m'était tout simplement utile, donc je l'utilisais. « Je m'entraîne chez moi, je ne suis inscrite nulle part. » Je n'en avais pas besoin, de toute façon. Mon interlocutrice m'apprit qu'elle était la capitaine de l'équipe de l'université. Si elle était la capitaine, elle devait être particulièrement douée. La capitaine me battrait certainement, si l'on se faisait un match. « Je vois. Mais je n'aurais jamais envie de vous rejoindre. » Je détestais le contact avec les autres.Elle m'emmena quelque part, et je n'eus même pas la curiosité de lui demander où est-ce qu'elle m'emmenait. Cela importait peu, de toute façon. Elle me forcera à y aller dans tous les cas, alors connaître où est-ce que j'allais finir ma journée ne m'intéressait pas. Quand elle me posa la question, je compris qu'on allait sûrement voir des chats. Mon hypothèse se confirma l'instant d'après. Je regardai les différentes pancartes, puis vis celle qui nous intéressait. Un nouveau café à chats avait ouvert... Je notai ceci quelque part dans mon cerveau. Je suivis l'idiote, et nous retirâmes nos chaussures pour les remplacer par de mauvaises chaussures mais qui devaient être portées par pure politesse. Jamais je ne porterais ça chez moi. Je pris une paire au hasard et vins ranger mes affaires aussi dans un casier. Je laissai ma « sunbae » prendre la parole, et à l'entente de mon surnom, je grimaçai. De quel droit me donnait-elle un surnom ? « Je prendrais un chocolat chaud, Miran-ssi. » J'accentuai sur le « ssi » de politesse, enlevant immédiatement la proximité qu'elle avait établi avec son surnom. J'aurais envie de la tuer sur place pour avoir pris une telle initiative, cependant, comme nous étions dans un lieu public, je me contentai de réprimer ces pensées dans mon esprit. Il fallait aussi que je me contrôle devant les chats, puisque je les adorais et que je ne voulais pas lui montrer ce côté de moi. C'était vraiment agaçant...
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Sam 10 Fév - 18:33
La difficulté à établir le contact ne s'atténue pas malgré les points communs qu'elle peine à aligner sur la table. Subitement, elle s'étonne avec un regard d'enfant. « Tu veux dire que tu as une salle chez toi que tu utilises pour t'entraîner ? » Elle ne fait rien pour la contredire. « U-aaaah ! Daebak. » C'était bien mieux que le canapé du salon ou la pelouse du jardin pour pratiquer qu'elle avait pris l'habitude de transformer en dojo pour aligner ses frères (ou pour se faire aligner la première, surtout). Mais Hwa Ran lui réservait tant de surprise. Mi Ran ne savait plus si elle feignait de ne pas être assez intéressante pour que personne ne s'intéresse à elle ou alors... si c'était elle, qui était foncièrement inintéressante pour une fille comme elle. Quelque part, c'était vraiment vexant. « C'est dommage... mais je vois. Je ne peux pas te forcer à quelque chose que tu n'as pas envie. » Elle sourit, arrivant à la conclusion satisfaisante qu'en dépit de ses grands airs et de ses soupirs agacés, Hwa Ran ne l'avait peut-être pas suivie jusqu'ici pour rien.
Déposant ses affaires dans un casier et glissant ses petites chaussettes dans d'affreuses pantoufles en plastique roses, elle commanda pour deux avec un evil-grin accroché aux lèvres. Hwarannieeee ! Tu penses bien qu'elle n'avait pas apprécié... Elle l'avait même remise à sa place assez sauvagement pour la remplumer pour l'hiver. Ça, même le gérant l'avait bien compris et il rendit son sourire à Mi Ran. « Alors rajoutez un chocolat chaud s'il vous plait ! » Elle lui chuchota même d'y saupoudrer un peu de douceur s'il avait ça dans ses placards, mais elle veilla bien à ce que « Hwarannie » n'en découvre rien. « Oh ? Celui-ci à l’air de beaucoup t’apprécier. » Elle fit remarquer en pointant son doigt en direction de la petite boule de poils blanche qui ronronnait à ses mollets, et qui les suivit même jusqu’à l’endroit où Mi Ran posa le plateau pour s’installer. « On dirait un bébé ours polaire. » A peuuuu de choses près ! Elle se pencha depuis sa chaise pour lui appuyer sur le bout du nez ce qui le fit éternuer. « Oh ? A tes souhaits petit chat ! » Il lui suffit de se redresser pour voir qu’un autre chat tigré, celui-ci bien plus gros que le précédent, traînait autour de sa paille… « Eh ! C’est pas pour toi ça. » Zioup, elle le redescendit d’un étage directement sur ses cuisses pour le caresser. « Et toi, est-ce que tu as des chats, Hwa Ran ? » On va éviter le petit surnom affectif pour l’instant, Mi ne tenait pas à la voir exploser comme une cocotte-minute. Mais son petit doigt lui disait que Hwa Ran n’était pas totalement insensible au charme de ces petites bêtes.
Cat-ch me if you can
FEAT. HWA RAN - #RAN²
La difficulté à établir le contact ne s'atténue pas malgré les points communs qu'elle peine à aligner sur la table. Subitement, elle s'étonne avec un regard d'enfant. « Tu veux dire que tu as une salle chez toi que tu utilises pour t'entraîner ? » Elle ne fait rien pour la contredire. « U-aaaah ! Daebak. » C'était bien mieux que le canapé du salon ou la pelouse du jardin pour pratiquer qu'elle avait pris l'habitude de transformer en dojo pour aligner ses frères (ou pour se faire aligner la première, surtout). Mais Hwa Ran lui réservait tant de surprise. Mi Ran ne savait plus si elle feignait de ne pas être assez intéressante pour que personne ne s'intéresse à elle ou alors... si c'était elle, qui était foncièrement inintéressante pour une fille comme elle. Quelque part, c'était vraiment vexant. « C'est dommage... mais je vois. Je ne peux pas te forcer à quelque chose que tu n'as pas envie. » Elle sourit, arrivant à la conclusion satisfaisante qu'en dépit de ses grands airs et de ses soupirs agacés, Hwa Ran ne l'avait peut-être pas suivie jusqu'ici pour rien.Déposant ses affaires dans un casier et glissant ses petites chaussettes dans d'affreuses pantoufles en plastique roses, elle commanda pour deux avec un evil-grin accroché aux lèvres. Hwarannieeee ! Tu penses bien qu'elle n'avait pas apprécié... Elle l'avait même remise à sa place assez sauvagement pour la remplumer pour l'hiver. Ça, même le gérant l'avait bien compris et il rendit son sourire à Mi Ran. « Alors rajoutez un chocolat chaud s'il vous plait ! » Elle lui chuchota même d'y saupoudrer un peu de douceur s'il avait ça dans ses placards, mais elle veilla bien à ce que « Hwarannie » n'en découvre rien. « Oh ? Celui-ci à l’air de beaucoup t’apprécier. » Elle fit remarquer en pointant son doigt en direction de la petite boule de poils blanche qui ronronnait à ses mollets, et qui les suivit même jusqu’à l’endroit où Mi Ran posa le plateau pour s’installer. « On dirait un bébé ours polaire. » A peuuuu de choses près ! Elle se pencha depuis sa chaise pour lui appuyer sur le bout du nez ce qui le fit éternuer. « Oh ? A tes souhaits petit chat ! » Il lui suffit de se redresser pour voir qu’un autre chat tigré, celui-ci bien plus gros que le précédent, traînait autour de sa paille… « Eh ! C’est pas pour toi ça. » Zioup, elle le redescendit d’un étage directement sur ses cuisses pour le caresser. « Et toi, est-ce que tu as des chats, Hwa Ran ? » On va éviter le petit surnom affectif pour l’instant, Mi ne tenait pas à la voir exploser comme une cocotte-minute. Mais son petit doigt lui disait que Hwa Ran n’était pas totalement insensible au charme de ces petites bêtes.
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Mar 13 Fév - 16:50
Je ne baissais pas ma garde. Je resterais toujours aussi froide envers elle, pour la seule et unique raison qu'elle ne m'intéressait pas, et que je souhaitais qu'elle me laisse enfin tranquille. Je ne voyais pas l'intérêt de lui parler, alors je ne ferais pas semblant d'être attentive à ce qu'elle me disait en lui répondant avec grande fougue. Cela ne me ressemblait pas, de toute façon. « Oui. » dis-je sur un ton bien plus sec que le sien. On pouvait trouver cela impressionnant, je le concevais. J'étais riche, avoir ce genre de privilège ne me faisait plus grand chose, maintenant. Tout ça, j'y avais droit grâce au travail acharné de mon père. Je lui en étais donc reconnaissante, et à la fois, je lui en voulais. J'aurais pu sacrifier tous ces bénéfices pour pouvoir passer un peu plus de temps avec lui, pour le connaître davantage. Après tout, il était mort en tant que père, mais père que je ne connaissais même pas. Il m'avait surprotégée des dangers de l'extérieur. C'était peut-être pour ça que j'étais incapable de me sociabiliser et que j'étais devenue un simple monstre sans sentiments, maintenant. Je ne répondis rien à la réponse de Miran. Elle faisait un bon choix.
A l'entente d'un surnom aussi affreux que les chaussures que nous portions actuellement, je la remis directement à sa place. Elle avait encore un long chemin à parcourir si elle voulait se déclarer comme mon amie... Non, en réalité, elle n'avait pas de chemin à parcourir puisqu'il n'y avait aucun moyen de devenir mon amie. Elle ne le deviendrait jamais, et je m'en assurerais. Je la laissai ajouter mon chocolat chaud, et ce qu'elle chuchota au patron ne me donna guère confiance. Cette personne elle-même ne me donnait pas confiance, tout compte fait... Je remarquai qu'un chat venait à mes pieds pour ronronner. Miran m'en fit la remarque peu après, et je me contentai de le regarder. Vraiment adorable. Mais je n'en démontrai rien, mon visage restant aussi impassible que je le pouvais. Je ne le rejetai pas puis suivis Miran jusqu'à la table où elle posa notre plateau. Le chat nous avait aussi suivi. Il était vraiment mignon... « Ce n'est pas exactement de la même famille, les ours et les chats... » fis-je remarquer alors qu'intérieurement, je le trouvais aussi. Un bébé ours polaire, c'était mignon aussi. Quand elle pressa son nez, le chat éternua. Oh mon dieu... Je mis mes mains à ma bouche pour me retenir de sourire. Il était trop mignon. Un autre chat apparut, comme s'il voulait toucher à la boisson de Miran. Celle-ci le fit immédiatement redescendre en me posant une question. « Non. Ce serait une charge en plus dont je n'ai vraiment pas besoin. » Je ne mentais même pas, c'était pour ça que je n'en avais pas adopté. Le chat blanc revint me voir, s'installant tranquillement sur mes genoux. Je l'aurais laissé là s'il n'y avait pas Miran en face de moi... Je soupirai comme s'il m'agaçait, puis le remis au sol en buvant ensuite ma boisson. Résister à ces créatures était bien difficile...
Cat-ch me if you can
FEAT. MI RAN - #RAN²
Je ne baissais pas ma garde. Je resterais toujours aussi froide envers elle, pour la seule et unique raison qu'elle ne m'intéressait pas, et que je souhaitais qu'elle me laisse enfin tranquille. Je ne voyais pas l'intérêt de lui parler, alors je ne ferais pas semblant d'être attentive à ce qu'elle me disait en lui répondant avec grande fougue. Cela ne me ressemblait pas, de toute façon. « Oui. » dis-je sur un ton bien plus sec que le sien. On pouvait trouver cela impressionnant, je le concevais. J'étais riche, avoir ce genre de privilège ne me faisait plus grand chose, maintenant. Tout ça, j'y avais droit grâce au travail acharné de mon père. Je lui en étais donc reconnaissante, et à la fois, je lui en voulais. J'aurais pu sacrifier tous ces bénéfices pour pouvoir passer un peu plus de temps avec lui, pour le connaître davantage. Après tout, il était mort en tant que père, mais père que je ne connaissais même pas. Il m'avait surprotégée des dangers de l'extérieur. C'était peut-être pour ça que j'étais incapable de me sociabiliser et que j'étais devenue un simple monstre sans sentiments, maintenant. Je ne répondis rien à la réponse de Miran. Elle faisait un bon choix.A l'entente d'un surnom aussi affreux que les chaussures que nous portions actuellement, je la remis directement à sa place. Elle avait encore un long chemin à parcourir si elle voulait se déclarer comme mon amie... Non, en réalité, elle n'avait pas de chemin à parcourir puisqu'il n'y avait aucun moyen de devenir mon amie. Elle ne le deviendrait jamais, et je m'en assurerais. Je la laissai ajouter mon chocolat chaud, et ce qu'elle chuchota au patron ne me donna guère confiance. Cette personne elle-même ne me donnait pas confiance, tout compte fait... Je remarquai qu'un chat venait à mes pieds pour ronronner. Miran m'en fit la remarque peu après, et je me contentai de le regarder. Vraiment adorable. Mais je n'en démontrai rien, mon visage restant aussi impassible que je le pouvais. Je ne le rejetai pas puis suivis Miran jusqu'à la table où elle posa notre plateau. Le chat nous avait aussi suivi. Il était vraiment mignon... « Ce n'est pas exactement de la même famille, les ours et les chats... » fis-je remarquer alors qu'intérieurement, je le trouvais aussi. Un bébé ours polaire, c'était mignon aussi. Quand elle pressa son nez, le chat éternua. Oh mon dieu... Je mis mes mains à ma bouche pour me retenir de sourire. Il était trop mignon. Un autre chat apparut, comme s'il voulait toucher à la boisson de Miran. Celle-ci le fit immédiatement redescendre en me posant une question. « Non. Ce serait une charge en plus dont je n'ai vraiment pas besoin. » Je ne mentais même pas, c'était pour ça que je n'en avais pas adopté. Le chat blanc revint me voir, s'installant tranquillement sur mes genoux. Je l'aurais laissé là s'il n'y avait pas Miran en face de moi... Je soupirai comme s'il m'agaçait, puis le remis au sol en buvant ensuite ma boisson. Résister à ces créatures était bien difficile...
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Sam 17 Fév - 22:45
Le chaton au pelage blanc comme la neige miaule lorsque Hwa Ran le repose insensiblement au sol. Pourtant, Mi est persuadée d'avoir aperçu un sourire à ses lèvres lorsque la boule de poils a éternué. Il faut dire que son petit coeur à elle avait totalement fondu aussi... adorable. Elle se penche à l'avant pour attraper la paille entre ses lèvres et boire son chocolat sans déranger le mini-tigre à l'affût du moindre mouvement sur ses genoux. « C'est vrai qu'il faut s'en occuper d'un animal. » Le chat revient à l'attaque. A nouveau il grimpe sur la table et Mi l'attrapa par les flancs pour le redescendre. « C'est ce que j'ai dit à mon copain. Il a récupéré un chaton abandonné et même si je pensais que ce serait un véritable fiasco... il s'en occupe vraiment bien. » Faut pas se leurrer, Ho Chull il a toujours eu des domestiques qui faisaient son ménage à sa place. Qui cuisinaient ses repas à sa place. Et qui le conduisaient d'un bout à l'autre de la ville à sa place ! Mais Mi Ju, il s'en occupe vraiment bien. « Et puis, c'est toujours plus simple de s'occuper d'un chat que d'un ourson polaire ! » Elle esquisse un petit rire avant de voir le chat revenir sur sa table et se planter devant elle pour lui présenter son derrière, lui cachant totalement la vue de Hwa Ran d'ailleurs. « T'es un peu embêtant comme chat toi, t'as pas l'impression dis ? » Elle pose ses mains contre ses hanches en faisant de gros yeux. A nouveau, un miaulement aussi doux qu'un ronronnement se fait entendre et Mi Ran jette un coup d’œil par terre, aux pieds du siège de sa cadette. Pourquoi lutter ? Elle ne comprend pas la raison de sa retenue émotionnelle, si rigoureuse encore qu'elle lui fait penser à un entraînement militaire. « T'es pas obligée de lutter tu sais. » Elle dit ça d'un air distrait en s'amusant à faire tourner en bourrique le félin qui ne jurait que par son chocolat chaud spécial. « Personne ne t'en voudra de craquer pour un chat et si tu t'inquiètes de ce que je pourrais en penser, ça me touche... mais je ne vais pas te juger pour ça. » Pourquoi Hwa Ran ne pouvait-elle pas simplement être elle-même, sans se donner du mal à entretenir l'épaisse couche de glace autour d'elle ?
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FEAT. HWA RAN - #RAN²
Le chaton au pelage blanc comme la neige miaule lorsque Hwa Ran le repose insensiblement au sol. Pourtant, Mi est persuadée d'avoir aperçu un sourire à ses lèvres lorsque la boule de poils a éternué. Il faut dire que son petit coeur à elle avait totalement fondu aussi... adorable. Elle se penche à l'avant pour attraper la paille entre ses lèvres et boire son chocolat sans déranger le mini-tigre à l'affût du moindre mouvement sur ses genoux. « C'est vrai qu'il faut s'en occuper d'un animal. » Le chat revient à l'attaque. A nouveau il grimpe sur la table et Mi l'attrapa par les flancs pour le redescendre. « C'est ce que j'ai dit à mon copain. Il a récupéré un chaton abandonné et même si je pensais que ce serait un véritable fiasco... il s'en occupe vraiment bien. » Faut pas se leurrer, Ho Chull il a toujours eu des domestiques qui faisaient son ménage à sa place. Qui cuisinaient ses repas à sa place. Et qui le conduisaient d'un bout à l'autre de la ville à sa place ! Mais Mi Ju, il s'en occupe vraiment bien. « Et puis, c'est toujours plus simple de s'occuper d'un chat que d'un ourson polaire ! » Elle esquisse un petit rire avant de voir le chat revenir sur sa table et se planter devant elle pour lui présenter son derrière, lui cachant totalement la vue de Hwa Ran d'ailleurs. « T'es un peu embêtant comme chat toi, t'as pas l'impression dis ? » Elle pose ses mains contre ses hanches en faisant de gros yeux. A nouveau, un miaulement aussi doux qu'un ronronnement se fait entendre et Mi Ran jette un coup d’œil par terre, aux pieds du siège de sa cadette. Pourquoi lutter ? Elle ne comprend pas la raison de sa retenue émotionnelle, si rigoureuse encore qu'elle lui fait penser à un entraînement militaire. « T'es pas obligée de lutter tu sais. » Elle dit ça d'un air distrait en s'amusant à faire tourner en bourrique le félin qui ne jurait que par son chocolat chaud spécial. « Personne ne t'en voudra de craquer pour un chat et si tu t'inquiètes de ce que je pourrais en penser, ça me touche... mais je ne vais pas te juger pour ça. » Pourquoi Hwa Ran ne pouvait-elle pas simplement être elle-même, sans se donner du mal à entretenir l'épaisse couche de glace autour d'elle ?Invité
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Dim 25 Fév - 16:35
Je n'avais jamais osé m'occuper d'un animal. Je préférais les regarder de loin, au moins j'étais sûre que je ne leur causerais aucun mal. Je ne pensais pas avoir suffisamment d'amour pour prendre soin d'eux. Comment pouvais-je leur donner de l'amour si je n'en avais pas moi-même ? C'était une affaire impossible. Je préférais m'éloigner de ces chats, et leur rendre visite de temps en temps. Il ne fallait pas qu'ils s'attachent à moi comme je m'attache à eux. C'étaient des êtres adorables, des êtres avec qui j'avais besoin de prendre mes distances. Les chats vivaient moins longtemps que nous. A quel point serais-je blessée si un jour, un chat auquel je tenais serait déclaré mort ? Et à quel point eux seront blessés si un jour, j'étais déclarée morte ? C'était bien pourquoi la solitude était meilleure. Je ne souffrirais pas, et les autres ne souffriront pas non plus. C'était un bon marché. Je l'écoutai parler sans rien lui répondre. Son copain et moi étions certainement deux personnes totalement différentes. Si lui pouvait s'en occuper d'un, moi non. Je portai la paille à mes lèvres, buvant quelques gorgées de chocolat chaud. Un chat monta sur la table, et je ne pus plus voir Miran en face de moi. Ce n'était pas comme si c'était dérangeant. Cependant, à nouveau, le chat au pelage blanc revint me voir, s'installant sur mes genoux. Soupirant comme si cela m'agaçait, je lâchai mon gobelet et le reposai au sol. Je n'avais certainement pas envie de montrer un côté différent de moi à cette idiote. Elle penserait que je me serais ouverte à elle. Elle penserait que mon comportement aurait enfin changé. Je ne pouvais pas la laisser se faire de fausses idées. Je n'avais pas envie de me rapprocher d'elle. Je repris ma boisson, buvant à nouveau. Je la lâchai toutefois à nouveau quand elle prit la parole. « Je ne le fais pas pour ce que tu penses, je le fais simplement parce que ça me dérange. Je n'affectionne pas particulièrement les chats. » Je jetai un œil au chat blanc. Heureusement qu'il ne comprenait pas le coréen. Je m'en voudrais de le blesser. Il resta à mes pieds, ronronnant tranquillement comme s'il avait compris sa place. Parfait. Un nouveau chat fit son apparition, au pelage gris. Il était plus gros. Il sauta sur la table, l'air curieux. Je me contentai de le suivre du regard, l'air désintéressée. Il descendit cependant de la table en allant sur mes genoux. Qu'est-ce qu'ils avaient avec moi ? Il ne passa pas beaucoup de temps dessus, allant directement voir ailleurs. « Les chats, des créatures étranges... » soupirai-je.
Cat-ch me if you can
FEAT. MI RAN - #RAN²
Je n'avais jamais osé m'occuper d'un animal. Je préférais les regarder de loin, au moins j'étais sûre que je ne leur causerais aucun mal. Je ne pensais pas avoir suffisamment d'amour pour prendre soin d'eux. Comment pouvais-je leur donner de l'amour si je n'en avais pas moi-même ? C'était une affaire impossible. Je préférais m'éloigner de ces chats, et leur rendre visite de temps en temps. Il ne fallait pas qu'ils s'attachent à moi comme je m'attache à eux. C'étaient des êtres adorables, des êtres avec qui j'avais besoin de prendre mes distances. Les chats vivaient moins longtemps que nous. A quel point serais-je blessée si un jour, un chat auquel je tenais serait déclaré mort ? Et à quel point eux seront blessés si un jour, j'étais déclarée morte ? C'était bien pourquoi la solitude était meilleure. Je ne souffrirais pas, et les autres ne souffriront pas non plus. C'était un bon marché. Je l'écoutai parler sans rien lui répondre. Son copain et moi étions certainement deux personnes totalement différentes. Si lui pouvait s'en occuper d'un, moi non. Je portai la paille à mes lèvres, buvant quelques gorgées de chocolat chaud. Un chat monta sur la table, et je ne pus plus voir Miran en face de moi. Ce n'était pas comme si c'était dérangeant. Cependant, à nouveau, le chat au pelage blanc revint me voir, s'installant sur mes genoux. Soupirant comme si cela m'agaçait, je lâchai mon gobelet et le reposai au sol. Je n'avais certainement pas envie de montrer un côté différent de moi à cette idiote. Elle penserait que je me serais ouverte à elle. Elle penserait que mon comportement aurait enfin changé. Je ne pouvais pas la laisser se faire de fausses idées. Je n'avais pas envie de me rapprocher d'elle. Je repris ma boisson, buvant à nouveau. Je la lâchai toutefois à nouveau quand elle prit la parole. « Je ne le fais pas pour ce que tu penses, je le fais simplement parce que ça me dérange. Je n'affectionne pas particulièrement les chats. » Je jetai un œil au chat blanc. Heureusement qu'il ne comprenait pas le coréen. Je m'en voudrais de le blesser. Il resta à mes pieds, ronronnant tranquillement comme s'il avait compris sa place. Parfait. Un nouveau chat fit son apparition, au pelage gris. Il était plus gros. Il sauta sur la table, l'air curieux. Je me contentai de le suivre du regard, l'air désintéressée. Il descendit cependant de la table en allant sur mes genoux. Qu'est-ce qu'ils avaient avec moi ? Il ne passa pas beaucoup de temps dessus, allant directement voir ailleurs. « Les chats, des créatures étranges... » soupirai-je.Invité
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Mar 6 Mar - 21:45
Elle reste froide. Mi se demande seulement s’il y a un intérêt à ce qu’elle prend à cœur de faire. Hwa Ran lui semblait être l’une de ces beautés froides dont le cœur se réchauffe pour peu qu’on lui accorde de l’importance et qu’on s’applique à la mettre en confiance. A la toute vérité, Mi comprenait maintenant pourquoi elle n’avait jamais personne à ses côtés. Ce n’est pas quelque chose qui vient des autres. Ce n’est sans doute pas un caractère qui lui est propre parce qu’elle ne serait pas drôle, intelligente ou même chaleureuse. Hwa Ran est juste terriblement maladroite. Dans sa façon de s’adresser aux gens, de les regarder et de les juger avant même de les connaître. Elle refuse le contact pour y raison qu’elle ignore. Elle éloigne les gens sans se donner une chance de les découvrir et de se livrer à eux.
La tentation est grande de poser son gobelet et de s’en aller. Elle se mange plus de critiques qu’elle ne peut d’ordinaire les supporter. Mais alors si elle part maintenant, après avoir fait tout ça, l’avoir tirée de ses révisions et l’avoir amenée ici, elle donnerait raison à Hwa Ran. Elle ferait comme tous les autres qui ont tenté de l’approcher et se sont heurtés au mur de glace qu’elle érige devant les inconnus.
Mi Ran n’a rien à voir avec eux. Pire que l’échec, ce qu’elle déteste encore plus sont ceux qui baissent les bras avant d’avoir cherché une solution pour surmonter la difficulté. Et dans son genre, Hwa Ran est une sacrée difficulté… elle hésite à lui en faire part, bien trop franche et honnête pour garder ses réflexions pour elle-même. Cependant sa dernière phrase l’arrête. Elle fixe longuement l’étudiante puis détourne le regard, glissant ses doigts dans le poil dense d’un chat qui ronronne sur ses cuisses. « Ils ont cette attitude détachée de tout qui te fait même te demander parfois, s’ils en ont réellement quelque chose à faire que tu t’intéresses à eux. » Mais n’est-ce pas là aussi l’attitude froide et distante de Hwa Ran qu’elle décrit ? Un sourire apparaît sur ses lèvres tandis qu’elle garde la paille au coin des lèvres. « Je leur trouve une compagnie agréable malgré ça ! Même si souvent je finis par me faire griffer à force de les embêter ou de les exciter avec des subterfuges stupides… » Comme ce qu’elle est entrain de faire, à appuyer sur la patte du chat tranquillement posé, à venir le titiller au point de lui faire sortir ses griffes, comme si son index était un jouet à attraper. « Qu’est-ce que tu leur trouves de si étrange ? »
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FEAT. HWA RAN - #RAN²
Elle reste froide. Mi se demande seulement s’il y a un intérêt à ce qu’elle prend à cœur de faire. Hwa Ran lui semblait être l’une de ces beautés froides dont le cœur se réchauffe pour peu qu’on lui accorde de l’importance et qu’on s’applique à la mettre en confiance. A la toute vérité, Mi comprenait maintenant pourquoi elle n’avait jamais personne à ses côtés. Ce n’est pas quelque chose qui vient des autres. Ce n’est sans doute pas un caractère qui lui est propre parce qu’elle ne serait pas drôle, intelligente ou même chaleureuse. Hwa Ran est juste terriblement maladroite. Dans sa façon de s’adresser aux gens, de les regarder et de les juger avant même de les connaître. Elle refuse le contact pour y raison qu’elle ignore. Elle éloigne les gens sans se donner une chance de les découvrir et de se livrer à eux.La tentation est grande de poser son gobelet et de s’en aller. Elle se mange plus de critiques qu’elle ne peut d’ordinaire les supporter. Mais alors si elle part maintenant, après avoir fait tout ça, l’avoir tirée de ses révisions et l’avoir amenée ici, elle donnerait raison à Hwa Ran. Elle ferait comme tous les autres qui ont tenté de l’approcher et se sont heurtés au mur de glace qu’elle érige devant les inconnus.
Mi Ran n’a rien à voir avec eux. Pire que l’échec, ce qu’elle déteste encore plus sont ceux qui baissent les bras avant d’avoir cherché une solution pour surmonter la difficulté. Et dans son genre, Hwa Ran est une sacrée difficulté… elle hésite à lui en faire part, bien trop franche et honnête pour garder ses réflexions pour elle-même. Cependant sa dernière phrase l’arrête. Elle fixe longuement l’étudiante puis détourne le regard, glissant ses doigts dans le poil dense d’un chat qui ronronne sur ses cuisses. « Ils ont cette attitude détachée de tout qui te fait même te demander parfois, s’ils en ont réellement quelque chose à faire que tu t’intéresses à eux. » Mais n’est-ce pas là aussi l’attitude froide et distante de Hwa Ran qu’elle décrit ? Un sourire apparaît sur ses lèvres tandis qu’elle garde la paille au coin des lèvres. « Je leur trouve une compagnie agréable malgré ça ! Même si souvent je finis par me faire griffer à force de les embêter ou de les exciter avec des subterfuges stupides… » Comme ce qu’elle est entrain de faire, à appuyer sur la patte du chat tranquillement posé, à venir le titiller au point de lui faire sortir ses griffes, comme si son index était un jouet à attraper. « Qu’est-ce que tu leur trouves de si étrange ? »
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Sam 17 Mar - 16:23
Les chats m'étaient spéciaux. Je n'étais attachée à rien, sauf aux chats. Bien évidemment, personne ne le savait. Je préférais en garder le secret. Avoir un amour pour les chats me rendrait plus humaine aux yeux des autres, et ce n'était pas mon objectif. Au contraire, je voulais leur paraître froide, inaccessible, distante. Je ne désirais m'attacher à personne. C'était fatigant de devoir faire attention aux autres et de deviner leurs vraies intentions. Ils n'étaient jamais honnêtes, et lorsqu'ils montraient un sourire, qui savait ce qu'il se passait dans leurs cerveaux ? Je ne pouvais pas faire confiance aux autres. La seule personne digne de ma confiance, c'était moi, et uniquement moi. Assise devant une personne censée être ma sunbae, je regardais les chats comme s'ils me déplaisaient. Je leur jetais ce regard dur et froid que je jetais à n'importe qui, ce regard qui était désormais ma signature. Au plus profond d'eux, j'espérai qu'ils comprenaient que je ne les haïssais pas, mais que j'agissais ainsi parce que j'étais en compagnie de quelqu'un d'autre. Enfin, des chats seraient-ils assez intelligents pour voir ça ? Et seraient-ils même assez intéressés pour essayer de comprendre mon comportement ? La réponse était certainement négative. Les chats avaient beau être intelligents, ils restaient des animaux inférieurs à l'Homme. Si l'Homme était capable de les élever et de les garder en captivité, cela prouvait bien que leur intelligence était bien faible comparée à la nôtre. Et, en toute honnêteté, je ne leur en voulais pas. Il leur suffisait d'être mignon pour se faire pardonner.
Lorsque Miran décrivit les chats, je fus pour une fois entièrement d'accord avec elle. Elle qui habituellement ne débitait que des stupidités, sur le sujet des chats elle semblait bien informée. Enfin, il n'y avait pas le besoin d'avoir beaucoup de connaissances sur les chats pour savoir qu'ils étaient souvent critiqués pour leur comportement avec les humains, comme s'ils n'étaient pas nos animaux de compagnie mais plutôt comme s'ils étaient nos maîtres. Je trouvais cette caractéristique de leur part bien attachante. Mon aînée semblait penser exactement la même chose. Je voudrais bien argumenter davantage en leur faveur pour montrer que je leur trouvais aussi une compagnie très plaisante, cependant je ne le pouvais pas. Elle ne savait pas que j'aimais les chats, et ne devait pas le découvrir. Elle verrait ma seule faiblesse, et, à ce moment-là, ce sera terminé pour moi. Elle me posa une question tout en martyrisant un pauvre chat et je haussai des épaules d'un air nonchalant. « Ils ont ce regard qui nous donne l'impression qu'ils nous contrôlent et qu'ils savent tout. Ils peuvent être très effrayants dans la pénombre de la nuit, et pourtant ils ne peuvent nous faire aucun mal, à part peut-être quelques griffures si on les embête. Ils sont tranquilles et se contentent des objets les plus simples pour s'amuser, et dorment beaucoup. Leur comportement est inexplicable. Ils sont très étranges, à mes yeux. » Je continuai de boire mon chocolat chaud suite à ces aveux. Je me demandais si j'en avais un peu trop dit...
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Les chats m'étaient spéciaux. Je n'étais attachée à rien, sauf aux chats. Bien évidemment, personne ne le savait. Je préférais en garder le secret. Avoir un amour pour les chats me rendrait plus humaine aux yeux des autres, et ce n'était pas mon objectif. Au contraire, je voulais leur paraître froide, inaccessible, distante. Je ne désirais m'attacher à personne. C'était fatigant de devoir faire attention aux autres et de deviner leurs vraies intentions. Ils n'étaient jamais honnêtes, et lorsqu'ils montraient un sourire, qui savait ce qu'il se passait dans leurs cerveaux ? Je ne pouvais pas faire confiance aux autres. La seule personne digne de ma confiance, c'était moi, et uniquement moi. Assise devant une personne censée être ma sunbae, je regardais les chats comme s'ils me déplaisaient. Je leur jetais ce regard dur et froid que je jetais à n'importe qui, ce regard qui était désormais ma signature. Au plus profond d'eux, j'espérai qu'ils comprenaient que je ne les haïssais pas, mais que j'agissais ainsi parce que j'étais en compagnie de quelqu'un d'autre. Enfin, des chats seraient-ils assez intelligents pour voir ça ? Et seraient-ils même assez intéressés pour essayer de comprendre mon comportement ? La réponse était certainement négative. Les chats avaient beau être intelligents, ils restaient des animaux inférieurs à l'Homme. Si l'Homme était capable de les élever et de les garder en captivité, cela prouvait bien que leur intelligence était bien faible comparée à la nôtre. Et, en toute honnêteté, je ne leur en voulais pas. Il leur suffisait d'être mignon pour se faire pardonner. Lorsque Miran décrivit les chats, je fus pour une fois entièrement d'accord avec elle. Elle qui habituellement ne débitait que des stupidités, sur le sujet des chats elle semblait bien informée. Enfin, il n'y avait pas le besoin d'avoir beaucoup de connaissances sur les chats pour savoir qu'ils étaient souvent critiqués pour leur comportement avec les humains, comme s'ils n'étaient pas nos animaux de compagnie mais plutôt comme s'ils étaient nos maîtres. Je trouvais cette caractéristique de leur part bien attachante. Mon aînée semblait penser exactement la même chose. Je voudrais bien argumenter davantage en leur faveur pour montrer que je leur trouvais aussi une compagnie très plaisante, cependant je ne le pouvais pas. Elle ne savait pas que j'aimais les chats, et ne devait pas le découvrir. Elle verrait ma seule faiblesse, et, à ce moment-là, ce sera terminé pour moi. Elle me posa une question tout en martyrisant un pauvre chat et je haussai des épaules d'un air nonchalant. « Ils ont ce regard qui nous donne l'impression qu'ils nous contrôlent et qu'ils savent tout. Ils peuvent être très effrayants dans la pénombre de la nuit, et pourtant ils ne peuvent nous faire aucun mal, à part peut-être quelques griffures si on les embête. Ils sont tranquilles et se contentent des objets les plus simples pour s'amuser, et dorment beaucoup. Leur comportement est inexplicable. Ils sont très étranges, à mes yeux. » Je continuai de boire mon chocolat chaud suite à ces aveux. Je me demandais si j'en avais un peu trop dit...
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Lun 2 Avr - 19:08
Elle n'a rien dit qui puisse remettre en question la haute opinion qu'elle a d'elle-même. A cela, Mi Ran ne lui en veut pas, trouvant dans sa froide compagnie un je-ne-sais-quoi d'agréable. Et c'est bien là tout le problème voire même, quelque chose de franchement exceptionnel. Elle a ce vocabulaire bien développé Hwa Ran et qui en dépit de sa noblesse pourrait presque la faire passer pour quelqu'un de sombrement malpoli... elle a cette langue bien pendue pour se répandre en méchancetés, quasi-humiliations gratuites et non méritées que Mi Ran suspecte d'agir en conséquence de ce qu'on lui a inculqué et de l'image qu'elle devrait renvoyer. Mais son plus grand damne c'est d'avoir tous ces points communs avec son aînée. Et de ne pas avoir su faire preuve de suffisamment d'hostilité pour la repousser et la convaincre de son désintérêt le plus complet. « Différent~ » Elle conclue en haussant les épaules. « Ce que tu essayes de dire, c'est qu'ils sont différents... ils fonctionnent différemment de nous. Non ? » Elle fait ronronner le chat sur ses genoux qui semble ravi d'avoir trouvé un endroit confortable pour faire sa petite sieste. « C'est pas forcément étrange, d'être différent. » Sa voix s'adoucit. Le demi-sourire qu'elle affiche à ses lèvres lui laisse penser que Hwa Ran n'appréciera pas forcément cette simplicité d'esprit. Mi Ran n'est pas dans le jugement. Encore moins dans l'optique de donner une leçon de morale pour laquelle elle n'aurait ni les tenants, ni les aboutissants. Mais si le meilleur ami de l'homme est le chien, le chat n'a-t-il pas le droit, lui aussi, de sympathiser, peu importe qu'il ressemble au chien ou qu'il en ait un caractère bien différent ? « Si on était tous pareils ce serait vraiment pas drôle... et si les chats étaient pareils que les chiens... alors ce ne serait plus des chats ! » Elle énonce des vérités si générales qu'elle se fait sourire elle-même. Et pourtant quelque part c'est vrai. Est-ce qu'il faut se comporter différemment avec quelqu'un parce qu'il est différent ? A Mi Ran en tout cas, ce n'est pas ce qu'on lui a appris.
Alors elle n'a plus qu'une question à Hwa Ran. Elle ne cesse de repousser les chats qui l'approchent. De s'en saisir lorsqu'ils lui grimpent dessus et qu'ils se lovent au creux de ses jambes. Et de les reposer sans même leur prêter la moindre attention, du moins c'est ce qu'elle voudrait faire croire, ses yeux eux, disent le contraire.
« Ils ont l'air de beaucoup t'aimer ! » Mais ne lui avait-elle pas déjà fait remarqué ? « Pourquoi tu t'obstines à les repousser en retour ? » Elle parle des chats... non, à la toute vérité, elle ne parle pas seulement des chats, fuyant le regard de la brune pour éviter de lui laisser croire que dans le fond de sa question, il y a une part d'inquisition.
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FEAT. HWA RAN - #RAN²
Elle n'a rien dit qui puisse remettre en question la haute opinion qu'elle a d'elle-même. A cela, Mi Ran ne lui en veut pas, trouvant dans sa froide compagnie un je-ne-sais-quoi d'agréable. Et c'est bien là tout le problème voire même, quelque chose de franchement exceptionnel. Elle a ce vocabulaire bien développé Hwa Ran et qui en dépit de sa noblesse pourrait presque la faire passer pour quelqu'un de sombrement malpoli... elle a cette langue bien pendue pour se répandre en méchancetés, quasi-humiliations gratuites et non méritées que Mi Ran suspecte d'agir en conséquence de ce qu'on lui a inculqué et de l'image qu'elle devrait renvoyer. Mais son plus grand damne c'est d'avoir tous ces points communs avec son aînée. Et de ne pas avoir su faire preuve de suffisamment d'hostilité pour la repousser et la convaincre de son désintérêt le plus complet. « Différent~ » Elle conclue en haussant les épaules. « Ce que tu essayes de dire, c'est qu'ils sont différents... ils fonctionnent différemment de nous. Non ? » Elle fait ronronner le chat sur ses genoux qui semble ravi d'avoir trouvé un endroit confortable pour faire sa petite sieste. « C'est pas forcément étrange, d'être différent. » Sa voix s'adoucit. Le demi-sourire qu'elle affiche à ses lèvres lui laisse penser que Hwa Ran n'appréciera pas forcément cette simplicité d'esprit. Mi Ran n'est pas dans le jugement. Encore moins dans l'optique de donner une leçon de morale pour laquelle elle n'aurait ni les tenants, ni les aboutissants. Mais si le meilleur ami de l'homme est le chien, le chat n'a-t-il pas le droit, lui aussi, de sympathiser, peu importe qu'il ressemble au chien ou qu'il en ait un caractère bien différent ? « Si on était tous pareils ce serait vraiment pas drôle... et si les chats étaient pareils que les chiens... alors ce ne serait plus des chats ! » Elle énonce des vérités si générales qu'elle se fait sourire elle-même. Et pourtant quelque part c'est vrai. Est-ce qu'il faut se comporter différemment avec quelqu'un parce qu'il est différent ? A Mi Ran en tout cas, ce n'est pas ce qu'on lui a appris.Alors elle n'a plus qu'une question à Hwa Ran. Elle ne cesse de repousser les chats qui l'approchent. De s'en saisir lorsqu'ils lui grimpent dessus et qu'ils se lovent au creux de ses jambes. Et de les reposer sans même leur prêter la moindre attention, du moins c'est ce qu'elle voudrait faire croire, ses yeux eux, disent le contraire.
« Ils ont l'air de beaucoup t'aimer ! » Mais ne lui avait-elle pas déjà fait remarqué ? « Pourquoi tu t'obstines à les repousser en retour ? » Elle parle des chats... non, à la toute vérité, elle ne parle pas seulement des chats, fuyant le regard de la brune pour éviter de lui laisser croire que dans le fond de sa question, il y a une part d'inquisition.
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Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Lun 9 Avr - 15:35
J'aimais les chats pour leur comportement. Ils étaient différents de nous. Tous les autres êtres vivants étaient différents de nous, certes, mais les chats avaient toujours eu quelque chose de spécial. Comme si dans leur regard, ils montraient qu'ils savaient tout, et qu'ils allaient nous dominer dès qu'ils en auraient l'occasion, un jour. Il y avait bien des vidéos qui traînaient sur le web pour appuyer cette hypothèse. Honnêtement, si les chats se mettaient à gouverner le monde, je ne serais pas contre. Ils seraient bien mieux que les humains, à mon avis. « C'est pas forcément étrange, d'être différent. » Ce n'était pas forcément étrange ? Le simple fait qu'elle puisse penser ça me prouvait bien qu'elle était une simple idiote. La société ne fonctionnait pas ainsi. Tout ce qui était différent était étrange, mystérieux. On en avait peur, on le redoutait. Aujourd'hui, si on acceptait si facilement les animaux tels que les chiens ou les chats dans nos vies, c'était parce qu'on pensait les contrôler. On ne les pensait plus si différents, et ils n'apparaissaient plus mystérieux. Cependant, personne n'adopterait un singe chez lui. Du moins, pas aussi facilement qu'on adopterait un chat. Adopter un singe était considéré comme étrange, alors personne ne le faisait. La société fonctionnait ainsi. C'était pourquoi il était difficile de se détacher des mœurs. Les humains n'aimaient pas ce qu'ils ne connaissaient pas. Ils n'aimaient pas changer quelque chose dans leur vie. Alors les choses étranges ou les comportements étranges, ils les rejetaient. C'était quelque chose qu'on apprenait depuis qu'on était petit. Et si on ne voulait pas respecter cette règle, on devenait quelqu'un d'étrange, quelqu'un de rejeté. C'était une question de logique. « Tu es bien naïve pour penser ça. » répondis-je sèchement. Si l'on était tous pareils ce ne serait pas drôle... J'avais l'impression d'entendre un enfant parler. Drôle ? C'était tout ? La vie n'était pas drôle. Nous nous ressemblions tous, nous n'étions pas drôles. Tout simplement parce que la société refusait d'être drôle. Car si l'on était drôle, on était différent. Et on n'aimait pas ça, les différences. « Ce ne seraient plus des chats, ils deviendront simplement une copie des chiens. Les chiens domineront alors les espèces animales, et il n'y aura plus que des copies de chiens. Tu ne trouves pas que ça ressemble beaucoup à la réalité ? Si les chats ont tous le même comportement, c'est parce qu'à un moment donné, des chats sont devenus des copies de d'autres chats. Et aujourd'hui, ils forment un ensemble qu'on nomme « chat ». Ils ne sont plus si différents que ça. » C'était peut-être triste, mais c'était la réalité. Nous étions nés pour entrer dans la masse, pas pour en sortir. Miran me refit une remarque sur les chats. Je soupirai. « Je te l'ai déjà dit. Je n'affectionne pas particulièrement les chats, et je n'ai pas envie qu'ils salissent mes vêtements. Ils me dérangent. » Mon regard disait peut-être le contraire, mais mes paroles, elles, étaient claires et froides. Il n'y avait aucun doute que la Hwaran que je montrais n'aimait pas les chats. Seulement, c'était ce que j'essayais de faire croire.
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J'aimais les chats pour leur comportement. Ils étaient différents de nous. Tous les autres êtres vivants étaient différents de nous, certes, mais les chats avaient toujours eu quelque chose de spécial. Comme si dans leur regard, ils montraient qu'ils savaient tout, et qu'ils allaient nous dominer dès qu'ils en auraient l'occasion, un jour. Il y avait bien des vidéos qui traînaient sur le web pour appuyer cette hypothèse. Honnêtement, si les chats se mettaient à gouverner le monde, je ne serais pas contre. Ils seraient bien mieux que les humains, à mon avis. « C'est pas forcément étrange, d'être différent. » Ce n'était pas forcément étrange ? Le simple fait qu'elle puisse penser ça me prouvait bien qu'elle était une simple idiote. La société ne fonctionnait pas ainsi. Tout ce qui était différent était étrange, mystérieux. On en avait peur, on le redoutait. Aujourd'hui, si on acceptait si facilement les animaux tels que les chiens ou les chats dans nos vies, c'était parce qu'on pensait les contrôler. On ne les pensait plus si différents, et ils n'apparaissaient plus mystérieux. Cependant, personne n'adopterait un singe chez lui. Du moins, pas aussi facilement qu'on adopterait un chat. Adopter un singe était considéré comme étrange, alors personne ne le faisait. La société fonctionnait ainsi. C'était pourquoi il était difficile de se détacher des mœurs. Les humains n'aimaient pas ce qu'ils ne connaissaient pas. Ils n'aimaient pas changer quelque chose dans leur vie. Alors les choses étranges ou les comportements étranges, ils les rejetaient. C'était quelque chose qu'on apprenait depuis qu'on était petit. Et si on ne voulait pas respecter cette règle, on devenait quelqu'un d'étrange, quelqu'un de rejeté. C'était une question de logique. « Tu es bien naïve pour penser ça. » répondis-je sèchement. Si l'on était tous pareils ce ne serait pas drôle... J'avais l'impression d'entendre un enfant parler. Drôle ? C'était tout ? La vie n'était pas drôle. Nous nous ressemblions tous, nous n'étions pas drôles. Tout simplement parce que la société refusait d'être drôle. Car si l'on était drôle, on était différent. Et on n'aimait pas ça, les différences. « Ce ne seraient plus des chats, ils deviendront simplement une copie des chiens. Les chiens domineront alors les espèces animales, et il n'y aura plus que des copies de chiens. Tu ne trouves pas que ça ressemble beaucoup à la réalité ? Si les chats ont tous le même comportement, c'est parce qu'à un moment donné, des chats sont devenus des copies de d'autres chats. Et aujourd'hui, ils forment un ensemble qu'on nomme « chat ». Ils ne sont plus si différents que ça. » C'était peut-être triste, mais c'était la réalité. Nous étions nés pour entrer dans la masse, pas pour en sortir. Miran me refit une remarque sur les chats. Je soupirai. « Je te l'ai déjà dit. Je n'affectionne pas particulièrement les chats, et je n'ai pas envie qu'ils salissent mes vêtements. Ils me dérangent. » Mon regard disait peut-être le contraire, mais mes paroles, elles, étaient claires et froides. Il n'y avait aucun doute que la Hwaran que je montrais n'aimait pas les chats. Seulement, c'était ce que j'essayais de faire croire.Contenu sponsorisé
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