Page 3 sur 3 • 
1, 2, 3
1, 2, 3cat-ch me if you can (hwa ran)
Invité
Invité
Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Lun 3 Sep - 0:48
J'ai pris l'habitude de ne pas prendre personnellement les remarques de Hwaran. Et j'ai conscience que c'est ce même comportement de ma part, cette façon que j'ai de jouer à celle qui n'y comprend rien, qui l'agace et qui la fait soupirer longuement comme elle le fait depuis tout à l'heure ; et ce ne sont plus ses tendres marques d'affection à me traiter d'idiote, de simplette ou de naïve qui me feront bondir au plafond.
Sauf qu'elle enchaîne sur une tirade si longue que je finis par la perdre en chemin de ses explications qui n'expliquent rien. Donc les chats sont des copie de chien qui sont devenus chats pour se différencier mais à force de tous devenir différents ils sont devenus les mêmes et... et moi je la regarde raconter son histoire avec de grands yeux ronds en me demandant si ma réflexion lui a posé une colle si grande qu'elle en est vraiment venue à la conclusion qu'il fallait trouver le fin mot de cette histoire afin que je ne l'ai pas. « Ah je vois. » Bon en fait ça se voit que j'ai rien suivi à son histoire et le fait de m'entendre la première qui peine à lui répondre (et je n'essaye même pas d'y mettre du mien dans le ton de ma voix) ça me fait sourire dans l'absurdité. « En fait, t'aimes pas ne pas avoir le dernier mot c'est ça ? » Je sais bien qu'à lui répondre ça, elle va se dire que j'ai rien écouté à ce qu'elle m'a dit et dans le fond, c'est un peu vrai. Mais dans sa façon de repousser les gens, de se montrer froide et complètement bornée, elle a quelque chose d'amusant.
« Très bien. Alors... je m'excuse de t'avoir emmenée ici ! » Je me lève et récupère mon gobelet. « On devrait peut-être retourner à l'université ? Je dois passer récupérer mon meilleur ami à la bibliothèque sauf que lui, il doit dormir sur ses bouquins depuis que je suis partie... tu pourras récupérer sa place si t'en as toujours besoin. » Je lui offre un sourire simple et bienveillant parce que dans le fond, je sais bien que c'est tout ce à quoi elle aspire et que je ne peux pas lui en vouloir. « Désolée si je t'ai parue un peu brusque. Si jamais tu as besoin de mes cours des années précédentes ou de certaines fiches, voire de bouquins, tu peux toujours me demander tu sais. » Et je sais bien que je dis ça dans le vide parce qu'il y a 100% de chance pour qu'elle refuse mon offre avec sa condescendance à laquelle je ne crois qu'à moitié. Mais vu que c'est la seule chose pour laquelle je puisse hypothétiquement me rendre utile à ses yeux, ça se tente.
Cat-ch me if you can
FEAT. HWA RAN - #RAN²
J'ai pris l'habitude de ne pas prendre personnellement les remarques de Hwaran. Et j'ai conscience que c'est ce même comportement de ma part, cette façon que j'ai de jouer à celle qui n'y comprend rien, qui l'agace et qui la fait soupirer longuement comme elle le fait depuis tout à l'heure ; et ce ne sont plus ses tendres marques d'affection à me traiter d'idiote, de simplette ou de naïve qui me feront bondir au plafond.Sauf qu'elle enchaîne sur une tirade si longue que je finis par la perdre en chemin de ses explications qui n'expliquent rien. Donc les chats sont des copie de chien qui sont devenus chats pour se différencier mais à force de tous devenir différents ils sont devenus les mêmes et... et moi je la regarde raconter son histoire avec de grands yeux ronds en me demandant si ma réflexion lui a posé une colle si grande qu'elle en est vraiment venue à la conclusion qu'il fallait trouver le fin mot de cette histoire afin que je ne l'ai pas. « Ah je vois. » Bon en fait ça se voit que j'ai rien suivi à son histoire et le fait de m'entendre la première qui peine à lui répondre (et je n'essaye même pas d'y mettre du mien dans le ton de ma voix) ça me fait sourire dans l'absurdité. « En fait, t'aimes pas ne pas avoir le dernier mot c'est ça ? » Je sais bien qu'à lui répondre ça, elle va se dire que j'ai rien écouté à ce qu'elle m'a dit et dans le fond, c'est un peu vrai. Mais dans sa façon de repousser les gens, de se montrer froide et complètement bornée, elle a quelque chose d'amusant.
« Très bien. Alors... je m'excuse de t'avoir emmenée ici ! » Je me lève et récupère mon gobelet. « On devrait peut-être retourner à l'université ? Je dois passer récupérer mon meilleur ami à la bibliothèque sauf que lui, il doit dormir sur ses bouquins depuis que je suis partie... tu pourras récupérer sa place si t'en as toujours besoin. » Je lui offre un sourire simple et bienveillant parce que dans le fond, je sais bien que c'est tout ce à quoi elle aspire et que je ne peux pas lui en vouloir. « Désolée si je t'ai parue un peu brusque. Si jamais tu as besoin de mes cours des années précédentes ou de certaines fiches, voire de bouquins, tu peux toujours me demander tu sais. » Et je sais bien que je dis ça dans le vide parce qu'il y a 100% de chance pour qu'elle refuse mon offre avec sa condescendance à laquelle je ne crois qu'à moitié. Mais vu que c'est la seule chose pour laquelle je puisse hypothétiquement me rendre utile à ses yeux, ça se tente.
Invité
Invité
Re: cat-ch me if you can (hwa ran) | Dim 9 Sep - 15:22
« Ah je vois. » Je n'en attendais pas moins de Miran. Je n'avais pas espéré qu'elle comprenne où je voulais en venir. Peu importe. Je ne m'étais pas imaginée qu'elle comprenne et ce qu'on ait ensuite un débat. Elle était une vraie idiote, ça ne servait à rien d'argumenter, c'était une évidence. Au final, on revenait toujours sur la même conclusion : on ne pouvait pas avoir de conversation avec une personne qui n'utilisait pas son cerveau. Je soupirai pour la énième fois de la journée quand elle supposa que j'aimais bien avoir le dernier mot. Elle avait raté tout ce que je venais de dire. Elle n'avait sûrement pas écouté la moindre phrase de mon discours. Évidemment, à quoi m'étais-je attendue avec elle ? Elle était atteinte d'une stupidité incurable. Dommage pour elle, mais moi, je n'avais pas envie de m'affairer avec ce genre de malades. « Ce n'est pas une question d'avoir le dernier mot mais de donner son opinion. J'imagine que tu ne connais pas vraiment ce genre de choses. » Bien sûr qu'elle ne connaissait pas, elle était ignorante et imbécile. Je me demandais bien comment une catégorie de personnes comme elle pouvaient exister. Après tout, elle n'était pas la seule, et c'était bien ça qui était inquiétant. Elle décida de se lever, s'excusant pour m'avoir emmenée ici. Eh bien, ce n'était pas trop tôt. Elle venait de comprendre que ça ne servait à rien de discuter avec moi ou de m'emmener à un café à chats parce que je ne les aimais pas, et que surtout, je n'avais pas de cœur. Tandis que moi, j'utilisais mon cerveau, elle, elle utilisait son cœur. C'était pour ça que nous n'arrivions pas à communiquer ensemble. Nous n'utilisions pas la même langue, comment pourrais-je la comprendre ? Il y avait bien plus de personnes sur Terre qui utilisaient leur cœur que leur cerveau, c'était pour ça aussi que je n'arrivais pas à m'intégrer avec les autres. Parce que j'ignorais comment est-ce qu'on pouvait utiliser son cœur autrement que pour respirer et rester en vie. « Très bien. » répondis-je simplement à sa remarque sur son meilleur ami, me levant à mon tour. Elle s'excusa une seconde fois puis me rappela que je pouvais toujours lui demander si j'avais besoin de ses cours de l'année précédente ou de certaines fiches ou même des livres. De cette idiote ? Non merci. J'avais déjà mes sources d'information qui étaient bien plus utiles qu'elle. « Non merci, je ne veux pas des cours d'une idiote comme toi. Néanmoins, j'apprécie tes excuses pour m'avoir fait perdre mon temps. » Au moins, elle s'était rendue compte de ce qu'elle faisait de mal. Nous quittâmes ainsi le bar à chats et retournâmes à l'université pour que je puisse enfin étudier et qu'elle récupère son meilleur ami. Rien que ça prouvait que nous vivions différemment. Nous avions beau vivre dans le même univers, finalement, nous étions différentes dans notre manière de vivre. Et c'était ce qui rendait notre communication impossible.
Cat-ch me if you can
FEAT. MI RAN - #RAN²
« Ah je vois. » Je n'en attendais pas moins de Miran. Je n'avais pas espéré qu'elle comprenne où je voulais en venir. Peu importe. Je ne m'étais pas imaginée qu'elle comprenne et ce qu'on ait ensuite un débat. Elle était une vraie idiote, ça ne servait à rien d'argumenter, c'était une évidence. Au final, on revenait toujours sur la même conclusion : on ne pouvait pas avoir de conversation avec une personne qui n'utilisait pas son cerveau. Je soupirai pour la énième fois de la journée quand elle supposa que j'aimais bien avoir le dernier mot. Elle avait raté tout ce que je venais de dire. Elle n'avait sûrement pas écouté la moindre phrase de mon discours. Évidemment, à quoi m'étais-je attendue avec elle ? Elle était atteinte d'une stupidité incurable. Dommage pour elle, mais moi, je n'avais pas envie de m'affairer avec ce genre de malades. « Ce n'est pas une question d'avoir le dernier mot mais de donner son opinion. J'imagine que tu ne connais pas vraiment ce genre de choses. » Bien sûr qu'elle ne connaissait pas, elle était ignorante et imbécile. Je me demandais bien comment une catégorie de personnes comme elle pouvaient exister. Après tout, elle n'était pas la seule, et c'était bien ça qui était inquiétant. Elle décida de se lever, s'excusant pour m'avoir emmenée ici. Eh bien, ce n'était pas trop tôt. Elle venait de comprendre que ça ne servait à rien de discuter avec moi ou de m'emmener à un café à chats parce que je ne les aimais pas, et que surtout, je n'avais pas de cœur. Tandis que moi, j'utilisais mon cerveau, elle, elle utilisait son cœur. C'était pour ça que nous n'arrivions pas à communiquer ensemble. Nous n'utilisions pas la même langue, comment pourrais-je la comprendre ? Il y avait bien plus de personnes sur Terre qui utilisaient leur cœur que leur cerveau, c'était pour ça aussi que je n'arrivais pas à m'intégrer avec les autres. Parce que j'ignorais comment est-ce qu'on pouvait utiliser son cœur autrement que pour respirer et rester en vie. « Très bien. » répondis-je simplement à sa remarque sur son meilleur ami, me levant à mon tour. Elle s'excusa une seconde fois puis me rappela que je pouvais toujours lui demander si j'avais besoin de ses cours de l'année précédente ou de certaines fiches ou même des livres. De cette idiote ? Non merci. J'avais déjà mes sources d'information qui étaient bien plus utiles qu'elle. « Non merci, je ne veux pas des cours d'une idiote comme toi. Néanmoins, j'apprécie tes excuses pour m'avoir fait perdre mon temps. » Au moins, elle s'était rendue compte de ce qu'elle faisait de mal. Nous quittâmes ainsi le bar à chats et retournâmes à l'université pour que je puisse enfin étudier et qu'elle récupère son meilleur ami. Rien que ça prouvait que nous vivions différemment. Nous avions beau vivre dans le même univers, finalement, nous étions différentes dans notre manière de vivre. Et c'était ce qui rendait notre communication impossible. Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
1, 2, 3