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Promise #Hara ♡
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Promise #Hara ♡ | Jeu 28 Déc - 21:10 Citer EditerSupprimer
Promise
I won’t ever forget
I won’t ever forget
Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
Seule date où je ne souhaitais avoir du temps libre, la seule que j’aurais aimé pouvoir combler d’une façon ou d’un autre et pourtant… C’était bien une des rares journées où je pouvais jouir d’un temps libre relativement important. D’un soupir j’exprimais cette lassitude alors que mes pupilles se détournaient de cet amas blanc gisant sur le rebord de la fenêtre pour, à présent, se poser sur le verre de ces bouteilles. Devrais-je prévoir un live surprise ? Pesant le pour et le contre depuis une bonne heure, je n’avais toujours trouvé la réponse. N’allaient-ils s’inquiéter ? Devrais-je faire mine d’être sorti en postant sur mon GNS dans la soirée ? Jamais je ne mentais pourtant, toujours moi-même, toujours honnête, si parfois je jouais avec eux, jamais je ne mentais véritablement… A nouveau un énième, et peut être millième, soupir passait mes lèvres. Avais-je la motivation de faire des heures de live, tout sourire et rayonnant de bonheur ? Sachant que de l’alcool était présent, qu’indéniablement, je finirais par me sentir mal lorsque j’aurais trop bu ? Loin de boire pour le simple fait de le faire, je comptais bien leur proposer un jeu, quelque chose à faire ensemble pour s’amuser où le perdant devrait boire. Si les règles bien précises n’étaient encore créer dans mon esprit, pour y songer, je devrais déjà trouvé la réponse à la question qui me restait en tête. Devrais-je prendre de l’avance pour essayer de trouver ? Mes iris se détournaient des bouteilles pour m’informer sur l’heure : 17h49. N’était-ce trop tôt pour attaquer ce genre de boisson ? Bien que personne ne risquerait de venir me déranger en cette période synonyme de vacances et de familles, je n’en restais pas moins suspicieux. Depuis mon arrivée, rien ne s’était passé comme prévu, étonnant que mes cours parvenaient à bien se dérouler dans cette université d’ailleurs. Alors pourquoi aujourd’hui serait différent ? Les lèvres pincées, je venais rapidement à cette conclusion : lorsque je veux vivre confortablement, le destin s’acharne à le rendre difficile ; lorsque j’aimerais être dérangé, il me laissera seul. Alors ma main je tendais, cette bouteille j’attrapais pour l’ouvrir. Avec précaution, de son contenu je déversais dans un verre avant de la reposer ouverte sur le bureau, près de mon clavier. De ce contenant à présent à moitié rempli je me saisissais, je le portais à mes lèvres avant de me figer. Aux bruits que j’entendais, je le savais : quelqu’un était là. Quelle ironie était-ce ? Vague sourire sur mes lèvres, amer et surtout embêté, je n’étais aujourd’hui d’humeur à apprécier les vagues que le destin me forçait à faire. Malgré tout, je les savais obligatoire alors, doucement, ce verre intouché je reposais à sa place, le gardant pour le moment où tout tournerait mal une fois encore.
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Re: Promise #Hara ♡ | Jeu 28 Déc - 22:22 Citer EditerSupprimer
Day & Night
Erase everything
Erase everything
Perfect HaRa
« The day I was you, the night you were me
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Tourne et tourne en rond, dans ma chambre sous le regard aussi curieux qu’étonné du chaton perché sur mon bureau, je faisais les cents pas. Toujours la journée, j’avais hésité. Devrais-je te le souhaiter ? En quel honneur ? Je me le demandais ! Alors, chaque fois que je t’apercevais depuis mon réveil, mon intention de t’adresser ces modestes mots, je ravisais. Je t’évitais. Et pourtant, comment aurais-je pu ne pas remarquer ce voile morne qui recouvrait tes yeux alors que les pièces du dortoir, tu traversais ? Pourquoi étais-tu si seul ? Le poids de l’absence et de la solitude qui sur ton coeur, je devinais peser, je le comprenais. Souvent, je le partageais. Plus encore ces jours-ci, alors… Devrais-je faire quelque chose pour toi ? Au te tenir un peu compagnie ? Comment le justifierais-je alors que je n’arrivais même pas à te formuler un bon anniversaire ? Pour quelle raison, irais-je te voir ? Un léger miaulement m’interrompit dans ma réflexion. Ma tête je tournais dans la direction de son origine : Mingyun, notre chaton dont j’avais la garde aujourd’hui. Le voici, mon prétexte parfait ! Dans mes bras, je prenais notre chaton et me dirigeais jusqu’à ta chambre, jusqu’à toi. Pourquoi allais-je te voir ? Pourquoi avais-je besoin d’une excuse pour le faire ? Je ne saurais trancher lequel des deux s’avérait le plus absurde et pourtant, la distance qui nous séparait, d’un pas déterminé, j’effaçais.
Arrivée à la porte de ta chambre, je toquais, mais sans plus attendre, dans l’enchainement, je l’ouvrais. Comme je m’en doutais, tu t’y trouvais. Mon mouvement, je stoppais. Aurais-je espérer me tromper et ne pas t’y trouver ? Ou au contraire, éprouvais-je une forme de soulagement à te voir ? Une fois encore, je ne savais. Peu à peu, j’abandonnais l’idée de trouver du sens à mes gestes autant qu’à mes pensées dès lors que cela te concernait. Instant figé, je brisais le temps en te présentant le chaton porté de mes mains. « Je me suis dit que peut-être… » Tu voudrais l’avoir pour te tenir compagnie, au moins aujourd’hui ? Pourtant, ces mots, je ne prononçais. M’interrompant, ma langue bifurquait : « Il n’arrête pas de miauler, » mentis-je en improvisant finalement. Je marchais jusqu’à toi pour déposer Mingyun entre tes doigts, sans te laisser le choix. « Je ne peux pas me concentrer alors, je me suis dit que tu ne devais rien avoir à faire… » Et je me pinçais les lèvres, consciente de la brutalité mal avisée. Maladresse non intentionnelle, mon regard se prolongeait ensuite par-delà ta silhouette. Sur ton bureau, je les vis, ces bouteilles en réserve et le verre que tu t’étais servi. Comptais-tu véritablement boire seul un jour comme aujourd’hui ? Avais-tu donc tant le mal du pays ? Mon coeur se pinçait. Puis, je soupirais. « Pathétique… » Le chaton, je te repris d’une main tandis que de l’autre, de ton bras je me saisissais pour t’obliger à te relever. « Lève-toi ! » Aussitôt fait, notre chaton je déposais dans son panier dont il disposait dans ta chambre. Une caresse et bisou pour lui intimer de dormir sagement, vers toi, je me retournais ensuite. « Tu ne vas pas continuer à rester là toute la journée ! » Spontanément, je me dirigeais vers la porte et m’arrêtais avant de la franchir : « Eh bien quoi ? Prends ta veste et viens avec moi ! »
Arrivée à la porte de ta chambre, je toquais, mais sans plus attendre, dans l’enchainement, je l’ouvrais. Comme je m’en doutais, tu t’y trouvais. Mon mouvement, je stoppais. Aurais-je espérer me tromper et ne pas t’y trouver ? Ou au contraire, éprouvais-je une forme de soulagement à te voir ? Une fois encore, je ne savais. Peu à peu, j’abandonnais l’idée de trouver du sens à mes gestes autant qu’à mes pensées dès lors que cela te concernait. Instant figé, je brisais le temps en te présentant le chaton porté de mes mains. « Je me suis dit que peut-être… » Tu voudrais l’avoir pour te tenir compagnie, au moins aujourd’hui ? Pourtant, ces mots, je ne prononçais. M’interrompant, ma langue bifurquait : « Il n’arrête pas de miauler, » mentis-je en improvisant finalement. Je marchais jusqu’à toi pour déposer Mingyun entre tes doigts, sans te laisser le choix. « Je ne peux pas me concentrer alors, je me suis dit que tu ne devais rien avoir à faire… » Et je me pinçais les lèvres, consciente de la brutalité mal avisée. Maladresse non intentionnelle, mon regard se prolongeait ensuite par-delà ta silhouette. Sur ton bureau, je les vis, ces bouteilles en réserve et le verre que tu t’étais servi. Comptais-tu véritablement boire seul un jour comme aujourd’hui ? Avais-tu donc tant le mal du pays ? Mon coeur se pinçait. Puis, je soupirais. « Pathétique… » Le chaton, je te repris d’une main tandis que de l’autre, de ton bras je me saisissais pour t’obliger à te relever. « Lève-toi ! » Aussitôt fait, notre chaton je déposais dans son panier dont il disposait dans ta chambre. Une caresse et bisou pour lui intimer de dormir sagement, vers toi, je me retournais ensuite. « Tu ne vas pas continuer à rester là toute la journée ! » Spontanément, je me dirigeais vers la porte et m’arrêtais avant de la franchir : « Eh bien quoi ? Prends ta veste et viens avec moi ! »
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Re: Promise #Hara ♡ | Mar 23 Jan - 22:40 Citer EditerSupprimer
Promise
I won’t ever forget
I won’t ever forget
Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
Avant même d’entendre ta voix, avant d’entendre tes pas… N’avais-je deviné que tu étais celle qui me rendait visite ? Cette habitude de frapper pour rentrer immédiatement, ces sons bien distincts de tes phalanges contre la porte… Etais-tu venue si souvent ? Au point que, immanquablement, je savais te reconnaitre sans qu’un mot tu n’aies à formuler ? Un instant, mes paupières je fermais sous le dépit, tant de ma capacité à reconnaitre ces détails qu’à ta présence soudaine dans la pièce. Je ne souhaitais que tu te méprennes en voyant les bouteilles, que tu tires de conclusions hâtives bien qu’en soi c’était ce que je te poussais à faire également. Le coude contre l’accoudoir du siège, l’arête du nez je venais pincer doucement quelques secondes avant qu’encore une fois, toute mon attention je ne t’accorde. Silencieux car attentif à ce que tu désirais de ma personne, entre tes bras, je remarquais ce petit être. Petit bébé félin que nous avions adopté il y avait de cela quelques jours, avais-tu des soucis avec lui ? Avais-tu besoin de sortir et, par conséquent, de quelqu’un pour le garder ? Tes premiers mots j’écoutais, la suite j’attendais, j’appréhendais. Peut-être quoi ? N’était-ce le jour où tu devais le garder ? Pourquoi voulais-tu me le confier ? Car de toute évidence, tu semblais vouloir t’en défaire à cet instant. Légèrement, ma tête j’inclinais sur le côté, attendant une suite qui ne jamais viendrait.
Vers moi tu te rapprochais, entre mes bras tu déposais le félin que je m’empressais de câliner alors. A mes lèvres je le portais pour déposer un baiser sur sa douce fourrure. « Qu’est-ce qui t’arrive mon bébé ? » Soufflais-je à son intention mais ta réponse j’écoutais plus que la sienne, ta voix se mêlant alors à ce miaulement aigu qui le caractérisait si bien. Mes pupilles je remontais vers toi alors que tu prononçais ces mots d’une traite sans réfléchir. Car de toute évidence tu n’avais du réfléchir pour te faire aussi piquante dans ce… ce reproche ? En était-ce un ? Je ne savais trop, je préférais ne pas y penser. Tu avais raison de toute façon, pourquoi chercher la nature de cette phrase ? « En effet… » Seule réponse que je t’offrais, loin d’être la plus vivante, avant de reporter mon attention sur Mìngyùn. Je n’avais à faire aujourd’hui, même si je l’aurais voulu. De plus, ma communauté apprécierait de le voir ce soir, lui qui était si adorable… Il en deviendrait presque la mascotte de ma chaîne ! Pourtant, alors que sur mes lèvres une esquisse de sourire se dessinait ; tu me l’ôtais des doigts. Plus précisément, tu semblais avoir une idée en tête. « Hm ? »
Les yeux grands ouverts, à présent debout et perdu, je cherchais à comprendre ton comportement. A ma chambre tu étais venue de toi-même. Un début de phrase tu avais prononcé avant de partir sur tout autre chose. Ce pauvre chaton tu accusais de te distraire de ce que, je pensais, être tes études, chose encore plus compréhensible en sachant que j’avais moi-même quelques examens passés et à venir. Immanquablement, je te soupçonnais du regard à partir de cet instant. Mais tu ne devais savoir… pas vrai ? Je n’arrivais à t’imaginer être au courant, encore moins aller jusqu’à venir dans ma chambre pour, à en croire tes mots, me faire sortir. Immobile un instant, celui d’après je soupirais pour m’exécuter sur tes ordres. Aujourd’hui, ce serait à moi de suivre le mouvement n’est-ce pas ? De ma veste je me saisissais alors et à ta suite je me dirigeais naturellement bien que ça ne l’était. Pas encore. « Si tu comptes me remercier pour la dernière fois c’est inutile… Je ne l’ai pas fait pour que tu sois redevable ou quoi que ce soit. » Autant couper court à toute idée de remerciement potentiel n’est-ce pas ? Bien que le timing semblait trop bien trouvé à mon goût pour que cette réponse soit la bonne et que je ne t’imaginais capable de me remettre en mémoire cette nuit d’ivresse qui nous avait réunis. La porte refermée, à clef cette fois-ci pour que notre chaton reste bien en sécurité; mon index sur le bout de ton nez je venais à poser délicatement. « Avoue tout à ton oppa… » Soufflais-je sérieusement avant de me redresser, un sourire aux lèvres. « Je te manquais déjà trop ? » Sous mon visage, de nouveau, se trouvaient mes mains, reproduisant cet aegyo que je t’avais déjà servi à Noël. Plus honnête cette fois, moins maladroit car je t’étais reconnaissant. Même si ce n’était qu’un instant, même si tu devais tout ignorer, tu serais cette pointe de bonheur unique qui viendrait sublimer une journée trop longue et bien trop fade.
Vers moi tu te rapprochais, entre mes bras tu déposais le félin que je m’empressais de câliner alors. A mes lèvres je le portais pour déposer un baiser sur sa douce fourrure. « Qu’est-ce qui t’arrive mon bébé ? » Soufflais-je à son intention mais ta réponse j’écoutais plus que la sienne, ta voix se mêlant alors à ce miaulement aigu qui le caractérisait si bien. Mes pupilles je remontais vers toi alors que tu prononçais ces mots d’une traite sans réfléchir. Car de toute évidence tu n’avais du réfléchir pour te faire aussi piquante dans ce… ce reproche ? En était-ce un ? Je ne savais trop, je préférais ne pas y penser. Tu avais raison de toute façon, pourquoi chercher la nature de cette phrase ? « En effet… » Seule réponse que je t’offrais, loin d’être la plus vivante, avant de reporter mon attention sur Mìngyùn. Je n’avais à faire aujourd’hui, même si je l’aurais voulu. De plus, ma communauté apprécierait de le voir ce soir, lui qui était si adorable… Il en deviendrait presque la mascotte de ma chaîne ! Pourtant, alors que sur mes lèvres une esquisse de sourire se dessinait ; tu me l’ôtais des doigts. Plus précisément, tu semblais avoir une idée en tête. « Hm ? »
Les yeux grands ouverts, à présent debout et perdu, je cherchais à comprendre ton comportement. A ma chambre tu étais venue de toi-même. Un début de phrase tu avais prononcé avant de partir sur tout autre chose. Ce pauvre chaton tu accusais de te distraire de ce que, je pensais, être tes études, chose encore plus compréhensible en sachant que j’avais moi-même quelques examens passés et à venir. Immanquablement, je te soupçonnais du regard à partir de cet instant. Mais tu ne devais savoir… pas vrai ? Je n’arrivais à t’imaginer être au courant, encore moins aller jusqu’à venir dans ma chambre pour, à en croire tes mots, me faire sortir. Immobile un instant, celui d’après je soupirais pour m’exécuter sur tes ordres. Aujourd’hui, ce serait à moi de suivre le mouvement n’est-ce pas ? De ma veste je me saisissais alors et à ta suite je me dirigeais naturellement bien que ça ne l’était. Pas encore. « Si tu comptes me remercier pour la dernière fois c’est inutile… Je ne l’ai pas fait pour que tu sois redevable ou quoi que ce soit. » Autant couper court à toute idée de remerciement potentiel n’est-ce pas ? Bien que le timing semblait trop bien trouvé à mon goût pour que cette réponse soit la bonne et que je ne t’imaginais capable de me remettre en mémoire cette nuit d’ivresse qui nous avait réunis. La porte refermée, à clef cette fois-ci pour que notre chaton reste bien en sécurité; mon index sur le bout de ton nez je venais à poser délicatement. « Avoue tout à ton oppa… » Soufflais-je sérieusement avant de me redresser, un sourire aux lèvres. « Je te manquais déjà trop ? » Sous mon visage, de nouveau, se trouvaient mes mains, reproduisant cet aegyo que je t’avais déjà servi à Noël. Plus honnête cette fois, moins maladroit car je t’étais reconnaissant. Même si ce n’était qu’un instant, même si tu devais tout ignorer, tu serais cette pointe de bonheur unique qui viendrait sublimer une journée trop longue et bien trop fade.
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Re: Promise #Hara ♡ | Mer 24 Jan - 22:02 Citer EditerSupprimer
Promise
Erase everything
Erase everything
Perfect HaRa
« All is lost, hope remains,
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
Quel était ce spectacle auquel tu te livrais ? Pourquoi ne supportais-je de te voir, te savoir, si seul et triste car clairement, cet alcool que tu te servais ne gageais d’une quelconque liesse. N’avais-tu donc aucun ami ? Et cette fille qui venait si souvent dans ta chambre, ta petite amie n’était-elle pas là pour s’occuper de toi ? Votre relationnelle se révélait donc si superficielle ? Restreinte à l’usage de ta chambre… D’un discret ébrouement de tête, cette pensée je chassais. Je ne voulais savoir ce que vous faisiez lorsqu’elle te rejoignait ici. Cela ne me regardait ! Je constatais seulement qu’en ce jour, elle te délassait. Je la détestais. Sans le comprendre, je me sentis révulser de te voir si pitoyable. Pourquoi ? Parce que désormais, malgré tout, tu faisais partie des miens ? Que mon instinct de présidente maternelle s’avivait ? J’aimais à le penser ainsi. Mère aimante, mère autoritaire, de te lever je t’ordonnais. Sans te laisser le choix, je comptais bien te sortir de là. T’emmener t’aérer l’esprit.
Cependant, cette intention je ne la considérais comme un juste retour à cette soirée dont j’aurais préféré éviter le sujet. Encore une fois. À croire que chaque souvenir avec toi, je souhaitais effacer. Oublier. Aurais-je peur de me brûler ? Non, je redoutais surtout d’affronter tes yeux qui désormais ô combien me connaissaient que trop. Tu en savais plus que quiconque de mes faiblesses et secrets. Peut-être était-il venu le temps à présent de rétablir l’équilibre ? « Je ne risque pas de me sentir redevable ! » En effet, ce n’était ce que je ressentais. Et ma reconnaissance, il me serait difficile d’admettre, d’autant que les tableaux de chaque scène s’entachaient de dérapages et excès. À l’instar de tes mots, à nouveau, souligné par ce grotesque aegyo. Pensais-tu vraiment que grâce à mon sang de coréenne j’y serais réceptive ? « Idiot. » D’une froideur implacable, je répondais à ce stupide espoir par la négative. Comment avais-je pu presque oublier à quel point tu étais agaçant ? À peine la porte refermée derrière nous que je regrettais déjà ma bonne intention. « Combien de fois devrais-je te répéter de ne pas prendre tes rêves pour la réalité ? » Sifflement exaspéré, si toi tu ne te lassais de tes enfantillages, moi je n’en riais. « Maintenant, tais-toi où je te laisse là ! » La tentation de renoncer fut forte, néanmoins j’y résistais. Présidente dévouée que j’étais, comment abandonné un renard esseulé pour autant qu’il puisse m’agacer ? « D’ailleurs, attends-moi, je dois prendre mon manteau. » Rapidement, je m’en retournais dans ma chambre. Bref interlude qui me permit aussi de réfléchir. T’emmener à l’extérieur oui, mais pour faire quoi ? Au fil de mes pas, sur mon smartphone je pianotais, à la recherche des bonnes idées pour s’amuser à la Digital City. Soudain, je pensais détenir la solution !
De retour auprès de toi, fin prête, je traçais mon chemin, t’incitant à me suivre sans l’exprimer. Le perron nous foulions. Un petit foulard destiné habituellement à mon cou, je remettais entre tes mains. « Tiens, tu n’auras qu’à mettre ça sur tes yeux quand nous serons dans le bus. » Car pour nous y rendre le bus nous prendrions. Et oui, je te surprendrais. Du moins, j’essaierais. Comme pour te donner l’illusion d’un anniversaire surprise. Ce qui était un peu le cas. Pour tous les deux. « Et ne discute pas, tu n’as pas le choix ! » clamais-je fermement avant que tu n’envisages de rétorquer ou prononcer le moindre mot destiné à m’embêter. Ce qui te connaissant, ne serait que reporter l’inévitable. Preuve de ma détermination, une fois dans le bus, finalement, le morceau de tissu je te reprenais et de mes propres doigts sur tes yeux je le posais, nouant derrière ta tête. Pourquoi y tenais-je tant ? Outre la surprise, je ne savais. Peut-être appréhendais-je m’être trompée ? Que mon idée ne fut bonne. Que le chemin tu connaisses et reconnaissances, exprimant alors des remarques heurtant mon assurance déjà fort peu existante présentement, malgré les apparences. À l’aide de mon smartphone, le trajet je surveillais. Notre arrêt venu, je te prenais par le bras pour t’aider à descendre. Mes doigts accrochés à ta manche, jusqu’à destination, je te guidais. Devant l’entrée, je te lâchais et enfin, ta vue je te rendais.
Cependant, cette intention je ne la considérais comme un juste retour à cette soirée dont j’aurais préféré éviter le sujet. Encore une fois. À croire que chaque souvenir avec toi, je souhaitais effacer. Oublier. Aurais-je peur de me brûler ? Non, je redoutais surtout d’affronter tes yeux qui désormais ô combien me connaissaient que trop. Tu en savais plus que quiconque de mes faiblesses et secrets. Peut-être était-il venu le temps à présent de rétablir l’équilibre ? « Je ne risque pas de me sentir redevable ! » En effet, ce n’était ce que je ressentais. Et ma reconnaissance, il me serait difficile d’admettre, d’autant que les tableaux de chaque scène s’entachaient de dérapages et excès. À l’instar de tes mots, à nouveau, souligné par ce grotesque aegyo. Pensais-tu vraiment que grâce à mon sang de coréenne j’y serais réceptive ? « Idiot. » D’une froideur implacable, je répondais à ce stupide espoir par la négative. Comment avais-je pu presque oublier à quel point tu étais agaçant ? À peine la porte refermée derrière nous que je regrettais déjà ma bonne intention. « Combien de fois devrais-je te répéter de ne pas prendre tes rêves pour la réalité ? » Sifflement exaspéré, si toi tu ne te lassais de tes enfantillages, moi je n’en riais. « Maintenant, tais-toi où je te laisse là ! » La tentation de renoncer fut forte, néanmoins j’y résistais. Présidente dévouée que j’étais, comment abandonné un renard esseulé pour autant qu’il puisse m’agacer ? « D’ailleurs, attends-moi, je dois prendre mon manteau. » Rapidement, je m’en retournais dans ma chambre. Bref interlude qui me permit aussi de réfléchir. T’emmener à l’extérieur oui, mais pour faire quoi ? Au fil de mes pas, sur mon smartphone je pianotais, à la recherche des bonnes idées pour s’amuser à la Digital City. Soudain, je pensais détenir la solution !
De retour auprès de toi, fin prête, je traçais mon chemin, t’incitant à me suivre sans l’exprimer. Le perron nous foulions. Un petit foulard destiné habituellement à mon cou, je remettais entre tes mains. « Tiens, tu n’auras qu’à mettre ça sur tes yeux quand nous serons dans le bus. » Car pour nous y rendre le bus nous prendrions. Et oui, je te surprendrais. Du moins, j’essaierais. Comme pour te donner l’illusion d’un anniversaire surprise. Ce qui était un peu le cas. Pour tous les deux. « Et ne discute pas, tu n’as pas le choix ! » clamais-je fermement avant que tu n’envisages de rétorquer ou prononcer le moindre mot destiné à m’embêter. Ce qui te connaissant, ne serait que reporter l’inévitable. Preuve de ma détermination, une fois dans le bus, finalement, le morceau de tissu je te reprenais et de mes propres doigts sur tes yeux je le posais, nouant derrière ta tête. Pourquoi y tenais-je tant ? Outre la surprise, je ne savais. Peut-être appréhendais-je m’être trompée ? Que mon idée ne fut bonne. Que le chemin tu connaisses et reconnaissances, exprimant alors des remarques heurtant mon assurance déjà fort peu existante présentement, malgré les apparences. À l’aide de mon smartphone, le trajet je surveillais. Notre arrêt venu, je te prenais par le bras pour t’aider à descendre. Mes doigts accrochés à ta manche, jusqu’à destination, je te guidais. Devant l’entrée, je te lâchais et enfin, ta vue je te rendais.
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Re: Promise #Hara ♡ | Jeu 15 Fév - 19:52 Citer EditerSupprimer
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Un idiot condamné au silence, voilà ce que j’étais. Sans doute avais-je été trop expressif, un peu ? Encore une fois, je ne parvenais qu’à t’agacer de mes bêtises mais y avait-il même une fois, une seule, où tu avais pu rire de celles-ci ? J’en doutais… Pourtant je savais que je recommencerais, volontairement ou non, parce que c’était dans ma nature. D’un naturel expressif, impulsif même parfois, il ne m’arrivait que trop souvent de faire n’importe quoi quitte à en payer le prix par la suite. De ta part, j’avais droit à une froideur à en faire pâlir les icebergs et, si j’y étais habitué, elle semblait me toucher plus que d’habitude aujourd’hui. Alors que tu t’éloignais sans plus d’informations, je profitais de cet interlude pour aller récupérer quelques affaires dans ma chambre tel que mon portable et, surtout, mon portefeuille. Même si tu étais celle qui initiait la sortie cette fois, je préférais me faire prévenant et prévoyant. Un bref coup d’œil à notre chaton avant de filer hors de la chambre une nouvelle fois. Devrais-je te rejoindre au hall de la fraternité ? Un brin hésitant, je finissais pourtant par m’y diriger pour attendre ton arrivée, une fois encore. A celle-ci, quelle ne fut pas la surprise de te voir me tendre un foulard avec pour explication ton envie, certes inavouée ainsi mais bien sous-entendu, de me faire une surprise. A quoi jouais-tu exactement ? Un sourcil arqué, un nouvel ordre de mise au silence, je ne pouvais que te jauger du regard. Jamais je ne t’avais entendu tant me dire de me taire en un laps de temps si court... Serais-tu, par le plus grand des hasards, incertaine de ton idée ? Ou timide ? Je n’arrivais à percer les mystères de ton fonctionnement, néanmoins, je me décidais à te suivre sans poser la moindre question. Parce que tu ne voulais mal faire, tu n’allais me jeter dans une fosse aux serpents à proprement parler… J’en étais convaincu et j’étais, en vérité, surtout intrigué par ce que tu pouvais avoir en tête. Le doute s’installait de plus en plus, ne demandant que confirmation pour amener avec elle une déferlante de conséquences que je ne pouvais prévoir encore.
Le bus arrêté, plutôt que de retirer ce bandeau que tu avais installé sur mes yeux, tu préférais me guider à notre destination. Une main devant mon visage pour éviter toute collision fortuite, mes pas se faisaient incertains, hésitant par moment bien que nous finissions par arriver sans embuche à destination. Enfin, tu te stoppais, donc j’en concluais que nous étions arrivés. Ma vue retrouvée, je m’empressais de regarder autour de nous. Nous étions en ville et… Des paupières je battais à plusieurs reprises pour identifier rapidement ce qui semblait être une salle d’arcade. Perplexe, vers toi mon regard je reportais ensuite. Le doute était toujours présent, la vérité ne semblait vouloir se confirmer tout en sachant que ce n’était un hasard si tu avais décidé de m’emmener ici. Aujourd’hui qui plus est…
Sur mes lèvres, un sourire venait à se former. Maladroit, gêné et timide. Si bien que je détournais les yeux un instant, la lèvre inférieure mordue dans un espoir vain de masquer cette expression qui n’amenait que malaise sur son passage. Devais-je te remercier ? Je ne savais si tu étais véritablement au courant… Alors devrais-je laisser pour le moment ? Plutôt que d’être reconnaissant, malgré mon sourire et ce regard qui criaient combien je l’étais, je me décidais à faire l’idiot. Car j’étais doué pour cela, toi-même tu ne le savais que trop bien… « T’as décidé de tester ton potentiel gaming ? » Ne te laissant pas le temps de répondre, de ton poignet je m’emparais pour pénétrer en ce lieu totalement inconnu. Le bruit des machines et nombreux jeux parvenaient à nos oreilles à peine rentrés, ne pouvant que me plonger dans un univers à la fois familier et inconnu, confortable et étrange. « Tu sais pas avec qui tu fais ton expérience… Mais. Je serais gentil avec toi, c’est promis. » Comment pouvais-je y aller sérieusement, sachant que tu m’avais fait une surprise, même involontaire, pour mon anniversaire ? Sur le haut de ton crâne ma main je venais poser dans une petite caresse, t’offrant un sourire des plus sincères. J’étais heureux, grâce à toi.
Le bus arrêté, plutôt que de retirer ce bandeau que tu avais installé sur mes yeux, tu préférais me guider à notre destination. Une main devant mon visage pour éviter toute collision fortuite, mes pas se faisaient incertains, hésitant par moment bien que nous finissions par arriver sans embuche à destination. Enfin, tu te stoppais, donc j’en concluais que nous étions arrivés. Ma vue retrouvée, je m’empressais de regarder autour de nous. Nous étions en ville et… Des paupières je battais à plusieurs reprises pour identifier rapidement ce qui semblait être une salle d’arcade. Perplexe, vers toi mon regard je reportais ensuite. Le doute était toujours présent, la vérité ne semblait vouloir se confirmer tout en sachant que ce n’était un hasard si tu avais décidé de m’emmener ici. Aujourd’hui qui plus est…
Sur mes lèvres, un sourire venait à se former. Maladroit, gêné et timide. Si bien que je détournais les yeux un instant, la lèvre inférieure mordue dans un espoir vain de masquer cette expression qui n’amenait que malaise sur son passage. Devais-je te remercier ? Je ne savais si tu étais véritablement au courant… Alors devrais-je laisser pour le moment ? Plutôt que d’être reconnaissant, malgré mon sourire et ce regard qui criaient combien je l’étais, je me décidais à faire l’idiot. Car j’étais doué pour cela, toi-même tu ne le savais que trop bien… « T’as décidé de tester ton potentiel gaming ? » Ne te laissant pas le temps de répondre, de ton poignet je m’emparais pour pénétrer en ce lieu totalement inconnu. Le bruit des machines et nombreux jeux parvenaient à nos oreilles à peine rentrés, ne pouvant que me plonger dans un univers à la fois familier et inconnu, confortable et étrange. « Tu sais pas avec qui tu fais ton expérience… Mais. Je serais gentil avec toi, c’est promis. » Comment pouvais-je y aller sérieusement, sachant que tu m’avais fait une surprise, même involontaire, pour mon anniversaire ? Sur le haut de ton crâne ma main je venais poser dans une petite caresse, t’offrant un sourire des plus sincères. J’étais heureux, grâce à toi.
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Re: Promise #Hara ♡ | Ven 16 Fév - 13:01 Citer EditerSupprimer
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Erase everything
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« All is lost, hope remains,
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
De tous mes talents d’actrice, d’égérie plus exactement mais qui requerrait également la maitrise des apparences, un art dans lequel j’excellais depuis fort longtemps, je tâchais présentement de ne rien laisser paraitre. Alors que ton verdict j’attendais, je ne te le montrais. Du moins, j’essayais. Discrètement tandis que tes yeux découvraient le lieu jusqu’où je t’avais conduit, je déglutis. Mon idée avait-elle été bonne ? Allais-tu me trouver ridicule ? Te rire de moi ? De mes clichés ? Railler une attention maladroite que je ne comprenais ? Ici tu avais raison quant à mon sentiment de t’être redevable ? Jamais je ne l’avouerais mais peut-être n’avais-tu pas tort. Cependant, je ne le ressentais ainsi. Certes, je souhaitais te rendre la pareille parce que tu m’avais paru en avoir besoin mais… cela ne pouvait-il pas être également un gage de sincérité ? Ou plutôt, non ! Non, je ne te considérais que comme un gumiho parmi les autres qui aujourd’hui avait eu besoin d’une main tendue.
Je ne fus pas sans déceler l’expression sur tes traits. Ta lèvre que tu mordis tandis que tu semblais contenir un sourire poussant aux coins de ta bouche. Tu mourrais d’envie de rire ! Tu allais te moquer de moi ! C’était vexant ! Un soupir d’agacement, je m’apprêtais à râler, te le faire remarquer mais tu ne m’en laissais le temps. Quoi ? Que disais-tu mon potentiel gaming ? Les yeux grands ouverts, incrédule, tu ne m’offris guère l’occasion de rétorquer avant de t’emparer de mon poignet et t’entrainer à l’intérieur à ta suite. Au moins, tu étais entré alors je devais pouvoir en déduire une once de satisfaction, même infime. Et puisque j’étais à l’origine de notre petite sortie jusqu’ici, je ne fis aucune résistance. Enfin, pas tout de suite, seulement au bout des premières minutes écoulées alors que tu te permettais finalement bel et bien de te moquer. Ta main caressant mes cheveux, ton sourire n’illustrait-il pas à merveille le plaisir avec lequel tu me rabaissais actuellement ? Oh pas méchamment, je commençais à te connaitre sur ce point. Semblerait-il que tu te réjouissais juste à m’exaspérer chaque fois que l’occasion se présentait. Celle-ci ne fit pas exception. « Yah ! » Ma langue claqua, te sommant par le même biais d’ôter ta main. « Idiot ! Tu as cru que j’étais venue ici pour jouer ? » Qu’est-ce que tu ne comprenais pas dans mon intention ? « Je t’ai amené ici, Toi ! » Sur la derrière syllabe j’appuyais pour espérer qu’enfin tu comprennes. Mon regard qui soutenait le tien s’en détourna ensuite. M’écartant je soupirais. « Tu pourrais au moins dire merci… » Un léger rictus au coin des lèvres, je boudais. Franchement, je venais de faire un effort et en récompense, je ne récoltais que ta stupide provocation. Comme si j’avais besoin que tu sois gentil avec moi ! L’avais-je demandé ? À nouveau, je te regardais droit dans les yeux. « Et puis, c’est trop facile de me provoquer à t’affronter aux jeux vidéos ! » Aussi susceptible et orgueilleuse que je puisse être, j’avais néanmoins la lucidité de ne pas foncer tête baissée dans ce piège là. « C’est évident que je vais perdre ! » m’exclamais-je avant de détourner la tête derechef. « Et je n’aime pas ça… » marmonnais-je en croisant les bras avant de commencer à m’éloigner en les laissant retomber le long de mon corps. En t’emmenant ici, j’avais juste réfléchi à ce qui pourrait te faire plaisir et non pas, à l’éventualité de jouer avec toi. Cela ne rimerait à rien. Tu passais tes journées à ça alors que pour ma part, c’était à peine si j’y avais joué un jour, et encore moins sur des machines comme celle-ci. En ce domaine, même de mon frère je n’avais pu apprendre. Jaehwa était plus « sauvage », presque comparable à un enfant élevé dans la jungle par des singes parfois, alors autant le sport, l’aventure, les sensations fortes, parce que je le suivais, il m’avait initié ; autant en matière de jeux virtuels… Non, vraiment, tu n’aurais aucun intérêt à jouer avec moi. De surcroit, ne savais-tu pas que j’étais incapable de savoir m’amuser ? Alors conjuguer le verbe jouer… Je t’avais juste amener sur un coup de tête pour te sortir de ta chambre, que tu passes un moment… Avec tes machines dont je te laissais choisir celle sur laquelle tu jèterais ton dévolu tandis que j’entamais ma visite quelque peu errante de ce lieu particulièrement inconnu.
Je ne fus pas sans déceler l’expression sur tes traits. Ta lèvre que tu mordis tandis que tu semblais contenir un sourire poussant aux coins de ta bouche. Tu mourrais d’envie de rire ! Tu allais te moquer de moi ! C’était vexant ! Un soupir d’agacement, je m’apprêtais à râler, te le faire remarquer mais tu ne m’en laissais le temps. Quoi ? Que disais-tu mon potentiel gaming ? Les yeux grands ouverts, incrédule, tu ne m’offris guère l’occasion de rétorquer avant de t’emparer de mon poignet et t’entrainer à l’intérieur à ta suite. Au moins, tu étais entré alors je devais pouvoir en déduire une once de satisfaction, même infime. Et puisque j’étais à l’origine de notre petite sortie jusqu’ici, je ne fis aucune résistance. Enfin, pas tout de suite, seulement au bout des premières minutes écoulées alors que tu te permettais finalement bel et bien de te moquer. Ta main caressant mes cheveux, ton sourire n’illustrait-il pas à merveille le plaisir avec lequel tu me rabaissais actuellement ? Oh pas méchamment, je commençais à te connaitre sur ce point. Semblerait-il que tu te réjouissais juste à m’exaspérer chaque fois que l’occasion se présentait. Celle-ci ne fit pas exception. « Yah ! » Ma langue claqua, te sommant par le même biais d’ôter ta main. « Idiot ! Tu as cru que j’étais venue ici pour jouer ? » Qu’est-ce que tu ne comprenais pas dans mon intention ? « Je t’ai amené ici, Toi ! » Sur la derrière syllabe j’appuyais pour espérer qu’enfin tu comprennes. Mon regard qui soutenait le tien s’en détourna ensuite. M’écartant je soupirais. « Tu pourrais au moins dire merci… » Un léger rictus au coin des lèvres, je boudais. Franchement, je venais de faire un effort et en récompense, je ne récoltais que ta stupide provocation. Comme si j’avais besoin que tu sois gentil avec moi ! L’avais-je demandé ? À nouveau, je te regardais droit dans les yeux. « Et puis, c’est trop facile de me provoquer à t’affronter aux jeux vidéos ! » Aussi susceptible et orgueilleuse que je puisse être, j’avais néanmoins la lucidité de ne pas foncer tête baissée dans ce piège là. « C’est évident que je vais perdre ! » m’exclamais-je avant de détourner la tête derechef. « Et je n’aime pas ça… » marmonnais-je en croisant les bras avant de commencer à m’éloigner en les laissant retomber le long de mon corps. En t’emmenant ici, j’avais juste réfléchi à ce qui pourrait te faire plaisir et non pas, à l’éventualité de jouer avec toi. Cela ne rimerait à rien. Tu passais tes journées à ça alors que pour ma part, c’était à peine si j’y avais joué un jour, et encore moins sur des machines comme celle-ci. En ce domaine, même de mon frère je n’avais pu apprendre. Jaehwa était plus « sauvage », presque comparable à un enfant élevé dans la jungle par des singes parfois, alors autant le sport, l’aventure, les sensations fortes, parce que je le suivais, il m’avait initié ; autant en matière de jeux virtuels… Non, vraiment, tu n’aurais aucun intérêt à jouer avec moi. De surcroit, ne savais-tu pas que j’étais incapable de savoir m’amuser ? Alors conjuguer le verbe jouer… Je t’avais juste amener sur un coup de tête pour te sortir de ta chambre, que tu passes un moment… Avec tes machines dont je te laissais choisir celle sur laquelle tu jèterais ton dévolu tandis que j’entamais ma visite quelque peu errante de ce lieu particulièrement inconnu.
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Re: Promise #Hara ♡ | Sam 17 Mar - 20:48 Citer EditerSupprimer
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I won’t ever forget
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Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
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Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
La salle d’arcade, le lieu de prédilection de tout bon geek qui se respectait. Des plus vieux jeux, des bornes d’arcades aux jeux plus nouveaux bien que toujours de la génération précédente, l’antre du gaming dans toute sa splendeur. Certes, je n’étais à proprement dit accroc à cela comme beaucoup pourraient l’être et bon nombres de jeux m’étaient inconnus puisque j’étais un gamer de type pc et non console ou de salle. Malgré tout, ton attention me touchait même si tu venais à bouder suite à mes propos destinés à t’embêter une fois de plus. Pourquoi réagissais-tu de la sorte ? N’avais-tu prévu de t’amuser toi aussi ? Incapable de dévêtir mes lèvres de ce sourire, avant que tu ne t’éloignes trop, ton poignet je rattrapais une nouvelle fois de mes doigts. « Amusons-nous. J’ai envie de jouer avec toi. » Loin de moi une idée de sous-entendre quelque chose de plus intime, en bon esprit enfantin, je n’y prêtais d’ailleurs pas attention. Mais maintenant que tu nous avais amenés ici, ne devrions-nous pas en profiter ?
Avant de nous mettre en quête du jeu parfait pour débuter, rapidement, probablement avec timidité également, sur ta joue je déposais un délicat baiser. Furtif, du bout des lèvres et sans que je ne puisse m’en empêcher ou même réfléchir à celui-ci. « Merci. » Un mot simplement soufflé, un regard te couvant avec reconnaissance et douceur. Aujourd’hui, cette sortie était exactement ce dont j’avais besoin pour remonter une pente d’apparence glissante. Alors une issue de secours tu m’avais montré, dans celle-ci tu m’avais guidé, à présent, n’était-ce à mon tour de t’offrir quelque chose ? Si je ne savais ce qui pourrais plaire à tes goûts, je finirais par trouver j’en étais certain. Probablement pas un FPS ni un jeu de course ; bien trop masculin à mes yeux pour la princesse que tu incarnais. Devrions-nous nous orienter vers ces jeux de danses où sur les cases nous devrions sauter ? C’était probablement trop entrainant dès le début, alors quelque chose différent ?
Les doigts autour de ton poignet, je t’invitais à me suivre alors que nous nous enfoncions dans cet antre du gaming. Autour de nous, quelques lycéens qui, de toute évidence, préféraient jouer qu’étudier, mais aussi des plus âgés, preuve que cette discipline n’était aussi puérile qu’elle en avait l’air. Une véritable passion à part entière… Sur un écran mes yeux se posaient et à ton oreille je me penchais pour n’avoir à crier ou déranger les gens qui nous entouraient d’une quelconque façon. « Tu veux essayer ça ? » Sur l’écran un jeu musical visiblement, me faisant étrangement ressembler à Osu! Mais à la main… pas sûr que le défi soit le même ni le rendu, j’espérais seulement que, comme son semblable, il proposait un système multijoueur ou collaboration sous peine de devoir faire des parties séparées.
Avant de nous mettre en quête du jeu parfait pour débuter, rapidement, probablement avec timidité également, sur ta joue je déposais un délicat baiser. Furtif, du bout des lèvres et sans que je ne puisse m’en empêcher ou même réfléchir à celui-ci. « Merci. » Un mot simplement soufflé, un regard te couvant avec reconnaissance et douceur. Aujourd’hui, cette sortie était exactement ce dont j’avais besoin pour remonter une pente d’apparence glissante. Alors une issue de secours tu m’avais montré, dans celle-ci tu m’avais guidé, à présent, n’était-ce à mon tour de t’offrir quelque chose ? Si je ne savais ce qui pourrais plaire à tes goûts, je finirais par trouver j’en étais certain. Probablement pas un FPS ni un jeu de course ; bien trop masculin à mes yeux pour la princesse que tu incarnais. Devrions-nous nous orienter vers ces jeux de danses où sur les cases nous devrions sauter ? C’était probablement trop entrainant dès le début, alors quelque chose différent ?
Les doigts autour de ton poignet, je t’invitais à me suivre alors que nous nous enfoncions dans cet antre du gaming. Autour de nous, quelques lycéens qui, de toute évidence, préféraient jouer qu’étudier, mais aussi des plus âgés, preuve que cette discipline n’était aussi puérile qu’elle en avait l’air. Une véritable passion à part entière… Sur un écran mes yeux se posaient et à ton oreille je me penchais pour n’avoir à crier ou déranger les gens qui nous entouraient d’une quelconque façon. « Tu veux essayer ça ? » Sur l’écran un jeu musical visiblement, me faisant étrangement ressembler à Osu! Mais à la main… pas sûr que le défi soit le même ni le rendu, j’espérais seulement que, comme son semblable, il proposait un système multijoueur ou collaboration sous peine de devoir faire des parties séparées.
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Re: Promise #Hara ♡ | Ven 23 Mar - 12:19 Citer EditerSupprimer
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De mes pas, j’avais l’impression de fouler le sol d’une planète étrangère. L’univers des jeux et du virtuel représentait une telle inconnue pour moi. Et je n’en comprenais l’attrait éprouvé par ces joueurs visiblement captivés par leurs parties. À l’exception de ceux qui venaient de la finir et quittait leur pièce. Pour certains, je remarquais qu’alors qu’ils se retournaient et que sur ma personne leur regard se posait, ils se figeaient. Stupéfaits. Était-ce si incroyable de voir une fille comme moi dans ce lieu ? À la réflexion : probablement. Moi-même je ne comprenais exactement ce que je faisais ici. Si ce n’était panser une âme en peine et esseulée. Le sourire tu semblais avoir retrouvé à la seule vue de ces machines, bien que cependant, tes remerciements ne furent pas criants dans un premier temps. Telle une maman amenant son enfant à la salle de jeux, je n’escomptais que te déposer puis vaquer, tuer le temps comme je le pourrais. Sauf que tu ne l’entendais de cette oreille.
À peine eus-je le temps de m’éloigner qu’une résistance se noua autour de mon poignet. Tu me retenais. En douceur. Je m’en retournais face à toi, plus étonnée qu’agacée pour le moment, bien que tes mots me firent entrouvrirent les lèvres pour rétorquer. Une répartie face à ton insistance que tu ne me laissas le temps d’exprimer. Décontenancée par un baiser sur ma joue que tu venais déposer. Alors, à l’instar de ces joueurs abasourdis par ma présence ici – qui a la vue de ta personne et de ton geste furent dépités –, je me gelais brièvement sur place. Une statut de glace fondant sous la chaleur de l’empreinte laissée par tes lèvres sur la peau de mon visage. Progressivement, le feu se répandit dans mes vaisseaux pâmant mon teint de poupée d’une couleur rosée. Lentement, mes yeux se levèrent jusqu’aux tiens. En quête de compréhension, fatale fut l’erreur de les croiser. Quel était ce regard dont tu me couvais ? Quand tes yeux avaient-ils appris à se voiler d’une telle douceur ? Avec un visage tel que le tien, ajouter cette expression troublante à tant de beauté, c’était presque criminelle. Idiote que j’étais à ne pouvoir ni me mouvoir, ni me concentrer. Quel sortilège d’un si innocent baiser venais-tu de me jeter ?
Poupée de chiffon totalement désorientée, je me lançais alors entrainer par ta main sur mon poignet sans résister. De mes doigts libres, je couvrais délicatement cette joue que tu avais précédemment embrassé. Confuse et gênée, je ne parvenais plus à penser. Je te suivais sans réfléchir, sans faire attention. L’esprit embrouillé. Jusqu’à ce qu’un pincement ne manifeste au niveau de mon coeur. Tu n’aurais pas dû te le permettre. Aussi innocent et dénué de sens fut-il, ce chaste baiser avait de quoi attiser la jalousie. À rôle inversé, à l’exception de Aleisha ou sa cousine, je ne pourrais supporter de voir nulle autre femme oser déposer ses lèvres sur lui. En conséquence, j’ôtais mes doigts de ma peau. Je m’efforçais d’oublier la douce chaleur laissée par ton touché et sans le savoir, tu m’y aidas. Vraiment tu n’en démordrais pas de vouloir que je me prête au jeu avec toi. « Je t’ai dit que je ne voulais pas jouer… » commençais-je à râler en marmonnant. « Quel plaisir y a-t-il à battre quelqu’un qui ne sait pas jouer ? » Je désignais la machine que tu proposais. Mes yeux se posèrent dessus. Un instant d’hésitation, un soupir, mes épaules qui s’abaissèrent et je capitulais : « C’est bien parce que c’est ton anniversaire… » Puisque je t’avais emmené ici afin de trouver une façon de le célébrer moins tristement que seul dans ta chambre à trinquer avec ton écran, je t’accorderais cet effort supplémentaire. Parce que c’était un jour unique dans l’année. Parce que je connaissais la peine de le passer loin de la famille si tel était le mal qui te rongeait aujourd’hui.
Face à la machine je me glissais. Droite devant elle j’en observais les manettes et l’écran. C’était bien la toute première fois que je touchais à un tel appareil. « Comment ça marche ? » Si je te demandais, je n’entendais pas pour autant te céder la première partie. Quitte à participer, je voulais avoir le droit à un jeu d’apprentissage et d’essai pour commencer.
À peine eus-je le temps de m’éloigner qu’une résistance se noua autour de mon poignet. Tu me retenais. En douceur. Je m’en retournais face à toi, plus étonnée qu’agacée pour le moment, bien que tes mots me firent entrouvrirent les lèvres pour rétorquer. Une répartie face à ton insistance que tu ne me laissas le temps d’exprimer. Décontenancée par un baiser sur ma joue que tu venais déposer. Alors, à l’instar de ces joueurs abasourdis par ma présence ici – qui a la vue de ta personne et de ton geste furent dépités –, je me gelais brièvement sur place. Une statut de glace fondant sous la chaleur de l’empreinte laissée par tes lèvres sur la peau de mon visage. Progressivement, le feu se répandit dans mes vaisseaux pâmant mon teint de poupée d’une couleur rosée. Lentement, mes yeux se levèrent jusqu’aux tiens. En quête de compréhension, fatale fut l’erreur de les croiser. Quel était ce regard dont tu me couvais ? Quand tes yeux avaient-ils appris à se voiler d’une telle douceur ? Avec un visage tel que le tien, ajouter cette expression troublante à tant de beauté, c’était presque criminelle. Idiote que j’étais à ne pouvoir ni me mouvoir, ni me concentrer. Quel sortilège d’un si innocent baiser venais-tu de me jeter ?
Poupée de chiffon totalement désorientée, je me lançais alors entrainer par ta main sur mon poignet sans résister. De mes doigts libres, je couvrais délicatement cette joue que tu avais précédemment embrassé. Confuse et gênée, je ne parvenais plus à penser. Je te suivais sans réfléchir, sans faire attention. L’esprit embrouillé. Jusqu’à ce qu’un pincement ne manifeste au niveau de mon coeur. Tu n’aurais pas dû te le permettre. Aussi innocent et dénué de sens fut-il, ce chaste baiser avait de quoi attiser la jalousie. À rôle inversé, à l’exception de Aleisha ou sa cousine, je ne pourrais supporter de voir nulle autre femme oser déposer ses lèvres sur lui. En conséquence, j’ôtais mes doigts de ma peau. Je m’efforçais d’oublier la douce chaleur laissée par ton touché et sans le savoir, tu m’y aidas. Vraiment tu n’en démordrais pas de vouloir que je me prête au jeu avec toi. « Je t’ai dit que je ne voulais pas jouer… » commençais-je à râler en marmonnant. « Quel plaisir y a-t-il à battre quelqu’un qui ne sait pas jouer ? » Je désignais la machine que tu proposais. Mes yeux se posèrent dessus. Un instant d’hésitation, un soupir, mes épaules qui s’abaissèrent et je capitulais : « C’est bien parce que c’est ton anniversaire… » Puisque je t’avais emmené ici afin de trouver une façon de le célébrer moins tristement que seul dans ta chambre à trinquer avec ton écran, je t’accorderais cet effort supplémentaire. Parce que c’était un jour unique dans l’année. Parce que je connaissais la peine de le passer loin de la famille si tel était le mal qui te rongeait aujourd’hui.
Face à la machine je me glissais. Droite devant elle j’en observais les manettes et l’écran. C’était bien la toute première fois que je touchais à un tel appareil. « Comment ça marche ? » Si je te demandais, je n’entendais pas pour autant te céder la première partie. Quitte à participer, je voulais avoir le droit à un jeu d’apprentissage et d’essai pour commencer.
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Re: Promise #Hara ♡ | Jeu 12 Avr - 23:47 Citer EditerSupprimer
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I won’t ever forget
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« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
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I will make you happy »
Aujourd’hui, 28 décembre, une journée que j’avais passé dans un étrange sentiment de solitude. Oh ma mère m’avait bien envoyé un message vidéo pour me le souhaiter et mes amis s’étaient amusés à m’envoyer des messages, des photos mais aussi des vidéos d’eux en train de manger un gâteau pour montrer leur sincérité à fêter un tel événement malgré la distance nous séparant. Mais rien n’était véritablement pareil, je savais qu’en rentrant dans ma chambre, il n’y aurait personne pour me faire une surprise ou me souhaiter un joyeux anniversaire chaleureux ; que ma soirée se résumerait à trouver une occupation pour m’éviter de broyer du noir mais surtout, que l’alcool assurément je devais éviter. Je le savais, mais je ne l’avais tenu avec l’excuse de trouver une idée de stream avec ma communauté pour l’occasion ; un bon moyen de s’occuper l’esprit tout en noyant sa peine n’est-ce pas ? Pourtant, tu étais venue ; toi que je n’attendais, toi-même qui avait décidé de sortir en ma compagnie pour, semblerait-il, fêter un tel événement. Ma naissance n’avait de raison d’être célébrée par ta personne, tu n’avais à être heureuse pour celle-ci, je ne faisais que t’embêter, tu ne m’appréciais foncièrement, alors pourquoi ? Pourquoi avais-tu décidé de t’encombrer de ma personne le temps d’une soirée ? Pourquoi venir dans un endroit qui, de toute évidence, n’était ton univers ? Des questions, je pourrais t’en poser énormément pour essayer de te comprendre rien qu’un peu néanmoins, je ne le ferais. Qu’importait la raison ou les raisons de ton geste, qu’importait l’endroit où nous étions, qu’importait tous ces gens qui nous fixaient avec étonnement pour ensuite parler à leurs amis en nous pointant du doigt, qu’importait tout ou presque.
Aujourd’hui, 28 décembre 2017, je décidais de placer cette soirée en ta compagnie sous le signe du plaisir.
La main tu m’avais tendue, celle-ci j’avais prise et à présent, je décidais de t’en remercier comme je le pouvais : en cherchant ce qui, dans tout ce vaste univers, pourrait faire battre ton cœur. Je n’étais adepte des jeux destinés à un public féminin –féminin et débutant en matière de jeux vidéo qui plus est – néanmoins, mon bon sens me guidait vers un premier essai. Concluant ou non, seul le temps me le dirait certainement… Bien qu’au début tu ne semblais vouloir t’y résoudre, rapidement, ton avis changea sans même que je n’aie à intervenir. Sur mon nuage tu me laissais flotter, bercer par l’illusion que, peut-être, je parviendrais à te faire passer une soirée aussi agréable qu’elle ne l’était pour moi jusqu’à présent. Idiot heureux que j’étais, c’était bien rapidement que je trouvais place à tes côtés avant que cette question tu ne me pose : « Comment ça marche ? ». Sur les boutons je posais les yeux, sur le joystick puis le stylet mis à disposition avec l’écran directement inclus à la borne… Me demandais-tu vraiment comment ça marchait ? Sans doute… N’avais-tu jamais touché à un jeu vidéo de ta vie ? Triste idée que voilà… « Je vais te montrer. » Pourtant tu ne faisais pas en arrière pour une démonstration, j’en concluais donc que, pour te montrer, j’allais devoir trouver une autre alternative…
Mon perchoir contre la borne je quittais afin d’effectuer les quelques pas me guidant dans ton dos. Posté derrière toi, malgré notre différence de taille, je me trouvais obligé de glisser mon visage aux côtés du tiens si je désirais voir où tes mains se trouvaient afin de m’en saisir avec délicatesse. Joue contre joue serait probablement trop, mais celles-ci, assurément, n’étaient loin de se rencontrer ainsi installés. Paume des mains contre le dos des tiennes, c’était vers les deux boutons de gauche et le stylet que je dirigeais tes doigts tout en t’initiant à ce jeu par son fonctionnement. « C’est un jeu de rythme. Sur l’écran des ronds vont s’afficher, parfois des chemins, et tu vas devoir cliquer dessus en rythme avec le beat de la musique. » Alors que nos doigts se trouvaient pratiquement entrelacés à devoir tenir le stylet à deux, dans le menu je nous baladais avec autant d’aisance que possible en quête d’une chanson simple à te proposer. Défile et défile alors nombreuses musiques, des rythmes rapides, des rythme plus doux, mais de ceux-ci il fallait se méfier plus que tout. Du piano ne découlait de douce beatmap lente et facile, loin de là… « Ah, tu vas faire Samara’s song. Elle n’est pas joyeuse mais à 7pp et 84 en max combo, je pense qu’on ne trouvera pas mieux pour commencer. » Entendais-tu dans ma voix combien j’étais heureux de te faire découvrir quelque chose ? De partager quelque chose avec toi ? Tu pourrais aimer ou détester, vouloir essayer une fois et ne plus jamais y retoucher ou au contraire vouloir me défier sur des beatmap plus dures à l’avenir, mais au moins, tu faisais l’effort d’aller à la rencontre d’un univers qui t’étais inconnu. De ton effort découlait un charme que jamais je n’avais pu soupçonner, celui-ci même qui faisait briller mes iris de bonheur comme nul autre auparavant. « On va profiter du temps de départ pour te montrer. » Malgré cette impression de flotter, malgré mon cœur tambourinant, je ne restais pas moins conscient que tu allais entamer ta toute première partie. Le temps de battement entre le lancement de la musique et la première note je profitais donc pour te montrer la sensibilité du stylet sur l’écran, qu’à celui-ci tu t’habitue mais aussi, et surtout, qu’à appuyer sur les boutons en même temps tu arrives.
Aujourd’hui, 28 décembre 2017, je décidais de placer cette soirée en ta compagnie sous le signe du plaisir.
La main tu m’avais tendue, celle-ci j’avais prise et à présent, je décidais de t’en remercier comme je le pouvais : en cherchant ce qui, dans tout ce vaste univers, pourrait faire battre ton cœur. Je n’étais adepte des jeux destinés à un public féminin –féminin et débutant en matière de jeux vidéo qui plus est – néanmoins, mon bon sens me guidait vers un premier essai. Concluant ou non, seul le temps me le dirait certainement… Bien qu’au début tu ne semblais vouloir t’y résoudre, rapidement, ton avis changea sans même que je n’aie à intervenir. Sur mon nuage tu me laissais flotter, bercer par l’illusion que, peut-être, je parviendrais à te faire passer une soirée aussi agréable qu’elle ne l’était pour moi jusqu’à présent. Idiot heureux que j’étais, c’était bien rapidement que je trouvais place à tes côtés avant que cette question tu ne me pose : « Comment ça marche ? ». Sur les boutons je posais les yeux, sur le joystick puis le stylet mis à disposition avec l’écran directement inclus à la borne… Me demandais-tu vraiment comment ça marchait ? Sans doute… N’avais-tu jamais touché à un jeu vidéo de ta vie ? Triste idée que voilà… « Je vais te montrer. » Pourtant tu ne faisais pas en arrière pour une démonstration, j’en concluais donc que, pour te montrer, j’allais devoir trouver une autre alternative…
Mon perchoir contre la borne je quittais afin d’effectuer les quelques pas me guidant dans ton dos. Posté derrière toi, malgré notre différence de taille, je me trouvais obligé de glisser mon visage aux côtés du tiens si je désirais voir où tes mains se trouvaient afin de m’en saisir avec délicatesse. Joue contre joue serait probablement trop, mais celles-ci, assurément, n’étaient loin de se rencontrer ainsi installés. Paume des mains contre le dos des tiennes, c’était vers les deux boutons de gauche et le stylet que je dirigeais tes doigts tout en t’initiant à ce jeu par son fonctionnement. « C’est un jeu de rythme. Sur l’écran des ronds vont s’afficher, parfois des chemins, et tu vas devoir cliquer dessus en rythme avec le beat de la musique. » Alors que nos doigts se trouvaient pratiquement entrelacés à devoir tenir le stylet à deux, dans le menu je nous baladais avec autant d’aisance que possible en quête d’une chanson simple à te proposer. Défile et défile alors nombreuses musiques, des rythmes rapides, des rythme plus doux, mais de ceux-ci il fallait se méfier plus que tout. Du piano ne découlait de douce beatmap lente et facile, loin de là… « Ah, tu vas faire Samara’s song. Elle n’est pas joyeuse mais à 7pp et 84 en max combo, je pense qu’on ne trouvera pas mieux pour commencer. » Entendais-tu dans ma voix combien j’étais heureux de te faire découvrir quelque chose ? De partager quelque chose avec toi ? Tu pourrais aimer ou détester, vouloir essayer une fois et ne plus jamais y retoucher ou au contraire vouloir me défier sur des beatmap plus dures à l’avenir, mais au moins, tu faisais l’effort d’aller à la rencontre d’un univers qui t’étais inconnu. De ton effort découlait un charme que jamais je n’avais pu soupçonner, celui-ci même qui faisait briller mes iris de bonheur comme nul autre auparavant. « On va profiter du temps de départ pour te montrer. » Malgré cette impression de flotter, malgré mon cœur tambourinant, je ne restais pas moins conscient que tu allais entamer ta toute première partie. Le temps de battement entre le lancement de la musique et la première note je profitais donc pour te montrer la sensibilité du stylet sur l’écran, qu’à celui-ci tu t’habitue mais aussi, et surtout, qu’à appuyer sur les boutons en même temps tu arrives.
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Re: Promise #Hara ♡ | Lun 7 Mai - 21:47 Citer EditerSupprimer
Promise
Erase everything
Erase everything
Perfect HaRa
« All is lost, hope remains,
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
and this war's not over.
There's a light, there's the sun,
taking all shattered ones.
To the place we belong,
and his love will conquer all. »
Face à cette machine choisie par tes soins, je me trouvais bien démunie. Quand bien même, en rien je ne perdais de mon aplomb, j’ignorais totalement comment manier cet engin. Les yeux quelque peu perplexes, j’observais les boutons et la manette que le bout de mes doigts effleurait. A quoi servaient-ils exactement ? Et sur l’écran, que sélectionner au menu ? Pour toi, en ce jour de ton anniversaire, je me confrontais à l’inconnu. Un univers pour lequel je n’avais jamais témoigné de curiosité auparavant. Qui à présent m’intriguait peu à peu, sans pour autant que je ne sois prête à l’admettre. Et si dans mon regard, une lueur d’intérêt me trahissait un jour, un instant, je plaiderais la perplexité de comprendre ce que des personnes à ton instar pouvait trouver à ces mondes virtuels, à ces jeux pour y accorder tant de leur temps. Pour en faire un pan entier de leur vie. Qu’est-ce qu’il y avait de si bien à ces distractions pour que tu les aimes tant ? Et moi, pourquoi me le demandais-je ? Pourquoi t’avais-je amené ici ? Pourquoi, en mon for intérieur, t’appréciais-je sincèrement ? A défaut que mes mots ne le confessent. Qu’ils cessent de se cacher derrière des mensonges en cascade de rejet. L’instinct de te garder à distance. Mon inconscient sans doute pressentait le danger que tu représentais. Celui de bouleverser et remettre en question l’existence que je menais actuellement. Que je pensais être la bonne voie…
Une distance que tu anéantissais. Comme si, chaque fois les circonstances ne nous rapprochaient déjà pas un peu trop, voilà que tu imposais une proximité physique déroutante. Une légère vague de frisson me parcourut lorsque je te sentis te placer derrière moi. Que faisais-tu ? Ne pouvais-tu pas simplement m’expliquer en restant à côté. Pourtant, je ne te repoussais. Fut-ce parce que figée par l’étonnement et la confusion soudaine ? Cette dernière fut amplifiée par tes bras longeant les miens jusqu’à ce que tes mains couvent les miennes. Je déglutis. Après la sueur froide, ce fut un excès de chaleur qui emplit tout mon corps. Je sentis le feu me monter aux joues. Raide comme un piquet, comme si tout ceci ne te suffisait, par-dessus mon épaule tu te penchais. Nos visages se trouvaient alors à hauteur. Malgré les quelques centimètres séparant nos joues, j’eus l’impression de ressentir la chaleur de ta peau sur la mienne. Timidement, sans oser bouger ma tête, j’aventurais un regard en biais et discret dans ta direction. Tu semblais bien concentré. Bien heureux d’expliquer un jeu. Oui, tu étais à fond dans ton rôle d’instructeur. Tu agissais naturellement sans la moindre conscience de… De quoi d’ailleurs ? Je n’aimais juste pas la proximité des hommes en général. L’origine de mon embarras se trouvait là et pour nulle autre raison absurde ! Tu étais le promeneur de chien et j’étais ton employeur. Tu étais un gumiho et moi ta présidente ayant eu pitié de ta solitude en ce jour que tu aurais dû célébrer plus joyeusement. Peut-être qu’agir ainsi te donner aussi l’illusion de sortir pour l’occasion avec quelqu’un de proche, avec une amie. Amie d’un jour que je serais alors, quand bien même, je ne parvenais à nous qualifier de la sorte…
Afin de lutter contre cette troublante sensation, je reportais toute mon attention sur l’écran et sur tes dires. Le son de ta voix… Je secouais brièvement, presque imperceptiblement la tête pour chasser cet étrange écho. Un geste que je concluais par un hochement acquiesçant à tes paroles, à ton choix. Ce n’était comme si j’avais possibilité de trouver à redire. Un instant, mes yeux se perdirent sur cette main posée sur la mienne et guidant ses mouvements pour que je me familiarise avec les instruments de la machine. Cependant le pouvais-je vraiment alors que tu te tenais, tu te comportais ainsi ? Je devrais te repousser. Mais je ne le fis. La barre de chargement approcha de son terme annonçant le début du jeu presque imminent. Une chance que tu t’éloignes et pourtant : « Tu… Tu fais la première partie avec moi ? » La question m’échappa sans que je ne m’explique pourquoi. Pire encore, elle résonnait comme une demande, presque une supplique timide de n’être livrée à moi-même alors que mon intention était seulement de savoir si tu comptais me guider pour la première partie ou non. Plus encore que la distance, c’était ma combativité vindicative que tu étais momentanément parvenu à anéantir…
Une distance que tu anéantissais. Comme si, chaque fois les circonstances ne nous rapprochaient déjà pas un peu trop, voilà que tu imposais une proximité physique déroutante. Une légère vague de frisson me parcourut lorsque je te sentis te placer derrière moi. Que faisais-tu ? Ne pouvais-tu pas simplement m’expliquer en restant à côté. Pourtant, je ne te repoussais. Fut-ce parce que figée par l’étonnement et la confusion soudaine ? Cette dernière fut amplifiée par tes bras longeant les miens jusqu’à ce que tes mains couvent les miennes. Je déglutis. Après la sueur froide, ce fut un excès de chaleur qui emplit tout mon corps. Je sentis le feu me monter aux joues. Raide comme un piquet, comme si tout ceci ne te suffisait, par-dessus mon épaule tu te penchais. Nos visages se trouvaient alors à hauteur. Malgré les quelques centimètres séparant nos joues, j’eus l’impression de ressentir la chaleur de ta peau sur la mienne. Timidement, sans oser bouger ma tête, j’aventurais un regard en biais et discret dans ta direction. Tu semblais bien concentré. Bien heureux d’expliquer un jeu. Oui, tu étais à fond dans ton rôle d’instructeur. Tu agissais naturellement sans la moindre conscience de… De quoi d’ailleurs ? Je n’aimais juste pas la proximité des hommes en général. L’origine de mon embarras se trouvait là et pour nulle autre raison absurde ! Tu étais le promeneur de chien et j’étais ton employeur. Tu étais un gumiho et moi ta présidente ayant eu pitié de ta solitude en ce jour que tu aurais dû célébrer plus joyeusement. Peut-être qu’agir ainsi te donner aussi l’illusion de sortir pour l’occasion avec quelqu’un de proche, avec une amie. Amie d’un jour que je serais alors, quand bien même, je ne parvenais à nous qualifier de la sorte…
Afin de lutter contre cette troublante sensation, je reportais toute mon attention sur l’écran et sur tes dires. Le son de ta voix… Je secouais brièvement, presque imperceptiblement la tête pour chasser cet étrange écho. Un geste que je concluais par un hochement acquiesçant à tes paroles, à ton choix. Ce n’était comme si j’avais possibilité de trouver à redire. Un instant, mes yeux se perdirent sur cette main posée sur la mienne et guidant ses mouvements pour que je me familiarise avec les instruments de la machine. Cependant le pouvais-je vraiment alors que tu te tenais, tu te comportais ainsi ? Je devrais te repousser. Mais je ne le fis. La barre de chargement approcha de son terme annonçant le début du jeu presque imminent. Une chance que tu t’éloignes et pourtant : « Tu… Tu fais la première partie avec moi ? » La question m’échappa sans que je ne m’explique pourquoi. Pire encore, elle résonnait comme une demande, presque une supplique timide de n’être livrée à moi-même alors que mon intention était seulement de savoir si tu comptais me guider pour la première partie ou non. Plus encore que la distance, c’était ma combativité vindicative que tu étais momentanément parvenu à anéantir…
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