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Promise #Hara ♡
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Re: Promise #Hara ♡ | Mer 21 Aoû - 14:14 Citer EditerSupprimer
Promise
I won’t ever forget
I won’t ever forget
Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
Qu’en ce lieu, un de tes fans nous rencontrions était un événement quelque peu inattendu… Et tu y concédais sans difficulté, dans un souffle qui parvenait à se créer chemin à travers ces nombreuses musiques d’arcade s’élevant dans l’air jusqu’à mes oreilles. Oui, c’était étonnant; mais puisque nous étions en Corée, que tu étais égérie d’une marque de matériel électronique, n’y avait-il une certaine corrélation? Davantage d’interrogations n’avaient place dans mon esprit et dès alors, c’était le lieu de notre combat pour ta personne qui en devenait sujet principal. Main tendue en ta direction, plus poliment qu’à mon habitude en présence d’un étranger qui t’adorait, voilà qu’après un agrément de ta part je patientais. Tout comme j’attendais après une réponse à la précédente interrogation, devais-je jouer sérieusement afin que sa demande soit dûment gagnée? Ou devais-je laisser place à une certaine forme de hasard dans le choix du vainqueur? Toi seule déciderait de ce qu’il adviendrait de cet homme certainement bien plus poli que beaucoup d’autres qu’il m’avait été donné de rencontrer au cours de mes années de streamer. Néanmoins, bien avant que tu n’éclaire ma lanterne - mais aussi la sienne - et malgré ce sourire se dessinant sur tes lèvres et offrant la perspective d’un début de réponse; tu préféras t’orienter vers mon bras. Celui-ci même qui, quelques jours auparavant, eut subi l’assaut des crocs de notre ami canidé. De tes doigts tu l’entourais sans force, de tes pupilles tu fixais l’emplacement de la blessure et de tes lèvres émanait ce qui s’apparentait à une précaution. A peine avais-je le temps d’en sourire qu’une voix fit son élévation jusqu’à notre petit groupe s’agrandissant encore. Un timbre féminin vers lequel tu orientais bien vite ton attention tandis qu’un bref instant, je ne parvenais à détacher le mien de ta personne. Je t’étais reconnaissant. Tantôt cette surprise pour fêter mon anniversaire, tantôt ton inquiétude pour une blessure que tu aurais eu raison d’oublier dès le lendemain; malgré ton aversion pour ma personne, petit à petit, ne devenions-nous pas un tantinet plus proche?
Esquisse aux lèvres, enfin, je me détournais de ton minois pour accorder un regard à celui qui nous avait rejoint. Bien rapidement identifiée comme compagne de l’homme venu réclamé après un fan-service de ta part, elle était doté d’un entrain à la conversation qui était presque déconcertant sur l’instant. Nous n’avions même le temps d’ouvrir la bouche que l’inconnue poursuivait dans l’énonciation de ses pensées les unes après les autres, jusqu’à ce qu’une halte elle effectue sur mes traits. Un regard que je ne manquais de capter, curieux de son origine, habitué à son existence mais incapable d’imaginer ce qui se profilait. Momentanément, mes paupières s’ouvraient en grand, mes pupilles dérivaient tantôt vers l’un tantôt vers l’autre avant qu’un fin rire ne rompe l’expression de mon étonnement. Maladroitement je cherchais après une réponse à apporter, ne serait-ce que des excuses envers cet homme qui naturellement poussait une plainte vis-à-vis de sa compagne; mais rien ne prenait forme dans mes pensées. Le néant.. Ce malaisant néant duquel émergeait la seule et unique réponse à ses propos suivants. « Pourquoi vous dites ça? Il est plutôt beau aussi... » Plus qu’une politesse sans sincérité, l’homme ne m’apparaissait comme dénué de toute beauté. Mais venant de moi, n’était-ce mal venu? Qui croirait un type avec un tel visage s’exprimer quant à celui des autres… Alors je cherchais à promptement bondir sur un autre sujet, le jeu? Notre couple? Quel couple? Hera et… Soudainement je réalisais ce à quoi faisait allusion l’inconnue et m’empressais de secouer ma main libre à la négative. « Et on est pas en couple. On est... » Un instant mes iris se déposait sur ta personne, incertain, avant de revenir à cette femme probablement plus âgée que nous. « Plus ou moins amis… Quelque chose comme ça? » De mon index je te désignais avec sérieux, désireux de faire disparaître toute allusion quant à un possible couple nous concernant. « Elle me paie pour que je m’occupe de son chien. » C’était bien là, notre relation la plus définie qu’il puisse y avoir. Patron et employé… Mais je fronçais les sourcils l’instant suivant, réalisant mon erreur qui, bien entendu, changeait totalement le sens de ce que j’avais voulu émettre tantôt. « Enfin ses grands-parents me paient... » soufflais-je alors, conscient que ce n’était dès à présent plus en lien avec ta personne directement.
Un instant, je m’égarais en réflexion sur ce que nous étions… avant d’être agilement balayé au vu de son inutilité. Qu’importait, nous n’étions ensemble, c’était bien tout ce que cette femme avait à savoir; bien qu’il fallait encore qu’elle croit en ces mots. « J’allais faire quelques parties de Mortal Kombat avec votre copain, il voulait une photo avec Hera s’il gagnait. Mais on peut faire des parties tous les quatres par la suite. Comment on doit vous appeler? Noona, hyung? Ou bien.. » Tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre, mon regard vagabondait en quête de celui qui offrirait réponse à ma question sans chercher à me présenter pour autant dans un premier temps - puisqu’ils semblaient déjà te connaître, je ne m’en inquiétais outre mesure -.
Esquisse aux lèvres, enfin, je me détournais de ton minois pour accorder un regard à celui qui nous avait rejoint. Bien rapidement identifiée comme compagne de l’homme venu réclamé après un fan-service de ta part, elle était doté d’un entrain à la conversation qui était presque déconcertant sur l’instant. Nous n’avions même le temps d’ouvrir la bouche que l’inconnue poursuivait dans l’énonciation de ses pensées les unes après les autres, jusqu’à ce qu’une halte elle effectue sur mes traits. Un regard que je ne manquais de capter, curieux de son origine, habitué à son existence mais incapable d’imaginer ce qui se profilait. Momentanément, mes paupières s’ouvraient en grand, mes pupilles dérivaient tantôt vers l’un tantôt vers l’autre avant qu’un fin rire ne rompe l’expression de mon étonnement. Maladroitement je cherchais après une réponse à apporter, ne serait-ce que des excuses envers cet homme qui naturellement poussait une plainte vis-à-vis de sa compagne; mais rien ne prenait forme dans mes pensées. Le néant.. Ce malaisant néant duquel émergeait la seule et unique réponse à ses propos suivants. « Pourquoi vous dites ça? Il est plutôt beau aussi... » Plus qu’une politesse sans sincérité, l’homme ne m’apparaissait comme dénué de toute beauté. Mais venant de moi, n’était-ce mal venu? Qui croirait un type avec un tel visage s’exprimer quant à celui des autres… Alors je cherchais à promptement bondir sur un autre sujet, le jeu? Notre couple? Quel couple? Hera et… Soudainement je réalisais ce à quoi faisait allusion l’inconnue et m’empressais de secouer ma main libre à la négative. « Et on est pas en couple. On est... » Un instant mes iris se déposait sur ta personne, incertain, avant de revenir à cette femme probablement plus âgée que nous. « Plus ou moins amis… Quelque chose comme ça? » De mon index je te désignais avec sérieux, désireux de faire disparaître toute allusion quant à un possible couple nous concernant. « Elle me paie pour que je m’occupe de son chien. » C’était bien là, notre relation la plus définie qu’il puisse y avoir. Patron et employé… Mais je fronçais les sourcils l’instant suivant, réalisant mon erreur qui, bien entendu, changeait totalement le sens de ce que j’avais voulu émettre tantôt. « Enfin ses grands-parents me paient... » soufflais-je alors, conscient que ce n’était dès à présent plus en lien avec ta personne directement.
Un instant, je m’égarais en réflexion sur ce que nous étions… avant d’être agilement balayé au vu de son inutilité. Qu’importait, nous n’étions ensemble, c’était bien tout ce que cette femme avait à savoir; bien qu’il fallait encore qu’elle croit en ces mots. « J’allais faire quelques parties de Mortal Kombat avec votre copain, il voulait une photo avec Hera s’il gagnait. Mais on peut faire des parties tous les quatres par la suite. Comment on doit vous appeler? Noona, hyung? Ou bien.. » Tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre, mon regard vagabondait en quête de celui qui offrirait réponse à ma question sans chercher à me présenter pour autant dans un premier temps - puisqu’ils semblaient déjà te connaître, je ne m’en inquiétais outre mesure -.
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Re: Promise #Hara ♡ | Jeu 19 Sep - 19:06 Citer EditerSupprimer
Day & Night
Erase everything
Erase everything
Perfect HaRa
« The day I was you, the night you were me
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
À côté de la bourrasque qu’incarnait sa partenaire, l’aimable intervenant précédent ne paraissait plus guère si déconcertant. S’étonner d’un être doté d’aisance ne dénotait pas d’une certaine ironie de ma part, cependant, je n’y étais pas tant accoutumée à mon égard de la part de parfaits inconnus m’ayant reconnus comme ses mots en attestèrent rapidement. Plus encore, cette liberté décomplexée avec laquelle notre interlocutrice plaisantait sur son couple m’échappait totalement. Fut-ce qu’on pourrait caractérisé de profonde complicité entre eux ? Plausible à en juger comme son compagnon s’en plaignait bien légèrement. Je les enviais. Pendant l’espace d’un instant, je me surpris à les envier, quand bien même, je ne m’imaginais pouvoir rabaisser mon bien aimé sur son physique en plus. Tout comme, je doutais très fortement que l’un comme l’autre, nous apprécions un tel comportement entre nous. Peut-être parce que nous manquions encore de recul, d’ancienneté dans notre relation qui, bien que fortement engagée, ne datait que d’un peu plus d’une année. Un an au cours duquel, nous n’avions pas encore ne serait-ce qu’entamé un premier pas vers l’intimité physique… Et j’en soupirais. Soupir en écho maladroit avec tes propos que je n’écoutais guère, ceux rassurant la beauté de notre interlocuteur. Te moquais-tu de lui ? Cet homme n’était certes laid, mais il était des plus quelconques, tandis que toi… tu étais scandaleusement beau. Jamais je ne te le dirais, mais je n’étais pas aveugle pour autant. En revanche, il semblerait que j’eus été sourde à une partie des mots précédents de notre interlocutrice lorsque tu corrigeais le tir : nous n’étions pas un couple. Une évidence telle que vraisemblablement, je n’avais relevé l’erreur dans le discours de cette jeune femme. Ou peut-être car je n’avais pas non plus envie de me torturer l’esprit à chercher la définition d’un lien nous unissant. Quoique, alors que tu t’empêtrais, la réponse m’apparaissait : « Nous sommes camarades de la même fraternité universitaire, » éclairais-je leur lanterne, clairement, nettement et simplement. Les détails ne les concernaient. Une explication qui n’effaça pas totalement le rictus perplexe voire suspicieux sur le visage de notre interlocutrice.
Ce fut ta voix qui la détourna finalement de cette observation de nos personnes. Détendant ses traits, ce fut une expression presque offusquée qui s’y dessina par la suite. « La violence… » souffla-t-elle avec un air estomaqué puant quelque peu le surjeu. Je me demandais néanmoins quelle partie de ta tirade méritait une pareille réaction. La réponse ne tarda pas : « Qu’on soit plus vieux parait si évident ? » Les yeux ronds, elle fixa son compagnon, puis nous deux, tour à tour, pour revenir sur le premier et finalement trancher en pivotant prestement dans ta direction : « Okay ! Appelle-moi Noona ! » Une exclamation, et dans un élan jovial, je la vis s’apprêter à t’asséner d’un coup amical dans le bras. Un geste que j’interceptais prestement imposant ma main en barrière. Consciente de son erreur, ta Noona releva les deux mains pour plaider non coupable et sa résignation à la non agression. Les bras retombés, ses yeux t’oubliaient et me regardaient : « Quant à Miss, je serais ta Unnie et lui… » La voix en suspend sur un ton sous-entendu, l’auto-proclamée Unnie s’en retourna vers son ami. Le visage de celui-ci avait soudainement rougi d’un éclat indéniablement. « Tu lui ferais le plus beau des cadeaux de Noël même en retard, si Miss Samsung l’appelle Oppa. » Mes yeux s’entrouvrirent. Je n’ignorais pas que ce mot avait un certain effet sur les hommes sud-coréens, d’autant plus dans la bouche de jolies femmes, mais à ce point ? Je ne l’aurais cru. Pourtant, à en juger comme le jeune homme se détournait incapable de soutenir davantage mon regard posé sur lui, je pus déduire que sa partenaire n’exagérait guère. Celle-ci ne tarda d’ailleurs à balayer ce trouble pour en revenir au sujet premier : « Bon et sinon ! On s’affronte non pas en couple, mais en duo ? Après que ces messieurs n’aient joués au coq bien sûr. » Je ne la comprenais. À sa place, je fulminerais que mon compagnon puisse rougir d’une autre femme et désirer une photo avec elle, quand bien même celle-ci serait… Inaccessible, je l’étais alors de véritables menaces je ne pouvais être considérées. Au fond, sous cette légèreté, ce couple ne faisait-il pas preuve d’une certaine maturité d’esprit ? Ils ne se laissaient ronger par des maux qui n’avaient de réelles raisons d’exister. Ils ne s’opprimaient pas non. Je les admirais, un peu. Alors, j’avais la curiosité de les découvrir un peu plus davantage. « D’accord, mais… il faut que ce soit équitable, même pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de jouer à ce genre de jeux. » Nous étions là pour nous amuser certes, mais il n’y avait aucun intérêt à se lancer dans un challenge perdu d’avance. Je n’aimais le reconnaitre mais dans ce quatuor, incontestablement je m’annonçais comme le maillon faible. En ce lieu, j’avais mis un pied dans un univers qui m’était totalement étranger. Un univers qui te convenait, du moins je le pensais.
Comprenant très certainement ce que je n’avais eu la fierté d’exprimer explicitement, nos interlocuteurs se mirent à réfléchir à comment rendre la bataille équitable. Parcourant brièvement la salle du regard, ce fut ton Hyung le premier à rependre la parole «Pourquoi pas ce jeu là ? » Notre attention il attira en direction d’une borne d’arcade composée d’une moto en guise de siège et manette. Le genre de jeu où nul ne pouvait guère s’entrainer à la maison. Un jeu de surcroit qui semblait plutôt amusant. « Et celui-ci par exemple ? » enchaina-t-il en suggérant la borne de just dance. Un classique qui pour le coup, pourrait s’avérer à mon avantage. « Oh ! Et la battle final aux maudites machines attrape-peluche ! » s’exclama Unnie en tapant dans ses mains comme si elle venait d’avoir une révélation. Un match en 3 partie ? « Ça me va. Si ça te convient ? C’est ta journée, » te demandais-je, reposant spontanément ma main sur ton bras avec une douceur protectrice. Tu ne devais te faire mal, mais aussi, tu devais t’amuser en priorité. Un anniversaire ne représente qu’une seule journée par an, il ne fallait la gâcher.
Notre quatuor imprévu entama donc de se diriger vers la borne de Mortal Kombat. Hyung en tête, je vis Noona se rapprocher de toi pour te glisser quelques mots à l’oreille sans que je ne puisse les entendre : « Je dis ça, je dis rien, mais je ne vois pas de chien… » Une main sur ton épaule pendant ce murmurer glisser à ton oreille, elle l’ôta sitôt après en s’écartant et accélérant le pas pour rattraper son chéri sur les épaules duquel elle prit appui pour bondir et atterrir sur ses pieds : « Montre lui c’est qui le Boss, Chéri ! » Aussi étranges qu’ils étaient, ces deux-là m’apparaissaient chaque instant un peu plus sympathique. Leurs attitudes me dérobaient un léger sourire. Puis, à l’instar de ta Noona, j’imitais pour partie ses gestes, déposant une main sur ton épaule opposée, me rapprochant de ton autre oreille pour y susurrer : « Ne force pas trop… Oppa. » Une pointe de malice dans la voix, ce ne fut cependant pas sans rougir que je formulais ce dernier mot, m’empressant ensuite également d’accélérer le pas, histoire de ne pas trop te laisser apparaitre ma gêne.
Ce fut ta voix qui la détourna finalement de cette observation de nos personnes. Détendant ses traits, ce fut une expression presque offusquée qui s’y dessina par la suite. « La violence… » souffla-t-elle avec un air estomaqué puant quelque peu le surjeu. Je me demandais néanmoins quelle partie de ta tirade méritait une pareille réaction. La réponse ne tarda pas : « Qu’on soit plus vieux parait si évident ? » Les yeux ronds, elle fixa son compagnon, puis nous deux, tour à tour, pour revenir sur le premier et finalement trancher en pivotant prestement dans ta direction : « Okay ! Appelle-moi Noona ! » Une exclamation, et dans un élan jovial, je la vis s’apprêter à t’asséner d’un coup amical dans le bras. Un geste que j’interceptais prestement imposant ma main en barrière. Consciente de son erreur, ta Noona releva les deux mains pour plaider non coupable et sa résignation à la non agression. Les bras retombés, ses yeux t’oubliaient et me regardaient : « Quant à Miss, je serais ta Unnie et lui… » La voix en suspend sur un ton sous-entendu, l’auto-proclamée Unnie s’en retourna vers son ami. Le visage de celui-ci avait soudainement rougi d’un éclat indéniablement. « Tu lui ferais le plus beau des cadeaux de Noël même en retard, si Miss Samsung l’appelle Oppa. » Mes yeux s’entrouvrirent. Je n’ignorais pas que ce mot avait un certain effet sur les hommes sud-coréens, d’autant plus dans la bouche de jolies femmes, mais à ce point ? Je ne l’aurais cru. Pourtant, à en juger comme le jeune homme se détournait incapable de soutenir davantage mon regard posé sur lui, je pus déduire que sa partenaire n’exagérait guère. Celle-ci ne tarda d’ailleurs à balayer ce trouble pour en revenir au sujet premier : « Bon et sinon ! On s’affronte non pas en couple, mais en duo ? Après que ces messieurs n’aient joués au coq bien sûr. » Je ne la comprenais. À sa place, je fulminerais que mon compagnon puisse rougir d’une autre femme et désirer une photo avec elle, quand bien même celle-ci serait… Inaccessible, je l’étais alors de véritables menaces je ne pouvais être considérées. Au fond, sous cette légèreté, ce couple ne faisait-il pas preuve d’une certaine maturité d’esprit ? Ils ne se laissaient ronger par des maux qui n’avaient de réelles raisons d’exister. Ils ne s’opprimaient pas non. Je les admirais, un peu. Alors, j’avais la curiosité de les découvrir un peu plus davantage. « D’accord, mais… il faut que ce soit équitable, même pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de jouer à ce genre de jeux. » Nous étions là pour nous amuser certes, mais il n’y avait aucun intérêt à se lancer dans un challenge perdu d’avance. Je n’aimais le reconnaitre mais dans ce quatuor, incontestablement je m’annonçais comme le maillon faible. En ce lieu, j’avais mis un pied dans un univers qui m’était totalement étranger. Un univers qui te convenait, du moins je le pensais.
Comprenant très certainement ce que je n’avais eu la fierté d’exprimer explicitement, nos interlocuteurs se mirent à réfléchir à comment rendre la bataille équitable. Parcourant brièvement la salle du regard, ce fut ton Hyung le premier à rependre la parole «Pourquoi pas ce jeu là ? » Notre attention il attira en direction d’une borne d’arcade composée d’une moto en guise de siège et manette. Le genre de jeu où nul ne pouvait guère s’entrainer à la maison. Un jeu de surcroit qui semblait plutôt amusant. « Et celui-ci par exemple ? » enchaina-t-il en suggérant la borne de just dance. Un classique qui pour le coup, pourrait s’avérer à mon avantage. « Oh ! Et la battle final aux maudites machines attrape-peluche ! » s’exclama Unnie en tapant dans ses mains comme si elle venait d’avoir une révélation. Un match en 3 partie ? « Ça me va. Si ça te convient ? C’est ta journée, » te demandais-je, reposant spontanément ma main sur ton bras avec une douceur protectrice. Tu ne devais te faire mal, mais aussi, tu devais t’amuser en priorité. Un anniversaire ne représente qu’une seule journée par an, il ne fallait la gâcher.
Notre quatuor imprévu entama donc de se diriger vers la borne de Mortal Kombat. Hyung en tête, je vis Noona se rapprocher de toi pour te glisser quelques mots à l’oreille sans que je ne puisse les entendre : « Je dis ça, je dis rien, mais je ne vois pas de chien… » Une main sur ton épaule pendant ce murmurer glisser à ton oreille, elle l’ôta sitôt après en s’écartant et accélérant le pas pour rattraper son chéri sur les épaules duquel elle prit appui pour bondir et atterrir sur ses pieds : « Montre lui c’est qui le Boss, Chéri ! » Aussi étranges qu’ils étaient, ces deux-là m’apparaissaient chaque instant un peu plus sympathique. Leurs attitudes me dérobaient un léger sourire. Puis, à l’instar de ta Noona, j’imitais pour partie ses gestes, déposant une main sur ton épaule opposée, me rapprochant de ton autre oreille pour y susurrer : « Ne force pas trop… Oppa. » Une pointe de malice dans la voix, ce ne fut cependant pas sans rougir que je formulais ce dernier mot, m’empressant ensuite également d’accélérer le pas, histoire de ne pas trop te laisser apparaitre ma gêne.
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Re: Promise #Hara ♡ | Ven 1 Nov - 12:32 Citer EditerSupprimer
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and just swallowed my words
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I will make you happy »
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I will make you happy »
Noona, hyung... Maladresse dont j'eus fait preuve, gaucherie qui me fut pardonnée presque instantanément par notre interlocutrice. Force était de constater que ce bout de femme n'était des plus susceptibles ou contrariantes; qualité à laquelle s'ajoutait irrémédiablement une abilité au dialogue qu'elle ne manqua d'user en notre compagnie. Aptitude que, temporairement, je scellais de mon côté pour vous laisser converser sans risquer de me prendre les pieds dans le méli-mélo culturel que je traînais encore à la cheville tel un boulet que l'on accrocherait à un condamné prêt pour un plongeon en eau salée. Par les vagues de propositions et d'idées de notre aînée je me laissais porter, flot de parole sur lequel flottait ma matière grise goûtant, enfin, au repos tant mérité que procuraient ces semaines de travail acharné. Au jeu des expressions je peinais encore parfois - preuve était celle qui nous pointait Hyung et moi et qui me faisait totalement défaut - toutefois, la compréhension globale de ses propos fût des plus aisée. Un affrontement en duo ? Bien que tentant, n'en demeurait la seule problématique de ta participation… Tu me l'avais dit, tu ne voulais jouer ce soir malgré mon envie de partager ces souvenirs avec toi convenablement, pourtant tu acceptais. Tu acceptais ?! Pupilles voilées de surprise, ce fut en ta direction qu'elle s'orientaient tandis que, déjà, nos nouveaux compagnons d'aventure se mirent en quête de trouver l'objet de ta requête. Des jeux qui soient accessibles aux novices il devait bien y en avoir et il ne leur fallut beaucoup de temps pour mettre la main sur deux premières bornes aux allures, effectivement, abordables. De toute, il avait fallu que ce soit une moto qui fut la première présentée; véhicule ici inerte qui, pourtant, faisait vibrer ce désir ardent d'en posséder une sans pouvoir me le permettre. Ma mère serait abattue d'apprendre mon départ pour le Paradis à cause d'une telle machine… Et je n'étais certain qu'elle saurait trouver réconfort auprès de notre famille. Pas me concernant en tout cas.
Esprit emporté d'une conclusion douloureuse, presque, un sursaut m'échappait face à une telle exclamation enthousiaste de notre aînée concernant les fameuses machines à pince que tout joueur redoutait de devoir affronter un jour. Toutefois, cette enchaînement de jeux apparaissait comme l'un des plus adaptés au vu de notre petit groupe improvisé alors la tête je hochais brièvement avant que tu ne demande après une confirmation de ma part, peut-être plus expressive que la précédente ? Si ta main tu portas naturellement à mon bras, ce fut par dessus celle-ci que mes doigts décidèrent de brièvement se déposer afin de te rassurer quant à mes envies. « Je suis pas bien difficile. » Il était certain que tu l'ignorais cependant ta seule attention était parvenue à me combler. Un présent simple mais tout en surprise qui avait su raviver la flamme d'un coeur condamné à l'obscurité le temps d'une soirée. Malgré moi, naissait le désir de te remercier. Tu n'avais à prendre soin de moi ce soir. Tu n'avais à me tenir compagnie alors que tu me détestais. Tu n'avais à célébrer la naissance d'un idiot entêté. Pourtant tu étais là, ma blessure tu couvais, mon plaisir tu plaçais premier; tu étais là, à mes côtés, tout simplement. Une agréable pensée qui poussait un voile de tendresse à apparaître sur mes iris et un sourire à fleurir aux coins de mes lèvres, tandis que mes pas suivaient machinalement ceux de notre aîné en direction des bornes destinées à notre futur combat. Ce ne fut que lorsque Noona déposa sa main sur mon épaule que je prêtais un peu plus attention à ce qui m'entourait et, surtout, à ces mots qu'elle murmurait aux creux de mon oreille. Il n'y avait pas de chien… Une observation à laquelle j'échappais un fin rire soufflé, conscient du sous-entendu invoqué ici tout en sachant pertinemment que rien n'apaiserait ses doutes, excepté la présence d'un tiers dans la vie de l'un de nous deux. Un tiers rappelé à ma conscience alors que notre aînée repartait vers son conjoint en sautillant tel un petit lapin. Avais-tu pu voir ton fiancé ? Aviez-vous discuté des événements de Noël ? Si à Séoul il se trouvait bel et bien, ne devrais-tu être avec lui ? Pourquoi avoir fait le déplacement jusqu'ici pour un anniversaire qui ne signifiait rien d'heureux pour toi ? Alors que les questions s'enchaînaient bon train dans mon esprit, à mon épaule tu prenais appui à ton tour et m'amenais à me pencher légèrement afin de te tendre mon oreille. Ces mots soufflés j'écoutais attentivement non sans un petit battement de coeur râté à ce surnom, taquin, que tu m'offrais en toute connaissance de cause. Promptement tu t'enfuyais alors que la confusion envahissait progressivement mes neurones. Je ne comprenais. Malgré ma gratitude,je ne te comprenais .
Un peu trop rapidement à mon goût nous arrivions à une borne de libre alors sur mes traits j'effaçais incompréhension et peine pour n'y faire apparaître que ce stupide bonheur qui me caractérisait. Sur une chaise je m'asseyais en compagnie de mon aîné qui, déjà, s'afférait à choisir un héro parmi les dizaines de proposition que comportait le jeu. Après celui-ci j'attendais patiemment, observateur et connaisseur du jeu sur une toute autre plateforme, le principe n'en restait pas moins le même. Alors dès qu'il eut fini de s'égarer en doute sur le meilleur personnage à incarner, un contre je m'assurais de prendre sans encore savoir comment je devrais me comporter durant cette première manche. Devais-je tester ses capacités ? Faire durer le suspens en le laissant gagner pour finalement égaliser et tout faire pour qu'il y ait une situation à haut risque à la fin de la troisième manche ? Simplement gagner n'était intéressant… Par mon métier d'entertainer je fus poussé à la deuxième proposition et ce fut ainsi qu'à la première manche, bien que sa barre de vie fut diminuée de moitié, il remportait la bataille. « T'es pas mauvais ! » déclarais-je à l'intention de mon aîné qui, de toute évidence, devait être boosté par l'enjeu de notre match. De mon observation du premier round, j'avais cru constater quelques enchaînements récurrents dans la façon de jouer qu'il adoptait, alors pour ce second round, je m'assurais de les prévenir afin de contrôler la partie du mieux que je pouvais. Sur les petits boutons ronds de la borne nous nous excitions, appuyant dessus dans un bruit mécanique redondant que nous ne pouvions percevoir ainsi plongés dans notre combat. Coup après coup, enchaînement après enchaînement, si je ne dominais la manche sur sa longueur, ce fut bien mon personnage qui demeurait dernier debout; au grand damne de mon aîné. Un rire passait mes lèvres face à sa peine de n'avoir gagné ce round ce qui nous conduisait à un troisième et dernier round sous pression garantie.
Enfin le dernier round sonna. L'un comme l'autre nous étions sur nos gardes, n'osant faire le premier pas pour ne pas être désavantagé jusqu'à une témérité de ma part qui me poussa à essayer. Un coup, deux coups, une balayette bien placée de laquelle il se releva avant d'esquiver pour qu'à son tour, il puisse asséner quelques dégâts à mon personnage. L'un comme l'autre, nos barres de vies diminuaient sans que jamais un vainqueur ne soit connu d'avance. Quelques esquives par ci par là, quelques feintes ou pièges, jusqu'à voir nos vies si basses tous deux que le premier à réussir une attaque finirait par l'emporter. Dire qu'une telle situation ne m'amusait serait mentir, c'était bien ce genre de moments que j'appréciais ce type de jeu. Pendant quelques instants nos personnages se fixaient sans que nous n'osions faire un premier pas vers l'autre, alors, taquin, je me permettais quelques accroupis et relevés, tentative de communication qui ne sembla passée puisqu'il n'y répondit. A l'écran nos yeux restaient fixés et un tout petit pas en avant il faisait avant de se reculer de nouveau dans une feinte à laquelle je n'avais répondu. A mon tour je faisais de même pour le voir reculer en réponse, ainsi de suite quelques instants non sans que quelques rires ne naissent de mon côté. « On ferme les yeux et on lance la dernière attaque à l'aveugle ? » A ce rythme, nous resterions sur la borne jusqu'à l'aube alors un premier pas devait être fait. Piment ajouté à notre match, nos regards se croisèrent un bref instant avant que le marché ne soit conclu. La dernière attaque se ferait totalement à l'aveugle, mes paupières s'abattaient sur mes iris alors qu'un décompte nous lancions à tour de rôle depuis le chiffre cinq jusqu'à zéro, moment de l'attaque finale.
Esprit emporté d'une conclusion douloureuse, presque, un sursaut m'échappait face à une telle exclamation enthousiaste de notre aînée concernant les fameuses machines à pince que tout joueur redoutait de devoir affronter un jour. Toutefois, cette enchaînement de jeux apparaissait comme l'un des plus adaptés au vu de notre petit groupe improvisé alors la tête je hochais brièvement avant que tu ne demande après une confirmation de ma part, peut-être plus expressive que la précédente ? Si ta main tu portas naturellement à mon bras, ce fut par dessus celle-ci que mes doigts décidèrent de brièvement se déposer afin de te rassurer quant à mes envies. « Je suis pas bien difficile. » Il était certain que tu l'ignorais cependant ta seule attention était parvenue à me combler. Un présent simple mais tout en surprise qui avait su raviver la flamme d'un coeur condamné à l'obscurité le temps d'une soirée. Malgré moi, naissait le désir de te remercier. Tu n'avais à prendre soin de moi ce soir. Tu n'avais à me tenir compagnie alors que tu me détestais. Tu n'avais à célébrer la naissance d'un idiot entêté. Pourtant tu étais là, ma blessure tu couvais, mon plaisir tu plaçais premier; tu étais là, à mes côtés, tout simplement. Une agréable pensée qui poussait un voile de tendresse à apparaître sur mes iris et un sourire à fleurir aux coins de mes lèvres, tandis que mes pas suivaient machinalement ceux de notre aîné en direction des bornes destinées à notre futur combat. Ce ne fut que lorsque Noona déposa sa main sur mon épaule que je prêtais un peu plus attention à ce qui m'entourait et, surtout, à ces mots qu'elle murmurait aux creux de mon oreille. Il n'y avait pas de chien… Une observation à laquelle j'échappais un fin rire soufflé, conscient du sous-entendu invoqué ici tout en sachant pertinemment que rien n'apaiserait ses doutes, excepté la présence d'un tiers dans la vie de l'un de nous deux. Un tiers rappelé à ma conscience alors que notre aînée repartait vers son conjoint en sautillant tel un petit lapin. Avais-tu pu voir ton fiancé ? Aviez-vous discuté des événements de Noël ? Si à Séoul il se trouvait bel et bien, ne devrais-tu être avec lui ? Pourquoi avoir fait le déplacement jusqu'ici pour un anniversaire qui ne signifiait rien d'heureux pour toi ? Alors que les questions s'enchaînaient bon train dans mon esprit, à mon épaule tu prenais appui à ton tour et m'amenais à me pencher légèrement afin de te tendre mon oreille. Ces mots soufflés j'écoutais attentivement non sans un petit battement de coeur râté à ce surnom, taquin, que tu m'offrais en toute connaissance de cause. Promptement tu t'enfuyais alors que la confusion envahissait progressivement mes neurones. Je ne comprenais. Malgré ma gratitude,
Un peu trop rapidement à mon goût nous arrivions à une borne de libre alors sur mes traits j'effaçais incompréhension et peine pour n'y faire apparaître que ce stupide bonheur qui me caractérisait. Sur une chaise je m'asseyais en compagnie de mon aîné qui, déjà, s'afférait à choisir un héro parmi les dizaines de proposition que comportait le jeu. Après celui-ci j'attendais patiemment, observateur et connaisseur du jeu sur une toute autre plateforme, le principe n'en restait pas moins le même. Alors dès qu'il eut fini de s'égarer en doute sur le meilleur personnage à incarner, un contre je m'assurais de prendre sans encore savoir comment je devrais me comporter durant cette première manche. Devais-je tester ses capacités ? Faire durer le suspens en le laissant gagner pour finalement égaliser et tout faire pour qu'il y ait une situation à haut risque à la fin de la troisième manche ? Simplement gagner n'était intéressant… Par mon métier d'entertainer je fus poussé à la deuxième proposition et ce fut ainsi qu'à la première manche, bien que sa barre de vie fut diminuée de moitié, il remportait la bataille. « T'es pas mauvais ! » déclarais-je à l'intention de mon aîné qui, de toute évidence, devait être boosté par l'enjeu de notre match. De mon observation du premier round, j'avais cru constater quelques enchaînements récurrents dans la façon de jouer qu'il adoptait, alors pour ce second round, je m'assurais de les prévenir afin de contrôler la partie du mieux que je pouvais. Sur les petits boutons ronds de la borne nous nous excitions, appuyant dessus dans un bruit mécanique redondant que nous ne pouvions percevoir ainsi plongés dans notre combat. Coup après coup, enchaînement après enchaînement, si je ne dominais la manche sur sa longueur, ce fut bien mon personnage qui demeurait dernier debout; au grand damne de mon aîné. Un rire passait mes lèvres face à sa peine de n'avoir gagné ce round ce qui nous conduisait à un troisième et dernier round sous pression garantie.
Enfin le dernier round sonna. L'un comme l'autre nous étions sur nos gardes, n'osant faire le premier pas pour ne pas être désavantagé jusqu'à une témérité de ma part qui me poussa à essayer. Un coup, deux coups, une balayette bien placée de laquelle il se releva avant d'esquiver pour qu'à son tour, il puisse asséner quelques dégâts à mon personnage. L'un comme l'autre, nos barres de vies diminuaient sans que jamais un vainqueur ne soit connu d'avance. Quelques esquives par ci par là, quelques feintes ou pièges, jusqu'à voir nos vies si basses tous deux que le premier à réussir une attaque finirait par l'emporter. Dire qu'une telle situation ne m'amusait serait mentir, c'était bien ce genre de moments que j'appréciais ce type de jeu. Pendant quelques instants nos personnages se fixaient sans que nous n'osions faire un premier pas vers l'autre, alors, taquin, je me permettais quelques accroupis et relevés, tentative de communication qui ne sembla passée puisqu'il n'y répondit. A l'écran nos yeux restaient fixés et un tout petit pas en avant il faisait avant de se reculer de nouveau dans une feinte à laquelle je n'avais répondu. A mon tour je faisais de même pour le voir reculer en réponse, ainsi de suite quelques instants non sans que quelques rires ne naissent de mon côté. « On ferme les yeux et on lance la dernière attaque à l'aveugle ? » A ce rythme, nous resterions sur la borne jusqu'à l'aube alors un premier pas devait être fait. Piment ajouté à notre match, nos regards se croisèrent un bref instant avant que le marché ne soit conclu. La dernière attaque se ferait totalement à l'aveugle, mes paupières s'abattaient sur mes iris alors qu'un décompte nous lancions à tour de rôle depuis le chiffre cinq jusqu'à zéro, moment de l'attaque finale.
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Re: Promise #Hara ♡ | Sam 30 Nov - 20:07 Citer EditerSupprimer
Day & Night
Erase everything
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Perfect HaRa
« The day I was you, the night you were me
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Ton inconscience je ne connaissais qu’un peu trop. De ta blessure comme de ta présence en ce lieu j’étais seule responsable. Cependant, ignorante de l’ambiance et des jeux auxquels s’adonner dans un tel lieu, de la mise à l’épreuve de ton bras je n’avais douté. L’exercice n’étant pas tant physique mais nécessitait néanmoins contraction et réactivité de tes muscles à un rythme parfois frénétiques et surtout répéter. De quoi user un mécanisme atrophié par une lésion encore que trop récente. Ne devrais-je pas m’assurer de son état de guérison une fois que nous rentrerons ? Certainement serait-ce plus prudent. Et si tu résistais, je te l’ordonnerais ! En tant que Présidente s’il le fallait, je changerais ton pansement et inspecterais les plaies laissées par les crocs ayant perforés ta chair. Peut-être la blessure n’était pas très profonde, mais tu ne devais pas sous-estimé les risques infectieux liés à une morsure. Les dents, la salive, les muqueuses buccales, tout ceci représentaient un véritable nid à germes. Perdues ainsi dans mes pensées préoccupées par ta santé, le commencement de votre affrontement m’avait échappé. Les yeux rivés sur ton bras où ton vêtement dissimulait un bandage dont l’existence se savait de ma seule connaissance, je ne m’en détachais que lorsque tu t’exclamais quant à l’habilité de ton adversaire. Aurais-tu perdu ? Mes iris se relevant en direction de l’écran celui-ci confirmait que oui. Étais-je déçue ? Peut-être un peu. Peut-être non pas tant du fait de devoir accordé étreinte et photo à cet étranger s’il remportait la victoire que de la seule idée de t’imaginer perdant… Cependant, la partie n’était pas encore finie. La seconde manche fut celle de ta revanche. Mon attention décuplait alors au cours de la troisième qui serait le juge de paix dans ce duel. Un suspense devenant de plus en plus insoutenable au fur et à mesure que je me prenais au jeu, car aucun de vous deux ne se démarquait jusqu’à la fin. L’ultime attaque que tu jugeais alors bon de remettre entre les mains de la chance. Il semblerait que pendant un instant, moi-même, je fermais les yeux pour ne pas voir l’issue…
Une issue qui pourtant se révéla bien joyeuse dès lors le rideau de mes paupières se releva. Un léger sursaut d’excitation m’en échappa même. Tu avais gagné, et j’en étais tout simplement heureuse pour toi. Je me fichais d’échapper ou non à la photo avec ton adversaire, je m’enthousiasmais juste parce que je t’espérais heureux d’être victorieux. Parce que cette journée était la tienne. « Han… Je ne sais pas si je dois être désolée pour mon chéri ou m’en réjouir, » s’exprima Unnie – dont nous ne connaissions d’ailleurs pas le véritable nom – en pleine réflexion. Celle-ci ne tarda à être tranchée à en juger par ses agissements suivants : « Je vais te consoler mon Amour !!! » s’exclama-t-elle en lui sautant au cou, toujours dans l’exagération théâtrale. Je crus déceler qu’elle en profitait pour lui glisser quelques mots murmurer à l’oreille mais leur contenu ne me concernait guère. Du moins le supposais-je. Discrètement, je détachais mon attention de ces deux-là ayant le don de l’accaparer pour l’orienter dans ta direction. À peine osais-je un regard, alors un mot ou un geste… Pourtant, ne devrais-je pas également réagir à ta victoire. Te féliciter simplement à l’aide d’une formulation bateau ? Durant ce court laps de temps, je ne savais plus comment me comporter. Ma spontanéité semblait avoir soudainement rencontrée la timidité en chemin. Exceptionnellement ce ne fut notre expressive comparse du jour qui désamorça mon embarras mais son compagnon : « Je suis bon perdant alors, passe-moi ton téléphone, je vais prendre la photo, » proposa-t-il en s’adressant à toi, main tendue pour recevoir ton téléphone. Que disais-je ? M’extirper de mon embarras ? Il m’y enfonçait plutôt ! Sur l’instant, je me figeais et je sentis mes joues recommencer à chauffer. « C’était bien l’enjeu, non ? Une photo-câlin, » surenchérit-il avec une telle innocence dans le timbre de sa voix et sur les traits de son visage. Je déglutis. Et puis, presque timidement, je me rapprochais de toi. Un bras, je glissais entre le tien et ton flanc. Je le passais ainsi derrière toi pour prendre la pose face à l’objectif. À qui devais-je sourire ? Lui ou toi ? Le plus personnel serait que mon regard soit orienté vers ton visage, mais… Ne serait-ce pas justement un peu trop personnel ? Alors, finalement, j’optais pour entourer dans ta taille de mon second bras devant ton abdomen et ce fut en direction de l’appareil que je souriais. Ainsi, j’avais le sentiment de t’accorder un entre deux…
Compromis néanmoins gênant, entrainant une certaine confusion dans mon esprit lié à notre proximité. Je ne pouvais t’enlacer avec le même détachement dont l’égérie aurait su faire preuve avec l’étranger. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne le pouvais pas. Mes joues en rougissaient inexorablement. Mon corps se réchauffait et mon esprit s’embrouillait quelque peu. La distance il portait de rétablir prestement. Alors sitôt que la photo fut prise, je me détachais de ta personne, m’éloignant de deux pas. Le cliché je ne souhaitais même pas voir ou vérifier si la qualité me satisfaisait. Je ne préférais pas voir une photo de nous deux un peu trop liés. Ma tête j’ébrouais légèrement et déglutissais discrètement derechef. « Et si… Et si on passait à la suite ? » suggérais-je avec une brève butée due à ma soudaine intimidation compromettante, pressée de l’évincer. Sur notre adversaire sur-vitaminée je pus compter cette fois-ci pour m’apporter son contribution. « C’est l’heure du duel ! Yu-Gi-GOOOOOOOO ! » Exclamation des plus bruyantes, ce fut presque en courant qu’elle se rua sur les bornes du premier jeu que nous avions sélectionnés pour notre affrontement en deux contre deux. « Honneur aux dames ! » proclama-t-elle sans plus attendre dès que nous l’ayons eu tous les trois rejoints. « T’en fais une drôle de dame… » se moqua affectueuse son copain lui tendant néanmoins la main pour qu’elle prenne place sur la moto électronique. Fraction de secondes, je les regardais avec envie. Une telle complicité, de tels moments partagés en toute simplicité… j’aimerais tant pouvoir en vivre avec lui moi aussi. Léger dépit dans l’âme, à mon tour j’avais pris position à califourchon sur la bête mécanique. Prête à déposer mes mains sur le guidon, ainsi quelque peu penchée en avant, ce fut la remarque de ma voisine qui sur l’instant me fit me redresser instinctivement : « Woh ! On est grave sexy, n’est-ce pas ? » Je ne pus qu’en rougir de plus bel. Réflexe improbable, dans ta direction je jetais un regard comme si je te lançais un appel à l’aide pour me débarrasser de cette confusion toujours plus croissante. Cependant, je ne tardais à corriger mon erreur en ravisant mes yeux se reportant sur l’écran. La dernière chose dont j’avais besoin serait d’ancrer cette image dans ton esprit. Raclement de gorge, je coupais court à ses tergiversions. « Commençons au lieu de discuter ! » En position, je me résignais à me pencher en avant sur la machine tâchant de me concentrer exclusivement sur la course qui m’attendait. Quoique… Durant le décompte, il me fallut quand même bien titiller mon adversaire : « Je vais finir par croire que tu cherches à repousser le moment de ta défaite, Unnie ? » Petite pique malicieuse à laquelle elle n’eut le temps de répondre avant que le top départ ne soit donner.
Course effrénée, quand bien même tout cela n’était qu’immersion dans la virtualité, je renouais avec quelques souvenirs de la réalité. Prise au jeu et fidèle à moi-même, je faisais preuve d’une inébranlable concentration en me donnant à fond. J’étais compétitrice dans l’âme. Plus encore, j’étais une gagnante ! La défaite n’existait pas pour moi. Et le verdict final de ce premier challenge en fut la preuve : « Yes ! » ne pus-je retenir l’expression de ma satisfaction lorsque l’affichage annonça ma victoire. Assez mince certes, mais suffisante pour l’emporter. Spontanément, je m’en retournais vers toi, fière de moi : « Les motos n’ont pas de secrets pour moi ! » Inconsciemment, ma main s’était élevée dans les airs, paume tendue dans ta direction dans l’attente que tu répondes à ce high five qui m’avait échappé. Lorsque je m’en rendis compte, je me crispais. Devrais-je le reprendre avant que tu n’y répondes ? Ou plutôt avant que tu ne l’ignores ? Le ferais-tu ? Temps d’hésitation qui me donna la réponse de ta part. Le rouge renaissant aux joues, je descendais de ma bête mécanique en l’enjambant avec souplesse de ma jambe droite. Puis, je finis mine de remettre des clés imaginaires entre tes mains : « À ton tour, Mister Game Master ! » Posant ma main sur la tienne où j’avais déposés les prétendues clés de la machine, je me penchais à ton oreille pour t’intimer quelques mois : « Ah, et tu sais que je n’aime pas perdre ? » Légère mélodie d’avertissement, ce fut avec un malicieux sourire ornant mes lèvres que je me reculais.
Une issue qui pourtant se révéla bien joyeuse dès lors le rideau de mes paupières se releva. Un léger sursaut d’excitation m’en échappa même. Tu avais gagné, et j’en étais tout simplement heureuse pour toi. Je me fichais d’échapper ou non à la photo avec ton adversaire, je m’enthousiasmais juste parce que je t’espérais heureux d’être victorieux. Parce que cette journée était la tienne. « Han… Je ne sais pas si je dois être désolée pour mon chéri ou m’en réjouir, » s’exprima Unnie – dont nous ne connaissions d’ailleurs pas le véritable nom – en pleine réflexion. Celle-ci ne tarda à être tranchée à en juger par ses agissements suivants : « Je vais te consoler mon Amour !!! » s’exclama-t-elle en lui sautant au cou, toujours dans l’exagération théâtrale. Je crus déceler qu’elle en profitait pour lui glisser quelques mots murmurer à l’oreille mais leur contenu ne me concernait guère. Du moins le supposais-je. Discrètement, je détachais mon attention de ces deux-là ayant le don de l’accaparer pour l’orienter dans ta direction. À peine osais-je un regard, alors un mot ou un geste… Pourtant, ne devrais-je pas également réagir à ta victoire. Te féliciter simplement à l’aide d’une formulation bateau ? Durant ce court laps de temps, je ne savais plus comment me comporter. Ma spontanéité semblait avoir soudainement rencontrée la timidité en chemin. Exceptionnellement ce ne fut notre expressive comparse du jour qui désamorça mon embarras mais son compagnon : « Je suis bon perdant alors, passe-moi ton téléphone, je vais prendre la photo, » proposa-t-il en s’adressant à toi, main tendue pour recevoir ton téléphone. Que disais-je ? M’extirper de mon embarras ? Il m’y enfonçait plutôt ! Sur l’instant, je me figeais et je sentis mes joues recommencer à chauffer. « C’était bien l’enjeu, non ? Une photo-câlin, » surenchérit-il avec une telle innocence dans le timbre de sa voix et sur les traits de son visage. Je déglutis. Et puis, presque timidement, je me rapprochais de toi. Un bras, je glissais entre le tien et ton flanc. Je le passais ainsi derrière toi pour prendre la pose face à l’objectif. À qui devais-je sourire ? Lui ou toi ? Le plus personnel serait que mon regard soit orienté vers ton visage, mais… Ne serait-ce pas justement un peu trop personnel ? Alors, finalement, j’optais pour entourer dans ta taille de mon second bras devant ton abdomen et ce fut en direction de l’appareil que je souriais. Ainsi, j’avais le sentiment de t’accorder un entre deux…
Compromis néanmoins gênant, entrainant une certaine confusion dans mon esprit lié à notre proximité. Je ne pouvais t’enlacer avec le même détachement dont l’égérie aurait su faire preuve avec l’étranger. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne le pouvais pas. Mes joues en rougissaient inexorablement. Mon corps se réchauffait et mon esprit s’embrouillait quelque peu. La distance il portait de rétablir prestement. Alors sitôt que la photo fut prise, je me détachais de ta personne, m’éloignant de deux pas. Le cliché je ne souhaitais même pas voir ou vérifier si la qualité me satisfaisait. Je ne préférais pas voir une photo de nous deux un peu trop liés. Ma tête j’ébrouais légèrement et déglutissais discrètement derechef. « Et si… Et si on passait à la suite ? » suggérais-je avec une brève butée due à ma soudaine intimidation compromettante, pressée de l’évincer. Sur notre adversaire sur-vitaminée je pus compter cette fois-ci pour m’apporter son contribution. « C’est l’heure du duel ! Yu-Gi-GOOOOOOOO ! » Exclamation des plus bruyantes, ce fut presque en courant qu’elle se rua sur les bornes du premier jeu que nous avions sélectionnés pour notre affrontement en deux contre deux. « Honneur aux dames ! » proclama-t-elle sans plus attendre dès que nous l’ayons eu tous les trois rejoints. « T’en fais une drôle de dame… » se moqua affectueuse son copain lui tendant néanmoins la main pour qu’elle prenne place sur la moto électronique. Fraction de secondes, je les regardais avec envie. Une telle complicité, de tels moments partagés en toute simplicité… j’aimerais tant pouvoir en vivre avec lui moi aussi. Léger dépit dans l’âme, à mon tour j’avais pris position à califourchon sur la bête mécanique. Prête à déposer mes mains sur le guidon, ainsi quelque peu penchée en avant, ce fut la remarque de ma voisine qui sur l’instant me fit me redresser instinctivement : « Woh ! On est grave sexy, n’est-ce pas ? » Je ne pus qu’en rougir de plus bel. Réflexe improbable, dans ta direction je jetais un regard comme si je te lançais un appel à l’aide pour me débarrasser de cette confusion toujours plus croissante. Cependant, je ne tardais à corriger mon erreur en ravisant mes yeux se reportant sur l’écran. La dernière chose dont j’avais besoin serait d’ancrer cette image dans ton esprit. Raclement de gorge, je coupais court à ses tergiversions. « Commençons au lieu de discuter ! » En position, je me résignais à me pencher en avant sur la machine tâchant de me concentrer exclusivement sur la course qui m’attendait. Quoique… Durant le décompte, il me fallut quand même bien titiller mon adversaire : « Je vais finir par croire que tu cherches à repousser le moment de ta défaite, Unnie ? » Petite pique malicieuse à laquelle elle n’eut le temps de répondre avant que le top départ ne soit donner.
Course effrénée, quand bien même tout cela n’était qu’immersion dans la virtualité, je renouais avec quelques souvenirs de la réalité. Prise au jeu et fidèle à moi-même, je faisais preuve d’une inébranlable concentration en me donnant à fond. J’étais compétitrice dans l’âme. Plus encore, j’étais une gagnante ! La défaite n’existait pas pour moi. Et le verdict final de ce premier challenge en fut la preuve : « Yes ! » ne pus-je retenir l’expression de ma satisfaction lorsque l’affichage annonça ma victoire. Assez mince certes, mais suffisante pour l’emporter. Spontanément, je m’en retournais vers toi, fière de moi : « Les motos n’ont pas de secrets pour moi ! » Inconsciemment, ma main s’était élevée dans les airs, paume tendue dans ta direction dans l’attente que tu répondes à ce high five qui m’avait échappé. Lorsque je m’en rendis compte, je me crispais. Devrais-je le reprendre avant que tu n’y répondes ? Ou plutôt avant que tu ne l’ignores ? Le ferais-tu ? Temps d’hésitation qui me donna la réponse de ta part. Le rouge renaissant aux joues, je descendais de ma bête mécanique en l’enjambant avec souplesse de ma jambe droite. Puis, je finis mine de remettre des clés imaginaires entre tes mains : « À ton tour, Mister Game Master ! » Posant ma main sur la tienne où j’avais déposés les prétendues clés de la machine, je me penchais à ton oreille pour t’intimer quelques mois : « Ah, et tu sais que je n’aime pas perdre ? » Légère mélodie d’avertissement, ce fut avec un malicieux sourire ornant mes lèvres que je me reculais.
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Re: Promise #Hara ♡ | Mer 1 Jan - 16:42 Citer EditerSupprimer
Promise
I won’t ever forget
I won’t ever forget
Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
La mélodie de fin de match résonna à nos oreilles étouffées par les sons de jeux vidéos, les bruits des machines et les exclamations des joueurs qui, dans ce lieu, n'avaient aucunes limites. Lentement, ma paupière droite se releva et le constat tombait : j'avais gagné. Seulement alors, ma vue revenait dans son entièreté et mes traits dépeignaient la surprise. J'avais gagné ? Comment ? Puisque de replay il n'y avait alors cette question resterait éternelle inconnue et preuve de ma chance aux moments les plus opportuns. J'étais désolé envers mon aîné qui s'était tant réjouit de te rencontrer mais le duel de coq se terminait comme je le souhaitais finalement. Tu étais fiancée, je le savais. Ce hyung était en couple, je le savais également. Pourtant… Je ne voulais vous voir poser pour une telle photo. La faute aux antidouleurs destinés à soulager mon bras, je prenais si peu de médicaments qu'ils pouvaient avoir bien des effets sur moi. Alors je n'étais possessif vis-à-vis de toi. Je n'étais celui qui le pouvais. Mes réactions étaient seulement perturbées par ces agents chimiques inhabituels…
Mon attention, elle, s'offrait au petit couple qui nous accompagnait, débordant d'affection l'un pour l'autre. Un instant je manquais d'en être jaloux mais finalement je ne leur souhaitais que beaucoup de bonheur. Être en couple, ce n'était pour moi. Du petit siège je me levais enfin en cherchant des yeux la prochaine borne que nous avions prévus d'essayer. Les motos.. Où étaient-elles déjà ? Au milieu de tout ce petit monde, je me dressais - pour une des rares fois - sur la pointe des pieds pour mieux voir ce qui nous entourait et, ainsi, trouver un chemin sans embûche jusqu'à notre destination. Si nous faisons un petit détour par la droite alors il serait possible de.. prendre la photo ? Mes talons touchaient de nouveau le sol alors que je m'étonnais d'entendre hyung parler de prendre une photo de nous deux. Pourquoi ? Je n'avais souvenir d'une telle récompense pour moi, celle-ci n'avait prit effet que pour lui, alors pourquoi ? Ca n'avait de sens. Prêt à refuser en douceur la proposition de notre hyung, je devais pourtant me résigner à lui tendre mon téléphone aux notifications blindées et au code de déverrouillage interminable lorsque je sentais ton bras le long de mon corps. Tu étais partie pour m'offrir le gain du défi…. Avais-je mal compris ce dont nous avions parlé ? Mon coréen était-il toujours si mauvais ? C'était si embarrassant. Preuve qu'il ne fallait jamais relâcher sa vigilance en tant qu'étranger, sinon vous finissiez dans des situations imprévues…
D'abord les muscles tendus par l'imprévu de la situation, bien vite mon bras se chargeait de te serrer contre moi le temps de la photo. Ma main libre à mi-hauteur entre mon visage et mon torse, de l'index et du majeur un petit V se dessinait, timide pose qui se serait montrée plus affirmée si tu avais été une fan et non Zhang Hera. A peine le cliché prit et déjà nous nous séparions avec un arrière-fond de maladresse dans nos mouvements. En tout cas, les miens en étaient chargés plus que de raisons… Ta proposition j'accueillais avec tout autant d'enthousiasme que notre aînée bien que celui-ci était bien dissimulé derrière un sourire amusé. L'air de cet animé je reconnaissais à défaut des paroles qui variaient dans mon pays, et comme convenu nous nous mettions en route vers la prochaine borne : les motos. A peine arrivés, les tours étaient décidés et c'était à vous de commencer la bataille tandis que mes yeux s'attardaient à remarquer exactement ce que Noona relevait. Redressée ou penchée sur l'engin modélisé, tu étais indéniablement sexy. Difficile de forcer mes yeux à regarder ailleurs et pour preuve je passais toute la partie à t'admirer plus qu'à regarder l'écran ou le résultat final lorsque celui-ci s'affichait enfin - ou déjà ? -. Ma conscience reprenait la barre du navire lorsque tu te tournais vers moi en annonçant ta joie d'une exclamation à l'anglaise. Tu avais gagné ? « Wow ! » Pupilles brillantes de fierté et de surprise, je ne pus que me réjouir de ta victoire et venir taper dans cette main que tu élevais avec bonheur. Cependant ce serait avec la droite que j'y répondrais, craignant de voir naître une douleur dans mon biceps gauche si je poussais le vice à le lever dans les airs inconsciemment. « Tu t'es bien débrouillée ! » De l'appareil tu descendais avec agilité avant de me confier les clés imaginaires du bolide que j'accueillais dans ma main bien volontiers. Un pas en avant j'esquissais avant de me stopper au constat que tu avais quelque chose à me dire, ou plutôt une menace à formuler. Mon oreille je t'ouvrais tandis que tu me rappelais l'esprit compétitif qui t'habitait, avais-tu une obsession avec l'idée d'être la meilleure ? C'était un pré-requis pour les mmorpg que tu me présentais là, tu devais être une hard-core gameuse dans l'âme sans vraiment le savoir...
Ma main se faufilait jusqu'à l'arrière de ton crâne depuis ton épaule la plus éloignée, comme si je désirais t'enlacer une nouvelle fois alors que je m'assurais seulement que tu resterais immobile le temps que mes lèvres arrivent jusqu'au creux de ton oreille. « Je m'assurerais que tes efforts ne soient pas vains. » soufflais-je tout bas mais suffisamment fort pour que mes mots te parviennent malgré les nuisances sonores qui nous entouraient. Un peu plus loin, notre aînée en faisait partie d'ailleurs à encourager son homme telle une cheerleader professionnelle, ce n'était qu'en me redressant et après un discret clin d'oeil en ta direction que je m'en rendais compte. J'avais inévitablement trouver plus voyant que moi… A mon tour je prenais place sur la machine tandis qu'une pointe de déception m'habitait. Ce n'était qu'un jeu… Elle n'était vrai. Malgré cette triste réalité, je tâcherais de remporter la victoire que tu recherchais tant. « Que le meilleur gagne hyung ! » Mon poing serré et tendu vers lui, j'attendais qu'il y réponde du sien en signe d'encouragement avant de pouvoir commencer la partie. En position pour le second round de notre première manche en duo, malgré l'amusement évident que procurait le jeu, mes traits revêtaient de plus en plus de sérieux à mesure que je m'immergeais dans cet univers virtuel. De virages en lignes droites, d'accélérations en drifts, avant que je ne le vois venir sur mon écran s'affichait les résultats : première place. Pas le temps d'être surpris par l'annonce, avant toute réaction, je m'en retournais vers toi avec un air fier aux traits. Deux doigts pointés en ta direction tel un pistolet imaginaire, ma célébration j'effectuais mais de façon sobre. « Qu'est-ce que j'avais dit ? » Un à un, mes doigts se dépliaient afin que ma main soit entièrement tendue en ta direction pour un nouvel high-five de victoire. Il semblerait que nous formions un bon duo ! C'était quelque peu inattendu connaissant notre relation tumultueuse mais peut-être qu'après ce soir, nous pourrions être un peu plus proches ?
Pendant ce temps, nos comparses étaient descendus afin de lentement nous rejoindre de l'autre côté. Visiblement incertains quant au moment où venir nous déranger, je tournais le regard en leur direction tandis que j'étais confortablement installé sur le dos de la moto modélisée. « Hyuuung~ Je suis désolé~ » Fierté laissait place aux aegyos afin de m'excuser auprès de mon aîné. Mes traits se redessinaient en une moue mignonne qui ferait certainement plus craquer une fille qu'un homme mais je pouvais toujours m'y adonner pour adoucir un peu son coeur si celui-ci commençait à ressentir de la rancoeur…
Mon attention, elle, s'offrait au petit couple qui nous accompagnait, débordant d'affection l'un pour l'autre. Un instant je manquais d'en être jaloux mais finalement je ne leur souhaitais que beaucoup de bonheur. Être en couple, ce n'était pour moi. Du petit siège je me levais enfin en cherchant des yeux la prochaine borne que nous avions prévus d'essayer. Les motos.. Où étaient-elles déjà ? Au milieu de tout ce petit monde, je me dressais - pour une des rares fois - sur la pointe des pieds pour mieux voir ce qui nous entourait et, ainsi, trouver un chemin sans embûche jusqu'à notre destination. Si nous faisons un petit détour par la droite alors il serait possible de.. prendre la photo ? Mes talons touchaient de nouveau le sol alors que je m'étonnais d'entendre hyung parler de prendre une photo de nous deux. Pourquoi ? Je n'avais souvenir d'une telle récompense pour moi, celle-ci n'avait prit effet que pour lui, alors pourquoi ? Ca n'avait de sens. Prêt à refuser en douceur la proposition de notre hyung, je devais pourtant me résigner à lui tendre mon téléphone aux notifications blindées et au code de déverrouillage interminable lorsque je sentais ton bras le long de mon corps. Tu étais partie pour m'offrir le gain du défi…. Avais-je mal compris ce dont nous avions parlé ? Mon coréen était-il toujours si mauvais ? C'était si embarrassant. Preuve qu'il ne fallait jamais relâcher sa vigilance en tant qu'étranger, sinon vous finissiez dans des situations imprévues…
D'abord les muscles tendus par l'imprévu de la situation, bien vite mon bras se chargeait de te serrer contre moi le temps de la photo. Ma main libre à mi-hauteur entre mon visage et mon torse, de l'index et du majeur un petit V se dessinait, timide pose qui se serait montrée plus affirmée si tu avais été une fan et non Zhang Hera. A peine le cliché prit et déjà nous nous séparions avec un arrière-fond de maladresse dans nos mouvements. En tout cas, les miens en étaient chargés plus que de raisons… Ta proposition j'accueillais avec tout autant d'enthousiasme que notre aînée bien que celui-ci était bien dissimulé derrière un sourire amusé. L'air de cet animé je reconnaissais à défaut des paroles qui variaient dans mon pays, et comme convenu nous nous mettions en route vers la prochaine borne : les motos. A peine arrivés, les tours étaient décidés et c'était à vous de commencer la bataille tandis que mes yeux s'attardaient à remarquer exactement ce que Noona relevait. Redressée ou penchée sur l'engin modélisé, tu étais indéniablement sexy. Difficile de forcer mes yeux à regarder ailleurs et pour preuve je passais toute la partie à t'admirer plus qu'à regarder l'écran ou le résultat final lorsque celui-ci s'affichait enfin - ou déjà ? -. Ma conscience reprenait la barre du navire lorsque tu te tournais vers moi en annonçant ta joie d'une exclamation à l'anglaise. Tu avais gagné ? « Wow ! » Pupilles brillantes de fierté et de surprise, je ne pus que me réjouir de ta victoire et venir taper dans cette main que tu élevais avec bonheur. Cependant ce serait avec la droite que j'y répondrais, craignant de voir naître une douleur dans mon biceps gauche si je poussais le vice à le lever dans les airs inconsciemment. « Tu t'es bien débrouillée ! » De l'appareil tu descendais avec agilité avant de me confier les clés imaginaires du bolide que j'accueillais dans ma main bien volontiers. Un pas en avant j'esquissais avant de me stopper au constat que tu avais quelque chose à me dire, ou plutôt une menace à formuler. Mon oreille je t'ouvrais tandis que tu me rappelais l'esprit compétitif qui t'habitait, avais-tu une obsession avec l'idée d'être la meilleure ? C'était un pré-requis pour les mmorpg que tu me présentais là, tu devais être une hard-core gameuse dans l'âme sans vraiment le savoir...
Ma main se faufilait jusqu'à l'arrière de ton crâne depuis ton épaule la plus éloignée, comme si je désirais t'enlacer une nouvelle fois alors que je m'assurais seulement que tu resterais immobile le temps que mes lèvres arrivent jusqu'au creux de ton oreille. « Je m'assurerais que tes efforts ne soient pas vains. » soufflais-je tout bas mais suffisamment fort pour que mes mots te parviennent malgré les nuisances sonores qui nous entouraient. Un peu plus loin, notre aînée en faisait partie d'ailleurs à encourager son homme telle une cheerleader professionnelle, ce n'était qu'en me redressant et après un discret clin d'oeil en ta direction que je m'en rendais compte. J'avais inévitablement trouver plus voyant que moi… A mon tour je prenais place sur la machine tandis qu'une pointe de déception m'habitait. Ce n'était qu'un jeu… Elle n'était vrai. Malgré cette triste réalité, je tâcherais de remporter la victoire que tu recherchais tant. « Que le meilleur gagne hyung ! » Mon poing serré et tendu vers lui, j'attendais qu'il y réponde du sien en signe d'encouragement avant de pouvoir commencer la partie. En position pour le second round de notre première manche en duo, malgré l'amusement évident que procurait le jeu, mes traits revêtaient de plus en plus de sérieux à mesure que je m'immergeais dans cet univers virtuel. De virages en lignes droites, d'accélérations en drifts, avant que je ne le vois venir sur mon écran s'affichait les résultats : première place. Pas le temps d'être surpris par l'annonce, avant toute réaction, je m'en retournais vers toi avec un air fier aux traits. Deux doigts pointés en ta direction tel un pistolet imaginaire, ma célébration j'effectuais mais de façon sobre. « Qu'est-ce que j'avais dit ? » Un à un, mes doigts se dépliaient afin que ma main soit entièrement tendue en ta direction pour un nouvel high-five de victoire. Il semblerait que nous formions un bon duo ! C'était quelque peu inattendu connaissant notre relation tumultueuse mais peut-être qu'après ce soir, nous pourrions être un peu plus proches ?
Pendant ce temps, nos comparses étaient descendus afin de lentement nous rejoindre de l'autre côté. Visiblement incertains quant au moment où venir nous déranger, je tournais le regard en leur direction tandis que j'étais confortablement installé sur le dos de la moto modélisée. « Hyuuung~ Je suis désolé~ » Fierté laissait place aux aegyos afin de m'excuser auprès de mon aîné. Mes traits se redessinaient en une moue mignonne qui ferait certainement plus craquer une fille qu'un homme mais je pouvais toujours m'y adonner pour adoucir un peu son coeur si celui-ci commençait à ressentir de la rancoeur…
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Re: Promise #Hara ♡ | Dim 8 Mar - 10:28 Citer EditerSupprimer
Day & Night
Erase everything
Erase everything
Perfect HaRa
« The day I was you, the night you were me
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Time is drunk with us
I didn’t know how to stop
You and I, we were different before »
Atterrie en ce lieu sur un coup de tête, sous le coup de mon impulsivité à ne supporter de te voir seul en train de te morfondre dans ta chambre le jour de ton anniversaire, récalcitrante, réticente dans un premier temps à toute éventualité de m’amuser moi aussi, je finissais pourtant par me prendre de plus au plus au jeu. À un jeu sur borne d’arcade je m’étais essayée. À te regarder tenter de battre un record puis un adversaire fait de chair et de sang, bien que par le biais virtuel, je m’étais enthousiasmée. À présent, je me laissais emportée, grisée par la compétition que nous avions initié avec ce couple tout juste rencontré. Deux personnalités haute en couleurs et divertissantes qui nous aidaient inconsciemment à estomper le malaise planant entre nous deux. Nous n’étions pas faits pour partager des moments d’allégresse ensemble, toi et moi. Nous n’étions même pas des amis. Pourtant, la vie nous ramenait presque inexorablement l’un à l’autre ; bien qu’aujourd’hui notre réunion ne fut le fruit d’une coïncidence hasardeuse. J’étais venue te chercher. J’avais souhaité te changer les idées, que tu passes un semblant de bonne journée. Finalement, j’étais celle qui en profitait aussi. Fière de ma victoire, je brandissais ma paume en ta direction contre laquelle tu pressas la tienne. Nous jouions. Jusqu’à ce que tu commettes un geste qui me troubla. De ta main venue se déposer à l’arrière de ma tête, qu’entamais-tu ? Tu te rapprochais et me maintenais. Mon corps ne bronchait, comme paralysée. Au son de ta voix au creux de mon oreille, à la sensation de ton souffle chaud sur ma peau, je me sentis tressaillir. Pourquoi avais-tu besoin d’agir ainsi ? Ces mots tu aurais pu les souffler sans une telle mise en scène… troublante. Et alors que tu t’éloignais, enfourchant ta bête mécanique faite moins de métal que de plastique, dans ma poitrine mon coeur battait. Il tambourinait, autant en proie à un certain émoi qu’à une once d’aversion. Tu n’étais décidément qu’un séducteur né et invétéré. Tu ne pouvais pas t’en empêcher. Peut-être même que tu n’en avais conscience tant cette attitude était devenue une seconde nature pour toi. Tout comme une fille restait une fille. Voilà pourquoi nous ne serons jamais amis : tu étais incapable d’avoir des amies de sexe féminin, n’est-ce pas ? Dans ton instinct, chacune d’elle représentait une proie potentielle. Le respect, tu ne connaissais pas. Et la bague à mon doigt ne me rendait en rien différente à tes yeux. Plongée dans ces pensées, machinalement, mes doigts de la main opposé s’étaient mis à triturer l’anneau à mon doigt que je couvais vaguement du regard…
Ta partie je n’avais guère suivie. Quand bien même mes yeux avaient pu se poser sur l’écran par moment, mon esprit était ailleurs. Quant à toi, c’était à peine si je te regardais. Le faire n’aurait pour effet que d’enfoncer le clou de ma désillusion. À croire qu’en m’amusant ainsi en ta compagnie, j’avais commencé à imaginer que nous aurions pu devenir amis. Errance vagabonde des pensées, au son de ta voix tu me ramenas à la réalité.Qu’est-ce que tu m’avais dit ? Sur l’instant, je me le demandais avant de comprendre que tu avais gagné, comme tu l’avais assuré précédemment. De ces doigts en pistolet, je ne savais qu’en déduire. Le moindre de tes gestes devenaient susceptibles de n’être que le fruit d’un tempérament de tombeur au naturel. D’un regard morne, je les observais se transformer en paume tendue à l’instar de l’high five que j’avais initié précédemment. J’hésitais. Je faillis ne pas y répondre, puis m’y résignai finalement sans grande conviction à l’approche de nos comparses du jour. Face à ton Hyung, tu te mis à faire des aegyos, qui à défaut de leur mettre à l’aise lui, firent rire sa partenaire. Quant à moi… « Tu te ridiculises, » soufflais-je, désapprobation perceptible dans la voix. Mon bras droit se croisant sous ma poitrine pour en déposer les doigts sur mon gauche, je détournais le regard de ta personne, balayant vaguement la salle. Un malaise palpable certainement et qui poussa notre ainée à donner de la voix : « Aigooo ! » s’exclama-t-elle bruyamment, de telle sorte que moi-même, je ne pouvais retenir mes yeux de se reporter sur elle. « Vous êtes des adversaires coriace. » Un léger sourire s’étira au coin de mes lèvres. Il était vrai qu’à ces jeux, malgré mon inexpérience du monde virtuel, nous n’étions pas si perdants d’avance. Pour preuve, nous venions de remporter la première manche, quant à la seconde : « Et vous n’avez encore rien vu, » lançais-je calmement mais malicieuse une petite pique provoquante. En ce qui concernait la deuxième épreuve, je me sentais plus que sûre de moi, de ma victoire. Pour cause, je n’étais vraisemblablement la seule à le pressentir : « Affronter une cheerleader à Dance Evolution, ne sera pas à notre avantage, » réfléchit à haute voix ton hyung du jour. Sans doute n’avaient-ils présumé de notre victoire lors de la première manche lorsqu’ils avaient suggérer cette borne comme second point d’affrontement. « Cumulons les points des deux membres de chaque équipe pour que le score total détermine qui remportera la manche ! » annonça notre ainée, tandis que nous nous dirigions tous ensemble vers la fameuse machine, nous frayant un chemin comme nous le pouvions. « Pourquoi pas, si ça vous donne l’illusion d’avoir une chance, » acquiesçais-je d’un ton taquin accompagné d’un haussement d’épaules. « Ça me semble équitable, » appuya ton Hyung. Quant à ton avis… « Boys vs Girls ! » L’exclamation bruyante de Unnie ne te laissa guère l’occasion de s’exprimer. Marchant un peu en avant de ta personne, je l’aperçus se pencher à ton oreille d’un coup d’oeil en arrière, sans que les paroles qu’elle sembla t’intimer ne me parvienne. « Il est toujours meilleur danseur que moi » Sur ce secret, elle accéléra le pas et reprit prestement la tête du cortège.
Arrivés à destination, elle ne monta pas de suite sur la plate-forme. Appliquant son dernier éclat de voix intempestif, notre ainée laissa son compagnon commencer. Lui-même endossa tout d’abord le rôle du gentleman en mettant en pratique l’honneur aux dames. Il me fit signe de grimper la première tout en m’accordant – m’imposant ? – le soutien de sa main pour grimper la marche. Une fois les pieds sur le plateau connecté et lumineux, mon opposant se joignit à mon côté. Je l’accueillis non sans un petit sourire narquois : « Prêt à mordre la poussière ? » Vague à l’âme oublié, je me nourrissais de la combativité pour regagner en assurance et prestance. « Ce sera ma plus belle défaite, » répliqua-t-il, plus amusé que vexé. « On se calme Joli Coeur, » siffla néanmoins sa petite amie, les bras croisés derrière nous. Le jeune homme se retourna pour lui adresser un coeur du pouce et de l’index qu’il embrassa en signe d’envoi avant de conclure sur un coup de revolver. Spontanément, mes yeux glissèrent en ta direction, à la recherche d’où tu te tenais, tandis que mes iris t’interrogeaient quant à savoir si tu avais une responsabilité dans le comportement de ton hyung. Serais-tu contagieux ? « Honneur aux… » Regard détourné par la voix de mon adversaire, lui-même interrompu par sa partenaire : « Je choisis la musique. On s’affrontera tous sur la même. » Un soupçon déconcertée et perplexe, j’observais notre ainée ayant pris les commandes de la borne de son partenaire. Cependant, mon attention ne tarda pas à se focaliser sur l’écran où défilait les titres disponibles… Vraisemblablement, nous avions oublié durant l’espace de quelques instants qu’il s’agissait là d’une authentique borne d’arcade japonaise du jeu initial. Tous les titres étaient en japonais. Au moins, à moins que l’un de nous trois ait déjà de l’expérience sur ce jeu, nous devrions être sur un pied d’égalité quant à la découverte de la chorégraphie et donc des pas à effectuer dans un rythme… Effréné. En effet, dès les premières notes de la chanson sélectionnée par Unnie, à savoir Can't Stop Falling In Love par Naoki with Y&Co, la couleur s’annonçait quant à la cadence à suivre. Mettant sitôt mes pieds en mouvement, je me demandais néanmoins si nos adversaires ne nous auraient pas piégé. N’avaient-ils pas déjà expérimenté la pratique d’une telle borne ? Auquel cas, la chorégraphie ne leur serait pas si étrangère…
Ta partie je n’avais guère suivie. Quand bien même mes yeux avaient pu se poser sur l’écran par moment, mon esprit était ailleurs. Quant à toi, c’était à peine si je te regardais. Le faire n’aurait pour effet que d’enfoncer le clou de ma désillusion. À croire qu’en m’amusant ainsi en ta compagnie, j’avais commencé à imaginer que nous aurions pu devenir amis. Errance vagabonde des pensées, au son de ta voix tu me ramenas à la réalité.
Arrivés à destination, elle ne monta pas de suite sur la plate-forme. Appliquant son dernier éclat de voix intempestif, notre ainée laissa son compagnon commencer. Lui-même endossa tout d’abord le rôle du gentleman en mettant en pratique l’honneur aux dames. Il me fit signe de grimper la première tout en m’accordant – m’imposant ? – le soutien de sa main pour grimper la marche. Une fois les pieds sur le plateau connecté et lumineux, mon opposant se joignit à mon côté. Je l’accueillis non sans un petit sourire narquois : « Prêt à mordre la poussière ? » Vague à l’âme oublié, je me nourrissais de la combativité pour regagner en assurance et prestance. « Ce sera ma plus belle défaite, » répliqua-t-il, plus amusé que vexé. « On se calme Joli Coeur, » siffla néanmoins sa petite amie, les bras croisés derrière nous. Le jeune homme se retourna pour lui adresser un coeur du pouce et de l’index qu’il embrassa en signe d’envoi avant de conclure sur un coup de revolver. Spontanément, mes yeux glissèrent en ta direction, à la recherche d’où tu te tenais, tandis que mes iris t’interrogeaient quant à savoir si tu avais une responsabilité dans le comportement de ton hyung. Serais-tu contagieux ? « Honneur aux… » Regard détourné par la voix de mon adversaire, lui-même interrompu par sa partenaire : « Je choisis la musique. On s’affrontera tous sur la même. » Un soupçon déconcertée et perplexe, j’observais notre ainée ayant pris les commandes de la borne de son partenaire. Cependant, mon attention ne tarda pas à se focaliser sur l’écran où défilait les titres disponibles… Vraisemblablement, nous avions oublié durant l’espace de quelques instants qu’il s’agissait là d’une authentique borne d’arcade japonaise du jeu initial. Tous les titres étaient en japonais. Au moins, à moins que l’un de nous trois ait déjà de l’expérience sur ce jeu, nous devrions être sur un pied d’égalité quant à la découverte de la chorégraphie et donc des pas à effectuer dans un rythme… Effréné. En effet, dès les premières notes de la chanson sélectionnée par Unnie, à savoir Can't Stop Falling In Love par Naoki with Y&Co, la couleur s’annonçait quant à la cadence à suivre. Mettant sitôt mes pieds en mouvement, je me demandais néanmoins si nos adversaires ne nous auraient pas piégé. N’avaient-ils pas déjà expérimenté la pratique d’une telle borne ? Auquel cas, la chorégraphie ne leur serait pas si étrangère…
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Re: Promise #Hara ♡ | Sam 4 Avr - 16:21 Citer EditerSupprimer
Promise
I won’t ever forget
I won’t ever forget
Perfect HaRa
« Even after time, I couldn’t say anything
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
and just swallowed my words
Words saying, I’m sorry, I love you,
I won’t ever forget
I will make you happy »
J'étais un entertainer. Un homme qui ne devait avoir peur du ridicule. Un joueur qui devait garder le sourire en toute circonstance. Un petit rayon de soleil dans la soirée des viewers fatigués ou attristés après les événements d'une rude journée. Un motif de déplacement à travers les continents lors de grandes manifestations e-sportives… Depuis plusieurs années, j'endossais ces différents rôles et bien d'autres auprès de ma communauté. J'ignorais si ma personnalité était naturellement aussi rayonnante ou si ce n'était que le fruit d'une déformation professionnelle; d'aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours eu une disposition à une telle extravagance… Celle-ci s'exprimait plus ou moins aisément selon les circonstances et la période de l'année. Si ce soir j'avais l'opportunité de me comporter ainsi, si en cette période de l'année elle pouvait s'exprimer, c'était grâce à toi. Toi qui avait poussé la porte de ma chambre afin de m'emmener en ce lieu paradisiaque pour un gamer de mon genre. Toi qui, de la façon la plus inattendue possible, m'avait offert un cadeau d'anniversaire. Toi qui, brusquement, semblait vouloir faire de moi un parfait inconnu. Mes lèvres s'étiraient discrètement et mes iris s'attendrissaient un instant, j'étais parfaitement conscient que tu détestais ce genre de manifestations puériles; toutefois ce n'était pour autant que j'allais arrêter d'en user en ta compagnie. De son côté, notre aînée semblait s'en amuser avant qu'elle ne détourne mon attention de ta personne d'une constatation. Effectivement, ils n'avaient peut-être pas trouver les plus aisés adversaires à affronter ce soir… Je n'étais pas adepte des salles d'arcade, mais les milliers d'heures passées sur les jeux vidéos tous supports confondus faisaient de moi un adversaire coriace. Néanmoins, tu parvenais à te défendre ! Bien mieux que je ne l'avais espéré d'ailleurs pour une étudiante qui semblait médire sur cet univers et ne rien y connaître de surcroît.
La seconde épreuve était imminente et, tandis que je descendais de la cylindrée de plastique, ta confiance transparaissait d'une simple phrase. J'ignorais si tu avais raison d'ainsi te vanter de tes compétences, toutefois je comprenais l'origine d'une telle arrogance. Pour avoir dansé en ta compagnie à plusieurs reprises, je n'étais pas sans ignorer tes dispositions pour cette discipline. Si nous n'avions pas été dans une salle d'arcade j'aurais d'ores et déjà demandé à nos opposants si ceux-ci voulaient abandonner, mais puisque nous étions dans un lieu rempli d'imprévus, le hasard pouvait encore s'inviter dans les variables et chambouler le score final. C'était en tout cas ainsi que je le percevais; de ce fait, je laissais l'organisation à ceux qui désiraient en avoir la responsabilité. En un instant, les modalités de notre affrontement étaient réglées, bien que étonnantes. Filles contre garçons… J'aurais pourtant cru à un peu plus d'équité. A moins que c'était une façon d'afficher une égalité des sexes qui nous avaient fait défaut jusqu'à présent ? Si cette supposition me plaisait, elle ne semblait toutefois pas être la cause de ces règles. Portant ces lèvres à mon oreille, notre aînée me confiait son manque de talent pour la danse, en tout cas comparé à son compagnon. D'un fin rire j'accueillais cette nouvelle tandis que celle-ci s'en allait rejoindre le trio afin de le guider jusqu'aux bornes du prochain défi. Le prochain match serait des plus ardus, il était certain…
En quelques instants, la musique était toute choisie et, malheureusement, je pressentais d'ores et déjà ma défaite. Son inconnu, chorégraphie inconnue, rythme endiablé, tous les facteurs étaient réunis pour casser la win-streak que je détenais depuis le début de la soirée. Néanmoins, je n'abandonnais pas ! Tandis que tes pieds se mouvaient sur le tapis de la borne, mes yeux, eux, se concentraient afin d'apprendre un maximum d'enchaînements. C'était probablement la seule façon pour moi de gagner ce duel… Brusquement, ces pas s'arrêtaient pourtant et les scores s'affichaient. Seulement alors, mon regard s'élevait jusqu'à l'affichage numérique et si tout était en japonais, les chiffres eux ne mentaient : tu avais gagné. « Woooa ! T'as gagné ! Bien joué ! » Dans l'instant, je me contentais de me réjouir de ta victoire mais également de te féliciter à coup d'applaudissement bien mérités. Le rythme aurait pu décontenancé de par sa cadence, pourtant tu étais sortie grande gagnante de ce round. En guise de récompense, à la croisée de nos chemins s'échangeant, mes doigts se posaient sur ta chevelure et mes lèvres t'offraient un sourire. « Sois assurée que je donnerais mon maximum. » J'étais fichu. Je connaissais mes qualités mais également mes défauts, or un tel jeu n'était pas dans la première catégorie… Loin de là.
Fou mais pas téméraire, quoiqu'un peu quand même, j'ôtais prestement ma main et filais en direction de la borne avant que tu ne me réprimande plus vigoureusement que je ne pourrais l'imaginer. C'était ma soirée d'anniversaire, tu me l'avait dit, néanmoins tu ne manquerais une occasion de me rappeler que ce n'était pas une raison d'agir ainsi. Je ne connaissais et ne comprenais pas tout de ta personne, et je doutais d'un jour pouvoir affirmer connaître quelqu'un parfaitement, cependant j'en savais assez pour fuir avant que la foudre ne me transforme en sauterelle grillée. Perché sur mon arche momentanée, mon regard se tournait en direction de notre aînée, mon adversaire. « Noona, fighting ! » Mon poing serré près du visage afin de l'encourager, je glissais dans cette mimique un semblant de mignonnerie que j'espérais suffisant pour l'attendrir. Rien qu'un peu. Juste un tout petit peu, afin d'avoir un semblant de chance de sortir gagnant de cet affrontement…
La seconde épreuve était imminente et, tandis que je descendais de la cylindrée de plastique, ta confiance transparaissait d'une simple phrase. J'ignorais si tu avais raison d'ainsi te vanter de tes compétences, toutefois je comprenais l'origine d'une telle arrogance. Pour avoir dansé en ta compagnie à plusieurs reprises, je n'étais pas sans ignorer tes dispositions pour cette discipline. Si nous n'avions pas été dans une salle d'arcade j'aurais d'ores et déjà demandé à nos opposants si ceux-ci voulaient abandonner, mais puisque nous étions dans un lieu rempli d'imprévus, le hasard pouvait encore s'inviter dans les variables et chambouler le score final. C'était en tout cas ainsi que je le percevais; de ce fait, je laissais l'organisation à ceux qui désiraient en avoir la responsabilité. En un instant, les modalités de notre affrontement étaient réglées, bien que étonnantes. Filles contre garçons… J'aurais pourtant cru à un peu plus d'équité. A moins que c'était une façon d'afficher une égalité des sexes qui nous avaient fait défaut jusqu'à présent ? Si cette supposition me plaisait, elle ne semblait toutefois pas être la cause de ces règles. Portant ces lèvres à mon oreille, notre aînée me confiait son manque de talent pour la danse, en tout cas comparé à son compagnon. D'un fin rire j'accueillais cette nouvelle tandis que celle-ci s'en allait rejoindre le trio afin de le guider jusqu'aux bornes du prochain défi. Le prochain match serait des plus ardus, il était certain…
En quelques instants, la musique était toute choisie et, malheureusement, je pressentais d'ores et déjà ma défaite. Son inconnu, chorégraphie inconnue, rythme endiablé, tous les facteurs étaient réunis pour casser la win-streak que je détenais depuis le début de la soirée. Néanmoins, je n'abandonnais pas ! Tandis que tes pieds se mouvaient sur le tapis de la borne, mes yeux, eux, se concentraient afin d'apprendre un maximum d'enchaînements. C'était probablement la seule façon pour moi de gagner ce duel… Brusquement, ces pas s'arrêtaient pourtant et les scores s'affichaient. Seulement alors, mon regard s'élevait jusqu'à l'affichage numérique et si tout était en japonais, les chiffres eux ne mentaient : tu avais gagné. « Woooa ! T'as gagné ! Bien joué ! » Dans l'instant, je me contentais de me réjouir de ta victoire mais également de te féliciter à coup d'applaudissement bien mérités. Le rythme aurait pu décontenancé de par sa cadence, pourtant tu étais sortie grande gagnante de ce round. En guise de récompense, à la croisée de nos chemins s'échangeant, mes doigts se posaient sur ta chevelure et mes lèvres t'offraient un sourire. « Sois assurée que je donnerais mon maximum. » J'étais fichu. Je connaissais mes qualités mais également mes défauts, or un tel jeu n'était pas dans la première catégorie… Loin de là.
Fou mais pas téméraire, quoiqu'un peu quand même, j'ôtais prestement ma main et filais en direction de la borne avant que tu ne me réprimande plus vigoureusement que je ne pourrais l'imaginer. C'était ma soirée d'anniversaire, tu me l'avait dit, néanmoins tu ne manquerais une occasion de me rappeler que ce n'était pas une raison d'agir ainsi. Je ne connaissais et ne comprenais pas tout de ta personne, et je doutais d'un jour pouvoir affirmer connaître quelqu'un parfaitement, cependant j'en savais assez pour fuir avant que la foudre ne me transforme en sauterelle grillée. Perché sur mon arche momentanée, mon regard se tournait en direction de notre aînée, mon adversaire. « Noona, fighting ! » Mon poing serré près du visage afin de l'encourager, je glissais dans cette mimique un semblant de mignonnerie que j'espérais suffisant pour l'attendrir. Rien qu'un peu. Juste un tout petit peu, afin d'avoir un semblant de chance de sortir gagnant de cet affrontement…
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