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cheer up ♣ ft. yoo ji eun
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Dim 25 Mar - 12:22 Citer EditerSupprimer
cheer up
park kwang jin & yoo ji eun
« La meilleure façon de se remonter le moral est d'essayer d'encourager quelqu'un d'autre » - Mark Twain.
« C'est une façon de penser... peut-être aussi que sans le piano, tu aurais eu moins de problèmes. » Je souris légèrement, soudainement un peu plus triste. J'en aurais eu beaucoup moins, des problèmes. Je n'aurais jamais quitté ma famille. Je n'aurais jamais quitté l'école. Je n'aurais jamais eu de mauvaises notes. J'aurais toujours obéi à mes parents. J'aurais été un enfant parfait. Mais ma passion pour le piano avait tout fait chavirer, et c'était la musique qui me rendait en vie. Peut-être que mes parents me faisaient survivre, mais c'était avant tout ma passion qui me faisait vivre. C'était pourquoi j'avais choisi de fuir la vie qui ne me correspondait pas, et d'aller vers une voie beaucoup plus compliquée : celle où je pouvais vivre de ma musique. Bien évidemment, c'était difficile. Extrêmement difficile. Ça devait faire deux ans que j'étais un trainee, et les problèmes s'accumulaient énormément. C'était dur, autant pour mon moral que pour mon physique. Évidemment que je me porterais beaucoup mieux sans la musique. Mais je ne trouvais pas goût à la vie si la musique disparaissait de ma vie. J'en avais bien eu l'expérience, et je ne voudrais jamais la réitérer. J'avais l'impression que j'étais né pour jouer de la musique. C'était presque mon destin. Je l'acceptais donc avec joie. « Sûrement, mais je ne serais pas en vie si le piano n'existait pas. » répondis-je en souriant, sans cette pointe de tristesse. « Qu'est-ce que tu veux jouer ? C'est moi qui ai choisi Kiss the rain, à toi de choisir. » demandai-je ensuite, parce que mes doigts commençaient à me démanger. Je voulais jouer du piano, parce que je voulais fuir ce monde. Je voulais oublier tous mes problèmes en l'espace d'une mélodie. Et ça, le piano était bien capable de le faire.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Dim 1 Avr - 15:38 Citer EditerSupprimer
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Park Kwang Jin & Yoo Ji Eun
Qu’est-ce que je serais devenue si le piano n’existait pas ? Cette discussion me menait à me poser cette question, que je m’étais déjà posé de nombreuses fois. J’ignorais ce que j’aurais pu être sans le piano. Oui, j’aurais trouvé autre chose pour me changer les idées, mais quoi exactement ? Vers quoi cette chose m’aurait-elle mené ? Un bon chemin ou un mauvais ? Me serais-je dirigée vers un autre instrument, un autre art ou vers des choses plus mauvaises, telles que la drogue ou l’alcool ? Je l’ignorais vraiment et ça ne servait pas à grand-chose de s’interroger sur ça trop longtemps. Quoi qu’il en soit, le piano était là et l’avait toujours été – j’étais devenue ce que j’étais devenue, que ça me plaise ou non. Oui, j’étais cette fille qui ne se connaissait pas. Qui était heureuse et triste, joyeuse et morose, marrante et ennuyante, mature et stupide, énergique et calme… j’étais tout et rien. J’étais plus rien que tout.
Je réfléchis au morceau que je pouvais jouer.
« Est-ce que tu connais le morceau « Letter » de Paul Kim ? Tu peux le jouer au piano et je chanterais par dessus. »
Cette chanson était douce, les paroles belles. J’avais envie de la chanter.
Je réfléchis au morceau que je pouvais jouer.
« Est-ce que tu connais le morceau « Letter » de Paul Kim ? Tu peux le jouer au piano et je chanterais par dessus. »
Cette chanson était douce, les paroles belles. J’avais envie de la chanter.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Dim 8 Avr - 15:36 Citer EditerSupprimer
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park kwang jin & yoo ji eun
« La meilleure façon de se remonter le moral est d'essayer d'encourager quelqu'un d'autre » - Mark Twain.
Letter de Paul Kim... C'était une très belle chanson. Elle était triste, mais douce, à la fois. Paul Kim avait une voix qui transmettait très bien ces sentiments. Je connaissais la chanson, oui, mais je ne la connaissais pas assez bien pour connaître les paroles ou même la mélodie. Mais si Jieun le demandait, je n'avais qu'à l'apprendre en même temps. Ne l'avais-je pas déjà fait ? Ce qui était amusant dans le piano, c'était bien d'apprendre de nouvelles mélodies et de nouveaux accords. Je me tournai alors légèrement vers Jieun, lui souriant légèrement comme j'avais l'habitude de le faire. « Je connais, mais il faut que je l'écoute pour savoir la mélodie du piano derrière, comme je ne la connais pas si bien que ça. » Je sortis mon téléphone, puis tapai le titre de la chanson sur youtube. Je fis jouer le morceau et plaçai l'une de mes mains sur le piano pour jouer en même temps. Je fis de temps en temps pause pour arrêter la vidéo, le temps que je mémorise la mélodie, et je refaisais jouer. J'avais toujours été doué au piano. Je ne dirais pas que j'étais un génie, loin de là, mais depuis que j'étais enfant, j'avais toujours eu des facilités à apprendre les morceaux. C'était ce qui m'avait permis de me démarquer des autres. Alors que les autres étaient occupés à apprendre le morceau, moi, j'essayais de la perfectionner. J'étais né avec un don en plus, et j'en étais particulièrement reconnaissant. Si je n'avais pas eu ce don, j'aurais pu être plus heureux sans le piano, mais à la fois, c'était ce qui m'avait permis de plonger dans la musique. Être heureux et malheureux en même temps, c'était étrange, n'est-ce pas ? La vidéo parvint à sa fin, et je hochai légèrement de la tête plusieurs fois à la suite, avant de reposer mon regard sur Jieun. « Je ne promets pas que je ne ferais pas de fautes, mais allons-y. On peut commencer. » Je fis un nouveau sourire, et positionnai correctement mes mains. J'étais prêt.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Jeu 12 Avr - 13:51 Citer EditerSupprimer
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Park Kwang Jin & Yoo Ji Eun
Je hochai la tête à l’affirmation de Kwang Jin. C’était évident qu’il ne pouvait pas connaître toutes les chansons mais je savais qu’il était capable de l’apprendre très rapidement. C’était un des talents nécessaires pour pouvoir gagner les compétitions. Plus vite on apprend, plus vite on s’améliore, plus vite on perfectionne. Si on passait trop temps à connaître le morceau que l’on devait jouer, alors on n’avait jamais le temps de fixer les détails.
« Je t’en prie ! »
J’attendis qu’il finisse d’apprendre le morceau tranquillement. L’écouter une ou deux fois et le reproduire presque parfaitement au piano… ça ne devrait même plus me surprendre, mais ça avait toujours du charme. Finalement, quand il eut fini, j’eus un sourire et me redressai pour pouvoir respirer correctement. Il fit les premiers accords du piano et j’accompagnai ça en chantant calmement, d’une voix douce.
Quelques minutes plus tard, Kwang Jin fit résonner dans la salle les derniers accords et je terminai peu après ma note finale.
« Tu sais à propos de mon rêve de devenir compositrice n’est-ce pas ? »
Je soupirai un peu.
« Je n’en ai toujours pas parlé à ma mère. Mon père le sait mais je ne sais même pas si elle sait quel cursus j’ai pris à l’université… elle serait sans doute déçue si elle l’apprenait, non ? Je sais qu’elle ne considère le piano, le chant, la musique que comme des passe-temps… Je ne veux pas abandonner mon rêve quoi qu’il arrive mais je n’ai pas envie de l’entendre vraiment me dire qu’elle est contre. Ça va mener à une nouvelle dispute. »
Il fallait que ça sorte dans tous les cas et Kwang Jin était le meilleur pour emporter ce genre de confidences dans sa tombe.
« Ce serait bien si on pouvait garder des secrets à vie… mais ça explose toujours, ces trucs. »
« Je t’en prie ! »
J’attendis qu’il finisse d’apprendre le morceau tranquillement. L’écouter une ou deux fois et le reproduire presque parfaitement au piano… ça ne devrait même plus me surprendre, mais ça avait toujours du charme. Finalement, quand il eut fini, j’eus un sourire et me redressai pour pouvoir respirer correctement. Il fit les premiers accords du piano et j’accompagnai ça en chantant calmement, d’une voix douce.
Quelques minutes plus tard, Kwang Jin fit résonner dans la salle les derniers accords et je terminai peu après ma note finale.
« Tu sais à propos de mon rêve de devenir compositrice n’est-ce pas ? »
Je soupirai un peu.
« Je n’en ai toujours pas parlé à ma mère. Mon père le sait mais je ne sais même pas si elle sait quel cursus j’ai pris à l’université… elle serait sans doute déçue si elle l’apprenait, non ? Je sais qu’elle ne considère le piano, le chant, la musique que comme des passe-temps… Je ne veux pas abandonner mon rêve quoi qu’il arrive mais je n’ai pas envie de l’entendre vraiment me dire qu’elle est contre. Ça va mener à une nouvelle dispute. »
Il fallait que ça sorte dans tous les cas et Kwang Jin était le meilleur pour emporter ce genre de confidences dans sa tombe.
« Ce serait bien si on pouvait garder des secrets à vie… mais ça explose toujours, ces trucs. »
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Lun 16 Avr - 15:52 Citer EditerSupprimer
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park kwang jin & yoo ji eun
« La meilleure façon de se remonter le moral est d'essayer d'encourager quelqu'un d'autre » - Mark Twain.
J'avais toujours eu une capacité à comprendre rapidement les mélodies, et à les reproduire. Pour moi, les mélodies racontaient toutes une histoire, et elles étaient toutes uniques. Je n'étais pas le plus doué pour reproduire une musique à la perfection, je n'étais pas un génie de la musique. Je ne m'en considérais pas comme un. Si je l'étais, je ne serais pas un trainee à la STARSHIP qui attendait de débuter depuis longtemps. Au contraire, j'aurais déjà été un pianiste célèbre ou un chanteur connu. Je n'étais pas si spécial, je considérais que j'avais juste plus travaillé que tout le monde pour arriver à mon objectif. J'étais déterminé à réaliser mon rêve. J'avais beaucoup trop sacrifié pour que j'abandonne aujourd'hui. Les sacrifices n'avaient aucun sens si au final, je ne réalisais pas ce que je voulais depuis que j'étais plus jeune. Quand je lui dis que c'était bon, elle sourit, et je commençai à faire les premiers accords. Étonnamment, je ne fis pas autant de fautes que je ne le pensais, et même si j'en faisais, elles n'étaient pas les plus choquantes. Cela me rassurait, je n'aurais pas aimé couper Jieun dans son chant parce que j'aurais commis une erreur. C'était toujours un plaisir de l'entendre chanter, en tout cas. Lorsqu'elle finit de chanter, elle aborda un sujet un peu plus sérieux. Son rêve. J'acquiesçai de la tête. Je souris d'un air amer suite à ses confidences. Ça me rappelait ce que j'avais vécu, moi, il y avait quelques années de ça. « C'est vrai que ce serait bien. Mais tu dois faire un choix, Jieun. Ce ne sera pas un choix plaisant, non, mais tu dois choisir de soit respecter l'opinion de ta mère et de ne rien faire, soit de te disputer avec elle et d'essayer de réaliser ton rêve coûte que coûte. Il n'y a pas d'autres solutions, sauf si tu arrives à la convaincre que la musique n'est pas qu'un simple passe-temps. Autrement... La situation ne va pas durer éternellement, comme tu le dis, et je suis sûr que si elle le découvrait par elle-même, elle serait encore plus en colère. » Je laissai une petite pause avant de continuer, le temps de penser à ce que je pourrais dire d'autre. « Après, comme je te l'ai toujours dit, je rêverais de te voir devenir compositrice. Tu as du talent, je ne te le cache pas et tu le sais. Cependant, c'est à toi de faire ton propre choix. Tu sais que j'ai fait mon choix, et que je le regrette toujours. Mais si j'aurais choisi de rester avec mes parents, je l'aurais aussi regretté. Tu seras toujours blessée dans les deux cas, mais tu dois réfléchir à ce qui te fera plaisir. Ça peut paraître totalement bizarre de te dire ça de ma part, mais pense à toi, et à ton bonheur. Trop penser à la réaction de tes proches, ça va te pourrir le moral. » Je parlais en connaissance de cause, et ça, Jieun le savait très bien.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Mar 1 Mai - 14:46 Citer EditerSupprimer
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Park Kwang Jin & Yoo Ji Eun
Après avoir chanté le morceau que j’avais proposé, j’écoutai attentivement les conseils que Kwang Jin me donnait. Il n’avait pas beaucoup d’années de plus que moi, mais suffisamment pour savoir me conseiller sur cette voix. Lui, il avait affronté ses parents, mais il était aussi dans un cadre familial bien plus compliqué que le mien pour suivre sa voie. Moi, je ne vivais qu’avec mon père qui soutenait ma vocation, alors que ma mère soit d’accord avec moi ou non, je n’avais pas à fuir ou à être confrontée à elle dès que je rentrais chez moi. C’était un bien moins gros problème pour moi que ça l’avait été pour lui. Cela dit, je détestais le conflit. Je ne voulais pas m’embrouiller avec ma mère, je ne voulais pas avoir à défendre obstinément un camp. Je ne voulais pas être une honte pour elle. Mais je ne voulais pas non plus abandonner mon rêve et si je devais être en confrontation avec elle, je le ferais. Le plus tard possible.
« Merci de ton soutien oppa, ça fait toujours plaisir. » dis-je en souriant.
Je n’avais pas pu le soutenir quand il avait eu des grosses difficultés. Je l’avais abandonné du jour au lendemain, parce que j’avais quitté le piano sur un coup de tête, sur une peur soudaine. Alors qu’il m’avait toujours conseillé dans mes difficultés, alors qu’il avait toujours été là pour me soutenir, moi non. Je m’en voulais mais je ne pouvais pas changer le passé. Et lui ne semblait pas être en colère par rapport à ça, ce qui était à la fois rassurant mais dommage. J’aurais aimé pouvoir rembourser toutes ces dettes.
« Je vais lui en parler… je vais bien devoir lui en parler. Je veux juste savoir comment lui dire. Comment faire pourquoi qu’elle comprenne qu’elle n’a pas son mot à dire dans mon futur… que la musique, c’est ce qui était là quand elle n’était pas là. Que la musique passera toujours avant elle. »
Au début, ma mère, je ne lui en voulais pas. D’ailleurs je ne lui en voulais toujours pas, c’était plus complexe que ça. En grandissant, j’avais compris, par les mots que mon père, ma sœur ou tous mes proches me disaient, que je ne devais pas me plier pour une mère qui ne s’était jamais pliée pour moi. Que ce n’était pas ingrat de ma part, que ce n’était pas méchant de ma part, de ne pas obéir à ses désirs. C’était juste normal. Maintenant je l’avais réalisé mais je n’avais pas le courage de le lui dire directement.
« Merci de ton soutien oppa, ça fait toujours plaisir. » dis-je en souriant.
Je n’avais pas pu le soutenir quand il avait eu des grosses difficultés. Je l’avais abandonné du jour au lendemain, parce que j’avais quitté le piano sur un coup de tête, sur une peur soudaine. Alors qu’il m’avait toujours conseillé dans mes difficultés, alors qu’il avait toujours été là pour me soutenir, moi non. Je m’en voulais mais je ne pouvais pas changer le passé. Et lui ne semblait pas être en colère par rapport à ça, ce qui était à la fois rassurant mais dommage. J’aurais aimé pouvoir rembourser toutes ces dettes.
« Je vais lui en parler… je vais bien devoir lui en parler. Je veux juste savoir comment lui dire. Comment faire pourquoi qu’elle comprenne qu’elle n’a pas son mot à dire dans mon futur… que la musique, c’est ce qui était là quand elle n’était pas là. Que la musique passera toujours avant elle. »
Au début, ma mère, je ne lui en voulais pas. D’ailleurs je ne lui en voulais toujours pas, c’était plus complexe que ça. En grandissant, j’avais compris, par les mots que mon père, ma sœur ou tous mes proches me disaient, que je ne devais pas me plier pour une mère qui ne s’était jamais pliée pour moi. Que ce n’était pas ingrat de ma part, que ce n’était pas méchant de ma part, de ne pas obéir à ses désirs. C’était juste normal. Maintenant je l’avais réalisé mais je n’avais pas le courage de le lui dire directement.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Mer 9 Mai - 15:20 Citer EditerSupprimer
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« La meilleure façon de se remonter le moral est d'essayer d'encourager quelqu'un d'autre » - Mark Twain.
J'esquissai un petit sourire à sa réponse en la regardant. « C'est normal. » Pourquoi est-ce que je ne la soutiendrais pas ? Je la connaissais depuis si longtemps, je savais de quoi elle était capable. Si elle ne poursuivait pas la voie de compositrice, une chose était sûre : un talent allait être gâché dans la nature. Mais, évidemment, il n'y avait qu'elle qui pouvait faire son choix. Qu'elle préfère faire de sa passion un métier ou un passe-temps, elle seule pouvait trancher. Elle pouvait bien penser à ses proches, à la réaction de sa mère, à son avenir avec la musique, le tout était qu'elle fasse un choix qui lui plaisait. J'avais été terriblement égoïste, et j'avais choisi mon propre bonheur en suivant la musique. Cependant, même si je regrettais la relation avec mes parents, j'étais plus qu'heureux quand je jouais de la musique. Me supprimer ce bonheur, c'était me supprimer moi. A sa demande, je levai les yeux en l'air, une mine pensive sur le visage. A l'époque, qu'est-ce que j'avais dit à mes parents ? Je les avais quitté dans la nuit avec comme simple adieu une lettre dont j'ignorais désormais le contenu. Je savais que j'y avais mis tout mon cœur et que j'avais eu beaucoup de mal à écrire cette lettre, cette lettre qui fut le dernier contact entre mes parents et moi. Je savais que je m'étais excusé énormément de fois, que je leur avais demandé pardon, que je leur suppliais de comprendre... Mais les mots exacts m'échappaient. De toute façon, je n'étais qu'un adolescent à l'époque, j'étais jeune, alors peut-être que même si je me rappelais de ces mots, ils ne seraient pas utiles pour Jieun qui elle, était une adulte. Je devais juste la conseiller sur ce qu'elle pouvait dire, mais pas lui dire mot à mot ce qu'elle devait dire. Car ces mots, ce seront ses mots à elle. « Tu l'as déjà dit, Jieun. » Je laissai un petit sourire énigmatique avant de reprendre. « La musique, c'est ce qui était là quand elle n'était pas là, et la musique passera toujours avant elle. Il suffit d'être sincère. C'est toi qui lui diras ces mots quand tu lui parleras, alors même si je te dis quoi dire, ce ne seront pas tes paroles. Tu sais que tu ne veux pas abandonner la musique. Dis-lui. Dis-lui franchement. C'est tout. » Et je croyais bien que j'avais fait la même chose, aussi. J'avais inscrit tous mes sentiments sur mon papier sans m'arrêter une seule fois. Mon cœur me faisait mal mais je n'avais pas d'autres choix. Une fois qu'on était convaincu de faire quelque chose, on le faisait, et ce, même si la réaction de la personne en face nous faisait peur. Parce que notre passion était plus forte que tout.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Ven 18 Mai - 15:16 Citer EditerSupprimer
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Park Kwang Jin & Yoo Ji Eun
Je donnais toujours une grande importance à ce que disait Kwang Jin parce qu’il me connaissait peut-être mieux que je ne me connaissais moi-même, parce que je savais qu’il pesait chacun de ses mots avec attention avant de les dire et qu’il ne conseillait jamais mal les autres. Il accordait une si grande importance aux autres, plus grande qu’il ne se l’accorderait jamais à lui-même, qu’il ne ferait jamais quoi que ce soit avec de mauvaises intentions. Il était l’homme le plus gentil que je connaissais au monde, bien plus gentil que moi. Je n’étais peut-être pas le genre de personne à m’attaquer aux autres, sans doute parce que j’étais trop victime de ça pour oser le faire aux autres, mais je n’étais pas aussi gentille que lui. Je n’avais pas l’impression de l’être.
« Oui, c’est ce que j’ai dit oppa… »
Je le fixai droit dans les yeux et attendis quelques secondes avant de formuler ma pensée, avant d’être sûre de ne pas dire des bêtises.
« J’ai dit ça mais je ne le pense pas vraiment. Ou plutôt, si ; c’est vrai que je ne veux pas abandonner la musique et que je ne l’abandonnerai pas. Mais même si c’est vrai… je ne peux pas dire à ma mère qu’elle n’était pas là quand la musique l’était. Je ne peux pas lui reprocher son comportement, quand bien même tout le monde affirme qu’il a été incorrect. »
Je soupirai, je ne savais pas vraiment exprimer le tiraillement qui se créée à l’intérieur de moi entre ce que les autres attendaient de moi, ce que je voulais faire et ce que je pouvais faire.
« Oppa, elle reste ma mère. Celle qui m’a mise au monde. Je ne suis personne pour juger ses actions ou les lui reprocher… j’ai souffert à cause d’elles mais elle a sans doute souffert à cause de moi aussi. »
Souffert de voir que sa fille ne pouvait pas parler à un âge avancé, de voir que sa fille n’était pas normale, de voir qu’elle avait donné naissance dans une anormalité. Aucun parent n’aimerait ça…
« Ce n’est pas une question de ce que je vais faire ni de comment je vais le faire. Je suivrai mes rêves pour la musique et je continuerai dans cette voix même si je dois en mourir. C’est plutôt une question de comment je dois l’annoncer sans être ingrate ou vexante. Peut-être que les gens ont raison. Peut-être qu’elle mériterait que je lui dise la vérité droit dans les yeux, que ce qu’elle a fait, elle n’aurait jamais dû le faire et que revenir comme une fleur après ça est égoïste. Oui, peut-être que je devrais lui demander de cesser de faire comme si ça n’était jamais arrivé. Mais à quoi ça servirait de faire ça ? À quoi ça mènerait de lui reprocher ses actions de l’époque ? Est-ce que ça changerait quelque chose ? Ce qui a été fait est fait et lui en vouloir pour des choses qui ne peuvent pas changer, c’est rester au point mort. Ce serait comme reprocher à un serpent de ne pas savoir marcher sur deux pieds. Ça ne va nulle part. »
Au fond, je n’étais pas perdue que sur le fait d’annoncer mon rêve à ma mère, j’étais perdue sur bien des aspects parce que je ne savais pas quoi faire, comment réagir, pour ne jamais regretter ma décision. Je réfléchissais toujours trop. J’avais toujours trop réfléchi. Surtout lorsque ça impliquait d’autres personnes que moi.
« Oui, c’est ce que j’ai dit oppa… »
Je le fixai droit dans les yeux et attendis quelques secondes avant de formuler ma pensée, avant d’être sûre de ne pas dire des bêtises.
« J’ai dit ça mais je ne le pense pas vraiment. Ou plutôt, si ; c’est vrai que je ne veux pas abandonner la musique et que je ne l’abandonnerai pas. Mais même si c’est vrai… je ne peux pas dire à ma mère qu’elle n’était pas là quand la musique l’était. Je ne peux pas lui reprocher son comportement, quand bien même tout le monde affirme qu’il a été incorrect. »
Je soupirai, je ne savais pas vraiment exprimer le tiraillement qui se créée à l’intérieur de moi entre ce que les autres attendaient de moi, ce que je voulais faire et ce que je pouvais faire.
« Oppa, elle reste ma mère. Celle qui m’a mise au monde. Je ne suis personne pour juger ses actions ou les lui reprocher… j’ai souffert à cause d’elles mais elle a sans doute souffert à cause de moi aussi. »
Souffert de voir que sa fille ne pouvait pas parler à un âge avancé, de voir que sa fille n’était pas normale, de voir qu’elle avait donné naissance dans une anormalité. Aucun parent n’aimerait ça…
« Ce n’est pas une question de ce que je vais faire ni de comment je vais le faire. Je suivrai mes rêves pour la musique et je continuerai dans cette voix même si je dois en mourir. C’est plutôt une question de comment je dois l’annoncer sans être ingrate ou vexante. Peut-être que les gens ont raison. Peut-être qu’elle mériterait que je lui dise la vérité droit dans les yeux, que ce qu’elle a fait, elle n’aurait jamais dû le faire et que revenir comme une fleur après ça est égoïste. Oui, peut-être que je devrais lui demander de cesser de faire comme si ça n’était jamais arrivé. Mais à quoi ça servirait de faire ça ? À quoi ça mènerait de lui reprocher ses actions de l’époque ? Est-ce que ça changerait quelque chose ? Ce qui a été fait est fait et lui en vouloir pour des choses qui ne peuvent pas changer, c’est rester au point mort. Ce serait comme reprocher à un serpent de ne pas savoir marcher sur deux pieds. Ça ne va nulle part. »
Au fond, je n’étais pas perdue que sur le fait d’annoncer mon rêve à ma mère, j’étais perdue sur bien des aspects parce que je ne savais pas quoi faire, comment réagir, pour ne jamais regretter ma décision. Je réfléchissais toujours trop. J’avais toujours trop réfléchi. Surtout lorsque ça impliquait d’autres personnes que moi.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Sam 26 Mai - 16:11 Citer EditerSupprimer
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Jieun semblait passer la même phase difficile que j'avais dû surmonter, à l'époque. Autrefois, je n'étais encore qu'un enfant, un adolescent qui ne voyait que deux choix, et qui avait dû trancher entre la musique et sa famille. Si aujourd'hui on me proposait à nouveau de faire ce choix, je ne saurais pas quoi répondre. J'essaierais sûrement de trouver un compromis. J'avais de meilleures capacités pour convaincre mes parents, pour ne pas agir d'une façon enfantine et pour voir plus de choix qu'on ne m'en proposait. Même si je regrettais ma famille, en voyant mon moi actuel, je ne regrettais pas d'avoir choisi la musique. La musique était toute ma vie, je n'aurais jamais pu l'abandonner trop longtemps. Je m'étais senti si vide, quand je n'y avais plus accès. Jieun était aussi passionnée par la musique, je ne voulais en aucun cas que sa mère soit un frein pour elle. Je comprenais sa situation, mais parfois, il fallait juste être honnête. Ne pas avoir peur d'assumer ce qu'on voulait. Ça mettait son rêve dans la réalité, ça le matérialisait. Ça avait très bien marché pour moi. Jieun avait toujours l'air hésitante. Je ne comprenais que trop bien ses pensées. Je n'avais vraiment pas envie de lui dire d'aller reprocher à sa mère son comportement et de lui dire les quatre vérités en face. Je n'aimais pas le faire moi-même, je ne le faisais pratiquement jamais, alors je ne lui dirais pas que c'était une bonne idée. C'en était même une mauvaise. Mais il n'était pas question de simplement lui dire où elle avait manqué pour que Jieun veuille continuer la musique. Dans ma lettre, je n'avais jamais dit quoique ce soit à propos de leur comportement, de m'avoir poussé à étudier et de m'avoir privé de la musique jusqu'à ce que je perde le goût de la vie. Je comprenais leur action. Ils n'avaient rien fait de mal, ça partait d'une bonne intention. On ne pouvait pas bien réussir en tant qu'artiste, ils avaient simplement été inquiets. Je ne leur avais jamais reproché ce côté protecteur et réaliste de leur part. Cependant, ce que je leur avais dit, c'était que j'aimais la musique plus que tout, et que même si je les aimais, je devais faire un choix. Du moins, c'était ce que je dirais aujourd'hui. La musique me faisait vivre, sans elle, je me sentais juste vide. Je ne détestais pas mes parents, je n'avais rien contre eux : ce qui avait posé problème, c'était qu'il fallait choisir entre eux et la musique. Et, égoïstement, j'avais choisi la musique. Peut-être que Jieun fera un choix différent du mien, peut-être pas, mais je lui souhaitais uniquement du bonheur, et rien que du bonheur. « Tu n'es pas obligée de lui dire qu'elle a eu tort, ou qu'elle a eu raison. Tu peux, mais ce n'est pas l'essentiel. Ce qu'elle doit comprendre, c'est que tu aimes la musique, et que tu l'aimes si fort que tu pourrais faire n'importe quoi pour continuer à créer de la musique. En disant ces mots, ce sera évident que tu la vexeras, comme elle ne t'encourage pas à poursuivre cette voie. Mais si elle voit à quel point tu es déterminée pour continuer à jouer de la musique, que pourra t-elle faire contre ? C'est ton choix, c'est ta vie, pas la sienne. Tu es la seule qui puisse changer ta vie, et c'est ça qu'elle doit comprendre. Au final, que tu le veuilles ou non, tu finiras par la vexer. Mais, je pense que, si tu lui annonces honnêtement que tu aimes la musique sans lui reprocher ses actions, je pense qu'elle en sortira moins vexée. C'est difficile, mais c'est nécessaire, si tu veux poursuivre ton rêve. Et je sais que tu as le moral pour. » Je continuai à lui sourire pour la rassurer. Jieun était forte. Elle avait déjà tant surmonté, elle pouvait le faire. Sa mère n'avait définitivement pas son mot à dire.
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Re: cheer up ♣ ft. yoo ji eun | Lun 11 Juin - 11:21 Citer EditerSupprimer
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Park Kwang Jin & Yoo Ji Eun
Si les conseils de Kwang Jin faisaient toujours du bien quand on les entendait, la façon dont il les disait apaisait encore plus. Je le savais, Kwang Jin était un garçon calme, qui se mettait rarement en colère et se laissait encore moins souvent posséder par une émotion trop forte. C’était bien pour cette raison, entre autre, que j’appréciais me confier à lui. Il ne se contentait pas d’écouter, il détaillait son avis tout en rassurant, de sorte à ce que l’on ne puisse pas être négativement atteint même lorsque son avis n’allait pas avec le nôtre. Cette fois-ci, en revanche, notre avis était le même. Ce n’était d’ailleurs pas réellement une question d’avis. Ce dont on parlait, j’allais le faire. J’allais bien finir par en parler à ma mère et je ne serai jamais celle qui cédera la musique, Kwang Jin avait raison d’en être persuadé. Si je me posais tant de questions, c’était plus sur la façon correcte pour le lui faire comprendre et aussi, sur comment je devrais penser de ma mère. Je n’avais pas envie de la détester, je n’étais pas le genre de personne qui détestait autrui. Ce n’était pas dans mes plans de le faire. Pourtant, je savais que je devais mettre une distance entre elle et moi pour ne pas qu’elle me mange.
Ma mère était ce genre de personne, moi qui analysais les autres, je n’en avais que trop conscience. Si quelqu’un pouvait lui être utile, alors elle restait avec, acceptant tout de sa part et en contre-partie, profitant de tout ce qu’elle pouvait lui offrir. Je savais que ma mère voulait m’obliger à avoir un métier haut, peut-être dans la politique. Elle connaissait mon QI et elle voulait en profiter, elle voulait l’utiliser afin d’avoir une position dans la société, sans se soucier de ce que je souhaitais réellement faire. Elle était la femme qui avait abandonné son enfant qu’elle pensait inférieur pour revenir quand elle comprit que c’était l’opposé.
Je souriais en retour à Kwang Jin. Je n’avais pas envie de m’éterniser sur un sujet si peu joyeux, mais j’avais ressenti le besoin de confier cette inquiétude.
« Merci pour tes conseils. Ne t’en fais pas, je lui ferai comprendre dans tous les cas. Il faut juste que je réfléchisse… vraiment. Toi et moi, on est pacifique. On fait les choses comme elles viennent en essayant de blesser un minimum de personnes. Si on peut éviter de faire du mal, même aux gens qui nous en ont fait, alors on le fait. Mais… »
J’hésitai quelques secondes.
« Même si j’ai encore du mal à le voir de cette façon, je sais que mon père, que mes amis, n’ont pas tort quand ils parlent de ma mère. En dehors de mon souhait pour la musique qu’elle ne voudra jamais, ma mère continuera toute ma vie à profiter de moi si je ne pose pas mes limites. Bien que je ne souhaite pas le faire parce que ça exige d’être sèche, même si je ne le ressens pas encore de cette manière – ou ne veux pas le ressentir ainsi – viendra un moment où je devrai lui faire comprendre qu’elle et moi ne partageons que des liens de sang et qu’elle n’a aucune autorité sur ma vie, quels que soient mes choix. J’observe ma sœur, je l’écoute et je me rends compte du genre de personne qu’est notre mère. De comment elle a essayé de manger ma sœur. Mais ma sœur a une force de caractère que je n’ai pas. Ma sœur a su mettre ses limites et c’est pour cela qu’elle et ma mère ne s’entendent pas bien. »
Je n’étais jamais allée si loin dans l’explication de la situation familiale. Même Kwang Jin ne savait pas tous ces détails. Je ne médisais jamais personne et pourtant, je le faisais en disant la vérité sur ma mère.
« Quoi qu’il en soit. Je te le confie parce que je souhaitais que tu comprennes mieux pourquoi je me pose tant de questions mais ne t’embête pas à trouver des solutions pour ça. Il n’y en a qu’une et je la connais, j’attends le bon moment pour l’utiliser. On rejoue un morceau ? » demandais-je, afin de chasser le sujet de conversation.
Ma mère était ce genre de personne, moi qui analysais les autres, je n’en avais que trop conscience. Si quelqu’un pouvait lui être utile, alors elle restait avec, acceptant tout de sa part et en contre-partie, profitant de tout ce qu’elle pouvait lui offrir. Je savais que ma mère voulait m’obliger à avoir un métier haut, peut-être dans la politique. Elle connaissait mon QI et elle voulait en profiter, elle voulait l’utiliser afin d’avoir une position dans la société, sans se soucier de ce que je souhaitais réellement faire. Elle était la femme qui avait abandonné son enfant qu’elle pensait inférieur pour revenir quand elle comprit que c’était l’opposé.
Je souriais en retour à Kwang Jin. Je n’avais pas envie de m’éterniser sur un sujet si peu joyeux, mais j’avais ressenti le besoin de confier cette inquiétude.
« Merci pour tes conseils. Ne t’en fais pas, je lui ferai comprendre dans tous les cas. Il faut juste que je réfléchisse… vraiment. Toi et moi, on est pacifique. On fait les choses comme elles viennent en essayant de blesser un minimum de personnes. Si on peut éviter de faire du mal, même aux gens qui nous en ont fait, alors on le fait. Mais… »
J’hésitai quelques secondes.
« Même si j’ai encore du mal à le voir de cette façon, je sais que mon père, que mes amis, n’ont pas tort quand ils parlent de ma mère. En dehors de mon souhait pour la musique qu’elle ne voudra jamais, ma mère continuera toute ma vie à profiter de moi si je ne pose pas mes limites. Bien que je ne souhaite pas le faire parce que ça exige d’être sèche, même si je ne le ressens pas encore de cette manière – ou ne veux pas le ressentir ainsi – viendra un moment où je devrai lui faire comprendre qu’elle et moi ne partageons que des liens de sang et qu’elle n’a aucune autorité sur ma vie, quels que soient mes choix. J’observe ma sœur, je l’écoute et je me rends compte du genre de personne qu’est notre mère. De comment elle a essayé de manger ma sœur. Mais ma sœur a une force de caractère que je n’ai pas. Ma sœur a su mettre ses limites et c’est pour cela qu’elle et ma mère ne s’entendent pas bien. »
Je n’étais jamais allée si loin dans l’explication de la situation familiale. Même Kwang Jin ne savait pas tous ces détails. Je ne médisais jamais personne et pourtant, je le faisais en disant la vérité sur ma mère.
« Quoi qu’il en soit. Je te le confie parce que je souhaitais que tu comprennes mieux pourquoi je me pose tant de questions mais ne t’embête pas à trouver des solutions pour ça. Il n’y en a qu’une et je la connais, j’attends le bon moment pour l’utiliser. On rejoue un morceau ? » demandais-je, afin de chasser le sujet de conversation.
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