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Love the way you are #Juniel

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Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 20:57
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LOVE THE WAY YOU ARE
feat Jun bébé

- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Ezechiel avait passé ces quelques jours à étudier pour rattraper le retard qu’il avait accumulé. Jun avait pourtant occupé la plupart de ses pensées. Ils ne s’étaient pas vraiment quitté en bon terme, mais il n’avait pas supporté l’idée d’être juste un de ses amants parmi tant d’autres. Il ne savait pas ce qu’il voulait et il n’était pas capable de le dire non plus, parce que les mots ce n’étaient pas son truc. Les sentiments encore moins. Il allait le voir ce soir. Forcément. Il ne pouvait passer son temps à le fuir, il avait besoin de gagner un peu d’argent pour se payer à manger et de l’essence pour sa moto. Dans le fond, il ne voulait pas le voir parce qu’il savait que ce serait douloureux, et parce qu’il ne savait pas s’il allait pouvoir se retenir. Son corps sous ses doigts lui manquait déjà. Il sentait ses mains trembler avant de pousser la porte du bar. Il y avait déjà un peu de monde, et c’était une bonne chose. Il serait assez occupé pour ne pas céder à la tentation. Il se rendait dans les vestiaires pour s’y changer et déposer ses affaires. Jun n’était pas encore là. Il n’avait aucun moyen de le contacter et c’était mieux ainsi. Il s’asseyait quelques secondes sur le banc, il lui restait encore quelques minutes de répit.  
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 21:09
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feat Jun bébé

- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Lorsque je sors du bureau du patron, je soupire lourdement et me pose contre un mur en regardant le plafond. Diminuer mes heures de travail, seulement trois jours par semaine, quatre si vraiment quelqu’un manque à l’appel. Je ne sais pas pourquoi il prend soin de moi. Il pourrait trouver quelqu’un d’autre, mais au contraire, il m’aide, disant qu’avec l’arrivée de Ez, je peux me permettre de travailler moins et que si c’est trop difficile financièrement, on pourra réfléchir. Mais je l’ai rassuré. Je ne roule pas sur l’or, mais travailler de nuit en plus de donner des cours rapporte bien. Je ne vais pas me plaindre. Je mange, je respire, je peux payer l’hôpital et mon traitement. Déglutissant, je soupire et avance dans les vestiaires avant de me figer lorsque je le vois. Le regardant longuement, je finis par baisser les yeux et aller à mon vestiaire pour y déposer mon sac à dos, et retirer mon gros pull afin d’en passer un plus fin, ne sachant pas vraiment quoi lui dire après son départ et ses mots. J’ai l’impression que c’est toujours la même rengaine et qu’au final, ça ne va que lorsque l’on couche. Qu’après, il a cette haine qui revient et qu’il m’envoie en pleine face. Je me sens comme face à une mante religieuse qui te veut autant qu’elle peut te détruire. Frissonnant un peu, je prends mon haut tâché de sang de la vieille pour le foutre dans un sac en plastique puis dans mon sac à dos avant de refermer la porte.
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 21:30
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feat Jun bébé

- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Trop perdu dans ses pensées il sursautait en entendant la porte s’ouvrir. Son regard croisait celui de Jun et il se sentait vibrer. Il y avait toujours cette rancœur au fond de lui, une rancœur qu’il n’arrivait pas à gérer. C’était plus simple de lui en faire baver plutôt que d’assumer ce qu’il pouvait peut-être ressentir. La tension était encore palpable malgré les jours passés. Il n’osait pas briser ce silence pesant parce qu’il ne savait pas quoi dire. Il n’avait pas envie de s’excuser, il n’avait rien fait de mal. Il était maladroit, rien de plus. Il en était conscient. Ezechiel avait un caractère de merde. « Salut. » Jun semblait tout aussi perturbé que lui et il se demandait s’il lui en voulait. D’être parti si brusquement alors que le réveil s’était si bien passé. Il tirait nerveusement sur les manches de son pull et tapait du pied sans s’en rendre compte. Un simple regard et il ne pouvait pas lui résister. Il sa faisait violence pour ne pas lui sauter dessus. Encore une fois. Quand ils faisaient l’amour, il n’avait pas besoin de parler et c’était ce qui lui plaisait. Oublier Sean dans ces conditions lui semblaient impossible et tant qu’il n’aurait pas tourner la page, il resterait un véritable monstre.
 
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 21:43
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Lorsqu’il parle, je frissonne. Ses bonjours ont toujours le même son. Il les sort toujours de la même façon. Il semble à la foi détaché et content et je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui. Je n’arrive pas à savoir ce que je suis pour lui. Un amusement, un trophée, un truc cool ? Quoi… Quoi Ez ? Quoi ? Je suis perdu avec toi. Regardant fixement mon casier sans bouger au début, je finis par baisser le regard et déglutir en me contentant de remonter mes manches, puis de passer mes mains dans mes cheveux pour le regarder longuement. Okay… Du calme. Ça sert à rien de se prendre le chou. On a 10h à passer ensemble. « Oui. Je couche avec d’autres personnes. Non, j’me tape pas tout séoul. J’irai jamais te dire combien parce que ça varie… On a signé aucun contrat toi et moi et si tu veux tout savoir, ta réaction, je l’ai mal vécu. Être pointé comme un enfoiré lorsque toi aussi, tu dois faire la même chose. C’était pas juste. J’étais maladroit. Je te l’accorde et je m’excuse pour ça. Ma phrase se voulait rassurante pour que tu arrêtes de culpabiliser d’être toi. Pas pour te dire : Hey, j’en baise d’autres… sans compter ce que tu as pu t’imaginer. J’en ai marre… de me prendre la tête avec toi… Et ensuite de m’inquiéter pour toi en me demandant si tu vas bien. Alors oui… T’es pas le seul dans ma vie. T’as jamais demandé à l’être et je t’interdis de me faire la gueule pour ça. S’il te plaît. Je suis fatigué de nos bagarres… Si… Si c’est pour que ça se passe comme ça à chaque fois alors autant rester collègues. » Et l’univers sait comme ça sera dur quand tout ce que je veux, c’est me glisser contre lui et l’embrasser. « Je suis pas un punchingball Ez… et je veux pas le devenir. Moi aussi, j’ai mes soucis et je me décharge pas sur toi… »
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 22:06
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Le son de sa voix le faisait frissonner et il gardait la tête baissée parce qu’il savait que Jun avait raison. Il n’avait jamais demandé à être le seul dans sa vie parce qu’il estimait ne pas en avoir le droit. Il n’était pas prêt pour ce genre de relation, il savait qu’il ne ferait que le blesser. Et pourtant. Pourtant il était rongé par la jalousie. Il n’avait pas envie qu’il s’offre à d’autres comme il s’offrait à lui. Ezechiel n’était pas doué pour parler, mais il l’était pour écrire. Parler de ce qu’il ressentait lui semblait presque insurmontable. Ce qu’il disait faisait mal, parce que c’était la vérité. « Je vais te dire un truc déjà. Je suis loin de faire la même chose. Je me tape pas n’importe qui, n’importe quand, et encore moins plusieurs personnes en même temps. » Il avait trop souffert pour faire vivre cet enfer à quelqu’un même s’il n’y avait pas de sentiments. « J’ai pas envie d’être juste un gars parmi les autres juste parce que t’as envie de t’amuser un peu. » Au final, ils se faisaient les mêmes reproches, ils n’étaient pas vraiment capables de se comprendre. « Et bien restons collègues alors. » Il se sentait blessé tout en sachant qu’il était celui en tort. Ezechiel se levait pour lui faire face, son cœur commençait à s’emballer. Il posait son front contre le sien, sa main sur sa joue. Il avait envie de l’embrasser, encore une fois, si ça devait être la dernière. Alors, encore une fois, il posait ses lèvres contre les siennes, avec un peu plus de douceur. Il lui en voulait autant qu’il avait envie de lui. « Restes loin de moi si tu ne veux pas de tout ça Jun. » C’était le seul conseil qu’il pouvait lui donner parce que lui, il ne pourrait pas garder ses distances malgré sa colère.

 
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 22:24
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
« Je vais te dire un truc déjà. Je suis loin de faire la même chose. Je me tape pas n’importe qui, n’importe quand, et encore moins plusieurs personnes en même temps. J’ai pas envie d’être juste un gars parmi les autres juste parce que t’as envie de t’amuser un peu. » Je le regarde fixement et secoue la tête face à lui. Décidément, il ne comprend rien. « Et bien restons collègues alors. » Il dit ça… Et il vient contre moi, me tenir et finir par m’embrasser avec une douceur infinie qui me fait frissonner des pieds à la tête et je n’y comprends rien… rien… pourquoi me dire au revoir si c’est pour m’embrasser ensuite ? « Restes loin de moi si tu ne veux pas de tout ça Jun. » « Stop… arrête de me torturer… » Je le dis en gémissant presque. « You’re not just… a guy in a bunch of guys. I only see too persons for the moment… And I have unique relation with both of you. You act like you want to love me and having me for your own… » J’en ai les larmes aux yeux. « Tu me dis de rester collègue et tu m’embrasses en même temps. » Je serre son haut dans mes poings. « Tu me dis de partir… parce que tu veux que je sois le méchant. Tu veux que je parte pour te donner raison. Mais j’ai pas envie de partir. J’ai plus envie de souffrir. C’est pas la même chose. Ce sont tes blessures qui me repoussent et cherchent à me pousser à la faute. Mais j’en ai pas commis. J’ai limite l’impression que tu me traites de catin avec tes mots… Je vivais déjà avant que tu arrives dans ma vie pour tout foutre en bordel. » Et je le retiens encore. « Tu peux pas me reprocher ça… » Je renifle et le fixe avant de l’embrasser encore comme si je cherchais de l’oxygène.
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 22:41
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Jun ne pouvait pas comprendre, parce qu’il ne savait pas. Il n’avait aucune idée de ce qu’il avait vécu, il ne savait pas que cette ressemblance était aussi la cause de toute cette colère. Il n’avait pourtant rien à voir avec Sean. Il était tellement plus doux, plus gentil, plus agréable. Il s’en voulait de le traiter de cette façon, ce n’était pas sa faute. Ce n’était pas lui qui lui avait brisé le cœur et pourtant il avait toujours cette impression. Sa façon d’agir n’était pas juste. Mais la vie ne l’avait jamais été. Il n’avait pas envie de savoir que Jun voyait quelqu’un d’autre. « Je veux pas…être l’autre. Celui qu’on repousse quand on se rend compte que y’a mieux ailleurs. Je peux pas revivre ça. Alors ça serait plus simple d’aller directement avec ce type. » Ezechiel non plus ne comprenait pas pourquoi il avait autant besoin de sa présence alors qu’il n’arrivait pas à prendre soin de lui. Ses lèvres, il en était devenu accro sans s’en rendre compte et ce serait difficile de s’en passer. « Oui je veux que tu sois le méchant, je veux que ce soit toi qui parte parce que moi, je n’y arrive pas Jun. Comment… comment est-ce que tu peux avoir une relation avec plusieurs personnes… ça me dépasse. » Il était doué pour ça Ezechiel. Foutre le bordel dans la vie des autres. Il posait ses mains dans le bas de son dos répondant à son baiser presque désespéré. Ils allaient droit dans le mur, il en était conscient. Etre avec lui était comme une bouffée d’oxygène et en même temps une véritable torture qui lui donnait envie de hurler. « Je suis pas… quelqu’un de bien pour toi. » Alors pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à se détacher de lui ?


 
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 22:54
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
« Je veux pas…être l’autre. Celui qu’on repousse quand on se rend compte que y’a mieux ailleurs. Je peux pas revivre ça. Alors ça serait plus simple d’aller directement avec ce type. » « Il aime quelqu’un et c’est pas moi. » Et je ne le dis pas sur un ton triste. Je le dis parce que c’est la vérité et que je sers juste de pansements dans sa vie, le temps que ça peut lui faire du bien. Et j’irai pas mettre Cheonie de côté. Pas maintenant… Pas après tout ce qu’on a pu se dire l’autre fois… Et si je dois être fidèle, ça sera pour mon petit-copain… Parce qu’on me le demande clairement et parce qu’on s’aime et se suffit. « Oui je veux que tu sois le méchant, je veux que ce soit toi qui parte parce que moi, je n’y arrive pas Jun. Comment… comment est-ce que tu peux avoir une relation avec plusieurs personnes… ça me dépasse. » « Parce que tu m’as jamais demandé d’être ton petit-ami. Arrête de dire que tu ne comprends pas… Je dois rien à Cheonie. Il fait la même chose que moi et on se voit de temps en temps lorsqu’il a besoin de souffler… » « Je suis pas… quelqu’un de bien pour toi. » Je serre mes dents face à lui et secoue la tête avant de le taper au torse, pas fortement, mais assez pour me détacher de lui. « Je serai pas ton punchingball. » Je le pointe du doigt, passe une main dans mes cheveux et jette une serviette qui traine dans le panier de linges sales avant d’aller vers la porte tout en massant mon crâne à cause d'une douleur vive. Fait chier...
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 23:19
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Eezchiel ne pouvait pas imaginer avoir plusieurs personnes dans sa vie. Il y avait bien Lin, mais il lui avait bien vite tourné le dos pour se concentrer sur Jun. Il avait toujours été fidèle. Ça ne lui avait pourtant rien apporté de bon. C’était trop difficile de lui demander de lui appartenir, d’être son petit ami. Il lui ferait vivre un enfer, laissant sûrement sa jalousie prendre le dessus et les détruire. Parce qu’il ne lui ferait pas confiance, parce qu’il aurait peur de se faire tromper. Encore. Et qu’il ne le supporterait pas. Jun était en train de lui glisser entre les doigts et c’était tellement douloureux qu’il n’arrivait plus à respirer. Il le rattrapait avant qu’il ouvre la porte, passant et ses bras autour de sa taille avant de coller son torse contre son dos. Il n’arrivait pas à le laisser partir. « T’en vas pas. » C’était une véritable supplication. Il n’arrivait pas à se séparer de lui malgré son envie de le faire pour ne plus le blesser. Il lui faisait déjà assez de mal. Il s’en rendait compte. Mais est ce que Jun voyait à quel point il réveillait sa douleur et ses souvenirs ? « Appartiens moi. » Il allait se planter Ezechiel parce qu’il était trop sensible. C’était juste sa façon de lui dire qu’il avait envie d’être avec lui.



 
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Re: Love the way you are #Juniel | Jeu 18 Jan - 23:27
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- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
« T’en vas pas. » Je referme la porte et reste contre lui, le souffle abominablement court avant de déglutir longuement. Mes mains se posent sur les siennes et je renifle un peu à cause d’une larme qui coule le long de ma joue. « Appartiens moi. » Secouant faiblement la tête sous la surprise, je serre un peu plus fort ses mains avant de réussir à me glisser face à lui pour venir encore l’embrasser longuement jusqu’à ce qu’une douleur violente me force à tenir ma tête. Mes jambes me lâchent et je glisse le long de la porte pour finir accroupi avant de voir du sang se mettre à goûter sur le carrelage blanc. Un gémissement m’échappe et j’essaie de contrôler ça sans y parvenir. Ça fait trop mal. Foutue tumeur, foutue maladie. C’est moi Ez, c’est moi qui me suit pas assez bien pour toi. Et j’avais envie que tu me retiennes. Je le voulais vraiment, mais maintenant que tu le fais, je m’effondre. Et ça sera comme ça régulièrement. Et j’ai pas le droit de t’imposer ça. Trop de stress… Trop de tension… Une main sous mon nez, l’autre sur mon crâne, je finis par tomber sur mes fesses en devenant pâle.
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Re: Love the way you are #Juniel | 
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