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Re: Looking for a shelter | Dim 6 Jan - 12:32
OOTD + Rei, heureusement pour la jeune femme, n’avait pas l’alcool agressif, ni triste. Pour le coup, il avait l’alcool joviale, mais surtout stupide, malheureusement pour Eun Hye. C’était donc avec un rire crétin qu’il répondit à la remarque qu’elle lui fît. « Tu sais bien que je suis un gentleman... » Et soyons réalistes, Rei n’avait pas honte de grand-chose, mais sobre, jamais il n’aurait osé affirmer une telle chose. Et jamais il n’aurait osé abuser et s’appuyer autant sur la jeune femme. Mais le mélange qu’il avait pris lui enlevait tout sens des convenances. « Je t’aide... » Dit-il avec grande difficulté, et ce qui était complètement faux. « J’ai... J’ai un peu bu. Et... » Il fronça les sourcils en réfléchissant, son cerveau parvint malgré tout à lui envoyer un message d’alerte pour ne pas dire la vérité. « Et j’ai pris un ou deux antidouleurs. C’est pour ça. » Maigre excuse pour justifier son état. Peut-être aurait-il dû manger un peu plus pour éponger ce qu’il avait consommer. Mais comme quoi, il fallait toujours une femme pour avoir les bonnes idées. « Oooh oui ! » Comme un gamin le matin de Noël, Rei se mit à sourire, d’un sourire déformé, qui n’alla pas jusque ses yeux. « Un ramen. Juste un ! » Et sans attendre, il se détacha de la jeune femme et avança de son pas chancelant jusqu’au combini. Il y entra et alla s’asseoir au petit tabouret qui se trouvait au fond de la petite boutique. Alors que Eun Hye, visiblement exaspérée, s’occupa de leur acheter de quoi grignoter, le japonais patienta, fixant le vide par la fenêtre. Il voyait des gens passer, ils avaient l’air heureux, et Rei les enviait. Il se demandait comment ils faisaient ces gens, quelles étaient les décisions qu’ils avaient pris pour être heureux. Lui, il ne semblait que faire les mauvais choix, ou les mauvaises rencontres. Evidemment, ce n’était pas ainsi qu’il les voyait... Il poussa un soupir, finalement, il avait peut-être un peu l’alcool triste. Eun Hye revint, et il se redressa, forçant un sourire déformé sur ses lèvres. « Qu'est-ce que j'ferais sans toi ? » Lâcha-t-il avant d’attirer à lui le pot en carton de son ramen, de l’ouvrir et d’y mettre l’eau chaude mise à disposition des clients, il n’avait plus qu’à attendre. Il fouilla dans ses poches, il trouva une pièce de 500 wons, chercha encore dans celles de son jean, un billet de 1000 wons, et miracle, une deuxième pièce de 500 wons. « Oh j’suis riche... J’te paye un verre ? » Le mieux serait de reprendre un truc à manger, mais il ne voulait pas lâcher cette idée.
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yoon eun hye & urakawa rei
OOTD + Rei, heureusement pour la jeune femme, n’avait pas l’alcool agressif, ni triste. Pour le coup, il avait l’alcool joviale, mais surtout stupide, malheureusement pour Eun Hye. C’était donc avec un rire crétin qu’il répondit à la remarque qu’elle lui fît. « Tu sais bien que je suis un gentleman... » Et soyons réalistes, Rei n’avait pas honte de grand-chose, mais sobre, jamais il n’aurait osé affirmer une telle chose. Et jamais il n’aurait osé abuser et s’appuyer autant sur la jeune femme. Mais le mélange qu’il avait pris lui enlevait tout sens des convenances. « Je t’aide... » Dit-il avec grande difficulté, et ce qui était complètement faux. « J’ai... J’ai un peu bu. Et... » Il fronça les sourcils en réfléchissant, son cerveau parvint malgré tout à lui envoyer un message d’alerte pour ne pas dire la vérité. « Et j’ai pris un ou deux antidouleurs. C’est pour ça. » Maigre excuse pour justifier son état. Peut-être aurait-il dû manger un peu plus pour éponger ce qu’il avait consommer. Mais comme quoi, il fallait toujours une femme pour avoir les bonnes idées. « Oooh oui ! » Comme un gamin le matin de Noël, Rei se mit à sourire, d’un sourire déformé, qui n’alla pas jusque ses yeux. « Un ramen. Juste un ! » Et sans attendre, il se détacha de la jeune femme et avança de son pas chancelant jusqu’au combini. Il y entra et alla s’asseoir au petit tabouret qui se trouvait au fond de la petite boutique. Alors que Eun Hye, visiblement exaspérée, s’occupa de leur acheter de quoi grignoter, le japonais patienta, fixant le vide par la fenêtre. Il voyait des gens passer, ils avaient l’air heureux, et Rei les enviait. Il se demandait comment ils faisaient ces gens, quelles étaient les décisions qu’ils avaient pris pour être heureux. Lui, il ne semblait que faire les mauvais choix, ou les mauvaises rencontres. Evidemment, ce n’était pas ainsi qu’il les voyait... Il poussa un soupir, finalement, il avait peut-être un peu l’alcool triste. Eun Hye revint, et il se redressa, forçant un sourire déformé sur ses lèvres. « Qu'est-ce que j'ferais sans toi ? » Lâcha-t-il avant d’attirer à lui le pot en carton de son ramen, de l’ouvrir et d’y mettre l’eau chaude mise à disposition des clients, il n’avait plus qu’à attendre. Il fouilla dans ses poches, il trouva une pièce de 500 wons, chercha encore dans celles de son jean, un billet de 1000 wons, et miracle, une deuxième pièce de 500 wons. « Oh j’suis riche... J’te paye un verre ? » Le mieux serait de reprendre un truc à manger, mais il ne voulait pas lâcher cette idée. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Jeu 17 Jan - 20:04
Si l'ennui pouvait me guetter à ce moment précis de la soirée, je me demanderais à quel moment ma relation avec Rei nous a rendu si intime. Ce mélange de parfums et de proximité dont la seule cause est l'alcool manquerait de me faire les yeux au ciel, et ce, éternellement. Contrairement à notre rencontre, je parviens à être inquiète pour la jeune homme. Je ne sais plus quel moyen utiliser pour pouvoir le toucher et l'aider pour changer de vie. Je suis consciente qu'il est sur une pente descendante plus que vertigineuse. J'ai beau tendre la main pour le sauver, rien ne fonctionne et c'est déroutant. " Mélanger les médicaments avec l'alcool, ce n'est pas déconseillé ? Tu es sûr d'en avoir pris que deux ? " Les anti-douleurs sont peut-être plus forts dans certains cas. Ainsi, la quantité ne compte guère. Je devrais peut-être le diriger vers l'hôpital mais j'ai bien peur de sa réaction si j'appelais une ambulance. Est-ce qu'il ferait le déplacement pour un homme qui tient un peu debout ? Tout reste incertain excepté son envie soudaine de manger des ramens. Navrée pour le caissier présent, je me dis finalement qu'il a dû voir d'autres types de ce genre arrivés dans son magasin à une heure tardive, et dans un état peu glorieux. Laissant Rei dans un coin, je profite de cette petite libération pour réfléchir aux articles susceptibles d'être avalés par mon camarade. J'opte pour un paquet de ramens pas trop cher, des onigiris et un paquet de biscuit. Il me faut seulement quelques minutes pour revenir vers lui, les bras chargés de mes récents achats. Il récupère le paquet de ramens et se charge de les préparer. De mon côté, je prends place et décide de dévorer quelques petits cookies, le chocolat me réconfortant de cette visite surprise. " Non. Tu as bu pour nous deux, je ne voudrais pas en rajouter une couche. " J'enchaîne les reproches et ce constat me fait clairement soupirer. " Non, garde ton argent. On risque d'en avoir besoin plus tard. Mange maintenant. " dis-je, comme une mère le dirait à son enfant, en faisant un signe de la tête. " Reprends un peu de force. "
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yoon eun hye & urakawa rei
Si l'ennui pouvait me guetter à ce moment précis de la soirée, je me demanderais à quel moment ma relation avec Rei nous a rendu si intime. Ce mélange de parfums et de proximité dont la seule cause est l'alcool manquerait de me faire les yeux au ciel, et ce, éternellement. Contrairement à notre rencontre, je parviens à être inquiète pour la jeune homme. Je ne sais plus quel moyen utiliser pour pouvoir le toucher et l'aider pour changer de vie. Je suis consciente qu'il est sur une pente descendante plus que vertigineuse. J'ai beau tendre la main pour le sauver, rien ne fonctionne et c'est déroutant. " Mélanger les médicaments avec l'alcool, ce n'est pas déconseillé ? Tu es sûr d'en avoir pris que deux ? " Les anti-douleurs sont peut-être plus forts dans certains cas. Ainsi, la quantité ne compte guère. Je devrais peut-être le diriger vers l'hôpital mais j'ai bien peur de sa réaction si j'appelais une ambulance. Est-ce qu'il ferait le déplacement pour un homme qui tient un peu debout ? Tout reste incertain excepté son envie soudaine de manger des ramens. Navrée pour le caissier présent, je me dis finalement qu'il a dû voir d'autres types de ce genre arrivés dans son magasin à une heure tardive, et dans un état peu glorieux. Laissant Rei dans un coin, je profite de cette petite libération pour réfléchir aux articles susceptibles d'être avalés par mon camarade. J'opte pour un paquet de ramens pas trop cher, des onigiris et un paquet de biscuit. Il me faut seulement quelques minutes pour revenir vers lui, les bras chargés de mes récents achats. Il récupère le paquet de ramens et se charge de les préparer. De mon côté, je prends place et décide de dévorer quelques petits cookies, le chocolat me réconfortant de cette visite surprise. " Non. Tu as bu pour nous deux, je ne voudrais pas en rajouter une couche. " J'enchaîne les reproches et ce constat me fait clairement soupirer. " Non, garde ton argent. On risque d'en avoir besoin plus tard. Mange maintenant. " dis-je, comme une mère le dirait à son enfant, en faisant un signe de la tête. " Reprends un peu de force. " © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Sam 9 Fév - 18:48
OOTD + Y avait-il eu une époque où Rei ne mélangeait pas ses cachets avec de l’alcool ? Sans doute au début, lorsqu’il respectait plus ou moins les doses et plus ou moins les heures de prise. Mais finalement, tout ça s’était révélé très vite insuffisant, il avait augmenté les doses et les avait rapprochées, sans consulter de médecin bien évidemment. Le mélange avec l’alcool était venu naturellement, et c’était, depuis un moment maintenant, une habitude. Il haussa les épaules, ce qui lui fit perdre légèrement l’équilibre. « Deux ou trois... Quelle différence ? » C’était bien parce qu’il était dans un tel état qu’il ne cachait pas la vérité à Eun Hye. En temps normal, son addiction était le secret qu’il cachait avec le plus de soin. Mais défoncé comme il l’était, il n’avait même pas conscience de ce que son amie ne devait pas découvrir, il n’avait pas conscience des choses qu’il devait cacher. C’était en fait une chance qu’il soit tombé sur elle, qu’aurait-il pu dire ou faire face à une autre personne qu’elle ? Arrivés dans le combini, Rei ne perdit pas de temps à aller s’asseoir. Il avait de beaux projets pour la soirée, boire encore plus. La sagesse lui dirait sans doute de rentrer, mais Rei n’était jamais sage. Heureusement, Eun Hye semblait être cette voix qu’il avait fait taire dans son esprit depuis longtemps, une sorte de Jiminy. « Oui maman. » Son ton était moqueur et arrogant, mais néanmoins, il rangea son argent, se rassit et cassa ses baguettes pour commencer à manger après l’avoir remerciée. Il mangea deux énormes bouchées d’affilé sans réellement respirer avant de pousser un soupir. « J’ai plus de force...” Dit-il bien longtemps après la remarque de Eun Hye. Parlait-il de ce soir en particulier ou de lui en général ? Il prit une nouvelle bouchée qu’il mâcha doucement. « J’suis fatigué tu sais. » Et il lâcha ses baguettes et s’allongea sur ses bras. La descente de tout ce qu’il avait pris semblait s’amorcer. « La journée a été longue. Toi aussi ? » L’alcool rendait sa diction approximative, et la position qu’il avait ne l’aidait pas franchement. Il se redressa et porta le pot de ramen à sa bouche, buvant une gorgée du liquide pimenté. « Brûlant et douloureux. Parfait. » Parce qu’ayant un palais japonais, Rei n’était pas tout à fait immunisé contre les plats épicés coréens, mais une fois de plus, cette douleur lui allait bien.
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OOTD + Y avait-il eu une époque où Rei ne mélangeait pas ses cachets avec de l’alcool ? Sans doute au début, lorsqu’il respectait plus ou moins les doses et plus ou moins les heures de prise. Mais finalement, tout ça s’était révélé très vite insuffisant, il avait augmenté les doses et les avait rapprochées, sans consulter de médecin bien évidemment. Le mélange avec l’alcool était venu naturellement, et c’était, depuis un moment maintenant, une habitude. Il haussa les épaules, ce qui lui fit perdre légèrement l’équilibre. « Deux ou trois... Quelle différence ? » C’était bien parce qu’il était dans un tel état qu’il ne cachait pas la vérité à Eun Hye. En temps normal, son addiction était le secret qu’il cachait avec le plus de soin. Mais défoncé comme il l’était, il n’avait même pas conscience de ce que son amie ne devait pas découvrir, il n’avait pas conscience des choses qu’il devait cacher. C’était en fait une chance qu’il soit tombé sur elle, qu’aurait-il pu dire ou faire face à une autre personne qu’elle ? Arrivés dans le combini, Rei ne perdit pas de temps à aller s’asseoir. Il avait de beaux projets pour la soirée, boire encore plus. La sagesse lui dirait sans doute de rentrer, mais Rei n’était jamais sage. Heureusement, Eun Hye semblait être cette voix qu’il avait fait taire dans son esprit depuis longtemps, une sorte de Jiminy. « Oui maman. » Son ton était moqueur et arrogant, mais néanmoins, il rangea son argent, se rassit et cassa ses baguettes pour commencer à manger après l’avoir remerciée. Il mangea deux énormes bouchées d’affilé sans réellement respirer avant de pousser un soupir. « J’ai plus de force...” Dit-il bien longtemps après la remarque de Eun Hye. Parlait-il de ce soir en particulier ou de lui en général ? Il prit une nouvelle bouchée qu’il mâcha doucement. « J’suis fatigué tu sais. » Et il lâcha ses baguettes et s’allongea sur ses bras. La descente de tout ce qu’il avait pris semblait s’amorcer. « La journée a été longue. Toi aussi ? » L’alcool rendait sa diction approximative, et la position qu’il avait ne l’aidait pas franchement. Il se redressa et porta le pot de ramen à sa bouche, buvant une gorgée du liquide pimenté. « Brûlant et douloureux. Parfait. » Parce qu’ayant un palais japonais, Rei n’était pas tout à fait immunisé contre les plats épicés coréens, mais une fois de plus, cette douleur lui allait bien. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Mer 13 Fév - 18:04
Je n’ai pas suivi d’études de médecine ou de chimie, Rei non plus mais nous connaissons tous l’impossibilité de prendre, sans risque, le mélange cachets et alcool. Quand il évoque, d’un air je m’en foutiste, la quantité qu’il a pu prendre, je me demande si son comportement ne traduit pas autre chose. Il a sincèrement conscience de ce qu’il fait et c’est peut-être ce qui le pousse à faire le con. Un peu suicidaire sur les bords, le japonais s’était amusé, quelques minutes avant, avec son équilibre et la présence des voitures sur la route. Il avait peut-être trop bu (c’était évident) mais en y réfléchissant, on ne peut qu’apercevoir la détresse sur son visage. J’ai soufflé à plusieurs reprises pour mieux prendre mon courage à deux mains. Je ne vais pas rentrer maintenant. Je ne veux pas le laisser ainsi tout en faisant preuve d’un égoïsme qui me rendrait bien moche. Je ne suis pas convaincue d’avoir ou d’entretenir la plus belle relation amicale avec lui. Est-ce qu’il se comportait de cette façon à l’heure de notre rencontre ? Cette question me brûle les lèvres alors que je l’observe presque avachi sur la table. Rei m’avoue être fatigué avant de me retourner la question. « Tu poses la question seulement maintenant ? » Je devrais être moins sur la défensive si je voulais obtenir des aveux de sa part. J’ajoute à cet effet : « Il y avait du monde et quelques affaires à régler. Dans la restauration, on n’a pas le temps de s’amuser. » Cela sonne comme un reproche. Assise à ses côtés, je lui donne un coup à la taille. « C’est pour mieux te réveiller. » Je le gratifie d’un sourire alors que je finis par observer les voitures qui circulent devant nous. Plusieurs minutes passent dans un silence tout aussi long. J’ai toujours en tête un sujet bien plus épicé que son plat. « Tu prenais déjà ce mélange, la première fois qu’on s’est rencontré au dojo ? » Je ne crois pas qu’il continue de travailler là-bas. Sa vie est si compliquée à suivre. Rei est constamment en mouvement mais personne ne sait où il se dirige, lui compris.
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Je n’ai pas suivi d’études de médecine ou de chimie, Rei non plus mais nous connaissons tous l’impossibilité de prendre, sans risque, le mélange cachets et alcool. Quand il évoque, d’un air je m’en foutiste, la quantité qu’il a pu prendre, je me demande si son comportement ne traduit pas autre chose. Il a sincèrement conscience de ce qu’il fait et c’est peut-être ce qui le pousse à faire le con. Un peu suicidaire sur les bords, le japonais s’était amusé, quelques minutes avant, avec son équilibre et la présence des voitures sur la route. Il avait peut-être trop bu (c’était évident) mais en y réfléchissant, on ne peut qu’apercevoir la détresse sur son visage. J’ai soufflé à plusieurs reprises pour mieux prendre mon courage à deux mains. Je ne vais pas rentrer maintenant. Je ne veux pas le laisser ainsi tout en faisant preuve d’un égoïsme qui me rendrait bien moche. Je ne suis pas convaincue d’avoir ou d’entretenir la plus belle relation amicale avec lui. Est-ce qu’il se comportait de cette façon à l’heure de notre rencontre ? Cette question me brûle les lèvres alors que je l’observe presque avachi sur la table. Rei m’avoue être fatigué avant de me retourner la question. « Tu poses la question seulement maintenant ? » Je devrais être moins sur la défensive si je voulais obtenir des aveux de sa part. J’ajoute à cet effet : « Il y avait du monde et quelques affaires à régler. Dans la restauration, on n’a pas le temps de s’amuser. » Cela sonne comme un reproche. Assise à ses côtés, je lui donne un coup à la taille. « C’est pour mieux te réveiller. » Je le gratifie d’un sourire alors que je finis par observer les voitures qui circulent devant nous. Plusieurs minutes passent dans un silence tout aussi long. J’ai toujours en tête un sujet bien plus épicé que son plat. « Tu prenais déjà ce mélange, la première fois qu’on s’est rencontré au dojo ? » Je ne crois pas qu’il continue de travailler là-bas. Sa vie est si compliquée à suivre. Rei est constamment en mouvement mais personne ne sait où il se dirige, lui compris. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Sam 2 Mar - 20:32
OOTD + Rei était égoïste, il le savait bien. Égoïste de se mettre dans un tel état, égoïste de se tuer à petit feu alors qu’il faisait probablement du mal à certaines personnes en se comportant ainsi, égoïste en s’imposant à Eun Hye ce soir-là et égoïste parce que c’était bien trop tard qu’il se demandait comment elle allait, si elle était fatiguée. Mais c’était un fait qu’il avait accepté depuis longtemps, il était égoïste, la souffrance avait tendance à faire ça aux gens. A juste titre, la coréenne lui répondit froidement, et Rei ne rétorqua rien, juste un grognement qu’il lui laissa le choix d’interpréter. Peut-être aurait-il pu s’excuser de la déranger après une telle journée, mais nous parlions d’Urakawa Rei et « pardon » ne faisait pas parti de son vocabulaire. Il se redressa en sentant un coup dans ses côtes, avant de s’affaler quelques secondes plus tard, le nez presque collé à son bol de ramen en attendant que le temps pour qu’il puisse commencer à manger soit bientôt écoulé. Le silence s’installa, Rei souleva le couvercle de son bol fumant, et en fit un cône pour s’aider à manger ses nouilles. Il prit une première bouchée, sans souffler dessus. Il aurait dû se brûler la langue, mais il ne sentait plus rien, ni la brûlure ni le piment. Il tourna à peine la tête vers Eun Hye, cessant de mâcher un instant avant de reprendre. « On s’est rencontré quand déjà ? » Les pertes de mémoire mais surtout la désorientation temporelle étaient symptomatiques de ses addictions grandissantes. « Peut-être bien. » Après tout, les antidouleurs étaient devenus son quotidien dès son passage à l’hôpital, la pompe de morphine était la présence la plus réconfortante qu’il ait eut entre ces murs blancs. « Tu sais, quand une voiture te passe dessus, les antidouleurs, c’est des smarties. » Lui avait-il déjà parlé de son accident, des causes réelles ? Il ne s’en souvenait plus. Rei n’en parlait quasiment jamais, mais l’alcool et la dope lui déliaient souvent la langue. « Mais c’est arrosés de whisky que je les préfère. » Dit-il en souriant à la jeune femme. Il voyait bien qu’elle était inquiète, mais égoïste comme il était, il préférait en rire, se moquer d’elle et de ce qu’elle ressentait parce qu’il avait du mal à se dire qu’elle pouvait réellement lui accorder une quelconque importance, c’était un minable rien de plus. « Je préfère vomir parce que j’ai trop bu plutôt que parce que j’ai trop mal. » Et il bu une gorgée du bouillon de son ramen, toujours aussi brûlant et toujours aussi épicé, mais il ne sentait toujours rien. Il se retint de proposer de boire un verre une nouvelle fois, mais ça le démangeait.
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OOTD + Rei était égoïste, il le savait bien. Égoïste de se mettre dans un tel état, égoïste de se tuer à petit feu alors qu’il faisait probablement du mal à certaines personnes en se comportant ainsi, égoïste en s’imposant à Eun Hye ce soir-là et égoïste parce que c’était bien trop tard qu’il se demandait comment elle allait, si elle était fatiguée. Mais c’était un fait qu’il avait accepté depuis longtemps, il était égoïste, la souffrance avait tendance à faire ça aux gens. A juste titre, la coréenne lui répondit froidement, et Rei ne rétorqua rien, juste un grognement qu’il lui laissa le choix d’interpréter. Peut-être aurait-il pu s’excuser de la déranger après une telle journée, mais nous parlions d’Urakawa Rei et « pardon » ne faisait pas parti de son vocabulaire. Il se redressa en sentant un coup dans ses côtes, avant de s’affaler quelques secondes plus tard, le nez presque collé à son bol de ramen en attendant que le temps pour qu’il puisse commencer à manger soit bientôt écoulé. Le silence s’installa, Rei souleva le couvercle de son bol fumant, et en fit un cône pour s’aider à manger ses nouilles. Il prit une première bouchée, sans souffler dessus. Il aurait dû se brûler la langue, mais il ne sentait plus rien, ni la brûlure ni le piment. Il tourna à peine la tête vers Eun Hye, cessant de mâcher un instant avant de reprendre. « On s’est rencontré quand déjà ? » Les pertes de mémoire mais surtout la désorientation temporelle étaient symptomatiques de ses addictions grandissantes. « Peut-être bien. » Après tout, les antidouleurs étaient devenus son quotidien dès son passage à l’hôpital, la pompe de morphine était la présence la plus réconfortante qu’il ait eut entre ces murs blancs. « Tu sais, quand une voiture te passe dessus, les antidouleurs, c’est des smarties. » Lui avait-il déjà parlé de son accident, des causes réelles ? Il ne s’en souvenait plus. Rei n’en parlait quasiment jamais, mais l’alcool et la dope lui déliaient souvent la langue. « Mais c’est arrosés de whisky que je les préfère. » Dit-il en souriant à la jeune femme. Il voyait bien qu’elle était inquiète, mais égoïste comme il était, il préférait en rire, se moquer d’elle et de ce qu’elle ressentait parce qu’il avait du mal à se dire qu’elle pouvait réellement lui accorder une quelconque importance, c’était un minable rien de plus. « Je préfère vomir parce que j’ai trop bu plutôt que parce que j’ai trop mal. » Et il bu une gorgée du bouillon de son ramen, toujours aussi brûlant et toujours aussi épicé, mais il ne sentait toujours rien. Il se retint de proposer de boire un verre une nouvelle fois, mais ça le démangeait. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Mer 3 Avr - 20:28
Observant le jeune homme manger, j’aurais presque l’impression de faire du baby-sitting, assise à cette table. Puis, au bout de quelques secondes, mon attention se porte sur les véhicules, sur le monde autour de nous. A cette heure-ci, je devrais normalement être aux alentours de mon logement. Je sais à quel moment j’ai fermé la grille du restaurant mais je ne sais pas quand je vais pouvoir ouvrir ma porte d’entrée. Manger calmera certainement les maux de l’alcoolique mais cela ne me rassure pas spécialement. A quel moment le jeune homme va-t-il cesser définitivement ces conneries ? « Quoi ? Tu as oublié la date de la rencontre avec ta fiancée ? » Dis-je pour casser mon inquiétude mais celle-ci revient très rapidement à la charge. En effet, Rei ne semble pas avoir conscience de son cas et il a l’air de vouloir s’enfoncer encore plus dans son mal-être. Je ne suis pas psychologue, je ne suis pas une experte en grand-chose à vrai dire. De ce fait, je ne sais pas comment je peux me comporter avec lui. Peut-être que mon rôle d’amie, si on peut dire, serait déjà une bonne idée. « Quel drôle de mélange… » J’échappe un soupir, exténuée. « Tu as vu récemment un médecin ? Il n’y a rien d’autres à faire ? A force de les prendre, leurs effets vont complètement disparaître. » C’est sûrement la raison qui le pousse à prendre ces mélanges mais ces derniers vont le tuer à petits-feux. J’ai beau avoir maudit le japonais lors de nos premiers échanges, je ne suis pas non plus une idiote qui reste bloquée sur son premier avis. « Ca te soulage peut-être sur le moment mais… ce n’est pas bon ce que tu fais. » Je risque de me faire jeter dans quelques secondes si je continue sur cette lancée. A moins que Rei ait trop besoin de moi ? « Enfin, je ne veux pas te faire la morale mais te voir comme ça, je ne peux pas m’empêcher de me faire du soucis. » Ce sentiment est-il renforcé car je ne connais guère l’origine du problème. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ce jour-là ? » Hey hop, une Eun Hye qui met les pieds dans le plat !
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Observant le jeune homme manger, j’aurais presque l’impression de faire du baby-sitting, assise à cette table. Puis, au bout de quelques secondes, mon attention se porte sur les véhicules, sur le monde autour de nous. A cette heure-ci, je devrais normalement être aux alentours de mon logement. Je sais à quel moment j’ai fermé la grille du restaurant mais je ne sais pas quand je vais pouvoir ouvrir ma porte d’entrée. Manger calmera certainement les maux de l’alcoolique mais cela ne me rassure pas spécialement. A quel moment le jeune homme va-t-il cesser définitivement ces conneries ? « Quoi ? Tu as oublié la date de la rencontre avec ta fiancée ? » Dis-je pour casser mon inquiétude mais celle-ci revient très rapidement à la charge. En effet, Rei ne semble pas avoir conscience de son cas et il a l’air de vouloir s’enfoncer encore plus dans son mal-être. Je ne suis pas psychologue, je ne suis pas une experte en grand-chose à vrai dire. De ce fait, je ne sais pas comment je peux me comporter avec lui. Peut-être que mon rôle d’amie, si on peut dire, serait déjà une bonne idée. « Quel drôle de mélange… » J’échappe un soupir, exténuée. « Tu as vu récemment un médecin ? Il n’y a rien d’autres à faire ? A force de les prendre, leurs effets vont complètement disparaître. » C’est sûrement la raison qui le pousse à prendre ces mélanges mais ces derniers vont le tuer à petits-feux. J’ai beau avoir maudit le japonais lors de nos premiers échanges, je ne suis pas non plus une idiote qui reste bloquée sur son premier avis. « Ca te soulage peut-être sur le moment mais… ce n’est pas bon ce que tu fais. » Je risque de me faire jeter dans quelques secondes si je continue sur cette lancée. A moins que Rei ait trop besoin de moi ? « Enfin, je ne veux pas te faire la morale mais te voir comme ça, je ne peux pas m’empêcher de me faire du soucis. » Ce sentiment est-il renforcé car je ne connais guère l’origine du problème. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ce jour-là ? » Hey hop, une Eun Hye qui met les pieds dans le plat ! © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Sam 13 Avr - 18:22
OOTD + Garder un fil de pensées cohérent était une véritable épreuve de force pour Rei. Il fallait qu’il se concentre, qu’il lutte contre les effets de tout ce qu’il avait pris. Mais avait-il vraiment envie de lutter et de penser ? Parce que ne pas penser, ne pas se souvenir mais surtout ne pas ressentir, c’était tout ce qu’il recherchait. C’était bien pour ça qu’il faisait ces mélanges qui semblaient tant inquiéter Eun Hye. C’était pour ça qu’il prenait des doses si importantes et des produits de plus en plus forts. Un sourire sans joie étira les lèvres du japonais en écoutant la jeune femme. Elle n’imaginait pas un instant tout ce qu’il pouvait prendre... C’était rassurant et en même temps si triste. Elle avait encore de l’espoir ou foi dans le fait qu’il pouvait sortir la tête de l’eau. « Ils ont déjà disparu... » Les effets des antidouleurs étaient presque insignifiants pour lui et, surtout, ça faisait un bon moment que ce n’était plus un médecin qui lui donnait ses cachets. Depuis quand n’était-il pas allé dans une clinique pour un check-up de sa jambe ou sa rééducation ? Il continuait de manger, espérant combler le vide que cette conversation faisait naître en lui. « Ça sert à rien de se faire du soucis pour moi. » Dit-il en se tournant finalement vers elle. Il afficha un sourire sans joie. « Mais t’es mignonne. » Ça pouvait sonner condescendant, ça l’était sans l’être. Ça le surprenait toujours qu’on s’inquiète pour lui. Il était en train de mâcher quand elle lui posa une question qu’il détestait. Malgré son état et ses neurones au ralenti, Rei n’avait pas besoin de réfléchir longtemps au sens de la question d’Eun Hye. Stoppant tout mouvement, il regarda droit devant lui, fixant le vide, refusant de réellement repenser à ce jour-là. Finalement, ses épaules s’affaissèrent. « Rien de bien exceptionnel. Une voiture qui va trop vite, un con qui traverse trop confiant. Et voilà. » Il regarda Eun Hye et se pencha vers elle, parlant à voix basse. « Tu veux un secret ? » Il se pencha encore un peu, ignorant l’odeur d’alcool qui devait émaner de lui. « Ils ont tous dit que j’avais de la chance d’être sorti du coma et de pas être mort. Mais en vrai... » Son regard se fit plus vague. « J’ai pas survécu. » Il était mort à l’intérieur ce jour-là. Voyant l’expression d’Eun Hye, il se mit à rire, un rire sans joie, un peu fou et retourna à son plat, comme si de rien n’était.
Looking for a shelter
yoon eun hye & urakawa rei
OOTD + Garder un fil de pensées cohérent était une véritable épreuve de force pour Rei. Il fallait qu’il se concentre, qu’il lutte contre les effets de tout ce qu’il avait pris. Mais avait-il vraiment envie de lutter et de penser ? Parce que ne pas penser, ne pas se souvenir mais surtout ne pas ressentir, c’était tout ce qu’il recherchait. C’était bien pour ça qu’il faisait ces mélanges qui semblaient tant inquiéter Eun Hye. C’était pour ça qu’il prenait des doses si importantes et des produits de plus en plus forts. Un sourire sans joie étira les lèvres du japonais en écoutant la jeune femme. Elle n’imaginait pas un instant tout ce qu’il pouvait prendre... C’était rassurant et en même temps si triste. Elle avait encore de l’espoir ou foi dans le fait qu’il pouvait sortir la tête de l’eau. « Ils ont déjà disparu... » Les effets des antidouleurs étaient presque insignifiants pour lui et, surtout, ça faisait un bon moment que ce n’était plus un médecin qui lui donnait ses cachets. Depuis quand n’était-il pas allé dans une clinique pour un check-up de sa jambe ou sa rééducation ? Il continuait de manger, espérant combler le vide que cette conversation faisait naître en lui. « Ça sert à rien de se faire du soucis pour moi. » Dit-il en se tournant finalement vers elle. Il afficha un sourire sans joie. « Mais t’es mignonne. » Ça pouvait sonner condescendant, ça l’était sans l’être. Ça le surprenait toujours qu’on s’inquiète pour lui. Il était en train de mâcher quand elle lui posa une question qu’il détestait. Malgré son état et ses neurones au ralenti, Rei n’avait pas besoin de réfléchir longtemps au sens de la question d’Eun Hye. Stoppant tout mouvement, il regarda droit devant lui, fixant le vide, refusant de réellement repenser à ce jour-là. Finalement, ses épaules s’affaissèrent. « Rien de bien exceptionnel. Une voiture qui va trop vite, un con qui traverse trop confiant. Et voilà. » Il regarda Eun Hye et se pencha vers elle, parlant à voix basse. « Tu veux un secret ? » Il se pencha encore un peu, ignorant l’odeur d’alcool qui devait émaner de lui. « Ils ont tous dit que j’avais de la chance d’être sorti du coma et de pas être mort. Mais en vrai... » Son regard se fit plus vague. « J’ai pas survécu. » Il était mort à l’intérieur ce jour-là. Voyant l’expression d’Eun Hye, il se mit à rire, un rire sans joie, un peu fou et retourna à son plat, comme si de rien n’était. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Sam 13 Avr - 22:49
je voudrais me remémorer les échanges que j'avais eus avec sa soeur. je voudrais me rappeler si elle présentait le portrait d'un homme malheureux ou en colère. lors de notre première rencontre avec rei, j'avais pu voir un coach orgueilleux possédant un caractère exécrable. je me demande comment nous en sommes arrivés là, tous les deux. non pas que ça me déplaise (bien que cette soirée pourrait me faire dire l'inverse) mais au fond, je crois que je ne connais pas grand-chose du japonais. je pourrais songer à retourner au supermarché, croiser mes anciens collègues mais je n'apprécie pas le fait d'y aller pour satisfaire ma curiosité ou peut-être pour commettre une faute. sa soeur ignorait son vrai poste au complexe sportif. est-ce suffisant pour me mettre la puce à l'oreille ? je ne sais pas, je ne sais rien. de toute manière, me pointer après tout ce temps me paraît impossible. j'ai cherché à les saluer les jours suivants mon départ, et puis, comme pour beaucoup, j'ai arrêté de me creuser dans la tête. j'ai évolué depuis le temps, et ce, à mon plus grand bonheur. j'ai progressé dans ma vie professionnelle sans avoir trop changé. la petite eunhye vivant près de daegu est toujours dans le coin. contrairement à rei qui dérape. je gratifie celui-ci d'un sourire forcé. " quoi ? il faut bien qu'une personne le fasse vu tu n'as pas l'air de vouloir prendre les choses en mains. " en temps normal, je ne me vexerai pas pour si peu mais le jeune homme est venu au restaurant pour une raison précise, non ? je ne veux pas faire dans la poésie, ce n'est pas du tout mon délire mais ne serait-ce pas un appel au secours ? finalement, je décide de mettre les pieds dans le plat. je n'ai jamais eu tendance à tourner autour du pot, à son plus grand dam. alors même si je dois affronter son haleine très fraîche (ironie quand tu nous tiens), je me penche vers lui et reste stoïque à l'entente de son aveu. j'aurais aimé être naïve pour ne pas comprendre le lourd sens de cette phrase. " Tu as vraiment trop bu pour rire de ce genre de choses. " je secoue la tête, à la fois agacée et peinée. Je ne peux pas dire que je comprends ce qu'il a vécu ou ce qu'il peut encore vivre. Je n'ai jamais été confrontée à une telle situation mais bon sang... Ca fait combien de temps qu'il a eu cet accident, maintenant ? " Tu.. Tu n'as pas survécu à quoi ? A ce traumatisme ? A ce changement de vie ? " je fronce les sourcils. " Continue de te moquer de moi, tu vas vite déchanter. Si tu crois que je vais m'amuser à te regarder te laisser mourir, tu me connais bien mal. " Rei sait à quel point je peux être têtu. " C'est quoi le nom de ton médecin ? "
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yoon eun hye & urakawa rei
je voudrais me remémorer les échanges que j'avais eus avec sa soeur. je voudrais me rappeler si elle présentait le portrait d'un homme malheureux ou en colère. lors de notre première rencontre avec rei, j'avais pu voir un coach orgueilleux possédant un caractère exécrable. je me demande comment nous en sommes arrivés là, tous les deux. non pas que ça me déplaise (bien que cette soirée pourrait me faire dire l'inverse) mais au fond, je crois que je ne connais pas grand-chose du japonais. je pourrais songer à retourner au supermarché, croiser mes anciens collègues mais je n'apprécie pas le fait d'y aller pour satisfaire ma curiosité ou peut-être pour commettre une faute. sa soeur ignorait son vrai poste au complexe sportif. est-ce suffisant pour me mettre la puce à l'oreille ? je ne sais pas, je ne sais rien. de toute manière, me pointer après tout ce temps me paraît impossible. j'ai cherché à les saluer les jours suivants mon départ, et puis, comme pour beaucoup, j'ai arrêté de me creuser dans la tête. j'ai évolué depuis le temps, et ce, à mon plus grand bonheur. j'ai progressé dans ma vie professionnelle sans avoir trop changé. la petite eunhye vivant près de daegu est toujours dans le coin. contrairement à rei qui dérape. je gratifie celui-ci d'un sourire forcé. " quoi ? il faut bien qu'une personne le fasse vu tu n'as pas l'air de vouloir prendre les choses en mains. " en temps normal, je ne me vexerai pas pour si peu mais le jeune homme est venu au restaurant pour une raison précise, non ? je ne veux pas faire dans la poésie, ce n'est pas du tout mon délire mais ne serait-ce pas un appel au secours ? finalement, je décide de mettre les pieds dans le plat. je n'ai jamais eu tendance à tourner autour du pot, à son plus grand dam. alors même si je dois affronter son haleine très fraîche (ironie quand tu nous tiens), je me penche vers lui et reste stoïque à l'entente de son aveu. j'aurais aimé être naïve pour ne pas comprendre le lourd sens de cette phrase. " Tu as vraiment trop bu pour rire de ce genre de choses. " je secoue la tête, à la fois agacée et peinée. Je ne peux pas dire que je comprends ce qu'il a vécu ou ce qu'il peut encore vivre. Je n'ai jamais été confrontée à une telle situation mais bon sang... Ca fait combien de temps qu'il a eu cet accident, maintenant ? " Tu.. Tu n'as pas survécu à quoi ? A ce traumatisme ? A ce changement de vie ? " je fronce les sourcils. " Continue de te moquer de moi, tu vas vite déchanter. Si tu crois que je vais m'amuser à te regarder te laisser mourir, tu me connais bien mal. " Rei sait à quel point je peux être têtu. " C'est quoi le nom de ton médecin ? " © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Lun 10 Juin - 20:49
OOTD + Toutes sortes de pensées allaient et venaient dans la tête de Rei. Maintenant qu’il était en train de redescendre de son shoot, il alternait entre tristesse et colère de toutes ces choses qui lui étaient arrivées. Il se demandait s’il les avait mérités ou non. Parce qu’avant cet accident, il estimait être plutôt quelqu’un de bien... Son karma était plutôt clean. Ce n’était finalement qu’après qu’il était devenu l’ombre de lui-même, l’influence de la douleur, de la colère et surtout de toutes ces substances auxquelles il était devenu dépendant. Il avait du mal à garder le fil de ses pensées, elles allaient dans tous les sens, et l’impact émotionnel de ce que lui disait Eun Hye et surtout de son regard le troublaient réellement. Mais comme toujours, il refusait d’entendre raison ayant conscience de faire un pas de plus vers la tombe. « Au contraire, j’ai pas encore assez bu ! » Parce qu’il préférait largement anesthésier ses ressentis plutôt que de prendre conscience de ce qu’il faisait. Après tout, c’était bien plus facile de se voiler la face que d’affronter ses démons. « Survécu à l’accident. » Lui répondit-il en maugréant. Plus elle s’énervait sur lui et le questionnait, moins elle risquait d’avoir de réponses. Rei était un peu comme une tortue, du genre à se cacher dans sa carapace lorsqu’il avait la sensation d’être en danger ou dérangé. Continuant de manger sans élégance, il hésita un moment avant de répondre à la nouvelle interrogation de la coréenne... Selon comment il répondait, c’était avoué qu’il se procurait son traitement de façon complètement officieuse. Mais il n’était pas en état d’avoir une réplique fine ou de faire un trait d’esprit, alors la vérité suffirait. « J’ai pas de médecin. » Lâcha-t-il finalement après un long soupir. Et comme si cet aveu n’avait rien de triste en soi, il continua de manger comme si de rien n’était. Il pointa du bout des baguettes un morceau du kimbap d’Eun Hye. « Tu vas manger ça ? » Et sans attendre sa réponse, il prit un morceau qu’il goûta sans aucun complexe. Il fronça le nez, feignant le dégoût. « Les ramens y a que ça de vrai. » Et il continua à manger, prenant quelques secondes pour en boire la soupe directement au bol. « Mais je te trouve bien curieuse. Est-ce que moi je te d’mande qui est ton médecin ? » Il la fixa d’un air vicieux, sans doute à cause de son état d’ébriété. « J’suis sûr qu’il aurait plein de choses à m’apprendre à ton sujet. » Les sous-entendus qu’il faisait n’étaient pas glorieux, mais Rei se savait désobligeant, il le faisait presque exprès. C’était comme s’il cherchait à la pousser à bout, à voir jusqu’où allait cette compassion qu’elle semblait avoir pour lui. Parce que de toute façon, elle finirait par le lâcher en cours de route, parce que l’impression que Rei avait, c’était que tout le monde finissait par l’abandonner tôt ou tard.
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OOTD + Toutes sortes de pensées allaient et venaient dans la tête de Rei. Maintenant qu’il était en train de redescendre de son shoot, il alternait entre tristesse et colère de toutes ces choses qui lui étaient arrivées. Il se demandait s’il les avait mérités ou non. Parce qu’avant cet accident, il estimait être plutôt quelqu’un de bien... Son karma était plutôt clean. Ce n’était finalement qu’après qu’il était devenu l’ombre de lui-même, l’influence de la douleur, de la colère et surtout de toutes ces substances auxquelles il était devenu dépendant. Il avait du mal à garder le fil de ses pensées, elles allaient dans tous les sens, et l’impact émotionnel de ce que lui disait Eun Hye et surtout de son regard le troublaient réellement. Mais comme toujours, il refusait d’entendre raison ayant conscience de faire un pas de plus vers la tombe. « Au contraire, j’ai pas encore assez bu ! » Parce qu’il préférait largement anesthésier ses ressentis plutôt que de prendre conscience de ce qu’il faisait. Après tout, c’était bien plus facile de se voiler la face que d’affronter ses démons. « Survécu à l’accident. » Lui répondit-il en maugréant. Plus elle s’énervait sur lui et le questionnait, moins elle risquait d’avoir de réponses. Rei était un peu comme une tortue, du genre à se cacher dans sa carapace lorsqu’il avait la sensation d’être en danger ou dérangé. Continuant de manger sans élégance, il hésita un moment avant de répondre à la nouvelle interrogation de la coréenne... Selon comment il répondait, c’était avoué qu’il se procurait son traitement de façon complètement officieuse. Mais il n’était pas en état d’avoir une réplique fine ou de faire un trait d’esprit, alors la vérité suffirait. « J’ai pas de médecin. » Lâcha-t-il finalement après un long soupir. Et comme si cet aveu n’avait rien de triste en soi, il continua de manger comme si de rien n’était. Il pointa du bout des baguettes un morceau du kimbap d’Eun Hye. « Tu vas manger ça ? » Et sans attendre sa réponse, il prit un morceau qu’il goûta sans aucun complexe. Il fronça le nez, feignant le dégoût. « Les ramens y a que ça de vrai. » Et il continua à manger, prenant quelques secondes pour en boire la soupe directement au bol. « Mais je te trouve bien curieuse. Est-ce que moi je te d’mande qui est ton médecin ? » Il la fixa d’un air vicieux, sans doute à cause de son état d’ébriété. « J’suis sûr qu’il aurait plein de choses à m’apprendre à ton sujet. » Les sous-entendus qu’il faisait n’étaient pas glorieux, mais Rei se savait désobligeant, il le faisait presque exprès. C’était comme s’il cherchait à la pousser à bout, à voir jusqu’où allait cette compassion qu’elle semblait avoir pour lui. Parce que de toute façon, elle finirait par le lâcher en cours de route, parce que l’impression que Rei avait, c’était que tout le monde finissait par l’abandonner tôt ou tard. © LOYALS.
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Re: Looking for a shelter | Dim 21 Juil - 11:46
Quand nos amis vivent une période difficile, nous pouvons seulement les aider à se changer les idées en leur proposant de sortir et de voir du monde. Ainsi, leurs sombres pensées pourraient s’envoler au moins pendant quelques heures. Faire plus est impossible. Je ne peux pas me mettre à la place du japonais, je n’ai jamais vécu un tel drame dans ma vie. Je touche du bois d’ailleurs. Ses maux me sont inconnus et c’est pour cette raison que je l’interroge à ce sujet. Désinvolte, je ne peux pas cautionner un tel état. Il m’agace et m’inquiète en même temps. Ce n’est pas mon rôle de l’interdire de boire, il ne m’écouterait pas et s’énerverait peut-être contre moi. La seule chose que je tends à faire, c’est lui faire ouvrir les yeux. Mon petit doigt me dit que je ne suis pas la première à essayer. Rei est tellement borné. Seul un professionnel serait en mesure de l’aider mais encore faudrait-il qu’il soit suivi. Bien sûr, la réponse négative ne tarde pas à venir… Forcément… A mon avis, Rei ne serait pas ici s’il était vraiment suivi par un médecin… Je lâche un soupir, quelque peu abattue alors que l’ancien sportif se sert dans mon plat. Je vois que je peux partager librement mon repas quand lui ne tient pas à être généreux. Il ne m’offre aucune information, définitivement dans une humeur qui me donne envie de lui foutre une claque. Ca ne serait pas la première fois. Lors de notre rencontre, l’idée de lui péter la gueule me plaisait énormément. Retour à la case départ. J’affiche un sourire forcé, comprenant qu’il cherchait à me défier d’une façon ou d’une autre. « Même si c’était le cas, sache qu’ils sont tenus au secret professionnel dans le domaine médical. Et vu le peu d’argent que tu possèdes, je doute que tu puisses l’acheter aussi facilement. » J’affiche un sourire et décide de me saisir de cette opportunité. « Tu pourrais te confier librement ainsi mais pour se faire, tu dois trouver quelqu’un. Je vais éviter de te donner le nom de mon médecin, avec toi, je préfère prendre mes précautions… Mais, je peux toujours t’aider à trouver un professionnel assez cool. » Il va m’envoyer bouler dans trois, deux, un …
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Quand nos amis vivent une période difficile, nous pouvons seulement les aider à se changer les idées en leur proposant de sortir et de voir du monde. Ainsi, leurs sombres pensées pourraient s’envoler au moins pendant quelques heures. Faire plus est impossible. Je ne peux pas me mettre à la place du japonais, je n’ai jamais vécu un tel drame dans ma vie. Je touche du bois d’ailleurs. Ses maux me sont inconnus et c’est pour cette raison que je l’interroge à ce sujet. Désinvolte, je ne peux pas cautionner un tel état. Il m’agace et m’inquiète en même temps. Ce n’est pas mon rôle de l’interdire de boire, il ne m’écouterait pas et s’énerverait peut-être contre moi. La seule chose que je tends à faire, c’est lui faire ouvrir les yeux. Mon petit doigt me dit que je ne suis pas la première à essayer. Rei est tellement borné. Seul un professionnel serait en mesure de l’aider mais encore faudrait-il qu’il soit suivi. Bien sûr, la réponse négative ne tarde pas à venir… Forcément… A mon avis, Rei ne serait pas ici s’il était vraiment suivi par un médecin… Je lâche un soupir, quelque peu abattue alors que l’ancien sportif se sert dans mon plat. Je vois que je peux partager librement mon repas quand lui ne tient pas à être généreux. Il ne m’offre aucune information, définitivement dans une humeur qui me donne envie de lui foutre une claque. Ca ne serait pas la première fois. Lors de notre rencontre, l’idée de lui péter la gueule me plaisait énormément. Retour à la case départ. J’affiche un sourire forcé, comprenant qu’il cherchait à me défier d’une façon ou d’une autre. « Même si c’était le cas, sache qu’ils sont tenus au secret professionnel dans le domaine médical. Et vu le peu d’argent que tu possèdes, je doute que tu puisses l’acheter aussi facilement. » J’affiche un sourire et décide de me saisir de cette opportunité. « Tu pourrais te confier librement ainsi mais pour se faire, tu dois trouver quelqu’un. Je vais éviter de te donner le nom de mon médecin, avec toi, je préfère prendre mes précautions… Mais, je peux toujours t’aider à trouver un professionnel assez cool. » Il va m’envoyer bouler dans trois, deux, un … © LOYALS.
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