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    :: Défouloir :: 2020

Friday #Hara ❣

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Friday #Hara ❣ | Ven 23 Mar - 20:13
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Friday
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«What is this girl?
I can’t help but love her
Let’s meet this coming Friday
Time, please go faster,
I want to rush the clock
Take all of my heart on that day »
tenue + « Soit tri_bulle(int tab[]) la fonction qui trie le tableau d’entiers tab de taille N en utilisant le principe du tri à bulles… »
Dérivant du tableau où lignes s’enchainaient au fur et à mesure, c’était sur les petits chiffres numériques en bas à gauche de mon écran que mes pupilles se posaient. 11h50… Pourquoi les minutes passaient si lentement ? « Encore dix minutes » me répétais-je en continuant de taper le cours de Mr. Kim avec un esprit distrait pour, très certainement, la première fois. Je n’avais qu’une envie : mettre les pieds hors de la salle et filer au RU. « Stable : oui. On ne permute deux éléments qu’après une comparaison stricte… » Un nouveau regard au coin de mon écran... 11h52. Une véritable torture qui me valut un soupir de désespoir que mon compagnon de droite ne comprenait mais il s’en amusait terriblement. Ce midi, je ne mangerais avec eux, ils le savaient. Tout comme il n’était difficile de savoir à mon impatience avec qui j’allais déjeuner, ou du moins, quelle relation me liait avec cette personne.

« Pour le prochain cours… » Enfin… La torture était finie, je serais libéré de cette frustration de minutes défilantes à rythme d’escargot. Plus rapide que la lumière, à l’instar d’un try hard sur Osu ! mes doigts écrivaient la fin du cours mais aussi ce qu’il nous demandait. Jusqu’à ce, qu’enfin, les mots magiques passent ses lèvres : ceux annonçant la fin du cours. Mon ordinateur je ne prenais la peine d’éteindre et le refermait simplement pour le ranger dans mon sac, avec néanmoins délicatesse pour ne pas l’abimer. De mon siège je me levais, sac sur la table et jetais un œil à gauche puis à droite, suppliant mon camarade du regard d’accélérer ses mouvements ce qui, naturellement, ne faisait que provoquer l’inverse. « Yaa-ah ! Dépêches-toi ! » Une plainte suivie d’un rire face à mon impuissance dans cette situation jusqu’à pouvoir, enfin, quitter le rang où nous nous trouvions deux minutes plus tard. « On s’retrouve pour l’Java ! » Les escaliers je descendais rapidement avant de sortir, enfin, de l’amphithéâtre. Sac sur l’épaule, c’était avec un cœur battant que je prenais le chemin vers le lieu de notre rendez-vous. Si celui-ci se trouvait être tout bête, tout simple et probablement pas au meilleur endroit au vu de la qualité du restaurant universitaire en comparaison à un restaurant ; il n’en restait pas moins notre première promesse en tant que… Notre première sortie prévue ensemble, avec… un bon nombre d’étudiants tout autour pour témoins. En te voyant, devais-je te prendre dans mes bras ? T’embrasser ? Les démonstrations d’affection en public n’étaient le mieux, alors peut-être… me contenter d’attraper ta main ?

Avant d’arriver à une réponse, face à moi se trouvait le bâtiment en question. Pas le temps de réfléchir plus longuement donc… Vers l’entrée de celui-ci je me dirigeais, cherchant toute trace de ta personne avec une certaine timidité qui disparaissait à peine mes pupilles se posant sur toi. Sans réfléchir ou me poser la moindre question, c’était entre mes bras que je t’attrapais dès que tu fus assez proche. « Ta matinée s’est bien passée ? T’as attendue longtemps ? » S’il ne faisait si froid avec le soleil élevé ainsi dans le ciel, nous n’étions encore au printemps mais bien en hiver. Pourquoi n’avais-tu été à l’intérieur pour m’attendre exactement ?

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Re: Friday #Hara ❣ | Sam 24 Mar - 10:56
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Friday
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My love is getting bigger
A dream I don’t want to wake from,
You are my Spring, who has rode the wind of fragrant flowers »
tenue +  Tourne, tourne et tournaient encore les aiguilles sur le cadran de l’horloge. Trop lentement. Chaque minute avait-elle décidé de faire perdurer le suspense ? Dans ma poitrine mon coeur battait, s’impatientait. De mes yeux rivés tantôt sur l’écran de mon ordinateur, tantôt sur le tableau de l’amphithéâtre, je tachais de rester concentrer le plus possible. En vérité, je ne savais si je souhaitais accélérer le temps ou le ralentir. J’appréhendais un peu ce rendez-vous auquel, nous ne pouvions probablement accordé pareil nom. Après tout, nous ne ferions que déjeuner ensemble, comme nous en avions convenu auparavant. Avant que tous les deux nous ne devions plus que cela . Au gré d’une conversation téléphonique nocturne, l’idée avait germé. Peut-être l’avions-nous déjà enraciné non sans une arrière pensée secrète, inavouée. L’envie de passer du temps ensemble. Alors que nous avions… fait un pas en avant, depuis la nuit de dimanche à lundi, ce vendredi 09 mars s’avérait être le premier jour où nos emplois du temps respectifs nous permettaient de déjeuner ensemble. Rendez-vous informel, c’était au restaurant universitaire que nous nous retrouverions. Rien de bien romantique. Rien de trop. Dans la plus grande simplicité, petit à petit, un pas après l’autre vers la nouveauté.

Une nouveauté pour la jeune femme si peu expérimentée que j’étais. À la sortie de l’amphithéâtre enfin, je sentais mon coeur à l’instar d’une lycéenne intimidée. Je l’étais. J’avais tout autant hâte que peur. De quoi exactement, je l’ignorais. De ne pas savoir comment me comporter ? Que nous soyons confronté à des moments de silence ennuyant ? Que tu me trouves finalement ennuyante ? Il était vrai que je n’avais probablement rien à voir avec tes fréquentations habituelles. Je n’avais pas la moindre idée du tempérament de tes précédentes petites amies. Sans doute devaient-elles être amusantes. Mignonnes aussi ? Mes pas me portant le long des allées extérieurs en direction du bâtiment de restauration, je soupirais à ces pensées. Mon coeur galopant réclamait à la fois de me précipiter à ta rencontre que de fuir. Je n’avais pas fait ça depuis le collège : retrouvé mon petit ami au réfectoire. Je ne connaissais rien des romances adolescentes lycéennes, alors que dire des relations estudiantines ?

Qu’avais-je fait ?

Non loin de l’entrée, j’attendais. Un regard sur l’écran de mon téléphone portable, je vérifiais l’heure et un potentiel message de ta part. Étais-tu déjà rentré à l’intérieur ? Comment devrais-je me comporter pour te saluer ? Est-ce que partager ce repas tous les deux ne seraient pas suspects ? Devions-nous nous faire discrets ou au contraire ne pas avoir à nous cacher d’entretenir désormais une relation privilégiée. Serais-je juger ? Si d’ordinaire, je ne m’en souciais, présentement, je ne pouvais m’empêcher de m’interroger quant à mon droit de sortir avec toi. Quand bien même notre relation n’était qu’à ses prémices, que nous demeurions encore bien innocent, la situation avait été quelque peu précipitée. 


Absorbée par tant d’interrogations, je ne te vis pas plus que je ne t’entendis approcher jusqu’à ce que soudainement tu apparaisses devant moi. À mes questions quant à la façon de s’aborder tu ne tardas à me donner réponse bien qu’elle ne fut celle que j’eus envisagé. Sans avoir le temps de réagir, je me retrouvais prisonnière entre tes bras. Mon palpitant effectua un salto. Je me tressaillis. Et mes joues instantanément empourprées, mes yeux glissèrent de part et d’autre en quête des réactions autour de nous. Avais-tu conscience de qui tu venais d’enlacer de la sorte publiquement ? J’étais la ice-princess, aussi distante que froide qui ne laissait personne l’approcher et toi tu… tu me prenais dans tes bras. « Non, je… je viens d’arriver, » balbutiais-je légèrement. Lentement, mes muscles se délassèrent enveloppés par la chaleur que tu leur transmettais. De cette étreinte aussi intimidante que plaisante, je me défis néanmoins, en douceur. « Ça a été et toi ? » te retournais-je la question, en me reculant timidement les yeux baissés sur l’instant. Je déglutis afin de rassembler toute ma vigueur pour redresser la tête quand bien même, je m’évertuais à éviter ton regard, reportant le mien sur les portes d’entrées où la masse d’étudiants s’engouffrait. « Allons-y avant qu’il n’y ait trop de monde, » t’incitais-je à me suivre tandis que j’ouvrais la marche.

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Re: Friday #Hara ❣ | Dim 25 Mar - 6:17
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tenue +« Que mettait-il passé par la tête ? » Ne devrais-je pas me poser cette question ? Alors que je te retenais prisonnière dans mes bras, que contre moi je te serrais, celle-ci ni aucune de ses dérivées ne fleurissaient dans mon esprit. La joie dans sa forme la plus essentielle, voilà bien la seule émotion qui secouait mon palpitant à cet instant. Le bonheur de te revoir, te pouvoir admirer ta beauté dans ces vêtements que je n’avais jamais vu auparavant. Faute d’inattention de ma part ou réelle nouveauté dans ta garde de robe je ne savais, mais celle-ci t’allait à ravir, c’était certain. Bien que pouvoir la détailler signifiait que tu avais dû t’éloigner de moi, mais tu ne pouvais indéfiniment rester entre mes bras malheureusement. Pas ici en tout cas, avec tous ces gens qui pouvaient nous voir… et même qui nous dévisageaient pour certains. Sans doute… aurais-je dû réfléchir avant. Me retenir rien qu’un peu afin de freiner mon enthousiasme naturel en ta présence. Ce n’était dans mes habitudes mais à voir ta timidité, ou ta probable gêne, peut-être devrais-je commencer à les travailler dans cette direction ? Après tout… Tu ne devais vouloir être su « aussi proche » d’un étudiant tel que moi, bien que je pourrais compenser en enlacer toutes les connaissances que j’avais dans le mois suivant. « Il est naturellement comme ça, ça veut rien dire » était un constat que je pourrais aisément faire sortir de leur bouche s’il le fallait. Même si l’idée que tu puisses vouloir te cacher ne me plaisait.

La distance que tu réclamais entre nous je gardais alors, mes mains je plongeais dans mes poches plutôt que d’en égarer une près de la tienne pour m’en saisir. Pour le moment, je me ferais réfléchi plutôt qu’instinctif si tel était ce que tu désirais en public… « Pareil ici. » Toujours dans mon vêtement, ma main gauche se levait néanmoins comme elle le pouvait, comme si un signe j’avais besoin de faire pour désigner ce « ici » que je prononçais. Une semaine seulement était passé, comment pourrions-nous nous plaindre de nos cours ? Bien que je m’interrogeais sur celui de programmation duquel je sortais, bien trop rapide et pressé pour n’avoir une idée en tête… D’un mouvement de tête positif j’accueillais ta proposition avant de suivre tes pas vers l’intérieur du bâtiment. Drôle de sensation que d’y pénétrer avec toi, j’avais l’étrange sentiment que… toute la salle nous observait quand tout le monde était évidemment concentré sur son repas. Pour ceux qui ne relevaient la tête en voyant du monde passé en tout cas. Mais en étant l’un derrière l’autre, les soupçons nous n’attirerons ; une simple file indienne en direction des plateaux puis de la nourriture ; pas d’affinités visible de loin, pas d’intérêt non plus à regarder à moins d’attendre après un ami.

Vers le menu affiché au mur je portais mon attention et une moue se formait face au triste constat qu’il n’y avait tant de chose que tu pourrais manger. Du moins, à première vue, selon moi, il n’y avait pas grand-chose que tu avais le droit de manger mais peut-être qu’une fois encore, je te voyais trop stricte dans ton régime alimentaire ? « Tu reprends à quelle heure ? » Tout en formulant cette interrogation je me saisissais d’un plateau tandis que mes pas s’effectuaient à la vitesse des étudiants avant nous c’est à dire trop lentement à mon goût. Mais je savais être patient et calme en toute circonstance, même lorsque la faim m’habitait ; une qualité que très peu de chose savait perturber. Sans prévenir, sur ton épaule je reposais une main et à ton oreille je me penchais, tout en prenant soin de choisir celle qui n’était vers la salle. « Je te trouve très jolie aujourd’hui. » Un compliment que toi seule pouvait entendre et qui me poussait à me redresser comme si de rien n’était très rapidement sous la timidité. D’ailleurs si tu te retournais, je prendrais soin de regarder ailleurs, d’avoir un intérêt brusque pour la salle qui se remplissait peu à peu d’étudiant tout en espérant que le rose sur mes joues ne se verrait. La différence de température, une simple différence de température entre dehors et dedans…
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Re: Friday #Hara ❣ | Dim 25 Mar - 23:17
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tenue +  Un coeur intimidé n’était-il pas paradoxal ? De ton étreinte, je me reculais, découvrant la gêne du regard d’autrui. Leurs jugements, je m’en contrefichais. Depuis mon arrivée à la Yonsei, jamais je n’avais eu honte de qui je fréquentais. Des personnes que je choisissais pour entrer dans mon sillage, en tant qu’amis et désormais, un peu plus aussi. De mon fiancé aussi, si tu savais, les nombres de rires que j’avais eu à essuyer, mais certainement ne pouvais-tu t’en douter. Toi aussi leurré par la face émergée de l’iceberg. Mon pas en arrière ne traduisait ni honte ni rejet, juste mon besoin de m’habituer, de m’adapter à ton tempérament si avenant. À l’idée de renouer avec une relation affichée quand bien même du temps de l’adolescence mon caractère m’insistait à toujours dresser barrière et faire ma difficile avec celui que j’aimais à l’époque. Cette main que tu rangeas dans la poche de ta veste-manteau, à la lecture de ce message qu’elle me transmettait, je me sentis étrangement déçue. Sans doute m’étais-je plus ou moins consciemment préparée à ce que tu prennes la mienne. Tu le faisais si aisément et naturellement d’ordinaire, fut-ce mon embarras qui t’en dissuada ? Tout comme, ton précédent entrain freiner par mon attitude, tu ne te révélas guère plus bavard que je ne le fus sur cette matinée. Tu comprendrais bien vite comme Zhang Hera qui a toujours réponse à tout, n’était guère douée en matière de relation  « amoureuse ». Tout du moins, certainement pas comme tu les percevais.

Dans la file d’attente, ainsi placés l’un derrière l’autre, te savoir dans mon dos ne me conféra ni soulagement ni apaisement, mais au contraire un sentiment de distance. Comme si cette aura froide qui émanait de ma personne malgré moi te maintenait en retrait. Mes lacunes pesaient si lourdement sur mes épaules. Nous avions fait une erreur, n’était-ce pas ? Tu n’allais tarder à regretter cette relation dans laquelle tu avais mis un pied. Peut-être même les deux. Mais dont tu te retirerais certainement prochainement. Parce que j’allais te demander du temps. En tout point. D’autant plus que tout ceci me paraissait si précipité. Je n’étais que trop peu sûre de moi-même. De ma capacité à guérir. Et mes doutes et inquiétudes envahissaient momentanément mon esprit que je me saisis d’un plateau machinalement. Que ta première question je n’entendis. Ce fut qu’à la sensation de ta main sur mon épaule accompagnée de ton souffle à mon oreille me provoquant un sursaut que tu me balayais toutes mes pensées parasites par la force tendre de tes mots. Outre le plaisir ce fin courant d’air chaud émis de tes lèvres ayant effleurer ma peau, ce fut leur sens qui accéléra les battements de mon coeur. Qui engendra cette montée de chaleur imprégnant mes joues rougies. Et je me retournais, prestement après un instant de latence, par réflexe. Tu feignais l’innocence et par ce biais me dérobais un sourire. Devais-je faire semblant de te croire ? L’idée était tentante. Alors pendant que tu tournais la tête, je tournais sur mes talons et me dressais sur la pointe des pieds pour t’intimer à mon tour : « Tu devrais peut-être être plus attentif, j’ai cru entendre un homme me murmurer à l’oreille. Tu crois qu’il me draguait ? » Je redescendis sur mes pieds à plat et, t’adressant un petit air malicieux, je commençais à me retourner avant de m’interrompre à mi-chemin. « Pourquoi restes-tu derrière ? » te demandais-je, d’une voix douce et aussi assurée que je le pus. De mes yeux dirigés sur eux, relativement discrètement, ma main vint chercher ton bras. « Je suis obligée de me retourner pour discuter, » ajoutais-je sur le même ton en t’incitant à t’avancer à côté de moi. « On a un peu de temps avant que la file ne se resserre… » Du regard je t’indiquais le nombre de personnes patientant pour atteindre le buffet devant nous. Nous finirions par devoir nous résigner à la file indienne mais pas tout de suite.

Contente que tu m’aies rejointe mais aussi de trouver le courage de t’inviter à prendre place au plus près de moi, si j’effectuais un pas infime en arrière, ce ne fut pas contradiction mais pour me conférer le recul permettant de te regarder. Des pieds à la tête, je te jaugeais un instant, puis mes yeux se levèrent à la rencontre des tiens. « Tu es… Fidèle à toi-même aujourd’hui ! » te complimentais-je en retour sur ton apparence du jour. Sourire aux lèvres, je faisais peu à peu abstraction de notre environnement pour laisser fleurir à nouveau la spontanéité et les jeux de taquineries devenus presque rituels entre nous.
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Re: Friday #Hara ❣ | Lun 26 Mar - 7:42
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tenue +Que devions-nous affiché et que devions-nous cacher ? Je ne savais de quel genre de relation tu étais adepte, j’ignorais quelle relation avec moi tu désirais afficher. Proche oui, mais à quel stade ? Un simple ami avec qui tu venais déjeuner de temps à autre, un potentiel futur… petit-ami avec qui tu pourrais flirter et te laisser porter ou un… petit-ami dans sa forme la plus basique ? Bien que même cette dernière idée pouvait aboutir à plusieurs images possible, le collant, l’affectueux, le distant, l’idiot, le drôle… Il y en avait tant et je ne savais lequel incarner. Si de tes envies et sentiments je ne prenais compte, pour sûr, tu serais actuellement dans mes bras, soulevée à quelques centimètres du sol pendant que tes lèvres je volerais d’un baiser. Car j’étais un homme de type affectueux et démonstratif en tous lieux et tous temps. Le regard des autres ne parvenait me gêner sur le moment, je profitais seulement de nos rencontres pour offrir mon affection à celle que je désirais. Bien qu’au constat des autres nous dévisageant, je risquais de vouloir m’enfuir de timidité ou me cacher au creux de tes bras si ceux-ci tu m’offrais en refuge… Mais sur le moment, pour sûr : j’aurais profité. Néanmoins, je prenais en compte ta demande silencieuse  et préférais attendre pour toutes démonstrations physiques d’affection. Patienter pour voir ce que tu désirais car, peut-être, étais-je trop extravagant ? Trop rapide ? Trop expressif tout simplement ?  Si mes gestes je censurais, mes mots eux, pourrais-je les exprimer librement sans que tu ne les refuses ? Bien que timide, je tentais le coup. Un compliment rapide et des plus simples mais véritable et sincère. Aujourd’hui, vêtue de cette robe, tu étais ravissante à mes yeux. Qui plus est, elle ne semblait trop fine ni trop épaisse, un juste milieu en sachant les températures et la météo prévue aujourd’hui.

Bien que mon compliment je formulais sans peine au creux de ton oreille, une fois fait, je me rendais compte de mes propos et préférais jouer l’innocent. Ce n’était moi qui avait formulé une telle phrase, pouvais-tu faire semblant d’y croire ? Voir, ne pas y réagir tout simplement mais l’accepter ? Comme je le soupçonnais : tu te tournais alors mon regard je dirigeais vers la salle, feintant l’ignorance la plus totale… Mais quelle ne fut ma surprise face à tes mots ! Tu acceptais d’admettre que je n’avais formulé une telle phrase mais plutôt que de l’ignorer, tu préférais en jouer et les détourner de façon à me faire rire. « Y a des chances… » Une réponse sérieuse derrière mon sourire, comme si dans ton jeu je souhaitais rentrer bien que l’idée d’avoir à te draguer comme tu l’énonçais me plaisait terriblement. Cette fois, peut-être, je jouerais encore mais consciemment, avec un objectif bien précis : atteindre ton cœur. Je m’en sentais capable, sniper précis que j’étais, une balle dans ton cœur ne semblait être la tâche la plus difficile à effectuer. Le plus ardu serait de la voir se transformer en une délicate fleur fragile au début et grandissant au fil du temps, petit à petit, sans jamais faner… Cela demandait un travail de notre part, ensemble, afin de l’entretenir ; mais n’avions-nous pas réussi jusqu’à présent avec Mìngyùn ? Tels deux parents élevant en alternance un enfant, celui-ci semblait si heureux au quotidien derrière son air de filou que cela devrait presque être interdit.

Alors que je m’interrogeais à savoir si la porte de ma chambre j’avais bien fermé ce matin, pour être certain qu’il ne s’échappe, sur mon bras tu tirais et me forçais à m’avancer à tes côtés. Un geste qui affolait mon cœur sans aucune raison. Sans doute parce qu’il en comprenait le sous-entendu ? Tu ne voulais apparaitre distante avec moi mais m’avoir à tes côtés, savais-tu que cela était un coup à être de nouveau enfermer dans mes bras ? Une tendre et douce prison que je t’offrais pour le crime suivant : agiter un cœur d’ordinaire si serein. Si tenter de dire que tu ne l’avais dérobé à son propriétaire du jour au lendemain… A ton pas en arrière, j’arquais un sourcil, l’interrogation se lisait sur mon visage avant que ce ne soit… de l’outrage qui s’y fasse voir. « Fidèle à moi-même ? » déclarais-je avec affront, par où devais-je commencer exactement ? N’avais-tu pas fait attention ? N’avais-tu donc pas remarqué ?! « Alors t’as même pas fait attention ?! » Quel genre de reproche te faisais-je donc subitement ? Un soupir passait mes lèvres et mon regard je détournais avec agacement quelques instants. Juste le temps de tourner la tête vers toi, une main se glissant sous une mèche de cheveux pour la faire voler dans les airs gracieusement. Fabuleux que j’étais… « Je me suis lavé les cheveux ce matin mais tu le vois même pas. Aish. » Mon simple geste t’indiquait combien je n’étais sérieux dans mes agissements quand bien même… en vérité, je n’étais un grand adepte des shampooings le matin. Pas réveillé, je finissais toujours par m’en mettre dans les yeux ou alors je mettais trop de temps pour le rincer, pensant qu’il y en avait encore alors qu’il ne s’agissait que de la douceur naturelle de mes cheveux… Un calvaire. Mais pouvais-je venir te voir avec les cheveux en bataille ? Pour notre premier repas ensemble ? C’était impensable, inenvisageable, impossible !
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Re: Friday #Hara ❣ | Lun 26 Mar - 15:29
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tenue +  Un regard suffisait et à l’unisson nos coeurs murmuraient. Toi aussi, tu l’entendais, n’est-ce pas ? Tu la ressentais cette mélodie qui dans la farandoles de ces notes nous entouraient, virevoltaient. Qui de l’encre noire sur sa partition, nous dessinait un monde nouveau. Une petite bulle rien qu’à nous deux. Depuis quelques temps, te sourire était devenu mon plus profond soulagement. Tu ne m’avais vu que trop pleurer. Affaiblie, meurtrie et apeurée, je désirais apparaitre enfin à tes yeux comme un rayon de soleil qui puisse rendre tes journées aussi lumineuses que tu transformais les miennes. Je n’étais encore douée pour t’avouer ces mots. Aussi incroyablement que cela puisse paraître, la déesse de la présomption manquait d’assurance et de courage pour le moment. J’appréhendais les faux pas de travers sur le sentier, les bonds en avant comme en arrière au cas où tu ne me suivrais pas. Peux-tu le croire à quel point je ne souhaitais que tu t’éloignes ? Je ne savais pas plus encore que je n’osais te le montrer. Mais s’il le fallait, j’y remédierais. À l’instar de ma requête, accompagnée par le geste de te voir te rapprocher. J’avais conscience que je ne pouvais pas attendre qu’après tes attentions. Je n’étais pas femme à me languir que l’homme prenne chaque fois les devants. Nous concernant, j’avais juste besoin de temps. Besoin de trouver mes marques, de concerter mon coeur embrouillé par une raison elle-même incertaine. Si je te le promettais, que tous mes efforts je concentrerais, m’attendras-tu ?

Je ne pouvais qu’y croire. Espérer et y croire. Tandis que je sentais germer dans mon coeur ce dévouement qui jamais ne me réussissait pourtant. À mes blessures, j’étais parée. J’avais accepté ce risque. En revanche, je redoutais les tiennes. Qu’à ton tour, tu sois touché de cette malédiction dès lors qu’un homme me convoitait, même d’un amour aussi pur que fut celui de Iwan. À propos de celui de Hyeon, je ne me prononcerais. Au sujet de sa sincérité, sa profondeur, je nageais toujours en eaux troubles. Un brouillard sur lequel, il ne semblait vouloir souffler. De ce silence, cette indifférence, croissait le doute. Ou plutôt la confirmation que ceux m’ayant poussés à le quitter se révélerait avérés. Néanmoins, ce midi, je te le dédiais pleinement, alors nulle ombre je laisserais se répandre sur mes pensées. Sur le preux chevalier de mon coeur en détresse, je me focalisais. Bien que tu n’eus d’un héros probablement que le profil d’un certain hamster. Lorsque tu sourirais, lorsque tu plaisantais, tu rayonnais tant. Je fondais littéralement pour toi. Si grisant et désarmant à la fois. Plus les jours passaient, et moins je comprenais comment n’avais-je pu te voir ainsi pendant si longtemps ?

Peut-être car je me dotais néanmoins de la capacité à me libérer de tes sortilèges. Quand bien même, il n’existait d’antidote pour mon coeur infiltrer, au moins mes yeux et mon esprit demeuraient maitres d’eux-même. Ainsi, sur mes traits je résorbais toute esquisse de sourire. D’un sourcil arqué je te jugeais. « Je devrais te féliciter pour ça ? » rétorquais-je perplexe et presque dédaigneuse. Le tout prétendument bien évidemment. À ton instar précédemment, j’entrais à mon tour dans ton jeu. Bien que je mentirais si j’affirmais qu’aucun doute ne persistait. Que tu te sois lavé les cheveux, j’acceptais de le croire. Cependant je m’interrogeais quant à savoir si pour toi, l’entretien capillaire était si exceptionnel. Dans mon questionnement silencieux, mes iris s’étaient levés jusqu’à ta chevelure. « Navrée mais ce n’est pas flagrant. » Parfaitement dans mon rôle, je ne t’accordais aucune faille dans mon scepticisme quant à ton effort. D’ailleurs, avais-tu souhaité me faire comprendre que tu avais pris soin de toi parce que nous avions prévu de déjeuner tous les deux pour la première fois ce midi ? Pour moi ?  

Un pas vers toi, sur la pointe des pieds je me dressais une nouvelle fois. Ma main tendue s’approcha de ton visage. Peut-être en effleura-t-elle furtivement, subtilement la peau au passage du bout de mes doigts mais son ascension ne s’arrêta qu’une fois glissée entre les cheveux couvrant ton front et le sommet de ton crâne. « Ah si ! Au touché, c’est moins poisseux que d’habitude ! » m’exclamais-je soudainement avec un regain d’enthousiasme. Enthousiasme facétieux, plus encore qu’un regard, dans ma descente pour reposer talons au salon, discrètement d’entre mes lèvres, je laissais paraitre un petit bout de langue fripon qui te provoquait allègrement.

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Re: Friday #Hara ❣ | Ven 30 Mar - 6:20
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tenue + L’embarras… Depuis cette fameuse nuit où nous avions décidé de tenter l’aventure ensemble, de nous lancer dans une expérience qui nous échappait très certainement, dont l’issue ne dépendait bien que de nous et non d’aucun facteur extérieur à priori. Depuis ce jour-là, un trouble m’habitait plus que tu ne pouvais le soupçonner : l’embarras. Ce sentiment m’incitant à la timidité dès qu’un pas tu effectuais vers moi, dès que l’un de tes sourires tu m’offrais. Cette sensation qui anéantissait la moindre pensée cohérente que je pourrais avoir, me tournant en idiot plus encore que je ne l’étais déjà avant. Comment devais-je réagir lorsque tu me souriais ? Lorsque nos regards se croisaient, devais-je venir te voir ? T’enlacer ? Rien qu’une seconde, au croisement d’un couloir… Venir te parler probablement ? Je n’arrivais à savoir et à décider du comportement approprié ou de celui que tu désirais. A tes yeux, sans doute, avais-je l’air assuré quand bien même tu te trouvais à mes côtés, mes blagues et mes idioties te laisseront croire que je me sentais à l’aise et détendu, mais parviendrais-tu à t’imaginer qu’elles n’avaient d’existence que pour esquiver ce trouble ? Contrairement à ce que je pouvais te laisser penser, je n’étais habitué à tout cela. A mes attentions, je n’attendais de réaction; à mes compliments, je n’attendais au maximum qu’un simple remerciement et mes propositions tu pourrais refuser cents fois. Tout cela, j’y étais habitué ; je l’attendais. C’était ainsi que mon cœur avait été formaté de ma première expérience, tu pouvais me blesser, parfois m’ignorer ou même me demander des choses insensées, tant qu’à tes côtés une place tu m’offrais, je n’avais besoin de plus. Sans doute, étais-je idiot de penser ainsi… Néanmoins, je le savais déjà. A moins d’évidente preuve de rejet ou d’ignorance de ta part, je ne le verrais. « Sans doute, ais-je dis quelque chose de mal ? », « Elle est peut-être de mauvaise humeur ? », « Quelque chose la travaille ? » Ces questions et biens d’autres, beaucoup d’autres passeraient dans mon esprit pour expliquer ton comportement. Quel qu’il soit, qu’importait le moment, une excuse je trouverais ; une attention je tâcherais de t’offrir pour tenter de changer ton humeur, un cadeau probablement aussi si je le pouvais… Car je ne comprendrais le message que tu désirais me faire passer : celui que tu ne m’aimais.

En amour, même inavoué, de tous les idiots sur cette Terre, j’étais le pire.

Le pire, mais j’étais le tien. La seule qui me surnommait ainsi : Babo Oppa. Et la seule que j’autoriserais à m’appeler de la sorte à l’avenir. Un surnom d’origine très certainement taquin, mais qui aujourd’hui, sonnait affectueusement à mon oreille ; comme tous ceux dont tu avais pu me gratifier à ma connaissance. Comme j’espérais que ce soit le cas lorsque j’utiliserais ceux dont je t’avais affublé par le passé et ceux que je t’offrirais assurément à l’avenir, quelle qu’en soit leur origine. Après tout, nous deux… Ne passions-nous pas notre temps à jouer lorsque nous étions ensemble ? Comment pouvions-nous ne pas finir par trouver de nouveaux surnoms ? Preuve étant qu’aujourd’hui encore, nous préférions plaisanter que nous prendre au sérieux. Du moins, c’était vers une plaisanterie que je t’avais orienté, pour n’avoir à répondre sérieusement à un compliment qui prenait sens dans mon esprit. Fidèle à moi-même… Une tournure d’apparence sobre et simple mais dont le sous-entendu m’apparaissait gênant et intimidant. Troublant, une fois encore. Tes gestes, tes regards, ta voix, ta personne toute entière m’incitait à perdre le contrôle de ma pensée. Plus encore qu’avant, où déjà je peinais à rassembler mes pensées, depuis lundi, c’était avec l’impossibilité de le faire que je me trouvais. Alors naturellement, je me demandais : pourquoi avais-je dit cela ? Pourquoi parler de mes cheveux lorsque je pouvais évoquer ma tenue, ma ponctualité, ma peau qui semblait bien plus belle depuis quelques jours, mon regard… Il y avait tant de chose, mais de toute : pourquoi mes cheveux ? Si tu ne me jugeais, du moins pas sérieusement, je m’en chargeais à ta place intérieurement avec un désespoir palpable. Tu n’es qu’un idiot Haneul…

Mais dans mon désespoir naissait une douceur : celle de tes caresses. Etait-ce, là, la clef pour débloquer le skinship en public avec toi ? T’amener à découvrir par toi-même des faits étonnants me concernant physiquement ? Cette hypothèse gardait place dans mon esprit, désireux d’en jouer si l’occasion se présentait à l’avenir –et probablement… lorsque nous serions seuls également ?– tandis qu’une échappatoire je tentais de trouver à cette discussion lancée involontairement par mes soins. « Yah… Bien sûr que tu devrais me féliciter. »  Mon ton se montrerait certainement un brin accusateur et blessé, mais tu n’y verrais là qu’une réponse à la tienne n’est-ce pas ? Je n’étais sérieux, de mon corps je prenais soin, alors tu n’avais à t’inquiéter. Vraiment. « Je suis un renard, tu sais comme ça pue les renards ? Sois contente que je me lave le poil ! » De mon travail à la ferme gumiho, j’avais bien appris une chose sur les renards que j’ignorais auparavant : leur odeur. Insupportable, puissante, rien à voir en comparaison avec un chien trempé qui, déjà, parfois, piquait les narines. Ta main précédemment levée dans mes cheveux j’attrapais discrètement, nos doigts j’entremêlais avec délicatesse. En apparence, ce geste s’avérait naturel et involontaire de ma part, en réalité… mon cœur battait si fort. Les doutes s’enchainaient dans mon esprit, immanquablement. Ce n’était un réflexe mais bien une envie de ma part, comme ce jour où nous avions pu marcher une journée entière main dans la main… Quel souvenir en gardais-tu d’ailleurs ? T’étais véritablement amusée malgré la situation ? Sans doute, un jour viendra, ces questions je trouverais le courage de te les poser. Mais aujourd’hui ne serait celui-ci. Après tout… Quand bien même il s’agissait d’un défi, nous avions échangé notre premier baiser à cette sortie, ce n’était aussi aisé d’y repenser à présent… Maintenant que nous avions fait un premier pas vers une autre relation que celle qui nous unissait à cette époque.

« Et tu touches rarement mes cheveux... Comment t’as retenu la texture ? »  Une question sortie de nulle part, contrastant avec les pensées que je pouvais avoir, mais assurément : elle me sauvait de l’embarras une fois encore.  Alors j’y plongeais, de toutes mes forces, pour ne pas finir noyé par le flot de souvenirs aussi agréables qu'intimidant que cette journée représentait pour moi. Vers toi je me penchais légèrement, les iris remplis de soupçons plantés dans les tiens. Ton âme je désirais sondées, ou ton équilibre je voulais voir s’écrouler ? Je ne savais, les deux m’intéressaient à vrai dire. Et si à ce jeu également tu te laissais prendre, un adversaire de taille tu trouverais en ma personne. « T’es une stalkeuse ? Tu viens dans la nuit  pour caresser mes cheveux ? »  Soufflais-je avec suffisamment de puissance pour que tu puisses m’entendre sans que les gens autour de nous ne puisses comprendre ce qu’il se disait. La porte de ma chambre je ne fermais toujours, si tu ne le savais, aujourd’hui, tu venais de l’apprendre. Viendrais-tu m’embêter dans la nuit à présent ? Le matin avant que mon réveil biologique ne sonne ? Comment une journée pourrait-elle mal se passer si tu étais celle que je voyais à peine sorti du pays des songes ? Un doux réveil qu’il me tardait de connaitre…
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Re: Friday #Hara ❣ | Lun 2 Avr - 11:31
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«As much as I flutter, I want to get closer
My love is getting bigger
A dream I don’t want to wake from,
You are my Spring, who has rode the wind of fragrant flowers »
tenue +  Cette confusion, le sentiment aussi doux qu’étrange à l’idée de partager à présent avec toi une relation privilégiée, bien vite, elle s’estompait. Réchauffée et éblouie par le soleil que tu incarnais. Celui qui d’un sourire illuminait ma vie. Ma nouvelle source de lumière, tu étais celui qui me la procurait. Si dans ma douleur et ma détresse, je n’avais sombré, ce fut pas tant par la force de mon caractère. Je ne me connaissais que trop. J’aurais tenu bon certes, mais ne me serais-je pas renfermée comme je l’étais à mon arrivée à la Yonsei ? Une déesse de glace distante et méfiante qui s’enfermait dans ses études. Je ne saurais prononcer un pronostic exact à ce sujet. Si toute l’influence de mes différents amis et des renards aurait été soufflé par le vent polaire de la rupture. Possible. En tout cas, si l’ère glacière n’avait pu s’abattre sur mon esprit et emprisonné mon coeur, ce fut bien grâce à toi. J’ignorais encore le pourquoi, je n’étais certaine de comprendre le comment mais j’étais tombée. Si vite, j’étais tombée pour toi. Peut-être, sans doute, parce que dès avant tu étais déjà à mes côtés. Parce que tu es le seul en si peu de temps à m’avoir vu rire, pleurer, tempêter et être effrayée. En ta présence malgré une certaine intimidation, je me sentais si bien. Même cette timidité, elle me grisait. Ce sourire sur mes lèvres, ta seule vue le rendait irrépressible. Par ta carrure, j’aimais me sentir dominer. Tu étais bien le premier par lequel j’acceptais d’être protégée. Je découvrais l’agréable sensation de se sentir en sécurité auprès d’un homme, de l’accepter et de le prendre pour pilier. Oui, alors que présentement du regard je couvais tes traits, je le comprenais. Je le ressentais. Tu étais celui grâce auquel, sur lequel je m’appuyais pour me reconstruire. Et ça, c’était bien une première fois…

Mes doigts portés jusqu’à tes cheveux, ce geste m’avait été dicté par ma spontanéité. Celle qui m’avait toujours défini quand très peu la soupçonnait. Celle qui s’amusait d’autant plus depuis que je te connaissais. Si tu te plaisais à me taquiner, j’aimais tout autant de le rendre. Depuis le début. Un jeu qui avait commencé malgré nous, inconsciemment. Et inconscients de la voie sur laquelle nos chamailleries nous porteraient. Parfois, je m’étonnais de ne m’être amourachée de toi plus tôt. Une pensée intempestive et éphémère qui s’éteignait aussitôt. Je ne pouvais pas te voir avant. J’étais de celles, aussi étrange que cela puisse paraître apparemment, qui n’avaient d’yeux que pour un homme à la fois. Aujourd’hui, tu étais celui-là. Face à ton indignation et ma défense, de ma part tu ne reçus mots. Seulement un regard et une moue esquissée de mes traits prétendument désabusés. Tu avais plutôt tout intérêt à avoir une hygiène irréprochable et en cas contraire, je corrigerais pareille lacune. Cependant, je n’éprouvais sincèrement de doutes à ce sujet. Sinon, je l’aurais déjà remarqué auparavant. Pour le nombre de fois où nous avions passé du temps ensemble, où nous nous étions croisés au sein de la fraternité, le nombre de fois où j’avais débarqué dans ta chambre à l’improviste, où nous avions été particulièrement proches… l’un de l’autre… À l’instar de cette journée… Cette journée qui aurait dû être effacée. Cette journée que nous avions vécu comme hors du temps et qui ne devait en conséquence, laissée de traces au lendemain. Cette journée au parc où si souvent, tu avais pris ma main, si naturellement. Dans un écho, dans la file, tu en fis de même aujourd’hui. Bien que je remarquais à ta discrétion, que certainement tu ne l’effectuais avec la même facilité. Parce qu’à présent, ce geste avait un sens véritable, n’était-ce pas ?

Un geste qui malgré sa discrétion avait de fortes chances de ne pas manquer à quelques attentions et regards curieux, voire intrusifs. Pourtant, de ta main je ne me libérais. Si je n’avais plus pour habitude de montrer ma relation de la sorte, pour toi, je réapprendrais. D’autant qu’en vérité, cette sensation ne me dérangeait. Au contraire, j’étais heureuse que tu puisses vouloir revendiquer être avec moi. Et en retour, je ne souhaitais t’envoyer des signes de rejet. Que tu puisses imaginer que j’éprouve de la honte à te fréquenter car c’était bien là, la dernière de mes préoccupations. Pour ainsi dire qu’elle ne m’effleurait l’esprit. Si j’hésitais, c’était juste le temps de m’habituer, bien que souvent mon coeur ne patientait guère avant de se laisser emporter par l’envie de s’exprimer lui aussi. D’un battement tu le dérèglais d’ailleurs avec ta question qui me déconcerta. Comment ? Te touchais-je si rarement les cheveux que tu le disais ? Certes, je ne le faisais au quotidien, néanmoins, j’avais le sentiment d’y avoir glisser mes doigts plus d’une fois. Pour des caresses qui à ce moment là n’avaient guère rien de la sincérité tendre dont s’imprégnait désormais mon touché malgré la taquinerie. « Je dois avoir une excellente mémoire sensorielle… » te répondis-je alors en supposition tandis que je continuais à réfléchir, quand avais-je pu déjà touché tes cheveux ? Assurément, cette première nuit passée dans ta chambre pour le découpage de la vidéo que tu avais filmé lors de la soirée d’Halloween. Ce qui remontait désormais à plusieurs mois. Je n’en gardais pas moins la certitude d’avoir déjà réitérer ce geste. Et tandis que je cherchais dans ma mémoire, je sentis ton ombre se pencher au-dessus de moi. Mon visage je remontais légèrement pour rencontrer ton regard que tu plantais alors dans le mien, sans le moindre ménagement. Aussi forte que fut l’intensité de tes iris, aussi captivantes, je ne les en soutenais pas moins pour autant. Loin d’être intimidée, mise à nue, je t’ouvrais cette porte vers mon âme que tu semblais vouloir franchir. Parce que le jeu l’emportait, je ne fuyais. Au contraire, j’entrais dans la partie. « Je suis démasquée… » te soufflais-je avec assurance avant de me mordre discrètement du bout des dents la lèvre inférieure. « Enfin, je suis venue une nuit te dérober une mèche de cheveux pour être plus exacte, » corrigeais-je ta supposition pour la réécriture à ma sauce. Sur la pointe des pieds, je me dressais afin de pouvoir d’intimer à l’oreille sans être entendu. « J’en avais besoin pour un filtre d’amour. » Quelques mots murmurés avec une once de provocation, puis je redescendais sur mes talons et ajoutais, malicieuse. « Ne t’avais-je pas prévenu dès le début que ta présidente était une dangereuse gumiho qui te séduirait pour te dévorer ensuite ? » À la parole s’accompagnait le geste. Celui de déposer la main que tu ne détenais sur ton torse. Là où je prélèverais donc les organes à me repaitre. Je l’enlevais ensuite et d’adressais un sourire soudainement aussi innocent que rayonnant :  « Alors, à quand ce diner ensemble ? » Par t’apprendre à cuisiner, peut-être n’avais-tu saisi la subtilité que tu puisses être celui dont le nom figurait sur la carte du menu à la ligne du plat principal. Dans le temps, la file avançait de quelques pas.

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Re: Friday #Hara ❣ | Mer 25 Juil - 21:30
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«What is this girl?
I can’t help but love her
Let’s meet this coming Friday
Time, please go faster,
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Take all of my heart on that day »
tenue + A quoi jouons-nous devant tant de gens? Nous nous trouvions dans une salle remplie entièrement d’étudiants, des rapaces qui, assurément, ne manqueraient notre échange et nos taquineries. Sans oublier ces gens derrière nous qui ne pouvait manquer un tel spectacle de notre part, néanmoins je n’entendais de commentaires. Pas encore, car assurément ceux-ci sauraient arriver d’un instant à l’autre. Mais pour le moment, je ne m’en préoccupais, je ne parvenais à penser aux conséquences que pourrait avoir notre nouveau jeu tout récemment commencé. Je me trouvais dans une bulle en ta compagnie, le reste n’avait d’importance, ce qui nous entourait n’avait de réelle consistance. Un amas de bruits, des formes floues dont je me fichais, ton pouvoir sur moi était indéniable mais tout homme n’était-il ainsi dès lors qu’il posait les yeux sur une si belle créature? Nous étions des êtres faibles, bien plus que tu ne pouvais le soupçonner, mais nous ne savions nous éparpiller ici et là, alors dès que tu m’ouvrais l’accès à ton âme, j’y plongeais de tout mon être. Tes iris je sondais sans ménagement tout le temps que tu m’accordais cette rencontre, leur teinte sombre je notais et cherchais comparaison avec les miens, eux aussi foncés. Ne l’étaient-ils davantage? Non. Les tiens s’avéraient en réalité plus clair. Une teinte ou deux seulement, mais suffisamment pour que cette couleur chocolat qui les constituent puisse s’afficher à la lumière du jour, une nuance très faible mais qui brillait de par sa difficulté à être perçue. Mais ce ne fut seulement la couleur de tes iris que je détaillais, le mouvement de tes pupilles s’avérait tout aussi fascinant bien que probablement difficile à observer avec cette pigmentation prononcée qui l’entourait. Néanmoins, j’en observais une légère fluctuation, selon l’éclairage bien qu’il ne semblait disposé à énormément varié sur l’instant le peu qu’il le faisait suffisait. Chaque parcelle de ta personne semblait être d’une beauté sans nom dès lors que mon regard se posait dessus, aussi, comment avais-je manqué une telle couleur sur tes iris? Je me savais attiré par la douce et délicate pulpe de tes lèvres depuis longtemps, mais n’était-ce une évidence que de me perdre dans ton regard? A croire que je ne leur avais jamais accordé l’attention qu’ils méritaient, mais à partir de ce jour je me promettais de m’y perdre un peu plus souvent, de découvrir petit à petit la plus infime partie de cette surprise que représentait ta personne. Car c’était bien là ce que tu m’évoquais, de par tes expériences, ton physique, ta voix, et même tes mots. Le choix de ceux-ci, le sens que tu leur donnait et la façon dont tu les formulais à l’instar de cette révélation avec laquelle tu te plaisais à me taquiner.

Démasquée… L’étais-tu? Petite fouine nocturne que tu étais à pénétrer dans ma chambre, que venais-tu donc y faire? Caresser mes cheveux te suffisait-il ou avais-tu déjà clamé plus de ma personne sans mon consentement? Un instant, j’aurais pu t’en taquiner, insinuer quelle petite coquine tu étais derrière ces airs angéliques et purs que tu incarnais mais tu semblais préférer l’aveux aux accusations, alors je les écoutais avec soin et curiosité. Qu’avais-tu fait avec une mèche de mes cheveux? Sans trop savoir pourquoi, j’imaginais rapidement tes colocataires et toi-même revêtue d’une cape aux pans inférieurs effleurant le sol à chacuns de vos pas, une capuche vissée sur une tête qui se verrait abaissée afin de ne manquer de respect à quelques Dieux étranges. Sous vos pieds, un cercle magique bien obscur et abstrait mais qui, assurément, devait être efficace; tandis que tout autour plusieurs bougies éclaireraient votre cérémonie et vos incantations surnaturelles prononcées à voix basse. A tout cela venait s’ajouter une préparation mystique, fumante et à la teinte plus que soupçonnable au milieu du cercle dès lors que tu parlais d’un filtre d’amour fabriqué avec ces extraits capillaires. Je ne me souvenais avoir avalé une telle chose, l’avais-tu confiée à ce glacier que nous avions visité lors de notre sortie à Everland? J’y voyais là une parfaite explication quant à mon désir soudain et brutal pour ta personne lors que la dégustation bien qu’il serait mentir que d’avouer qu’il me fallait une telle chos pour te désirer. L’excès de confiance pouvait l’être néanmoins…

Lorsque tu reculais, j’en profitais pour me redresser et t’offrir un sourire taquin irrépressible. Ton imagination était sans fin… Tu me divertissais tant. Ma main libre se levait afin d’atteindre ta chevelure qu’elle caressait un instant avant de se stopper face à ton enthousiasme pour le repas que j’incarnais. Oh je le comprenais, je n’étais aussi ignorant qu’à mon arrivée à la fraternité et je savais parfaitement de quoi se nourrissaient les gumihos à présent. « Mais si tu as utilisé un filtre d’amour sur moi t’as triché. Car le filtre est ce qui m’a charmé, pas toi.» Ma main quittait tes cheveux afin de lever seul mon index proche de mon visage. Sur mes traits tu verrais combien c’était mal d’avoir fait une telle chose, quant à mon doigt, il bougeait tantôt à droite tantôt à gauche dans une négation facile à comprendre. « Vilaine fille… » soufflais-je avant de, à mon tour, me pencher au creux de ton oreille. « Comment devrais-je te punir~? » Mais celle-ci je décidais bien rapidement, sans te consulter et certain que, de toute façon, personne ne la verrait grâce à ta chevelure détachée. Quitte à me trouver si près de ton oreille, j’en profitais pour asséner une légère morsure à ton lobe si gentiment exposé à mes incisives, une courte seconde avant que je ne me redresse, les traits si innocemment paisible. Intérieurement je venais d’allumer un incendie de ce stupide geste, mon sang bouillait et s’agitait sous mon épiderme, mais je ne devais être le seul dérangé pas vrai? « J’ai tellement faim… » soufflais-je avant qu’un soupir ne passe mes lèvres, te laissant décider du sens de mes propos. Les croirais-tu innocent et en lien avec notre déjeuner présent ? Taquins quant à notre supposé futur repas ensemble où je ferais office de plat principal? Ou plus indécent en évoquant un tout autre type de faim que seul ton corps pourrait rassasier? Derrière, je commençais à entendre quelques curieux se poser des questions sur notre relation à voix basse mais pas assez pour passer inaperçu à mes sens, cependant comment devais-je réagir face à ces commentaires? Devrais-je rompre tout contact avec toi à présent? Les ignorer? Confirmer? Mon regard s’aventurait derrière nous avant de revenir à toi, cherchant réponse à cette question que je ne saurais te formuler à haute voix.
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Re: Friday #Hara ❣ | Dim 7 Oct - 21:53
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tenue +  À croire que tu m’absorbais, m’envoutais presque. Dans ton univers d’insouciance et de jeu tu m’emportais. Ses portes grandes ouvertes par lesquelles tu m’invitais à te suivre, je les franchissais sans hésitation. Sans y penser, les yeux fermés. J’oubliais, ce monde qui nous entourait. Ces individus sans intérêt. Sans existence momentanément à mes sens. Tu étais le seul. Nous étions seuls dans une bulle bien à nous. Cet échange tout en simplicité, en complicité, comprenais-tu comme mon coeur en réclamait constamment. Que nous soyons heureux. Heureux d’être ensemble. Nous amuser sans nous soucier des conséquences. Si dans la retenue j’avais été à ton arrivée, si dans l’indécence je ne tomberais pour autant, à présent, par le jeu je me laissais porter. Celui de t’embêter, te renvoyer des balles face auxquelles, je ne doutais ni de tes coups droits, ni de tes revers. Parée à les contrer. Essayer tout du moins car je te savais joueur habile et expérimenté… Cette brève pensée qui me traversait l’esprit me plut alors beaucoup, ternissant ce soleil annonciateur de printemps qui rayonnait au-dessus de nos têtes. Un petit nuage aussitôt soufflé par le vent de ma détermination. Celle d’incarnée alors ta meilleure adversaire dans ces duels que nous nous lancions irrémédiablement. À chacune de rencontre, et ce, au fond depuis la toute première. De toutes les femmes que tu as tenu dans tes bras, pour lesquelles tu as souri comme ça, que tu as taquiné à outrance par pur plaisir d’observer leur réaction, probablement avec affection, je serais à jamais l’inégalée. Je suis Zhang Hera qui renverra celles du passé aux oubliettes, effacées dans la pénombre de l’envers du soleil. Notre relation naissante, si je ne savais encore comment, dans quelle mesure l’afficher, sur quel pied danser, je ne souhaitais pleinement la cacher. Je refusais d’encore me priver. Parfois, je ne saurais. J’hésiterais. Néanmoins, lorsque l’instinct me guidait, le mieux n’était-il de le suivre, comme aujourd’hui ? En ce moment à tes côtés où chaque seconde je désirerais figée pour la prolonger, tout autant que j’attendais impatiemment la suivante. Car chacune se dotait de surprise, d’un nouveau sentiment ou de leur renforcement.

Rien que confuse à l’idée de m’imaginer m’adonner à des infiltrations nocturnes dans ta chambre, je le prétendais cependant sans reculer. Mentalement car après un murmure intimé à ta seule attention, un pas en arrière j’avais effectué. Nous offrions sans doute déjà un spectacle plus qu’attrayant aux curieux dont l’attention nous étions susceptibles d’avoir capté. Et surtout plus que d’eux, c’était la tienne que je désirais accaparée. Te tourmenter sans trop te donner. Un pas en arrière pour te donner l’envie d’en faire un en avant ? Même si tu ne le savais, la seule pensée que l’instinct te le dicte mais que tu te forces à le réprimer me plaisait. Prendrais-tu peur te savoir à ma merci la nuit pendant que Morphée te bernait, parfait complice de mon crime pour t’envoûter ? Si ce pas tu ne faisais, par le geste de ta main, tu entretenais le lien. Une caresse sur ma chevelure qui certainement dépassait la limite des simples chamailleries par provocation entre deux amis. La signature d’une tendresse d’un flirte – et peut-être un peu plus – entre nous. Pourtant, à tes mots ce ne fut un sourire mais bien des sourcils légèrement froncés que tu recevais. Bien que tu contrecarrais et rebondissais sur mes propres dires, je n’aimais le sens de ta répartie. D’une part, je n’avais l’âme d’une tricheuse. Une compétitrice impitoyable ? Oui. Prête à tout pour l’emporter  ?Presque. Mes limites se puisaient néanmoins dans ma fierté et mon orgueil. Je refusais toute victoire dont le mérite aurait été bafoué, floué. Cependant, te concernant, je n’avais nulle conception de victoire ou de défaite. Je n’avais jamais pensé à te séduire, ni chercher à le faire, ni pris encore conscience que c’était arrivé à en juger par les évènements du début de semaines – et même avant –, néanmoins que je ne t’avais charmé me déplut. Quand bien même cette histoire de filtre d’amour j’étais la première à l’avoir inventé. À cette légère contrariété s’ajouta le sentiment d’être quelque peu rabaissé par ton appellation de vilaine fille. Sans être énervée, mon égo ne pouvait qu’en être pincé.

Campée sur cette sensation, je me braquais un soupçon tandis que finalement, tu te rapprochais. Sur le creux de mon oreille en guise de proie, tu fondais. Un frisson tu me procurais au contact du souffle sur ta peau avant que ne me parvienne le son de tes mots. Me punir ? À peine eus-je le temps de relever ce sous-entendu pour lequel je me demandais s’il y avait place aux doutes quant aux idées qui en germaient dans ton esprit que la réponse tu me donnais. Je ne compris dans l’instant l’origine de cette sensation surprenante, un tantinet exaltante, sur le lobe de mon oreille. Puis, l’évidence s’imposa. Venais-tu de me mordiller l’oreille ? Mon visage prit une teinte écarlate dans le quart de seconde. Mes muscles se contractèrent et mon corps se figeait tandis qu’un indécent courant électrique prenant naissance à la base de mon oreille pour glisser le long de mon cou, ma mâchoire et me parcourir jusqu’au bas ventre. Les yeux écarquillés, je demeurais pétrifiée alors que tu parvenais parfaitement à faire comme si de rien n’était. D’instinct, je finis par monter ma main sous ma chevelure, la posant à cheval sur mon oreille et mon cou, dans le vain espoir d’apaiser l’empreinte sensorielle que tu avais laissé. « Es-tu fou ? » soufflais-je à demie-voix, sans doute trop estomaquée pour pousser davantage sur mes cordes vocales. D’autant que par ta plainte tu en rajoutais une couche. Et si d’ordinaire, je t’aurais cru naturellement affamé, après m’avoir croqué comment douter du fond de ta pensée ? Une appréhension tu attisais alors. D’une omniprésence latente depuis que nous avions décidé de notre essai, tu la ravivais. Lui donnait contenance. Très certainement attendais-tu impatiemment après ce premier moment où nous serons que tous les deux, dans un lieu intime pour… Je déglutis légèrement sans ôter ma main et marmonnais d’une voix gênée, s’efforçant de faire preuve néanmoins d’un peu de fermeté. « Ne recommence plus ça… » Sur mes talons je pivotais et te tournais le dos, prenant l’avance d’un pas afin de mieux nous ranger à nouveau dans la file d’attente. Un instant de flottement, je ne souhaitais pour autant imposer une distance trop froide entre nous. Alors, je rassemblais mon courage pour tourner la tête sur le côté, que mon profil te soit en partie dévoilé et t’adressais, toujours discrètement bien que probablement audible à autrui dont je n’écoutais pour le moment les messes basses à notre encontre : « Sinon, je te laisserais mourir de faim. » Un avertissement qui se voulait joueur et punitif en retour pour ton excès de confiance. Mais une plaisanterie que je n’étais pas du tout sûre d’assumer, pas dans l’instant et encore moins plus tard…

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Re: Friday #Hara ❣ | 
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