ELIO & MINWOO x The world was on fire, no-one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd need somebody like you.

Elio n’aurait jamais cru que leur soirée puisse se terminer ainsi. Après tout ils étaient amis depuis des années maintenant … Le jeune italien savait pertinemment qu’à l’instant où on rajoutait du sexe dans une amitié soit les deux parties se mettaient d’accord et tout allait bien soit tout finissait par se casser … Et il fallait admettre que ça faisait chier Elio de savoir qu’il pouvait perdre Min Woo pour une soirée un peu trop arrosé et quelques gâteries – délicieuses c’est vrai – mais éphémère … Il passe une main dans ses cheveux un peu nerveusement en attendant Min Woo devant la fête. Derrière lui les gens crient, rient, dansent, s’amusent, et lui se perd dans sa bulle, dans ses pensées. Elio réfléchit beaucoup, beaucoup trop, c’est un garçon posé, calme, qui parle peu, peu souvent. Il aime plaisanter, mais ne se montre jamais des plus exubérant, il peut même parfois se montrer ennuyant aux yeux des autres. Lui qui se plonge dans la mythologie, dans l’histoire, dans les livres, le romans, les histoires d’amour et celles de guerres, ils se plongent dans des mondes fantastiques, se perd en tant qu’héro, en tant que méchant … Elio est différent des autres garçons, il n’est pas de ceux qui se plongent dans les séries, qui sortent en boite pour fumer et tirer leur coup. C’est un garçon plus modéré qui ose, qui se cherche, qui tente de découvrir de nouvelles choses mais qui se réfugie malgré tout dans sa bulle … Il a eu l’idée de lui proposer cette fête sans savoir si Min Woo allait accepter. Ils n’étaient pas en froid, mais il y avait une certaine gêne qu’Elio voulait à tout prix casser … Il n’avait pas envie que leur amitié pâtisse d’une bêtise d’un soir … bien que lui avait apprécié sentir cette nouvelle proximité avec le garçon. Il n’avait pas pour habitude de craquer aussi facilement, bien que depuis son retour en Corée il ait décidé de se laisser aller et de vivre sa vie de jeune … Il avait passé tellement de temps à s’occuper de sa mère qu’il avait fini par oublier de vivre sa propre vie … Il n’y avait pas que les études dans la vie, et encore moins, que ses parents, bien qu’il se montre toujours présent. Elio se sentait un peu nerveux sans savoir pourquoi. Il souffle un bon coup et cherche du regard s’il ne voyait pas Min Woo arriver. Qui sait, si ça se trouve il était le seul à se faire tout un monde, et Minwoo allait débarquer avec son éternel visage calme, cette impassibilité qui faisait craquer Elio et ce sourire qu’il affichait quand il était gêné … ça irait de toute façon. Ça ne pouvait qu’aller.

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Ce qui c’est passé l’autre soir c’était … ok on va pas se mentir c’était vachement bien. Sauf que je ne m’attendais pas à ça … pas à ce moment, pas comme ça et surtout … pas avec lui.  Pas qu’il ne soit pas mon genre hein, au contraire … il est vraiment … mon genre. J’ai pas vraiment un genre spécial mais il l’est ok! Juste que, je le connais depuis longtemps, vraiment longtemps, alors je n’aurai jamais imaginer passer ce genre de limite avec lui. M’enfin bon, on est des adultes, on a passé un bon moment, alors y pas de problème …j’espère.
Bon il m’a invité à sortir à la fête d’halloween alors je suppose que tout est clean. Je ne savais pas trop quoi mettre alors j’ai fini tout en noir avec une veste orange, on reste dans la thématique au moins. Une fois sur place je repère facilement Elio vers l’entrée et m’approche de lui.

« C’est moi que tu cherches ? »

Je me poste bien en face de lui en souriant. Je donne un petit coup sur une des citrouilles qui est posée sur sa tête, ce qui la fait bouger.

« Tiens c’est mignon ça, j’aurais peut-être aussi du en mettre un »

J’en ai pas de toute façon, mais j’aurais peut-être du faire un effort de déguisement, c’est quand même halloween. Je prends quand même un peu de temps pour m’attarder sur sa tenue, rien de spécial, et surtout sur ses tatouages, ceux sur ses bras qui se laissent entrevoir grâce à son t-shirt. Avant de partir trop loin dans mes pensée, avant de repartir sur l’autre soir, je reviens au moment présent et le tire à l’intérieur de la fête par le bras.

« Allons-y, tu voulais commencer par quelque chose en particulier? »

Tout est normal, c’est juste Elio, pas de quoi se prendre la tête.

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Comment est-ce que j’étais censé agir maintenant ? J’avais beau tenté me dire que ce qui c’était passé n’aurait aucune incidence sur notre amitié je devais bien admettre que maintenant qu’il était en face de moi je me posais des questions. J’esquisse un sourire en coin à sa remarque et tente vainement de chasser cette gêne. On a rien fait de mal de toute façon, bien au contraire … on a profité, on s’est du bien et dieu sait qu’on en avait besoin. Ce n’est pas comment ça que j’aurais imaginé ma fin de soirée mais ce qui avait été fait était fait. Je renifle doucement et esquisse un nouveau sourire en croisant son regard. J’étais le plus nerveux des deux et pourtant je n’en montrais rien. « J’ai fait au mieux. » riais je doucement en secouant la tête pour agiter mes  antennes sur ma tête. C’était franchement ridicule comme déguisement et j’n’avais pas pensé à en trouver un autre. Je n’avais, de base, pas envie d’aller à cette soirée, mais après la semaine que j’avais passé et la soirée que je n’arrivais pas à me sortir de la tête j’avais jugé préférable de le revoir … on s’envoyait toujours des messages mais ce n’était pas … comment dire ? Pas aussi fluide qu’avant. Il y avait très clairement une gêne, sûrement que de mon côté, mais j’étais du genre à trop réfléchir, à me poser un million de questions et tout gâcher. « Non pas vraiment. » soufflais-je pour répondre à sa question. Je l’entraine vers l’allée principale avec les mains glissées dans les poches et marche en silence. On fait mieux comme soirée … Je finis par me stopper et me tourne vers lui pour souffler en anglais, espérant qu’ainsi moins de coréen ne nous entendent « Ecoute … je voulais juste faire le point avec toi, savoir si tout allait bien depuis la dernière fois … Ce n’est pas anodin de s’envoyer à moitié en l’air avec un pote donc … voilà si c’est ok pour toi, c’est ok pour moi. » souriais je un peu gêné en massant ma nuque. « Je voudrais pas que ça gâche quoique ce soit. » Concluais-je avec un petit air contrit et un sourire complice. 

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Je le suis jusqu’à l’allée principale, du moins jusqu’au moment ou il se stoppa net pour se retourner vers moi. Je me suis arrêté juste à temps, avant de lui rentré dedans. Il se met à parler en anglais, ce qui me surprend au départ, mais je comprends vite que c’est simplement pour que moins de personne comprenne ce qu’il raconte.  Bon, l’allée principale pour parler c’était pas le meilleur choix. Si il en parlait maintenant, si ça avait l’air de le tracasser autant, un simple oui tout va bien pour moi ne suffira pas. Il avait besoin d’en parler et pas uniquement d’une confirmation. Je le laisse terminer sa phrase, comprennent bien ses inquiétudes vis à vis de notre petite soirée qui s’était terminée par une partie de plaisir entre nous. Je lui souris et l’attrape par le bras pour le tirer dans un coin plus tranquille. Moins de monde autour de nous, moins de bruit, ça sera mieux pour parler. Je relâche son poignet et me plante devant lui et le regarde dans les yeux.

« Elio, tout va bien entre nous d’accord? Mais je vois bien que tu veux en parler »

Et j’aurais aimé qu’il m’en parle plus tôt, parce que j’avais senti la légère différence dans nos messages. J’aurais pu moi aussi lui en parler, mais je n’avais pas penser que cette soirée le tracassais autant.

« J’aime passer du temps avec toi. Que ça soit quand on parle par message ou si on va boire un verre. Le temps que je passe avec toi, je le passe comme j’en ai envie sur le moment, parce que je me sens à l’aise avec toi, j’ai pas besoin de me prendre la tête. J’avais … enfin on avait tout les deux envie ce soir là … et on s’est fait plaisir, simplement parce que c’est ce qu’on voulait, à ce moment précis. Et si ça arrivait à nouveau je serais pas contre, si ça n’arrive plus ce n’est pas grave…. J’espère que tu comprend ce que j’essaie d’expliquer mmh? »

Quand je discute avec lui, quand je suis avec lui je pense pas aux conséquences, pas parce que je m’en fou, mais parce que il n’y en aura pas. Je me sens assez à l’aise pour profiter de l’instant et me dire que ça brisera en rien tout ce qu’on a. Parce que malgré le fait que pendant toute ses années nos discussions c’était limité à travers un écran, j’avais la sensation que rien ne pourrai changer. Il n’y avait pas de jugement entre nous, alors oui je me sentais capable d’agir au grès de mes envies du moment vis à vis de lui, du moment qu’il le voulait aussi. Je n’avais pas pensé que cette simple soirée avait pu le travailler autant.
Je pose ma main sur le haut de son bras et mes yeux qui fixaient toujours les siens dérivèrent un peu plus bas sur ses lèvres. Et comme je le disais à l’instant, avec lui j’aimais pouvoir savoir ce que je voulais sur le moment et à cet instant précis ce dont j’avais envie …

« Et là tout de suite … j’ai très envie de t’embrasser »

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Elio était un homme d’esprit. Qui réfléchissait beaucoup trop. Depuis qu’il avait lu que les hommes intelligents étaient les hommes les plus tristes il réalisa à quel point sa faculté à examiner, considérer, préméditer, anticiper les choses étaient ce qui lui pourrissait le plus son moral. Il avait du mal à lâcher prise, s’accrochant à la logique des choses alors que les sentiments le portaient le plus souvent … Il finit par passer une main dans ses cheveux en lâchant un petit rire. Il se sentait con d’être ainsi, surtout en voyant Min Woo le rassurer avec autant de facilité. Il ne put s’empêcher de rire à nouveau en attrapant les hanches du garçon pour l’attirer à lui. « Je sais … je réfléchis beaucoup trop … faut que j’arrête. » il colle son front au sien, malgré les regards qui pourraient se glisser sur eux. « Je n’ai pas arrêté de penser à tes lèvres si je peux être honnête … » sourit-il en coin avant de glisser son pouce sur sa joue. Il lui attrape la main libre et l’entraine dans une allée un peu plus recluse et vient le plaquer doucement au mur. « T’as dit de profiter de l’instant, du moment c’est ça … ? » le taquine-t-il en venant chercher son souffle. Finalement il ne lui fallait que ça, que l’approbation de Min Woo, que le sentiment qu’il était d’accord, et plus encore, que cette attirance était réciproque. Il fallait même avouer que leur petit jeu de la dernière fois avait laissé un goût d’inachevé dans la bouche du plus vieux. « quindi lasciami godere le tue labbra » souffle-t-il en italien, de son accent chantant et craquant … 

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Il ne me semblait pas hyper à l’aise pour le coup … et je me sentais un peu con d’avoir sorti ça comme ça . J’aurais peut-être du réfléchir, mais cette idée me passe bien vite alors que ses mains passent sur mes hanches et que son corps se rapproche du mien. Ce n’était pas si débile au final, de toute façon ce qui aurait été con c’était de me taire et de faire comme si de rien. Je souris en sentant la proximité de son corps, son front collé au mien et ses jolies paroles. « T’inquiète pas » je murmure entre ses deux phrases. « Soyons honnête entre nous … toujours » Je trouvais ça important, trop important et en particulier avec lui. La plupart des gens manquaient d’honnêteté et lui, je le connaissais depuis si longtemps, je nous voyais mal nous mentir. Et pourtant je ne lui ai jamais expliquer tout à propos de ma brûlure. Je m’apprêtais à clore l’espace qu’il restait entre nous, coller mes lèvres au sienne, mais je n’ai même pas le temps de réagir qu’il me tire par le bras, ailleurs, dans une rue ou il n’y a que nous et je me retrouve rapidement coincer entre lui et le mur. Il parle, encore alors que son souffle caresse mes lèvres, j’ai envie vraiment, de lui couper la paroles juste pour enfin en finir avec cette toute petite distance qu’il reste, sentir à nouveau ses lèvres, mais j’attends. Et le doux son de son accent italien, des mots dans cette langue que je ne comprends pas, mais qui sont si mélodieux au creux de mes oreilles.

« J’ai aucune idée de ce que tu viens de dire, mais putin ce que c’est sexy »

On va pas ce mentir, ce petit accent me faisait de l’effet, et son corps collé au mien ne m’aidait pas à être indifferent. Mais pourquoi l’être, je venais de lui dire qu’il fallait être honnête. Trop impatient, plus envie d’attendre, mes bras se nouent autour de son corps, mes yeux qui étaient encore plongée dans les siens se fermèrent alors qu’enfin, mes lèvres heurtaient les siennes.

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Elio ne peut s’empêcher de rire doucement en l’attirant davantage à lui. Il appréciait les moments qu’il partageait avec Min Woo, ce n’était plus un secret la seule chose qui le gênait c’était de savoir réellement ce qu’ils pouvaient construire tous les deux. Min Woo n’était pas n’importe qui, c’était un ami de longues dates et leur soudaine attirance risquait de tout gâcher et plus qu’un autre, Elio n’avait pas envie de le perdre. Il avait été d’un soutien sans faille depuis des années et il ne voulait pas qu’une histoire d’amour, pire qu’une histoire de cul, puisse tout casser. Pourtant ce soir il n’a pas envie d’avoir peur, au contraire, il veut s’amuser, être libéré. Il sait aussi que l’homosexualité n’est pas des plus naturel ici et qu’ils auraient plus de chance en Italie ou en Australie, que derrière leur visage coréen ils n’étaient en réalité que deux étrangers aux mœurs différentes. C’était peut-être pour ça qu’il ne se sentait nullement gênée de l’avoir entrainé à l’abris des regards pour lui voler des baisers bien plus fiévreux qu’ils n’auraient le droit de le faire en public. Il s’autorise même à venir lui caresser une fesse pour coller leur bassin l’un à l’autre et sourit dans son baiser en lui mordillant cette mouche bien trop grisante. Il soupire d’aise et se colle un peu plus à lui. Il allait devoir prendre sur lui s’il n’avait pas envie de quitter cette soirée tout de suite. Il avait envie d’attendre et de prendre son temps, ne pas céder trop vite au désir, comme s’il voulait profiter et éviter de ne tomber dans une relation purement sexuelle, même si l’envie de le posséder lui déchirait le bas ventre. Il se recule doucement avec un sourire taquin. Il tire sur son jean pour éviter d’être trop à l’étroit et souffle « Je devrais te parler italien plus souvent ça te fait beaucoup d’effet. » s’amuse-t-il avant de passer un bras autour de sa nuque et de l’attirer vers lui pour aller dans l’allée. « Allez viens … on va se bouffer un truc et faire quelques attractions avant de rentrer chez toi. » parce qu’il était certains qu’ils finiraient la soirée ensemble et qu’ils coucheraient très certainement ensemble. C’était l’envie évidente, mais Elio était loin de s’imaginé de la suite des événements et de la façon dont tournerait la soirée. « Tu veux commencer par quoi ? » souffle-t-elle se stoppant le temps que son membre soit moins à l’étroit, il serait ridicule que les gens remarquent son excitation aussi facilement.  

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Collé à lui, j’oublie un instant le reste, le monde autour de nous. Il n’y a que lui et moi, ses lèvres et les miennes qui s’unissent parfaitement et son corps pressé contre le mien. On en fait bien trop dans un lieu publique … surtout en Corée. Mais pendant cet instant j’avais oublié tout ça, profitant de mon ami, si je pouvais encore l’appeler ainsi. Puis l’ambiance commence sa chauffer, il me mordille, m’attire plus contre lui une main sur ma fesses. Je me laisse emporter par ses gestes, emporter dans le désir. Et le contact se brise, lentement Elio recule et je souris en remarquant qu’il n’y avait pas que moi qui était très réactif à cet échange.

« Mmmh … j’ai de la chance moi je te fais de l’effet sans rien dire »

Je passe une main dans mes cheveux, l’autre dans la poche pour …. remettre en place histoire que ça ne soit pas trop voyant.
Au fond, une toute petite voix arrêtais pas de me répéter encore et encore que ce n’étais pas une bonne idée. Elio je le connaissais depuis trop longtemps. Etait-ce vraiment intelligent de m’engager dans ce genre de relation avec lui. Mais pourtant cela semblait si naturel, comme si on était destiné à finir comme ça. Je ne savais pas ou ça allait nous mener, mais … si c’était ça qui devait finir par nous éloigner … autant en profiter non? Parce que si on résiste à cette attirance, on s’éloignerai de toute façon. Et puis je ne vois pas pourquoi ça finirai mal … on a tellement de complicité.

De toute façon, on gardera cette complicité, cette intimité pour plus tard. On était venu ici pour profiter de la fête, pas pour se cacher dans une ruelle. Alors je le suis, retournant vers l’allée. Je me baisse pour me libérer la nuque, parce que bon, avec son bras comme ça il m’est difficile de me tenir droit, mais en contrepartie, je viens attraper sa main. Tant pis pour les regards de travers, je veux juste passer une bonne soirée avec lui.

« Mmmh je sais pas … allons-y pour le premier truc qu’il y aura sur notre chemin ? Comme ça on fait les jeux et attraction dans l’ordre ou on tombe dessus »

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La soirée avait passé, ils avaient ris, ils avaient flirté, ils avaient testé tous les manèges de la fête foraine quand bien même Elio avait l’impression qu’il allait vomir ses tripes à force d’être baladé dans tous les sens. Ils avaient clairement passé une bonne soirée et Elio se sentait de plus en plus à l’aise avec le garçon. Il avait arrêté de réfléchir et se concentrait seulement sur le plaisir que sa présence lui procurait. Ils avaient toujours été (dans ses souvenirs) sur la même longueur d’onde. Ils ne s’étaient jamais vraiment engueulé et les rares fois où ils avaient été en désaccord ils s’étaient rapidement réconcilié. Il était rare de se faire des amis dans ce monde, il n’était pas nécessaire de les perdre pour des futilités. Depuis leur début tout avait semblé facile entre eux, que ce soit leur discussion, leur appel, leur routine. Ils pouvaient passer des jours sans se parler et se retrouver comme si de rien n’était. L’autre happé par son quotidien ne blâmait pas son comparse pour un temps qui lui manquait. Elio avait passé son bras autour de sa nuque et marchait dans la rue en riant fort, en étant heureux, bien. Il n’avait pas passé d’aussi bonne soirée depuis une éternité lui semblait-il et la passer avec le garçon ne le rendait que plus heureux. Ils n’étaient pas certains de savoir ce qu’ils étaient réellement l’un pour l’autre mais il mentirait s’il disait qu’il avait absolument besoin de savoir. Il se contentait de profiter de l’instant présent et ça lui suffisait amplement. Dieu qu’il se sentait bien avec lui. Tout était simple. Terriblement grisant aussi. Nouveau. Un mélange bluffant de sentiments et nouveau qui lui plaisait. Arrivé devant l’appartement de Min Woo, Elio sourit en coin en caressant ses hanches avant de venir l’embrasser contre la porte de l’ascenseur. Avait-il déjà mentionné combien il aimait cette bouche ? Il noue ses bras dans les creux de ses reins en rapprochant leur bassin et dévore un peu plus ces lèvres. Le ding de l’ascenseur ainsi que les portes qui s’ouvrent les obliges à s’engouffrer dans la cabine en trébuchant laissant échapper un rire de la bouche du garçon. « oops » souffle-t-il de sa voix suave. Il appuie sur l’étage du garçon et l’attire à lui « On en était où ? » il recule l’énorme peluche qu’il avait gagné pour Min Woo et rattrape cette bouche qu’il adorait embrasser. 

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Le malaise passé … et l’envie aussi. On avait passé la soirée dans les attractions, à rire et passer du bon temps tout les deux. On s’entendais sur tout ou presque … et c’était aussi vrai IRL que par skype. J’avais jamais été aussi proche de quelqu’un et c’était spécial de dire que tout avait commencer par de simples messages, alors qu’on vivait dans des endroit totalement opposé. Et puis le destin à voulu qu’on finisse par habiter au même endroit et qu’on puisse passer du temps ensemble en vrai. Des fois je me dis que j’aurais dû essayer de le voir plus tôt, mais une part de moi se dit que c’est parce qu’on a construit cette relation à distance pendant si longtemps, qu’elle fonctionne aussi bien maintenant. Tout ce qui comptait quand on était ensemble, c’était de passer du bon temps, comme ou le sentait sur le moment. C’est comme ça qu’on avait fini par faire des choses que ne font pas forcément des amis la dernière fois. On avait pas établi notre relation, mais était-ce vraiment important de mettre un mots dessus, tant qu’on se sentait bien quand on se voyait, je ne crois pas.
Ce qui c’était passé avant qu’on ne parte profiter des attractions, ce qu’Elio était entrain de faire, me chauffer carrément devant l’ascenseur annonçait clairement la suite de la soirée … et je n’allais pas m’en plaindre. Je réponds à son baiser avec autant d’envie que lui, me laissant pousser dans l’ascenseur maladroitement quand celui-ci s’était ouvert dans mon dos. Y avait qu’a prié qu’il se bloque pas. Je glisse mes mains sur ses hanches, le tire contre mon torse moi aussi.

« Je crois qu’on en était là »

Je ne le laisse pas répondre et l’embrasse à nouveau. Malheureusement on fini par être encore coupé par le bruit de l’ascenseur. Je me décolle de lui à contre coeur et le tire par la main. Une fois l’appart ouverte, la porte refermée derrière nous, je le plaque contre celle-ci et viens embrasser son cou.

« Il te reste une attraction à faire il me semble »

J’avais simplement lâcher la grosse peluche sur le sol de l’entreé, alors que je caressais déjà la peau de son ventre.