ELIO & MINWOO x The world was on fire, no-one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd need somebody like you.

Min Woo semblait beaucoup plus impatient et expressif que la dernière fois et ce n’était pas pour déplaire au garçon. Il aimait quand le plus jeune prenait les devants et se montrait ainsi devant lui. Cela lui donnait l’impression d’être désiré et surtout que son ami, amant, petit ami – Elio n’en savait rien à cet instant – ressentait lui aussi la même envie et c’était quelque chose de bien plus grisant pour l’italien. Tellement plus que lorsqu’il sent les mains de son amant sur ses ventres il ne peut s’empêcher de retirer rapidement son haut. Elio n’était pas pudique, ni outrageusement fier de sa carrure, mais il n’avait pas à rougir de son torse. Il faisait du sport pour se sentir bien dans son corps et sa tête, alors ces muscles il les avait mérités et pouvait bien les exhiber face à son amant si cela pouvait attiser son désir de lui. Le V que formait le bas de son ventre avait toujours quelques choses de sexy et Elio mentirait s’il disait qu’il n’aimait pas voir Min Woo lui embrasser cette partie. Pas besoin d’aller plus bas que la ceinture de son jean, mais cette zone lui était étrangement érogène et il ne l’avait découvert qu’avec Min Woo. Ou bien était-ce Min Woo qui enflammait chacun de ses sens. Il frissonne et frémit et le regardant, reprenant son souffle avant de le plaquer à nouveau contre la porte pour venir l’embrasser avec plus d’ardeur et d’envie. Il soulève le t-shirt de son amant pour venir coller leur ventre et sentir sa peau sur la sienne. C’était beaucoup trop bon. Le souffle court Elio vient coller son front au sien en frémissant « putain Min Woo … » ce n’est qu’un grognement de plaisir et d’impatience. C’était encore meilleur que dans ses souvenirs. Il tire déjà sur la ceinture et le bas de son amant pour lui faire tomber le jean et le boxer. Ils n’avaient pas besoin d’autant de tissu. Il attrape son membre d’une main et commence déjà à le masser pour le rendre vigoureux et parce qu’il veut se perdre dans l’expression de son amant Elio se redresse suffisamment pour croiser son regard et admirer les traits de Min Woo qui se crispe dans une grimace de plaisir. Dieu que c’était divin de le voir ainsi, de le sentir gonfler sous ses doigts. Il n’en était que plus beau, Elio en était persuadé. Min Woo était beau quand il prenait son pied. Et c’est peut-être pour ça qu’il ne peut se retenir de lui souffler « Tu es beau … » avant de revenir l’embrasser sans cesser de lui donner quelques coups de poignets délicieux. Il griffe sa nuque de sa main libre et attrape le bas du t-shirt du garçon pour le soulever avec l’intention de lui retirer. Simplement pour être plus à l’aise et découvrir le corps de son amant dans son entièreté, sans se douter que cela gênerait Min Woo. 

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Cet instant là était spécial et en tout point. Parce que c’était Elio, parce qu’il y avait eu l’attente. On avait pas pu aller au bout la dernière fois et ça rendait l’acte encore plus précieux. L’impatience, l’excitation avait eu le temps de grandir depuis la première fois où on s’était toucher. C’était si bon, chaque caresse, chaque coup de reins. Tellement bon et parfait que ces mots m’avaient échappé, quelque seconde avant de jouir. Elio m’avait suivi de près, mais il s’était arrêté net après et c’est là que j’avais réalisé ce qui venait de sortir de ma bouche. Le rouge m’étais monté aux joues, je me sentais un peu stupide, je me demandais si j’aurais dû me taire, pourtant je pensais vraiment ce que je venais de dire, mais j’avais un peu peur que ce soit trop tôt, que ça le fasse fuir. Mais Elio avait ris et m’avait embrasser. Ça m’avait rassuré, un peu, pourtant le silence qui s’en était suivi pendant qu’il se retirait et qu’il s’allongeait à mes côté me pesait. Silence qui avait sembler duré une éternité alors que ce n’était que l’histoire de quelques secondes surement. Il avait fini par briser le silence et ça m’avait ôté d’un poids. Je lâchais un lourd soupir en souriant, plongeant mon regard dans le siens. « C’est toi qui est petit, bêtement c’était la première phrase qui m’était venue à l’esprit, mais je m’étais retenu de la dire.

« Si c’est ce que tu veux toi aussi, alors oui! »

Difficile de quitter son regard, mais mon oeil avait été attiré par sa lèvre qu’il mordillait. Je m’étais penché vers lui pour y déposer un léger baiser, tellement heureux de la tournure des événements, de notre relation. Il avait été toujours très présent dans ma vie, même si on ne s’était pas rencontré avant de nombreuse année d’amitié. Et je crois que c’est ça qui avait tout fait. On avait construit une relation très saine, un soutient émotionnel, ne pas avoir de soucis pour parler de tout et rien. Couper du contact physique tout ce temps afin de construire des bases bien solide entre nous et puis on s’était rencontré et ça avait déclenché ce truc en plus, tout ce qu’un écran ne semblait pas permettre et je crois pouvoir dire qu’il était difficile de rêver mieux pour une relation de couple.

« C’est comme si on avait passé toute ces années à construire notre relation, pour que ce moment soit vraiment parfait »

Et je crois pouvoir dire qu’il l’avait vraiment été.

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Tout avait été très vite entre eux, et à la fois si long. Des années d’amitiés et quelques jours de relation pour les amener à cette soirée unique. Des je t’aime soufflés, des statuts qui s’officialisaient. Des petits-amis ? Réellement ? Tout paraissait fou pour Elio et pourtant si naturel. Il n’aurait pas vu leur relation être autrement, car il n’aurait pas supporté d’être un de ces amants qui comblent les nuits mais qui disparaissent le jour. Il était beaucoup trop attaché à Min Woo pour se contenter d’une relation de sexe friends. Ils méritaient mieux tous les deux et quand bien même il n’avait rien contre ce genre de situation amoureuse, il voulait avant tout pouvoir partager autre chose que du sexe avec la personne qui partagerait sa vie. Il n’était pas d’un naturel jaloux, mais Elio était un italien. Il n’aurait su tolérer l’idée que Min Woo puisse coucher avec d’autres hommes que lui avant de revenir entre ses bras. Comment aurait-il pu apprécier l’idée de lui faire l’amour en sachant que son corps pouvait être souillé par d’autre … il avait cette envie d’attache, d’être unique à ses yeux, de ne partager que son lit et sa vie … et finalement les mots du garçon soulignait parfaitement cette sensation dans le creux de son ventre. Des années d’amitiés à se construire pour arriver à ce moment parfait. Et qu’importe qu’on puisse le trouver trop rapide, Elio savait qu’il ferait en sorte de le faire durer. Sa relation avec Min Woo ne pouvait être de celle, intense et fugace. Il voulait qu’elle dur, qu’elle soit travaillée, qu’elle soit sincère … Il voulait l’aimer, aussi effrayant que ça puisse être … il n’avait pas aimé depuis … des années. Après avoir rompu avec Young Min il n’avait plus eu envie de se perdre dans les affres des sentiments, au risque de se heurter à son père et de précipiter le cancer de sa mère … mais quand il croisa le regard de Min Woo il comprit, réalisa, que c’était lui. Que s’il devait tenir tête à son père et faire valser ses valeurs homophobes, alors ça serait pour Min Woo. Il caressa la joue du garçon à cette idée, émue de la force soudaine des sentiments qu’il éprouvait pour le plus vieux et murmura tout bas « J’ai la trouille de te perdre … et si ça ne marchait pas … ? Et pourtant, quand je suis avec toi j’ai peur de rien … tu me rends dingues Min Woo… » et c’était cette dualité qui soulignait la force de leur sentiment. Un paradoxe qu’il se complaisait à vivre. Il vient chercher ses lèvres délicates et l’embrasse à nouveau en sachant que maintenant il aurait le loisir de pouvoir y goûter quand il le voulait … cela faisait un bien fou … « Et … tu … enfin je veux dire … c’est quelque chose que tu affiches aux yeux des autres … ? Ou veux-tu qu’on se cache … un temps ? »

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Autant d’année à construire et consolider une amitié et si peu de temps pour transformer cette relation en autre chose. Avant de le rencontrer en chair et en os, je n’avais jamais imaginer la possibilité d’avoir ce genre de relation avec Elio, ni même penser le moindre instant de coucher avec lui. Et pourtant on en était là, à s’être mis officiellement en couple après avoir fait l’amour et ça me rendait tellement heureux.
Je lui souris, ne pouvant pas le quitter du regard, appréciant sa présence, le son de sa respiration encore forte dû à nos ébats. Je lui caressais moi aussi la joue, je comprenais ses craintes, moi aussi j’avis peur un peu, que ce changement change quelque chose, mais au fond de moi, je savais que c’était lui et personne d’autre.

« Je serais là quoi qu’il arrive. Que tu sois rester mon meilleur ami ou qu’on soit en couple, il n’y aucune raison que je m’en aille »

Il était dans ma vie depuis bien trop longtemps, il était bien trop précieux à mes que pour que je change d’avis sur le sujet. Je ne voyais pas me vie sans lui depuis des années déjà et c’était encore plus fort maintenant que nous étions ensemble, que nous pouvions nous voir, nous toucher.

« J’ai très envie de montrer publiquement que tu es à moi »

Je tenais sa taille, le pressant contre moi tout en laissant échapper un petit rire. C’était amusant de poser cette question après ce qu’on avait pu faire dans des lieux public. S’embrasser en plein milieu d’un bar sans se soucier des autres, se toucher dehors sous un pont. Mais c’était mignon qu’il pose la question.

« Si toi ça te convient évidement »

Je ne voulais pas le forcer, s’il n’était pas prêt à s’afficher, mais encore une fois, après ce que nous avions déjà fais, ce serait plutôt étonnant.