Dress ~ Il y a deux émerveillements dans la vie, d'après mon père.

Un premier émerveillement est l’émerveillement naturel de l’enfance. Quand un enfant n’a pas été meurtri dans son milieu familial, il reçoit naturellement le monde sur le mode de l’émerveillement. Chaque jour est une occasion de découverte, d’étonnement et d’intérêt. L’enfant qui arrive au monde et qui vit dans des conditions où il est aimé et mis en confiance ouvre des grands yeux face à tout ce qui se présente à lui. Tout l’intéresse, tout le passionne, tout le subjugue, tout est un événement. Pourquoi ? Parce qu’il vit la naissance de l’esprit, ni plus ni moins. En s’ouvrant au monde et en accueillant celui-ci, il est ouvert par le monde. En étant ouvert par le monde, il acquiert une intériorité qui lui permet d’ouvrir le monde, cela marche dans les deux sens, de manière dynamique. Et c’est là que jaillit l’esprit, c’est-à-dire l’intelligence rayonnante, libre. L’enfant est émerveillé car il se rend compte que tout communique d’ouverture à ouverture et que, une chose en amenant une autre, la vie est riche de sens. Mon premier émerveillement est cette vue,si belle, se trouvant devant moi.

Le second émerveillement est l’émerveillement adulte. Cet émerveillement consiste à découvrir des trésors derrière le vide ou l’âpreté apparente de l’existence. Les êtres humains sont jetés dans l’existence avec une impression d’absurdité, d’absence totale de sens et tout d’un coup, parce qu’ils se tiennent là, dans l’être-là, avec persévérance et courage, ils se découvrent non pas abandonnés dans l’existence mais envoyés dans l’existence. Ils découvrent également l’immense derrière ce qui semble l’absurde ou le vide. En fait, ils sont directement en contact avec la dimension métaphysique de la réalité. Pour arriver à cet émerveillement adulte, il faut avoir surmonté la tristesse, la lassitude, la révolte, le désespoir et donc les avoir rencontrés. Certaines personnes âgées ont cet émerveillement. Elles ont vécu, elles ont lutté, elles ont souffert ; elles pourraient se refermer dans l’amertume et le chagrin à l’approche de la mort, elles n’en font rien. Au lieu de se mettre en état de désenchantement, elles se mettent en état d’émerveillement. Et, ce faisant, un miracle s’opère : la vie se met à parler. Comme pour les enfants, avec la même magie. Mais une magie enrichie toutefois par l’expérience de la vie. D’où un émerveillement singulier et plus réflexif : on s’émerveille devant le fait de s’émerveiller, devant le fait d’en être encore capable. Cet émerveillement adulte est aussi celui de certains grands savants et scientifiques. Il arrive, en effet, qu’on ne sache plus à force de savoir : on peut alors se replier dans le scepticisme et l’amertume, on peut à l’inverse sortir ressuscité de l’ombre. C’est le cas quand le savant a l’humour de se réjouir de son échec, à savoir quand il y voit un signe. Quand on ne sait pas, quand on ne sait plus, on est proche de l’infini. De là l’émerveillement de certains savants : leur savoir n’est plus de la science mais de la contemplation ou de la poésie. L’émerveillement apparaît ainsi comme l’autre face de l’absurde : si la vie n’a pas de sens et le monde non plus, cela veut dire que tout est ouvert, que rien n’est figé, que tout reste à penser et cela a du sens. Mon deuxième émerveillement est cette, merveilleuse, rencontre.

- Tu oses me défier ? Tu ne sais pas à qui tu as affaire !

Je le regarde, joueuse et souriante. Il souhaitait se mouiller ? Très bien. Moi aussi, désormais. Nous verrons bien qui de nous deux mettra un terme à ce jeu. Je sais, déjà, que ce ne sera pas moi. Je m'approche donc de l'eau tout en retirant mes chaussures. Je le regarde, avec défi, et retire, alors, ma robe. Hors de question que j'aille dans l'eau avec. Je me retrouve, donc, en sous-vêtements devant lui. Un ensemble noir. Rien de plus classique. Loin d'être gênée, ayant l'habitude de poser, parfois nue, je lui tire la langue et vais alors dans l'eau. Avant lui. Nous ne faisions pas la course mais je suis tout de même assez fière d'y être allée en première. Je le regarde, une nouvelle fois.

- Alors ? Tu te défiles ou tu te décides à me rejoindre ?

Si l’endroit est calme, notre présence le rend animé. Le lieu était silencieux avant notre arrivée, l’eau frôlait le sable avec une lenteur paisible et la Lune se reflétant dans l’eau observait la plage apaisée avant qu’elle ne soit surprise par notre intervention. À présent, nos ombres se découpent sur le sable et nos paroles s’élèvent, brisant le silence trop longtemps installé sur le petit endroit. Je n’ai plus l’esprit clair, je ne pense pas que ce soit négatif au contraire, ça m’a même donné l’envie de me baigner. Elle se prête au défi, je n’en attendais pas moins d’elle et je regarde l’eau, pris par le mouvement gracieux des vagues, mouvement que nous allons bientôt perturber si nous pénétrons dans le point d’eau. Ella s’approche de l’eau avant que je n’ai pu faire quoi que ce soit et je l’observe retirer ses chaussures… et sa robe. Je hausse un sourcil alors qu’elle ne semble pas du tout gênée au contraire. Elle me tire la langue et plonge dans l’eau la première. Je souris en coin, surpris par les actes de la jeune femme mais pas dans un sens négatif. Je retire alors mon haut avec le même regard que celui qu’elle m’a fait plus tôt. Je défais mon pantalon et me retrouve à mon tour en sous-vêtement devant elle. Je n’ai pas cette habitude, me déshabiller, si je le fais, c’est uniquement dans les MV’s ou sur scène. Je m’approche à mon tour de l’eau et y plonge sans regret parce que je ne suis pas du genre à prendre peur simplement parce que la température est loin d’être chaude.

-Tu vois que je ne me défile pas !

Je ris, nous avons abandonné nos vêtements sur la rive et nous nous retrouvons tous les deux en sous-vêtements pour une baignade improvisée. C’est une scène tirée des films américains les plus bateaux où la suite logique serait de coucher ensemble sur le sable. J’ai un grand doute sur cette suite en ce qui nous concerne mais ce n’est pas pour autant que la fin de soirée ne sera pas agréable. Je n’ai pas une seule fois vu Ella comme une fille que je pourrais attirer et pousser jusqu’à conclure bien que son corps soit aussi sublime que ses yeux. Nous n’avons pas hésité à nous déshabiller l’un devant l’autre, est-ce l’alcool ou la confiance qu’on s’est donné et dont on ne doute plus ? Nous n’avons aucune gêne, d’autres auraient eu honte mais sans prétention, je crois que nous avons des corps qui n’ont rien à envier à d’autres, moi parce que je suis idole, elle parce qu’elle est mannequin. Les critères physiques dans nos métiers sont très strictes, les femmes doivent être très fines, les garçons bien musclés et nous sommes le résultat de ces critères. Je cesse alors de penser à ça, préférant largement concentrer mon esprit sur le moment que je passe. Joueur, je commence alors à éclabousser la jeune femme avant de m’aventurer un peu plus loin dans l’eau, vers les profondeurs où nous n’aurons plus pied.

-Tu viens ? Ne t’en fais pas, si tu te noies, je te sauverais, je suis un très bon maître nageur !

Dress ~ Il me rejoignait. Cela me faisait sourire. J'étais contente de cette soirée. Tellement. J'avais cette sensation d'avoir fait une merveilleuse rencontre. Vous savez, de celles qui changent une vie. J'avais la sensation que je pouvais avoir confiance en lui et que je pouvais me confier à lui. Je l'espérais, du moins. Plus la soirée avançait plus cette impression était forte. Pourvu que je ne me trompe pas. J'en ai marre de me faire des films et de souffrir ensuite des rêves que je n'obtiendrais jamais. Je le regardais, alors, prête à lui parler mais il décida de m'arroser, au même moment. Sous l'effet de surprise, je pousse un cri et le regarde, fixement. Il s'éloigne, alors, plus loin et je continue de le suivre des yeux. Il me lance un défi de plus. Il n'a, donc, pas compris ? Je me déplace jusqu'à lui et tant pis, si je n'ai plus pied.

- Qu'as-tu osé faire, il y a quelques secondes ?

Je le regarde en faisant mine de bouder. Comme si je le prenais mal. Alors que ce n'est pas du tout le cas. Je veux juste m'approcher de lui sans qu'il ne se doute de rien. Pour obtenir ma vengeance et... l'arroser à mon tour. Je ris, alors, fière de moi et m'éloigne assez rapidement de lui. Je continue de le regarder, bien entendu. Hors de question de couper le contact visuel. Ce serait bien trop dangereux. Ou alors c'est parce que je souhaite continuer d'observer ses yeux. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Et je m'en moque, de toute façon. Je passe une trop bonne soirée pour me prendre la tête sur ce genre de petits détails insignifiants. Je continue, alors, de sourire et lui tire la langue une nouvelle fois.

- Cette vengeance t'apprend qu'il ne faut jamais me chercher !

Alors que je me suis éloigné après l’avoir éclaboussée, je souris en regardant sa silhouette se rapprocher sans crainte de ne plus avoir pied. J’avais été la trouver simplement parce que ses traits m’étaient familiers et maintenant, j’avais l’impression que nous avons toujours été proches, que nous sommes des amis de longue date. Elle ose me rejoindre mais ses traits sont habité d’une petite mine boudeuse qui me donnerait presqu’envie de m’excuser… Si tout ça n’avait pas été un piège puisqu’elle m’éclabousse sans plus de cérémonie après m’avoir approché suffisamment. Je ris alors, d’un rire sincère et confiant, un rire qui n’a plus passé la barrière de mes lèvres depuis longtemps. Je ne me vexe pas, je l’ai mérité et puis, c’est moi qui ai commencé ! Elle s’éloigne, sentant évidemment le danger qui arrive puisqu’elle s’en est prise à moi. Nous nous regardons longuement, elle ne coupe pas le contact visuel, alors je ne le coupe pas non plus et m’approche doucement alors qu’elle me tire à nouveau la langue.

-Je dois te dire une chose alors : il ne faut pas me chercher non plus !

Je me jette alors sur elle et passe mes bras autour de sa taille pour l’emprisonner près de moi et je l’entraîne avec moi dans l’eau, plongeant nos deux têtes dedans. J’espère qu’elle ne tenait pas trop à son brushing parce que maintenant que je nous ai entièrement plongés sous l’eau, ses cheveux comme les miens sont mouillés. Je nous ressors de l’eau rapidement, n’ayant aucunement l’intention de nous noyer et je ris à nouveau avec franchise. M’éloignant à mon tour, je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, n’aimant pas que mes mèches trempées obstrue ma vue concentrée sur la jeune femme. Je penche la tête et ris à nouveau. Le moment est délicieux, l’eau au début froide a pris une température agréable maintenant que nous y sommes habitué et j’ai envie que le jour ne se lève jamais. Cette fois, c’est à moi de tirer la langue en accompagnant la grimace d’un petit clin d’œil.

-J’espère que tu as retenu la leçon !

Alors que je pensais avoir eu le dernier mot, voilà qu'il revient à la charge. Je suis prise par surprise et n'ais donc pas le temps de me protéger ni de riposter. Je subis son attaque. Ni plus ni moins. Pour être heureux, il faut vivre et profiter des bons moments. Comme celui-ci. Je suis heureuse depuis que nous passons notre soirée ensemble. Et lorsque je repenserais à cette soirée, je ne serais pas étonnée de sourire comme une idiote. Heureuse d'avoir pu vivre une telle soirée. Les hommes comme lui se font rares. J'ai de la chance d'avoir pu dénicher une perle rare et d'avoir pu passer un agréable moment avec lui. Même s'il me tendait des pièges. Lorsque nous remontons à la surface, je passe mes mains sur mes cheveux et le regarde.

- Tu exagères !

Lorsque j'eus fini de prononcer cette phrase, je saute sur lui afin de le couler. Malheureusement, avec ma force de mouche, tout ce que j'arrive à faire, c'est sauter et me retrouver quasi dans ses bras. Rien de plus. Tentative ratée. Je le regarde, alors, et me pince la lèvre inférieure.

- Tu es trop fort pour moi..., dis-je en prenant un véritable air boudeur, cette fois.

Elle remet également ses cheveux en arrière en prétendant que j’exagère et je ris un peu mais à peine finit-elle sa phrase qu’elle attaque à nouveau. Elle me saute dessus mais elle sous-estimait ma force probablement pour faire une tentative aussi désespérée. Elle essayait sûrement de me couler à son tour, cette réaction est vaine évidemment et tout ce que je fais face à cette réponse, c’est la réceptionner dans mes bras puisqu’elle s’y est lancée avec tant d’énergie. Elle arbore à nouveau cette petite mine boudeuse mais cette fois, celle-ci ne semble pas être un piège. Je souris en coin et penche la tête pour l’observer longuement.

-Je ne crois pas que c’est moi qui suis trop fort mais toi qui ne l’est pas assez !

Je ris un peu et passe mes mains dans son dos et sous ses genoux pour la soulever comme une princesse. Elle est très légère, je n’ai aucune difficulté à la porter et cela ne fait que m’amuser davantage. Je suppose que toutes les mannequins ont un poids de plume. Je la regarde avec malice et lui fais un clin d’œil.

-Tu pensais pouvoir me faire tomber ?

Je ris, c’est de la moquerie mais gentiment. Je nous plonge alors à nouveau dans l’eau et cette fois, je garde les yeux ouverts pour la regarder. Ses cheveux dansent autour de son visage et elle ressemble à une sirène, une créature magique autant qu’elle est magnifique. Je souris et des bulles d’air s’échappent de mes lèvres. Je nous sors alors de l’eau, reprenant mon souffle dans une grande inspiration et mes cheveux mouillés tombent sur mon front mais je ne peux cette fois pas les remettre en arrière puisque je tiens toujours la demoiselle dans mes bras.

Je riais. J'étais heureuse. J'aimais ce moment, avec lui. Sans appuis, sans parents, et seuls en ce monde. Voilà ce que nous étions. On unit nos coeurs et nos destins, ce soir. On tisse d'authentiques liens et nous bâtissons à deux une relation réelle et profonde. Voilà ce que je ressentais. Je voulais que cette amitié naissante nous lie par la confiance, la franchise et la loyauté. Un ami doit pour son ami le secourir dans la vie. J'aimerais que l'on puisse s'entraider dans le futur. Main dans la main, nous pourrions braver nos lendemains. Et pour rendre plus doux nos malheurs communs, compter exclusivement sur notre amitié. Sans être frères de sang, nous pourrions devenir frères de coeurs. Partager nos joies et soucis, et nos pires douleurs.  Et que ces instants partagés, deviennent notre fortune. Une fortune immortelle.

- Tu n'arriveras plus à me mettre sous l'eau !

La deuxième était la fois de trop et je le fuis, en riant à moitié. J'essaie de quitter ses bras mais il semblerait qu'il en ait décidé autrement. Que puis-je faire ? Une idée me vint, alors, soudainement.

- Lâche moi ou je ne répondrais pas à tes messages !

C'est puéril et enfantin mais j'espérais que cela marcherait. Parfois, rien ne vaut une petite menace de rien du tout. Je crois en mes capacités de négociatrice. Et j'espérais ne pas avoir tort... Qui sait ?

Elle prétend que je ne parviendrais pas plus à la mettre sous l’eau mais je n’en serais pas aussi sûr à sa place. Elle sait que j’ai plus de force et ce n’est pas avec la sienne qu’elle parviendra à me vaincre. Je penche la tête, je me demande comment elle compte me convaincre de ne pas continuer à la plonger sous l’eau. Nous nous sommes créés un monde, un univers où nous pouvons rire sans douter de la sincérité de notre bonheur. J’ai envie de croire que demain, même si nous ne sommes plus sur cette petite plage, même si nous ne sommes plus qu’elle et moi, nous pourrons rire de la même façon. Être amis comme nous avons appris à l’être ce soir sera-t-il encore possible demain ? J’aime à le croire et je pense que dans le sourire et les yeux de la jeune femme que c’est la même chose de son côté.

-Qu’est-ce qui te fait croire que je n’arriverais plus à te mettre sous l’eau ?

Là, elle me sort un argument de choc qui me surprend et ça se lit sur mes traits. Mes lèvres s’entrouvrent mais aucun mot ne sort, je suis tout simplement étonné de voir qu’au lieu de tenter de s’échapper, elle joue sur les menaces ! Je la regarde longuement, les sourcils haussés alors qu’elle semble tout à fait sérieuse. Je lève les yeux au ciel en signe d’accord mais reprend rapidement un sourire malin.

-Ok, ok tu as gagné ! Je te lâche !

J’éclate de rire et comme à sa demande, je cesse de la porter ce qui fait qu’elle tombe une nouvelle fois dans l’eau mais après tout c’est ce qu’elle m’a demandé !

Nous passions vraiment un bon moment. C'était agréable. Simpliste mais sympathique. Se sentir comme cela était agréable. Et alors qu'il continuait de me taquiner, je lui ai sorti ma menace ultime. J'étais quasi sûre qu'il la prendrait au sérieux et ce qu'il me répondit me rassura sur ce point. Il avait peur de moi et... 

 - Aaaaaah! Criai-je. 

Il venait de me lâcher dans l'eau et je repris un bain dans sa totalité. Je passe mes mains sur mon visage puis sur mes cheveux afin de retirer un maximum d'eau. Je le regarde ensuite. Je me suis faite avoir. Prise à mon propre piège, en quelque sorte. Je souffle doucement puis décide de le taquiner aussi. À ma façon.

- Tu te rends compte qu'à cause de toi, mes sous vêtements sont archi trempés ? 

Je lui fais une moue boudeuse et croise même les bras. Voyons voir. Que va-t-il me répondre à ça ? 

Elle hurle quand je la lâche et qu’elle plonge dans l’eau et je m’écarte en riant. Elle ne s’attendait probablement pas à ce que son chantage prenne cette tournure mais elle n’aurait pas dû me sous-estimer et honnêtement, je suis plutôt fier de mon coup. Si elle pensait pouvoir m’avoir avec un piège pareil, je vois dans le regard qu’elle me lance que je l’ai eue à son propre jeu. Je me rapproche à nouveau, me rappelant rapidement qu’elle n’est pas un grand danger pour moi. De ce fait, malgré son air mécontent, je ne la crains pas le moindre du monde ! Elle me parle de ses sous-vêtements et je hausse un sourcil avant de sourire en coin en penchant la tête.

-Tu peux toujours les enlever si ça te gêne à ce point !

Je ris et la regarde d’un air provoquant. Je ne l’en crois pas capable… Ou peut-être que si ? Elle me taquine, je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce et je ne peux qu’attendre avec curiosité ce que la jeune femme va faire.