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Golden Love ft. Park Kwang Min
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Mer 27 Fév - 20:54 Citer EditerSupprimer
- Je vais êtres franche avec toi, ces engins me font bien trop peur pour que j'y pose les fesses !
J'affiche, alors, une petite grimace avant d'accepter sa pâtisserie. Je bois, ensuite, une gorgée. Tout en réfléchissant aux mots qu'il prononce. Je le regarde, de nouveau, dans les yeux, du moins j'essaie car trouver ses yeux au-delà de ses lunettes est assez difficile, et décide de lui répondre, assez rapidement. Je joue, en même temps, légèrement, avec la paille par laquelle je viens de boire. Je me pince la lèvre, également.
- J'ai un projet de fin d'année qui pourrait correspondre à ta proposition. Dis-je, en riant doucement. Mais je ne te forcerais pas, nous en reparlerons. Quand le moment sera plus propice.
J'acquiesce doucement et lui offre un petit sourire, légèrement timide. Nos mains se retrouvent pour la dixième fois, au moins, et je souris de plus belle. Je caresse ses doigts avec les miens et lâche la paille, avec laquelle je jouais jusqu'à maintenant. C'est un doux et tendre moment que nous vivons et j'aime ça. J'en profite, même. Pour mieux savourer et pour mieux me souvenir.
- Nous essaierons d'organiser tout cela. Si je résume bien, un instant où je te montrerais mon goût pour le chant et la danse et un instant où je te formerais à mes talents de cuisinière. C'est bien ça ?
Il m'écoute. Attentivement. Respectueusement. Et j'adore ça. Il est, véritablement, celui que j'attendais. Celui qu'il me faut. Son comportement me rassure. Sa réaction et ses mots, également. Je me sens moins coupable. Plus normale. Et je l'en remercie. Silencieusement. Je transmets ces remerciements par ma façon de le regarder. Le détecte-t-il ? Comme s'il souhaitait me répondre, silencieusement à son tour, il retire ses lunettes et nos yeux se retrouvent, enfin. D'abord subjuguée par ces retrouvailles, je regarde, ensuite, tout autour de nous. Je souhaite m'assurer que personne ne nous surveille. Ce moment doit rester secret. Il ne doit appartenir qu'à nous. Nous deux.
- Je ne recommencerais pas.
Je me contente de ces quatre petits mots. Je lui souris doucement. Je ne me vois pas lui répondre autre chose. Je souhaite, simplement, clore le sujet. J'écoute, avec un grand et immense intérêt, les réponses qu'il accepte de me donner. J'apprends tellement sur lui. Mais plus j'en apprends et plus je souhaite en apprendre. Tellement de questions fusent dans ma tête alors qu'il vient à peine de finir. Mais avant de lui en poser d'autres, je me dois, tout de même, de répondre aux siennes.
- Crois-tu que tu pourrais me faire lire les textes que tu écris si secrètement ? Je lui souris tendrement. Sache que je ne te juge pas, en tout cas. Tu as volé, certes, mais pour une bonne cause. J'aurais, sans doute, agi de la même manière.
Je ne relève pas tous ses aveux. Bien au contraire. À quoi bon ? Ses révélations me suffisent. Pas besoin d'en connaître plus sur sa meilleure amie, sur sa vision de l'avenir ou sur ses aventures passées. Certaines choses me paraissent plus importantes, à l'heure actuelle. J'en apprendrais, davantage, sur ces sujets-là, une autre fois. Je ne dois pas presser la chose. Je dois attendre.
- Je n'aurais jamais cru que tu connaissais la particularité des cactus. Dis-je, en me pinçant la lèvre.
Je le regarde manger puis boire et me contente de sourire. Tout simplement. Plus il parle, plus il me surprend. Dans le bon sens. Je suis heureuse d'avoir eu l'idée de ce questionnaire. J'aime ce que j'apprends sur lui, jusqu'à maintenant. Est-ce que cela va continuer ?
- Je me vois avoir des enfants. Bien entendu. Dis-je, en riant. Au minimum, deux. J'ai toujours voulu une famille nombreuse. Pour ma destination idéale, je n'en ai pas vraiment. Je voyage déjà beaucoup, grâce à mon travail. Je découvre et vis de si belles choses depuis que je suis mannequin, c'est tout bonnement incroyable. Disons que j'aimerais pouvoir voyager avec toi et créer de merveilleux souvenirs au sein des plus beaux pays du monde. Ensuite, le pire rendez-vous que j'ai pu avoir... Je parlerais d'une catégorie de rendez-vous, plutôt. Quand j'arrive et que le garçon qui se retrouve face à moi ne correspond absolument pas aux photos qu'il m'envoyait de lui. Cela m'est arrivé bien trop de fois... Je soupire mais me reprends vite lorsque j'entends ses questions suivantes. J'aime de tout. Pour les films, les livres ou même encore la musique. Je ne suis pas très compliquée. Après, je peux toujours te détailler mes préférences, plus ou moins. Pour les films, je préfère les comédies romantiques, les films historiques et les films d'action aux films d'horreur, aux comédies classiques et aux films de science-fiction. Pour les livres, j'aime beaucoup la philosophie ou les romans traitant de faits réels ou pouvant être réels, histoire d'amour, disparition d'enfants, agressions, ce genre de choses. Et pour ce qui est de la musique, j'écoute vraiment de tout. Avec une très nette préférence pour de la musique coréenne et de la musique anglaise. Tous les styles me vont, c'est surtout la langue que je regarde et les histoires que les paroles peuvent raconter. J'aime quand c'est profond et travaillé. Et toi ?
Il me pose, ensuite, la question de la fraternité. Il est vrai que je n'y avais pas pensé. Mais maintenant qu'il aborde le sujet, je suis certaine d'une chose. Min et moi, nous ne sommes pas dans la même famille. Et j'espère que cela ne lui posera pas de problèmes. Surtout avec les affrontements entre fraternités. En fait-il, seulement, parti ?
- Je suis chez les Gumiho pour la simple et bonne raison que ma meilleure amie s'y trouvait déjà quand je suis arrivée, ici, il y a un peu plus d'un an, maintenant. Et toi ?
Alors que l'ambiance semblait joyeuse et détendue, je vis son air facial se modifier. Et ce qu'il me demanda, par la suite, me fit comprendre la raison d'un tel changement. Je me sentais triste, tout à coup. Presque écœurée à l'idée de partir loin de lui, aussi longtemps.
- J'ai décroché plusieurs contrats mais peut-être qu'ils se feront plus rapidement que prévu. Je reviendrais vite, tu verras ! Je tente de le rassurer. Nous profiterons, encore plus, à mon retour.
J'affiche, alors, une petite grimace avant d'accepter sa pâtisserie. Je bois, ensuite, une gorgée. Tout en réfléchissant aux mots qu'il prononce. Je le regarde, de nouveau, dans les yeux, du moins j'essaie car trouver ses yeux au-delà de ses lunettes est assez difficile, et décide de lui répondre, assez rapidement. Je joue, en même temps, légèrement, avec la paille par laquelle je viens de boire. Je me pince la lèvre, également.
- J'ai un projet de fin d'année qui pourrait correspondre à ta proposition. Dis-je, en riant doucement. Mais je ne te forcerais pas, nous en reparlerons. Quand le moment sera plus propice.
J'acquiesce doucement et lui offre un petit sourire, légèrement timide. Nos mains se retrouvent pour la dixième fois, au moins, et je souris de plus belle. Je caresse ses doigts avec les miens et lâche la paille, avec laquelle je jouais jusqu'à maintenant. C'est un doux et tendre moment que nous vivons et j'aime ça. J'en profite, même. Pour mieux savourer et pour mieux me souvenir.
- Nous essaierons d'organiser tout cela. Si je résume bien, un instant où je te montrerais mon goût pour le chant et la danse et un instant où je te formerais à mes talents de cuisinière. C'est bien ça ?
Il m'écoute. Attentivement. Respectueusement. Et j'adore ça. Il est, véritablement, celui que j'attendais. Celui qu'il me faut. Son comportement me rassure. Sa réaction et ses mots, également. Je me sens moins coupable. Plus normale. Et je l'en remercie. Silencieusement. Je transmets ces remerciements par ma façon de le regarder. Le détecte-t-il ? Comme s'il souhaitait me répondre, silencieusement à son tour, il retire ses lunettes et nos yeux se retrouvent, enfin. D'abord subjuguée par ces retrouvailles, je regarde, ensuite, tout autour de nous. Je souhaite m'assurer que personne ne nous surveille. Ce moment doit rester secret. Il ne doit appartenir qu'à nous. Nous deux.
- Je ne recommencerais pas.
Je me contente de ces quatre petits mots. Je lui souris doucement. Je ne me vois pas lui répondre autre chose. Je souhaite, simplement, clore le sujet. J'écoute, avec un grand et immense intérêt, les réponses qu'il accepte de me donner. J'apprends tellement sur lui. Mais plus j'en apprends et plus je souhaite en apprendre. Tellement de questions fusent dans ma tête alors qu'il vient à peine de finir. Mais avant de lui en poser d'autres, je me dois, tout de même, de répondre aux siennes.
- Crois-tu que tu pourrais me faire lire les textes que tu écris si secrètement ? Je lui souris tendrement. Sache que je ne te juge pas, en tout cas. Tu as volé, certes, mais pour une bonne cause. J'aurais, sans doute, agi de la même manière.
Je ne relève pas tous ses aveux. Bien au contraire. À quoi bon ? Ses révélations me suffisent. Pas besoin d'en connaître plus sur sa meilleure amie, sur sa vision de l'avenir ou sur ses aventures passées. Certaines choses me paraissent plus importantes, à l'heure actuelle. J'en apprendrais, davantage, sur ces sujets-là, une autre fois. Je ne dois pas presser la chose. Je dois attendre.
- Je n'aurais jamais cru que tu connaissais la particularité des cactus. Dis-je, en me pinçant la lèvre.
Je le regarde manger puis boire et me contente de sourire. Tout simplement. Plus il parle, plus il me surprend. Dans le bon sens. Je suis heureuse d'avoir eu l'idée de ce questionnaire. J'aime ce que j'apprends sur lui, jusqu'à maintenant. Est-ce que cela va continuer ?
- Je me vois avoir des enfants. Bien entendu. Dis-je, en riant. Au minimum, deux. J'ai toujours voulu une famille nombreuse. Pour ma destination idéale, je n'en ai pas vraiment. Je voyage déjà beaucoup, grâce à mon travail. Je découvre et vis de si belles choses depuis que je suis mannequin, c'est tout bonnement incroyable. Disons que j'aimerais pouvoir voyager avec toi et créer de merveilleux souvenirs au sein des plus beaux pays du monde. Ensuite, le pire rendez-vous que j'ai pu avoir... Je parlerais d'une catégorie de rendez-vous, plutôt. Quand j'arrive et que le garçon qui se retrouve face à moi ne correspond absolument pas aux photos qu'il m'envoyait de lui. Cela m'est arrivé bien trop de fois... Je soupire mais me reprends vite lorsque j'entends ses questions suivantes. J'aime de tout. Pour les films, les livres ou même encore la musique. Je ne suis pas très compliquée. Après, je peux toujours te détailler mes préférences, plus ou moins. Pour les films, je préfère les comédies romantiques, les films historiques et les films d'action aux films d'horreur, aux comédies classiques et aux films de science-fiction. Pour les livres, j'aime beaucoup la philosophie ou les romans traitant de faits réels ou pouvant être réels, histoire d'amour, disparition d'enfants, agressions, ce genre de choses. Et pour ce qui est de la musique, j'écoute vraiment de tout. Avec une très nette préférence pour de la musique coréenne et de la musique anglaise. Tous les styles me vont, c'est surtout la langue que je regarde et les histoires que les paroles peuvent raconter. J'aime quand c'est profond et travaillé. Et toi ?
Il me pose, ensuite, la question de la fraternité. Il est vrai que je n'y avais pas pensé. Mais maintenant qu'il aborde le sujet, je suis certaine d'une chose. Min et moi, nous ne sommes pas dans la même famille. Et j'espère que cela ne lui posera pas de problèmes. Surtout avec les affrontements entre fraternités. En fait-il, seulement, parti ?
- Je suis chez les Gumiho pour la simple et bonne raison que ma meilleure amie s'y trouvait déjà quand je suis arrivée, ici, il y a un peu plus d'un an, maintenant. Et toi ?
Alors que l'ambiance semblait joyeuse et détendue, je vis son air facial se modifier. Et ce qu'il me demanda, par la suite, me fit comprendre la raison d'un tel changement. Je me sentais triste, tout à coup. Presque écœurée à l'idée de partir loin de lui, aussi longtemps.
- J'ai décroché plusieurs contrats mais peut-être qu'ils se feront plus rapidement que prévu. Je reviendrais vite, tu verras ! Je tente de le rassurer. Nous profiterons, encore plus, à mon retour.
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Sam 20 Avr - 23:58 Citer EditerSupprimer
-Peut-être qu’avec moi, tu pourras « poser tes fesses sur cet engin » ? Il suffit que tu me fasses confiance.
Une ballade en moto avec Ella accrochée à ma taille, je souris à cette idée. C’est très cliché comme idée mais j’espère qu’un jour, elle oubliera sa peur pour monter sur ma moto avec moi. Nous parlons de son métier et je plaisante un peu en disant à quel point un documentaire sur moi serait passionnant mais Ella a l’air de le prendre au sérieux en parlant d’un projet de fin d’année. Je ris légèrement et hoche la tête en me demandant si l’idée de tourner pour Ella serait vraiment une bonne idée. Je hausse les épaules et confirme :
-Oui, on en reparlera, tu devras m’expliquer ça !
Chaque chose en son temps, je veux juste profiter de cet instant simple, sans problème. C’est comme s’il n’y avait plus rien qui importait à présent, comme si nous étions seuls dans ce café et nous pouvons y avoir notre première longue discussion. J’en apprends à chaque réponse un peu plus sur la jeune femme et cela me donne envie de continuer à lui poser plus de questions jusqu’à ce que je sache tout d’elle. Elle récapitule ce que l’on doit faire et je hoche la tête alors que je me réjouis déjà de l’entendre chanter et de la voir danser.
-C’est exactement ça ! J’espère que je ne ferais pas tout brûler en apprenant à cuisiner !
Je ris un peu, je suis capable de faire une connerie pareille en plus ! Nous avons déjà participé à des émissions qui nous soumettais à des épreuves de cuisine et je n’étais vraiment pas brillant mais putain qu’est-ce que c’était drôle ! Je garde mes plus beaux souvenirs dans mes plus grands échecs alors la cuisine doit être une de mes activités préférées ! Cette pensée m’arrache un léger sourire. Elle me dit qu’elle ne recommencerait pas et j’ancre mon regard dans le sien. Je sais qu’elle ne me ment pas et cela me rassure énormément, si elle me trompait, ça ne ferait aucun doute que je tuerais le mec avec qui elle l’aurait fait. Et je ne voudrais plus jamais la revoir. C’est à mon tour de m’ouvrir, de répondre à ses questions avec toute l’honnêteté qu’elle mérite de recevoir et je m’y applique. Je ne me rappelle pas avoir déjà autant parlé en une seule conversation. Elle me pose alors une question et je baisse le regard pour le fixer sur nos mains avant de pencher la tête de droite à gauche.
-Je ne crois pas que tu veux vraiment lire ces textes, il y a des émotions dans ces paroles qui ne sont pas très agréables à lire…
Elle me verrait différemment si jamais elle lisait ces textes remplis parfois de mon trop plein de tristesse, de colère, de peur. C’est très rarement rempli de joie en tout cas. Je la regarde et trop de questions tournent dans ma tête mais j’en mets certaines de côté, j’espère que nous aurons le temps de nous poser toutes les questions qui nous viennent à l’esprit, cela signifierait que nous resterions longtemps ensemble. Je souris fièrement alors qu’elle me dit qu’elle ne s’attendait pas à ce que je connaisse la particularité des cactus et je la regarde intensément.
-C’est toi qui me l’a dit dans un de mes rêves…
Je souffle ces quelques mots en me rappelant ce-dit rêve. C’est intéressant de voir que ce qui pouvait ressembler à un interrogatoire prend la forme d’une discussion qui ne devrait jamais prendre fin. Je lui pose de nouvelles questions et elle y répond. Elle a des goûts assez opposés aux miens mais ça ne me dérange nullement parce que c’est la différence qui selon moi fait la plus grande force dans un couple. Je la regarde alors qu’elle me parle longuement, je ne pensais pas qu’on aurait autant à se dire et pourtant, j’ai maintenant la nette sensation que cette conversation pourrait ne jamais avoir de fin.
-Je suis assez différent de toi au niveau des goûts. Je préfère les films d’horreur et les films de science-fiction, je ne suis pas très branché film à l’eau de rose ! Pour ce qui est des livres, je n’ai jamais le temps de me plonger dans un bouquin, à part ceux que je dois étudier ! Pour ce qui est de la musique, tu t’en doutes, j’aime beaucoup le style de mon groupe mais je suis aussi très intéressé par les bands, j’admire ceux qui jouent des instruments. Je me range à ton avis, je trouve plus intéressantes les chansons qui ont des paroles réfléchies.
Elle m’annonce qu’elle est chez les Gumiho et je m’attendais à ce qu’on ne soit pas dans la même fraternité. Elle me dit que c’est parce que sa meilleure amie y était et je comprends son choix. Je ne pense que ce soit un problème, nous n’allons pas devoir nous affronter malgré les petites gueguerres entre frat’. Je fais surtout partie de la mienne pour profiter.
-Je suis chez les Pyobeom ! J’y suis parce que c’est la fraternité qui me correspondait le plus tout simplement et c’est un choix que je ne regrette toujours. Mais je dois avouer que je ne suis pas très souvent à la Yonsei avec ma carrière. Tu arrives à gérer les deux, toi ?
Ma main serre un peu plus la sienne alors que je me rappelle son départ et elle me rassure en me disant qu’elle reviendra vite. Je hoche la tête et caresse le dos de sa main à l’aide de mon pouce.
-J’espère bien que tu me reviendras vite. J’espère qu’on pourra se voir le plus souvent possible à ton retour.
Une ballade en moto avec Ella accrochée à ma taille, je souris à cette idée. C’est très cliché comme idée mais j’espère qu’un jour, elle oubliera sa peur pour monter sur ma moto avec moi. Nous parlons de son métier et je plaisante un peu en disant à quel point un documentaire sur moi serait passionnant mais Ella a l’air de le prendre au sérieux en parlant d’un projet de fin d’année. Je ris légèrement et hoche la tête en me demandant si l’idée de tourner pour Ella serait vraiment une bonne idée. Je hausse les épaules et confirme :
-Oui, on en reparlera, tu devras m’expliquer ça !
Chaque chose en son temps, je veux juste profiter de cet instant simple, sans problème. C’est comme s’il n’y avait plus rien qui importait à présent, comme si nous étions seuls dans ce café et nous pouvons y avoir notre première longue discussion. J’en apprends à chaque réponse un peu plus sur la jeune femme et cela me donne envie de continuer à lui poser plus de questions jusqu’à ce que je sache tout d’elle. Elle récapitule ce que l’on doit faire et je hoche la tête alors que je me réjouis déjà de l’entendre chanter et de la voir danser.
-C’est exactement ça ! J’espère que je ne ferais pas tout brûler en apprenant à cuisiner !
Je ris un peu, je suis capable de faire une connerie pareille en plus ! Nous avons déjà participé à des émissions qui nous soumettais à des épreuves de cuisine et je n’étais vraiment pas brillant mais putain qu’est-ce que c’était drôle ! Je garde mes plus beaux souvenirs dans mes plus grands échecs alors la cuisine doit être une de mes activités préférées ! Cette pensée m’arrache un léger sourire. Elle me dit qu’elle ne recommencerait pas et j’ancre mon regard dans le sien. Je sais qu’elle ne me ment pas et cela me rassure énormément, si elle me trompait, ça ne ferait aucun doute que je tuerais le mec avec qui elle l’aurait fait. Et je ne voudrais plus jamais la revoir. C’est à mon tour de m’ouvrir, de répondre à ses questions avec toute l’honnêteté qu’elle mérite de recevoir et je m’y applique. Je ne me rappelle pas avoir déjà autant parlé en une seule conversation. Elle me pose alors une question et je baisse le regard pour le fixer sur nos mains avant de pencher la tête de droite à gauche.
-Je ne crois pas que tu veux vraiment lire ces textes, il y a des émotions dans ces paroles qui ne sont pas très agréables à lire…
Elle me verrait différemment si jamais elle lisait ces textes remplis parfois de mon trop plein de tristesse, de colère, de peur. C’est très rarement rempli de joie en tout cas. Je la regarde et trop de questions tournent dans ma tête mais j’en mets certaines de côté, j’espère que nous aurons le temps de nous poser toutes les questions qui nous viennent à l’esprit, cela signifierait que nous resterions longtemps ensemble. Je souris fièrement alors qu’elle me dit qu’elle ne s’attendait pas à ce que je connaisse la particularité des cactus et je la regarde intensément.
-C’est toi qui me l’a dit dans un de mes rêves…
Je souffle ces quelques mots en me rappelant ce-dit rêve. C’est intéressant de voir que ce qui pouvait ressembler à un interrogatoire prend la forme d’une discussion qui ne devrait jamais prendre fin. Je lui pose de nouvelles questions et elle y répond. Elle a des goûts assez opposés aux miens mais ça ne me dérange nullement parce que c’est la différence qui selon moi fait la plus grande force dans un couple. Je la regarde alors qu’elle me parle longuement, je ne pensais pas qu’on aurait autant à se dire et pourtant, j’ai maintenant la nette sensation que cette conversation pourrait ne jamais avoir de fin.
-Je suis assez différent de toi au niveau des goûts. Je préfère les films d’horreur et les films de science-fiction, je ne suis pas très branché film à l’eau de rose ! Pour ce qui est des livres, je n’ai jamais le temps de me plonger dans un bouquin, à part ceux que je dois étudier ! Pour ce qui est de la musique, tu t’en doutes, j’aime beaucoup le style de mon groupe mais je suis aussi très intéressé par les bands, j’admire ceux qui jouent des instruments. Je me range à ton avis, je trouve plus intéressantes les chansons qui ont des paroles réfléchies.
Elle m’annonce qu’elle est chez les Gumiho et je m’attendais à ce qu’on ne soit pas dans la même fraternité. Elle me dit que c’est parce que sa meilleure amie y était et je comprends son choix. Je ne pense que ce soit un problème, nous n’allons pas devoir nous affronter malgré les petites gueguerres entre frat’. Je fais surtout partie de la mienne pour profiter.
-Je suis chez les Pyobeom ! J’y suis parce que c’est la fraternité qui me correspondait le plus tout simplement et c’est un choix que je ne regrette toujours. Mais je dois avouer que je ne suis pas très souvent à la Yonsei avec ma carrière. Tu arrives à gérer les deux, toi ?
Ma main serre un peu plus la sienne alors que je me rappelle son départ et elle me rassure en me disant qu’elle reviendra vite. Je hoche la tête et caresse le dos de sa main à l’aide de mon pouce.
-J’espère bien que tu me reviendras vite. J’espère qu’on pourra se voir le plus souvent possible à ton retour.
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 0:24 Citer EditerSupprimer
J'ai encore tellement de questions en tête. Tellement de réponses à lui apporter. Tellement d'amour à lui partager. Mais je laisse tout ça de côté. La raison ? De grandes et imposantes émotions gonflent mon coeur et je dois me libérer.
- Il faut que je t'avoue quelque chose. Je suis folle de toi, Kwang Min. Ce n'est pas une folie habituelle, une folie qui se voit. Non, c'est quelque chose de différent, d'inexpliquable. Quand je te vois, toi et ton sacré sourire, ta voix très rassurante et ta beauté naturelle.. Je me dis que j'ai eu la chance de t'avoir rencontré, de t'avoir parlé et d'être devenue si proche avec toi. Je me dis surtout que j'ai de la chance d'être celle que t'ai choisit et celle que tu aimes. Je suis heureuse d'être celle qui fait ton bonheur. Depuis que nous sommes ensembles, c'est-à-dire depuis tout à l'heure car j'ai enfin décidé de laisser ma peur de côté, j'oublis chaque aspect tragique de la vie. Je ne suis plus fatiguée, je vais tellement bien et ma vie semble être merveilleuse. D'ailleurs, tout le monde s'en rend compte. Autour de moi. Ma vie a changé dès lors que nos routes se sont croisées. Et ce, depuis la toute première fois.On peut remarquer la présence d'étoiles dans mes yeux quand je parle de toi. On peut surtout voir le bonheur que tu m'apportes chaque jour, même lorsque nous étions en froid, et de me donner ce "nous" que j'aime tant. Je ne pensais pas qu'une personne puisse avoir un tel effet sur ma vie, je ne pensais pas que quelqu'un puisse un jour me rendre heureuse autant que toi actuellement, ou me faire autant de bien. Là, c'est une folie, il n'y a que des bonnes choses. Il n'y a que du bonheur, partout, dans ma vie, dans mon cœur. C'est comme si tu me faisais revivre. Je tenais à ce que tu le saches. J'ai peur mais je t'aime. Terriblement. Follement. Je t'aime, Kwang Min.
Je me pince la lèvre, suite à ce long et précieux discours. J'ignore comment il réagira suite à mes confidences mais je me devais de mettre des mots sur les émotions et les sentiments que je possède et ressens depuis notre rencontre.
- Il faut que je t'avoue quelque chose. Je suis folle de toi, Kwang Min. Ce n'est pas une folie habituelle, une folie qui se voit. Non, c'est quelque chose de différent, d'inexpliquable. Quand je te vois, toi et ton sacré sourire, ta voix très rassurante et ta beauté naturelle.. Je me dis que j'ai eu la chance de t'avoir rencontré, de t'avoir parlé et d'être devenue si proche avec toi. Je me dis surtout que j'ai de la chance d'être celle que t'ai choisit et celle que tu aimes. Je suis heureuse d'être celle qui fait ton bonheur. Depuis que nous sommes ensembles, c'est-à-dire depuis tout à l'heure car j'ai enfin décidé de laisser ma peur de côté, j'oublis chaque aspect tragique de la vie. Je ne suis plus fatiguée, je vais tellement bien et ma vie semble être merveilleuse. D'ailleurs, tout le monde s'en rend compte. Autour de moi. Ma vie a changé dès lors que nos routes se sont croisées. Et ce, depuis la toute première fois.On peut remarquer la présence d'étoiles dans mes yeux quand je parle de toi. On peut surtout voir le bonheur que tu m'apportes chaque jour, même lorsque nous étions en froid, et de me donner ce "nous" que j'aime tant. Je ne pensais pas qu'une personne puisse avoir un tel effet sur ma vie, je ne pensais pas que quelqu'un puisse un jour me rendre heureuse autant que toi actuellement, ou me faire autant de bien. Là, c'est une folie, il n'y a que des bonnes choses. Il n'y a que du bonheur, partout, dans ma vie, dans mon cœur. C'est comme si tu me faisais revivre. Je tenais à ce que tu le saches. J'ai peur mais je t'aime. Terriblement. Follement. Je t'aime, Kwang Min.
Je me pince la lèvre, suite à ce long et précieux discours. J'ignore comment il réagira suite à mes confidences mais je me devais de mettre des mots sur les émotions et les sentiments que je possède et ressens depuis notre rencontre.
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 16:00 Citer EditerSupprimer
Notre conversation est agréable, fluide, nous n’avons pas peur de nous dire ce que nous ne pourrions jamais avouer aux autres. Je me sens enfin moi-même, comme si ce qui me manquait est enfin là, au fond de son regard, dans chacun de ses sourires, dans la douceur de sa main contre la mienne. Elle me dit alors qu’elle doit m’avouer quelque chose et j’ai cette sensation que je dois l’écouter avec encore plus d’attention que celle que je lui offrais déjà. Chaque mot qu’elle prononce suite à ça se grave dans mon cœur et dans mon esprit. Je reste immobile, je ne cille pas, je ne fais que la regarder alors que ses mots sont les plus beaux qu’il m’ait été possible d’entendre et c’est à moi qu’elle les offre. Elle m’aime. C’est comme ça qu’elle termine ce long texte. Elle me dit qu’elle m’aime, moi et personne d’autre et ce depuis que nous nous sommes rencontrés. Je reste un long moment silencieux. Je la regarde à travers mes lunettes et je me lève alors. Je retire mes lunettes, mon masque, mon couvre-chef et je prends la main d’Ella pour qu’elle se lève comme moi. Je passe ma main dans son dos, mon regard ancré enfin dans ses magnifiques yeux bleus et je prends à mon tour la parole.
-Ella je… Je ne suis pas aussi doué que toi avec les mots pour te le dire comme tu viens de le faire… Mais si je ne peux pas te le dire, je peux te le chanter.
Je chante pour elle pendant 3’50, 3 minutes durant lesquelles je la regarde en caressant sa joue, 3 minutes pendant lesquelles je peux à mon tour lui dire tous les mots que ses yeux m’inspirent et que mon cœur veut lui hurler depuis que nous nous sommes rencontrés. Je ne suis pas quelqu’un de doux d’habitude et lui chanter mes sentiments m’apaisent et me permet d’être moins nerveux. Lorsque je me tais, je ferme les yeux et pose mon front contre le sien.
-J’ai composé cette chanson pour toi… Parce que je t’aime.
-Ella je… Je ne suis pas aussi doué que toi avec les mots pour te le dire comme tu viens de le faire… Mais si je ne peux pas te le dire, je peux te le chanter.
Musique
I can smile because we’re together
I can cry because it’s you
So what can’t I do ?
Whenever, wherever
Even if we’re not together, just like always
Our smile flowers bloom
I’ll be the spring to your smile
I can smile because we’re together
I can cry because it’s you
So what can’t I do ?
Whenever, wherever
Even if we’re not together, just like always
Our smile flowers bloom
I’ll be the spring to your smile
Je chante pour elle pendant 3’50, 3 minutes durant lesquelles je la regarde en caressant sa joue, 3 minutes pendant lesquelles je peux à mon tour lui dire tous les mots que ses yeux m’inspirent et que mon cœur veut lui hurler depuis que nous nous sommes rencontrés. Je ne suis pas quelqu’un de doux d’habitude et lui chanter mes sentiments m’apaisent et me permet d’être moins nerveux. Lorsque je me tais, je ferme les yeux et pose mon front contre le sien.
-J’ai composé cette chanson pour toi… Parce que je t’aime.
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 22:33 Citer EditerSupprimer
- Kwang Min...
Je murmure son prénom avant de regarder tout autour de nous. Il est fou de se découvrir ainsi et de vouloir chanter devant tout le monde. Mais il se lança et je ne pus m'empêcher de le regarder droit dans les yeux. J'écoute, alors, avec attention, chaque mot qu'il me révèle. Chaque parole qui m'est désignée. Et plus il avance dans sa chanson, plus mon coeur se met à battre fort. Elle me touche. J'en deviens très vite émue. C'est comme si à travers cette chanson, je découvrais d'autres mots. Une toute autre déclaration.
Je t'ai toujours protégé de loin parce que tu ressemblais à mon amour. Celui que j'ai tant recherché. J'ai pensé que tu ressentais la même chose bien que tu regardais ailleurs. Comme le vent, comme la poussière, je ne peux t'attraper, je ne peux te voir comme je le désire. Mais rappelle-toi, surtout, que je t'aime. Je t'aime j'ai cru que c'était de l'amour mais en réalité, j'appelle ça le destin. Je vis dans tes yeux. Je ne réponds qu'à toi. Tiens-moi quand je chancelle. Mon amour. Les larmes qui tombent de la fenêtre de mon cœur, elles me répondent actuellement. Tu es quelqu'un que je ne pensais pas pouvoir avoir. Une personne que je pensais devoir oublier. Mon amour s'éloignait de plus en plus mais je n'ais pu me résigner à te laisser partir loin de moi. Car, je t'aime.
Est-ce mon interprétation ou ma réponse ? Sûrement, un peu des deux. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il eut fini, j'entendis quelques applaudissements plus loin. Mais je ne fis pas attention à cela et le pris dans mes bras. Mon coeur battait à une allure folle et j'essayais tant bien que mal de le cacher et de le calmer. De plus, je souhaitais cacher l'idendité de mon amour pour éviter de nous retrouver en première page demain dans tous les journaux de Seoul.
- Kwang Min... commençai-je à murmurer à son oreille. Tu es fou ! Recouvre toi vite avant que quelqu'un ne te reconnaisse !
Je murmure son prénom avant de regarder tout autour de nous. Il est fou de se découvrir ainsi et de vouloir chanter devant tout le monde. Mais il se lança et je ne pus m'empêcher de le regarder droit dans les yeux. J'écoute, alors, avec attention, chaque mot qu'il me révèle. Chaque parole qui m'est désignée. Et plus il avance dans sa chanson, plus mon coeur se met à battre fort. Elle me touche. J'en deviens très vite émue. C'est comme si à travers cette chanson, je découvrais d'autres mots. Une toute autre déclaration.
Je t'ai toujours protégé de loin parce que tu ressemblais à mon amour. Celui que j'ai tant recherché. J'ai pensé que tu ressentais la même chose bien que tu regardais ailleurs. Comme le vent, comme la poussière, je ne peux t'attraper, je ne peux te voir comme je le désire. Mais rappelle-toi, surtout, que je t'aime. Je t'aime j'ai cru que c'était de l'amour mais en réalité, j'appelle ça le destin. Je vis dans tes yeux. Je ne réponds qu'à toi. Tiens-moi quand je chancelle. Mon amour. Les larmes qui tombent de la fenêtre de mon cœur, elles me répondent actuellement. Tu es quelqu'un que je ne pensais pas pouvoir avoir. Une personne que je pensais devoir oublier. Mon amour s'éloignait de plus en plus mais je n'ais pu me résigner à te laisser partir loin de moi. Car, je t'aime.
Est-ce mon interprétation ou ma réponse ? Sûrement, un peu des deux. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il eut fini, j'entendis quelques applaudissements plus loin. Mais je ne fis pas attention à cela et le pris dans mes bras. Mon coeur battait à une allure folle et j'essayais tant bien que mal de le cacher et de le calmer. De plus, je souhaitais cacher l'idendité de mon amour pour éviter de nous retrouver en première page demain dans tous les journaux de Seoul.
- Kwang Min... commençai-je à murmurer à son oreille. Tu es fou ! Recouvre toi vite avant que quelqu'un ne te reconnaisse !
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 23:50 Citer EditerSupprimer
Je chante, peu importe si les gens me reconnaissent, je dois prendre ce risque. Je veux qu’elle me regarde dans les yeux quand je chante pour elle, je veux qu’elle lise mes sentiments, qu’elle lise mon cœur à travers mes paroles et mes traits qui ne sont apaisés que par elle. Je ne m’arrête pas, je lui chante toute la musique en espérant que ça lui plaise, en espérant qu’elle comprenne ce que je ressens à la façon dont je le lui dis. Je voulais qu’elle sache que je l’aime autant qu’elle m’aime, que je suis fou d’elle autant qu’elle est folle de moi. Mon cœur bat fort, peut-être l’entend-elle ? Peut-être que son cœur bat aussi vite que le mien ? Je me tais finalement et je ne la quitte pas des yeux. On m’applaudit mais j’entends à peine les gens autour, je n’entends que mon cœur contre mes tympans. Elle me prend dans ses bras et je me blottis contre elle en pensant que la chanson lui a plu au vu de sa réaction.
-Attends… Avant je veux faire ça…
Je caresse sa joue et je viens embrasser ses lèvres avec beaucoup de douceur. Je souris ensuite d’un air espiègle et je remets mes lunettes et mon couvre-chef avant de me ré-installer à ma place. Je prends sa main dans la mienne et lui souris avec tendresse.
-Ça t’a plu ? C’est l’une des premières chansons que j’ai écrite. Je ne suis certainement pas aussi doué que mon frère mais… cette chanson, elle est pour toi.
-Attends… Avant je veux faire ça…
Je caresse sa joue et je viens embrasser ses lèvres avec beaucoup de douceur. Je souris ensuite d’un air espiègle et je remets mes lunettes et mon couvre-chef avant de me ré-installer à ma place. Je prends sa main dans la mienne et lui souris avec tendresse.
-Ça t’a plu ? C’est l’une des premières chansons que j’ai écrite. Je ne suis certainement pas aussi doué que mon frère mais… cette chanson, elle est pour toi.
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Mer 1 Mai - 22:07 Citer EditerSupprimer
Le bonheur de se sentir complète. Le bonheur offre en hauteur ce qui lui manque en longueur. L’instant unique que nous pourrions qualifier de bonheur est souvent éphémère. Le plus souvent nous ne savons pas le vivre en conscience, le savourer. Mais qu’est ce qui caractérise finalement le bonheur ? Kwang Min. Voilà ce qui caractérise le mien, de bonheur. Pourquoi ? Probablement le fait que rien ne lui fait défaut. Nous sommes au plus près du sentiment de complétude, lorsque nous sommes ensemble. Pendant ce court moment rien des regrets du passé ni des appréhensions du futur ne transparaît. Seulement un présent qui se suffit à lui-même.
Capitaliser le bonheur affaiblit nos peurs et augmente notre confiance. Et ma confiance en lui est inébranlable.
- Tu es fou !
Je ris et secoue la tête, amusée par son comportement, finalement. Je m'apaise lorsqu'il retrouve son "déguisement" et regarde quelques instants nos mains avant de le regarder de nouveau. Je lui souris.
- Je vais chérir cette chanson pour l'éternité !
Capitaliser le bonheur affaiblit nos peurs et augmente notre confiance. Et ma confiance en lui est inébranlable.
- Tu es fou !
Je ris et secoue la tête, amusée par son comportement, finalement. Je m'apaise lorsqu'il retrouve son "déguisement" et regarde quelques instants nos mains avant de le regarder de nouveau. Je lui souris.
- Je vais chérir cette chanson pour l'éternité !
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Ven 3 Mai - 0:31 Citer EditerSupprimer
Elle me dit que je suis fou et cette remarque me fait sourire alors que la situation m’amuse. Je ne suis pas très raisonnable et mature, c’est certain mais je sais que nous n’avons rien risqué et je vérifie cela très rapidement. À part des applaudissements, personne ne semble s’être intéressé de plus près à moi, à nous et c’est parfait. Nous nous réinstallons et je prends immédiatement sa main dans la mienne. Ce qu’elle me dit à propos de ma chanson me touche beaucoup et mon pouce caresse le dos de sa main.
-Je l’enregistrerais pour toi si tu le souhaite !
J’ai envie de retirer mes lunettes mais c’est nécessaire et j’ai pris suffisamment de risques pour cette après-midi, je ne veux pas tout foutre en l’air au début de notre relation. Je me sens bien auprès d’elle et je me lève pour déplacer ma chaise et m’assieds aux côtés d’Ella. Mon bras passe autour de ses épaules et je lui souris un peu.
-Si tu veux, à ton retour, je pourrais essayer de me prendre quelques jours de congé pour qu’on passe du temps ensemble ?
-Je l’enregistrerais pour toi si tu le souhaite !
J’ai envie de retirer mes lunettes mais c’est nécessaire et j’ai pris suffisamment de risques pour cette après-midi, je ne veux pas tout foutre en l’air au début de notre relation. Je me sens bien auprès d’elle et je me lève pour déplacer ma chaise et m’assieds aux côtés d’Ella. Mon bras passe autour de ses épaules et je lui souris un peu.
-Si tu veux, à ton retour, je pourrais essayer de me prendre quelques jours de congé pour qu’on passe du temps ensemble ?
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Mar 7 Mai - 21:40 Citer EditerSupprimer
Je l'écoute et souris à chacun de ces mots. Il est si... adorable avec moi. J'en viens à me demander quelle magie noire ais-je pu utiliser sur lui pour le rendre ainsi ? Car tout le monde serait surpris de voir ce qu'il est avec moi. Non ? Sauf s'il a toujours été ainsi et qu'il le cachait au plus profond de lui pour se protéger. Ce qui est fort probable aussi. Il vient à me reparler de mon départ et mon sourire diminue un peu. Il faut que je lui pose la question.
- Que penses-tu sincèrement de ce voyage ?
Je le regarde, fixement, très sérieuse. Je suis mannequin, et les gens ne comprennent pas mon métier. Je suis mannequin, et parfois, j’ai honte de le dire. C’est un métier particulier qui soulève pas mal de questions, qui suscite l’émerveillement, et qui, pour beaucoup, fait rêver. J’évite pourtant subtilement de le mentionner lors de nouvelles rencontres. Même si parfois ma célébrité me rattrape. Car derrière les paillettes dans les yeux se cachent beaucoup d’illusions, et des préjugés à la pelle. Être mannequin ne fait pas de moi une femme plus belle même si beaucoup de personnes pensent le contraire.
En premier lieu, j’aimerais attirer l’attention sur un point important : non, je ne suis pas particulièrement belle. Je coche simplement les cases de « la femme belle » selon les critères de la société. Personnellement, je pense que la beauté réside dans toutes les femmes, quelque soit leur taille et leur tour de taille, la couleur de leur peau ou leurs imperfections. Mais ces femmes ne correspondent pas à ce que l’on exige comme physiquement nécessaire pour faire ce métier. Elles ne seront jamais mannequins, aussi belles et charismatiques soient elles. Car ce milieu l’entend autrement, même si la tendance va vers de plus en plus de diversité. C'est ainsi.
Pour être mannequin, il ne suffit pas d’être, il faut travailler. Il est vrai qu’une grande partie de ma profession consiste à être jolie. Être suffisamment belle pour faire rêver et par extension, faire vendre. J’ai 23 ans, mais je ne dis jamais mon âge. Pourquoi ? La vie qui défile. Mon visage reste pour l’instant enfantin et cela me sauve, mais la retraite me guette à la moindre ride. Le culte de la jeunesse a encore de belles heures devant lui, mais le métier ne se résume heureusement pas qu’au physique. La grandeur, la jeunesse et la minceur ne sont pas les seuls critères qui font une mannequin. Et heureusement.
Perchée sur des talons de 12 cm (souvent pas à notre pointure parce qu’elle n’était pas en stock), il faut savoir défiler avec aisance, prétendre que l’exercice est naturel et facile, le tout avec prestance et allure. Il faut avoir du charme, une personnalité, un truc en plus, « avoir du chien » comme ils disent. Cette prestance demandée est rarement innée, et comme tout, cela demande du travail : la posture se peaufine avec l’expérience et l’entraînement. Avoir pris des cours de théâtre m’a beaucoup aidée et préparée à « occuper, prendre l’espace et m’imposer » lorsque je rentre sur un plateau. Avoir une hygiène de vie exemplaire est aussi nécessaire : impossible de se pointer avec la gueule de bois, des cernes ou des boutons à un casting.
Quant à la partie psychologique, je pense qu’un mental d’acier est nécessaire pour faire ce métier. Continuer de s’accrocher, de croire en soi, malgré les refus quotidiens des clients. Être très droite dans ses bottes sur qui l’on est. Être à l’aise avec son corps, et totalement honnête face à lui, l’accepter tel qu’il est, avec ses défauts et ses qualités pour ne pas flancher. Car il y a de nombreuses critiques physiques à endurer : trop jeune, trop vieille, trop maigre, trop grosse, pas assez de poitrine, trop de poitrine, etc. Le regard des gens est permanent, le contact physique aussi… Il ne faut pas être pudique, accepter de se faire toucher le corps pour pouvoir attacher une robe ou se faire remettre en place un bustier.
Il faut résister au désir que notre corps s’adapte à ce que l’on attend de lui pour mieux « réussir ». Pour ne pas se laisser embarquer dans des dérives (chirurgie, anorexie…). La comparaison est un mécanisme mental dangereux. Lors d’un défilé, entourée de femmes plus belles les unes que les autres, il m’est parfois difficile de lutter contre mes démons intérieurs. Ceux du syndrome de l’imposteur qui me murmurent à l’oreille que je n’ai pas la légitimité d’être là, que je suis une erreur de casting… À côté des autres je me sens parfois soudainement moche, minuscule, empotée, énorme. Comme quoi, ça arrive à tout le monde !
Être mannequin, c’est endurer douleurs physiques et psychologiques. La concurrence entre les filles est réelle, et cette compétition constante rend difficile la création de liens amicaux. Le stress de monter sur scène, de tomber, d’être ridicule, la compétition, tout cela induit une réelle pression psychologique qu’il faut apprendre à gérer. Il faut aussi savoir supporter le froid : j’ai l’impression d’avoir toujours froid quand je travaille. Les tenues de shooting et défilés peuvent être très légères malgré un mauvais temps et de faibles températures. Supporter la douleur de manière générale est nécessaire, notamment la douleur aux pieds à cause des talons, et au dos par la suite. Parfois, j’ai peur, car je me retrouve en studio, entourée d’hommes que je ne connais pas, dans un endroit reculé d’une ville, pour un shooting… Et je me demande, un peu, comment vais-je finir cette journée ?
Malgré ce que l'on croit, je suis mannequin mais je ne suis pas anorexique. Souvent on me fait cette réflexion : « T’es pas squelettique, pourtant… ». L’anorexie existe dans ce milieu, oui, mais ce n’est pas une généralité. Personnellement je n’ai jamais été touchée par cette maladie. Mon métabolisme fait que je mange ce que je veux au quotidien, tout en gardant ma silhouette maigrichonne. Au contraire, c’est prendre des kilos qui m’est difficile. Mais toutes les filles ne sont pas faites comme moi. Lors des défilés, il y a de la nourriture à disposition, mais à part les mannequins hommes et l’équipe technique, peu y touchent… Une bonne partie des filles sont malades, cela se voit, cela se sait et personne n’en parle. C’est un tabou flottant dans l’air. Il existe des moments où l’on nous montre les tenues pour un défilé et il faut rentrer dedans. Sinon nous sommes écartées du casting, et donc pas de défilé, et pas de travail. J’ai toujours passé ce « test » sans souci et sans m’amaigrir et je pense sincèrement que le milieu va vers le mieux de ce côté-là, que le grand public et l’État ont aidé à ce que la maigreur maladive cesse d’être un pré-requis pour monter sur scène. Mon agence par exemple ne m’a jamais demandé ni même suggérée de perdre du poids. Les rares moments où je « m’affame » sont pour certains shootings mettant en avant des brassières de sport ou des maillots de bain par exemple. Je saute un repas avant pour éviter que mon ventre n’apparaisse gonflé comme celui de quelqu’un qui vient de manger, mais je me rattrape après.
Je ne suis pas la même fille que celle des magazines. On ne devient pas la fille que l’on voit en photo dans les magazines ou sur les podiums par la force du Saint Esprit. Il y a une armada de stylistes, coiffeurs et maquilleurs qui sont là pour m’embellir. Sans eux et sans Photoshop, je suis une fille comme tout le monde. Et j'assure que n’importe qui se transforme en Miss Univers entre leurs mains. En dehors de mon travail, je ne suis jamais maquillée, et je préfère aller faire du vélo que les boutiques. Dans la vie de tous les jours, je suis la personne la moins regardante au monde sur son apparence et préfère être en sweat/Converses qu’en talons. En somme, je suis aussi une personne normale. Je ne suis pas mon métier.
Souvent les gens se permettent de me demander combien je gagne, pour qui je travaille, c’est très embarrassant… On s’imagine que je suis très bien payée, alors que le travail se fait rare, et que les belles sommes que je touche ponctuellement me permettent juste de tenir les mois où je n’ai pas d’opportunité. Mais il y a d'autres remarques désagréables. L’image qu’on se fait du mannequinat attise souvent de la jalousie, notamment chez les femmes. J’ai droit aux réflexions acerbes du type « ouais moi aussi j’aurais pu être mannequin si j’avais voulu, je suis grande ». Cela méprise et dénigre totalement qui je suis et ce que je fais. Je suis réduite à un physique. Du côté des hommes, je deviens très vite la « fille à se faire », parce que rajouter une mannequin au tableau de chasse, apparemment, c’est sympa. En plus d’être prise pour une débile superficielle, parce qu’être « jolie » et intelligente ce n’est pas possible comme combo !
Non, je ne parle pas que de fringues et de mascara avec mes collègues. Beaucoup de ces filles sont très intelligentes, parlent plusieurs langues, ont des diplômes et sont souvent des femmes d’affaires redoutables. Mais lorsque je rencontre des gens, si j’ai le malheur de mentionner mon métier, je ne deviens plus que ça. Comme une jolie étiquette posée sur mon front : la mannequin. J’ai droit aux regards inquisiteurs, de haut en bas, jugeant sans état d’âme. Histoire de vérifier ma crédibilité par rapport à l’image que l’on se fait de mon métier. Voire trop souvent à ce regard qui trahit cette pensée : « Elle n’est pas si jolie que ça. » Et cerise sur le gâteau : on m’a déjà comparée à une prostituée parce que « je vends mon corps ». Jamais on ne ferait cette réflexion à un déménageur monnayant ses muscles ! N'est-ce pas ?
Mais malgré tout ça, j’adore ce que je fais. Chaque jour est différent, nouveau, imprévisible. Toujours rencontrer de nouvelles personnes, gérer le stress et le trac qui montent avant d’être sur scène… Cette sensation de réussite malgré la compétition, compétition que j’aime aussi d’ailleurs ! C’est un challenge constant ! J’aime ces transformations que je ne maîtrise pas, devenir une autre sous les mains de quelqu’un. Ne pas avoir le contrôle sur mon physique final et faire avec, défendre une sorte de nouveau personnage à chaque fois. J’aime porter le dur travail d’un créateur et lire la fierté du travail accompli dans ses yeux au moment de le montrer au public. Être pleine d’appréhension et d’excitation quand il me dit « tu es la plus belle, vas-y ». Avant de me lancer et de vivre ce moment de grâce si intense sous les projecteurs… À ce moment-là j’oublie tout, je me sens capable de tout, et surtout de conquérir le monde.
Et j'espère, au fond de moi, que Kwang Min pourra comprendre mon choix de vie, et de carrière, actuel.
- Est-ce que tu me soutiens ?
- Que penses-tu sincèrement de ce voyage ?
Je le regarde, fixement, très sérieuse. Je suis mannequin, et les gens ne comprennent pas mon métier. Je suis mannequin, et parfois, j’ai honte de le dire. C’est un métier particulier qui soulève pas mal de questions, qui suscite l’émerveillement, et qui, pour beaucoup, fait rêver. J’évite pourtant subtilement de le mentionner lors de nouvelles rencontres. Même si parfois ma célébrité me rattrape. Car derrière les paillettes dans les yeux se cachent beaucoup d’illusions, et des préjugés à la pelle. Être mannequin ne fait pas de moi une femme plus belle même si beaucoup de personnes pensent le contraire.
En premier lieu, j’aimerais attirer l’attention sur un point important : non, je ne suis pas particulièrement belle. Je coche simplement les cases de « la femme belle » selon les critères de la société. Personnellement, je pense que la beauté réside dans toutes les femmes, quelque soit leur taille et leur tour de taille, la couleur de leur peau ou leurs imperfections. Mais ces femmes ne correspondent pas à ce que l’on exige comme physiquement nécessaire pour faire ce métier. Elles ne seront jamais mannequins, aussi belles et charismatiques soient elles. Car ce milieu l’entend autrement, même si la tendance va vers de plus en plus de diversité. C'est ainsi.
Pour être mannequin, il ne suffit pas d’être, il faut travailler. Il est vrai qu’une grande partie de ma profession consiste à être jolie. Être suffisamment belle pour faire rêver et par extension, faire vendre. J’ai 23 ans, mais je ne dis jamais mon âge. Pourquoi ? La vie qui défile. Mon visage reste pour l’instant enfantin et cela me sauve, mais la retraite me guette à la moindre ride. Le culte de la jeunesse a encore de belles heures devant lui, mais le métier ne se résume heureusement pas qu’au physique. La grandeur, la jeunesse et la minceur ne sont pas les seuls critères qui font une mannequin. Et heureusement.
Perchée sur des talons de 12 cm (souvent pas à notre pointure parce qu’elle n’était pas en stock), il faut savoir défiler avec aisance, prétendre que l’exercice est naturel et facile, le tout avec prestance et allure. Il faut avoir du charme, une personnalité, un truc en plus, « avoir du chien » comme ils disent. Cette prestance demandée est rarement innée, et comme tout, cela demande du travail : la posture se peaufine avec l’expérience et l’entraînement. Avoir pris des cours de théâtre m’a beaucoup aidée et préparée à « occuper, prendre l’espace et m’imposer » lorsque je rentre sur un plateau. Avoir une hygiène de vie exemplaire est aussi nécessaire : impossible de se pointer avec la gueule de bois, des cernes ou des boutons à un casting.
Quant à la partie psychologique, je pense qu’un mental d’acier est nécessaire pour faire ce métier. Continuer de s’accrocher, de croire en soi, malgré les refus quotidiens des clients. Être très droite dans ses bottes sur qui l’on est. Être à l’aise avec son corps, et totalement honnête face à lui, l’accepter tel qu’il est, avec ses défauts et ses qualités pour ne pas flancher. Car il y a de nombreuses critiques physiques à endurer : trop jeune, trop vieille, trop maigre, trop grosse, pas assez de poitrine, trop de poitrine, etc. Le regard des gens est permanent, le contact physique aussi… Il ne faut pas être pudique, accepter de se faire toucher le corps pour pouvoir attacher une robe ou se faire remettre en place un bustier.
Il faut résister au désir que notre corps s’adapte à ce que l’on attend de lui pour mieux « réussir ». Pour ne pas se laisser embarquer dans des dérives (chirurgie, anorexie…). La comparaison est un mécanisme mental dangereux. Lors d’un défilé, entourée de femmes plus belles les unes que les autres, il m’est parfois difficile de lutter contre mes démons intérieurs. Ceux du syndrome de l’imposteur qui me murmurent à l’oreille que je n’ai pas la légitimité d’être là, que je suis une erreur de casting… À côté des autres je me sens parfois soudainement moche, minuscule, empotée, énorme. Comme quoi, ça arrive à tout le monde !
Être mannequin, c’est endurer douleurs physiques et psychologiques. La concurrence entre les filles est réelle, et cette compétition constante rend difficile la création de liens amicaux. Le stress de monter sur scène, de tomber, d’être ridicule, la compétition, tout cela induit une réelle pression psychologique qu’il faut apprendre à gérer. Il faut aussi savoir supporter le froid : j’ai l’impression d’avoir toujours froid quand je travaille. Les tenues de shooting et défilés peuvent être très légères malgré un mauvais temps et de faibles températures. Supporter la douleur de manière générale est nécessaire, notamment la douleur aux pieds à cause des talons, et au dos par la suite. Parfois, j’ai peur, car je me retrouve en studio, entourée d’hommes que je ne connais pas, dans un endroit reculé d’une ville, pour un shooting… Et je me demande, un peu, comment vais-je finir cette journée ?
Malgré ce que l'on croit, je suis mannequin mais je ne suis pas anorexique. Souvent on me fait cette réflexion : « T’es pas squelettique, pourtant… ». L’anorexie existe dans ce milieu, oui, mais ce n’est pas une généralité. Personnellement je n’ai jamais été touchée par cette maladie. Mon métabolisme fait que je mange ce que je veux au quotidien, tout en gardant ma silhouette maigrichonne. Au contraire, c’est prendre des kilos qui m’est difficile. Mais toutes les filles ne sont pas faites comme moi. Lors des défilés, il y a de la nourriture à disposition, mais à part les mannequins hommes et l’équipe technique, peu y touchent… Une bonne partie des filles sont malades, cela se voit, cela se sait et personne n’en parle. C’est un tabou flottant dans l’air. Il existe des moments où l’on nous montre les tenues pour un défilé et il faut rentrer dedans. Sinon nous sommes écartées du casting, et donc pas de défilé, et pas de travail. J’ai toujours passé ce « test » sans souci et sans m’amaigrir et je pense sincèrement que le milieu va vers le mieux de ce côté-là, que le grand public et l’État ont aidé à ce que la maigreur maladive cesse d’être un pré-requis pour monter sur scène. Mon agence par exemple ne m’a jamais demandé ni même suggérée de perdre du poids. Les rares moments où je « m’affame » sont pour certains shootings mettant en avant des brassières de sport ou des maillots de bain par exemple. Je saute un repas avant pour éviter que mon ventre n’apparaisse gonflé comme celui de quelqu’un qui vient de manger, mais je me rattrape après.
Je ne suis pas la même fille que celle des magazines. On ne devient pas la fille que l’on voit en photo dans les magazines ou sur les podiums par la force du Saint Esprit. Il y a une armada de stylistes, coiffeurs et maquilleurs qui sont là pour m’embellir. Sans eux et sans Photoshop, je suis une fille comme tout le monde. Et j'assure que n’importe qui se transforme en Miss Univers entre leurs mains. En dehors de mon travail, je ne suis jamais maquillée, et je préfère aller faire du vélo que les boutiques. Dans la vie de tous les jours, je suis la personne la moins regardante au monde sur son apparence et préfère être en sweat/Converses qu’en talons. En somme, je suis aussi une personne normale. Je ne suis pas mon métier.
Souvent les gens se permettent de me demander combien je gagne, pour qui je travaille, c’est très embarrassant… On s’imagine que je suis très bien payée, alors que le travail se fait rare, et que les belles sommes que je touche ponctuellement me permettent juste de tenir les mois où je n’ai pas d’opportunité. Mais il y a d'autres remarques désagréables. L’image qu’on se fait du mannequinat attise souvent de la jalousie, notamment chez les femmes. J’ai droit aux réflexions acerbes du type « ouais moi aussi j’aurais pu être mannequin si j’avais voulu, je suis grande ». Cela méprise et dénigre totalement qui je suis et ce que je fais. Je suis réduite à un physique. Du côté des hommes, je deviens très vite la « fille à se faire », parce que rajouter une mannequin au tableau de chasse, apparemment, c’est sympa. En plus d’être prise pour une débile superficielle, parce qu’être « jolie » et intelligente ce n’est pas possible comme combo !
Non, je ne parle pas que de fringues et de mascara avec mes collègues. Beaucoup de ces filles sont très intelligentes, parlent plusieurs langues, ont des diplômes et sont souvent des femmes d’affaires redoutables. Mais lorsque je rencontre des gens, si j’ai le malheur de mentionner mon métier, je ne deviens plus que ça. Comme une jolie étiquette posée sur mon front : la mannequin. J’ai droit aux regards inquisiteurs, de haut en bas, jugeant sans état d’âme. Histoire de vérifier ma crédibilité par rapport à l’image que l’on se fait de mon métier. Voire trop souvent à ce regard qui trahit cette pensée : « Elle n’est pas si jolie que ça. » Et cerise sur le gâteau : on m’a déjà comparée à une prostituée parce que « je vends mon corps ». Jamais on ne ferait cette réflexion à un déménageur monnayant ses muscles ! N'est-ce pas ?
Mais malgré tout ça, j’adore ce que je fais. Chaque jour est différent, nouveau, imprévisible. Toujours rencontrer de nouvelles personnes, gérer le stress et le trac qui montent avant d’être sur scène… Cette sensation de réussite malgré la compétition, compétition que j’aime aussi d’ailleurs ! C’est un challenge constant ! J’aime ces transformations que je ne maîtrise pas, devenir une autre sous les mains de quelqu’un. Ne pas avoir le contrôle sur mon physique final et faire avec, défendre une sorte de nouveau personnage à chaque fois. J’aime porter le dur travail d’un créateur et lire la fierté du travail accompli dans ses yeux au moment de le montrer au public. Être pleine d’appréhension et d’excitation quand il me dit « tu es la plus belle, vas-y ». Avant de me lancer et de vivre ce moment de grâce si intense sous les projecteurs… À ce moment-là j’oublie tout, je me sens capable de tout, et surtout de conquérir le monde.
Et j'espère, au fond de moi, que Kwang Min pourra comprendre mon choix de vie, et de carrière, actuel.
- Est-ce que tu me soutiens ?
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Re: Golden Love ft. Park Kwang Min | Sam 15 Juin - 0:59 Citer EditerSupprimer
Elle me demande mon avis sur son voyage et je pince les lèvres alors que je prends le temps de réfléchir. Je n’ai pas vraiment d’avis, elle ne m’a pas dit grand-chose là-dessus et je ne m’y connais pas dans le monde de son travail. Il m’est déjà arrivé de poser pour des magazines et évidemment pour les photoshoots de mes albums mais ça n’est pas vraiment comparable à ce qu’Ella fait. C’est tout un autre monde qui est bien différent du mien, un monde que je ne vois que de loin avec les a priori, les avis mais je ne sais pas vraiment ce qu’il en est. Tout n’est pas tout rose. Tout n’est pas tout noir. Mais ce qu’on ne connaît pas à tendance à prendre une couleur idéalisée ou au contraire, très pessimiste. Certains voient les mannequins comme des modèles particulièrement beaux à la vie toute réussie et enviable. D’autres les voient comme des gens malades, souvent faibles mentalement, toujours trop maigres et jamais heureux. Le juste milieu n’existe que pour ceux qui côtoient réellement le mannequinat. Les gens comme Ella. Et pourtant c’est à moi qu’elle demande mon avis et je suis pris de court.
-Je ne sais pas vraiment. Ça va probablement t’ouvrir un nombre considérable d’opportunités et pour ta carrière, c’est un plus… Je crois que refuser serait une erreur, tu as l’occasion de te faire connaître internationalement, c’est une occasion en or.
La question qui suit me surprend encore plus mais je souris rapidement puisque la réponse me semble évidente. Je me penche pour prendre sa main dans la mienne et la serrer longuement. Je comprends tout à fait qu’elle puisse douter, ne pas savoir si le choix de vie qu’elle fait est le bon et avoir besoin de soutien. Je comprends ce qu’elle ressent parce que je le ressens aussi dans mon métier.
-Ella, évidemment que je te soutiens ! Tu fais ce que tu aimes et c’est tout ce qui compte pour que je te soutienne.
Je lui souris et prend une ou deux gorgées de ma boisson sans la quitter des yeux. Je sais qu’elle va me manquer, je n’aime pas souvent être éloigné des êtres qui me sont particulièrement chers. C’est évident qu’Ella est dans cette catégorie.
-Ne t’en fais pas, je ne te laisserais pas tomber. On pourra s’appeler tous les soirs si tu veux.
-Je ne sais pas vraiment. Ça va probablement t’ouvrir un nombre considérable d’opportunités et pour ta carrière, c’est un plus… Je crois que refuser serait une erreur, tu as l’occasion de te faire connaître internationalement, c’est une occasion en or.
La question qui suit me surprend encore plus mais je souris rapidement puisque la réponse me semble évidente. Je me penche pour prendre sa main dans la mienne et la serrer longuement. Je comprends tout à fait qu’elle puisse douter, ne pas savoir si le choix de vie qu’elle fait est le bon et avoir besoin de soutien. Je comprends ce qu’elle ressent parce que je le ressens aussi dans mon métier.
-Ella, évidemment que je te soutiens ! Tu fais ce que tu aimes et c’est tout ce qui compte pour que je te soutienne.
Je lui souris et prend une ou deux gorgées de ma boisson sans la quitter des yeux. Je sais qu’elle va me manquer, je n’aime pas souvent être éloigné des êtres qui me sont particulièrement chers. C’est évident qu’Ella est dans cette catégorie.
-Ne t’en fais pas, je ne te laisserais pas tomber. On pourra s’appeler tous les soirs si tu veux.
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