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Don't shoot what it looks like (raon)
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Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 2 Juin 2019 - 21:33 Don't shoot what it looks like,
Shoot what if feels like. brother&sister
Un petit ventilateur à la main, je suis actuellement dans une posture bien connue : l’étoile de mer. La chaleur commence à se ressentir sans compter sur les pics de pollution qui me rendent complètement marteau. Alors, j’ai décidé de rejoindre la demeure familiale. J’aime beaucoup mes colocataires mais j’ai tout simplement envie de me foutre à l’aise comme jamais. Je ne veux pas ressentir la chaleur de quelqu’un d’autre qui se trouve même à trois mètres de moi. Oui, je suis définitivement capricieuse aujourd’hui mais les premières chaleurs accompagnées d’une période mensuelle offerte à chacune des femmes présentes dans ce monde, ce n’est pas le moment de faire dans la dentelle. D’ailleurs, même avec l’air frais dégagé par l’accessoire acheté dans une boutique bidon d’une rue parallèle, je ressens comme une bouffée de chaleur. « Et ce n’est que le début. » dis-je, dans un fort soupir qui pourrait concurrencer l’objet tout puissant. Je décide de l’éteindre et finis par me lever pour rejoindre mon armoire. J’y laisse bien évidemment quelques affaires, le manque de place est naturel dans une chambre étudiante. Et puis, depuis que j’ai quelques contrats, on me laisse l’occasion de repartir avec quelques-uns des vêtements. Oh, il ne faut pas se leurrer, c’est une opportunité encore rare. De toute façon, pour être honnête, quand je regarde ce que je dois porter pour certains photoshoots, il est préférable pour moi de ne pas recevoir un seul cadeau… J’adore la mode, attention, mais j’ai mes limites. Attrapant une robe plus légère, je crois que je vais aller prendre une petite douche. Je me dirige vers la salle de bain, prête à me rafraîchir comme jamais mais la porte est verrouillée. " Qui est là dedans ?? "
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Un petit ventilateur à la main, je suis actuellement dans une posture bien connue : l’étoile de mer. La chaleur commence à se ressentir sans compter sur les pics de pollution qui me rendent complètement marteau. Alors, j’ai décidé de rejoindre la demeure familiale. J’aime beaucoup mes colocataires mais j’ai tout simplement envie de me foutre à l’aise comme jamais. Je ne veux pas ressentir la chaleur de quelqu’un d’autre qui se trouve même à trois mètres de moi. Oui, je suis définitivement capricieuse aujourd’hui mais les premières chaleurs accompagnées d’une période mensuelle offerte à chacune des femmes présentes dans ce monde, ce n’est pas le moment de faire dans la dentelle. D’ailleurs, même avec l’air frais dégagé par l’accessoire acheté dans une boutique bidon d’une rue parallèle, je ressens comme une bouffée de chaleur. « Et ce n’est que le début. » dis-je, dans un fort soupir qui pourrait concurrencer l’objet tout puissant. Je décide de l’éteindre et finis par me lever pour rejoindre mon armoire. J’y laisse bien évidemment quelques affaires, le manque de place est naturel dans une chambre étudiante. Et puis, depuis que j’ai quelques contrats, on me laisse l’occasion de repartir avec quelques-uns des vêtements. Oh, il ne faut pas se leurrer, c’est une opportunité encore rare. De toute façon, pour être honnête, quand je regarde ce que je dois porter pour certains photoshoots, il est préférable pour moi de ne pas recevoir un seul cadeau… J’adore la mode, attention, mais j’ai mes limites. Attrapant une robe plus légère, je crois que je vais aller prendre une petite douche. Je me dirige vers la salle de bain, prête à me rafraîchir comme jamais mais la porte est verrouillée. " Qui est là dedans ?? " Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Mar 9 Juil 2019 - 21:07 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Raon avait toujours trouvé que cette salle de bains avait un énorme défaut. C’était de ne pas avoir de fenêtre, ce qui rendait l’aération de la pièce absolument désastreuse. Mais depuis qu’il avait retrouvé les appareils photos de sa mère, ce défaut était devenu un avantage considérable, et il ne comptait plus les heures qu’il avait passé dans cet espace, complètement enfermé et confiné. La lumière rouge de la lampe, qu’il avait branchée sur la prise que ses sœurs utilisaient habituellement pour leur sèche-cheveux, rendait l’ambiance très particulière, limite glauque. Au tout début, lorsqu’il avait commencé les séances de développement, il avait trouvé ça presque étouffant. Mais après de nombreuses sessions, ce rouge était réconfortant, il se sentait comme dans son élément. Malgré tout, la chaleur dans la pièce était difficile à gérer, tout était confiné pour que la lumière ne rentre pas, ce qui faisait que la fraîcheur n’entrait pas non plus. Et c’est en essuyant avec son bras la sueur de son front et parfois de son nez qu’il procédait au passage de ses clichés dans le bain d’arrêt. C’était sans s’en rendre compte que les jours de repos de Raon avaient changé pour ressembler à ça, et son quotidien morne passé devant la télé ne lui manquait pas vraiment, mais il était trop concentré pour s’en rendre compte. Il sursauta en entendant frapper à la porte avant de lâcher un petit rire. « C’est moi ! » L’avantage d’être le seul homme de la maison était qu'il était facilement identifiable. « Y a un soucis ? Je suis occupé là. » Et oui, il lui restait encore à passer ses clichés dans le fixateur puis à les laisser sécher.
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ootd | Raon avait toujours trouvé que cette salle de bains avait un énorme défaut. C’était de ne pas avoir de fenêtre, ce qui rendait l’aération de la pièce absolument désastreuse. Mais depuis qu’il avait retrouvé les appareils photos de sa mère, ce défaut était devenu un avantage considérable, et il ne comptait plus les heures qu’il avait passé dans cet espace, complètement enfermé et confiné. La lumière rouge de la lampe, qu’il avait branchée sur la prise que ses sœurs utilisaient habituellement pour leur sèche-cheveux, rendait l’ambiance très particulière, limite glauque. Au tout début, lorsqu’il avait commencé les séances de développement, il avait trouvé ça presque étouffant. Mais après de nombreuses sessions, ce rouge était réconfortant, il se sentait comme dans son élément. Malgré tout, la chaleur dans la pièce était difficile à gérer, tout était confiné pour que la lumière ne rentre pas, ce qui faisait que la fraîcheur n’entrait pas non plus. Et c’est en essuyant avec son bras la sueur de son front et parfois de son nez qu’il procédait au passage de ses clichés dans le bain d’arrêt. C’était sans s’en rendre compte que les jours de repos de Raon avaient changé pour ressembler à ça, et son quotidien morne passé devant la télé ne lui manquait pas vraiment, mais il était trop concentré pour s’en rendre compte. Il sursauta en entendant frapper à la porte avant de lâcher un petit rire. « C’est moi ! » L’avantage d’être le seul homme de la maison était qu'il était facilement identifiable. « Y a un soucis ? Je suis occupé là. » Et oui, il lui restait encore à passer ses clichés dans le fixateur puis à les laisser sécher. Sky & earth are overturned  trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Sam 27 Juil 2019 - 21:33 Don't shoot what it looks like,
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Mes envies de fraîcheur ne disparaissent pas contrairement à l'espoir de pouvoir me rafraîchir sous une eau glaciale. En effet, je suis confrontée à une porte verrouillée. Selon la personne à l'intérieur de la salle de bain, ce désespoir peut durer un long moment. Je prie intérieurement avant de poser la question fatidique. Aussitôt, c'est une voix masculine qui m'offre une réponse. Un soulagement se lit sur mon visage, pivotant légèrement pour coller mon dos contre le mur. Il ne devrait pas tarder à sortir. Je ne veux pas dire que mon frère ne possède pas quelques talents cachés en coquetterie mais disons, qu'il ne peut pas faire concurrence aux demoiselles qui vivent sous ce toit. J'imagine déjà l'eau couler sur ma peau brûlante... Je commence à sautiller sur place avant d'être rappelé à l'ordre par mon ventre. Jetant un coup d'oeil vers ce dernier, une réflexion insignifiante me vient à l'esprit: comment ce petit truc arrive à me causer tant de tort ? Finalement, on devrait être plus facilement effrayée par les petits chiens que par les gros chiens. Ce raisonnement n'a aucune logique, encore moins que celui de Raon. " Comment ça t'es occupé dans une salle de bain ? Tu n'as pas passé l'âge de faire ces trucs-là. Berk. " Bien sûr, je n'imagine pas qu'il puisse s'amuser avec des photos derrière cette porte. Non, ma pensée est bien plus salasse pour le coup. " Je voudrais prendre une douche. Tu as deux minutes pour t'essuyer avant que je ne force cette porte, Raon ! Je meuuurs de chaud. "
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Mes envies de fraîcheur ne disparaissent pas contrairement à l'espoir de pouvoir me rafraîchir sous une eau glaciale. En effet, je suis confrontée à une porte verrouillée. Selon la personne à l'intérieur de la salle de bain, ce désespoir peut durer un long moment. Je prie intérieurement avant de poser la question fatidique. Aussitôt, c'est une voix masculine qui m'offre une réponse. Un soulagement se lit sur mon visage, pivotant légèrement pour coller mon dos contre le mur. Il ne devrait pas tarder à sortir. Je ne veux pas dire que mon frère ne possède pas quelques talents cachés en coquetterie mais disons, qu'il ne peut pas faire concurrence aux demoiselles qui vivent sous ce toit. J'imagine déjà l'eau couler sur ma peau brûlante... Je commence à sautiller sur place avant d'être rappelé à l'ordre par mon ventre. Jetant un coup d'oeil vers ce dernier, une réflexion insignifiante me vient à l'esprit: comment ce petit truc arrive à me causer tant de tort ? Finalement, on devrait être plus facilement effrayée par les petits chiens que par les gros chiens. Ce raisonnement n'a aucune logique, encore moins que celui de Raon. " Comment ça t'es occupé dans une salle de bain ? Tu n'as pas passé l'âge de faire ces trucs-là. Berk. " Bien sûr, je n'imagine pas qu'il puisse s'amuser avec des photos derrière cette porte. Non, ma pensée est bien plus salasse pour le coup. " Je voudrais prendre une douche. Tu as deux minutes pour t'essuyer avant que je ne force cette porte, Raon ! Je meuuurs de chaud. " Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Ven 23 Aoû 2019 - 12:14 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Être dérangé alors qu’il était dans la salle de bain ou dans les toilettes n’était pas un fait inconnu pour Raon. Jusqu’à ce que les filles soient toutes à l’université, c’était un phénomène presque quotidien. C’était depuis que Rin avait intégré les dortoirs de la fac qu’il avait davantage de temps pour lui et n’entendait plus tambouriner à chaque fois qu’il traînait un peu trop. Heureusement pour lui, son attrait pour la photographie était arrivé une fois qu’il avait la maison presque pour lui. Presque, parce que leur grand-mère était là, et les filles revenaient de temps en temps. La preuve en était Risae qui tambourinait à la porte et râlait. Il mît quelques instants à comprendre ce sous-entendait sa cadette. « Mais à quoi tu penses, obsédée ?! » Il marqua une pause dans ses mouvements pour fusiller la porte du regard. « Et y a pas d’âge pour ça. Surtout quand tu passes plus de temps à t’occuper de tes sœurs que de ta vie sexuelle. » Il se surprenait lui-même à dire ce genre de choses à sa sœur. A croire qu’il estimait Risae assez âgée pour entendre ce genre de vérités à présent. « Laisse-moi... Dix minutes ?! » Il regarda les quelques clichés qui reposaient tous dans différents baquets ou qui étaient en train de sécher sur un fil qu’il avait tendu entre les portes de douche. « Je finis de traiter les photos que j’ai commencé à développer. » S’il s’arrêtait maintenant, elles seraient fichues, et il était plutôt fier de certains d’entre eux. Regardant de nouveau la porte, il la fixa un instant avant de penser à quelque chose. « Tu veux m’aider ? » A deux, ils iraient sans doute plus vite, bien qu’il ne fallait pas se presser.
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ootd | Être dérangé alors qu’il était dans la salle de bain ou dans les toilettes n’était pas un fait inconnu pour Raon. Jusqu’à ce que les filles soient toutes à l’université, c’était un phénomène presque quotidien. C’était depuis que Rin avait intégré les dortoirs de la fac qu’il avait davantage de temps pour lui et n’entendait plus tambouriner à chaque fois qu’il traînait un peu trop. Heureusement pour lui, son attrait pour la photographie était arrivé une fois qu’il avait la maison presque pour lui. Presque, parce que leur grand-mère était là, et les filles revenaient de temps en temps. La preuve en était Risae qui tambourinait à la porte et râlait. Il mît quelques instants à comprendre ce sous-entendait sa cadette. « Mais à quoi tu penses, obsédée ?! » Il marqua une pause dans ses mouvements pour fusiller la porte du regard. « Et y a pas d’âge pour ça. Surtout quand tu passes plus de temps à t’occuper de tes sœurs que de ta vie sexuelle. » Il se surprenait lui-même à dire ce genre de choses à sa sœur. A croire qu’il estimait Risae assez âgée pour entendre ce genre de vérités à présent. « Laisse-moi... Dix minutes ?! » Il regarda les quelques clichés qui reposaient tous dans différents baquets ou qui étaient en train de sécher sur un fil qu’il avait tendu entre les portes de douche. « Je finis de traiter les photos que j’ai commencé à développer. » S’il s’arrêtait maintenant, elles seraient fichues, et il était plutôt fier de certains d’entre eux. Regardant de nouveau la porte, il la fixa un instant avant de penser à quelque chose. « Tu veux m’aider ? » A deux, ils iraient sans doute plus vite, bien qu’il ne fallait pas se presser. Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 27 Oct 2019 - 11:11 Don't shoot what it looks like,
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Comme mon frère, j'ai grandi mais y a t-il un âge où on peut accepter l'idée que son aîné puisse s'amuser tout seul dans la salle de bain ? Je ne crois pas ou alors je n'ai pas atteint ce seuil d'années. Je ne tiens vraiment pas à s'imaginer ce mauvais plan. D'ailleurs, pendant une once de seconde, je tends à le faire. Le mal est presque déjà fait quand j'affiche cette grimace derrière la porte. Je devrais peut-être faire marche arrière sauf que ma douche porte un caractère vital... Je ne peux pas rester ainsi, je... Je manque de lâcher un soupir de soulagement quand Raon me traite d'obsédée. Je mets ma main sur mon coeur qui s'était apprêté à laisser tout tomber quelques secondes avant. Je finis par lâcher un rire quand j'entends son excuse. Je ne vais pas démentir. " Oui, j'suis au courant. C'est justement pour ça qu'avec Rin, on t'a inscrit sur un site de rencontres en ligne, hier soir. " Est-ce que c'était un moyen pour le faire sortir de la pièce ? A mon avis, nous avons tous les deux cette réponse. Grandir dans une grande famille a ses avantages et ses inconvénients: les astuces sont répétitives et on se connaît trop par coeur... Toutefois, je me dis que je devrais songer à agir pour le bien-être de mon frère adoré. De ce que je peux comprendre, il a besoin d'attention. C'est un moyen de lui retourner la pareille, non ? Je retiens un soupir quand il m'annonce une attente de dix minutes... Et encore, il n'a pas fini de tout développer. " Hm, ok. Je sais que je vais devoir renoncer à ma douche alors autant aider. " Je pourrais éviter de songer à mon mal de ventre. Patientant sagement, Raon finit par m'ouvrir la porte de la salle de bain. Sans tarder, je pose mon regard sur les photos étendues. " Tu les as prises aujourd'hui ? " dis-je, en le regardant du coin de l'oeil. Puis, je m'approche de lui, ce qui n'est pas compliqué quand un seul mètre nous sépare. " Je n'ai jamais fait ça.." finis-je par avouer. " Comment je dois m'y prendre ? "
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Comme mon frère, j'ai grandi mais y a t-il un âge où on peut accepter l'idée que son aîné puisse s'amuser tout seul dans la salle de bain ? Je ne crois pas ou alors je n'ai pas atteint ce seuil d'années. Je ne tiens vraiment pas à s'imaginer ce mauvais plan. D'ailleurs, pendant une once de seconde, je tends à le faire. Le mal est presque déjà fait quand j'affiche cette grimace derrière la porte. Je devrais peut-être faire marche arrière sauf que ma douche porte un caractère vital... Je ne peux pas rester ainsi, je... Je manque de lâcher un soupir de soulagement quand Raon me traite d'obsédée. Je mets ma main sur mon coeur qui s'était apprêté à laisser tout tomber quelques secondes avant. Je finis par lâcher un rire quand j'entends son excuse. Je ne vais pas démentir. " Oui, j'suis au courant. C'est justement pour ça qu'avec Rin, on t'a inscrit sur un site de rencontres en ligne, hier soir. " Est-ce que c'était un moyen pour le faire sortir de la pièce ? A mon avis, nous avons tous les deux cette réponse. Grandir dans une grande famille a ses avantages et ses inconvénients: les astuces sont répétitives et on se connaît trop par coeur... Toutefois, je me dis que je devrais songer à agir pour le bien-être de mon frère adoré. De ce que je peux comprendre, il a besoin d'attention. C'est un moyen de lui retourner la pareille, non ? Je retiens un soupir quand il m'annonce une attente de dix minutes... Et encore, il n'a pas fini de tout développer. " Hm, ok. Je sais que je vais devoir renoncer à ma douche alors autant aider. " Je pourrais éviter de songer à mon mal de ventre. Patientant sagement, Raon finit par m'ouvrir la porte de la salle de bain. Sans tarder, je pose mon regard sur les photos étendues. " Tu les as prises aujourd'hui ? " dis-je, en le regardant du coin de l'oeil. Puis, je m'approche de lui, ce qui n'est pas compliqué quand un seul mètre nous sépare. " Je n'ai jamais fait ça.." finis-je par avouer. " Comment je dois m'y prendre ? " Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Jeu 26 Déc 2019 - 22:01 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Ses sœurs abordaient souvent le sujet de son célibat. Il ignorait si elles disaient ça pour le charrier ou si elles s’inquiétaient vraiment de le voir seul. Raon lui ne s’inquiétait pas vraiment, il reconnaissait juste que parfois, il s’ennuyait un peu. Et puis il restait un homme avec des envies et des désirs qu’il était difficile d’assouvir avec le mode de vie qu’il menait. Alors à la remarque de sa sœur, il manqua d’ouvrir la porte en grand pour lui demander si elle plaisantait ou non. Heureusement, sa conscience était assez forte pour qu’il pense d’abord à ses photos plutôt qu’à son honneur. Et plutôt que de laisser Risae attendre devant la porte, autant qu’elle l’aide pour gagner quelques minutes. Il entrouvrit donc très rapidement la porte, ce qu’il se permit de faire grâce à la légère obscurité du couloir. « Entre vite ! » Mais il ne prit aucun risque et pressa sa cadette pour pouvoir se plonger dans le noir une nouvelle fois. « J’ai fini mes pellicules il y a quelques jours mais j’ai pas eu le temps de les développer depuis. » Il essuya une nouvelle fois la sueur de son front à l’aide de sa manche. Il pointa du doigt un bac rempli d’eau claire mais vide de toute photographie jusque-là. « Je vais rincer les clichés là-dedans, tu peux les sortir et les étendre sur la corde ? » Il avait tendu un fil d’un pan de mur à l’autre (sans gêné l’entrée) dans le petit espace de la salle de bain. « Les pinces à linge sont là-bas. » Il pointa le bord du lavabo. « Et les gants pour attraper les photos sont juste à côté. » Parce qu’il refusait qu’elle manipule ces produits sans se protéger, même lui ne prenait pas le risque. N’attendant pas de réponse de sa part, il attrapa sa pince pour se saisir d’un premier cliché et le déposa dans le bac de rinçage. Tout en faisant, il pensa soudainement à quelque chose. « T’es sérieuse avec cette histoire de site de rencontres ? » Et il espérait que malgré l’obscurité, elle pouvait voir le regard réprobateur qu’il lui lançait.
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ootd | Ses sœurs abordaient souvent le sujet de son célibat. Il ignorait si elles disaient ça pour le charrier ou si elles s’inquiétaient vraiment de le voir seul. Raon lui ne s’inquiétait pas vraiment, il reconnaissait juste que parfois, il s’ennuyait un peu. Et puis il restait un homme avec des envies et des désirs qu’il était difficile d’assouvir avec le mode de vie qu’il menait. Alors à la remarque de sa sœur, il manqua d’ouvrir la porte en grand pour lui demander si elle plaisantait ou non. Heureusement, sa conscience était assez forte pour qu’il pense d’abord à ses photos plutôt qu’à son honneur. Et plutôt que de laisser Risae attendre devant la porte, autant qu’elle l’aide pour gagner quelques minutes. Il entrouvrit donc très rapidement la porte, ce qu’il se permit de faire grâce à la légère obscurité du couloir. « Entre vite ! » Mais il ne prit aucun risque et pressa sa cadette pour pouvoir se plonger dans le noir une nouvelle fois. « J’ai fini mes pellicules il y a quelques jours mais j’ai pas eu le temps de les développer depuis. » Il essuya une nouvelle fois la sueur de son front à l’aide de sa manche. Il pointa du doigt un bac rempli d’eau claire mais vide de toute photographie jusque-là. « Je vais rincer les clichés là-dedans, tu peux les sortir et les étendre sur la corde ? » Il avait tendu un fil d’un pan de mur à l’autre (sans gêné l’entrée) dans le petit espace de la salle de bain. « Les pinces à linge sont là-bas. » Il pointa le bord du lavabo. « Et les gants pour attraper les photos sont juste à côté. » Parce qu’il refusait qu’elle manipule ces produits sans se protéger, même lui ne prenait pas le risque. N’attendant pas de réponse de sa part, il attrapa sa pince pour se saisir d’un premier cliché et le déposa dans le bac de rinçage. Tout en faisant, il pensa soudainement à quelque chose. « T’es sérieuse avec cette histoire de site de rencontres ? » Et il espérait que malgré l’obscurité, elle pouvait voir le regard réprobateur qu’il lui lançait. Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Lun 6 Jan 2020 - 21:53 Don't shoot what it looks like,
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Mon aîné m'invite à rentrer dans son cocon où l'obscurité est maître. Avec tous ces clichés, j'aurais presque du mal à reconnaître la salle de bain. Décidément, je me demande si un jour, on n'aurait pas tout intérêt à déménager dans un logement plus grand. Notre créativité est bien trop imposante pour être limitée par une surface habitable. Heureusement, nous ne vivons pas non plus dans un taudis. " Ce n'est pas trop risqué de le faire tardivement ? " Je questionne le professionnel, n'étant pas une adepte du mode d'emploi du développement de photographies. Toutefois, je vais devoir apprendre aujourd'hui et pour être honnête, c'est loin d'être sorcier. " Oh ! Je devrais pouvoir y arriver. " J'échappe un léger rire avant d'enfiler la paire de gants. Je ne m'attendais pas à étendre le linge mais dans un sens, je suis curieuse de voir le résultat du travail de Raon. Je crois que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu se concentrer autant. Non pas que ses pensées soient volages mais pour une fois, il fait quelque chose qui l'intéresse vraiment. Peut-être qu'il finira par comprendre mes désirs de devenir mannequin. Je réalise ma tâche dans le silence, attendant les clichés suivants pour les accrocher à ce fil. " Pourquoi pas ? Tu n'as aucune obligation de les rencontrer, tu sais. Enfin, je veux dire que si le courant ne passe pas, tu ne leur dois rien. " Je me doute bien que c'est le meilleur plan au monde mais voir mon frère seul commençait à m'inquiéter légèrement. C'est peut-être idiot comme raisonnement, je sais... C'est une façon comme une autre pour qu'il puisse enfin mener sa propre barque. Pour une raison que j'ignore, j'ai l'impression qu'il a besoin d'un coup de main pour se lancer. " Qu'est-ce qui te rebute autant dans cette idée ? Tu n'as rien à perdre, non ? " Peut-être son honneur de mâle alpha, et encore... J'esquisse un sourire et tente de deviner la photographie que je viens d'accrocher. Malheureusement, elle n'est pas encore nette. " Qu'est-ce que tu as pris en photo ? "
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Mon aîné m'invite à rentrer dans son cocon où l'obscurité est maître. Avec tous ces clichés, j'aurais presque du mal à reconnaître la salle de bain. Décidément, je me demande si un jour, on n'aurait pas tout intérêt à déménager dans un logement plus grand. Notre créativité est bien trop imposante pour être limitée par une surface habitable. Heureusement, nous ne vivons pas non plus dans un taudis. " Ce n'est pas trop risqué de le faire tardivement ? " Je questionne le professionnel, n'étant pas une adepte du mode d'emploi du développement de photographies. Toutefois, je vais devoir apprendre aujourd'hui et pour être honnête, c'est loin d'être sorcier. " Oh ! Je devrais pouvoir y arriver. " J'échappe un léger rire avant d'enfiler la paire de gants. Je ne m'attendais pas à étendre le linge mais dans un sens, je suis curieuse de voir le résultat du travail de Raon. Je crois que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu se concentrer autant. Non pas que ses pensées soient volages mais pour une fois, il fait quelque chose qui l'intéresse vraiment. Peut-être qu'il finira par comprendre mes désirs de devenir mannequin. Je réalise ma tâche dans le silence, attendant les clichés suivants pour les accrocher à ce fil. " Pourquoi pas ? Tu n'as aucune obligation de les rencontrer, tu sais. Enfin, je veux dire que si le courant ne passe pas, tu ne leur dois rien. " Je me doute bien que c'est le meilleur plan au monde mais voir mon frère seul commençait à m'inquiéter légèrement. C'est peut-être idiot comme raisonnement, je sais... C'est une façon comme une autre pour qu'il puisse enfin mener sa propre barque. Pour une raison que j'ignore, j'ai l'impression qu'il a besoin d'un coup de main pour se lancer. " Qu'est-ce qui te rebute autant dans cette idée ? Tu n'as rien à perdre, non ? " Peut-être son honneur de mâle alpha, et encore... J'esquisse un sourire et tente de deviner la photographie que je viens d'accrocher. Malheureusement, elle n'est pas encore nette. " Qu'est-ce que tu as pris en photo ? " Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Mar 10 Mar 2020 - 23:19 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Lorsque Raon avait retrouvé les appareils photo de leur mère, il avait demandé aux filles de la famille s’il pouvait les prendre. Le fait qu’il s’intéressait à la photographie n’était donc un secret pour personne dans la maison. Néanmoins, il ne s’était pas trop étendu sur ce qu’il faisait, si ce n’était que le fait de partir en balade pour enchaîner les clichés le détendait et lui faisait le plus grand bien. Et c’était, visiblement, une raison suffisante pour que ses sœurs le laissent s’adonner à cette nouvelle passion sans trop l’embêter à ce sujet. C’était un moment particulier de partager ce moment avec Risae, peut-être aurait-il dû ouvrir sa bulle aux filles un peu plus. Heureusement, il n’était jamais trop tard, comme pour le développement des photos. « Non du moment que les films n’ont pas été exposés à la lumière tu peux même faire ça des années après. » Il marqua une pause. « D’ailleurs, j’ai retrouvé quelques pellicules de Maman qui ne sont pas développées. » Son ton montrait qu’il n’avait pas envie de le faire, et si sa cadette le connaissait bien, elle comprendrait qu’il n’était pas encore prêt à le faire. Chacun à son poste, Raon tâchait de faire au plus vite pour que sa sœur puisse utiliser la salle de bains, néanmoins il refusait de bâcler le développement de ses photographies. « Je trouve ça pas naturel de rencontrer quelqu’un sur une application. Je préfère le plaisir des petits regards et des sourires quand tu croises quelqu’un. » Le fait de rester concentré ne l’empêchait pas de parler de ce fameux sujet avec Risae, sujet qu’ils avaient déjà abordé d’ailleurs mais le coréen restait inflexible. « Tu aimerais rencontrer quelqu’un de cette façon toi ? » Et si on lui avait dit un jour qu’il parlerait de relation avec sa petite sœur... C’était bien la preuve qu’elle n’était plus si petite que ça, difficile à accepter (comme beaucoup d’autre chose). « Et puis qui te dit que je n’ai pas fait des rencontres intéressantes ces derniers temps ? » Elle ne le voyait probablement pas, mais il la regardait un sourcil légèrement relevé. Ce n’était pas parce qu’il n’en parlait pas qu’il menait une vie de moine. Enfin... Il avait plus de choses à dire sur ses photographies que sur sa vie amoureuse. Ce qui était compréhensible vu qu’il se consacrait plus à l’un qu’à l’autre. « Mmh... » Il réfléchit à la question de sa sœur, parce qu’il ne prenait pas qu’un seul genre de cliché. « Des moments de vie ? » Il ne semblait pas sûr de sa réponse. « Enfin je me fixe rien, si je vois un truc qui me plaît je prends une photo. Un chat qui se prélasse dans la rue, un paysage, des enfants qui jouent, des gens qui se parlent... Y a pas de schéma précis.” » Tout en faisant il avait placé d’autres clichés dans le bac de rinçage et pendant qu’elles trempaient, il décrocha des clichés qu’il avait accroché bien plus tôt. « Risae. » Il appela sa sœur, et leva une des photos proche de l’ampoule, il lui montra une photo qu’il avait pris un soir en se promenant. « J’aimais bien les lumières ce soir-là. »
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ootd | Lorsque Raon avait retrouvé les appareils photo de leur mère, il avait demandé aux filles de la famille s’il pouvait les prendre. Le fait qu’il s’intéressait à la photographie n’était donc un secret pour personne dans la maison. Néanmoins, il ne s’était pas trop étendu sur ce qu’il faisait, si ce n’était que le fait de partir en balade pour enchaîner les clichés le détendait et lui faisait le plus grand bien. Et c’était, visiblement, une raison suffisante pour que ses sœurs le laissent s’adonner à cette nouvelle passion sans trop l’embêter à ce sujet. C’était un moment particulier de partager ce moment avec Risae, peut-être aurait-il dû ouvrir sa bulle aux filles un peu plus. Heureusement, il n’était jamais trop tard, comme pour le développement des photos. « Non du moment que les films n’ont pas été exposés à la lumière tu peux même faire ça des années après. » Il marqua une pause. « D’ailleurs, j’ai retrouvé quelques pellicules de Maman qui ne sont pas développées. » Son ton montrait qu’il n’avait pas envie de le faire, et si sa cadette le connaissait bien, elle comprendrait qu’il n’était pas encore prêt à le faire. Chacun à son poste, Raon tâchait de faire au plus vite pour que sa sœur puisse utiliser la salle de bains, néanmoins il refusait de bâcler le développement de ses photographies. « Je trouve ça pas naturel de rencontrer quelqu’un sur une application. Je préfère le plaisir des petits regards et des sourires quand tu croises quelqu’un. » Le fait de rester concentré ne l’empêchait pas de parler de ce fameux sujet avec Risae, sujet qu’ils avaient déjà abordé d’ailleurs mais le coréen restait inflexible. « Tu aimerais rencontrer quelqu’un de cette façon toi ? » Et si on lui avait dit un jour qu’il parlerait de relation avec sa petite sœur... C’était bien la preuve qu’elle n’était plus si petite que ça, difficile à accepter (comme beaucoup d’autre chose). « Et puis qui te dit que je n’ai pas fait des rencontres intéressantes ces derniers temps ? » Elle ne le voyait probablement pas, mais il la regardait un sourcil légèrement relevé. Ce n’était pas parce qu’il n’en parlait pas qu’il menait une vie de moine. Enfin... Il avait plus de choses à dire sur ses photographies que sur sa vie amoureuse. Ce qui était compréhensible vu qu’il se consacrait plus à l’un qu’à l’autre. « Mmh... » Il réfléchit à la question de sa sœur, parce qu’il ne prenait pas qu’un seul genre de cliché. « Des moments de vie ? » Il ne semblait pas sûr de sa réponse. « Enfin je me fixe rien, si je vois un truc qui me plaît je prends une photo. Un chat qui se prélasse dans la rue, un paysage, des enfants qui jouent, des gens qui se parlent... Y a pas de schéma précis.” » Tout en faisant il avait placé d’autres clichés dans le bac de rinçage et pendant qu’elles trempaient, il décrocha des clichés qu’il avait accroché bien plus tôt. « Risae. » Il appela sa sœur, et leva une des photos proche de l’ampoule, il lui montra une photo qu’il avait pris un soir en se promenant. « J’aimais bien les lumières ce soir-là. » Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Sam 21 Mar 2020 - 15:41 Don't shoot what it looks like,
Shoot what if feels like. brother&sister
Cette découverte me surprend. Je n'aurais jamais pu deviner qu'une telle matière puisse tenir le choc après plusieurs années. " Dommage que nos batteries de téléphone ne soient pas aussi efficaces. " Je ris avec douceur avant que Raon évoque une toute autre découverte moins scientifique, plus émotionnelle. Observant mon frère, je comprends qu'il n'a pas spécialement envie de les développer dans l'immédiat et c'est son choix. A vrai dire, je suis plutôt curieuse à ce sujet mais d'un autre côté, c'est agréable de se dire qu'on ne connaît pas encore toutes les petites choses de notre mère. Qu'est-ce qu'elle a pu nous laisser ici sans que personne ne puisse s'en rendre compte presque vingt ans après ? Nous allons pouvoir créer de nouveaux souvenirs. " Vraiment ? Tu les as trouvées où ? " Moi qui pensais que la surface de la maison était petite pour notre créativité, je me suis largement trompée. J'affiche un sourire sur mon visage à cette pensée. " Je me demande ce qu'elle aimait photographier le plus. Je suis certaine que notre conception de l'art est bien différente de celle de nos parents. Cela doit se ressentir à travers les photographies. " Raon doit être plus au point que moi à ce sujet. Je suis contente de le voir sous un angle différemment. C'est agréable de le voir aussi passionné. Toutefois, je ne serais pas Risae, sa soeur, si je ne trouvais rien à redire. Il manque toujours un point qui travaille l'esprit du trio des soeurs. " Je comprends ce que tu veux dire mais ces petits regards, comme tu dis, tu peux uniquement le faire à l'attention de quelqu'un qui te plaît. Tu sais... On peut se dire beaucoup de choses à travers l'écrit aussi. Les poètes, les écrivains, tous ces gens qui font attention aux mots qu'ils emploient, ils peuvent te procurer des émotions bien plus fortes qu'un simple clin d'oeil. " Le truc, c'est que je ne suis pas certaine de tomber sur des grands artistes dans ce type d'applications. Mon argument tombe à l'eau et je ne peux que grimacer. D'ailleurs, devant mon absence d'arguments, je peux juste me contenter de bouder alors qu'il me demande mon avis. " Bon ok. Je le concède. C'est un peu chelou mais cela reste une option. " Dés le retour de Rin à la demeure familiale, je lui dirais d'aller voir Raon pour qu'elle lui puisse présenter des arguments bien plus solides. Cependant, il paraît que ça ne soit plus nécessaire. Ouvrant légèrement la bouche, je tombe un peu des nues sans vouloir froisser mon grand frère adoré. " Oh ! Pourquoi tu ne me racontes jamais rien... En plus, tu utilises le pluriel... Yah ! C'est tout ou rien avec toi ma parole ! " dis-je comme si je tenais à lui faire passer un sale quart d'heure. Heureusement, je me mets à éclater de rire. " Toute façon, c'est pas étonnant. Nous, les Yeo, nous sommes de véritables beaux gosses en commençant par l'aîné ! " Je brandis le poing en l'air, me trouvant bien excitée à l'idée d'avoir une belle-soeur. Je suis irrécupérable et secoue la tête, saoulée par ma propre réaction. Je retrouve finalement mon calme et reprends notre sujet de discussion principale : la photographie. Je l'écoute tout en continuant ma partie avant que Raon m'interpelle pour observer une photo. Je me rapproche de lui et reconnais rapidement le lieu photographié. " Oh, c'est sympa ! Ca procure une vague de chaleur, de bonheur. Tu en as d'autres à me montrer ? " Je suis curieuse de voir son travail. " Mais peut-être qu'on devrait finir tout ça d'abord... C'est que tu m'amadoues mais j'ai toujours une douche à prendre. " J'ai failli tomber dans son piège !
:copyright: 2981 12289 0
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Cette découverte me surprend. Je n'aurais jamais pu deviner qu'une telle matière puisse tenir le choc après plusieurs années. " Dommage que nos batteries de téléphone ne soient pas aussi efficaces. " Je ris avec douceur avant que Raon évoque une toute autre découverte moins scientifique, plus émotionnelle. Observant mon frère, je comprends qu'il n'a pas spécialement envie de les développer dans l'immédiat et c'est son choix. A vrai dire, je suis plutôt curieuse à ce sujet mais d'un autre côté, c'est agréable de se dire qu'on ne connaît pas encore toutes les petites choses de notre mère. Qu'est-ce qu'elle a pu nous laisser ici sans que personne ne puisse s'en rendre compte presque vingt ans après ? Nous allons pouvoir créer de nouveaux souvenirs. " Vraiment ? Tu les as trouvées où ? " Moi qui pensais que la surface de la maison était petite pour notre créativité, je me suis largement trompée. J'affiche un sourire sur mon visage à cette pensée. " Je me demande ce qu'elle aimait photographier le plus. Je suis certaine que notre conception de l'art est bien différente de celle de nos parents. Cela doit se ressentir à travers les photographies. " Raon doit être plus au point que moi à ce sujet. Je suis contente de le voir sous un angle différemment. C'est agréable de le voir aussi passionné. Toutefois, je ne serais pas Risae, sa soeur, si je ne trouvais rien à redire. Il manque toujours un point qui travaille l'esprit du trio des soeurs. " Je comprends ce que tu veux dire mais ces petits regards, comme tu dis, tu peux uniquement le faire à l'attention de quelqu'un qui te plaît. Tu sais... On peut se dire beaucoup de choses à travers l'écrit aussi. Les poètes, les écrivains, tous ces gens qui font attention aux mots qu'ils emploient, ils peuvent te procurer des émotions bien plus fortes qu'un simple clin d'oeil. " Le truc, c'est que je ne suis pas certaine de tomber sur des grands artistes dans ce type d'applications. Mon argument tombe à l'eau et je ne peux que grimacer. D'ailleurs, devant mon absence d'arguments, je peux juste me contenter de bouder alors qu'il me demande mon avis. " Bon ok. Je le concède. C'est un peu chelou mais cela reste une option. " Dés le retour de Rin à la demeure familiale, je lui dirais d'aller voir Raon pour qu'elle lui puisse présenter des arguments bien plus solides. Cependant, il paraît que ça ne soit plus nécessaire. Ouvrant légèrement la bouche, je tombe un peu des nues sans vouloir froisser mon grand frère adoré. " Oh ! Pourquoi tu ne me racontes jamais rien... En plus, tu utilises le pluriel... Yah ! C'est tout ou rien avec toi ma parole ! " dis-je comme si je tenais à lui faire passer un sale quart d'heure. Heureusement, je me mets à éclater de rire. " Toute façon, c'est pas étonnant. Nous, les Yeo, nous sommes de véritables beaux gosses en commençant par l'aîné ! " Je brandis le poing en l'air, me trouvant bien excitée à l'idée d'avoir une belle-soeur. Je suis irrécupérable et secoue la tête, saoulée par ma propre réaction. Je retrouve finalement mon calme et reprends notre sujet de discussion principale : la photographie. Je l'écoute tout en continuant ma partie avant que Raon m'interpelle pour observer une photo. Je me rapproche de lui et reconnais rapidement le lieu photographié. " Oh, c'est sympa ! Ca procure une vague de chaleur, de bonheur. Tu en as d'autres à me montrer ? " Je suis curieuse de voir son travail. " Mais peut-être qu'on devrait finir tout ça d'abord... C'est que tu m'amadoues mais j'ai toujours une douche à prendre. " J'ai failli tomber dans son piège ! Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Mer 8 Avr 2020 - 9:47 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Est-ce que Raon s’était demandé ce que leur mère aimait prendre en photo ? Bien évidemment. Il était curieux de développer ces pellicules, mais il avait aussi peur. Peur de ce qu’il ressentirait en voyant le regard que leur mère avait sur le monde, en voyant son talent et juste peur de se trouver si proche d’un morceau d’elle alors qu’ils l’avaient perdu il y avait si longtemps. Il sourit à sa petite sœur, se muant d’un sourire presque énigmatique. « Oh si tu savais ce que Halmoni garde dans ses cartons qui sont au grenier. » Le grenier était tout petit, mais visiblement, il regorgeait de trésors. La vieille femme y avait mis les cartons contenant les affaires de son fils et de sa belle-fille qu’il était impossible de revendre ou jeter tant elles avaient de valeur sentimentale. Mais il n’en dit pas plus, il tenait à l’idée de développer ces photos, de tenir un petit bout de leur mère entre les mains, mais il n’en était pas encore capable. Alors il préféra changer de sujet, se sentant plus en sécurité en parlant de sa vie sentimentale, un comble ! Tout en continuant ses manipulations, ils avaient presque terminé, il ricana doucement. « Parce que j’ai pas à vous raconter ça. Vous êtes déjà au courant de bien trop de choses dans ma vie. » Et il la regarda d’un air de dire « et toc » avant de continuer. « Et toi tu me racontes avec qui tu sors peut-être ? » Parce qu’il avait beau être protecteur, il n’était pas bête, il savait que sa sœur avait aussi des histoires de cœur. « Mais je te l’accorde, on est beaucoup trop canon. C’est presque injuste de ne pas laisser de chances aux autres. » Il devait bien avouer qu’il trouvait ses sœurs magnifiques et était loin de se trouver moche, une fratrie de beaux gosses. Beau gosse et talentueux d’ailleurs, du moins il l’espérait. Pour le moment, Raon ne montrait pas ses photographies à beaucoup de monde, il était encore trop peu sûr de lui. Souriant à la réaction de Risae, il hocha la tête. « J’en ai quelques une de session précédente si tu veux ? » Puis il fronça le nez d’un air dégoûté. « Mais ouais on va attendre que t'ais pris une douche. » Sous-entendant que sa sœur ne sentait pas bon. Riant doucement, il retourna auprès des bacs qu’il commença à vider dans l’évier avant de faire couler de l’eau pour rincer le tout. « Tu peux décrocher les photos qui sont sèches s’il te plait ? » Il la regarda à travers le miroir. « Tu vas devoir te doucher avec la plupart d’entre elles par contre. » Parce qu’une grande partie n’étaient pas encore prêtes à être décrochées. « Tu pourras y faire gaffe ? » Pas qu’il ne l’imaginait faire n’importe quoi avec, mais un coup de tête était vite arrivé, surtout que Risae n’était pas la plus petite. Il empila les bacs les uns sur les autres et les coinça sous son bras gauche et coupa ensuite sa lampe rouge les plongeant dans le noir. « Ah merde. » Quelques secondes après avoir tâtonné, il alluma le plafonnier ramenant la lumière dans la pièce. Récupérant les clichés décrochés par Risae, il la regarda rapidement. « J’te laisse la pièce. » Et il s’éclipsa.
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ootd | Est-ce que Raon s’était demandé ce que leur mère aimait prendre en photo ? Bien évidemment. Il était curieux de développer ces pellicules, mais il avait aussi peur. Peur de ce qu’il ressentirait en voyant le regard que leur mère avait sur le monde, en voyant son talent et juste peur de se trouver si proche d’un morceau d’elle alors qu’ils l’avaient perdu il y avait si longtemps. Il sourit à sa petite sœur, se muant d’un sourire presque énigmatique. « Oh si tu savais ce que Halmoni garde dans ses cartons qui sont au grenier. » Le grenier était tout petit, mais visiblement, il regorgeait de trésors. La vieille femme y avait mis les cartons contenant les affaires de son fils et de sa belle-fille qu’il était impossible de revendre ou jeter tant elles avaient de valeur sentimentale. Mais il n’en dit pas plus, il tenait à l’idée de développer ces photos, de tenir un petit bout de leur mère entre les mains, mais il n’en était pas encore capable. Alors il préféra changer de sujet, se sentant plus en sécurité en parlant de sa vie sentimentale, un comble ! Tout en continuant ses manipulations, ils avaient presque terminé, il ricana doucement. « Parce que j’ai pas à vous raconter ça. Vous êtes déjà au courant de bien trop de choses dans ma vie. » Et il la regarda d’un air de dire « et toc » avant de continuer. « Et toi tu me racontes avec qui tu sors peut-être ? » Parce qu’il avait beau être protecteur, il n’était pas bête, il savait que sa sœur avait aussi des histoires de cœur. « Mais je te l’accorde, on est beaucoup trop canon. C’est presque injuste de ne pas laisser de chances aux autres. » Il devait bien avouer qu’il trouvait ses sœurs magnifiques et était loin de se trouver moche, une fratrie de beaux gosses. Beau gosse et talentueux d’ailleurs, du moins il l’espérait. Pour le moment, Raon ne montrait pas ses photographies à beaucoup de monde, il était encore trop peu sûr de lui. Souriant à la réaction de Risae, il hocha la tête. « J’en ai quelques une de session précédente si tu veux ? » Puis il fronça le nez d’un air dégoûté. « Mais ouais on va attendre que t'ais pris une douche. » Sous-entendant que sa sœur ne sentait pas bon. Riant doucement, il retourna auprès des bacs qu’il commença à vider dans l’évier avant de faire couler de l’eau pour rincer le tout. « Tu peux décrocher les photos qui sont sèches s’il te plait ? » Il la regarda à travers le miroir. « Tu vas devoir te doucher avec la plupart d’entre elles par contre. » Parce qu’une grande partie n’étaient pas encore prêtes à être décrochées. « Tu pourras y faire gaffe ? » Pas qu’il ne l’imaginait faire n’importe quoi avec, mais un coup de tête était vite arrivé, surtout que Risae n’était pas la plus petite. Il empila les bacs les uns sur les autres et les coinça sous son bras gauche et coupa ensuite sa lampe rouge les plongeant dans le noir. « Ah merde. » Quelques secondes après avoir tâtonné, il alluma le plafonnier ramenant la lumière dans la pièce. Récupérant les clichés décrochés par Risae, il la regarda rapidement. « J’te laisse la pièce. » Et il s’éclipsa. Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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