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1, 2, 3 Don't shoot what it looks like (raon)
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 3 Mai - 21:26 Don't shoot what it looks like,
Shoot what if feels like. brother&sister
Apparemment, quand mes tracas féminins se feront la malle, j'ai tout intérêt à faire un saut dans le grenier de la maison. Je prends note de l'information avec un sourire avant de changer de sujet de discussion. Les amours de mon grand frère reviennent une nouvelle fois sur la table à son plus grand désarroi. Je n'ai rien contre les personnes célibataires, chacun est libre de mener sa vie comme il l'entend mais Raon est loin d'être laid. Je sais bien qu'il a parfois mauvais caractère mais est-ce une raison suffisante pour faire fuir toutes les femmes à la ronde ? Je ne pense pas. Je prends un air faussement offensé quand il signale que nous sommes au courant de trop de choses dans sa vie. " Bien sûr qu'on en sait plus que la majorité. C'est tout l'intérêt de la famille. " Lui qui tient à ce concept, il devrait le savoir plus que moi. Je gonfle légèrement les joues, n'arrivant pas à obtenir l'information que je désirais tant. D'ailleurs, voilà qu'il décide de me retourner à la question. J'en aurais des choses à dire et peut-être même qu'un nom me viendrait en tête si je décidais de fabuler ou que sais-je. " Et pourquoi je devrais te le dire ? Je n'ai pas envie d'avoir un meurtre sur la conscience. " C'est juste que je suis tombée sur quelques mauvais garçons ou hommes, et encore... C'était plus des flirts sans aucun intérêt. Quand j'y réfléchis, je n'ai jamais vraiment vécu une belle histoire d'amour, peut-être faute de maturité ou de mauvaises décisions. " Grave. Mais en même temps, je n'ai pas le choix. La polygamie est interdite et je refuse de briser leur cœur en optant pour un autre... " Tant de sacrifices et de bonté, j'en serais presque troublée. " Ah quel humour ! " Je secoue la tête et exécute ma nouvelle tâche pour qu'il débarrasse le plancher plus rapidement. Je ne voudrais pas l'endormir avec ma mauvaise odeur, comprenez. " Oui sauf si elles profitent un peu trop de la vue. " Je lui tends ensuite le résultat de mon dur labeur. Libérée de la présence de mon grand frère, je prends une longue douche qui va me permettre de survivre. Une fois sortie, j'ajuste le chignon sur ma tête que j'avais fait pour éviter de mouiller mes cheveux. Une fois terminée, je rejoins Raon dans le salon, voulant découvrir la session dont il m'avait brièvement parlé. Je marche dans le couloir en arborant un sourire malicieux avant de le faire disparaître aussitôt quand j'aperçois la silhouette de mon frère. Il est temps de laisser mon jeu d'actrice briller. " Raon... J'ai fait un faux mouvement en sortant de la douche... Deux photos sont tombées par terre, là où je venais de marcher avec les pieds mouillés. " Oh zut alors !
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Apparemment, quand mes tracas féminins se feront la malle, j'ai tout intérêt à faire un saut dans le grenier de la maison. Je prends note de l'information avec un sourire avant de changer de sujet de discussion. Les amours de mon grand frère reviennent une nouvelle fois sur la table à son plus grand désarroi. Je n'ai rien contre les personnes célibataires, chacun est libre de mener sa vie comme il l'entend mais Raon est loin d'être laid. Je sais bien qu'il a parfois mauvais caractère mais est-ce une raison suffisante pour faire fuir toutes les femmes à la ronde ? Je ne pense pas. Je prends un air faussement offensé quand il signale que nous sommes au courant de trop de choses dans sa vie. " Bien sûr qu'on en sait plus que la majorité. C'est tout l'intérêt de la famille. " Lui qui tient à ce concept, il devrait le savoir plus que moi. Je gonfle légèrement les joues, n'arrivant pas à obtenir l'information que je désirais tant. D'ailleurs, voilà qu'il décide de me retourner à la question. J'en aurais des choses à dire et peut-être même qu'un nom me viendrait en tête si je décidais de fabuler ou que sais-je. " Et pourquoi je devrais te le dire ? Je n'ai pas envie d'avoir un meurtre sur la conscience. " C'est juste que je suis tombée sur quelques mauvais garçons ou hommes, et encore... C'était plus des flirts sans aucun intérêt. Quand j'y réfléchis, je n'ai jamais vraiment vécu une belle histoire d'amour, peut-être faute de maturité ou de mauvaises décisions. " Grave. Mais en même temps, je n'ai pas le choix. La polygamie est interdite et je refuse de briser leur cœur en optant pour un autre... " Tant de sacrifices et de bonté, j'en serais presque troublée. " Ah quel humour ! " Je secoue la tête et exécute ma nouvelle tâche pour qu'il débarrasse le plancher plus rapidement. Je ne voudrais pas l'endormir avec ma mauvaise odeur, comprenez. " Oui sauf si elles profitent un peu trop de la vue. " Je lui tends ensuite le résultat de mon dur labeur. Libérée de la présence de mon grand frère, je prends une longue douche qui va me permettre de survivre. Une fois sortie, j'ajuste le chignon sur ma tête que j'avais fait pour éviter de mouiller mes cheveux. Une fois terminée, je rejoins Raon dans le salon, voulant découvrir la session dont il m'avait brièvement parlé. Je marche dans le couloir en arborant un sourire malicieux avant de le faire disparaître aussitôt quand j'aperçois la silhouette de mon frère. Il est temps de laisser mon jeu d'actrice briller. " Raon... J'ai fait un faux mouvement en sortant de la douche... Deux photos sont tombées par terre, là où je venais de marcher avec les pieds mouillés. " Oh zut alors ! Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Jeu 4 Juin - 19:12 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Voir ses sœurs grandir, c’était accepter que lui était en train de vieillir. C’était quelque chose que Raon avait refusé viscéralement pendant une longue période. Mais il devait se rendre à l’évidence, deux sur trois étaient des femmes à présent (Rin, restait un bébé, ne lui en demandez pas trop). Et si quelques mois plus tôt, l’idée de parler de sa vie amoureuse ou de celle de Risae lui aurait semblé presque incongrue, ce n’était plus le cas à présent. Il leva les yeux au ciel, jouant l’homme exaspéré qu’on le prenne pour un frère étouffant (et se voilant ainsi la face complètement). « Oh arrête ! Si je devais tuer tous les mecs qui s’intéressent à toi, ton pote Shin serait déjà mort. » Il fît claquer sa langue dans un son de désaccord total, le faisant presque sonner comme un vieil homme. « Puis entre vous trois, je finirais surtout Serial Killer à t’écouter. » Il afficha une moue contemplative. « Tu crois que ça gagne bien ça, Serial Killer ? » Enfin, vu l’efficacité dont il avait fait preuve à l’armée, ce n’était pas parier sur la bonne personne que de l’imaginer dans de telles situations. Se dépêchant de débarrasser son matériel pour libérer la place, parce qu’il devait bien reconnaître qu’il monopolisait la salle de bains depuis un moment, il laissa Risae vaquer à ses occupations, levant simplement les yeux à sa vanne pas drôle (mais aurait-il fait mieux ? Le doute était permis.) Il profita de ce laps de temps pour ranger ses affaires et nettoyer ce qui était à nettoyer. Une fois tout remis en place dans le petit coffre qu’il avait dans sa chambre, il sorti une pochette contenant une partie de ses clichés notamment ceux que Risae souhaitait voir. Il la posa sur la table basse du salon et alla préparer une théière pour lui et sa sœur. Il était en train de déposer deux mugs sur la table lorsque la jeune femme revint se joindre à lui. Il la regarda les yeux ronds et les lèvres pincées, agacé pendant un instant il serra les mâchoires. « Risae... » Il allait râler et il voyait déjà une dispute se profiler, où il lui dirait encore une fois de faire attention aux affaires des autres, où elle allait lui dire qu’il fallait qu’il se détende que ce n’était pas grave et il enchaînerait en disant que de toute façon tant que ça ne la concernait pas directement rien n’était grave. Bref, la dispute serait moche et détruirait complètement ce qu’ils venaient de faire. Cette réflexion calma son agacement ce qui lui permit de mieux observer Risae. Il plissa les yeux en la regardant plus attentivement. « Le fait que je ne m’énerve pas va se moyenner très cher. Une semaine de ménage à ma place. » Parce qu’il avait un doute que ce qu’elle venait de dire soit vrai, mais il pouvait essayer de rentrer dans son jeu.
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ootd | Voir ses sœurs grandir, c’était accepter que lui était en train de vieillir. C’était quelque chose que Raon avait refusé viscéralement pendant une longue période. Mais il devait se rendre à l’évidence, deux sur trois étaient des femmes à présent (Rin, restait un bébé, ne lui en demandez pas trop). Et si quelques mois plus tôt, l’idée de parler de sa vie amoureuse ou de celle de Risae lui aurait semblé presque incongrue, ce n’était plus le cas à présent. Il leva les yeux au ciel, jouant l’homme exaspéré qu’on le prenne pour un frère étouffant (et se voilant ainsi la face complètement). « Oh arrête ! Si je devais tuer tous les mecs qui s’intéressent à toi, ton pote Shin serait déjà mort. » Il fît claquer sa langue dans un son de désaccord total, le faisant presque sonner comme un vieil homme. « Puis entre vous trois, je finirais surtout Serial Killer à t’écouter. » Il afficha une moue contemplative. « Tu crois que ça gagne bien ça, Serial Killer ? » Enfin, vu l’efficacité dont il avait fait preuve à l’armée, ce n’était pas parier sur la bonne personne que de l’imaginer dans de telles situations. Se dépêchant de débarrasser son matériel pour libérer la place, parce qu’il devait bien reconnaître qu’il monopolisait la salle de bains depuis un moment, il laissa Risae vaquer à ses occupations, levant simplement les yeux à sa vanne pas drôle (mais aurait-il fait mieux ? Le doute était permis.) Il profita de ce laps de temps pour ranger ses affaires et nettoyer ce qui était à nettoyer. Une fois tout remis en place dans le petit coffre qu’il avait dans sa chambre, il sorti une pochette contenant une partie de ses clichés notamment ceux que Risae souhaitait voir. Il la posa sur la table basse du salon et alla préparer une théière pour lui et sa sœur. Il était en train de déposer deux mugs sur la table lorsque la jeune femme revint se joindre à lui. Il la regarda les yeux ronds et les lèvres pincées, agacé pendant un instant il serra les mâchoires. « Risae... » Il allait râler et il voyait déjà une dispute se profiler, où il lui dirait encore une fois de faire attention aux affaires des autres, où elle allait lui dire qu’il fallait qu’il se détende que ce n’était pas grave et il enchaînerait en disant que de toute façon tant que ça ne la concernait pas directement rien n’était grave. Bref, la dispute serait moche et détruirait complètement ce qu’ils venaient de faire. Cette réflexion calma son agacement ce qui lui permit de mieux observer Risae. Il plissa les yeux en la regardant plus attentivement. « Le fait que je ne m’énerve pas va se moyenner très cher. Une semaine de ménage à ma place. » Parce qu’il avait un doute que ce qu’elle venait de dire soit vrai, mais il pouvait essayer de rentrer dans son jeu. Sky & earth are overturned  trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 7 Juin - 20:34 Don't shoot what it looks like,
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une vraie situation d'un sitcom se déroule dans la salle de bain. entre son air exaspéré et le mien offusqué, le tableau pourrait faire rire plus d'une personne mais il nous ressemble bien à raon et moi. c'est dans ces moments-là où j'appréciais le plus mon frère: quand je l'emmerdais. pour autant, il en tient une sacrée couche lui aussi. citer le nom d'un de mes meilleurs amis comme potentiel amoureux transit me fait râler. je l'ai bien mérité après tout. j'ai voulu en découvrir plus sur la vie amoureuse de mon aîné mais il vient de me retourner l'ascenseur. le problème dans cette histoire n'était pas la taquinerie en lui-même, c'est qu'au fond, raon en savait plus sur ma vie que moi sur la sienne. est-ce que ça l'arrangeait réellement ou aimerait-il que je prête plus attention à lui ? je ne sais pas si ce mystère autour du jeune homme était volontaire ou non. enfin, je ne compte pas lui poser la question. le trentenaire ne répondrait pas sérieusement, surtout dans de telles circonstances. " tu balances combien de conneries par secondes ? t'as déjà calculé ? " mon pauvre shin. je le défendrais coûte que coûte. je finis par lever les yeux au ciel. " tu gagnerais mal ta vie, abandonne l'idée. " certainement, un mensonge mais c'était un moyen pour l'inciter à lâcher du lest à ce sujet. enfin, nous prenons une pause dans notre combat, ce qui se traduit par une bonne douche chaude pour moi.
un quart d'heure plus tard, je descends pour rejoindre raon dans le salon et relance la partie. le répit aura été de courte durée mais je ne pouvais pas m'en empêcher. c'était ma façon de passer du temps avec mon frère tout en s'éclatant. de toute façon si je n'avais pas commencé, le jeune homme s'en aurait chargé. je prends une mine faussement honteuse en énonçant mon récit. j'aurais presque pu entendre notre père quand raon prononce mon nom en serrant la mâchoire. je croise les bras, un peu outrée par cette sensation. " quoi ? et mon élan de franchise ne me permet pas d'y échapper ? " je m'installe ensuite sur le canapé, à ses côtés tout en poussant un soupir. " bon ok. je l'avoue. c'était une mauvaise blague. " mon amour pour raon contre une semaine de ménage ? non, je ne pouvais pas me permettre de frotter le sol ou que sais-je pendant une semaine, juste pour quelques minutes de plaisir. je plaque ma nuque contre le haut du divan après avoir récupéré ma tasse de thé. " je n'en peux plus d'être une femme, raon. j'aimerais que mon seul fardeau soit la prostate, je te jure. "
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une vraie situation d'un sitcom se déroule dans la salle de bain. entre son air exaspéré et le mien offusqué, le tableau pourrait faire rire plus d'une personne mais il nous ressemble bien à raon et moi. c'est dans ces moments-là où j'appréciais le plus mon frère: quand je l'emmerdais. pour autant, il en tient une sacrée couche lui aussi. citer le nom d'un de mes meilleurs amis comme potentiel amoureux transit me fait râler. je l'ai bien mérité après tout. j'ai voulu en découvrir plus sur la vie amoureuse de mon aîné mais il vient de me retourner l'ascenseur. le problème dans cette histoire n'était pas la taquinerie en lui-même, c'est qu'au fond, raon en savait plus sur ma vie que moi sur la sienne. est-ce que ça l'arrangeait réellement ou aimerait-il que je prête plus attention à lui ? je ne sais pas si ce mystère autour du jeune homme était volontaire ou non. enfin, je ne compte pas lui poser la question. le trentenaire ne répondrait pas sérieusement, surtout dans de telles circonstances. " tu balances combien de conneries par secondes ? t'as déjà calculé ? " mon pauvre shin. je le défendrais coûte que coûte. je finis par lever les yeux au ciel. " tu gagnerais mal ta vie, abandonne l'idée. " certainement, un mensonge mais c'était un moyen pour l'inciter à lâcher du lest à ce sujet. enfin, nous prenons une pause dans notre combat, ce qui se traduit par une bonne douche chaude pour moi.un quart d'heure plus tard, je descends pour rejoindre raon dans le salon et relance la partie. le répit aura été de courte durée mais je ne pouvais pas m'en empêcher. c'était ma façon de passer du temps avec mon frère tout en s'éclatant. de toute façon si je n'avais pas commencé, le jeune homme s'en aurait chargé. je prends une mine faussement honteuse en énonçant mon récit. j'aurais presque pu entendre notre père quand raon prononce mon nom en serrant la mâchoire. je croise les bras, un peu outrée par cette sensation. " quoi ? et mon élan de franchise ne me permet pas d'y échapper ? " je m'installe ensuite sur le canapé, à ses côtés tout en poussant un soupir. " bon ok. je l'avoue. c'était une mauvaise blague. " mon amour pour raon contre une semaine de ménage ? non, je ne pouvais pas me permettre de frotter le sol ou que sais-je pendant une semaine, juste pour quelques minutes de plaisir. je plaque ma nuque contre le haut du divan après avoir récupéré ma tasse de thé. " je n'en peux plus d'être une femme, raon. j'aimerais que mon seul fardeau soit la prostate, je te jure. "
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 4 Oct - 19:31 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Vivre avec quatre femmes, c’était avoir un accès relativement limité à la salle de bains. Raon en faisait l’expérience presque tous les jours. Oui presque, puisque depuis que Risae et Rin étaient entrées à l’université et avaient leurs places en dortoir, l’espace était un peu plus libre. C’était presque une nouvelle vie que de ne pas avoir à courir et se battre pour aller aux toilettes ou prendre une douche. Pour le coup, c’était lui qui avait monopolisé les lieux plus que nécessaire, c’était de bonne guerre que de se faire éjecter par Risae.
Profitant du salon, Raon remit un peu d’ordre et sortit les clichés que sa sœur voulait voir. Il était près de leur servir un thé quand sa cadette estima de bon ton de faire une mauvaise blague. « Au moins tu sais que c’était pas drôle. » Et il tâcha de ne pas en dire plus, son agacement retombant presque immédiatement. Il fît une légère grimace, sa sœur ne mettant pas vraiment les formes. Était-elle comme ça avec tous les hommes ou juste lui ? « Je sais que la biologie féminine n’est pas un mystère pour moi, merci à vous mes très chères sœurs, mais quand même... » Il regarda sa sœur de haut en bas n’enviant pas son malaise un seul instant. En bon frère qu’il était, il alla dans la cuisine chercher le thé pour revenir lui en servir une tasse. « T’as pris un antidouleur ? » Une des leçons qu’il avait vite retenue une fois les filles rentrées dans la puberté, c’était de toujours avoir des antidouleurs dans la pharmacie. Il s’éclipsa quelques instants, le temps de faire chauffer une serviette humide au micro-ondes et de revenir la tendre à Risae. « Tiens, met ça sur ton ventre, ça te soulagera. » Et il put enfin s’asseoir et se servir une tasse de thé.
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ootd | Vivre avec quatre femmes, c’était avoir un accès relativement limité à la salle de bains. Raon en faisait l’expérience presque tous les jours. Oui presque, puisque depuis que Risae et Rin étaient entrées à l’université et avaient leurs places en dortoir, l’espace était un peu plus libre. C’était presque une nouvelle vie que de ne pas avoir à courir et se battre pour aller aux toilettes ou prendre une douche. Pour le coup, c’était lui qui avait monopolisé les lieux plus que nécessaire, c’était de bonne guerre que de se faire éjecter par Risae. Profitant du salon, Raon remit un peu d’ordre et sortit les clichés que sa sœur voulait voir. Il était près de leur servir un thé quand sa cadette estima de bon ton de faire une mauvaise blague. « Au moins tu sais que c’était pas drôle. » Et il tâcha de ne pas en dire plus, son agacement retombant presque immédiatement. Il fît une légère grimace, sa sœur ne mettant pas vraiment les formes. Était-elle comme ça avec tous les hommes ou juste lui ? « Je sais que la biologie féminine n’est pas un mystère pour moi, merci à vous mes très chères sœurs, mais quand même... » Il regarda sa sœur de haut en bas n’enviant pas son malaise un seul instant. En bon frère qu’il était, il alla dans la cuisine chercher le thé pour revenir lui en servir une tasse. « T’as pris un antidouleur ? » Une des leçons qu’il avait vite retenue une fois les filles rentrées dans la puberté, c’était de toujours avoir des antidouleurs dans la pharmacie. Il s’éclipsa quelques instants, le temps de faire chauffer une serviette humide au micro-ondes et de revenir la tendre à Risae. « Tiens, met ça sur ton ventre, ça te soulagera. » Et il put enfin s’asseoir et se servir une tasse de thé.
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Sam 24 Oct - 21:35 Don't shoot what it looks like,
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dans de telles circonstances, il serait aisé de remettre ma parole en question. je ne fais pas partie de ces femmes, de ces personnes qui aiment se faire plaindre. pour autant, les douleurs d'aujourd'hui dépassent les habitudes. et puis pour être honnête, il est plus courant de m'entendre me plaindre pour pas grand-chose. quand les éléments se compliquent, j'ai tendance à me replier sur moi-même, à l'image des huîtres. du coup, je ne peux pas m'empêcher de sourire à la remarque de mon aîné. moi qui faisais attention à ne pas lui donner trop de détails, il me donne l'impression d'avoir dépassé les limites. " quoi ? je ne t'ai même pas donné les détails. accuse ton imagination si tu veux ! " depuis le temps, je pense pouvoir tout me permettre en compagnie de raon à tort ou à raison. en attendant, je ne peux que le remercier lorsque le trentenaire revient avec une serviette humide. " oui, j'en ai pris il y a un quart d'heure mais il n'a pas encore fait effet. " je m'étire doucement et lui offre un sourire en posant le dur labeur de raon sur mon ventre. j'échappe un soupir de soulagement et ferme les yeux. " tu me montres alors ? d'ici une demi-heure, il y a de grandes chances que je tombe dans le coma. ne perdons pas de temps ! " bien sûr, j'exagère. c'est une image pour le pousser à accélérer le mouvement. " voyons si tu ne fais pas honte à la réputation des yeo et surtout de maman... " je me demande si elle, elle m'aurait encouragé dans cette voie que j'apprécie tant : le mannequinat. est-ce qu'elle aurait été à l'origine d'une séance photo improvisée ? je lui aurais offert mes plus belles poses si elle était encore là.
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dans de telles circonstances, il serait aisé de remettre ma parole en question. je ne fais pas partie de ces femmes, de ces personnes qui aiment se faire plaindre. pour autant, les douleurs d'aujourd'hui dépassent les habitudes. et puis pour être honnête, il est plus courant de m'entendre me plaindre pour pas grand-chose. quand les éléments se compliquent, j'ai tendance à me replier sur moi-même, à l'image des huîtres. du coup, je ne peux pas m'empêcher de sourire à la remarque de mon aîné. moi qui faisais attention à ne pas lui donner trop de détails, il me donne l'impression d'avoir dépassé les limites. " quoi ? je ne t'ai même pas donné les détails. accuse ton imagination si tu veux ! " depuis le temps, je pense pouvoir tout me permettre en compagnie de raon à tort ou à raison. en attendant, je ne peux que le remercier lorsque le trentenaire revient avec une serviette humide. " oui, j'en ai pris il y a un quart d'heure mais il n'a pas encore fait effet. " je m'étire doucement et lui offre un sourire en posant le dur labeur de raon sur mon ventre. j'échappe un soupir de soulagement et ferme les yeux. " tu me montres alors ? d'ici une demi-heure, il y a de grandes chances que je tombe dans le coma. ne perdons pas de temps ! " bien sûr, j'exagère. c'est une image pour le pousser à accélérer le mouvement. " voyons si tu ne fais pas honte à la réputation des yeo et surtout de maman... " je me demande si elle, elle m'aurait encouragé dans cette voie que j'apprécie tant : le mannequinat. est-ce qu'elle aurait été à l'origine d'une séance photo improvisée ? je lui aurais offert mes plus belles poses si elle était encore là.Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 8 Nov - 20:58 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Que serait une après-midi entre un frère et une sœur sans aucune chamaillerie ? Surtout lorsque le frère et la sœur en question étaient Yeo Raon et Yeo Risae. Mais étrangement, les choses se passaient bien, certes le fait qu’elle le rejoigne pendant sa séance de développement n’était pas prévue mais quand même. Faire la plaisanterie qu’elle fît était une réelle prise de risque, et l’aîné avait presque mordu à l’hameçon. Les choses auraient pu mal tourner s’il n’avait pas pris sur lui, et il avait bien fait. Il regarda sa sœur d’un air lourd de sens, il espérait qu’elle comprenne qu’elle avait été tout sauf drôle. Il préféra passer au-dessus de cette histoire et se concentra sur la situation présente. Sa sœur semblait être dans un réel inconfort, et ne connaissant pas cette douleur, il savait mieux que personne de ne pas lui dire d’exagérer. Il fît ce qu’il put pour la soulager, mais une fois son cachet pris et la serviette posée sur son ventre, il n’y avait plus rien à faire. Se rasseyant à côté d’elle, il commença à sortir des clichés qu’il aimait particulièrement. Mais ce que lui dit Risae sur le ton de la plaisanterie le coupa en plein élan, ses mains se figeant au-dessus de la pochette qu’il s’apprêtait à ouvrir. « Je me demande souvent ce qu’elle penserait des photos que je prends. » Il essayait de se souvenir du son de sa voix, mais il était devenu si lointain dans sa mémoire. « Est-ce qu’elle aimerait mon style ? Est-ce qu’elle aurait des conseils à me donner ? Ou est-ce qu’elle me dirait de reposer son matériel et de me concentrer sur autre chose... » Il grimaça légèrement. « Je ne suis pas certain de me souvenir assez bien de sa personnalité pour avoir une réponse à tout ça. » Il secoua doucement la tête et effaça cette grimace de son visage. « Ça va être toi qui va devoir être le juge du coup ! Prête à endosser la responsabilité ? » Et finalement, il ouvrit la pochette et enleva une feuille de papier de soie pour révéler une première photographie. Il la sortit, puis répéta l’opération pour trois autres photographies de nuit, montrant un quartier mélangeant tradition et modernité et captant des moments de vie des habitants de la ville. Des clichés qu’il aimait pour leur ambiance, comme des instants suspendus dans le temps. « Alors madame la modèle, qu’est-ce qu’on en pense ? »
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ootd | Que serait une après-midi entre un frère et une sœur sans aucune chamaillerie ? Surtout lorsque le frère et la sœur en question étaient Yeo Raon et Yeo Risae. Mais étrangement, les choses se passaient bien, certes le fait qu’elle le rejoigne pendant sa séance de développement n’était pas prévue mais quand même. Faire la plaisanterie qu’elle fît était une réelle prise de risque, et l’aîné avait presque mordu à l’hameçon. Les choses auraient pu mal tourner s’il n’avait pas pris sur lui, et il avait bien fait. Il regarda sa sœur d’un air lourd de sens, il espérait qu’elle comprenne qu’elle avait été tout sauf drôle. Il préféra passer au-dessus de cette histoire et se concentra sur la situation présente. Sa sœur semblait être dans un réel inconfort, et ne connaissant pas cette douleur, il savait mieux que personne de ne pas lui dire d’exagérer. Il fît ce qu’il put pour la soulager, mais une fois son cachet pris et la serviette posée sur son ventre, il n’y avait plus rien à faire. Se rasseyant à côté d’elle, il commença à sortir des clichés qu’il aimait particulièrement. Mais ce que lui dit Risae sur le ton de la plaisanterie le coupa en plein élan, ses mains se figeant au-dessus de la pochette qu’il s’apprêtait à ouvrir. « Je me demande souvent ce qu’elle penserait des photos que je prends. » Il essayait de se souvenir du son de sa voix, mais il était devenu si lointain dans sa mémoire. « Est-ce qu’elle aimerait mon style ? Est-ce qu’elle aurait des conseils à me donner ? Ou est-ce qu’elle me dirait de reposer son matériel et de me concentrer sur autre chose... » Il grimaça légèrement. « Je ne suis pas certain de me souvenir assez bien de sa personnalité pour avoir une réponse à tout ça. » Il secoua doucement la tête et effaça cette grimace de son visage. « Ça va être toi qui va devoir être le juge du coup ! Prête à endosser la responsabilité ? » Et finalement, il ouvrit la pochette et enleva une feuille de papier de soie pour révéler une première photographie. Il la sortit, puis répéta l’opération pour trois autres photographies de nuit, montrant un quartier mélangeant tradition et modernité et captant des moments de vie des habitants de la ville. Des clichés qu’il aimait pour leur ambiance, comme des instants suspendus dans le temps. « Alors madame la modèle, qu’est-ce qu’on en pense ? »Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Lun 8 Fév - 1:25 Don't shoot what it looks like,
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nous nous posons tous des questions concernant nos parents. raon étant l'aîné, il est certainement le seul qui en connaît le plus sur eux, si nous ne prenons pas en compte notre grand-mère. parfois, je me demande quel genre de ma mère était, n'ayant que quelques souvenirs en tête. malheureusement, la plupart de ces derniers était souvent malheureux. ainsi, mon sourire se veut réconfortant quand le ton de la voix de raon est un peu plus sérieux. je ne voulais pas vraiment le blesser avec ma remarque. j'ai beau taquiné mon frère plus que de raison, j'imagine qu'il fait un excellent travail. quand une passion nous anime, nous avons tendance à vouloir nous surpasser. je suis convaincue que notre mère serait de mon avis. toutefois, je ne peux pas non plus trop m'avancer. " tu penses qu'elle serait capable d'être impartiale à l'égard du travail de son enfant ? en tout cas, je ne pense pas faire erreur en disant qu'elle aurait toujours été de bons conseils. comme une maman, quoi. " je prends une pause avant d'ajouter : " elle aurait été certainement heureuse de partager sa passion avec son fils. après pour le reste, je ne saurais dire. peut-être que tu pourrais poser la question à grand-mère. elle pourrait peut-être te répondre ? " je hoche la tête, cachant plus ou moins mon impatience à l'idée de voir son travail. " toujours. aucun droit à l'erreur, je te préviens. " je lui fais un clin d'oeil avant de me concentrer sur les séries de photos. je prends un moment de réflexion pour lui répondre, et surtout pour faire monter la pression. " j'aime beaucoup. je vois ce que tu voulais montrer en prenant ces photos.. mais... " je reprends mes airs de grande actrice avant de reprendre, en glissant ma main dans ma longue chevelure: " il manque juste ma magnifitude. " à croire que je ne pouvais pas rester sérieuse très longtemps. " tu comptes garder ces photos ici ou tu souhaites les exposer, un jour ou l'autre ? "
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nous nous posons tous des questions concernant nos parents. raon étant l'aîné, il est certainement le seul qui en connaît le plus sur eux, si nous ne prenons pas en compte notre grand-mère. parfois, je me demande quel genre de ma mère était, n'ayant que quelques souvenirs en tête. malheureusement, la plupart de ces derniers était souvent malheureux. ainsi, mon sourire se veut réconfortant quand le ton de la voix de raon est un peu plus sérieux. je ne voulais pas vraiment le blesser avec ma remarque. j'ai beau taquiné mon frère plus que de raison, j'imagine qu'il fait un excellent travail. quand une passion nous anime, nous avons tendance à vouloir nous surpasser. je suis convaincue que notre mère serait de mon avis. toutefois, je ne peux pas non plus trop m'avancer. " tu penses qu'elle serait capable d'être impartiale à l'égard du travail de son enfant ? en tout cas, je ne pense pas faire erreur en disant qu'elle aurait toujours été de bons conseils. comme une maman, quoi. " je prends une pause avant d'ajouter : " elle aurait été certainement heureuse de partager sa passion avec son fils. après pour le reste, je ne saurais dire. peut-être que tu pourrais poser la question à grand-mère. elle pourrait peut-être te répondre ? " je hoche la tête, cachant plus ou moins mon impatience à l'idée de voir son travail. " toujours. aucun droit à l'erreur, je te préviens. " je lui fais un clin d'oeil avant de me concentrer sur les séries de photos. je prends un moment de réflexion pour lui répondre, et surtout pour faire monter la pression. " j'aime beaucoup. je vois ce que tu voulais montrer en prenant ces photos.. mais... " je reprends mes airs de grande actrice avant de reprendre, en glissant ma main dans ma longue chevelure: " il manque juste ma magnifitude. " à croire que je ne pouvais pas rester sérieuse très longtemps. " tu comptes garder ces photos ici ou tu souhaites les exposer, un jour ou l'autre ? " Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Mer 10 Mar - 19:59 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Il ne s’attendait pas à ce que la conversation devienne aussi sérieuse, mais son rapport à la photographie était vraiment particulier. Sans doute parce qu’il y voyait là un moyen d’être proche de sa mère. Lorsqu’il se baladait dans la rue pour prendre des photos ou lorsqu’il était dans la salle de bains transformée en chambre noire improvisée, il se sentait plus proche d’elle qu’il ne l’avait été depuis sa mort. Et étrangement, il ressentait encore plus cruellement son absence. Il lâcha un petit rire à la réflexion de sa sœur, elle visait juste. « C’est vrai... Elle s’extasiait devant les dessins horribles que tu ramenais de l’école. Franchement c’était de pauvres tâches de couleurs, même pas accordées en plus et elle trouvait ça beau. Alors tu tiens un truc c’est vrai. » À bien y penser, Raon se disait que leur mère aimait juste voir ses enfants s’exprimer et prendre la place qui leur était due dans ce monde. « On aurait eu beaucoup de choses à apprendre, pas seulement en photo. » Mais à quoi bon y penser ? Leurs vies étaient déjà pleines de deuils. Il n’y avait pas que le deuil de leur mère (ou de leur père) à faire, à cause de l’absence il y avait des deuils à chaque étape marquante de leurs existences, leurs réussites, leurs échecs, les rencontres... Secouant la tête, il se décida enfin à montrer ses clichés à sa sœur, haussant simplement les épaules à la fausse pression qu’elle essayait de lui mettre. Alors qu’elle regardait les photographies, il scrutait ses réactions, regardant les expressions de son visage. « J’aime les moments de vie, même celles qui apparaissent banales. » Comme ce couple d’étudiants assis côte à côte face à la rivière Han. Peut-être cette affection pour ce genre de scènes venait du fait qu’il avait pleine conscience du fait qu’elles pouvaient être éphémères. Finalement il éclata de rire. « Je me demandais quand tu allais me dire que mes photos manquaient trop de Yeo Risae. » Il secoua légèrement la tête. « Mais bon, t’es déjà devenue trop cher pour moi non ? Ou alors tu négocies le contrat pour la famille ? » Il haussa légèrement un sourcil avant de rire de nouveau. Les portraits... Il ignorait pourquoi, il avait encore du mal à se lancer. Comme s’il craignait de ne pas parvenir à capter l’essence de la personne qu’il voulait photographier. Alors qu’il venait de prendre sa tasse et avait une gorgée de sa boisson en bouche, il manqua de s’étrangler à la remarque de sa sœur. « Les exposer ?! » Il la regarda plutôt perplexe. « Non... Non j’ai pas le niveau. Et il faut des moyens pour exposer. Un espace, de la publicité, un événement... Un nom aussi. » Et il n’avait rien de tout cela. « Je fais juste ça pour m’amuser, pour passer le temps. » Il la regarda en fronçant les sourcils. « Je pense que tes hormones te font dire des conneries si tu penses que ça vaut d’être exposé. C’est souvent pendant que vous avez vos règles que vous me sortez les idées ou les plans les plus flingués. » Il repoussa la tête de sa sœur en appuyant son index sur son front avant de regarder de nouveau dans les clichés qu’il avait. « Ah si, j’ai bien un portrait dans tout ça, avec un sacré mannequin d’ailleurs ! » Et après quelques manipulations effectuées avec délicatesse, il lui sortit une photo de Maru qu’il avait pris lors d’une balade au parc.
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ootd | Il ne s’attendait pas à ce que la conversation devienne aussi sérieuse, mais son rapport à la photographie était vraiment particulier. Sans doute parce qu’il y voyait là un moyen d’être proche de sa mère. Lorsqu’il se baladait dans la rue pour prendre des photos ou lorsqu’il était dans la salle de bains transformée en chambre noire improvisée, il se sentait plus proche d’elle qu’il ne l’avait été depuis sa mort. Et étrangement, il ressentait encore plus cruellement son absence. Il lâcha un petit rire à la réflexion de sa sœur, elle visait juste. « C’est vrai... Elle s’extasiait devant les dessins horribles que tu ramenais de l’école. Franchement c’était de pauvres tâches de couleurs, même pas accordées en plus et elle trouvait ça beau. Alors tu tiens un truc c’est vrai. » À bien y penser, Raon se disait que leur mère aimait juste voir ses enfants s’exprimer et prendre la place qui leur était due dans ce monde. « On aurait eu beaucoup de choses à apprendre, pas seulement en photo. » Mais à quoi bon y penser ? Leurs vies étaient déjà pleines de deuils. Il n’y avait pas que le deuil de leur mère (ou de leur père) à faire, à cause de l’absence il y avait des deuils à chaque étape marquante de leurs existences, leurs réussites, leurs échecs, les rencontres... Secouant la tête, il se décida enfin à montrer ses clichés à sa sœur, haussant simplement les épaules à la fausse pression qu’elle essayait de lui mettre. Alors qu’elle regardait les photographies, il scrutait ses réactions, regardant les expressions de son visage. « J’aime les moments de vie, même celles qui apparaissent banales. » Comme ce couple d’étudiants assis côte à côte face à la rivière Han. Peut-être cette affection pour ce genre de scènes venait du fait qu’il avait pleine conscience du fait qu’elles pouvaient être éphémères. Finalement il éclata de rire. « Je me demandais quand tu allais me dire que mes photos manquaient trop de Yeo Risae. » Il secoua légèrement la tête. « Mais bon, t’es déjà devenue trop cher pour moi non ? Ou alors tu négocies le contrat pour la famille ? » Il haussa légèrement un sourcil avant de rire de nouveau. Les portraits... Il ignorait pourquoi, il avait encore du mal à se lancer. Comme s’il craignait de ne pas parvenir à capter l’essence de la personne qu’il voulait photographier. Alors qu’il venait de prendre sa tasse et avait une gorgée de sa boisson en bouche, il manqua de s’étrangler à la remarque de sa sœur. « Les exposer ?! » Il la regarda plutôt perplexe. « Non... Non j’ai pas le niveau. Et il faut des moyens pour exposer. Un espace, de la publicité, un événement... Un nom aussi. » Et il n’avait rien de tout cela. « Je fais juste ça pour m’amuser, pour passer le temps. » Il la regarda en fronçant les sourcils. « Je pense que tes hormones te font dire des conneries si tu penses que ça vaut d’être exposé. C’est souvent pendant que vous avez vos règles que vous me sortez les idées ou les plans les plus flingués. » Il repoussa la tête de sa sœur en appuyant son index sur son front avant de regarder de nouveau dans les clichés qu’il avait. « Ah si, j’ai bien un portrait dans tout ça, avec un sacré mannequin d’ailleurs ! » Et après quelques manipulations effectuées avec délicatesse, il lui sortit une photo de Maru qu’il avait pris lors d’une balade au parc. Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 2 Mai - 19:12 Don't shoot what it looks like,
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La mannequin a un pincement au coeur. D'un accord commun et tacite, les deux Yeo décident de se concentrer de nouveau sur les photographies prises par l'aîné. Cette fois-ci, la cadette se montre plus sérieuse. Elle reste bien sûr étonnée de voir le jeune homme s'épanouir dans un domaine artistique quand il semblait lui reprocher ses envies quelques années plus tôt. Finalement, cette passion leur permet de se retrouver ici, à discuter plus sereinement et à exprimer leurs avis sans pour autant se juger. Elle décide néanmoins d'ajouter une pointe d'humour. A moins que ça soit un moyen déguisé pour réclamer une session avec son frère ? Ce programme pourrait être amusant. Elle se demande comment son frère pourrait la diriger. Avec son expérience, Risae sera en mesure de s'adapter mais si le trentenaire préfère se concentrer sur les moments de vie... Oui, elle va vraiment devoir improviser. Elle affiche un sourire fier. Elle reste flattée devant un tel compliment. Elle a, après tout, tellement galéré pour arriver à ce niveau. Elle veut que ça marche, pour toujours, tant que sa tête sera en mesure d'être prise par les plus grands photographes, choisi par les meilleurs styles. " Tes prix seront les miens. Mais si c'est une excuse car tu ne te sens pas de taille, tu peux me le dire ouvertement. Nous sommes en famille. " L'étudiante lui fait un clin d'oeil avant de voir son frère étouffer. " Ca va ? " Elle n'a pas non plus dit une grosse bêtise mais on dirait que sa réplique vient d'un extraterrestre vu la tête de Raon. " Et les autres commencent comment ? Il y a peut-être des collaborations à faire avec d'autres ? Si tu essayes de te faire des relations, tes photos peuvent bien plaire ? " Elle soupire quand il la repousse. Raon est réaliste mais il faut savoir écouter son coeur et ses envies. Elle ne pense pas qu'il ait peur... Manque t-il de confiance en lui ? Certes, ce n'est pas simple et personne ne lui en demande d'en vivre. " Tu sais, Raon. Maintenant qu'on commence à devenir plus indépendante financièrement parlant, tu ne voudrais pas penser à toi ? Tu peux juste réfléchir à une plateforme de partage sans t'endetter ou que sais-je. " Puis, elle croise les bras. " Bon maintenant que j'ai fini de te sermonner. Montre moi ta mannequin là... " Risae fronce les sourcils. A t-il une photo d'elle contre son gré ? Elle ne pense pas. Du coup, elle se demande bien à qui il fait référence.
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La mannequin a un pincement au coeur. D'un accord commun et tacite, les deux Yeo décident de se concentrer de nouveau sur les photographies prises par l'aîné. Cette fois-ci, la cadette se montre plus sérieuse. Elle reste bien sûr étonnée de voir le jeune homme s'épanouir dans un domaine artistique quand il semblait lui reprocher ses envies quelques années plus tôt. Finalement, cette passion leur permet de se retrouver ici, à discuter plus sereinement et à exprimer leurs avis sans pour autant se juger. Elle décide néanmoins d'ajouter une pointe d'humour. A moins que ça soit un moyen déguisé pour réclamer une session avec son frère ? Ce programme pourrait être amusant. Elle se demande comment son frère pourrait la diriger. Avec son expérience, Risae sera en mesure de s'adapter mais si le trentenaire préfère se concentrer sur les moments de vie... Oui, elle va vraiment devoir improviser. Elle affiche un sourire fier. Elle reste flattée devant un tel compliment. Elle a, après tout, tellement galéré pour arriver à ce niveau. Elle veut que ça marche, pour toujours, tant que sa tête sera en mesure d'être prise par les plus grands photographes, choisi par les meilleurs styles. " Tes prix seront les miens. Mais si c'est une excuse car tu ne te sens pas de taille, tu peux me le dire ouvertement. Nous sommes en famille. " L'étudiante lui fait un clin d'oeil avant de voir son frère étouffer. " Ca va ? " Elle n'a pas non plus dit une grosse bêtise mais on dirait que sa réplique vient d'un extraterrestre vu la tête de Raon. " Et les autres commencent comment ? Il y a peut-être des collaborations à faire avec d'autres ? Si tu essayes de te faire des relations, tes photos peuvent bien plaire ? " Elle soupire quand il la repousse. Raon est réaliste mais il faut savoir écouter son coeur et ses envies. Elle ne pense pas qu'il ait peur... Manque t-il de confiance en lui ? Certes, ce n'est pas simple et personne ne lui en demande d'en vivre. " Tu sais, Raon. Maintenant qu'on commence à devenir plus indépendante financièrement parlant, tu ne voudrais pas penser à toi ? Tu peux juste réfléchir à une plateforme de partage sans t'endetter ou que sais-je. " Puis, elle croise les bras. " Bon maintenant que j'ai fini de te sermonner. Montre moi ta mannequin là... " Risae fronce les sourcils. A t-il une photo d'elle contre son gré ? Elle ne pense pas. Du coup, elle se demande bien à qui il fait référence.Son Haru
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Re: Don't shoot what it looks like (raon) | Dim 23 Mai - 20:16 Don't shoot what it looks like,
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ootd | Les photos où il captait un moment de vie et les photos avec des modèles à mettre en valeur étaient profondément différentes pour Raon. À la fois pour une question de savoir-faire, ce n’était pas le même point de vue, pas la même sensibilité et aussi une question de matériel, les objectifs à utiliser n’étaient pas les mêmes. Et puis, il y avait la question du modèle... Quoique Risae avait l’air plutôt enthousiaste, c’était peut-être ce qui faisait un peu peur à l’aîné. Parce qu’elle touchait juste en parlant de peur de ne pas être à la hauteur. Surtout que sa sœur était une beauté (même s’il passait son temps à ne pas la complimenter justement), il fallait pouvoir y faire honneur. Evidemment, il était hors de question de révéler les vraies raisons de son hésitation, elle ne le laisserait jamais vivre après ça. « Et bien Miss Yeo, il faudra faire une place à ce photographe noob dans votre emploi de top model. » Mais pas trop vite il l’espérait, qu’il puisse s’entraîner un peu avant. Tout comme il avait largement besoin de s’entraîner avant de pouvoir penser à exposer ses clichés. Il se gratta l’arrière de la nuque. « Je ne me suis pas vraiment renseigné en fait... Je suis loin de pouvoir exposer, c’est juste... Un passe-temps. » Un peu réducteur pour l’occupation qui prenait presque la majorité de son temps libre. Sa sœur ne sembla pas accepter l’excuse du simple passe-temps, il avait presque l’impression qu’elle le sermonnait. Mais il fallait le reconnaître, Risae avait raison, néanmoins, le grand frère avait du mal à se l’avouer. « Je sais pas trop... De toute façon, tout le temps que je ne suis pas sûr que Rin est complètement stable, je n’ai pas envie de me disperser. » Il faut bien avouer que depuis ses soucis avec la crimsom, la benjamine était encore plus surveillée et surtout protégée par l’aîné quitte à, inconsciemment, s’oublier. Le plus drôle avec Raon, c’était qu’il était persuadé d’être un glandeur égoïste, alors que sa flemme venait probablement du fait qu’il ne faisait pas le job dont il rêvait et qu’il était détaché de tout parce qu’il était trop attaché à son rôle au sein des Yeo. Mais étant habitué à éviter ces pensées, et à s’enfoncer dans une insouciance apparente, il sortit de son dossier de clichés une photo de Maru en poussant un « tadaaa » un brin dramatique. Il afficha un sourire en coin. « Alors ? Soufflée ? » Il lâcha un petit rire. « Tu pensais pas qu’on avait deux mannequins dans la famille hein ? » Il fronça légèrement les sourcils. « D’ailleurs, elle te ferait presque de l’ombre, t’as intérêt à te méfier ! » Mais il fallait remarquer qu’il était toujours plus à l’aise avec des portraits non-humains.
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ootd | Les photos où il captait un moment de vie et les photos avec des modèles à mettre en valeur étaient profondément différentes pour Raon. À la fois pour une question de savoir-faire, ce n’était pas le même point de vue, pas la même sensibilité et aussi une question de matériel, les objectifs à utiliser n’étaient pas les mêmes. Et puis, il y avait la question du modèle... Quoique Risae avait l’air plutôt enthousiaste, c’était peut-être ce qui faisait un peu peur à l’aîné. Parce qu’elle touchait juste en parlant de peur de ne pas être à la hauteur. Surtout que sa sœur était une beauté (même s’il passait son temps à ne pas la complimenter justement), il fallait pouvoir y faire honneur. Evidemment, il était hors de question de révéler les vraies raisons de son hésitation, elle ne le laisserait jamais vivre après ça. « Et bien Miss Yeo, il faudra faire une place à ce photographe noob dans votre emploi de top model. » Mais pas trop vite il l’espérait, qu’il puisse s’entraîner un peu avant. Tout comme il avait largement besoin de s’entraîner avant de pouvoir penser à exposer ses clichés. Il se gratta l’arrière de la nuque. « Je ne me suis pas vraiment renseigné en fait... Je suis loin de pouvoir exposer, c’est juste... Un passe-temps. » Un peu réducteur pour l’occupation qui prenait presque la majorité de son temps libre. Sa sœur ne sembla pas accepter l’excuse du simple passe-temps, il avait presque l’impression qu’elle le sermonnait. Mais il fallait le reconnaître, Risae avait raison, néanmoins, le grand frère avait du mal à se l’avouer. « Je sais pas trop... De toute façon, tout le temps que je ne suis pas sûr que Rin est complètement stable, je n’ai pas envie de me disperser. » Il faut bien avouer que depuis ses soucis avec la crimsom, la benjamine était encore plus surveillée et surtout protégée par l’aîné quitte à, inconsciemment, s’oublier. Le plus drôle avec Raon, c’était qu’il était persuadé d’être un glandeur égoïste, alors que sa flemme venait probablement du fait qu’il ne faisait pas le job dont il rêvait et qu’il était détaché de tout parce qu’il était trop attaché à son rôle au sein des Yeo. Mais étant habitué à éviter ces pensées, et à s’enfoncer dans une insouciance apparente, il sortit de son dossier de clichés une photo de Maru en poussant un « tadaaa » un brin dramatique. Il afficha un sourire en coin. « Alors ? Soufflée ? » Il lâcha un petit rire. « Tu pensais pas qu’on avait deux mannequins dans la famille hein ? » Il fronça légèrement les sourcils. « D’ailleurs, elle te ferait presque de l’ombre, t’as intérêt à te méfier ! » Mais il fallait remarquer qu’il était toujours plus à l’aise avec des portraits non-humains. Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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