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hurt my feelings ((mason
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hurt my feelings ((mason | Mar 20 Aoû - 11:03 Citer EditerSupprimer
all those special times I spent with you, my love. they don't mean shit.
Un mois sans rien, fait de silence et d’ignorance comme si cette nuit-là n’avait jamais eu lieu. Un mois à penser à comment recroiser le chemin de Mason sans éveiller de doutes. L’homme avait refusé qu’ils se revoient après leur première fois, Nova n’était qu’une erreur, une rapide dérive face à laquelle il fallait se reprendre. Et bien qu’il aurait pu retourner à ce même hôtel et l’y revoir, il doutait de la réaction du plus vieux. Tout aurait l’air bien trop orchestré. Finalement c’est dans une galerie d’art que leurs yeux se sont rencontrés des semaines après et la surprise dans les iris de Nova avait dû être suffisante pour que Mason la croit réelle. Nova s’y était simplement rendu par envie, par passion, parce que le jeune artiste dont les toiles étaient représentées l’avait charmé au premier regard. Il avait ignoré Mason tout le long de la soirée, mais leur attraction est naturelle. Il s’est retrouvé entre ses bras sans réellement savoir comment, s’y est abandonné agréablement parce qu’il n’avait pas oublié la sensation des mains du brun contre son épiderme brûlant. Avec plus de fougue, plus de violence…plus de tout, jusqu’à lui en faire perdre la tête.
Et ils ne se sont plus lâchés. Ce n’était pas quotidien puisque Mason avait un travail, une famille – contrairement à lui dont la vie se résumait à gaspiller de l’oxygène. L’hôtel est devenu leur havre de paix et Nova pense percevoir quelques pointes d’attachement de la part du plus vieux ces dernières semaines. Ses étreintes sont plus longues et sa passion parfois envahissante. Nova se plait dans son cocon et, occasionnellement, il en perd la raison de sa présence ici et le dessein ultime de ces rencontres.
Mason l’a finalement invité à un de ses voyages d’affaires et même s’il a insisté pouvoir payer pour ses dépenses, l’ainé n’a rien voulu entendre. Pourtant, il faudra bien qu’un jour il arrive à lui prouver qu’il n’est pas là pour l’argent ; la vérité ne pouvait être plus loin.
Et il attend le retour de l’homme, le corps plongé dans l’eau fraiche de l’infinity pool de la suite de leur hôtel. Rapidement, il avait laissé entendre au room service qu’un verre de whisky sec lui offrait bien plus de plaisir que les cocktails sucrés aux couleurs artificielles qu’ils lui remontaient à chaque fois. Ses bras frêles se reposent sur les rebords de la piscine et il survole la belle vue ; ça lui donne de sales idées, l’envie de savoir ce qu’il ressentira s’il se laissait tomber. La chute lui semble interminable mais le résultat évident, son crâne éclaté contre le bitume. Il rit de ses propres pensées et se tourne au moment où il entend le cliquetis de la porte.
Mason.
Tiré à quatre épingles dans son beau costume, l’air strict et appliqué. Nova réalise qu’il a davantage envie de le ravager que de s’éclater le corps plusieurs mètres plus bas. Il passe une main humide sur ses cheveux de jais, le blond n’étant plus qu’un ancien souvenir. « Tu me rejoins ? » murmure-t-il en ouvrant les bras, après avoir pointé du bout du menton la bouteille et le verre qui trônent dans un coin.
Et ils ne se sont plus lâchés. Ce n’était pas quotidien puisque Mason avait un travail, une famille – contrairement à lui dont la vie se résumait à gaspiller de l’oxygène. L’hôtel est devenu leur havre de paix et Nova pense percevoir quelques pointes d’attachement de la part du plus vieux ces dernières semaines. Ses étreintes sont plus longues et sa passion parfois envahissante. Nova se plait dans son cocon et, occasionnellement, il en perd la raison de sa présence ici et le dessein ultime de ces rencontres.
Mason l’a finalement invité à un de ses voyages d’affaires et même s’il a insisté pouvoir payer pour ses dépenses, l’ainé n’a rien voulu entendre. Pourtant, il faudra bien qu’un jour il arrive à lui prouver qu’il n’est pas là pour l’argent ; la vérité ne pouvait être plus loin.
Et il attend le retour de l’homme, le corps plongé dans l’eau fraiche de l’infinity pool de la suite de leur hôtel. Rapidement, il avait laissé entendre au room service qu’un verre de whisky sec lui offrait bien plus de plaisir que les cocktails sucrés aux couleurs artificielles qu’ils lui remontaient à chaque fois. Ses bras frêles se reposent sur les rebords de la piscine et il survole la belle vue ; ça lui donne de sales idées, l’envie de savoir ce qu’il ressentira s’il se laissait tomber. La chute lui semble interminable mais le résultat évident, son crâne éclaté contre le bitume. Il rit de ses propres pensées et se tourne au moment où il entend le cliquetis de la porte.
Mason.
Tiré à quatre épingles dans son beau costume, l’air strict et appliqué. Nova réalise qu’il a davantage envie de le ravager que de s’éclater le corps plusieurs mètres plus bas. Il passe une main humide sur ses cheveux de jais, le blond n’étant plus qu’un ancien souvenir. « Tu me rejoins ? » murmure-t-il en ouvrant les bras, après avoir pointé du bout du menton la bouteille et le verre qui trônent dans un coin.
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Re: hurt my feelings ((mason | Jeu 22 Aoû - 14:46 Citer EditerSupprimer
all those special times I spent with you, my love. they don't mean shit.
Nova. Il l’était devenu sa nova. Son étoile soudainement lumineuse qui l’éblouie et noie sa vie d’une lumière aveuglante, hypnotisante. Mason se trouvait toutes les excuses du monde pour continuer d’aller retrouver ce gosse, toutes. Il fuyait sans jamais assumer ce qu’il faisait … il n’était qu’un père de famille aimant et un terrible mari. Un homme qui succombait aux charmes d’un gosse qu’il payait pour garder la compagnie, parce que Mason se persuadait que l’argent qu’il donnait à Nova était la seule limite qui le permettrait de garder une conscience tranquille. Il n’était pas prêt à assumer les sentiments pourtant naissant dans le creux de son cœur. Il se pensait juste capable du pire, quelques plaisirs charnels sans aucune considération et un silence qu’il aurait suffi de peu pour rendre éternel. Mais le destin en a voulu autrement, ou peut-être la ténacité du gosse à la retrouver ? Ça serait mentir de dire que Mason ne l’a pas cherché au détour de certains bars, qu’il ne voyait pas sa silhouette frêle se confondre contre le corps plus robuste d’autres hommes. Mason l’avait cherché, lui, son fantôme, sans jamais réellement se l’avouer. Ce n’était que son regard qui trainait un peu plus longtemps que d’ordinaire, lui qui d’habitude, ne faisait que plonger son nez dans le fond de son verre pour ignorer le reste du monde. Il l’avait relevé son minois froid et fermé. Il l’avait déposé ici et là son regard sans jamais rencontrer ce que son inconscient cherchait vraiment.
Puis il y a eu cette soirée à la galerie. Une soirée comme toutes les autres. Ennuyante à vivre mais où Mason se montrait exalté, amusé, impressionné. Il souriait, maniait les mots à la perfection. Il jouait son rôle à la perfection, mort à l’intérieure mais si vivant à l’extérieure. Il n’aura fallu qu’un regard pour que Mason ressente à nouveau ce feu brulant dans le creux de sa poitrine. Un souffle brûlant qu’il retrouvait. L’aspiration d’un nouveau-né. Déchirante et nécessaire. Il avait crispé ses doigts sur son verre, et l’avait suivi du regard, alors que ce corps frêle qu’il n’avait pourtant torturé qu’une nuit, fendait la foule avec une aisance arrogante et attirante. Terriblement attirante pour le plus vieux. il avait aimé la façon dont Nova l’avait ignoré, et la façon dont il s’était soumis à lui. Comme s’ils n’avaient finalement attendu que ça pendant un mois. Mason avait su ce soir, à l’instant où il avait atteint l’orgasme avec ce gosse qu’il en était devenu accroc. Et si jusqu’à Nova il arrivait encore à vivre son quotidien comme un figurant, depuis le gosse il était bien incapable de se contenter de sa vie morne et sans éclat. Il aimait ses enfants et c’était la seule chose qui arrivait à donner un peu de couleur à sa vie.
Mais Nova.
Nova c’était différent. C’était un second souffle. C’était prenant, puissant. Il se forçait à ne pas aller le trouver tous les soirs, pas pour une question d’argent qu’il dilapidait en cadeau et en chambre d’hotel mais parce qu’il craignait de ne jamais pouvoir se contenter des doses qu’il prenait. Parce que Nova était devenu sa drogue et il refusait de l’admettre. Pourtant il le couvrait de cadeau, dépensait sans compter les restaurants, les sorties, les nuits longues dans leur havre de paix. Et ce voyage, cette invitation qu’il avait tenu à payer, n’était pas qu’un banal voyage d’affaire où il trainait Nova par peur de s’ennuyer, mais parce qu’il savait au fond de lui qu’il aurait été bien incapable de tenir deux semaines sans vois le gosse. Le manque l’aurait rendu fou et l’aurait poussé à pire folie encore.
Mais il payait.
Et tant que Mason payait alors leur honneur était sauf. Ils ne chercheraient pas à trouver quelconque sentiments et attaches. Il n’y aurait que du sexe, de la passion, du bon temps. Des orgasmes à répétitions et des fous rires aussi. Parce qu’ils riaient. Ils riaient ensemble et Mason n’avait pas ainsi sourit depuis des années. Mason n’avait pas réussis à capter de réseau de la journée, sûrement un problème de sa carte mémoire. Craquant comme l’idiot qu’il était, Mason avait envoyé un tu me manques à Nova qui n’était –heureusement- jamais passé. Il n’avait finalement reçu que des sms visant à attiser le désir du plus vieux. Sms efficace puisqu’en entrant dans la chambre Mason avait envie de lui. (Ou bien était-ce le manque de cette journée cumulé qui ne s’était qu’embrasé aux quelques mots du gosse.) Il avançait appréciant la vue qu’il avait sur Nova dans la piscine, se fondant sur la vue magnifique qu’ils avaient de la ville. Bien loin de se douter des pensées sombres de son amant, Mason se noyait dans les siennes. Il retire ses vêtements à mesure qu’il s’approche du gosse et n’a pas besoin de répondre à sa question qu’il plonge déjà gracieusement dans l’eau totalement nu. Il nage jusqu’à lui sous l’eau et ne ressort que pour venir se coller au gosse. Enfin. Sans un mot il empoigne une cuisse du garçon et l’enroule sur sa hanche le faisant reculer jusqu’au bord de la piscine pour le plaquer contre. Ses mains, qui paraissaient toujours aussi immense sur le corps du Corée, remontent jusqu’à sa gorge qu’il serre le temps de l’attirer à lui pour un baiser. Mason n’aura agi que d’une traite depuis qu’il avait foulé le sol de cette chambre. Il savait ce qu’il voulait, et l’obtenait enfin : le souffle de son amant qu’il engloutissait entre ses lèvres comme pour lui aspirer sa vie et ne faire qu’un avec lui. Dans le fond Mason avait ce pouvoir, de vie ou de mort sur Nova, et ce n’était pas juste une dérive sexuelle qui lui plaisait à l’idée de l’étouffer, mais de sentir l’ascendance qu’il avait sur le gosse. Comme une vengeance pour lui faire payer le fait que Mason était à genoux devant son ange déchu. Il lui aurait tout donné et ça Mason … le percevait avec crainte.
Mais il payait.
Et tant qu’il payait il aurait le contrôle.
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Re: hurt my feelings ((mason | Sam 31 Aoû - 11:41 Citer EditerSupprimer
all those special times I spent with you, my love. they don't mean shit.
Ses doigts glissent contre la surface de l’eau claire, il redresse la paume et observe les gouttes s’amonceler au bout de leur pulpe et tomber lourdement. Il s’hypnotise d’un spectacle anodin, amplifié par sa rareté. Le contrôle qu’il possède sur ses mains ces derniers jours est déroutant. Presque aucun tremblant perceptible, s’il avait dû en avoir, c’était certainement durant la nuit quand il dormait. Pourtant il a arrêté ses médicaments depuis plus de deux semaines, les insomnies devenant invivables. Avant, ce n’était pas si grave, il ne dépendait de personne et avait tout le gré de suivre un rythme de vie décalé du reste de la société. Rien n’a réellement changé depuis, si ce n’est Mason. Leurs rencontres sont souvent nocturnes et Nova aime être en forme dans ces moments là, dans la mesure d’énergie dont son corps est capable. Il devrait être incapable de bouger correctement ses mains à ce stade, mais c’est le cas. Nova ne croit pas aux miracles, il sait que la douleur n’est qu’en sursis, qu’elle l’attend à un détour ; quand il s’y attendra le moins, de préférence, pour le consumer plus délicieusement à petit feu. Ça viendra. Pour l’instant, il a l’esprit clair, l’âme apaisée et les doigts habiles. Il fait danser le liquide auburn au fond de son verre, s’amusant de prouesses enfantines. Il faut bien faire passer le temps, en attendant le retour de l’homme. Une gorgée amère file au fond de son gosier et il soupire de plaisir. Sa peau est devenue sensible par toutes ces heures passées dans la piscine et il est heureux que le soleil ne soit pas haut dans le soleil et risquer de brûler le nacre de sa peau. Pas qu’il s’en fasse, au fond, une douleur de plus ou de moins. Il s’en accommoderait agréablement. Son regard retourne panorama d’en face, le ciel pour horizon. Il est si haut dans cette tour et en bas les gens ressemblent à d’infimes atomes et il perçoit à peine leurs allers et venues. D’en bas, lui aussi doit être à peine perceptible pense-t-il dans un faible sourire.
Il lui manque.
Pensée tenace qui lui prend au fil des heures qui s’égrainent. Il ne s’en tracasse pas, c’est naturel. Ses journées étaient dénuées de tout avant Mason. Son contact humain s’était effrité lentement au cours des mois pour se sonder en l’une personne d’une femme de chambre qui s’occupe de son penthouse une fois par semaine et lui prépare des plats auxquels il touche à peine. Il ne saurait même pas la reconnaitre s’il la voyait en dehors de chez lui tant il n’a que rarement posé les yeux sur elle. Mason lui redonne goût à la vie. Un goût au début forcé et bitter mais de plus en plus sucré contre son palais. Il acceptait les sorties aux restaurants ou dans des lounges sélectifs presque par obligation, parce qu’il devait bien agir de façon à ce que le plus vieux s’attache à lui. Puis il s’est surpris à graduellement changer, les aliments prenaient une saveur dans sa bouche, ses lèvres trempaient dans des alcools plus diversifiés que son éternel whisky et il trouvait une certaine beauté à l’unique geste de lever les yeux au ciel et contempler les étoiles, le bras de Mason effleurant le sien alors qu’ils marchent tranquillement sur les pavés de la ville. Oui, c’est naturel, qu’il ressente quelque chose. Il n’a pas à s’en faire. Mason est la seule source de chaleur humaine qu’il s’accorde ces jours-ci. Ça lui passera.
Ça passera quand il brisera sa sœur et cette famille qu’elle a construite. Mason n’est qu’un dommage collatéral pour une gamine vengeance. Son plus beau sacrifice. Ça passera quand il sentira le regard brillant de dégoût de son père sur lui – au moins, il se sentira exister à ses yeux, pour la première fois.
Il n’entend pas l’agonie de son cœur, mêlée à son celle de son esprit quand ses iris se posent sur la grande silhouette approchante – lui criants qu’ils aimeraient que cet instant soit éternelle, que chaque jour soit dépeint des mêmes couleurs. Il n’entend que son désir qui force ses bras à s’ouvrir pour y accueillir l’homme. Il compte les secondes à chaque couche de vêtement que Mason laisse tomber pour révéler l’épiderme sculpté. Il n’entend que le mouvement de l’eau puis le corps qui vient le recouvrir tout entier. Il entoure sa jambe autour de la hanche de Mason, avide de cette proximité dont il se languissait depuis des heures. Il ne peut prononcer aucun mot alors que les doigts calleux emprisonnent sa gorge pour que les lèvres de Mason lui volent un baiser ainsi que son souffle.
Il couvre la main de Mason de la sienne et le force doucement à la déloger de sa gorge à présent maculée de traces rougeâtre. « Je t’ai manqué tant que ça ? » demande-t-il, la taquinerie espiègle. Sa deuxième jambe miroite le mouvement de sa jumelle et rend ainsi Mason prisonnier de lui. Il ondule lentement du bassin contre lui, assez joueur pour sentir son désir, mais finalement assez chaste. « Longue journée ? » continue-t-il en remontant ses doigts contre la joue de Mason, y glissant une caresse du bout du pouce avant de s’aventurer vers ses courtes mèches brunes qu’il adore flatter. Le soir où Mason lui interdisait le moindre toucher semble si lointain. Nova ne réalise certainement pas à quel point ses propres prunelles brillent d’une étrange adoration alors qu’elles survolent le visage de l’ainé. « La mienne a été ennuyante sans toi. » vient-il murmurer dans un tendre rire au creux de son oreille qu’il cajole.
Il lui manque.
Pensée tenace qui lui prend au fil des heures qui s’égrainent. Il ne s’en tracasse pas, c’est naturel. Ses journées étaient dénuées de tout avant Mason. Son contact humain s’était effrité lentement au cours des mois pour se sonder en l’une personne d’une femme de chambre qui s’occupe de son penthouse une fois par semaine et lui prépare des plats auxquels il touche à peine. Il ne saurait même pas la reconnaitre s’il la voyait en dehors de chez lui tant il n’a que rarement posé les yeux sur elle. Mason lui redonne goût à la vie. Un goût au début forcé et bitter mais de plus en plus sucré contre son palais. Il acceptait les sorties aux restaurants ou dans des lounges sélectifs presque par obligation, parce qu’il devait bien agir de façon à ce que le plus vieux s’attache à lui. Puis il s’est surpris à graduellement changer, les aliments prenaient une saveur dans sa bouche, ses lèvres trempaient dans des alcools plus diversifiés que son éternel whisky et il trouvait une certaine beauté à l’unique geste de lever les yeux au ciel et contempler les étoiles, le bras de Mason effleurant le sien alors qu’ils marchent tranquillement sur les pavés de la ville. Oui, c’est naturel, qu’il ressente quelque chose. Il n’a pas à s’en faire. Mason est la seule source de chaleur humaine qu’il s’accorde ces jours-ci. Ça lui passera.
Ça passera quand il brisera sa sœur et cette famille qu’elle a construite. Mason n’est qu’un dommage collatéral pour une gamine vengeance. Son plus beau sacrifice. Ça passera quand il sentira le regard brillant de dégoût de son père sur lui – au moins, il se sentira exister à ses yeux, pour la première fois.
Il n’entend pas l’agonie de son cœur, mêlée à son celle de son esprit quand ses iris se posent sur la grande silhouette approchante – lui criants qu’ils aimeraient que cet instant soit éternelle, que chaque jour soit dépeint des mêmes couleurs. Il n’entend que son désir qui force ses bras à s’ouvrir pour y accueillir l’homme. Il compte les secondes à chaque couche de vêtement que Mason laisse tomber pour révéler l’épiderme sculpté. Il n’entend que le mouvement de l’eau puis le corps qui vient le recouvrir tout entier. Il entoure sa jambe autour de la hanche de Mason, avide de cette proximité dont il se languissait depuis des heures. Il ne peut prononcer aucun mot alors que les doigts calleux emprisonnent sa gorge pour que les lèvres de Mason lui volent un baiser ainsi que son souffle.
Il couvre la main de Mason de la sienne et le force doucement à la déloger de sa gorge à présent maculée de traces rougeâtre. « Je t’ai manqué tant que ça ? » demande-t-il, la taquinerie espiègle. Sa deuxième jambe miroite le mouvement de sa jumelle et rend ainsi Mason prisonnier de lui. Il ondule lentement du bassin contre lui, assez joueur pour sentir son désir, mais finalement assez chaste. « Longue journée ? » continue-t-il en remontant ses doigts contre la joue de Mason, y glissant une caresse du bout du pouce avant de s’aventurer vers ses courtes mèches brunes qu’il adore flatter. Le soir où Mason lui interdisait le moindre toucher semble si lointain. Nova ne réalise certainement pas à quel point ses propres prunelles brillent d’une étrange adoration alors qu’elles survolent le visage de l’ainé. « La mienne a été ennuyante sans toi. » vient-il murmurer dans un tendre rire au creux de son oreille qu’il cajole.
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Re: hurt my feelings ((mason | Sam 19 Oct - 14:07 Citer EditerSupprimer
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Re: hurt my feelings ((mason | Sam 19 Oct - 17:35 Citer EditerSupprimer
all those special times I spent with you, my love. they don't mean shit.
Il est là, face à lui et son cœur s’éparpille en un millier de battements hésitants. Il trace la silhouette imposante du plus vieux de son regard, le manque lui faisant face avec plus de passion. Presque aussi camé de lui que de ces rails de coke qui lui préservent un semblant de sanité.
Surement plus de lui.
Il lui a manqué, une évidence et ses bras recherchent avec passion sa présence à ses côtés. Des heures longues à l’attendre comme le plus docile des compagnons canidé, sa récompense lui faisait face et il dévore ses lèvres, le souffle coupé, quand Mason se retrouve enfin à sa hauteur. L’homme grogne contre ses lippes et une esquisse souriante vient se dessiner sur les siennes. Il aime sa force bestiale, fond davantage pour les gestes plus doux dont Mason semble tout autant capable, pour sa plus belle surprise. Nova ne savait pas dans quoi il s’engageait en forçant le destin à croiser leurs chemins. Le hasard n’était en rien responsable de ce qu’ils créent lentement, dessins aux traits timides et hésitants. Que sont-ils réellement ? Nova a posé les ficelles de leurs rencontres, la finalité en tête ; claire et limpide, s’attacher n’avait jamais été une option et il se persuade que ce n’est pas un réel manque qui le pousse à enfoncer ses doigts dans les bras de Mason, affamé de ce simple contact.
Il se perd dans ce rôle qu’il pensait seulement jouer, la réalité se fond dans les mensonges et Nova est le premier à s’oublier entre les bras de l’homme.
Un soupir appréciatif quitte ses lèvres, le sentiment fiévreux de sentir la main de Mason s’aventurer sur sa gorge, mettant fin au même rythme aux mouvements de son bassin. Il revient ravager ses lèvres d’une dizaine de baisers voluptueux. La seule barrière de vêtement qui s’érigeait entre eux est vite ôtée par l’ainé et Nova n’oppose aucune résistance quand Mason le soulève sur le bord de piscine, le manipulant comme une simple poupée. Oui, il apprécie grandement ces situations, s’amuse souvent de cette inégalité de force qu’ils entretiennent. Nova est loin de prendre autant soin de lui que le faisait Mason. Il tourne légèrement la tête sur le côté, observant du coin de l’œil le rue bondée plusieurs mètres plus bas, il se sent au-dessus de tout et vulnérable. Si vénérablement intouchable. Il cueille son regard du sien et sans jamais le quitter, il amène ses doigts jusqu’à ses propres lèvres, les lapant délicatement, joueur. Mason s’éloigne et il l’observe, ses jambes jouant enfantinement avec l’eau jusqu’à ce que l’ainé remonte à la surface. Leurs regards se croisent et Nova laisse son rire animer son torse et ses épaules tremblantes.
Il est si beau, Mason. Il ne compte pas les fois, avant, où il contemplait les photos du mari et de sa sœur ensemble, envieux de ce portrait de famille qu’on ne lui avait jamais offert. Il avait longtemps été curieux de Mason, curieux de le voir en face de lui. La réalité dépasse ses rêveries. Et il peine à contrôler l’éclat d’adoration dans ses iris brillants.
Approche.
Nova hoche de la tête et se glisse à son tour dans l’eau, pourtant il ne s’approche pas et rester à nager sur place. « Toi, approche. » somme-t-il la voix douce malgré ce qui s’apparente à un ordre. Il attend que Mason s’exécute et enroule ses bras autour de son cou, l’étreignant tendrement contre lui. « Dis-le-moi avec les mots si je t’ai manqué. » demande-t-il en levant les yeux vers lui, il redresse le visage, assez pour être capable de poser quelques baisers papillons sur le menton de l’homme. Mason le lui a montré à travers les gestes mais Nova devient insatiable, il a besoin de ces syllabes claires de sa bouche. Ce serait aussi un nouveau tournant dans leur relation, de simplement s’avouer les choses. Ses doigts remontent jusqu’à ce visage aux traits divins, le consumer de ses yeux ne suffit toujours pas, il a besoin de le toucher. Du bout du pouce, il caresse sa légère barbe, appréciant la texture inhabituelle. « Tu m’as manqué. » souffle-t-il, montrant l’exemple.
Surement plus de lui.
Il lui a manqué, une évidence et ses bras recherchent avec passion sa présence à ses côtés. Des heures longues à l’attendre comme le plus docile des compagnons canidé, sa récompense lui faisait face et il dévore ses lèvres, le souffle coupé, quand Mason se retrouve enfin à sa hauteur. L’homme grogne contre ses lippes et une esquisse souriante vient se dessiner sur les siennes. Il aime sa force bestiale, fond davantage pour les gestes plus doux dont Mason semble tout autant capable, pour sa plus belle surprise. Nova ne savait pas dans quoi il s’engageait en forçant le destin à croiser leurs chemins. Le hasard n’était en rien responsable de ce qu’ils créent lentement, dessins aux traits timides et hésitants. Que sont-ils réellement ? Nova a posé les ficelles de leurs rencontres, la finalité en tête ; claire et limpide, s’attacher n’avait jamais été une option et il se persuade que ce n’est pas un réel manque qui le pousse à enfoncer ses doigts dans les bras de Mason, affamé de ce simple contact.
Il se perd dans ce rôle qu’il pensait seulement jouer, la réalité se fond dans les mensonges et Nova est le premier à s’oublier entre les bras de l’homme.
Un soupir appréciatif quitte ses lèvres, le sentiment fiévreux de sentir la main de Mason s’aventurer sur sa gorge, mettant fin au même rythme aux mouvements de son bassin. Il revient ravager ses lèvres d’une dizaine de baisers voluptueux. La seule barrière de vêtement qui s’érigeait entre eux est vite ôtée par l’ainé et Nova n’oppose aucune résistance quand Mason le soulève sur le bord de piscine, le manipulant comme une simple poupée. Oui, il apprécie grandement ces situations, s’amuse souvent de cette inégalité de force qu’ils entretiennent. Nova est loin de prendre autant soin de lui que le faisait Mason. Il tourne légèrement la tête sur le côté, observant du coin de l’œil le rue bondée plusieurs mètres plus bas, il se sent au-dessus de tout et vulnérable. Si vénérablement intouchable. Il cueille son regard du sien et sans jamais le quitter, il amène ses doigts jusqu’à ses propres lèvres, les lapant délicatement, joueur. Mason s’éloigne et il l’observe, ses jambes jouant enfantinement avec l’eau jusqu’à ce que l’ainé remonte à la surface. Leurs regards se croisent et Nova laisse son rire animer son torse et ses épaules tremblantes.
Il est si beau, Mason. Il ne compte pas les fois, avant, où il contemplait les photos du mari et de sa sœur ensemble, envieux de ce portrait de famille qu’on ne lui avait jamais offert. Il avait longtemps été curieux de Mason, curieux de le voir en face de lui. La réalité dépasse ses rêveries. Et il peine à contrôler l’éclat d’adoration dans ses iris brillants.
Approche.
Nova hoche de la tête et se glisse à son tour dans l’eau, pourtant il ne s’approche pas et rester à nager sur place. « Toi, approche. » somme-t-il la voix douce malgré ce qui s’apparente à un ordre. Il attend que Mason s’exécute et enroule ses bras autour de son cou, l’étreignant tendrement contre lui. « Dis-le-moi avec les mots si je t’ai manqué. » demande-t-il en levant les yeux vers lui, il redresse le visage, assez pour être capable de poser quelques baisers papillons sur le menton de l’homme. Mason le lui a montré à travers les gestes mais Nova devient insatiable, il a besoin de ces syllabes claires de sa bouche. Ce serait aussi un nouveau tournant dans leur relation, de simplement s’avouer les choses. Ses doigts remontent jusqu’à ce visage aux traits divins, le consumer de ses yeux ne suffit toujours pas, il a besoin de le toucher. Du bout du pouce, il caresse sa légère barbe, appréciant la texture inhabituelle. « Tu m’as manqué. » souffle-t-il, montrant l’exemple.
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Re: hurt my feelings ((mason | Sam 19 Oct - 19:10 Citer EditerSupprimer
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Re: hurt my feelings ((mason | Sam 19 Oct - 23:21 Citer EditerSupprimer
all those special times I spent with you, my love. they don't mean shit.
Tu m’as manqué ; syllabes légères qui prennent vie sur les lèvres du plus jeune dans une sincérité presque effrayante. Nova se persuade que tout cela était normal. Evidemment que l’homme lui manquerait, il avait passé la journée seule, emprisonné dans cette cage d’or. Il avait à boire et à manger, une piscine s’étendant à l’infini, ça aurait dû lui suffire. C’est à cela que ressemble son quotidien depuis son accident après tout, il ne quittait que rarement son penthouse. Seulement, Mason a créé la différence dernièrement. Nova redécouvre doucement le monde, que ce soit entre ses bras ou à ses côtés durant l’une de leurs nombreuses virées nocturnes. Il ne pensait plus avoir besoin de contact humain, rien au-delà du contact charnel qu’il consume parfois auprès de corps étrangers, ça ne comptait pas réellement. Mason est une présence qu’il convoite différemment. Il ne reste pas que pour les étoiles qu’il lui fait voir à chaque étreinte, pas même pour ses lubies vengeresses, il y’avait autre chose. Il le craignait autant qu’il ne se fascinait de ces sentiments étrangers, nouveaux. Nova déteste l’inconnu et c’est pourtant vers lui qu’il s’aventure aveuglement en décuplant les rencontres entre eux. Leurs rendez-vous ne sont plus aussi silencieux qu’avant, parfois ils discutent de longues minutes en contemplant le plafond au-dessus de leurs têtes, d’autres fois ils se retrouvent à rire de quelques anecdotes qu’ils n’avaient aucune raison de partager. A chacun de ces moments, Nova a un brasier au cœur, des flammes qui étincellent en milles éclats. Et Mason ne cesse de lui couper le souffle, qu’importe le nombre de fois où il pose les iris sur lui. Vision défiant le réel, il le voit s’approcher de lui, se pliant ainsi à sa demande. Nova avait toujours pensé Mason de ceux qu’on ne pouvait jamais plié, et alors il fallait le briser. C’était toujours son dessein et il craint de ne pouvoir s’en sortir sans quelques fêlures au cœur.
Il ne fera pas marche arrière, il était déjà au plus bas. Autant profiter de ce qu’il s’est offert, et ses bras encerclent le cou de Mason comme à une bouée de sauvetage. Nova le serre si fort contre lui qu’il craint de se briser. La froideur du plus vieux a disparu depuis des semaines et sa voix ne revêt une réelle autorité que durant leurs jeux peu innocents, parallèlement, Nova gagne en confiance, sur ce qu’ils sont et sur l’emprise qu’il a atteint. Leurs regards ne se quittent pas et le plus jeune sursaute sous la surprise de se sentir soulevé, il n’a toujours pas eu de réponses et doute au début d’en recevoir. Peut-être n’est-il pas aussi proche du soleil qu’il ne le pensait ? Il attendra s’il le fallait. Mason l’entraine ainsi et le garçon se contente de verrouiller ses jambes autour de sa taille afin de préserver son équilibre. Ses lèvres s’échouent sur l’épaule du brun et il se retrouve allongé sur le grand lit de leur suite. Geste doux, presque tendre, ils sont à des années lumières des première fois où Mason le jetait avec violence sur le lit. C’est le témoignage silencieux des sentiments qui changent, évoluent, il ne peut s’empêcher de se demander si Mason voit toujours en lui un garçon facile intéressé par l’argent malgré toutes ses tentatives à lui prouver le contraire. . Et quand ça arrive, il s’échoue lourdement sur son amant, se blottissant contre son torse. « J’ai envie de faire une sieste. » murmure-t-il, la voix déjà plus alanguie. Il attendait le retour de Mason depuis des heures mais ne pensait pas qu’il l’épuiserait aussi tôt. « On ira à la plage plus tard ? » Il ne veut pas nager mais s’ils restent dans cette chambre, ils ne feront que se consumer jusqu’à ce que le sommeil les emporte totalement. Le plage serait idéale pour quelques innocentes romances.
Il ne fera pas marche arrière, il était déjà au plus bas. Autant profiter de ce qu’il s’est offert, et ses bras encerclent le cou de Mason comme à une bouée de sauvetage. Nova le serre si fort contre lui qu’il craint de se briser. La froideur du plus vieux a disparu depuis des semaines et sa voix ne revêt une réelle autorité que durant leurs jeux peu innocents, parallèlement, Nova gagne en confiance, sur ce qu’ils sont et sur l’emprise qu’il a atteint. Leurs regards ne se quittent pas et le plus jeune sursaute sous la surprise de se sentir soulevé, il n’a toujours pas eu de réponses et doute au début d’en recevoir. Peut-être n’est-il pas aussi proche du soleil qu’il ne le pensait ? Il attendra s’il le fallait. Mason l’entraine ainsi et le garçon se contente de verrouiller ses jambes autour de sa taille afin de préserver son équilibre. Ses lèvres s’échouent sur l’épaule du brun et il se retrouve allongé sur le grand lit de leur suite. Geste doux, presque tendre, ils sont à des années lumières des première fois où Mason le jetait avec violence sur le lit. C’est le témoignage silencieux des sentiments qui changent, évoluent, il ne peut s’empêcher de se demander si Mason voit toujours en lui un garçon facile intéressé par l’argent malgré toutes ses tentatives à lui prouver le contraire. . Et quand ça arrive, il s’échoue lourdement sur son amant, se blottissant contre son torse. « J’ai envie de faire une sieste. » murmure-t-il, la voix déjà plus alanguie. Il attendait le retour de Mason depuis des heures mais ne pensait pas qu’il l’épuiserait aussi tôt. « On ira à la plage plus tard ? » Il ne veut pas nager mais s’ils restent dans cette chambre, ils ne feront que se consumer jusqu’à ce que le sommeil les emporte totalement. Le plage serait idéale pour quelques innocentes romances.
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Re: hurt my feelings ((mason | Mar 26 Nov - 22:48 Citer EditerSupprimer
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C’était souvent ainsi entre eux. Ils s’attendaient un temps qui leur paraissait interminable puis ils se consumaient plus vite qu’ils ne le voulaient vraiment. Ils avaient un appétit insatiable l’un de l’autre et cela allait bien au-delà du plaisir sexuel auquel il s’adonnait lorsqu’ils se voyaient. Ce n’était là que l’expression de leur passion. Mais l’amour … l’amour qui les liait et qui était encore tue, frémissait sous leur peau et dans chacun de leur message. Nova lui manquait beaucoup trop et Mason se ressentait à nouveau comme cet adolescent qui découvrait l’amour. Il en devenait imprudent, délaissant sa famille, ne vivant que pour ce manque, cet appel secret et silencieux qui le poussait sans cesse vers Nova … sa peau, son souffle, ses lèvres étaient tout autant d’élément qui rendait Mason impatient fut un temps. Mais de plus en plus souvent le simple son de sa voix, son sourire, son visage et son regard qui s’illuminait à sa vue surpassait tout le reste. Ils s’aimaient, ces démons, ils s’aimaient si fort qu’ils ne faisaient plus attention à rien … Mason l’emmenait partout avec lui et le gardait pourtant secret aux yeux des autres. Parce qu’il craignait qu’à la seconde où quelqu’un devinera leur lien que leur bulle de bonheur ne se disperse et que tout s’écroule. Qu’adviendra-t-il le jour où Nova n’aura plus cette place secrète. Où Nova n’aura plus sa place, cette exclusivité unique. Ils ne pourront s’avoir, se plaire, se chercher, et se trouver. Le pire serait de ne plus pouvoir se trouver.
Mason savait qu’il jouait à un jeu dangereux, parce qu’il savait qu’avec le temps Nova devrait quitter sa vie et que plus il attendrait et plus ça serait douloureux. Parce qu’il refusait de le voir partir. Il ne payait chacun de leur rendez-vous mais l’argent trainait le plus souvent sur un coin de table sans qu’ils en aient réellement besoin … Nova lui avait bien fait comprendre que l’argent n’était pas une nécessité mais c’était une façon pour Mason de se cacher. Une barrière confortable pour son déni. Mais il devait bien avouer, alors qu’il avait le gosse entre les bras, qu’il était bien mieux ici que nul par ailleurs … triste constatation pour ce père de famille, marié à la même femme depuis presque 10 ans. Quel mariage malheureux lui faisait-il vivre. Pourtant, Mason en avait marre de se sentir coupable, de culpabiliser pour quelque chose qu’il a toujours avoué à sa femme. Elle fermait les yeux, pensant que ces escapades suffiraient à le combler et le faire revenir vers elle. Mais arriva finalement le jour où la fatalité arriva. Mason tomba amoureux d’une autre personne et pu enfin être lui-même pleinement … il s’épuisait à vivre dans le mensonge. Vraiment. A tel point qu’il pensait parfois à quitter sa femme pour s’installer dans le penthouse du plus jeune. Mais quel étrange folie le tenait éveiller et dès les premières lueurs du matin sa raison revenait et il s’occupait de ses enfants.
Sa douce folie ne portait qu’un nom et il savait qu’elle ne durerait pas longtemps. Alors il profitait. « La plage ? Ça me parait être une excellente idée. » souffla le plus vieux en le serrant un peu plus contre lui. « Dors … on a le temps d’y aller … » il baisse la luminosité des lumières de la chambre et baisse les stores. Lui-même se sent happé par les affres du sommeil. Il s’enfonce sous la couette avec un peu plus de confort et soupire d’aise en gardant son amant contre lui. Comme à son habitude il pose son avant-bras sur ses yeux pour mieux s’endormir mais se redresse après quelques secondes. Il n’hésite pas une seconde pour venir lui voler un baiser tendre. Rapide, fugace, mais sincère et doux. Il se recouche un sourire au coin de ses lèvres s’ourlant. Il soupire d’aise à nouveau et sombre rapidement dans le sommeil. C’est la faim qui le réveille plus tard dans la soirée, il ne sait pas vraiment combien de temps a passé. Mais cette petite sieste lui a fait du bien. Il met plusieurs minutes avant de totalement émerger. Il se redresse veillant à ne pas réveiller Nova et quitte le lit, totalement nu sans en être gêné et s’avance jusqu’à la terrasse un verre à la main, qu’il boit distraitement, fixant la vue qu’ils avaient depuis sa suite. Il fait déjà nuit dehors et il peut entendre les grillons. Il ferme les yeux et savoure ce moment … savoir que nova dormait dans le lit à côté de lui avait quelque chose de … magique ? Apaisant.
Mason savait qu’il jouait à un jeu dangereux, parce qu’il savait qu’avec le temps Nova devrait quitter sa vie et que plus il attendrait et plus ça serait douloureux. Parce qu’il refusait de le voir partir. Il ne payait chacun de leur rendez-vous mais l’argent trainait le plus souvent sur un coin de table sans qu’ils en aient réellement besoin … Nova lui avait bien fait comprendre que l’argent n’était pas une nécessité mais c’était une façon pour Mason de se cacher. Une barrière confortable pour son déni. Mais il devait bien avouer, alors qu’il avait le gosse entre les bras, qu’il était bien mieux ici que nul par ailleurs … triste constatation pour ce père de famille, marié à la même femme depuis presque 10 ans. Quel mariage malheureux lui faisait-il vivre. Pourtant, Mason en avait marre de se sentir coupable, de culpabiliser pour quelque chose qu’il a toujours avoué à sa femme. Elle fermait les yeux, pensant que ces escapades suffiraient à le combler et le faire revenir vers elle. Mais arriva finalement le jour où la fatalité arriva. Mason tomba amoureux d’une autre personne et pu enfin être lui-même pleinement … il s’épuisait à vivre dans le mensonge. Vraiment. A tel point qu’il pensait parfois à quitter sa femme pour s’installer dans le penthouse du plus jeune. Mais quel étrange folie le tenait éveiller et dès les premières lueurs du matin sa raison revenait et il s’occupait de ses enfants.
Sa douce folie ne portait qu’un nom et il savait qu’elle ne durerait pas longtemps. Alors il profitait. « La plage ? Ça me parait être une excellente idée. » souffla le plus vieux en le serrant un peu plus contre lui. « Dors … on a le temps d’y aller … » il baisse la luminosité des lumières de la chambre et baisse les stores. Lui-même se sent happé par les affres du sommeil. Il s’enfonce sous la couette avec un peu plus de confort et soupire d’aise en gardant son amant contre lui. Comme à son habitude il pose son avant-bras sur ses yeux pour mieux s’endormir mais se redresse après quelques secondes. Il n’hésite pas une seconde pour venir lui voler un baiser tendre. Rapide, fugace, mais sincère et doux. Il se recouche un sourire au coin de ses lèvres s’ourlant. Il soupire d’aise à nouveau et sombre rapidement dans le sommeil. C’est la faim qui le réveille plus tard dans la soirée, il ne sait pas vraiment combien de temps a passé. Mais cette petite sieste lui a fait du bien. Il met plusieurs minutes avant de totalement émerger. Il se redresse veillant à ne pas réveiller Nova et quitte le lit, totalement nu sans en être gêné et s’avance jusqu’à la terrasse un verre à la main, qu’il boit distraitement, fixant la vue qu’ils avaient depuis sa suite. Il fait déjà nuit dehors et il peut entendre les grillons. Il ferme les yeux et savoure ce moment … savoir que nova dormait dans le lit à côté de lui avait quelque chose de … magique ? Apaisant.
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Re: hurt my feelings ((mason | Dim 1 Déc - 19:47 Citer EditerSupprimer
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De tendres élans d’affection dont Mason le baignait plus souvent qu’au début de leur relation. Leurs débuts houleux semblent lointain, comme un vague souvenir ne laissant rien que l’assurance que tout a toujours été ainsi entre deux, fait de tendresse et de désir, du refus conscient de contempler la réalité de ce qu’ils sont ; des amants à la passion interdite. Quand ils sont seuls, rien n’a plus d’important. Mason n’est pas un homme marié, les poings liés à cette famille qu’il ne quittera certainement jamais et Nova n’est plus un gosse empli de haine et de rage, ayant pour seul dessein de faire s’écrouler le château de sa sœur, et de son homme par la même occasion. L’oubli est facile entre les bras de Mason, c’est ce que Nova avait douloureusement déduit au cours de ses dernières semaines à le côtoyer. Quelques jours sans lui suffisaient à créer le manquer et au cours des voyages où il s’habitue à la présence du plus vieux, quelques heures sans lui seulement et tout se dépeuple. Liaison secrète dont le plus jeune ne se dérange plus outre mesure, il avait encore besoin de temps, assez pour assurer son ascendant sur Mason et être certain de son emprise, alors seulement il pourrait quémander d’ôter cette discrétion qui les entoure et demander à être vu de tous à son tour ; quitter sa femme, briser le cœur de cette fausse innocente. Parce qu’à ses yeux, sa sœur sera toujours coupable de milles maux, au même titre que tous les Jeom qui n’ont jamais vu de lui autre chose qu’un étranger sous leur toit. Peut-être qu’alors ils arriveront à le voir réellement, il n’est pas qu’une ombre ; il existe. Il est une chair et des os, un cœur révolté qui ne demande qu’à se venger.
Et tout devient étrangement flou quand il pose la tête contre le torse de Mason, le corps épuisé. Les battements de l’organe vital de l’homme l’apaisent mieux que n’importe quelle berceuse, il les écoute, les compte lentement alors qu’il sent ses pensées s’enfuir vers l’infini, et ne plus devenir qu’un flot insensé et décousu. Mason le serre contre lui et un soupir de contentement s’échappe de ses lèvres, la satisfaction que sa demande soit acceptée. Depuis que leurs rencontres sont devenus fréquentes, presque calculées, il y’avait peu de choses que Mason lui refusait. Tout avait commencé doucement, jusqu’à ce que les caprices soient de plus en plus entendues et Nova mentirait s’il disait que ce constat ne lui plaisait pas, c’était follement grisant de se sentir important aux yeux de quelqu’un, davantage pour lui qui n’avait jamais eu l’impression de compter, ses contacts humains souvent éphémères, sans aucun impact sur son existence. En bien ou en mal, il est incertain que Mason enracinera sa marque dans son âme, une griffure indélébile quand Nova aura tout détruit d’eux.
Le sommeil l’emporte, clair et sans rêve, il est revigorant. Il se tourne, glissant le bras en avant à la recherche de chaleur humaine mais la place à ses côtés était vide, légèrement froide signe que Mason s’est levé depuis un bon moment. Il soupire, espérant que l’homme n’ait pas été rappelé par son boulot et il lui suffit de se tourner de nouveau et retrouver sa silhouette sur la terrasse pour s’en soulager. Il s’étire longuement, profitant pour une longue minute de la chaleur des draps avant de finalement se redressant en un long soupir. Il enfile simplement son boxer noir avant de rejoindre son ainé dans la terrasse, lui dérobant le verre des mains pour en prendre une gorgée, déposant un baiser d’excuse contre son épaule. « Il fait déjà nuit. » Le ton boudeur et déçu alors qu’il se glisse contre son amant, cherchant sans le réaliser sa chaleur. Ils ne pourront pas profiter du coucher de soleil et il n’était pas certain que Mason rentre assez tôt du travail le lendemain. Il prend une seconde gorgée avant de reposer le verre entre les mains de son propriétaire, refusant de se laisser aller face à ce contretemps. « On se prépare pour sortir ? » demande-t-il, avant de se diriger vers la salle de bain pour une douche rapide, s’assurant que Mason ne l’y suivra pas. Il sait parfaitement comment ça se terminait sinon et ils ne quitteront jamais la chambre d’hôtel. Il s’habille de noir comme souvent, les épaules couvertes par une large veste en cuir de la même couleur. Il est le premier prêt et en profite pour brûler une cigarette sur la terrasse, profitant agréablement de la fumée qui toxique qui se dégage à chacune de ses bouffées. Quand Mason finit de se préparer à son tour, il guide ses pas vers l’extérieur. Nova lui vole un baiser joueur dans l’ascenseur, le sourire grand et les yeux toujours illuminées, fasciné par la beauté de cet homme qui pourrait presque être le sien. « J’ai regardé sur la map, la plage devrait pas être trop loin. Il y’a un restaurant qui a l’air pas mal en plus. » l’informe-t-il, le téléphone de Mason qu’il avait dérobé quelques minutes plus tôt en main, le sien avait rendu l’âme il y’a quelques heures puisqu’il oubliait souvent de le recharger.
Et tout devient étrangement flou quand il pose la tête contre le torse de Mason, le corps épuisé. Les battements de l’organe vital de l’homme l’apaisent mieux que n’importe quelle berceuse, il les écoute, les compte lentement alors qu’il sent ses pensées s’enfuir vers l’infini, et ne plus devenir qu’un flot insensé et décousu. Mason le serre contre lui et un soupir de contentement s’échappe de ses lèvres, la satisfaction que sa demande soit acceptée. Depuis que leurs rencontres sont devenus fréquentes, presque calculées, il y’avait peu de choses que Mason lui refusait. Tout avait commencé doucement, jusqu’à ce que les caprices soient de plus en plus entendues et Nova mentirait s’il disait que ce constat ne lui plaisait pas, c’était follement grisant de se sentir important aux yeux de quelqu’un, davantage pour lui qui n’avait jamais eu l’impression de compter, ses contacts humains souvent éphémères, sans aucun impact sur son existence. En bien ou en mal, il est incertain que Mason enracinera sa marque dans son âme, une griffure indélébile quand Nova aura tout détruit d’eux.
Le sommeil l’emporte, clair et sans rêve, il est revigorant. Il se tourne, glissant le bras en avant à la recherche de chaleur humaine mais la place à ses côtés était vide, légèrement froide signe que Mason s’est levé depuis un bon moment. Il soupire, espérant que l’homme n’ait pas été rappelé par son boulot et il lui suffit de se tourner de nouveau et retrouver sa silhouette sur la terrasse pour s’en soulager. Il s’étire longuement, profitant pour une longue minute de la chaleur des draps avant de finalement se redressant en un long soupir. Il enfile simplement son boxer noir avant de rejoindre son ainé dans la terrasse, lui dérobant le verre des mains pour en prendre une gorgée, déposant un baiser d’excuse contre son épaule. « Il fait déjà nuit. » Le ton boudeur et déçu alors qu’il se glisse contre son amant, cherchant sans le réaliser sa chaleur. Ils ne pourront pas profiter du coucher de soleil et il n’était pas certain que Mason rentre assez tôt du travail le lendemain. Il prend une seconde gorgée avant de reposer le verre entre les mains de son propriétaire, refusant de se laisser aller face à ce contretemps. « On se prépare pour sortir ? » demande-t-il, avant de se diriger vers la salle de bain pour une douche rapide, s’assurant que Mason ne l’y suivra pas. Il sait parfaitement comment ça se terminait sinon et ils ne quitteront jamais la chambre d’hôtel. Il s’habille de noir comme souvent, les épaules couvertes par une large veste en cuir de la même couleur. Il est le premier prêt et en profite pour brûler une cigarette sur la terrasse, profitant agréablement de la fumée qui toxique qui se dégage à chacune de ses bouffées. Quand Mason finit de se préparer à son tour, il guide ses pas vers l’extérieur. Nova lui vole un baiser joueur dans l’ascenseur, le sourire grand et les yeux toujours illuminées, fasciné par la beauté de cet homme qui pourrait presque être le sien. « J’ai regardé sur la map, la plage devrait pas être trop loin. Il y’a un restaurant qui a l’air pas mal en plus. » l’informe-t-il, le téléphone de Mason qu’il avait dérobé quelques minutes plus tôt en main, le sien avait rendu l’âme il y’a quelques heures puisqu’il oubliait souvent de le recharger.
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Re: hurt my feelings ((mason | Lun 16 Mar - 16:43 Citer EditerSupprimer
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Mason appréciait la discrétion du gosse, parce qu’il savait qu’ainsi il pouvait lui faire confiance. Assez pour lui pardonner son écart enfantin et ce baiser voler dans l’ascenseur. Ce n’était rien de plus qu’un petit jeu, une folie qui pimentait davantage leur moment passé à deux qui se faisait de plus en plus récurrent. Il fallait bien avouer qu’il ne s’y était pas attendu Mason. Il le revoyait encore s’asseoir à côté de lui au bar de cet hôtel. Et tout ce qui ne devait être qu’une seule nuit, se retrouvait finalement par être une … relation. Une vraie relation. Une relation amoureuse ? Il serait cruel de la part de Mason de ne pas l’avouer. Il ne pouvait décemment pas l’assumer, mais il était clair qu’il était tombé amoureux de Nova et qu’il lui serait douloureux et impossible de continuer de vivre sans lui … il avait la chance d’avoir ses enfants avec lui. De pouvoir tenir … mais s’il aimait Nova au grand jour sa femme les lui retirera … Parce qu’il était certain que leur société n’était pas prête pour ça. Un homme, flic, qui puisse aimer un autre homme … pourtant que faisait-il de mal … ? il laisse passer Nova devant lui pour sortir de l’ascenseur et hume son parfum par habitude. Il sourit, heureux d’être ici avec lui. Il laisse son téléphone à Nova, nouvelle preuve de confiance. Lui qui ne partageait jamais rien avait laissé le plus jeune empiété sur son intimité et sur sa vie privée de plus en plus pour finalement devenir son intimité et sa vie privée. Il l’emmena alors à la plage et lui assura « Demain je ferais en sorte de quitter tôt pour qu’on puisse aller voir le coucher du soleil. » peut-être que c’était ainsi que fonctionnait un couple, mais le plus vieux avait bien vu la déception sur le visage de son amant alors qu’ils avaient manqué le couché de soleil et il fallait avouer que dernièrement la priorité de Mason avait été le bonheur et le plaisir de Nova. Arrivée à la place il lui fait retirer ses chaussures et s’accroupit devant lui pour lui redresser en ourlet. Il n’avait pas envie que le sable puisse salir ou gêner son amant. En faisait-il trop ? Peut-être. La prévenance de Mason n’avait d’égal que ses sentiments. Sentiments qu’il avait toujours tus. Il l’entraine alors le garçon vers le restaurant au milieu de la plage et lui indique une place à prendre qu’il avait réservé à l’avance. Il sourit en voyant la surprise sur son visage et s’assoit en face de lui. « Je n’ai pas que des imprévus puissent gâcher notre soirée. » il attrape le champagne qui les attendait sur la table. « Je sais que tu préfères les alcools plus fort, mais commençons par ça. » une fois servis il lève sa coupe devant lui et souffle « A nous. »
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