( tenue ) L’expression qu’elle eut en relevant la tête confirma ses doutes sans qu’il n’eut besoin de lui formuler ses soupçons, ou encore, de baisser le regard sur le badge qu’elle venait tout juste de sortir de son sac à main. Embarrassé, mais pas suffisamment pour que le rouge lui monte encore aux oreilles, il n’eut le temps de s’excuser qu’elle ouvrit la porte et l’invita à entrer. La suivant alors dans le bureau tout en refermant soigneusement la porte derrière lui, il ne chercha pas à se rattraper, supposant par son silence qu’elle ne devait alors pas lui en tenir rigueur. Pour autant, quand elle lui fit face, le badge autour du cou cette fois-ci, il ne put s’empêcher de tilter – du moins, cette pensée ne le traversa que très brièvement, aussitôt arrivée, aussitôt reparti. Il était mauvais pour suivre ce que son intuition lui soufflait dans ce genre de situation. Il se contente de penser qu’elle a de beaux cheveux, que la couleur lui rappelle simplement ceux de sa meilleure amie. Ouvrant son sac couleur nuit sans tarder pour lui remettre les documents qu’il avait collecté et parfois complété, il ne répondit à sa remarque que par un petit sourire car après tout, il aimait que ce genre de chose soit bien faite. Aussi étourdi pouvait-il être, tout ce qui était paperasse était toujours soigneusement préparé. « En dernière année de bachelor » commença-t-il avant de marquer une brève pause, indice d’une hésitation et poursuivre, « et pour la spécialisation je pense prendre Supply chain management ». Sa résolution était prise que très récemment après mure réflexion entre la Communication, Luxe et Produits de prestiges, et l’option Finance Investment and Banking dispensée intégralement en anglais. La troisième voie et donc, celle qu’il avait choisi, lui semblait correspondre le plus. « Je vois, merci, ça pourrait me servir » acquiesça-t-il en hochant, espérant ne pas oublier l’information. Il avait le temps de se décider, le dernier semestre était encore loin d’être terminée pour l’année actuelle.

Il sursaute presque en entendant son prénom, mais son comportement ne transparait pas la surprise puisque son premier réflexe est de pencher la tête, tout en se rapprochant au cas où il y aurait un souci, « oui ?... ou pas ». Deuxième embarras, mais il était soulagé qu’il n’eut pas non plus l’automatisme de faire le salut militaire. Reculant un peu et balayant la pièce du regard afin de patienter, sa question qu’elle lui posa lui arracha toutefois un sourire et un rire silencieux. « Je ne voulais pas vous offenser, je pensais que vous étiez aussi une sunbae » répondit-il en se frottant la nuque, amusé qu’au final, sa boutade ne soit pas passé comme il l’aurait pensé. « Je m’excuse vraiment », son regard se baissa sur le fameux badge au cordon vert et il articula « Seo Jin Hee – shi ». Là encore, il lui offrit, sans le vouloir, l’un de ces sourires dont il avait secret puisqu’il était sincèrement difficile, de rester, i n d i f f é r e n t.

( tenue ) Désormais installée à mon nouveau poste, je commence l'entretien en questionnant le jeune homme, qui me permet d'avoir un gain de temps. En effet, il vient de sortir de la paperasse de son sac. C'est désormais à moi de tout organiser. Par chance, je n'ai pas de durée imposée pour cet échange avec le nouvel étudiant. Toutefois, je trouve opportun de le questionner pour rendre celui-ci plus vivant et plus agréable. C'est toujours mieux que d'avoir son nez dans les papiers, surtout que jeter un coup d'oeil vers sa direction ne constitue pas une corvée en soi. C'est plutôt même l'effet inverse. Je m'égare quelques secondes avant de recadrer mes pensées sur mon exercice. " Très bien. " Gardant en tête l'option désirée par le jeune homme, je prononce son nom avant d'effectuer une recherche. Je ne lui ai pas réellement posé la question mais mon instinct me dit qu'il était déjà inscrit à la Yonsei. A moins d'avoir un changement brutal dans sa vie, il est rare de demander un transfert d'université l'année précédant l'obtention d'un diplôme... Et puis, vu les épaules qu'il s'était bâti, je suppose qu'il a déjà dû emprunter la case service militaire. Là, encore, c'est simplement mon professionnalisme qui m'invite à interpréter certains éléments. Rien de plus.

Arquant un sourcil, ce fameux Daeul se perd dans ses propos. Je meurs d'envie d'en rajouter une couche mais ses airs gênés me poussent à détendre l'atmosphère. Je n'ai pas envie de paraître pour une femme aigrie mais le jeune homme vient de s'enfoncer. Il est facilement perturbé. Je retiens un rire. " Ah, vraiment ? Vos sunbaes seraient ravis de l'apprendre, j'en suis certaine. " Je le gratifie d'un sourire et secoue la tête, amusée par la situation. Il finit par présenter des excuses que je juge sincères même si je n'en ressentais pas le besoin. Mais, c'est sans compter sur le sourire qu'il arbore à son tour... Il a affiché ce type de sourires charmeurs que je connais un peu trop bien. Ne suis-je pas à l'origine de leur création justement ? Je le pensais sincère mais voilà que je fais face à un petit playboy. Très bien. Lui retournant son sourire pour continuer de me divertir, je réponds finalement: " Je vais y réfléchir. " Sait-on jamais si j'ai besoin de lui plus tard. Je me concentre de nouveau sur l'écran d'ordinateur. " Oh mais vous avez déjà été étudiant ici. Ca sera plutôt rapide du coup... Service militaire, je présume ? Est-ce aussi dur qu'on le dit ? " Je suis définitivement bien curieuse et plus bavarde que d'habitude. Apparemment, rester cloîtrée dans un bureau à l'étage était peut-être lassant au fil du temps. " Nous n'avons pas de numéro à contacter en cas d'urgence sur votre dossier. Est-ce que je peux en renseigner un ? "

( tenue ) Réalisant sa nouvelle erreur, si son sourire s’étire, que ses fossettes se creusent davantage, et ses yeux disparaissent dans de petites fentes, ce ne sont pas ses joues qui s’empourprent les premières mais ses oreilles. Cette fois, il est embarrassé pour de bon par la remarque de la fameuse « Jin Hee - shi » qui lui faisait face. Pour une raison qui lui échappait, il ne faisait qu’enchaîner les gaffes depuis qu’il avait franchi les portes de l’université, ou même, depuis qu’il lui avait adressé la parole. Sa beauté (ou plus exactement son sourire), son charisme, ou encore sa répartie, il ne savait pas lequel de ces trois éléments, si ce n’est les trois, l’empêchait de retrouver son self-control, mais il était plus ou moins certain d’une seule chose : c’est qu’il avait franchi, le premier, une ligne invisible qui les séparait. Il essayait de faire marche arrière, mais cela ne semblait pas être réellement efficace et au fond, ça l’amusait. Certes embarrassé, mais pas au point de paniqué et d’en devenir anxieux, cela le faisait au final surtout rire. Pour autant, ce qui pouvait le troubler, ce n’était pas les gaffes qu’il enchaînait, mais les sourires qu’elle lui offrait et qu’il lui rendait forcément, en toute sincérité, avec toute de même une interrogation : pourquoi lui souriait-elle ? Il n’arrivait pas à le deviner, mais qu’importe, il lui souriait en retour tel un « oui » intrigué.

« Vraiment ? » demande-t-il d’une voix posée mais laissant transparaître un certain soulagement, ou plus précisément l’espoir qu’elle ne lui tienne au final pas rigueur de son manque de courtoisie – si on pouvait appeler ça ainsi. Si son regard tente de trouver un point d’accroche le temps qu’elle se concentre sur l’écran de son ordinateur, il revient toujours vers elle et chaque fois qu’il le réalise, il tente de se distraire en observant quelque chose se trouvant à une distance plus grande que la précédente. Mais quand elle lui parle, elle capte tout de suite son attention. « Ça dépend pour qui j’imagine », il rit doucement en repensant à sa propre expérience. Si pendant longtemps, il associait le service à une formalité quelque peu pénible sous certains aspects, il en ressortait avec un souvenir plutôt agréable. Sur le moment, oui il avait souffert, mais maintenant que c’était derrière lui, il trouvait que les témoignages étaient un peu exagérés.

Son expression se fige l’espace d’une seconde à la question de la jeune femme, avant qu’il se frotte la joue de son index. « Ah vraiment ? » articule-t-il avec une lenteur qui trahit un certain trouble. Il se penche au-dessus du semblant de comptoir pour voir le formulaire qu’il avait rempli. S’il était perplexe de son oubli, il laisse échapper une petite exclamation – il se revoit, bloquer devant la question la veille, car si le souvenir de sa mère lui revenant, il n’arrivait pas à se résoudre d’entrer un numéro dont elle n’en était plus le destinataire. « Je suis désolé, j’ai oublié de me relire », mensonge, « vous pouvez mettre le suivant alors » dit-il avant de lui dicter avec lenteur un numéro, le premier qui lui venait à l’esprit, celui de sa meilleure amie.

( tenue ) Ai-je un intérêt réel à semer le doute dans son esprit ? Je ne suis pas spécialement blessée par son comportement. Bien d’autres éléments plus importants avaient déjà entaché ma réputation et ma fierté. Une telle maladresse est définitivement ridicule si l’on devait prendre en compte mon histoire. Toutefois, dans un futur proche ou lointain, le jeune homme pourrait être impliqué dans ma vie par je ne sais quelle façon. D’ailleurs, après réflexion, Daeul  s’inscrit dans une filière qui pourrait être la mienne, l’année prochaine. Tout dépendra de mes résultats d’examen.

A ce sujet, plus le temps passe, moins j’avance. J’ignore si ces heures passées au bureau d’administration m’empêchent de me réfugier derrière celui de mon appartement en fin de journée… Le constat est pitoyable. Ce travail n’est pas pénible même si j’ai connu mieux. Pour une raison que j’ignore, ou pas, je préférerais me glisser dans des tenues chics, laissant un photographe expert joué avec les perspectives de ma silhouette. Je n’ai pas été un grand mannequin, en tout cas pas sur la durée. Cela ne m’empêche pas d’esquisser un sourire à cette pensée. Il ne faut pas croire que je me trouve vieille. Songer à ces quelques souvenirs n’est pas le reflet d’une fatalité. Je suis convaincue que je pourrais faire beaucoup mieux. Encore faut-il s’en donner les moyens, et ce, dès aujourd’hui.

L’interrogeant sur le service militaire, sa brève réponse ne va, en aucun cas, apaisé ma curiosité, mais en cas de besoin, je pourrais m’adresser à un autre interlocuteur. Il est aisé de trouver un homme qui a fait son service militaire ici. Les joies de la Corée du Sud. Ce qui est certain, c’est que ces deux années ne les rendent pas plus intelligents. Un point en moins pour Daeul ! Bien sûr, je plaisante. Il suffit de voir l’option qu’il a souhaitée. A mon avis, il ne doit pas trop avoir peur de réviser le soir… Enfin, au lieu d’accroître mon sentiment de culpabilité, je vais me concentrer sur cette inscription. Fronçant légèrement les sourcils, ma question semble le perturber plus que de raison. Si je me permets de le taquiner depuis notre rencontre, je connais aussi les limites. « C’est au nom ? » Qu’on puisse connaître le nom de la personne qu’on doit informer de sa mort. Quel humour. « Navrée d’insister sur ce point mais nous avons quelques directives depuis que… » Je retiens un soupir, me rappelant ces événements. « Vous étiez sûrement encore là à l’époque. Dans tous les cas, les journaux en ont fait leur une. Nous avons été victimes d’un incendie criminel. » Je ne sais pas pourquoi je cherche à me justifier. A cause de sa moue peinée ? « Non pas que cet événement va se reproduire mais c’est pour faciliter les recherches. » Et donc aider les secours… Du côté de l’administration, certaines erreurs avaient été commises. « Enfin, je ne vois pas pourquoi je vous raconte tout ça ! » J’échappe un rire. « Passons à la suite. Est-ce que vous souhaitez vous inscrire dans un club ? Vous pouvez gagner des points dans votre moyenne. »

( tenue ) Parce qu’il ne pouvait pas se résoudre à tout laisser derrière lui, il avait gardé de petites choses indissociable de son souvenir comme cette ligne de téléphone. Si auparavant, il la composait pour entendre la voix de sa mère à l’autre bout du fil, désormais, c’était son numéro. Dictant le premier numéro qu’il avait à l’esprit, avant de répondre à sa question en articulant lentement pour qu’elle puisse prendre note facilement « Lee Da Young ». Dans un coin de son esprit, il nota toutefois qu’il devait avertir sa meilleur amie – histoire qu’elle ne soit pas trop surprise et qu’elle se prête au jeu, même s’il était certain que jamais personne de l’administration ressentirait la nécessité d’utiliser le numéro. « Il est difficile d’oublier ce fameux incendie… L’esprit était à la fête, mais la tournure des évènements », il ne trouva plus les mots pour terminer sa phrase, il eut juste un demi-sourire qui exprimait la peine qu’il ressentait. S’étant proposé pour distribuer les flyers qui listait les animations que sa filière avait mise en place, il était présent lors de cet incendie mais le sentiment d’impuissance face à cet évènement subsistait malgré tout, toutes ces années après dès lors que le sujet revenait. « J’espère aussi que ça n’arrivera pas mais mieux vaut prévenir que guérir » répondit-il sans pouvoir s’empêcher de se sentir coupable d’avoir donné un faux numéro – même s’il ne connaissait pas celui de son père ou de sa belle-mère, et que de toute façon, il avait refusé de se faire inscrit dans le livret de famille des Ryu.

Le rire de celle qui lui faisait face étant étonnant plaisant à entendre. Bien qu’il ne trahisse qu’une certaine gêne, il se demandait s’il était dans ses habitudes de rire. « Je pensais peut-être rejoindre le club de basketball », il n’était pas encore certain de sa décision, par peur d’être un fardeau après avoir fait un long break. « Auriez-vous par hasard la liste des clubs ? », il était sûr d’avoir vu quelque chose du genre sur le site de la faculté, mais il n’était pas certain qu’elle soit à jour. Penchant la tête en réalisant que quelque chose manquait à sa phrase, il eut un sourire quand cela lui revint, « S’il vous plaît, Jinhee-shi ? ». Il trouvait le terme d’ahjumma absolument pas juste et probablement vexant, et celui de Noona, certainement trop familier. A moins qu’elle ne lui donne le feu vert, il n’allait pas se risquer à commettre une énième bavure.

( tenue ) A l'image des plus grands pianistes (ou non), j'effleure les diverses touches de mon clavier avec mes ongles fraîchement manucurées. En aucun cas, ce détail superficiel me fait perdre mon temps. Tout en conversant avec le jeune étudiant, j'ai rempli plusieurs paragraphes de la fiche d'inscription. Les femmes peuvent réaliser différentes tâches en même temps, ce n'est donc pas un mythe. Je hoche la tête, complètement en adéquation avec ses propos. Toutefois, je ne peux pas m'empêcher d'échapper un soupir. " Fête ou non, nous ne pourrons jamais nous habituer à la brutalité. " A moins d'être sadomasochiste, ce qui est loin d'être mon cas. Enfin, tout ceci n'est que de la paperasse. Si un événement d'une telle ampleur était mené à se reproduire, serions nous en mesure d'appliquer les bonnes procédures ? Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir des émotions, moi compris.

Optant pour un sujet plus léger et plus centré sur notre rencontre ici, j'interroge Daeul quant à son éventuelle inscription dans un club. Cette démarche est purement facultative mais elle est souvent prisée par les étudiants. En effet, ils peuvent rencontrer de nouvelles personnes et essentiellement avoir des points facilement, ce qui n'est pas à négliger quand on connaît le niveau de discipline dans une faculté comme la Yonsei. Personnellement, j'ai déjà réfléchi à mon projet. Je pratique le volley-ball dans un club extérieur depuis quelques temps. Je ne vois pas pourquoi je chercherais à innover en adhérant à un autre club. Je vais devoir faire face à une multitude de nouveautés, autant se soulager l'esprit quand on le peut. " Hm, je dois avoir ça. " Ouvrant les tiroirs du bureau, je m'attendais à retrouver le document dans les affaires de ma collègue mais apparemment, je vais devoir m'amuser à bouger l'écran. Je retiens un sourire à sa formule de politesse avant d'abandonner mes recherches. " Je n'ai pas la liste en format papier mais on peut retrouver le nécessaire sur le site. Vous pouvez vous approcher un peu s'il vous plaît ? " Je glisse mes doigts sur les côtés de l'écran et le tourne légèrement. " Vous voyez à cette distance ? La liste est assez longue. Vous allez décrocher si je vous les cite un par un. " J'attends son accord et reste silencieuse pendant un moment, le temps qu'il puisse prendre sa décision. " Alors vous honorez quel club de votre présence ? " dis-je d'un ton amusé.

( tenue ) Que ce soit l’année 2016 ou celle qui la suivit, le jeune homme n’en gardait pas vraiment de très bon souvenirs. Même s’il préférait ne plus y repenser, il ne pouvait simplement oublier et prétendre que cela n’est jamais arrivé. C’est presque avec soulagement qu’il accueillait le nouveau sujet de conversation, bien que celui-ci le laisse plus que songeur. En arrivant à la fac, il pensait simplement remettre son formulaire d’inscription rempli et repartir, il ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi interactif – et c’était loin de lui déplaire, bien au contraire. Daeul est le genre de garçon curieux, bavard et à aimer faire de nouvelles rencontres. L’imprévisible l’amusait et plutôt que de s’en frustrer, il prenait le temps de l’apprécier, et il le faisait d’autant plus quand il s’incarnait en la personne de Jinhee-shi. Certes jolie à regarder, au point de l’inviter à prendre un petit café devant l’une des machines du campus, mais ce qu’il aimait le plus, c’était sa répartie et ce petit quelque chose qu’il ne pouvait définir en un seul mot. Un peu naïf, il se disait que cela devait être lié au fait qu’il n’avait pas fait de nouvelles rencontres depuis longtemps. Quoiqu’elle dise, il était à chaque fois, troublé.

« Ah, oui » bafouilla-t-il en se penchant sans aucune peine au-dessus du petit meuble sur lequel il était déjà accoudé, mais pour autant, ce n’était pas vraiment confortable. « Disons que je n’ai pas trop l’habitude de lire…en biais », une petite confession qui le gênait presque, sans qu’il puisse ajouter qu’il était tout aussi mauvais pour lire entre les lignes et donc, comprendre ce qu’on pouvait lui insinuer. « Si cela ne vous gêne pas… », plutôt que de mettre à l’épreuve sa souplesse davantage, le jeune homme fit le tour du bureau et se plaça derrière elle avant de se pencher au-dessus de son épaule pour voir la fameuse liste sur l’écran de l’ordinateur. « Alors » murmura-t-il pour lui-même en lisant les différentes activités proposées au sein de l’université. S’il y avait des nouveautés, il était surpris de voir que certains clubs avaient disparu, mais ceux qui l’intéressaient étaient toujours présents. « J’hésite un peu » confessa-t-il en tournant le visage vers la demoiselle, « j’ai toujours fait du basket mais je me souviens avoir bien aimé les séances de volley au collège et lycée. »