Elle était tellement heureuse que rien ne pourrait la rendre triste à l'heure actuelle. Elle était dans ses bras, c'était tout ce qu'elle demandait. Être avec lui. Un sourire si sincère étirait ses lèvres que simplement l'entendre la rendait heureuse. Quand il éteignit son téléphone, elle sourit encore plus.
Son baiser, il lui faisait perdre la tête. C'était ce genre de baiser qui la rendait faible. Ses jambes perdaient simplement de leur force. Parce qu'elle savait ce qu'il signifiait. Il n'était que démonstration de son amour pour elle, de ce qu'il ressentait pour la femme qu'elle était. Les yeux papillonnants, elle le regarde, sortant d'une douce transe. « I don't know yet...but I have something for you... » Elle l'attira doucement sur le lit et le fit s'asseoir alors qu'elle ouvrit sa valise pour y sortir une petite boîte et une enveloppe. La boite rouge contenait une bague qu'elle avait fait faire pour lui, leurs initiales y étaient gravés, un signe qu'elle lui appartenait encore plus. Et dans l'enveloppe s'y trouvait des offres d'appartements. Elle voulait un coin douillet pour eux. Alors les appartements étaient loins d'être spacieux, riches comme on pourrait s'y attendre avec elle. Elle lui laissa doucement découvrir le tout, souriant doucement. « Les appartements ne sont pas chers parce que je sais parfaitement que tu veux m'en offrir un...alors je me suis dis qu'on pouvait commencer par le bas, le temps que tout se stabilise...un petit studio ou notre intimité n'en sera plus qu'importante...et quand on changera, c'est parce qu'on aura évoluer dans notre relation... » Elle guetta doucement sa réaction, venant s'asseoir sur ses genoux, prenant son visage tendrement entre ses mains. Elle était si douce avec Woo, si amoureuse, avenante quand c'était lui. Ses doigts le traitaient comme une chose si précieuse qui pouvaient casser d'un moment à un autre. « Je veux un coin à nous...je veux pouvoir hurler dans mon lit parce que tu me fais du bien, je veux pouvoir dormir dans tes bras sans qu'une coloc entre dans la chambre...je veux t'avoir pour moi sans devoir partir loin... » Elle embrassa doucement son front, ses yeux, son nez, ses joues, sa mâchoire. « Je veux avoir un début de vie commun avec toi... » souffla-t-elle avant de l'embrasser avec douceur, gémissant de plaisir tellement elle aimait l'avoir contre lui. « Tu en dis quoi ? » Elle espérait qu'il accepterait de la voir payer un loyer, qu'il ne rechignerait pas.

Lilith avait toujours secrètement rêvé d'une vie paisible avec Woo. De vivre avec lui, de pouvoir dormir tranquillement, coucher de partout dans chaque pièce sans être dérangé (oui, c'était important.) De pouvoir bouder pour rester dans ses bras le matin et l'obliger à rester avec elle au lit au lieu d'aller en cours ou de faire je ne sais quoi. Lili en avait toujours rêvé. Alors c'était sûrement pour ça qu'elle avait pris l'initiative de chercher des appartements, des petits studios qui seraient dans les cordes de Woo, bien qu'elle voudrait y mettre son grain de sel. Hors de question de tout lui laisser payer. Mais rien que l'idée de voir son armoire rempli de vêtements de Woo, ou tout simplement voir leur deux brosses à dents ensemble, ça la faisait sourire, ça lui donner la joie de vivre. Il lui en fallait si peu quand il était question de Woo. Mais voilà, ce dernier pouvait bien ou mal prendre son initiative, c'était à double tranchant. Réellement. Et elle ne savait pas du tout comment interpréter ses réactions. Il ne laissait rien transparaître, restant silencieux à observer chacune des annonces. Elle soupira de soulagement quand il parla enfin, laissant son visage reposer dans sa main. "J'existe pour te surprendre, Sung Woo" Elle sourit, se laissant tomber contre son torse, caressant sa joue. "Notre chez nous...J'aime entendre ça...ça me plait tellement..." Elle rit en se sentant rouler sur le dos, passant ses bras autour de sa nuque, l'embrassant tendrement. "Je pourrais envahir ton armoire...voler tes hauts sans que tu ne puisses dire quelque chose vu qu'ils seront sur mon lit...Notre lit.." Des étoiles illuminaient son regard rien qu'à l'idée de vivre avec lui. Elle en était folle de cette idée. Elle le voulait. Et Lilith savait une chose, ce petit voyage ne serait q'un avant goût de leur vie ensemble. "Que veux-tu faire?'

Il rit de la voir si enthousiasmé à l’idée de partager une maison rien qu’à eux. Il la laisserait faire ce qu’elle voudrait. Il voulait simplement la voir heureuse. Il voulait l’épouser. Lui faire des enfants. Vieillir à ses côtés. Il n’imaginait personne d’autre. Il sourit tendrement à ses remarques et passe une main dans ses cheveux. « Tout ce que tu voudras mon amour … » souffle-t-il tendrement. Il rit doucement en venant l’embrasser et la soulève en la gardant dans ses bras pour aller jusqu’au balcon. « J’ai réservé un restaurant pour dans 1h. Ça nous laisse un peu de temps … » il l’assoit sur la rambarde, la garde contre lui pour qu’elle ne tombe pas. Elle sait qu’elle peut lui faire confiance. Il se glisse entre ses jambes et attrape son visage. « Donc je vais en profiter pour t’embrasser … ici … ici … ici … et ici … » il sourit, s’amuse de sa femme. Dépose ses baisers le long de sa bouche, de sa joue, de sa mâchoire, glisse jusqu’à son cou. Il peut le sentir frissonner et ça le fait rire. Il se redresse juste assez pour croiser son petit regard félin et lui vole un baiser avant de la faire descendre de son perchoir. Il la serre contre lui et souffle « J’ai un cadeau pour toi ! » parce qu’il avait envie de la couvrir de cadeau, de lui rappeler combien il l’aime. Il entre à nouveau dans la chambre et fouille un instant avant de trouver la boite qu’il avait demandé à ce qu’on laisse sur la table. Il revient alors vers elle et lui tend. « Because I know you babe. » il savait qu’il allait lui plaire avec cette robe … elle était tombée dessus sur internet et lui en avait parlé des heures durant. Elle n’avait même pas cherché à le convaincre de lui acheter, ou fait ça dans le but qu’il lui achète, elle avait simplement tellement aimé la robe qu’elle lui en avait parlé. Il avait alors cherché des jours durant le moyen de se la payer. Il avait bossé en extra, fait plus de livraison que prévu, assez pour qu’il puisse leur payer ce week-end, cette robe, ce restau, tout … il attendait avec un sourire de gosse fier, mordillant son pouce, que sa petite amie ouvre la boite pour découvrir la robe.