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Take me home [Hye Mi & Caïn]
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Take me home [Hye Mi & Caïn] | Jeu 13 Fév - 19:32 Citer EditerSupprimer ❝ Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, De peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. ❞ I am drunk and you are insane, who's going to lead us home ? Le trajet fut un peu flou. Caïn essayait de compter le nombre de verres qu’il avait pris et d’y associer un élément de sa soirée pour oublier les virages que prenait la voiture.
Un. Deux heures du matin. Il était rentré dormir chez lui. Abel pour une fois était rentré tôt. Il dormait devant la télévision. Caïn l’avait éteinte puis était parti se coucher.
Deux. Midi. Il était affairé à courir aux quatre coins de la ville à la recherche de sponsors pour une soirée spéciale au N°7. Quand il était parti, son frère pionçait toujours dans le canapé et n’avait pas bougé un orteil quand la machine à café avait tonitrué dans la pièce.
Trois. Il revint dans la soirée afin de manger son premier repas de la journée et de se préparer pour l’ouverture du club. Abel avait quitté le canapé, et l’appartement, et sa vie. Il s’était endormi tranquillement devant une série policière et avait eu l’envie soudaine à son réveil de se barrer ? Il ne comprenait pas, ça paraissait irréel, ça l’énervait. Il avait repris les clés de sa Maybach et avait filé directement au bar du N°7.
Quatre. Il avait beaucoup trop bu.
Cinq, la tête dans la cuvette, il l’avait regretté.
Six. Il avait laissé un joli fleuron d’insultes créatives et de menaces sur la boite vocale du cadet Jeong.
Six. Il avait appelé Min Seok.
Sept. Il était sorti fumer une clope.
Huit. Janggok Hye Mi avait débarqué. Elle était en colère. Il s’était mis en colère.
Neuf. Il s’était coupé la main et avait défailli.
Dix. Hye Mi l’avait poussé dans un taxi.
Onze… Y avait-il eu un onzième verre ? Il n’en était plus bien sûr. De toute façon, il n’était pas en état de décrire le reste de la soirée. Il n’en était pas conscient. Il sentait le siège sur lequel il était affalé. Le contact froid de sa tête contre la vitre et la buée qu’y créait son souffle. Le chauffeur s’inquiéta de savoir s’il allait gerber ou mourir dans son véhicule. Il avait répondu un peu trop automatiquement que tout allait bien mais il se concentrait très fort pour ne pas voir triple.
Enfin descendu de ce chariot de l’enfer, il se pencha près d’un mur, certain qu’il allait le repeindre avec le reste de son estomac mais par un effort de volonté surhumain il se reteint par fierté et laissa Hye Mi le guider jusque chez elle. Il sentait la chaleur de son corps le réchauffer, ses muscles qui travaillaient pour le soutenir, l’odeur de son shampoing. Pour l’instant, il en profitait. Elle lui faisait du bien. Il se sentirait honteux et redevable après avoir dessoûlé.:copyright: 2981 12289 0
Un. Deux heures du matin. Il était rentré dormir chez lui. Abel pour une fois était rentré tôt. Il dormait devant la télévision. Caïn l’avait éteinte puis était parti se coucher.
Deux. Midi. Il était affairé à courir aux quatre coins de la ville à la recherche de sponsors pour une soirée spéciale au N°7. Quand il était parti, son frère pionçait toujours dans le canapé et n’avait pas bougé un orteil quand la machine à café avait tonitrué dans la pièce.
Trois. Il revint dans la soirée afin de manger son premier repas de la journée et de se préparer pour l’ouverture du club. Abel avait quitté le canapé, et l’appartement, et sa vie. Il s’était endormi tranquillement devant une série policière et avait eu l’envie soudaine à son réveil de se barrer ? Il ne comprenait pas, ça paraissait irréel, ça l’énervait. Il avait repris les clés de sa Maybach et avait filé directement au bar du N°7.
Quatre. Il avait beaucoup trop bu.
Cinq, la tête dans la cuvette, il l’avait regretté.
Six. Il avait laissé un joli fleuron d’insultes créatives et de menaces sur la boite vocale du cadet Jeong.
Six. Il avait appelé Min Seok.
Sept. Il était sorti fumer une clope.
Huit. Janggok Hye Mi avait débarqué. Elle était en colère. Il s’était mis en colère.
Neuf. Il s’était coupé la main et avait défailli.
Dix. Hye Mi l’avait poussé dans un taxi.
Onze… Y avait-il eu un onzième verre ? Il n’en était plus bien sûr. De toute façon, il n’était pas en état de décrire le reste de la soirée. Il n’en était pas conscient. Il sentait le siège sur lequel il était affalé. Le contact froid de sa tête contre la vitre et la buée qu’y créait son souffle. Le chauffeur s’inquiéta de savoir s’il allait gerber ou mourir dans son véhicule. Il avait répondu un peu trop automatiquement que tout allait bien mais il se concentrait très fort pour ne pas voir triple.
Enfin descendu de ce chariot de l’enfer, il se pencha près d’un mur, certain qu’il allait le repeindre avec le reste de son estomac mais par un effort de volonté surhumain il se reteint par fierté et laissa Hye Mi le guider jusque chez elle. Il sentait la chaleur de son corps le réchauffer, ses muscles qui travaillaient pour le soutenir, l’odeur de son shampoing. Pour l’instant, il en profitait. Elle lui faisait du bien. Il se sentirait honteux et redevable après avoir dessoûlé.
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Lun 17 Fév - 20:41 Citer EditerSupprimer ❝ Un hôte dans la maison, c'est Dieu dans la maison. ❞ You're drunk and we go back home, am I crazy ? Quand on dit ce genre de choses : « Les gens ne changent pas », ça rend fou les scientifiques. Car le changement est littéralement l'unique constante en science. L'énergie, la matière, ça change toujours. La métamorphose, le fusionnement, la croissance, la disparition. C'est le fait que les gens tentent de ne pas changer qui est anormal. Cette tendance à s'agripper à ce que les choses étaient au lieu de les laisser être ce qu'elles sont. Qu'on a à s'accrocher aux vieux souvenirs au lieu d'en créer de nouveaux. La façon dont on persiste à croire en dépit de toutes les données scientifiques que tout est permanent dans cette existence. Le changement est constant. Comment vit-on le changement ? Ça ne dépend que de nous. On peut le ressentir comme la mort, ou comme une seconde chance. Si on ouvre les mains, que l'on perd prise, il faut l'accepter. Il peut être ressenti comme une montée d'adrénaline, comme si à tout instant, on pouvait avoir une seconde vie. Comme si à tout instant, on pouvait renaître. Et permettre à une nouvelle personne de faire partie de notre vie.
- Nous y sommes, encore un peu de courage !
Ma clé tourne dans la serrure et j'emmène rapidement mon hôte du soir jusqu'au canapé. Lorsqu'il se pose enfin dessus, je peux respirer et me masser les épaules ainsi que les bras. Ce n'était pas évident de maintenair son poids jusque là mais j'ai réussi. Je suis, d'ailleurs, assez fière de moi.
- Restez tranquille, je vais vous chercher de l'eau et de quoi vous soigner.
Ni une ni deux, je m'exécute. Je reviens avec tout le nécessaire et lui tends, tout d'abord, un verre d'eau.
- Cela pourrait vous faire du bien.
Je m'attelle ensuite aux soins dont il a fort besoin. En essayant de rester la plus douce possible. Je ne suis pas à l'aise dans ce genre de situations, j'ai toujours peur de mal faire. Cette fois, j'aimerais réussir.:copyright: 2981 12289 0
- Nous y sommes, encore un peu de courage !
Ma clé tourne dans la serrure et j'emmène rapidement mon hôte du soir jusqu'au canapé. Lorsqu'il se pose enfin dessus, je peux respirer et me masser les épaules ainsi que les bras. Ce n'était pas évident de maintenair son poids jusque là mais j'ai réussi. Je suis, d'ailleurs, assez fière de moi.
- Restez tranquille, je vais vous chercher de l'eau et de quoi vous soigner.
Ni une ni deux, je m'exécute. Je reviens avec tout le nécessaire et lui tends, tout d'abord, un verre d'eau.
- Cela pourrait vous faire du bien.
Je m'attelle ensuite aux soins dont il a fort besoin. En essayant de rester la plus douce possible. Je ne suis pas à l'aise dans ce genre de situations, j'ai toujours peur de mal faire. Cette fois, j'aimerais réussir.
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Sam 21 Mar - 12:44 Citer EditerSupprimer ❝ Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, De peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. ❞ I am drunk and you are insane, who's going to lead us home ? Où était-il ? Dans un salon, vraisemblablement. Il sentait le contact du tissu du canapé contre sa peau, il était en sueur. En espérant que sa plaie ne se transforme pas en infection… Heureusement que son vaccin anti-tétanique était à jour ! Se couper sur un vieux clou qui dépassait du mur… Dès qu’il revenait, il allait lui faire sa fête, histoire que plus personne ne se blesse dessus. Où était Hye Mi ? Là, elle revenait avec une trousse de soins dans une main et un verre d’eau dans l’autre qu’elle lui tendit.
« Merci. » murmura-t-il avant de se rendre compte que c’étaient le premier mot qu’il lui adressait depuis qu’elle l’avait porté jusqu’au taxi.
Les gestes de la jeune femme sont délicats. Il a l’impression d’être une statue de sel qui bruit pourrait faire exploser ou une vieille poupée de porcelaine. Ses doigts s’affairent autour de sa main, il sent sa peau douce quand elle défait le foulard. Il aurait envie de les attraper et de les serrer. Elles sont jolies ses mains. Puis elle s’applique à désinfecter sa blessure et il grimace. Pas sous la douleur mais à la vu des dégâts. Il aurait sûrement besoin de points de suture, pas que la plaie ne soit bien profonde mais elle allait laisser une sale cicatrice. Il n’osait pourtant lui dire, aucune envie de finir sa fin de soirée à l’hôpital ou de la déranger une nouvelle fois. Voir son sang lui faisait se sentir bizarre alors il décidé de se concentrer sur la silhouette de sa soigneuse. Le haut de son crâne, ses cheveux, la face de son visage, ses expressions concentrées.
« Ah ah, on dirait une scène dans un drama... »
Merde, il a pensé à voix haute. Il se mordit la lèvre.
« Tu fais ça bien... » la félicita-t-il à voix basse en rapprochant sa tête pour regarder le résultat.
Depuis quand la tutoyait-il ? Après tout. Pourquoi pas ? Ne pouvait-il pas se considérer un peu plus proches après cette soirée tellement burlesque qu’elle en paraissait irréelle ? Et elle n’était pas encore finie…
Ça pour sûr, tu as encore pleins d’occasions de dire des idioties Caïn. Ferme la donc. pensa-t-il ,cette fois-ci, bien dans sa tête.
:copyright: 2981 12289 0
« Merci. » murmura-t-il avant de se rendre compte que c’étaient le premier mot qu’il lui adressait depuis qu’elle l’avait porté jusqu’au taxi.
Les gestes de la jeune femme sont délicats. Il a l’impression d’être une statue de sel qui bruit pourrait faire exploser ou une vieille poupée de porcelaine. Ses doigts s’affairent autour de sa main, il sent sa peau douce quand elle défait le foulard. Il aurait envie de les attraper et de les serrer. Elles sont jolies ses mains. Puis elle s’applique à désinfecter sa blessure et il grimace. Pas sous la douleur mais à la vu des dégâts. Il aurait sûrement besoin de points de suture, pas que la plaie ne soit bien profonde mais elle allait laisser une sale cicatrice. Il n’osait pourtant lui dire, aucune envie de finir sa fin de soirée à l’hôpital ou de la déranger une nouvelle fois. Voir son sang lui faisait se sentir bizarre alors il décidé de se concentrer sur la silhouette de sa soigneuse. Le haut de son crâne, ses cheveux, la face de son visage, ses expressions concentrées.
« Ah ah, on dirait une scène dans un drama... »
Merde, il a pensé à voix haute. Il se mordit la lèvre.
« Tu fais ça bien... » la félicita-t-il à voix basse en rapprochant sa tête pour regarder le résultat.
Depuis quand la tutoyait-il ? Après tout. Pourquoi pas ? Ne pouvait-il pas se considérer un peu plus proches après cette soirée tellement burlesque qu’elle en paraissait irréelle ? Et elle n’était pas encore finie…
Ça pour sûr, tu as encore pleins d’occasions de dire des idioties Caïn. Ferme la donc. pensa-t-il ,cette fois-ci, bien dans sa tête.
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Sam 21 Mar - 17:34 Citer EditerSupprimer ❝ Un hôte dans la maison, c'est Dieu dans la maison. ❞ You're drunk and we go back home, am I crazy ? Il me remercie. C'est assez étonnant. Il ne disait rien depuis un moment, maintenant. L'entendre me remercier si subitement était... particulier. Je ne fais qu'acquiescer et m'occupe, ensuite, de sa main. Je m'applique. Je suis, véritablement, très concentrée. J'aimerais pouvoir faire les choses bien et me sentir utile. Ne serait-ce qu'un peu. Non pas qu'il soit du genre à le mériter. Enfin... Si... Peut-être un peu, quand même. Il m'a protégé. Il a voulu m'éviter une situation honteuse. Voilà pourquoi il s'était blessé. Je soupire doucement, tout en m'occupant du sang présent sur sa paume et autour de sa blessure. Je m'occupe également de la désinfection. Je ne m'y connais que trop peu. Il faut dire que lorsque je me blessais, ma grande soeur s'occupait de mes blessures. Ou je me faisais conduire à l'hôpital. J'espérais, tout de même, avoir les bons gestes. Lorsque ce fut propre, je m'occupe de lui faire une petite bande. C'est à ce moment qu'il se mit à plaisanter. Je ne le regarde pas. Je reste concentrée sur ce que je fais. Sa bande.
- Si nous étions dans un drama, je serais l'héroïne. Amoureuse de vous. Et dans le meilleur des cas, aimée par vous. Nous ne sommes pas vraiment dans cette situation.
J'ai parlé quelque peu sèchement. Je soupire et finalise l'opération premiers secours. Je pose ce qu'il me reste sur ma table basse. Il me tutoie mais je ne relève pas non plus. L'alcool parle à sa place, de toute façon. Je me redresse.
- Est-ce que vous avez faim ? Je peux vous faire à manger. Une soupe au Kimchi pour vous aider... vu votre état. Cela vous convient ?:copyright: 2981 12289 0
- Si nous étions dans un drama, je serais l'héroïne. Amoureuse de vous. Et dans le meilleur des cas, aimée par vous. Nous ne sommes pas vraiment dans cette situation.
J'ai parlé quelque peu sèchement. Je soupire et finalise l'opération premiers secours. Je pose ce qu'il me reste sur ma table basse. Il me tutoie mais je ne relève pas non plus. L'alcool parle à sa place, de toute façon. Je me redresse.
- Est-ce que vous avez faim ? Je peux vous faire à manger. Une soupe au Kimchi pour vous aider... vu votre état. Cela vous convient ?
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Jeu 26 Mar - 19:15 Citer EditerSupprimer ❝ Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, De peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. ❞ I am drunk and you are insane, who's going to lead us home ? « Si seulement je pouvais aimer... » murmura-t-il dans un souffle. Il ne laissa pas Hye Mi se pencher sur cette réflexion bien longtemps, il regrettait déjà de l’avoir évoqué à voix haute. L’alcool, son meilleur ennemi, comme toujours. « Je vais te devoir une dette éternelle à ce train là ! Je me sens désolé de t’importuner un peu plus mais je crois que tu as raison… J’aurais peut-être besoin de manger... »
Et ce n’était pas peu dire. Il ne savait même plus s’il avait eu un seul repas consistant de la journée, probablement pas. S’il ne mangeait rien et avec l’estomac déjà suffisamment agressé, il allait vraiment regretter cette bouteille de whisky le lendemain.
L’ambiance était étrange, ils étaient passé à une animosité considérable à du soucis et de l’attention, puis du malaise et pourtant alors qu’il rentrait dans son intimité, une tension était encore fortement présente dans l’air. Il aurait aimé profité de ce moment pour se rapprocher un peu plus d’elle mais comme à chaque fois qu’il essayait d’être sincère, elle se brusquait et le renvoyait balader. Elle devait réellement le détester… Lui n’y arrivait pas même si elle lui tapait sérieusement sur le système à tout le temps chercher à le blesser. On ne pouvait pas l’atteindre si facilement mais il ne savait pas pourquoi il donnait autant de force à ses mots à elle. Ça l’agaçait. Sa fierté et son égo en étaient touchés, avec d’autres ils n’auraient même pas été effleurés.
Est-ce que ça allait l’arrêter dans sa quête de percer la carapace que Janggok Hye Mi portait ? C’était bien mal le connaître. Caïn n’était pas un fainéant, quand il avait une idée en tête il pouvait être très obsessif à son sujet.
« Tu vis seule ? » lui demanda-t-il en regardant autour de lui alors qu’il essayait de se faire à la sensation étrange que provoquait le bandage autour de sa blessure
Il aurait bien aimé qu’elle lui réponde que oui, qu’il se sente plus proche d’elle. Ses yeux se vidèrent un peu plus lorsqu’il pensa à son appartement, ce lieu qui ne lui avait jamais appartenu réellement, dans lequel il se sentait mal à l’aise et désormais bien trop grand pour que sa seule âme, aussi excentrique soit elle, ne puisse le remplir.
:copyright: 2981 12289 0
Et ce n’était pas peu dire. Il ne savait même plus s’il avait eu un seul repas consistant de la journée, probablement pas. S’il ne mangeait rien et avec l’estomac déjà suffisamment agressé, il allait vraiment regretter cette bouteille de whisky le lendemain.
L’ambiance était étrange, ils étaient passé à une animosité considérable à du soucis et de l’attention, puis du malaise et pourtant alors qu’il rentrait dans son intimité, une tension était encore fortement présente dans l’air. Il aurait aimé profité de ce moment pour se rapprocher un peu plus d’elle mais comme à chaque fois qu’il essayait d’être sincère, elle se brusquait et le renvoyait balader. Elle devait réellement le détester… Lui n’y arrivait pas même si elle lui tapait sérieusement sur le système à tout le temps chercher à le blesser. On ne pouvait pas l’atteindre si facilement mais il ne savait pas pourquoi il donnait autant de force à ses mots à elle. Ça l’agaçait. Sa fierté et son égo en étaient touchés, avec d’autres ils n’auraient même pas été effleurés.
Est-ce que ça allait l’arrêter dans sa quête de percer la carapace que Janggok Hye Mi portait ? C’était bien mal le connaître. Caïn n’était pas un fainéant, quand il avait une idée en tête il pouvait être très obsessif à son sujet.
« Tu vis seule ? » lui demanda-t-il en regardant autour de lui alors qu’il essayait de se faire à la sensation étrange que provoquait le bandage autour de sa blessure
Il aurait bien aimé qu’elle lui réponde que oui, qu’il se sente plus proche d’elle. Ses yeux se vidèrent un peu plus lorsqu’il pensa à son appartement, ce lieu qui ne lui avait jamais appartenu réellement, dans lequel il se sentait mal à l’aise et désormais bien trop grand pour que sa seule âme, aussi excentrique soit elle, ne puisse le remplir.
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Ven 27 Mar - 0:20 Citer EditerSupprimer ❝ Un hôte dans la maison, c'est Dieu dans la maison. ❞ You're drunk and we go back home, am I crazy ? .
Il accepte ma proposition et rapidement, je vais dans la cuisine. Je ne perds pas de temps afin de pouvoir lui servir la soupe au plus vite. Il est vrai que ce repas était aussi un prétexte pour me tenir à l'écart et loin de lui. Nous n'étions pas de bons amis et pourtant il était chez moi, actuellement. J'ai déjà invité des garçons ici. Evan. Hoon. Seulement eux, à vrai dire... Et ils sont mes plus proches amis. Alors c'était particulier de savoir qu'un homme que je n'appréciais pas était à son tour dans mon séjour. J'avais du mal à le cerner. À lui faire confiance. La confiance est un combat de chaque instant que ce soit pour trouver des personnes en qui on peut avoir confiance ou faire confiance à des personnes qui feront de mauvaises choses. Mais faire confiance à son coeur est la chose la plus risquée. À la fin, la seule personne en qui on peut avoir confiance, c'est soi-même. Et je l'ai très bien compris. Voilà pourquoi malgré la présence de trois ou quatre personnes de confiance dans mon quotidien, je m'obstinais à rester seule. J'aimais sincèrement la solitude. Le calme. La routine que pouvait prendre ma vie, jour après jour. Elle avait un côté très rassurant. L'avoir chez moi était loin d'être rassurant, cependant.
- En effet, je vis seule. Vous ne risquez pas d'être vu par quelqu'un d'autre que moi ce soir, ne vous en faites pas.
Je ne sais pas si quelqu'un d'autre l'a remarqué : ce qui sépare les gens, ce sont les mots. Même les petits mots de rien du tout, ça peut produire les pires maux. Il y a des mots blessants, et puis des mots qui tuent. Ainsi l'amour peut commencer sur un signe et finir par un mot, un mot de trop. Peut-être bien qu'on habille la réalité avec des mots parce qu'on a peur de la voir toute nue. Peut-être bien aussi qu'il vaudrait mieux se taire plus souvent. Apprendre à contempler. Rien dire. Rester dans le silence. Mais pas n’importe quel silence ! Il y a toute une gamme de silences : des graves, les aigus, des intenses. Il y a le silence qui cache l’absence et le vide ; il y a le silence parce qu’on n’ose pas ; il y a le silence parce qu’on ne veut rien dire, ou qu’on s’en fiche ; il y a le silence parce qu’on ferme les yeux et qu’on ne veut pas s’occuper de ce qui ne nous regarde pas : tout ça, ce n’est pas des beaux silences. Moi, je parle des silences à étoiles, des silences à deux, avec des signes et des messages et des sculptures de connivence, un silence moelleux et rond comme de la tendresse, et grisant comme de l'amour. Un silence dense, la danse d'un silence.... Les amoureux, par exemple, n’aiment rien tant que le silence. C’est drôle : c’est quand ils ne disent rien qu’ils s’entendent le mieux. On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter.
C'est en suivant cette image que j'ai décidé de garder le silence. Bien entendu, nous ne sommes pas amoureux lui et moi. Mais c'est le même principe. Faire comprendre à l'autre, l'essentiel. Le fait de mieux nous entendre. Le fait de mieux nous cerner. Ma façon de transmettre un message, difficile à décrire avec des mots. Tout simplement. Et lorsque j'eus fini la soupe, que je le lui ai apporté et seulement à ce moment là, je pris de nouveau la parole.
- Mangez pendant que c'est chaud !:copyright: 2981 12289 0
Il accepte ma proposition et rapidement, je vais dans la cuisine. Je ne perds pas de temps afin de pouvoir lui servir la soupe au plus vite. Il est vrai que ce repas était aussi un prétexte pour me tenir à l'écart et loin de lui. Nous n'étions pas de bons amis et pourtant il était chez moi, actuellement. J'ai déjà invité des garçons ici. Evan. Hoon. Seulement eux, à vrai dire... Et ils sont mes plus proches amis. Alors c'était particulier de savoir qu'un homme que je n'appréciais pas était à son tour dans mon séjour. J'avais du mal à le cerner. À lui faire confiance. La confiance est un combat de chaque instant que ce soit pour trouver des personnes en qui on peut avoir confiance ou faire confiance à des personnes qui feront de mauvaises choses. Mais faire confiance à son coeur est la chose la plus risquée. À la fin, la seule personne en qui on peut avoir confiance, c'est soi-même. Et je l'ai très bien compris. Voilà pourquoi malgré la présence de trois ou quatre personnes de confiance dans mon quotidien, je m'obstinais à rester seule. J'aimais sincèrement la solitude. Le calme. La routine que pouvait prendre ma vie, jour après jour. Elle avait un côté très rassurant. L'avoir chez moi était loin d'être rassurant, cependant.
- En effet, je vis seule. Vous ne risquez pas d'être vu par quelqu'un d'autre que moi ce soir, ne vous en faites pas.
Je ne sais pas si quelqu'un d'autre l'a remarqué : ce qui sépare les gens, ce sont les mots. Même les petits mots de rien du tout, ça peut produire les pires maux. Il y a des mots blessants, et puis des mots qui tuent. Ainsi l'amour peut commencer sur un signe et finir par un mot, un mot de trop. Peut-être bien qu'on habille la réalité avec des mots parce qu'on a peur de la voir toute nue. Peut-être bien aussi qu'il vaudrait mieux se taire plus souvent. Apprendre à contempler. Rien dire. Rester dans le silence. Mais pas n’importe quel silence ! Il y a toute une gamme de silences : des graves, les aigus, des intenses. Il y a le silence qui cache l’absence et le vide ; il y a le silence parce qu’on n’ose pas ; il y a le silence parce qu’on ne veut rien dire, ou qu’on s’en fiche ; il y a le silence parce qu’on ferme les yeux et qu’on ne veut pas s’occuper de ce qui ne nous regarde pas : tout ça, ce n’est pas des beaux silences. Moi, je parle des silences à étoiles, des silences à deux, avec des signes et des messages et des sculptures de connivence, un silence moelleux et rond comme de la tendresse, et grisant comme de l'amour. Un silence dense, la danse d'un silence.... Les amoureux, par exemple, n’aiment rien tant que le silence. C’est drôle : c’est quand ils ne disent rien qu’ils s’entendent le mieux. On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter.
C'est en suivant cette image que j'ai décidé de garder le silence. Bien entendu, nous ne sommes pas amoureux lui et moi. Mais c'est le même principe. Faire comprendre à l'autre, l'essentiel. Le fait de mieux nous entendre. Le fait de mieux nous cerner. Ma façon de transmettre un message, difficile à décrire avec des mots. Tout simplement. Et lorsque j'eus fini la soupe, que je le lui ai apporté et seulement à ce moment là, je pris de nouveau la parole.
- Mangez pendant que c'est chaud !
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Mer 1 Avr - 22:43 Citer EditerSupprimer ❝ Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, De peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. ❞ I am drunk and you are insane, who's going to lead us home ? Alors, elle vivait seule elle aussi ? Enfin, voici qu’ils avaient un point en commun. Il ne posa pas plus de questions. Il aurait pu lui demander pourquoi, si elle avait des frères ou des sœurs, si ses parents habitaient loin… Mais il n’aurait pu lui poser des questions auquel il ne souhaitait pas lui-même répondre. Elle se tut et son silence était si beau qu’il en fit de même. Il se rapprocha du bord de son canapé - il n’avait pas encore les idées assez claires pour se lever – et l’observa. Ses gestes, son aura, cette merveilleuse bulle qui l’entourait et soudain un sentiment étrange, inconnu, naquit au fond de lui. Il n’aurait pu le situer dans son cœur, il était bien plus profond que ça, pas aussi cliché. Il n’aurait pu lui donner un nom mais tandis qu’il la voyait cuisiner, il se disait qu’il aimerait avoir cette vision chaque jour de sa vie, il se disait qu’il aimerait lui aussi lui faire goûter ses plats. Est-ce que c’était ce qu’on ressentait quand on tombait amoureux ? Il n’en savait rien, il ne pouvait que le présumer… Mais se souviendrait-il encore de cette sensation à son réveil ?
Les commissures de ses lèvres se soulevèrent malgré lui. Ce dont il était sûr, c’est qu’à ce moment précis, il était heureux. Il savourait ce moment de grande paix et d’intense quiétude après la tempête. Caïn le savait trop précieux pour le gâcher par de quelconques préoccupations. Ces jours-ci, ces instants là se faisaient rares. Le sentait-elle comme lui pouvait le sentir faire vibrer chaque cellule de son corps ? Se rendait-elle compte de l’effet qu’elle avait sur lui ? Il aurait aimé lui avouer… Mais plus tard. C’est que le Grand Jeong Caïn pouvait être bien pudique avec ses sentiments, surtout quand ceux-ci n’étaient que naissants. Il ne voulait pas avoir à les tuer immédiatement, il en avait tellement bavé pour les mettre au monde. Était-ce la première fois ? Peut-être pas non, il ne s’était jamais considéré comme un aromantique. Peut-être avait-il ressenti la même chose pour Camé quand il l’avait connu, pour elle et puis pour lui aussi, seulement ils n’avaient jamais grandis et cette attraction mêlée à de l’affection s’était transformée en forte amitié. Il gloussa sans un son : Il ne pouvait pourtant pas être ami avec Janggok Hye Mi ! Rien que l’idée, l’imaginer était risible. Ce serait peut-être la différence entre les sentiments qu’il avait eu avant et ceux qui se développaient maintenant. Mais est-ce que de réels sentiments pouvait se construire aussi vite qu’avait cuit cette soupe au kimchi ?
« Oui, Madame. Merci, Madame. A vos ordres, Madame ! » plaisanta-t-il en prenant en main le bol qu’elle lui tendait.
« Mon dieu, qu’est-ce que c’est bon ! » s’exclama-t-il après avoir avalé une première cuillère. Il sourit comme un enfant. Il ne pouvait même plus se rappeler la dernière fois que quelqu’un avait cuisiné pour lui...
:copyright: 2981 12289 0
Les commissures de ses lèvres se soulevèrent malgré lui. Ce dont il était sûr, c’est qu’à ce moment précis, il était heureux. Il savourait ce moment de grande paix et d’intense quiétude après la tempête. Caïn le savait trop précieux pour le gâcher par de quelconques préoccupations. Ces jours-ci, ces instants là se faisaient rares. Le sentait-elle comme lui pouvait le sentir faire vibrer chaque cellule de son corps ? Se rendait-elle compte de l’effet qu’elle avait sur lui ? Il aurait aimé lui avouer… Mais plus tard. C’est que le Grand Jeong Caïn pouvait être bien pudique avec ses sentiments, surtout quand ceux-ci n’étaient que naissants. Il ne voulait pas avoir à les tuer immédiatement, il en avait tellement bavé pour les mettre au monde. Était-ce la première fois ? Peut-être pas non, il ne s’était jamais considéré comme un aromantique. Peut-être avait-il ressenti la même chose pour Camé quand il l’avait connu, pour elle et puis pour lui aussi, seulement ils n’avaient jamais grandis et cette attraction mêlée à de l’affection s’était transformée en forte amitié. Il gloussa sans un son : Il ne pouvait pourtant pas être ami avec Janggok Hye Mi ! Rien que l’idée, l’imaginer était risible. Ce serait peut-être la différence entre les sentiments qu’il avait eu avant et ceux qui se développaient maintenant. Mais est-ce que de réels sentiments pouvait se construire aussi vite qu’avait cuit cette soupe au kimchi ?
« Oui, Madame. Merci, Madame. A vos ordres, Madame ! » plaisanta-t-il en prenant en main le bol qu’elle lui tendait.
« Mon dieu, qu’est-ce que c’est bon ! » s’exclama-t-il après avoir avalé une première cuillère. Il sourit comme un enfant. Il ne pouvait même plus se rappeler la dernière fois que quelqu’un avait cuisiné pour lui...
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Sam 4 Avr - 18:21 Citer EditerSupprimer ❝ Un hôte dans la maison, c'est Dieu dans la maison. ❞ You're drunk and we go back home, am I crazy ? Il m'appelle madame et cela me fait grimacer. Je soupire tout en exprimant mon mécontentement. Je me retiens, presque, d'attraper une cuillère pour le taper avec. Mais il se met à manger, très rapidement, alors je n'en fis rien. C'est alors que je l'entendis complimenter ma cuisine et je ne pus m'empêcher de sourire. Un sourire sincère et loin d'être calculé. Il est juste naturel. Je le laisse manger tout en restant à ses côtés. Prête à le servir, une nouvelle fois, lorsqu'il aura fini et si la faim continue de se faire sentir. Je profite du moment pour le regarder avec attention. Chaque petit détail sur son visage. Ses traits. Ses yeux et ce qu'ils transmettent. Ses lèvres et... je finis par regarder ailleurs. J'ai chaud tout à coup. C'est comme si une grande vague de chaleur venait d'envahir mon corps pour remonter jusqu'à mes joues. Je ne comprends pas trop ce que cela veut dire et je m'en moque. Ce ressenti va bien finir par partir. J'agite un peu ma main devant mon visage. Le plus discrètement possible. Je tousse un peu afin de reprendre contenance. Secrètement, je regarde dans sa direction. Je décide de lui servir à boire. Je vais prendre une bouteille d'Hutgaesoo et la lui apporte. Je lui ouvre et la pose sur la table.
- Buvez ça quand vous aurez fini. Dis-je, en hochant la tête. Et dites moi s'il vous faut quoi que ce soit !:copyright: 2981 12289 0
- Buvez ça quand vous aurez fini. Dis-je, en hochant la tête. Et dites moi s'il vous faut quoi que ce soit !
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Sam 4 Avr - 22:10 Citer EditerSupprimer
]❝ Mets rarement le pied dans la maison de ton prochain, De peur qu'il ne soit rassasié de toi et qu'il ne te haïsse. ❞ I am drunk and you are insane, who's going to lead us home ? Caïn était tellement concentré sur sa nourriture, tel un enfant, qu’il n’en remarqua pas l’état étrange dans lequel s’était mis la jeune femme à ses côtés. Il savait, bien sûr, qu’elle l’observait, il pouvait sentir son regard le scruter et il espérait seulement ne pas avoir l’air trop débile si un bout de kimchi se coinçait entre ses dents ou de la soupe lui coulait sur le menton… A vrai dire, il n’est pas si absorbé par sa tâche mais par le souvenir du sourire que Hye Mi vient de lui offrir, il se concentre pour avoir cette image imprégnée dans toutes les pièces de sa mémoire. Il s’en voudrait trop de l’avoir oublié à son réveil.
Alors que sa présence, si proche, commence à de plus en plus le perturber, elle se lève et il se permet de respirer normalement. Elle lui faisait tellement d’effet en cet instant qu’il en aurait presque oublié de respirer. Sa main se porte à son cœur qui bat la chamade et son sourcil ne peut s’empêcher de se lever. Ses propres réactions, bien que pas spécialement uniques, le perturbent. Ces derniers temps il était devenu si froid, imperturbable… Bien sûr, il avait Min Seok, mais l’apprenti docteur ne lui faisait ressentir que de plaisantes sensations auxquels il était habitué et qu’il contrôlait. Maniaque du contrôle, ses émotions étaient ce qu’il maniait le plus habilement, sachant quand céder à ses désirs et comment calmer des impulsions trop dangereuses pour sa réputation ou pour les gens autour de lui (qu’il était loin le temps où il faisait manger la poussière aux gaillards qui osaient frapper son abruti de meilleur ami). Hye Mi commençait à le questionner sur ce que jusqu’ici il pensait être une capacité parfaitement maîtrisé.
« Qu’est-ce que c’est ? » la questionna-t-il en reposant son bol vide sur la table pour attraper la boisson qu’elle lui tendait.
Caïn était resté très européen sur sa manière de se battre contre ses gueules de bois. Premièrement, parce qu’il en avait peu (pas tellement parce qu’il buvait peu, même si contrairement à ce qu’on pourrait penser il buvait la plupart du temps modérément, mais parce que son métabolisme lui permettait de bien supporter l’alcool), deuxièmement parce qu’il détestait s’occuper des gens bourrés (il avait des employés pour ça). Der Kater se soignait à l’allemande pour lui, soit en combattant le feu par le feu (et vive le schnapps!), soit en buvant un grand bol de café et en allant se balader à l’air frais. Aussi, devant la bouteille, il se trouvait un peu comme une poule devant une cuillère.
:copyright: 2981 12289 0
Alors que sa présence, si proche, commence à de plus en plus le perturber, elle se lève et il se permet de respirer normalement. Elle lui faisait tellement d’effet en cet instant qu’il en aurait presque oublié de respirer. Sa main se porte à son cœur qui bat la chamade et son sourcil ne peut s’empêcher de se lever. Ses propres réactions, bien que pas spécialement uniques, le perturbent. Ces derniers temps il était devenu si froid, imperturbable… Bien sûr, il avait Min Seok, mais l’apprenti docteur ne lui faisait ressentir que de plaisantes sensations auxquels il était habitué et qu’il contrôlait. Maniaque du contrôle, ses émotions étaient ce qu’il maniait le plus habilement, sachant quand céder à ses désirs et comment calmer des impulsions trop dangereuses pour sa réputation ou pour les gens autour de lui (qu’il était loin le temps où il faisait manger la poussière aux gaillards qui osaient frapper son abruti de meilleur ami). Hye Mi commençait à le questionner sur ce que jusqu’ici il pensait être une capacité parfaitement maîtrisé.
« Qu’est-ce que c’est ? » la questionna-t-il en reposant son bol vide sur la table pour attraper la boisson qu’elle lui tendait.
Caïn était resté très européen sur sa manière de se battre contre ses gueules de bois. Premièrement, parce qu’il en avait peu (pas tellement parce qu’il buvait peu, même si contrairement à ce qu’on pourrait penser il buvait la plupart du temps modérément, mais parce que son métabolisme lui permettait de bien supporter l’alcool), deuxièmement parce qu’il détestait s’occuper des gens bourrés (il avait des employés pour ça). Der Kater se soignait à l’allemande pour lui, soit en combattant le feu par le feu (et vive le schnapps!), soit en buvant un grand bol de café et en allant se balader à l’air frais. Aussi, devant la bouteille, il se trouvait un peu comme une poule devant une cuillère.
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Re: Take me home [Hye Mi & Caïn] | Sam 4 Avr - 23:01 Citer EditerSupprimer ❝ Un hôte dans la maison, c'est Dieu dans la maison. ❞ You're drunk and we go back home, am I crazy ? Je suis assez surprise. Il ne connaît pas cette boisson ? Je regarde la petite bouteille puis lui. L'un de mes sourcils se hausse, amusée et curieuse à la fois.
- C'est un thé fait de raisins de Chine qui aide à soulager les douleurs et qui aide contre la déshydratation. Buvez, faites moi confiance !
Je prends la bouteille et lui tends avec mes deux mains. Je lui souris pour lui donner davantage confiance. Avec un petit signe de tête, je l'invite à me prendre la bouteille des mains. Jusqu'à ce qu'il finisse par me la prendre et que j'aperçoive Godzilla de l'autre côté de lui.
- Godzilla !
Je me penche à moitié devant lui et vais attraper mon lézard. Il était rarement aimé et je ne voulais pas qu'il surprenne mon invité au risque de se faire repousser violemment. Comme c'est déjà arrivé. Il reste fragile ce petit lézard. Mon petit lézard. Je le prends dans mes mains et mon sourit devient plus large, plus sincère.
- Désolée, je ne pensais pas qu'il viendrait si facilement vers vous. Je lui montre mon petit trésor en le mettant en avant à côté de mon visage. Il est vrai que je suis très différente quand il s'agit de Godzilla. Je continue de sourire franchement. Voici mon petit animal de compagnie, Godzilla !
Je le pose sur mes cuisses et le vois se coucher. Je lui caresse doucement sa ligne de dos et sa tête. Il ferme les yeux et le laisse tranquille sur moi. Je me concentre, donc, de nouveau sur Jeong Caïn. Un nouveau signe de tête.
- Allez, buvez !:copyright: 2981 12289 0
- C'est un thé fait de raisins de Chine qui aide à soulager les douleurs et qui aide contre la déshydratation. Buvez, faites moi confiance !
Je prends la bouteille et lui tends avec mes deux mains. Je lui souris pour lui donner davantage confiance. Avec un petit signe de tête, je l'invite à me prendre la bouteille des mains. Jusqu'à ce qu'il finisse par me la prendre et que j'aperçoive Godzilla de l'autre côté de lui.
- Godzilla !
Je me penche à moitié devant lui et vais attraper mon lézard. Il était rarement aimé et je ne voulais pas qu'il surprenne mon invité au risque de se faire repousser violemment. Comme c'est déjà arrivé. Il reste fragile ce petit lézard. Mon petit lézard. Je le prends dans mes mains et mon sourit devient plus large, plus sincère.
- Désolée, je ne pensais pas qu'il viendrait si facilement vers vous. Je lui montre mon petit trésor en le mettant en avant à côté de mon visage. Il est vrai que je suis très différente quand il s'agit de Godzilla. Je continue de sourire franchement. Voici mon petit animal de compagnie, Godzilla !
Je le pose sur mes cuisses et le vois se coucher. Je lui caresse doucement sa ligne de dos et sa tête. Il ferme les yeux et le laisse tranquille sur moi. Je me concentre, donc, de nouveau sur Jeong Caïn. Un nouveau signe de tête.
- Allez, buvez !
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