Le moins qu’on puisse dire, c’est que sa tentative de parler pour changer ses pensées est un échec. S’excuser pour l’odeur de l’alcool qui émane de lui ne lui a pas permis d’oublier les lèvres de Jia Xin – mais au moins, parler l’empêche d’utiliser sa bouche pour autre chose. Il aurait néanmoins préféré qu’elle ne réponde pas. Les yeux qu’elle a levés vers lui ont augmenté sa sensation de suffocation (malgré tout agréable). Et il ne peut s’empêcher de sentir le souffle de Jia Xin contre son visage, sensation elle aussi intensifié quand elle a pris la parole. Heureusement – ou peut-être pas – elle met de la distance entre eux dès qu’elle le peut et se charge de dériver le sujet de conversation vers quelque chose qui chasse instantanément tous les sentiments agréables qu’il ressentait jusqu’alors.
Il a l’impression d’avoir été ramené sur terre violemment ; comme s’il venait d’être réveillé d’un doux rêve lui ayant fait temporairement oublié sa souffrance. Ce coup au moral se lit instantanément sur son visage, qui retrouve les traits fermés qu’ils avaient avant, et Hoon refuse de regarder Jia Xin en retour. Il tourne même la tête dans la direction opposée à cette dernière et n’a pas du tout envie de parler de ça. Il se rend compte qu’il est tellement blessé qu’il en a honte ; et le regard appuyé de la sango sur lui, l’incitant à se confier, ne lui fait pas autant plaisir qu’en temps normal. Vingt-quatre heures auparavant, il aurait adoré l’idée d’attirer autant la curiosité de Jia Xin et son regard. Maintenant, il a juste envie de lui demander s’ils sont vraiment obligés de parler de ça. S’ils ne peuvent pas juste discuter de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, pour lui permettre d’oublier comment il s’est fait ça.
Mais aussi grognon soit-il à cause de l’alcool, aussi honteux (de quoi exactement ?) soit-il de sa situation, de tels mots ne sortent pas. Il ne peut pas se permettre d’être aussi exigeant et désagréable avec Jia Xin alors que c’est lui qui l’a obligé à venir en l’appelant. Elle a parfaitement le droit de lui poser de telles questions. Et il est dans l’obligation d’y répondre.
De longues secondes de silence se sont écoulées quand il prend enfin la parole – peut-être même une minute entière. «  Lucas et moi nous sommes disputés cette après-midi. » annonce t-il pour commencer. La vérité est un peu différente. Lucas et Hoon sont en froid depuis un moment déjà, et Hoon a décidé de lui rendre visite pour régler les malentendus, loin de se douter que ça ne ferait que les aggraver. « Il m’a dit plusieurs choses particulièrement désagréables. Je n’ai pas supporté qu’il me définisse de cette façon et je l’ai giflé. » Il n’en est pas fier, au contraire, mais Hoon a beau être pacifiste, il y a des choses qu’il ne peut pas entendre. Lucas lui dire qu’il s’est toujours foutu de sa gueule en fait parti. « En retour, il m’a donné un coup de poing. » Bien plus fort que la gifle que je lui avais donnée. Il marque une courte pause. « Alors je suis parti. Et l’histoire se termine ici. Je suis juste parti dans ce bar pour boire et oublier cette horrible journée. » confie t-il alors, délibérément flou et bref dans son récit.

Pando

Hoon ne l’avait pas appelé pour quelque chose d’anodin et Jia Xin le savait. Il ne se serait jamais permis de l’appeler aussi tard pour rien. Et en prime, pour terminer dans un bar, à boire pour tenter d’oublier, indiquait vraiment à la sino-coréenne que ça le touchait et pas qu’un peu. Ça la peinait beaucoup de le voir ainsi. Même si elle avait levé les yeux au ciel et soupirer un nombre incalculable de fois en sa présence parce qu’il parlait et posait beaucoup trop de questions, Jia Xin était peinée de ne pas être face au Hoon qu’elle connaissait. Elle ne supportait pas de le voir souffrir. Même s’il tenait de le masquer, elle le voyait bien. Il n’était pas dans son assiette, clairement pas. S’occupant de sa lèvre, la jeune femme finit par se reculer. Elle avait terminé et put enfin calmer, un peu, les battements de son cœur. Être aussi proche de lui, de ses lèvres, la faisaient rougir. Elle ressentait bien plus que de l’amitié pour le jeune homme mais la sino-coréenne n’était pas près de se l’avouer. Elle préféra lui poser des questions, les fameuses questions qui lui brûlaient les lèvres depuis qu’elle était arrivée. Que s’était-il passé ? Et comment s’était-il blessé ? Au moins, ça lui permettrait de ne pas penser à son cœur qui battait la chamade aux côtés de Hoon. Se pinçant les lèvres, elle remarqua bien à quel point il était blessé. Même s’il ne la regardait pas et regardait à l’opposé d’elle, le changement sur son visage et dans son regard ne lui avait pas échappé. La jeune femme était prête à lui dire qu’ils pouvaient parler d’autre chose mais Hoon finit par prendre la parole, lui révélant enfin ce qu’il s’était passé. « Oh, mince… » Souffla-t-elle, sincèrement désolée pour le sango. Elle l’écouta attentivement, le regardant désolé d’apprendre qu’il s’était disputé avec son meilleur ami. « Je suis désolée. » Dit-elle doucement, hésitant un instant dans son geste avant de se décider à poser délicatement sa main sur celle du garçon et la serrer doucement. « Je ne sais pas comment il t’a défini mais il a tout faux. » Le rassura-t-elle avec un bref sourire. Elle retira sa main, le rouge aux joues, avant de se lever. « Tu veux te promener ? » Demanda-t-elle. « Ou peut-être qu’on peut aller faire une partie de bowling ? » Dit-elle, se souvenant parfaitement de cette soirée où il lui avait tout fait oublier.

La lumière est facile à aimer. Chacun mérite quelqu'un qui aime son côté sombre aussi.

Pando

Quand il raconte ce qui s’est passé, Hoon revoit encore clairement l’image de Lucas qui le frappe. Il sait qu’il devrait être en colère contre lui, mais pour l’instant rien d’autre qu’une immense tristesse et déception l’habitent. Il n’a pas l’énergie d’être en colère contre Lucas, ni l’envie. Il se doute qu’avec un peu de temps, quand il aura un peu digéré la situation, sa déception se transformera en colère, peut-être en rancœur, mais dans l’immédiat c’est encore loin d’être le cas et c’est ça qui le tourmente autant. Si au moins il pouvait en vouloir à Lucas, il ne souffrirait pas à ce point. Il suffirait de se mettre en colère, de l’insulter, et de passer à autre chose. Mais la déception n’est pas aussi simple à oublier que la colère ; et à cette tristesse et déception vient s’ajouter cruellement la culpabilité. Parce que malgré tout, Hoon est le premier à avoir frappé. Ce n’était qu’une gifle, sans force, sans désir de faire mal, certes, mais il avait quand même frappé son meilleur ami. Au début, quand Jia Xin lui répond, Hoon ne répond rien. Il ne la regarde même pas, parce qu’il n’est pas capable de soutenir son regard inquiet. Il s’en veut de la rendre inquiète aussi, s’en veut de l’avoir appelé aussi tard, de lui parler de choses qui, au fond, ne la concernent pas qui l’intéressent probablement très peu. Mais quand il sent la main de la jeune femme serrer la sienne, Hoon est tellement surpris que sans qu’il ne le contrôle, sa tête se lève et son regard croise celui de l’étudiante. Peut-être a t-il un peu trop exprimé sa surprise, car déjà, elle retire sa main et quelques rougeurs (difficilement visibles) lui montent aux joues. Il aurait dû ne pas réagir, songe t-il, il aurait pu en profiter plus longtemps. « C’est certain qu’il a tout faux. Je ne me suis jamais foutu de sa gueule. » répond simplement Hoon, la voix grave, le regard toujours plongé dans celui de la sino-coréenne. Maintenant qu’il la regarde, il n’arrive plus à détourner le regard. Aux propositions qu’elle lui fait, un faible sourire naît sur ses lèvres. « Je ne suis pas sûr d’être en état pour jouer une partie de bowling. » Il n’a pas l’énergie pour le faire, et l’alcool l’empêcherait de jouer correctement. « Rester ici avec toi est suffisant » Il marque une très courte pause avant de reprendre, en toute honnêteté :  « Et si en plus j’ai le droit de tenir ta main, alors je ne souhaite rien de plus ».

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Jia Xin était triste d’apprendre qu’Hoon s’était disputé avec son meilleur ami. Elle ne connaissait pas bien Lucas, elle le croisait simplement de temps en temps au dortoir mais rien de plus. Mais il devait être quelqu’un de bien pour que le sango soit ami avec lui. La jeune femme se pinça les lèvres, ne sachant pas trop comment réagir, quoi faire, quoi dire pour le consoler. Elle glissa, hésitante, sa main sur celle de Hoon et la serra doucement. Un geste qui sembla surprendre le garçon qui releva la tête vers elle, ancrant son regard au sien. La sino-coréenne déglutit mais garda encore un peu la main de l’étudiant dans la sienne. Elle la retira finalement, trop gênée, les joues rouges. Elle haussa les sourcils, ouvrit grand les yeux, choquée d’apprendre les propos de Lucas. « Quoi ? C’est vraiment ce qu’il t’a dit ? » S'indigna-t-elle, la bouche légèrement entrouverte. « N’importe quoi. » Ajouta-t-elle en fronçant les sourcils, secouant doucement la tête. Hoon, se foutre de la gueule de quelqu’un ? Inimaginable. Jia Xin le regarda de nouveau. Elle avait du mal à le regarder en face et détournait le regard de temps en temps, alors qu’elle lui proposait de se balader ou de faire une partie de bowling. « Justement. C’est pile le bon moment pour moi pour te battre. » Dit-elle avec un sourire amusé, laissant un léger rire s’échapper de ses lèvres. « Ici ? à ne rien faire ? » Demanda-t-elle en regardant les alentours. Mais ce qu’il souhaitait réellement était de tenir sa main. La sino-coréenne déglutit, se mordant discrètement la lèvre. Elle ne le regardait pas, bien trop gênée. Elle hésita, quelques secondes, avant de lui tendre sa main pour qu’il la prenne. « Tu veux bien te promener un peu quand même ? » Demanda-t-elle timidement, osant un regard vers lui, un petit sourire aux lèvres. Son cœur battait à vive allure dans sa poitrine alors qu’il ne faisait que de la regarder, rien de plus, et n’avait demandé qu’à prendre sa main dans la sienne. Mais ce simple contact suffisait à la chambouler.

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Lucas a toujours eu cette capacité de piquer où ça fait mal, de dire les choses qui blesseront ; mais ça faisait longtemps qu’il n’avait pas agi de cette façon avec Hoon. Et c’est la première fois que les choses prennent de si grandes proportions aussi. En fait, c’est même la première fois que Hoon se dispute aussi fort avec un de ses amis. Haussant les épaules d’un air impuissant, le jeune homme répond : « Oui, entre autre ». Il voudrait avoir l’air détaché, dire ça sans que ça se voit à quel point ça l’a blessé, mais il n’a jamais été un très bon menteur. L’étudiant a un petit sourire sur le visage quand elle confie son envie de le gagner, mais il ne répond rien. Il n’a pas l’énergie de parler autant que d’habitude, et n’a aucune idée de ce qu’il peut dire. Puis, il lui propose de simplement rester ici en tendant sa main vers elle, le regard suppliant, et il est silencieusement ravi de voir que cela fonctionne. Bon, il est bien conscient que ce n’est pas correct de prendre ainsi avantage de la situation, mais il ne ment pas non plus quand il dit que tenir la main de Jia Xin le console. D’ailleurs, il n’y a pas que ça qui le console. L’embarras apparent de l’étudiante l’amuse, quelques soient les circonstances, et pendant qu’il s’amuse de la voir rougir, il peut oublier quelques secondes la dispute. « Oui, si tu veux » répond-il simplement avant de se lever lentement – quelques vertiges le déséquilibrent pendant un court instant. « Il y a un conbini pas très loin d’ici. Tu as envie qu’on aille grignoter quelque chose ? » propose t-il alors que la simple idée de manger quelque chose le dégoûte.

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Jia Xin voyait bien qu’il était blessé, bien plus qu’il ne lui disait. Elle n’était pas dupe mais elle préféra ne rien dire. S’il voulait parler, il pouvait très bien le faire, elle l’écouterait. La preuve était qu’elle était là, assise à côté de lui. La sino-coréenne tenta de blaguer un peu mais Hoon ne répliqua pas grand-chose. Elle fit la moue, un peu déçue de ne pas avoir réussi, mais ne se démonta pas pour autant. Elle lui changerait les idées. Il n’allait plus penser à la dispute avec Lucas. Quand il lui demanda sa main, la sango hésita. Elle regarda la main du garçon avant de déposer sa main contre la sienne, rougissant. Elle était mal à l’aise et chamboulée. Elle regardait ailleurs, n’osant pas le regarder. Elle lui jetait de timides regards mais jamais elle ne le regardait droit dans les yeux. Lui proposant de marcher un peu, elle fut ravie qu’il accepte. Ça aurait été encore plus gênant qu’ils restent là, assis, à simplement se tenir la main. Jia Xin se leva, son regard posé sur Hoon qui fit de même. Elle le vit être un peu déséquilibré. « Est-ce que ça va ? » S’inquiéta-t-elle, sa main libre se posant sur son avant-bras. Elle la retira aussitôt qu’il fut stabilisé. Elle se râcla doucement la gorge, gênée, et détourna le regard. Elle se mit à marcher, sa main tenant celle de Hoon. Elle tourna la tête vers lui, esquissant un sourire. « Oui, j’ai un petit creux. » Répondit-elle, son visage se tournant vers le chemin, ses yeux baissés sur ses pieds. Ses joues étaient rouges, son cœur battait la chamade, ses lèvres pincées, alors qu’elle ne faisait que tenir sa main. Ça la chamboulait complètement. Elle laissa le garçon la guider vers le conbini. Elle regarda le ciel peu étoilé. « C’est dommage qu’on ne voit pas les étoiles… » Souffla-t-elle en faisant la moue.

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Hoon acquiesce d’un mouvement de tête distrait à la question de Jia Xin. « Oui, oui, ne t’en fais pas. Je tiens bien l’alcool » confie t-il sur un ton qu’il espère aussi léger que d’habitude – mais c’est sûr d’agir comme d’habitude, ce soir. La main de Jia Xin a beau être froide (inévitable par un temps de nuit d’hiver), il a l’impression qu’une douce chaleur se diffuse à l’intérieur de lui grâce à elle. La même chaleur réconfortante qu’il ressent quand il voit le sourire de la jeune femme : quelque chose d’incompréhensible et inexplicable, mais bel-et-bien présent. « D’accord » répond-il simplement, d’une voix presque inaudible. Lui n’a pas faim du tout mais ça n’est pas surprenant : son estomac est bouleversé par les quantités inhabituellement grandes d’alcool qu’il a ingurgité. Au final, ça n’a servi à rien, car l’alcool ne lui a pas permis d’oublier une seule seconde ce qui s’est passé aujourd’hui. Être avec Jia Xin s’avère être une solution bien plus efficace. « Tu ne vois peut-être pas d’étoiles, mais moi j’en ai une qui brille juste sous mes yeux » affirme t-il en fixant l’étudiante, un léger sourire sur les lèvres, amusé par sa propre bêtise. Puis il s’arrête de marcher en portant son regard sur l’enseigne du combini. « On est arrivé » annonce t-il.  

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Main dans la main, Jia Xin marchait aux côtés du garçon. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui tenait la main mais les circonstances étaient différentes. Le parc n’était pas bondé et il ne risquait pas de la perdre. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, tandis que ses joues rougissaient. Heureusement, Hoon ne pouvait ni l’entendre ni le voir, surtout qu’elle regardait ses pieds, ses cheveux masquant son visage. Cependant, la jeune femme releva la tête pour regarder le ciel, découvrant ainsi ses joues. Il n’y avait pas d’étoiles. Moue triste aux lèvres, elle était déçue. Les paroles du sango la firent s’arrêter quelques secondes, ses yeux s’écarquillant légèrement, avant de reprendre contenance en se râclant discrètement la gorge. « L’alcool te monte à la tête, mon pauvre. Tu dis vraiment n’importe quoi. » Dit-elle en se pinçant les lèvres, gênée. Puis, il s’arrêta et elle en fit de même, relevant la tête vers le conbini. L’étudiante poussa la porte, rentrant dans l’établissement. Elle salua poliment le propriétaire et s’engouffra dans les rayons, tenant toujours la main du sango. « Tu veux manger quoi ? » Demanda-t-elle à Hoon, lui jetant un regard, avant de reposer son attention sur le contenu des rayons. « Plutôt sucré ou salé ? » Ajouta-t-elle, faisant la moue, indécise sur ce qu’elle voulait manger. Elle avait clairement besoin de l’aide du garçon pour choisir.

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Le sourire de Hoon s’agrandit en remarquant la gêne de Jia Xin, mais il ne rajoute rien. Il pourrait insister mais il n’en a pas l’énergie, ni l’envie particulière. Alors il annonce qu’ils sont arrivés et suit Jia Xin à l’intérieur du commerce en tenant fermement sa main dans la sienne, comme par peur qu’elle le lâche et qu’elle le laisse. « Plutôt sucré, bien sûr » répond-il avec un faible sourire. Personne n’ignore l’amour de Hoon pour tout ce qui est sucré, mais c’est encore plus le cas ce soir, où il a besoin de quelque chose de doux pour adoucir son coeur. Il tourne alors la tête vers les produits, lâchant pour la première fois la jeune femme du regard, et réfléchit quelques secondes avant de prendre deux paquets de pepero goût fraise et un paquet de choco pie goût fraise. Puis il se tourne vers elle. « Qu’est-ce que tu veux, toi ? » demande t-il enfin, parce qu’il doute que ses goûts très particulier en terme de snack (c’est-à-dire, tout ce qui est intensément sucré et goût fraise) plaisent à Jia Xin.

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Jia Xin leva la tête vers le conbini. Elle poussa la porte devant elle et rentra en première, suivi de près par Hoon dont elle tenait toujours la main. La sango salua poliment le gérant et partit rapidement dans les rayons à la recherche de ce qu’ils allaient grignoter. Mais, face aux produits, l’étudiante ne savait pas quoi choisir. Elle fit la moue, indécise, et demanda au jeune homme ce qu’il voulait. Sa réponse la fit doucement hocher de la tête et elle regarda avec plus d’attention les snacks sucrés. Son regard se posa finalement sur Hoon qui avait déjà choisi. « Tu aimes à ce point la fraise ? » Demanda-t-elle avec un léger sourire avant de se décider. « Je vais prendre ça… et… ça ! » Dit-elle en lui montrant un paquet de chips sucrées de patate douce et un paquet de chips au miel. « Tu veux autre chose encore ou c’est bon ? » Questionna-t-elle le garçon, attendant sa réponse avant de rejoindre le gérant et de poser le tout devant lui. Elle paya sa part, quittant un court instant la main du sango, et laissa Hoon payer la sienne. Récupérant son petit sac, sa main retrouva celle de l’étudiant et ils sortirent de l’établissement. « Tu veux t’installer dans le parc ou ailleurs ? » Demanda-t-elle en levant les yeux vers le jeune homme. « Je pourrais goûter ce que tu as choisi ? Tu pourras goûter ce que j'ai pris. » Ajouta-t-elle, léger sourire aux lèvres.

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