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Jusqu'à l'aube - Minah <3
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Pseudo : Bibbi
Célébrité : Ahn Hyo Seop
Crédits : Heavenstar
Messages : 504
Âge : 27
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Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 17 Avr - 14:24 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Las, je rangeais ma blouse et quittais l’habit de médecin pour revêtir ceux de l’étudiant. Distrait, je rangeais sans réellement y prêter attention, perdu dans mes pensées je n’entendis même pas mon supérieur entrer dans le vestiaire. « Seojoon ? » Le regard rivé sur le tissu bleu, je me demandais ce qui m’avait finalement poussé à choisir la médecine. Après tout, j’aurais sans doute pu aider en optant pour le droit ? Plaider pour toutes celles à qui il manquait une voix. « Seojoon ? » Défendre la veuve et l’orphelin, j’aurais pu choisir le droit et me dédier au cas de violence ? Je fis courir le bout de mes doigts sur le coton azur, et mon esprit divaguait alors en imaginant ces costumes guindés que j’aurais dû porter. « SEOJOON ! » Mon prénom ainsi hurlé acheva de me tirer de mes pensées. « Oui ? » répondis-je finalement. « Et bien… il en faut du temps pour réussir à capter ton attention ! » Le sourire éclairait son visage, cet homme avec lequel je passais le plus clair de mon temps et que je considérais comme un proche désormais. « La soirée caritative ? Est-ce que tu nous ferais l’honneur de ta présence ? » Je l’avais presque oublier… cette fameuse soirée tant attendue, celle qui permettrait à l’hôpital de présenter ses dernières recherches et les résultats de procédures prometteurs à de riches hommes d’affaires. Tout ça dans le but de leur soutirer quelques sous. Les financements fonctionnaient de cette manière, il fallait courtiser dans l’espoir d’entrer dans les bonnes grâces de ces pontes de la société. « Je n’ai pas vraiment la tête à ça… » concédais-je. Sa paume vint écraser mon épaule dans un geste bienveillant. « Tu n’as malheureusement pas le choix… j’ai besoin de te présenter comme mon poulain, tu es l’un des internes les plus prometteurs en chirurgie générale, alors… je comprends que tu ne sois pas emballé par l’idée de devoir te plier en quatre pour ce genre de personnes… mais ça fait aussi partie de notre travail. Tu as un costume ? » J’aurais voulu me battre, défendre cette maigre liberté, mais rien ne semblait être suffisamment raisonnable pour lutter contre cette invitation forcée. « Non. » soufflais-je. « Je m’en doutais… je t’ai ramené celui de mon fils, je suis sûr qu’il t’ira à merveille ! » L’enthousiasme se lisait sur son visage et donnait un ton plus chaleureux encore à sa voix, et il me glissa le cintre entre les doigts avant de me gratifier d’un dernier « À vingt heures ce soir ! Ne soit pas en retard ! » Génial… je n’avais désormais plus d’autre choix que de me mêler à la foule de ces gens riches qui n’avaient rien d’autre à faire que de secouer leurs billets sous le nez des médecins qui, chaque jours, sauvaient des vies…
Face à moi, je jaugeais l’ensemble douleur d’ébène et la chemise immaculée qui pendaient sur le cintre. L’hésitation me clouait sur place, si bien que l’idée de m’y soustraire était terriblement tentante. Mais le soupire balaya cette pseudo rébellion, et je me décidais finalement à passer le costume impeccable. Il tombait parfaitement sur mes épaules, et pour la première fois, je me voyais apprêté. Une vision étrange que reflétait le miroir de ma chambre tant je n’y étais pas habitué. J’ajustais rapidement les manches et m’attelait à faire le nœud autour de mon cou, mais il fallait que je me fasse une raison, si je savais enfiler une veste, réaliser un nœud papillon n’était pas dans mes capacités. Les rubans retombaient de part et d’autre de mon cou, et je décidais alors de m’en passer. Une profonde inspiration, mes yeux se posèrent une dernière fois sur ma chambre, et je quittais finalement mon repaire pour retourner vers mon second foyer.
Sur le trajet, je décrochais quelques regards ébahis auxquels j’essayais de ne pas accorder d’importance, mal à l’aise de me donner ainsi en spectacle. Puis enfin, le large bâtiment se dressait face à moi. En quelques pas, je rejoignais l’entrée et vis passer les habituelles équipes d’infirmières et de médecins que je saluais sur mon passage. J’empruntais les couloirs jusqu’à l’aide dédiée à l’administration. Cette partie de l’hôpital dans laquelle je ne mettais jamais les pieds, tout simplement parce que je n’y avais rien à faire. Je l’avais découvert alors que, lors de mes premiers jours d’interne, j’y étais venu signer mon contrat, mais depuis… je passais le plus clair de mon temps aux chevets des malades. Les couloirs étaient identiques, et pourtant, je m’y sentais étranger. Et je vis devant moi les larges portes en verres de la salle de conférence, je pouvais y apercevoir les lieux habillés pour l’occasion et la foule s’y engouffrer. J’apercevais les tenues toutes plus luxueuses les unes que les autres, et par la même occasion, je découvrais les regards masqués. Ce ne fut qu’une fois les portes passées que j’attrapais le masque que l’on me tendait. Au final, c’était plutôt un soulagement, de cette manière je pouvais presque passer inaperçu… presque.
Nerveux, je me frayais un chemin jusqu’à enfin trouver un endroit où m’isoler, cherchant du regard l’homme qui m’avait imposé cet exercice. Là où je me trouvais, j’avais une vue d’ensemble sur la salle et l’entrée. Les perles dardées sur les portes, je crus à un mauvais rêve. Elle venait d’entrer, avec à son bras un homme que je reconnaissais également. Le sourire étirait ses lèvres, et elle semblait radieuse. Éclatante, à tel point que les derniers souvenirs que j’avais d’elle semblait venir d’un autre monde. Ses larmes, son visage tiré par l’angoisse et son corps qui tremblait de peur… avais-je rêvé ? Dans la foule, elle disparue à nouveau, et je me persuadais alors que ça n’était qu’une illusion… Sinon comment expliquer sa présence ici ? Pourquoi ? Le destin se moquait-il une nouvelle fois de moi ? Se jouait-il de la culpabilité qui me crevait le cœur de n’avoir pas su réagir ?
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Las, je rangeais ma blouse et quittais l’habit de médecin pour revêtir ceux de l’étudiant. Distrait, je rangeais sans réellement y prêter attention, perdu dans mes pensées je n’entendis même pas mon supérieur entrer dans le vestiaire. « Seojoon ? » Le regard rivé sur le tissu bleu, je me demandais ce qui m’avait finalement poussé à choisir la médecine. Après tout, j’aurais sans doute pu aider en optant pour le droit ? Plaider pour toutes celles à qui il manquait une voix. « Seojoon ? » Défendre la veuve et l’orphelin, j’aurais pu choisir le droit et me dédier au cas de violence ? Je fis courir le bout de mes doigts sur le coton azur, et mon esprit divaguait alors en imaginant ces costumes guindés que j’aurais dû porter. « SEOJOON ! » Mon prénom ainsi hurlé acheva de me tirer de mes pensées. « Oui ? » répondis-je finalement. « Et bien… il en faut du temps pour réussir à capter ton attention ! » Le sourire éclairait son visage, cet homme avec lequel je passais le plus clair de mon temps et que je considérais comme un proche désormais. « La soirée caritative ? Est-ce que tu nous ferais l’honneur de ta présence ? » Je l’avais presque oublier… cette fameuse soirée tant attendue, celle qui permettrait à l’hôpital de présenter ses dernières recherches et les résultats de procédures prometteurs à de riches hommes d’affaires. Tout ça dans le but de leur soutirer quelques sous. Les financements fonctionnaient de cette manière, il fallait courtiser dans l’espoir d’entrer dans les bonnes grâces de ces pontes de la société. « Je n’ai pas vraiment la tête à ça… » concédais-je. Sa paume vint écraser mon épaule dans un geste bienveillant. « Tu n’as malheureusement pas le choix… j’ai besoin de te présenter comme mon poulain, tu es l’un des internes les plus prometteurs en chirurgie générale, alors… je comprends que tu ne sois pas emballé par l’idée de devoir te plier en quatre pour ce genre de personnes… mais ça fait aussi partie de notre travail. Tu as un costume ? » J’aurais voulu me battre, défendre cette maigre liberté, mais rien ne semblait être suffisamment raisonnable pour lutter contre cette invitation forcée. « Non. » soufflais-je. « Je m’en doutais… je t’ai ramené celui de mon fils, je suis sûr qu’il t’ira à merveille ! » L’enthousiasme se lisait sur son visage et donnait un ton plus chaleureux encore à sa voix, et il me glissa le cintre entre les doigts avant de me gratifier d’un dernier « À vingt heures ce soir ! Ne soit pas en retard ! » Génial… je n’avais désormais plus d’autre choix que de me mêler à la foule de ces gens riches qui n’avaient rien d’autre à faire que de secouer leurs billets sous le nez des médecins qui, chaque jours, sauvaient des vies…
Face à moi, je jaugeais l’ensemble douleur d’ébène et la chemise immaculée qui pendaient sur le cintre. L’hésitation me clouait sur place, si bien que l’idée de m’y soustraire était terriblement tentante. Mais le soupire balaya cette pseudo rébellion, et je me décidais finalement à passer le costume impeccable. Il tombait parfaitement sur mes épaules, et pour la première fois, je me voyais apprêté. Une vision étrange que reflétait le miroir de ma chambre tant je n’y étais pas habitué. J’ajustais rapidement les manches et m’attelait à faire le nœud autour de mon cou, mais il fallait que je me fasse une raison, si je savais enfiler une veste, réaliser un nœud papillon n’était pas dans mes capacités. Les rubans retombaient de part et d’autre de mon cou, et je décidais alors de m’en passer. Une profonde inspiration, mes yeux se posèrent une dernière fois sur ma chambre, et je quittais finalement mon repaire pour retourner vers mon second foyer.
Sur le trajet, je décrochais quelques regards ébahis auxquels j’essayais de ne pas accorder d’importance, mal à l’aise de me donner ainsi en spectacle. Puis enfin, le large bâtiment se dressait face à moi. En quelques pas, je rejoignais l’entrée et vis passer les habituelles équipes d’infirmières et de médecins que je saluais sur mon passage. J’empruntais les couloirs jusqu’à l’aide dédiée à l’administration. Cette partie de l’hôpital dans laquelle je ne mettais jamais les pieds, tout simplement parce que je n’y avais rien à faire. Je l’avais découvert alors que, lors de mes premiers jours d’interne, j’y étais venu signer mon contrat, mais depuis… je passais le plus clair de mon temps aux chevets des malades. Les couloirs étaient identiques, et pourtant, je m’y sentais étranger. Et je vis devant moi les larges portes en verres de la salle de conférence, je pouvais y apercevoir les lieux habillés pour l’occasion et la foule s’y engouffrer. J’apercevais les tenues toutes plus luxueuses les unes que les autres, et par la même occasion, je découvrais les regards masqués. Ce ne fut qu’une fois les portes passées que j’attrapais le masque que l’on me tendait. Au final, c’était plutôt un soulagement, de cette manière je pouvais presque passer inaperçu… presque.
Nerveux, je me frayais un chemin jusqu’à enfin trouver un endroit où m’isoler, cherchant du regard l’homme qui m’avait imposé cet exercice. Là où je me trouvais, j’avais une vue d’ensemble sur la salle et l’entrée. Les perles dardées sur les portes, je crus à un mauvais rêve. Elle venait d’entrer, avec à son bras un homme que je reconnaissais également. Le sourire étirait ses lèvres, et elle semblait radieuse. Éclatante, à tel point que les derniers souvenirs que j’avais d’elle semblait venir d’un autre monde. Ses larmes, son visage tiré par l’angoisse et son corps qui tremblait de peur… avais-je rêvé ? Dans la foule, elle disparue à nouveau, et je me persuadais alors que ça n’était qu’une illusion… Sinon comment expliquer sa présence ici ? Pourquoi ? Le destin se moquait-il une nouvelle fois de moi ? Se jouait-il de la culpabilité qui me crevait le cœur de n’avoir pas su réagir ?
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 17 Avr - 22:17 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Aujourd’hui, c’était le grand jour, enfin si je pouvais l’exprimer ainsi. Cela faisait un moment que mon mari me tannait avec cette fameuse soirée organisée par l’hôpital pour la recherche de donateur, d’investisseurs. Et, cette soirée était dotant plus importantes que c’était la première où mon mari se rendait seul en tant que représentant de l’entreprise pour laquelle il travaillait, ayant sû gagner la confiance de son PDG. Il était donc très important pour lui que tout se passe bien. Pour autant, il n’était pas plus stressé qu’à l’accoutumé, il faut dire qu’il possédait une confiance en lui même à tout épreuve. J’avoue que je l’enviais un peu pour ça, j’aimerai bien avoir confiance en moi peu importe la situation. C’est ce qui faisait son charme, c’est ce qui m’avais malheureusement attiré vers lui. Comme d’habitude, j’allais devoir passer la soirée à entendre les éloges sur mon mari, qui était si parfait. A entendre les femmes me chanter ses louanges, il était tellement beau et doué dans son travail. Si seulement ils savaient.. S’ils pouvaient connaître sa vrai personnalité, la plupart partiraient loin de lui en courant, et ils auraient bien raison. Car, lorsqu’il plantait ses griffes en vous, jamais il ne lâcherait prise, jamais… J’en faisais l’amer expérience depuis huit longues années. Et chaque jour je priais pour que le cauchemar s’arrête, mais sans succès. Mais aujourd’hui, j’avoue que ma journée était moins mauvaise qu’en temps normal. Même ma semaine avait été bonne je dirais. Il n’avait pas levé la main sur moi depuis un moment maintenant, sûrement soucieux qu’aucune marques ne viennent teinté la pâleur de ma peau pour ce grand jour qu’il attendait si impatiemment. D’une certaine manière j’étais aussi heureuse que lui, même si c’était pour d’autres raisons. « Oublie pas chérie, je passe te prendre vers 20h pour aller à la soirée, surtout ne soit pas en retard ! » Je lui souris pour le rassurer, il savait que je n’étais pas du genre à être en retard, bien au contraire. Il s’en allait donc travailler, me laissant seule dans cet appartement dont j’appréciais le calme, ou en tout cas son absence.
La journée passa relativement vite, il faut dire que je m’étais occupée comme je le pouvais. Je faisais toute les tâches ménagèrent qui pouvait me tomber sous la main. Si en temps normal la maison était très propre, en ce moment elle étincelait littéralement, j’en étais même à laver le sol à la brosse à dent, c’est pour dire… Je faisais tout ce que je pouvais pour que mon esprit soit occupé, jamais je ne m’arrêtais, j’avais trop peur de commencer à penser à Lui. Il avait pourtant passer son temps dans mon esprit ses derniers temps. Et il fallait l’avouer, il me manquait. J’avais tendance à repenser un peu trop à notre dernier échange, à notre baiser, mais également à ce qui avait suivit. Je me demandais bien ce que lui pouvait penser de son côté. J’aurais tant aimé qu’il comprenne ma situation, mais je savais qu’il était difficile pour quelqu’un d’extérieur d’avoir une vue d’ensemble sur les choses. Alors que faire ? C’est simple, on astique et on met son cerveau sur pause avant qu’il ne surchauffe ! Et c’est ce que j’ai fais toute la journée, car je savais qu’on allait dans Son hôpital. Allait-je le voir ? Probablement pas… Pourquoi serait-il a une soirée comme celle-ci ? Il ne fallait pas rêver.. Puis, c’était peut-être mieux ainsi, car je ne serais pas seule, mon mari serait là, tel un chien de garde à dévorer le premier qui oserait m’approcher de trop près. Sauf s’il se retrouve occupé par des courbes plus affriolantes que les miennes… Mais nous verrons bien. Un coup d’oeil à ma montre m’indiquais qu’il était grand temps de commencer ma préparation. De femme au foyer je devais passer à « Femme de », je devais rentrer dans mon rôle le plus célèbres, celui que j’avais le plus travaillé et que je maîtrisais à la perfection au jour d’aujourd’hui. Je savais que ce soir je devais être parfaite, sous toutes les coutures et de toutes les manières. Exercice compliqué et périlleux, mais ça avait au moins le don de me permettre de sortir un peu de cet endroit où j’étais garder prisonnière la grande majorité du temps. J’étais donc heureuse de pouvoir sortir un peu d’ici même si c ‘était pour jouer le rôle d’une femme que je n’étais pas. Aller Minah, moins de blah blah et plus d’action il est temps de faire des miracles ! Je n’avais pas de marraine la bonne fée tel Cendrillon, mais j’avais tout le matériel nécessaire pour le faire moi même, sans baguette magique. C’est ainsi que je mis un temps, plutôt long je dois l’avouer, à me préparer pour cette soirée. Rien n’étais laissé au hasard, le maquillage, les cheveux, la tenue que j’avais soigneusement choisie avec l’avale de mon mari bien entendue. Il me fallut deux bonnes heures pour être réellement prête. Il était bientôt l’heure, mon mari n’allait pas tarder, mais j’eu le temps d’avoir une petite pensée pour Seojoon. Le téléphone en main, je commençais à taper un message, que je finis par effacer presque aussitôt. Non c’est ridicule… Vu la manière dont je me suis envie il ne veut sûrement plus entendre parler de moi. De plus il ne comprenait pas mes choix, alors je ne savais pas vraiment ce que j’attendais ou ce que j’espérais. Un soupir franchit la barrière de mes lèvres avant que mon téléphone ne vibre, signe que Jae Sun était en bas entrain de patienter dans la voiture.
Je contemplais mon mari, qui de son côté était concentré sur la route pour nous mener à bon port. Comme d’habitude, il était parfait, il fallait lui concéder le fait que les costumes lui allait à ravir. S’il n’avait pas été aussi séduisant, je ne me serais peut être pas laisser si facilement convaincre lorsqu’il me courtisais à l’époque. Aller, ça ne servait à rien de relater le passé, je devais me concentré sur ce qui allait suivre. Le temps de trajet pour arriver à destination me parut étrangement court. Il faut dire que nous n’étions pas si éloigné de l’hôpital. A peine garé, nous rencontrions déjà des connaissances de mon mari qui arrivaient au même moment. Je revêtis alors mon plus beau sourire et c’est parti… Nos pas nous menèrent bientôt à l’entrée de la salle prévu à la soirée. Je pri le masque que l’on me tendais et jouais le jeu de le portés comme les autres personnes autour de moi. Je souriais à tous les gens que je saluais. Je trouvais l’endroit charmant, et mine de rien je me sentais bien en cet instant, même si Jae Sun n’était pas celui que j’aurais voulu à mes côtés. Pour ne pas changer, je servais simplement de faire valoir à mon cher époux qui adorait me présenter à toutes ses connaissances. Il faut dire qu’il était fier de la façon dont il m’avais façonné à la manière dont il le souhaitait tant… Et je saluais, je retenais, je souriais, je blaguais, je me concentrais… Eh non, ce genre de sortie n’étais pas de tout repos pour moi. Je rencontrais quelque médecin, mais évidemment à aucun moment je n’étais tombée sur Lui. Je ne savais pas pourquoi j’espérais encore. Alors que la soirée battait son plein, on avait même le droit à de la musique et des couples s’étaient lancés à danser. C’est ainsi que je me suis retrouvée embarquée avec mon mari dans cet amas de personnes regroupée au milieu de la salle pour danser. Et plus la soirée avançait, plus je sentais le regard de mon mari se poser d’avantage et avec insistance sur une même personne. Et étrangement je reconnue cette silhouette. Il s’agissait de l’infirmière que l’on avait vu à mon dernier séjour à l’hôpital, et qu’il avait déjà dragué à ce moment-là. Il faut croire qu’il n’en avait pas terminé avec elle, et qu’elle serait sa « proie » ce soir. Etait-ce pour me déplaire ? Non pas vraiment, peut-être pourrais-je aller simplement profiter du buffet avant de prendre un taxi pour rentrer, car oui, j’avais l’habitude de ce genre d’incartade venant de sa part.
Alors que nous étions seuls dans un coin de la pièce, il me fit clairement comprendre qu’il allait aller danser avec cette jeune femme et qu’il n’y avait pas besoin que je l’attende si j’avais envie de rentrer. Comme à chaque fois, je jouais la femme compréhensive. Que pouvais-je faire d’autre de toute faon ? Si ce comportement avait pu me rendre la vie difficile au début quand les sentiments pour lui étaient encore présent, aujourd’hui je voyais plutôt ça comme une bénédiction, un moment de répit pour moi ou je pouvais profiter sans l’avoir sur le dos. Je le regardais donc s’éloigner avec cette infirmière, mon cerveau cherchant comment j’allais pouvoir occuper le reste de ma soirée...
:copyright:️ Justayne
Aujourd’hui, c’était le grand jour, enfin si je pouvais l’exprimer ainsi. Cela faisait un moment que mon mari me tannait avec cette fameuse soirée organisée par l’hôpital pour la recherche de donateur, d’investisseurs. Et, cette soirée était dotant plus importantes que c’était la première où mon mari se rendait seul en tant que représentant de l’entreprise pour laquelle il travaillait, ayant sû gagner la confiance de son PDG. Il était donc très important pour lui que tout se passe bien. Pour autant, il n’était pas plus stressé qu’à l’accoutumé, il faut dire qu’il possédait une confiance en lui même à tout épreuve. J’avoue que je l’enviais un peu pour ça, j’aimerai bien avoir confiance en moi peu importe la situation. C’est ce qui faisait son charme, c’est ce qui m’avais malheureusement attiré vers lui. Comme d’habitude, j’allais devoir passer la soirée à entendre les éloges sur mon mari, qui était si parfait. A entendre les femmes me chanter ses louanges, il était tellement beau et doué dans son travail. Si seulement ils savaient.. S’ils pouvaient connaître sa vrai personnalité, la plupart partiraient loin de lui en courant, et ils auraient bien raison. Car, lorsqu’il plantait ses griffes en vous, jamais il ne lâcherait prise, jamais… J’en faisais l’amer expérience depuis huit longues années. Et chaque jour je priais pour que le cauchemar s’arrête, mais sans succès. Mais aujourd’hui, j’avoue que ma journée était moins mauvaise qu’en temps normal. Même ma semaine avait été bonne je dirais. Il n’avait pas levé la main sur moi depuis un moment maintenant, sûrement soucieux qu’aucune marques ne viennent teinté la pâleur de ma peau pour ce grand jour qu’il attendait si impatiemment. D’une certaine manière j’étais aussi heureuse que lui, même si c’était pour d’autres raisons. « Oublie pas chérie, je passe te prendre vers 20h pour aller à la soirée, surtout ne soit pas en retard ! » Je lui souris pour le rassurer, il savait que je n’étais pas du genre à être en retard, bien au contraire. Il s’en allait donc travailler, me laissant seule dans cet appartement dont j’appréciais le calme, ou en tout cas son absence.
La journée passa relativement vite, il faut dire que je m’étais occupée comme je le pouvais. Je faisais toute les tâches ménagèrent qui pouvait me tomber sous la main. Si en temps normal la maison était très propre, en ce moment elle étincelait littéralement, j’en étais même à laver le sol à la brosse à dent, c’est pour dire… Je faisais tout ce que je pouvais pour que mon esprit soit occupé, jamais je ne m’arrêtais, j’avais trop peur de commencer à penser à Lui. Il avait pourtant passer son temps dans mon esprit ses derniers temps. Et il fallait l’avouer, il me manquait. J’avais tendance à repenser un peu trop à notre dernier échange, à notre baiser, mais également à ce qui avait suivit. Je me demandais bien ce que lui pouvait penser de son côté. J’aurais tant aimé qu’il comprenne ma situation, mais je savais qu’il était difficile pour quelqu’un d’extérieur d’avoir une vue d’ensemble sur les choses. Alors que faire ? C’est simple, on astique et on met son cerveau sur pause avant qu’il ne surchauffe ! Et c’est ce que j’ai fais toute la journée, car je savais qu’on allait dans Son hôpital. Allait-je le voir ? Probablement pas… Pourquoi serait-il a une soirée comme celle-ci ? Il ne fallait pas rêver.. Puis, c’était peut-être mieux ainsi, car je ne serais pas seule, mon mari serait là, tel un chien de garde à dévorer le premier qui oserait m’approcher de trop près. Sauf s’il se retrouve occupé par des courbes plus affriolantes que les miennes… Mais nous verrons bien. Un coup d’oeil à ma montre m’indiquais qu’il était grand temps de commencer ma préparation. De femme au foyer je devais passer à « Femme de », je devais rentrer dans mon rôle le plus célèbres, celui que j’avais le plus travaillé et que je maîtrisais à la perfection au jour d’aujourd’hui. Je savais que ce soir je devais être parfaite, sous toutes les coutures et de toutes les manières. Exercice compliqué et périlleux, mais ça avait au moins le don de me permettre de sortir un peu de cet endroit où j’étais garder prisonnière la grande majorité du temps. J’étais donc heureuse de pouvoir sortir un peu d’ici même si c ‘était pour jouer le rôle d’une femme que je n’étais pas. Aller Minah, moins de blah blah et plus d’action il est temps de faire des miracles ! Je n’avais pas de marraine la bonne fée tel Cendrillon, mais j’avais tout le matériel nécessaire pour le faire moi même, sans baguette magique. C’est ainsi que je mis un temps, plutôt long je dois l’avouer, à me préparer pour cette soirée. Rien n’étais laissé au hasard, le maquillage, les cheveux, la tenue que j’avais soigneusement choisie avec l’avale de mon mari bien entendue. Il me fallut deux bonnes heures pour être réellement prête. Il était bientôt l’heure, mon mari n’allait pas tarder, mais j’eu le temps d’avoir une petite pensée pour Seojoon. Le téléphone en main, je commençais à taper un message, que je finis par effacer presque aussitôt. Non c’est ridicule… Vu la manière dont je me suis envie il ne veut sûrement plus entendre parler de moi. De plus il ne comprenait pas mes choix, alors je ne savais pas vraiment ce que j’attendais ou ce que j’espérais. Un soupir franchit la barrière de mes lèvres avant que mon téléphone ne vibre, signe que Jae Sun était en bas entrain de patienter dans la voiture.
Je contemplais mon mari, qui de son côté était concentré sur la route pour nous mener à bon port. Comme d’habitude, il était parfait, il fallait lui concéder le fait que les costumes lui allait à ravir. S’il n’avait pas été aussi séduisant, je ne me serais peut être pas laisser si facilement convaincre lorsqu’il me courtisais à l’époque. Aller, ça ne servait à rien de relater le passé, je devais me concentré sur ce qui allait suivre. Le temps de trajet pour arriver à destination me parut étrangement court. Il faut dire que nous n’étions pas si éloigné de l’hôpital. A peine garé, nous rencontrions déjà des connaissances de mon mari qui arrivaient au même moment. Je revêtis alors mon plus beau sourire et c’est parti… Nos pas nous menèrent bientôt à l’entrée de la salle prévu à la soirée. Je pri le masque que l’on me tendais et jouais le jeu de le portés comme les autres personnes autour de moi. Je souriais à tous les gens que je saluais. Je trouvais l’endroit charmant, et mine de rien je me sentais bien en cet instant, même si Jae Sun n’était pas celui que j’aurais voulu à mes côtés. Pour ne pas changer, je servais simplement de faire valoir à mon cher époux qui adorait me présenter à toutes ses connaissances. Il faut dire qu’il était fier de la façon dont il m’avais façonné à la manière dont il le souhaitait tant… Et je saluais, je retenais, je souriais, je blaguais, je me concentrais… Eh non, ce genre de sortie n’étais pas de tout repos pour moi. Je rencontrais quelque médecin, mais évidemment à aucun moment je n’étais tombée sur Lui. Je ne savais pas pourquoi j’espérais encore. Alors que la soirée battait son plein, on avait même le droit à de la musique et des couples s’étaient lancés à danser. C’est ainsi que je me suis retrouvée embarquée avec mon mari dans cet amas de personnes regroupée au milieu de la salle pour danser. Et plus la soirée avançait, plus je sentais le regard de mon mari se poser d’avantage et avec insistance sur une même personne. Et étrangement je reconnue cette silhouette. Il s’agissait de l’infirmière que l’on avait vu à mon dernier séjour à l’hôpital, et qu’il avait déjà dragué à ce moment-là. Il faut croire qu’il n’en avait pas terminé avec elle, et qu’elle serait sa « proie » ce soir. Etait-ce pour me déplaire ? Non pas vraiment, peut-être pourrais-je aller simplement profiter du buffet avant de prendre un taxi pour rentrer, car oui, j’avais l’habitude de ce genre d’incartade venant de sa part.
Alors que nous étions seuls dans un coin de la pièce, il me fit clairement comprendre qu’il allait aller danser avec cette jeune femme et qu’il n’y avait pas besoin que je l’attende si j’avais envie de rentrer. Comme à chaque fois, je jouais la femme compréhensive. Que pouvais-je faire d’autre de toute faon ? Si ce comportement avait pu me rendre la vie difficile au début quand les sentiments pour lui étaient encore présent, aujourd’hui je voyais plutôt ça comme une bénédiction, un moment de répit pour moi ou je pouvais profiter sans l’avoir sur le dos. Je le regardais donc s’éloigner avec cette infirmière, mon cerveau cherchant comment j’allais pouvoir occuper le reste de ma soirée...
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Sam 18 Avr - 17:41 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Derrière mon loup, je laissais voguer mes prunelles sur la foule qui se densifiait. Quelques courageux s’aventuraient alors sur la piste de danse, des couples qui virevoltaient au son d’un orchestre numérique et donnaient l’impression que le temps avait fait un bond en arrière. Les mousselines et autres satons volaient à chaque pas tandis que je m’aventurais entres les prudents qui étaient restés sur les côtés. Pour la plupart des hommes riches assortis d’une coupe à la main et qui se pavanaient en souriant comme les conquérants qu’ils étaient. J’entendais quelques bribes de conversation, et je détestais déjà d’avoir finalement cédé à l’invitation. Tous transpiraient l’argent, ils exhalaient le luxe et riaient l’opulence qui me faisait défaut. Mais pour rien au monde je n’aurais aimé être à leur place. Peu importait que je cumule les emplois pour vivre, je me savais fort d’une liberté qui jamais ne serait brisée… ou tout du moins pas par eux. Mais dans mon ascension, je voyais aussi les médecins que je côtoyais chaque jour et qui se pliaient en quatre pour vanter les mérites de leurs travaux et chanter les louanges des paons qui leurs secouaient presque les billets sous le nez. Mes yeux chutèrent sur ma tenue, un costume impeccable et qui pourtant ne me ressemblait pas, aussi me décidais-je finalement à fuir cette soirée. Une mascarade à laquelle je ne voulais pas prendre part, mais sitôt que j’entamais ma fuite, je la vis de nouveau. Le sourire toujours aussi radieux, je la reconnaissais en dépit de son visage partiellement masqué et l’observait. Quelques minutes seulement alors qu’elle était tirée de présentation en présentation. Pour la première fois j’apercevais son monde, pour la première fois j’étais témoin de ce rôle qu’elle jouait sans pour autant en être réellement conscient. Je considérais la scène trop naturelle pour être feinte et pourtant… c’était si loin de ce que j’avais vu en elle la première fois que nos regards s’étaient croisés. Le soupire m’échappa et ce fut à cet instant que mon projet était réduit à néant. La main de mon mentor s’écrasa sur mn épaule et son rire tonitruant vint recouvrir le brouhaha ambiant. « Seojoon ! Le voilà, c’est un jeune homme très doué ! » lâchait-il avec fierté. Le groupe d’homme s’avança alors vers moi, et il me fallut feindre un sourire timide et de circonstance. Mais face à l’un d’eux en particulier, il me fallut faire davantage d’effort. Visiblement il ne souhaitait pas s’encombrer du masque que tout le monde arborait fièrement et se tenait si droit que c’en était presque inhumain. Une moue carnassière étira ses lèvres et me fit froid dans le dos, mais si je détestais déjà qu’il pose les yeux sur moi, je comprenais… Elle est seule… Coincé sous la poigne du médecin, je réfléchissais à toute allure pour pouvoir échapper à cette représentation grotesque. « Bonsoir, enchanté… » lâchais-je la mâchoire serrée. Sa paume percuta alors la mienne et je ne pus m’empêcher de le mirer, une lueur de défi dans mes perles orageuses. Un reflet qu’il ne semblait même pas remarquer tant il était sollicité, et je choisissais l’intervention d’un paire pour leur fausser compagnie le plus discrètement du monde.
Je balayais la pièce du regard, cherchant dans la foule jusqu’à finalement l’apercevoir. Son visage avait perdu l’éclat de ces sourires forcés et je me fustigeais intérieurement d’avoir douté, même un instant, même une fraction de seconde. Sans bruit, j’avançais pour me placer dans son dos. Mon cœur s’emballait déjà de cette proximité et il loupa un battement alors que je venais poser une main sur sa hanche, provoquant un sursaut alors qu’elle levait subitement le visage vers le mien. Mais je conservais le regard haut et ne lui adressais aucun mot. Juste le silence d’une invitation tacite tandis que je l’entraînais déjà à saisir ma main pour la faire tourner sur elle même. J’ignorais si elle m’avait reconnu, mais je l’espérais, au fond de moi je voulais croire que je n’avais pas été qu’une distraction pour oublier son enfer. Un pas, puis deux, je la faisais danser à l’écart avec un seul but en tête : sortir. Je fuguais et je l’emportais avec moi, loin de son bourreau, loin de son enfer. De ses perles inquisitrices, elle me sondait. Mais toujours sans un mot, je la conduisais jusqu’à la double porte vitrée, et lorsqu’elle fut atteinte, je jetais un dernier coup d’œil derrière nous. Les hommes d’affaires continuaient leur quête de pouvoir, et il semblait que personne n’ait remarqué notre disparition. Le sourire vint ourler mes lèvres et je posais enfin ms onyx dans ceux de Minah. Ma paume recouvra la sienne, et sans lui demander quoique ce soit, je l’incitais à me suivre dans ma folie fugueuse. Je courrais dans les couloirs le cœur léger et exalté de cette escapade inopinée. J’avais avec moi, celle qui hantait mes pensées depuis de trop longues journées.
Soudain, je m’arrêtais. J’interrompais ma course suffisamment loin des festivités, mais pas assez pour passer du côté médical de l’hôpital, à mi chemin entre le rêve et la réalité… Mon visage était le théâtre d’une joie que je ne contenais pas, pas alors qu’elle était finalement là, pas alors que je pouvais être le témoin de son corps sans bleus… « Je n’ai pas oublié… » Comme un fou, je laissais parlé les émotions et les souvenirs que mon subconscient avait décidé de conserver. Rien d’autre ne semblait compter à cet instant, rien si ce n’était cette étreinte dont le souvenir semblait provenir d’une autre époque. D’un geste, je me délestais du masque qui s’échoua sur le sol et mes mains se calèrent sous sa mâchoire pour que je puisse ainsi mieux la distinguer. Dans la pénombre du couloir, je cherchais un indice, une trace d’une quelconque lutte dont elle aurait tenté de masquer les vestiges, mais rien. « Est-ce que tout va bien ? »
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Derrière mon loup, je laissais voguer mes prunelles sur la foule qui se densifiait. Quelques courageux s’aventuraient alors sur la piste de danse, des couples qui virevoltaient au son d’un orchestre numérique et donnaient l’impression que le temps avait fait un bond en arrière. Les mousselines et autres satons volaient à chaque pas tandis que je m’aventurais entres les prudents qui étaient restés sur les côtés. Pour la plupart des hommes riches assortis d’une coupe à la main et qui se pavanaient en souriant comme les conquérants qu’ils étaient. J’entendais quelques bribes de conversation, et je détestais déjà d’avoir finalement cédé à l’invitation. Tous transpiraient l’argent, ils exhalaient le luxe et riaient l’opulence qui me faisait défaut. Mais pour rien au monde je n’aurais aimé être à leur place. Peu importait que je cumule les emplois pour vivre, je me savais fort d’une liberté qui jamais ne serait brisée… ou tout du moins pas par eux. Mais dans mon ascension, je voyais aussi les médecins que je côtoyais chaque jour et qui se pliaient en quatre pour vanter les mérites de leurs travaux et chanter les louanges des paons qui leurs secouaient presque les billets sous le nez. Mes yeux chutèrent sur ma tenue, un costume impeccable et qui pourtant ne me ressemblait pas, aussi me décidais-je finalement à fuir cette soirée. Une mascarade à laquelle je ne voulais pas prendre part, mais sitôt que j’entamais ma fuite, je la vis de nouveau. Le sourire toujours aussi radieux, je la reconnaissais en dépit de son visage partiellement masqué et l’observait. Quelques minutes seulement alors qu’elle était tirée de présentation en présentation. Pour la première fois j’apercevais son monde, pour la première fois j’étais témoin de ce rôle qu’elle jouait sans pour autant en être réellement conscient. Je considérais la scène trop naturelle pour être feinte et pourtant… c’était si loin de ce que j’avais vu en elle la première fois que nos regards s’étaient croisés. Le soupire m’échappa et ce fut à cet instant que mon projet était réduit à néant. La main de mon mentor s’écrasa sur mn épaule et son rire tonitruant vint recouvrir le brouhaha ambiant. « Seojoon ! Le voilà, c’est un jeune homme très doué ! » lâchait-il avec fierté. Le groupe d’homme s’avança alors vers moi, et il me fallut feindre un sourire timide et de circonstance. Mais face à l’un d’eux en particulier, il me fallut faire davantage d’effort. Visiblement il ne souhaitait pas s’encombrer du masque que tout le monde arborait fièrement et se tenait si droit que c’en était presque inhumain. Une moue carnassière étira ses lèvres et me fit froid dans le dos, mais si je détestais déjà qu’il pose les yeux sur moi, je comprenais… Elle est seule… Coincé sous la poigne du médecin, je réfléchissais à toute allure pour pouvoir échapper à cette représentation grotesque. « Bonsoir, enchanté… » lâchais-je la mâchoire serrée. Sa paume percuta alors la mienne et je ne pus m’empêcher de le mirer, une lueur de défi dans mes perles orageuses. Un reflet qu’il ne semblait même pas remarquer tant il était sollicité, et je choisissais l’intervention d’un paire pour leur fausser compagnie le plus discrètement du monde.
Je balayais la pièce du regard, cherchant dans la foule jusqu’à finalement l’apercevoir. Son visage avait perdu l’éclat de ces sourires forcés et je me fustigeais intérieurement d’avoir douté, même un instant, même une fraction de seconde. Sans bruit, j’avançais pour me placer dans son dos. Mon cœur s’emballait déjà de cette proximité et il loupa un battement alors que je venais poser une main sur sa hanche, provoquant un sursaut alors qu’elle levait subitement le visage vers le mien. Mais je conservais le regard haut et ne lui adressais aucun mot. Juste le silence d’une invitation tacite tandis que je l’entraînais déjà à saisir ma main pour la faire tourner sur elle même. J’ignorais si elle m’avait reconnu, mais je l’espérais, au fond de moi je voulais croire que je n’avais pas été qu’une distraction pour oublier son enfer. Un pas, puis deux, je la faisais danser à l’écart avec un seul but en tête : sortir. Je fuguais et je l’emportais avec moi, loin de son bourreau, loin de son enfer. De ses perles inquisitrices, elle me sondait. Mais toujours sans un mot, je la conduisais jusqu’à la double porte vitrée, et lorsqu’elle fut atteinte, je jetais un dernier coup d’œil derrière nous. Les hommes d’affaires continuaient leur quête de pouvoir, et il semblait que personne n’ait remarqué notre disparition. Le sourire vint ourler mes lèvres et je posais enfin ms onyx dans ceux de Minah. Ma paume recouvra la sienne, et sans lui demander quoique ce soit, je l’incitais à me suivre dans ma folie fugueuse. Je courrais dans les couloirs le cœur léger et exalté de cette escapade inopinée. J’avais avec moi, celle qui hantait mes pensées depuis de trop longues journées.
Soudain, je m’arrêtais. J’interrompais ma course suffisamment loin des festivités, mais pas assez pour passer du côté médical de l’hôpital, à mi chemin entre le rêve et la réalité… Mon visage était le théâtre d’une joie que je ne contenais pas, pas alors qu’elle était finalement là, pas alors que je pouvais être le témoin de son corps sans bleus… « Je n’ai pas oublié… » Comme un fou, je laissais parlé les émotions et les souvenirs que mon subconscient avait décidé de conserver. Rien d’autre ne semblait compter à cet instant, rien si ce n’était cette étreinte dont le souvenir semblait provenir d’une autre époque. D’un geste, je me délestais du masque qui s’échoua sur le sol et mes mains se calèrent sous sa mâchoire pour que je puisse ainsi mieux la distinguer. Dans la pénombre du couloir, je cherchais un indice, une trace d’une quelconque lutte dont elle aurait tenté de masquer les vestiges, mais rien. « Est-ce que tout va bien ? »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Dim 19 Avr - 22:35 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Comme à l’accoutumée pour ce genre de soirée, je n’avais été qu’un faire valoir, une valeur ajoutée que mon mari était fière de présentée avec lui. Mais tout ceci était vide de sens, à part ça je n’étais rien, je n’avais pas le moindre intérêt. Preuve en est qu’au premier petit minois attrayant il me laissait dans un coin, même si j’avais pu au loin le voir être alpaguer par un homme que je devinais être un médecin. Je ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire à ce moment-là. Il faut croire qu’il allait devoir attendre encore un peu pour pouvoir aller profiter du reste de la soirée avec la jolie infirmière qui lui avait fait de l’oeil depuis que nous étions arrivée. Oui, il ne fallait pas grand-chose pour que je sois contente, mais là, voir ses plans contrariés, cela m’enchantais plus que de raisons, même si je savais que pour lui ce ne serait qu’une question de temps pour qu’il n’obtienne ce qu’il voulait ce soir. Je décidais finalement d’arrêter de lui prêter attention pour ce soir, j’avais bien assez donné comme ça. Je regardais un peu tour à tour, au hasard, les visages des personnes qui se trouvaient dans cet immense endroit. Il y avait de tous les âges, de tous les style, même si la plupart avaient de l’argents et le montraient sans aucune honte. Je n’avais jamais aimée ce genre de personne, et ne me sentais pas non plus à ma place dans ce monde. Mon mari cherchait à tout pris à amasser de l’argent, se faire des contact, évoluer. Il n’y avait rien de mal à ça dans le fond, mais je n’aspirais pas de mon côté à avoir une vie plus luxueuse. En réalité je serais prête à vivre dans une simple chambre si cela me permettais de retrouver ma liberté. Mais je pense que ce genre de chose on ne s’en rend compte que lorsque l’on connaît le véritable enfer. On se rend compte que beaucoup de choses dans la vie sont secondaires, alors que d’autres son indispensables. Pour ma part, je rêvais de liberté. Mais également… Je rêvais d’être aimée, réellement. Même si Jae Sun a put m’aimer, ou m’aime encore, ce n’était pas un amour réel, mais plutôt une obsession malsaine, un besoin de contrôle masqué en sentiments. Pour moi ce n’était pas ça l’amour.. Mais après tout je ne faisais que le supposais, je n’avais jamais été amoureuse avant lui, et personne d’autre ne m’avais aimé non plus. Parfois, je me demandais si je méritais mieux qu’un amour destructeur… Je rêvais pourtant de douceur, tous le contraire de ce que je pouvais vivre dans cette relation chaotique. Je voulais des caresses, pas des coups. Je voulais des baisers et pas des insultes. Je voulais de la bienveillance et non de la tyrannie.. Je voulais tous ce que je n’avais pas, et ce que je n’aurais probablement jamais l’occasion d’avoir…
Plongée dans des pensées plus que morose en cet instant, je n’avais absolument pas sentit quelqu’un s’approcher de moi par derrière. Ce fut la main que je sentis sur ma hanche qui me fit sursauter en me sortant de mes pensées. Etrangement, je ne criais pas, je ne partais pas non plus en courant ni même ne m’éloignais. J’avais la sensation de sentir une aura familière. Je relevais la tête vers le propriétaire de cette main… Et malgré son masque, je pu le reconnaître instantanément, même s’il me fallut quelques secondes pour m’assurer que je n’étais pas en train d’halluciner. Mon coeur s’accéléra aussitôt. Il était là… Comme quoi, le destin n’avait pas fini de nous réunir. Voulait-il se jouer de nous ? Ou alors nous aider. Je n’en savais rien, et pourtant je serais curieuse de pouvoir lui demander quel était son plan. Mais Seojoon ne me laissa pas vraiment le temps de cogité qu’il me faisais déjà tourner sur moi même, m’entraînant à sa suite dans une danse un peu à l’écart des autres convives. Intriguée, je l’observais, essayant de comprendre ce qu’il avait derrière la tête. Instinctivement cependant, je jetais un regard autour de nous espérant que mon mari ne voit pas cette scène qui pourrait déclencher une esclandre une fois les portes closes. Mais ça n’avais pas l’air d’être le cas, tant mieux. Et en peut de temps qu’il ne le fallut pour le dire, nous étions arrivée devant la porte d’entrée, ou plutôt dans notre cas ; la porte de sortie. Un dernier regard vers la salle de la part du jeune homme avant que je ne le sente s’emparer de ma mains afin de le suivre dans sa course folle pour s’éloigner de cette soirée. J’aurais sûrement dû lui dire d’arrêter. Oui j’aurais dû. Je pensais que notre dernier échange l’avait refroidit, qu’il n’aurait plus envie de me voir. Après tout, notre parcours commun était peu orthodoxe, court, et semer de hauts et de bas émotionnel. Je ne vois pas pourquoi il irait s’embêter avec quelqu’un comme moi, avec une vie si misérable, alors que, soyons honnête deux minutes, il pourrait avoir n’importe qu’elle femme. Je me posais donc un million de question face à cette scène qui semblait tout droit sortie d’un film.
Finalement, la courses pris fin, et nous nous arrêtions dans un couloir, bien loin de la fête, bien loin des autres, bien loin du démon. Et alors que j’allais lui demander des explications, il me dit qu’il n’avait pas oublié… A ce moment précis, mon corps entier se paralysa et mon coeur rata un battement. Il n’avait pas oublier notre échange, il ne m’avais pas oublié… Je me sentais si étrange… Je ne saurais décrire toutes les sensations, toutes les émotions qui me parcourraient en ce moment… Je sentais mes émotions a fleur de peaux, il avait le don de faire ressortir des choses.. de faire parler mon coeur plutôt que ma tête. Car si j’avais été intelligente et que ma tête avait commandé, je l’aurais éconduit dès le début de tout ceci, je ne l’aurais jamais embrassé, je ne l’aurais même jamais recontacté. Mais c’était plus fort que moi. Et encore maintenant, il ne m’étais même pas venu à l’idée de l’éconduire, de refuser de le suivre. Car en sa présence, je me sentais tellement mieux que je ne pouvais pas envisager d’être loin de lui s’il se trouvait à proximité… Mon Dieu mais qu’est-ce que je dis… Qu’est-ce qui m’arrives ? Mon coeur se met de nouveau à s’emballer alors que ses mains se calaient sous ma mâchoire afin de me regarder, me demandant si j’allais bien. Mais je n’arrivais pas à lui répondre. Là, alors que mes yeux fixaient les siens avec une intensité non dissimulée, je n’arrivais plus à bouger, j’étais complètement figée. J’avais l’impression que mon coeur allait exploser dans ma poitrine, j’en avais presque du mal à respirer. Et là, je réalisais que c’était trop tard. Que je m’étais accrochée à lui plus que de raisons. Que, sans que je m’en aperçoive, il m’étais devenu indispensable. Que je n’étais bien que lorsqu’il était près de moi, qu’il apportait la seule lumière visible dans les ténèbres qui m’entouraient. Et alors que quelqu’un d’intelligent aurait fuit loin, pour éviter les ennuis qui pourraient découler de cette folie qui s’annonçait de plus en plus clairement, je décidais au contraire de plonger tête la première dans les méandre de ses sentiments nouveaux et puissants qui m’envahissaient sans aucun ménagement. Les mots ne voulant toujours pas se présenter à l’entrée de ma bouche, ce fut mon corps lui, qui décida de répondre en premier. Je profitais de cette mobilitée retrouver pour le repousser légèrement en arrière, son dos rencontrant le mur, et pour lui sauter littéralement au cou, mes lèvres allant aux contacts de ses homonymes, qui m’avaient manqués à un point inimaginable. Comme par magie, j’avais l’impression de retrouver mon oxygène, de pouvoir respirer à nouveau. Avec ce baiser, je lui faisais partager une passion nouvelle, d’autres sentiments encore plus profonds. Plus fort que les mots, je voulais qu’il ressente ce trouble, ce bien être qu’il me faisais ressentir également. Je voulais lui faire partager cette ivresse, cette envie folle de n’être qu’avec lui, de n’être qu’à lui. Au creux de mon ventre, je pouvais ressentir ses picotement.. Cette chaleur indescriptible et pourtant enivrante.
J’avais décidée de poser les armes, de ne plus me battre, de ne plus le repousser du moins pas ce soir. Je voulais donner une chance à mon coeur en le laissant prendre la direction qu’il avait choisis, et si je devais me brûler les ailes, j’aurais au moins profiter de la chaleur du soleil avant...
:copyright:️ Justayne
Comme à l’accoutumée pour ce genre de soirée, je n’avais été qu’un faire valoir, une valeur ajoutée que mon mari était fière de présentée avec lui. Mais tout ceci était vide de sens, à part ça je n’étais rien, je n’avais pas le moindre intérêt. Preuve en est qu’au premier petit minois attrayant il me laissait dans un coin, même si j’avais pu au loin le voir être alpaguer par un homme que je devinais être un médecin. Je ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire à ce moment-là. Il faut croire qu’il allait devoir attendre encore un peu pour pouvoir aller profiter du reste de la soirée avec la jolie infirmière qui lui avait fait de l’oeil depuis que nous étions arrivée. Oui, il ne fallait pas grand-chose pour que je sois contente, mais là, voir ses plans contrariés, cela m’enchantais plus que de raisons, même si je savais que pour lui ce ne serait qu’une question de temps pour qu’il n’obtienne ce qu’il voulait ce soir. Je décidais finalement d’arrêter de lui prêter attention pour ce soir, j’avais bien assez donné comme ça. Je regardais un peu tour à tour, au hasard, les visages des personnes qui se trouvaient dans cet immense endroit. Il y avait de tous les âges, de tous les style, même si la plupart avaient de l’argents et le montraient sans aucune honte. Je n’avais jamais aimée ce genre de personne, et ne me sentais pas non plus à ma place dans ce monde. Mon mari cherchait à tout pris à amasser de l’argent, se faire des contact, évoluer. Il n’y avait rien de mal à ça dans le fond, mais je n’aspirais pas de mon côté à avoir une vie plus luxueuse. En réalité je serais prête à vivre dans une simple chambre si cela me permettais de retrouver ma liberté. Mais je pense que ce genre de chose on ne s’en rend compte que lorsque l’on connaît le véritable enfer. On se rend compte que beaucoup de choses dans la vie sont secondaires, alors que d’autres son indispensables. Pour ma part, je rêvais de liberté. Mais également… Je rêvais d’être aimée, réellement. Même si Jae Sun a put m’aimer, ou m’aime encore, ce n’était pas un amour réel, mais plutôt une obsession malsaine, un besoin de contrôle masqué en sentiments. Pour moi ce n’était pas ça l’amour.. Mais après tout je ne faisais que le supposais, je n’avais jamais été amoureuse avant lui, et personne d’autre ne m’avais aimé non plus. Parfois, je me demandais si je méritais mieux qu’un amour destructeur… Je rêvais pourtant de douceur, tous le contraire de ce que je pouvais vivre dans cette relation chaotique. Je voulais des caresses, pas des coups. Je voulais des baisers et pas des insultes. Je voulais de la bienveillance et non de la tyrannie.. Je voulais tous ce que je n’avais pas, et ce que je n’aurais probablement jamais l’occasion d’avoir…
Plongée dans des pensées plus que morose en cet instant, je n’avais absolument pas sentit quelqu’un s’approcher de moi par derrière. Ce fut la main que je sentis sur ma hanche qui me fit sursauter en me sortant de mes pensées. Etrangement, je ne criais pas, je ne partais pas non plus en courant ni même ne m’éloignais. J’avais la sensation de sentir une aura familière. Je relevais la tête vers le propriétaire de cette main… Et malgré son masque, je pu le reconnaître instantanément, même s’il me fallut quelques secondes pour m’assurer que je n’étais pas en train d’halluciner. Mon coeur s’accéléra aussitôt. Il était là… Comme quoi, le destin n’avait pas fini de nous réunir. Voulait-il se jouer de nous ? Ou alors nous aider. Je n’en savais rien, et pourtant je serais curieuse de pouvoir lui demander quel était son plan. Mais Seojoon ne me laissa pas vraiment le temps de cogité qu’il me faisais déjà tourner sur moi même, m’entraînant à sa suite dans une danse un peu à l’écart des autres convives. Intriguée, je l’observais, essayant de comprendre ce qu’il avait derrière la tête. Instinctivement cependant, je jetais un regard autour de nous espérant que mon mari ne voit pas cette scène qui pourrait déclencher une esclandre une fois les portes closes. Mais ça n’avais pas l’air d’être le cas, tant mieux. Et en peut de temps qu’il ne le fallut pour le dire, nous étions arrivée devant la porte d’entrée, ou plutôt dans notre cas ; la porte de sortie. Un dernier regard vers la salle de la part du jeune homme avant que je ne le sente s’emparer de ma mains afin de le suivre dans sa course folle pour s’éloigner de cette soirée. J’aurais sûrement dû lui dire d’arrêter. Oui j’aurais dû. Je pensais que notre dernier échange l’avait refroidit, qu’il n’aurait plus envie de me voir. Après tout, notre parcours commun était peu orthodoxe, court, et semer de hauts et de bas émotionnel. Je ne vois pas pourquoi il irait s’embêter avec quelqu’un comme moi, avec une vie si misérable, alors que, soyons honnête deux minutes, il pourrait avoir n’importe qu’elle femme. Je me posais donc un million de question face à cette scène qui semblait tout droit sortie d’un film.
Finalement, la courses pris fin, et nous nous arrêtions dans un couloir, bien loin de la fête, bien loin des autres, bien loin du démon. Et alors que j’allais lui demander des explications, il me dit qu’il n’avait pas oublié… A ce moment précis, mon corps entier se paralysa et mon coeur rata un battement. Il n’avait pas oublier notre échange, il ne m’avais pas oublié… Je me sentais si étrange… Je ne saurais décrire toutes les sensations, toutes les émotions qui me parcourraient en ce moment… Je sentais mes émotions a fleur de peaux, il avait le don de faire ressortir des choses.. de faire parler mon coeur plutôt que ma tête. Car si j’avais été intelligente et que ma tête avait commandé, je l’aurais éconduit dès le début de tout ceci, je ne l’aurais jamais embrassé, je ne l’aurais même jamais recontacté. Mais c’était plus fort que moi. Et encore maintenant, il ne m’étais même pas venu à l’idée de l’éconduire, de refuser de le suivre. Car en sa présence, je me sentais tellement mieux que je ne pouvais pas envisager d’être loin de lui s’il se trouvait à proximité… Mon Dieu mais qu’est-ce que je dis… Qu’est-ce qui m’arrives ? Mon coeur se met de nouveau à s’emballer alors que ses mains se calaient sous ma mâchoire afin de me regarder, me demandant si j’allais bien. Mais je n’arrivais pas à lui répondre. Là, alors que mes yeux fixaient les siens avec une intensité non dissimulée, je n’arrivais plus à bouger, j’étais complètement figée. J’avais l’impression que mon coeur allait exploser dans ma poitrine, j’en avais presque du mal à respirer. Et là, je réalisais que c’était trop tard. Que je m’étais accrochée à lui plus que de raisons. Que, sans que je m’en aperçoive, il m’étais devenu indispensable. Que je n’étais bien que lorsqu’il était près de moi, qu’il apportait la seule lumière visible dans les ténèbres qui m’entouraient. Et alors que quelqu’un d’intelligent aurait fuit loin, pour éviter les ennuis qui pourraient découler de cette folie qui s’annonçait de plus en plus clairement, je décidais au contraire de plonger tête la première dans les méandre de ses sentiments nouveaux et puissants qui m’envahissaient sans aucun ménagement. Les mots ne voulant toujours pas se présenter à l’entrée de ma bouche, ce fut mon corps lui, qui décida de répondre en premier. Je profitais de cette mobilitée retrouver pour le repousser légèrement en arrière, son dos rencontrant le mur, et pour lui sauter littéralement au cou, mes lèvres allant aux contacts de ses homonymes, qui m’avaient manqués à un point inimaginable. Comme par magie, j’avais l’impression de retrouver mon oxygène, de pouvoir respirer à nouveau. Avec ce baiser, je lui faisais partager une passion nouvelle, d’autres sentiments encore plus profonds. Plus fort que les mots, je voulais qu’il ressente ce trouble, ce bien être qu’il me faisais ressentir également. Je voulais lui faire partager cette ivresse, cette envie folle de n’être qu’avec lui, de n’être qu’à lui. Au creux de mon ventre, je pouvais ressentir ses picotement.. Cette chaleur indescriptible et pourtant enivrante.
J’avais décidée de poser les armes, de ne plus me battre, de ne plus le repousser du moins pas ce soir. Je voulais donner une chance à mon coeur en le laissant prendre la direction qu’il avait choisis, et si je devais me brûler les ailes, j’aurais au moins profiter de la chaleur du soleil avant...
Lee Seo Joon
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 20 Avr - 22:29 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Son visage que je tenais en coupe entre mes mains, j’en profitais pour la redécouvrir. La douceur de ses traits semblaient bien plus lisse que ce dont j’avais pu être témoin. Mais si j’étais rassuré de pouvoir constater l’absence de blessures, je ne pus empêcher mon esprit de voguer vers une réflexion étrange : et si son mari avait changé ? S’il avait cessé de la torturer ? Ces pensées ne parvinrent néanmoins pas à effacer le sourire de mon visage, et j’osais poser la question qui avait hanté mes nuits depuis sa fuite. La tension parcourait mes membres que je peinais à maintenir immobile, et alors que le frisson léchait ma colonne je fus poussé pour que mon dos ne vienne à souffrir de la fraicheur du mur. D’un geste elle m’avait contraint à un exil auquel elle mit fin presque aussitôt. De ses bras elle écrouait ma nuque et de ses lèvres elle annexait leurs jumelles. Un baiser audacieux qui me surpris tant il était spontané. Là, dans ce couloir désert je n’avais aspiré qu’à l’éloigner de son bourreau, lui offrir une nouvelle fois cette liberté qu’elle méritait, et je me retrouvais finalement épaules voutées. Ce soir là, je présumais que les coups n’étaient plus qu’un souvenir, qu’il avait peut être annihilé le démon au profit de l’homme, mais sa bouche avide me murmurait le contraire. Je sentais l’empressement, le soulagement, l’envie et la joie. Je goûtais à nouveau à ce besoin de fuir, mais cette fois elle empruntait la bonne direction. Mes bras vinrent alors emprisonner sa taille tandis que mes pulpeuses mordaient les siennes avec indolence. Sous mes doigts, le tissu de sa robe ne parvenait à masquer la respiration hachée dont les soubresauts secouaient sa poitrine, mais plutôt que de lui rendre sa liberté, j’attaquais avec plus d’envie encore la soie tendue de son sourire. Je jouais de l’ourlet de chair et apprivoisais son inférieure pour que finalement nos deux langues ne se lient en une étreinte indécente. La proximité de nos corps me paraissait dérisoire, comme si je pouvais faire plus, comme si je pouvais imprimer ma peau à même la sienne, et je fis courir mes paumes sur son dos avant de faire disparaître mes doigts dans ses mèches remontées en chignon. La musique de l’ivoire et des soupires résonnait avec faiblesse dans le corridor, et si les minutes s’étaient écouler avec lenteur, j’eus la sensation que ce baiser n’avait duré qu’une fraction de seconde tandis que nous reprenions notre souffle. Haletant, si mes lèvres se trouvaient soudain esseulée, je conservais mon emprise sur sa taille, simplement par peur qu’elle ne se volatilise à nouveau. Dans ses perles écarlates je posais mon regard, je cherchais la raison qui l’avait poussée à m’embrasser ainsi, mais au fond, je doutais de vouloir la connaître.
La question revint bousculer mes pensées, et si je restais béat de cet échange, je me fis plus sérieux et la posais de nouveau. « Est-ce que tout va bien ? » Je me remémorais ses yeux inondés de larmes, l’angoisse qui la rongeait et la folie qui l’avait poussée à retourner dans son enfer. J’étais loin, si loin de connaître son histoire, mais j’étais certain d’une chose : elle ne méritait en rien la violence, quelle qu’elle soit, de son mari. Il pouvait être l’homme le plus charmant du monde, le citoyen modèle, l’époux attentionné… il n’avait aucun droit de la faire souffrir de sa main. « Pourquoi es-tu ici ? » Comme si la réalité me revenait, je repensais à la soirée qui battait son plein non loin de l’endroit où nous nous trouvions, et de celui avec qui elle était venue. L’incompréhension faisait alors rage dans mon esprit et je restais interdit face à sa présence. « Il t’a obligé à venir ? » Je voulais le blâmer, l’accabler de tout les maux si seulement ça pouvait le tenir éloigner d’elle. Elle… plus j’y pensais, et moins je comprenais. D’où me venait cette envie soudaine ? Pourquoi batifoler avec une femme mariée, quand bien même elle avait besoin d’une épaule sur laquelle s’épancher, je n’avais jamais dépassé les limites. Jamais je n’avais éprouvé ce besoin fort et irrépressible qui se diluait vicieusement dans mes veines. Je commettais avec elle un pêché punit par la loi… et je m’en moquais royalement. Son sourire avait un goût particulier, un arôme que j’avais cherché sans le savoir. Mais plutôt que de retrouver la douceur de ses lèvres, je me penchais pour l’enlacer. Simplement, tendrement, je l’entourais de mes bras et les nouais dans son dos avant de murmurer. « Tu peux tout me dire, je te promets de t’écouter. » Je voulais qu’elle se sente en sécurité, qu’elle puisse se confier sur ses peurs et ses doutes. Qu’elle trouve en moi cette âme sœur que j’étais persuadé d’avoir enfin rencontré.
J’aurais pu rester ainsi des heures durant, sentir son ventre se gonfler contre le mien, son souffle se perdre au creux de mon oreille, son parfum se mêler au mien… mais si le destin semblait décidé à nous réunir, il n’oubliait visiblement pas de mettre quelques obstacles sur notre chemin. Des voix étouffées me parvinrent, et j’éprouvais soudainement la terreur d’être surpris. Loin d’être inquiet pour moi, c’était à elle que je pensais, elle qui venait de s’enfuir avec un étudiant, elle qui s’encanaillait dans les couloirs d’un hôpital au nez et à la barbe de son mari ignorant. Aussi je réagissais rapidement et à nouveau je saisissais sa main pour m’engouffrer un peu plus loin. Je connaissais mal cette partie du bâtiment, mais j’étais certain de trouver une pièce dans laquelle nous mettre en sécurité. Après une course aussi rapide qu’intense, je poussais enfin la porte de l’une des chambres de garde. Chaque aile en possédait, et je fus soulager de découvrir que personne ne semblait avoir pris ses quartiers dans celle-ci. Les casiers ouverts et vides trahissaient la solitude des lieux, les lits parfaitement faits également. « On sera en sécurité ici. » lâchais-je. Cette seconde fugue me laissait un goût amer, mais j’ignorais lequel. Sans doute étais-je trop conscient de ce que j’entamais, à cet instant, avec elle. Mais si je savais ce qu’impliquait cette relation, je voulais me persuader que tout rentrerait dans l’ordre. Optimiste, je croyais dur comme fer à l’amour inconditionnel, celui pour lequel on s’abandonne totalement, celui avec lequel on grandit… je voulais croire que si le destin avait choisi ce scénario, celui de la femme mariée, il y avait aussi joint une solution. Dans la pénombre de la chambre, je ne pouvais décrocher mon regard de sa silhouette, de cette robe qui la sublimait et qui la rendait lumineuse, et mon âme prit alors la parole. « Je n’ai pas oublié… Je ne pouvais pas oublier. » avouais-je. « Je sais que j’avais promis… mais je n’ai pas pu. Et si tu me demandais là, maintenant, de promettre à nouveau… j’en serais incapable… »
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©️crackintime
Son visage que je tenais en coupe entre mes mains, j’en profitais pour la redécouvrir. La douceur de ses traits semblaient bien plus lisse que ce dont j’avais pu être témoin. Mais si j’étais rassuré de pouvoir constater l’absence de blessures, je ne pus empêcher mon esprit de voguer vers une réflexion étrange : et si son mari avait changé ? S’il avait cessé de la torturer ? Ces pensées ne parvinrent néanmoins pas à effacer le sourire de mon visage, et j’osais poser la question qui avait hanté mes nuits depuis sa fuite. La tension parcourait mes membres que je peinais à maintenir immobile, et alors que le frisson léchait ma colonne je fus poussé pour que mon dos ne vienne à souffrir de la fraicheur du mur. D’un geste elle m’avait contraint à un exil auquel elle mit fin presque aussitôt. De ses bras elle écrouait ma nuque et de ses lèvres elle annexait leurs jumelles. Un baiser audacieux qui me surpris tant il était spontané. Là, dans ce couloir désert je n’avais aspiré qu’à l’éloigner de son bourreau, lui offrir une nouvelle fois cette liberté qu’elle méritait, et je me retrouvais finalement épaules voutées. Ce soir là, je présumais que les coups n’étaient plus qu’un souvenir, qu’il avait peut être annihilé le démon au profit de l’homme, mais sa bouche avide me murmurait le contraire. Je sentais l’empressement, le soulagement, l’envie et la joie. Je goûtais à nouveau à ce besoin de fuir, mais cette fois elle empruntait la bonne direction. Mes bras vinrent alors emprisonner sa taille tandis que mes pulpeuses mordaient les siennes avec indolence. Sous mes doigts, le tissu de sa robe ne parvenait à masquer la respiration hachée dont les soubresauts secouaient sa poitrine, mais plutôt que de lui rendre sa liberté, j’attaquais avec plus d’envie encore la soie tendue de son sourire. Je jouais de l’ourlet de chair et apprivoisais son inférieure pour que finalement nos deux langues ne se lient en une étreinte indécente. La proximité de nos corps me paraissait dérisoire, comme si je pouvais faire plus, comme si je pouvais imprimer ma peau à même la sienne, et je fis courir mes paumes sur son dos avant de faire disparaître mes doigts dans ses mèches remontées en chignon. La musique de l’ivoire et des soupires résonnait avec faiblesse dans le corridor, et si les minutes s’étaient écouler avec lenteur, j’eus la sensation que ce baiser n’avait duré qu’une fraction de seconde tandis que nous reprenions notre souffle. Haletant, si mes lèvres se trouvaient soudain esseulée, je conservais mon emprise sur sa taille, simplement par peur qu’elle ne se volatilise à nouveau. Dans ses perles écarlates je posais mon regard, je cherchais la raison qui l’avait poussée à m’embrasser ainsi, mais au fond, je doutais de vouloir la connaître.
La question revint bousculer mes pensées, et si je restais béat de cet échange, je me fis plus sérieux et la posais de nouveau. « Est-ce que tout va bien ? » Je me remémorais ses yeux inondés de larmes, l’angoisse qui la rongeait et la folie qui l’avait poussée à retourner dans son enfer. J’étais loin, si loin de connaître son histoire, mais j’étais certain d’une chose : elle ne méritait en rien la violence, quelle qu’elle soit, de son mari. Il pouvait être l’homme le plus charmant du monde, le citoyen modèle, l’époux attentionné… il n’avait aucun droit de la faire souffrir de sa main. « Pourquoi es-tu ici ? » Comme si la réalité me revenait, je repensais à la soirée qui battait son plein non loin de l’endroit où nous nous trouvions, et de celui avec qui elle était venue. L’incompréhension faisait alors rage dans mon esprit et je restais interdit face à sa présence. « Il t’a obligé à venir ? » Je voulais le blâmer, l’accabler de tout les maux si seulement ça pouvait le tenir éloigner d’elle. Elle… plus j’y pensais, et moins je comprenais. D’où me venait cette envie soudaine ? Pourquoi batifoler avec une femme mariée, quand bien même elle avait besoin d’une épaule sur laquelle s’épancher, je n’avais jamais dépassé les limites. Jamais je n’avais éprouvé ce besoin fort et irrépressible qui se diluait vicieusement dans mes veines. Je commettais avec elle un pêché punit par la loi… et je m’en moquais royalement. Son sourire avait un goût particulier, un arôme que j’avais cherché sans le savoir. Mais plutôt que de retrouver la douceur de ses lèvres, je me penchais pour l’enlacer. Simplement, tendrement, je l’entourais de mes bras et les nouais dans son dos avant de murmurer. « Tu peux tout me dire, je te promets de t’écouter. » Je voulais qu’elle se sente en sécurité, qu’elle puisse se confier sur ses peurs et ses doutes. Qu’elle trouve en moi cette âme sœur que j’étais persuadé d’avoir enfin rencontré.
J’aurais pu rester ainsi des heures durant, sentir son ventre se gonfler contre le mien, son souffle se perdre au creux de mon oreille, son parfum se mêler au mien… mais si le destin semblait décidé à nous réunir, il n’oubliait visiblement pas de mettre quelques obstacles sur notre chemin. Des voix étouffées me parvinrent, et j’éprouvais soudainement la terreur d’être surpris. Loin d’être inquiet pour moi, c’était à elle que je pensais, elle qui venait de s’enfuir avec un étudiant, elle qui s’encanaillait dans les couloirs d’un hôpital au nez et à la barbe de son mari ignorant. Aussi je réagissais rapidement et à nouveau je saisissais sa main pour m’engouffrer un peu plus loin. Je connaissais mal cette partie du bâtiment, mais j’étais certain de trouver une pièce dans laquelle nous mettre en sécurité. Après une course aussi rapide qu’intense, je poussais enfin la porte de l’une des chambres de garde. Chaque aile en possédait, et je fus soulager de découvrir que personne ne semblait avoir pris ses quartiers dans celle-ci. Les casiers ouverts et vides trahissaient la solitude des lieux, les lits parfaitement faits également. « On sera en sécurité ici. » lâchais-je. Cette seconde fugue me laissait un goût amer, mais j’ignorais lequel. Sans doute étais-je trop conscient de ce que j’entamais, à cet instant, avec elle. Mais si je savais ce qu’impliquait cette relation, je voulais me persuader que tout rentrerait dans l’ordre. Optimiste, je croyais dur comme fer à l’amour inconditionnel, celui pour lequel on s’abandonne totalement, celui avec lequel on grandit… je voulais croire que si le destin avait choisi ce scénario, celui de la femme mariée, il y avait aussi joint une solution. Dans la pénombre de la chambre, je ne pouvais décrocher mon regard de sa silhouette, de cette robe qui la sublimait et qui la rendait lumineuse, et mon âme prit alors la parole. « Je n’ai pas oublié… Je ne pouvais pas oublier. » avouais-je. « Je sais que j’avais promis… mais je n’ai pas pu. Et si tu me demandais là, maintenant, de promettre à nouveau… j’en serais incapable… »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 20 Avr - 23:48 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Mon coeur cognait tellement fort dans ma poitrine qu’il menaçait d’exploser à tout moment. Et pourtant ça ne me gênais absolument pas, bien au contraire. Aussi confortable que sur un nuage, j’avais le sentiment d’être à ma place, là où j’aurais toujours dû être. Tout ceci n’avais toujours aucun sens pour moi. Je savais que ce que je faisais était mal, aussi bien pour lui que pour moi. A aucun moment tout ceci n’était une bonne idée. Mais avais-je décider de devenir un peu égoïste ? Juste un peu.. Je voulais moi aussi goûter au bonheur, à la sensation d’être simplement remarqué.. Car il avait fait ça dès le début, il m’avais remarqué au milieu d’une mare de gens qui m’ignoraient royalement, restant confortablement dans leur petite vie, ne voulant à aucun moment qu’un mouvement de vague vienne perturber le calme de leur quotidien. Et Seojoon allait complètement à contre courant. Je suppose que c’est ce qui m’a séduit en premier chez lui. C’était indescriptible.. Ce sentiment d’être enfin vu, alors qu’on avait l’impression d’être un fantôme qui n’avait plus d’existence propre. Il venait de m’en redonner une, il m’avais rendu mon identité. Je n’étais plus « la femme de », j’étais de nouveau « Minah ». Et rien que pour ça, j’aurai couru vers lui cent fois. Et si la fois précédente j’avais pu me torturer l’esprit à chercher toutes les excuses du monde à le repousser, ce soir je voulais faire tous le contraire. Une fois, rien qu’une fois je voulais voir ce que ça faisait de se laisser aller, de ne pas écouter la morale, la peur, la conscience… Je voulais écouter mes envies. Et là, tout ce que j’avais envie de faire c’était de lui sauter dessus et de l’embrasser, encore et encore, lui faisant partager toute mes envies et mes frustrations. Je voulais qu’il comprenne que je ne fuirais pas ce soir, que je décidais de suivre son chemin, et de ne pas courir dans le sens inverse comme j’avais pu le faire précédemment. J’ignorais combien de temps ce changement allait s’opérer. Je savais très bien qu’un jour, la raison reprendra le dessus, mais en attendant, je comptais bien en profiter un maximum, même si ce n’était que pour aujourd’hui.
Plus il me serrait contre lui, plus j’en éprouvais le besoin. Je voulais qu’il m’enchaîne à lui, et q’il ne s’éloigne plus. Je retrouvais le goût de sa langue, qui m’avais atrocement manqué et auquel j’étais très vite devenu accro. Je ne savais pas ce qu’il avait fait de moi, mais il avait amorcé un changement et c’était le plus important. Comme la dernière fois, j’aurais aimé que ce baiser dure encore et encore, mais ce besoin d’oxygène finissait toujours par nous séparer à contre-coeur. Nos lèvres se quittaient, mais ses bras ne me lâchais pas, et il m’étreignait simplement. Et j’appréciais autant ce moment que ses baisers. Je pouvais entendre les battements de son coeur qui étaient sans doute aussi rapide que les miens.. Je pouvais sentir sa chaleur, je pouvais sentir son être. Il se mit à briser le silence, posant des questions qui devaient lui brûler les lèvres. Il faut dire qu’il était tellement extérieur à tout ça, il ne connaissait pas mon histoire, il ignorait le pourquoi du comment. Je lui répondais simplement. « Oui, je l’accompagne à toutes ses sorties professionnel… Mais ce n’est pas toujours désagréable.. » Petite mention particulière pour ce soir. Il faut dire que si je ne l’avait pas accompagnée, je ne l’aurais pas revu de si tôt, alors je préférais un million de fois être ici que nul part ailleurs. Tu peux tout me dire, je te promets de t’écouter. Ses mots résonnais dans ma tête. Et dans mon coeur. Pourquoi fallait-il qu’il soit si.. Parfait ? Je me demandais bien comment j’allais réussir à le quitter sereinement cette fois… Même s’il était loin d’en être question pour le moment.
Et comme si le monde voulait nous rappeler à l’ordre, nous faire descendre de notre nuage sur lequel nous flottions si bien, il s’amusa à envoyer du monde dans notre direction. Des voix, que l’on pouvaient entendre au loin nous alertèrent sur le fait que nous ne serions plus seul très longtemps, et que cela risquait de compliqué les choses, notre proximité étant un peu dur à expliquer étant donné que j’avais déjà rencontré une bonne partie des convive et que je m’étais présentée comme la femme de Jae Sun.. Ce que j’étais accessoirement. Le destin aimait lancé des piques pour me ramener brusquement à la réalité. Et si, malgré tout je ressentais un pincement au coeur, j’étais pourtant bel et bien déterminée à ne pas faire marche arrière ce soir. Je le laissais donc me guider dans les couloirs de cet hôpital qu’il connaissait sans aucun doute bien mieux que moi. Je lui faisais une confiance aveugle afin qu’il nous trouve un endroit à l’abri des regard, à l’abri des démons et de l’enfer. Un endroit où seul la lumière avait sa place. Mon coeur battant toujours la chamade, mon rythme cardiaque ne se calmait pas, surtout pas maintenant que le stresse nous avait gagné l’espace d’une minutes, et que cette course intense avait éprouvé notre corps. Mais une porte sembla attirer l’attention de Seojoon, notre salue, notre échappatoire. Et je m’y engouffrais avec un espoir, celui de ne plus être séparé de lui pour au moins plusieurs heure, je l’espérais vivement… Allez savoir quel mouche m’avais piqué aujourd’hui. Et les paroles du jeune homme ne firent que me confirmé qu’il avait un choisis un endroit où personne ne viendrait nous chercher. Et Dieu merci, si tout se passait comme je l’imaginais, personne n’allais nous chercher…
La pénombre de cet oasis inespérée avait le don de m’apaiser d’avantage, comme si cela cachait un peu plus le secret qui commençait à se nouer entre nous. Car oui, la petite scène précédente ne faisait que mettre un peu plus en lumière la complexité de cet relation qui naissait entre nous. Et comme s’il voulait confirmer ce que mon coeur pensait, il repris la parole, me disant qu’il ne pourrait pas oublier, même si je lui demandais, qu’il en serait incapable. Si seulement il savait à quel point ça pourrait me tuer aujourd’hui s’il le faisait. Je me rapprochais de lui, ayant besoin de réduire à néant cet espace qui s’était créer entre nous. Je plaçais doucement mes mains dans les siennes. « Jamais je ne te le demanderais à nouveau… Car jamais je ne le supporterais. » Est-ce qu’il pouvait simplement sentir à quel point les sentiments qui naissaient en moi étaient fort ? « Ne m’oublie pas.. Et ne m’abandonne pas... » Comme un cri du coeur déchirant, j’attirais à nouveau son visage à moi pour l’embrasser, un baiser bref, mais néanmoins intense, rendu lourd de sens par la demande que je venais de lui faire. J’étais folle ce soir décidément… Je relâchais ses lèvres, m’éloignant un peu de lui, un sourire moqueur sur les lèvres, me moquant de mes propres paroles. « Je suis désolée. Après tout on se connaît à peine et je te demande déjà de ne plus t'éloigner de moi… Je dois être folle pas vrai ? » Je décidais donc de me cacher derrière l’humeur, car je sentais que mes sentiments étaient entrain de m’entraîner dans un puits sans fonds que je n’avais pas envie de déverser comme ça… « Je ne sais pas ce que tu as mis comme drogue dans mon intraveineuse la dernière fois… Mais ce n’est pas très juste de rendre les filles accro à toi. » Etait-ce vraiment ça ? Etais-je devenu tout bonnement accro à lui ? A son sourire ? A ses lèvres ? A son odeur… Mon Dieu mais tuez-moi tout desuite...
:copyright:️ Justayne
Mon coeur cognait tellement fort dans ma poitrine qu’il menaçait d’exploser à tout moment. Et pourtant ça ne me gênais absolument pas, bien au contraire. Aussi confortable que sur un nuage, j’avais le sentiment d’être à ma place, là où j’aurais toujours dû être. Tout ceci n’avais toujours aucun sens pour moi. Je savais que ce que je faisais était mal, aussi bien pour lui que pour moi. A aucun moment tout ceci n’était une bonne idée. Mais avais-je décider de devenir un peu égoïste ? Juste un peu.. Je voulais moi aussi goûter au bonheur, à la sensation d’être simplement remarqué.. Car il avait fait ça dès le début, il m’avais remarqué au milieu d’une mare de gens qui m’ignoraient royalement, restant confortablement dans leur petite vie, ne voulant à aucun moment qu’un mouvement de vague vienne perturber le calme de leur quotidien. Et Seojoon allait complètement à contre courant. Je suppose que c’est ce qui m’a séduit en premier chez lui. C’était indescriptible.. Ce sentiment d’être enfin vu, alors qu’on avait l’impression d’être un fantôme qui n’avait plus d’existence propre. Il venait de m’en redonner une, il m’avais rendu mon identité. Je n’étais plus « la femme de », j’étais de nouveau « Minah ». Et rien que pour ça, j’aurai couru vers lui cent fois. Et si la fois précédente j’avais pu me torturer l’esprit à chercher toutes les excuses du monde à le repousser, ce soir je voulais faire tous le contraire. Une fois, rien qu’une fois je voulais voir ce que ça faisait de se laisser aller, de ne pas écouter la morale, la peur, la conscience… Je voulais écouter mes envies. Et là, tout ce que j’avais envie de faire c’était de lui sauter dessus et de l’embrasser, encore et encore, lui faisant partager toute mes envies et mes frustrations. Je voulais qu’il comprenne que je ne fuirais pas ce soir, que je décidais de suivre son chemin, et de ne pas courir dans le sens inverse comme j’avais pu le faire précédemment. J’ignorais combien de temps ce changement allait s’opérer. Je savais très bien qu’un jour, la raison reprendra le dessus, mais en attendant, je comptais bien en profiter un maximum, même si ce n’était que pour aujourd’hui.
Plus il me serrait contre lui, plus j’en éprouvais le besoin. Je voulais qu’il m’enchaîne à lui, et q’il ne s’éloigne plus. Je retrouvais le goût de sa langue, qui m’avais atrocement manqué et auquel j’étais très vite devenu accro. Je ne savais pas ce qu’il avait fait de moi, mais il avait amorcé un changement et c’était le plus important. Comme la dernière fois, j’aurais aimé que ce baiser dure encore et encore, mais ce besoin d’oxygène finissait toujours par nous séparer à contre-coeur. Nos lèvres se quittaient, mais ses bras ne me lâchais pas, et il m’étreignait simplement. Et j’appréciais autant ce moment que ses baisers. Je pouvais entendre les battements de son coeur qui étaient sans doute aussi rapide que les miens.. Je pouvais sentir sa chaleur, je pouvais sentir son être. Il se mit à briser le silence, posant des questions qui devaient lui brûler les lèvres. Il faut dire qu’il était tellement extérieur à tout ça, il ne connaissait pas mon histoire, il ignorait le pourquoi du comment. Je lui répondais simplement. « Oui, je l’accompagne à toutes ses sorties professionnel… Mais ce n’est pas toujours désagréable.. » Petite mention particulière pour ce soir. Il faut dire que si je ne l’avait pas accompagnée, je ne l’aurais pas revu de si tôt, alors je préférais un million de fois être ici que nul part ailleurs. Tu peux tout me dire, je te promets de t’écouter. Ses mots résonnais dans ma tête. Et dans mon coeur. Pourquoi fallait-il qu’il soit si.. Parfait ? Je me demandais bien comment j’allais réussir à le quitter sereinement cette fois… Même s’il était loin d’en être question pour le moment.
Et comme si le monde voulait nous rappeler à l’ordre, nous faire descendre de notre nuage sur lequel nous flottions si bien, il s’amusa à envoyer du monde dans notre direction. Des voix, que l’on pouvaient entendre au loin nous alertèrent sur le fait que nous ne serions plus seul très longtemps, et que cela risquait de compliqué les choses, notre proximité étant un peu dur à expliquer étant donné que j’avais déjà rencontré une bonne partie des convive et que je m’étais présentée comme la femme de Jae Sun.. Ce que j’étais accessoirement. Le destin aimait lancé des piques pour me ramener brusquement à la réalité. Et si, malgré tout je ressentais un pincement au coeur, j’étais pourtant bel et bien déterminée à ne pas faire marche arrière ce soir. Je le laissais donc me guider dans les couloirs de cet hôpital qu’il connaissait sans aucun doute bien mieux que moi. Je lui faisais une confiance aveugle afin qu’il nous trouve un endroit à l’abri des regard, à l’abri des démons et de l’enfer. Un endroit où seul la lumière avait sa place. Mon coeur battant toujours la chamade, mon rythme cardiaque ne se calmait pas, surtout pas maintenant que le stresse nous avait gagné l’espace d’une minutes, et que cette course intense avait éprouvé notre corps. Mais une porte sembla attirer l’attention de Seojoon, notre salue, notre échappatoire. Et je m’y engouffrais avec un espoir, celui de ne plus être séparé de lui pour au moins plusieurs heure, je l’espérais vivement… Allez savoir quel mouche m’avais piqué aujourd’hui. Et les paroles du jeune homme ne firent que me confirmé qu’il avait un choisis un endroit où personne ne viendrait nous chercher. Et Dieu merci, si tout se passait comme je l’imaginais, personne n’allais nous chercher…
La pénombre de cet oasis inespérée avait le don de m’apaiser d’avantage, comme si cela cachait un peu plus le secret qui commençait à se nouer entre nous. Car oui, la petite scène précédente ne faisait que mettre un peu plus en lumière la complexité de cet relation qui naissait entre nous. Et comme s’il voulait confirmer ce que mon coeur pensait, il repris la parole, me disant qu’il ne pourrait pas oublier, même si je lui demandais, qu’il en serait incapable. Si seulement il savait à quel point ça pourrait me tuer aujourd’hui s’il le faisait. Je me rapprochais de lui, ayant besoin de réduire à néant cet espace qui s’était créer entre nous. Je plaçais doucement mes mains dans les siennes. « Jamais je ne te le demanderais à nouveau… Car jamais je ne le supporterais. » Est-ce qu’il pouvait simplement sentir à quel point les sentiments qui naissaient en moi étaient fort ? « Ne m’oublie pas.. Et ne m’abandonne pas... » Comme un cri du coeur déchirant, j’attirais à nouveau son visage à moi pour l’embrasser, un baiser bref, mais néanmoins intense, rendu lourd de sens par la demande que je venais de lui faire. J’étais folle ce soir décidément… Je relâchais ses lèvres, m’éloignant un peu de lui, un sourire moqueur sur les lèvres, me moquant de mes propres paroles. « Je suis désolée. Après tout on se connaît à peine et je te demande déjà de ne plus t'éloigner de moi… Je dois être folle pas vrai ? » Je décidais donc de me cacher derrière l’humeur, car je sentais que mes sentiments étaient entrain de m’entraîner dans un puits sans fonds que je n’avais pas envie de déverser comme ça… « Je ne sais pas ce que tu as mis comme drogue dans mon intraveineuse la dernière fois… Mais ce n’est pas très juste de rendre les filles accro à toi. » Etait-ce vraiment ça ? Etais-je devenu tout bonnement accro à lui ? A son sourire ? A ses lèvres ? A son odeur… Mon Dieu mais tuez-moi tout desuite...
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Mer 22 Avr - 22:42 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Tout avait faillit basculer en quelques minutes seulement. Mais je ne pouvais me résoudre à me faire débusquer comme un délinquant, aussi attrapais-je sa main pour m’enfuir avec elle. Ce que j’aurais dû faire ce fameux soir. Et dans notre course, je laissais mon esprit rejouer la scène, là dans la rue, et il optait pour une autre fin, une comme celle que je lui faisais vivre à cet instant. Je mirais les portes qui croisaient notre route, à la recherche d’une pièce en particulier. Les panneaux en bois étaient facilement reconnaissables, si bien que dès lors que mon regard se posa sur l’une d’elles, je m’y engouffrais sans même réfléchir. D’un rapide coup d’œil, je détaillais la chambre de garde pour en déduire qu’elle avait été abandonnée au profit de celles qui se trouvaient plus proche du cœur de l’hôpital, et mes yeux vinrent à nouveau se poser sur Minah. Le cœur battant, la peur qui avait menacée de me submerger semblait décidée à battre en retraite, et je laissais alors la vérité glisser sur ma langue. Je lui énonçais avec honnêteté les émotions qui luttaient depuis cette soirée. Je lui avouais le mensonge éhonté que j’avais pu lui servir et lui confessais avec franchise ce que la raison avait décidée. Là dans la pénombre, je distinguais ses courbes, mais je profitais de cette semi-obscurité pour laisser parler mon cœur. Lui qui se languissait d’amour, lui qui avait été piétiné, oublié, déchiré… le myocarde criait désormais à cette sérénité fantasmée. La trouverais-je avec elle ? Si mon intellect refusait de se prononcer, mon âme, elle, avait compris. Puis ses mots, ses paroles rassurantes qui parvinrent à rasséréner la douleur du souvenir de sa fuite. Je sentais mes muscles se relâcher un à un juste assez pour que mon souffle ne se fasse plus calme, mais pas suffisamment pour être sourd à sa supplique. Ses bras qui entouraient à nouveau ma taille refermèrent davantage leur prise et j’eus l’impression que mon cœur tombait dans ma poitrine. Je ne pus y répondre, abasourdi par ce nouvel appel à l’aide, j’aurais pourtant voulu y répondre et lui dire que je ne l’envisageais même pas. Mais au lieu de ça, ce furent ses lèvres qui scellèrent ma réplique. Une fois encore la douceur du satin de ses lèvres m’envoûtait. Un baiser dont l’éphémère tranchait avec les émotions qui nous consumaient. Le froid supplanta alors la chaleur de son sourire, et me laissa un goût d’inachevé tandis qu’elle optait pour l’humour. Peu importait que nos corps ne se soient rencontrés récemment, nos âmes, elles, se connaissaient depuis bien longtemps. Et je n’eus aucun mal à reconnaître qu’au travers de ces répliques malicieuses, elle masquait l’angoisse et le doute.
Je refusais de lui concéder cet abandon, de la laisser s’éloigner alors qu’elle était venue taquiner mes pulpeuses d’un baiser chaste et qui contrastait affreusement avec le précédent. Aussi mes bras s’enroulèrent et l’écrouèrent pour qu’elle n’esquisse pas un pas de plus en arrière. « Les filles ? » demandais-je. C’était étrange d’entendre ce résonnement. Bien plus encore alors que je n’avais jamais été très friand d’histoires de cœur. Loin des flirts, je restais dans mon coin et préférais les études à l’affection, et quand bien même je n’aspirais qu’à trouver ce grand amour, je m’étais toujours refusé à vivre de ces sentiments frivoles. Je voulais tout. Pas juste un corps, pas juste quelques sourires, pas juste quelques accolades, pas juste quelques échanges… je voulais l’amour. Les sentiments puissants, si ravageurs qu’ils soufflaient comme une tornade sur le muscle battant. Les émotions exacerbées au point de ne plus pouvoir respirer en son absence. Les images vivantes dès lors que mes paupières chuteraient. Je voulais les baisers enflammés et les sensations exaltées. J’avais beau avoir été sujet à quelques tentatives, elles finissaient toujours par s’essouffler avant même que je ne m’en rende compte. Mes doigts noués au creux de ses reins, je décidais finalement à nous faire rejoindre le lit le plus proche. Sans aucune arrière-pensée, sans aucun sous entendu, je voulais simplement m’y asseoir confortablement en sa compagnie. Aussi j’attrapais sa main pour l’inciter à m’imiter. D’un œil inquisiteur, je l’observais, toujours sans réellement comprendre. Les questions inondèrent mon esprit, et si je les retenais, le flot finit par renverser la bienséance qui aurait voulu que je lui évite un interrogatoire. « Est-ce que c’est toujours comme ça ? » lâchais-je. « Je veux dire… est-ce qu’il t’expose toujours comme un trophée dans ce genre de soirée ? » C’était tellement contradictoire que mes pensées s’emmêlaient rien qu’à l’idée qu’il puisse vouloir l’exposer en même temps qu’il la couvrait de bleus. Glissant mes doigts dans les siens, je voulais simplement lui signifier que si elle ne voulait pas répondre, je pouvais tout aussi bien m’arrêter. Si elle n’avait besoin que d’être là, sans rien dire, sans ne penser à rien, je pouvais aussi m’en contenter.
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Tout avait faillit basculer en quelques minutes seulement. Mais je ne pouvais me résoudre à me faire débusquer comme un délinquant, aussi attrapais-je sa main pour m’enfuir avec elle. Ce que j’aurais dû faire ce fameux soir. Et dans notre course, je laissais mon esprit rejouer la scène, là dans la rue, et il optait pour une autre fin, une comme celle que je lui faisais vivre à cet instant. Je mirais les portes qui croisaient notre route, à la recherche d’une pièce en particulier. Les panneaux en bois étaient facilement reconnaissables, si bien que dès lors que mon regard se posa sur l’une d’elles, je m’y engouffrais sans même réfléchir. D’un rapide coup d’œil, je détaillais la chambre de garde pour en déduire qu’elle avait été abandonnée au profit de celles qui se trouvaient plus proche du cœur de l’hôpital, et mes yeux vinrent à nouveau se poser sur Minah. Le cœur battant, la peur qui avait menacée de me submerger semblait décidée à battre en retraite, et je laissais alors la vérité glisser sur ma langue. Je lui énonçais avec honnêteté les émotions qui luttaient depuis cette soirée. Je lui avouais le mensonge éhonté que j’avais pu lui servir et lui confessais avec franchise ce que la raison avait décidée. Là dans la pénombre, je distinguais ses courbes, mais je profitais de cette semi-obscurité pour laisser parler mon cœur. Lui qui se languissait d’amour, lui qui avait été piétiné, oublié, déchiré… le myocarde criait désormais à cette sérénité fantasmée. La trouverais-je avec elle ? Si mon intellect refusait de se prononcer, mon âme, elle, avait compris. Puis ses mots, ses paroles rassurantes qui parvinrent à rasséréner la douleur du souvenir de sa fuite. Je sentais mes muscles se relâcher un à un juste assez pour que mon souffle ne se fasse plus calme, mais pas suffisamment pour être sourd à sa supplique. Ses bras qui entouraient à nouveau ma taille refermèrent davantage leur prise et j’eus l’impression que mon cœur tombait dans ma poitrine. Je ne pus y répondre, abasourdi par ce nouvel appel à l’aide, j’aurais pourtant voulu y répondre et lui dire que je ne l’envisageais même pas. Mais au lieu de ça, ce furent ses lèvres qui scellèrent ma réplique. Une fois encore la douceur du satin de ses lèvres m’envoûtait. Un baiser dont l’éphémère tranchait avec les émotions qui nous consumaient. Le froid supplanta alors la chaleur de son sourire, et me laissa un goût d’inachevé tandis qu’elle optait pour l’humour. Peu importait que nos corps ne se soient rencontrés récemment, nos âmes, elles, se connaissaient depuis bien longtemps. Et je n’eus aucun mal à reconnaître qu’au travers de ces répliques malicieuses, elle masquait l’angoisse et le doute.
Je refusais de lui concéder cet abandon, de la laisser s’éloigner alors qu’elle était venue taquiner mes pulpeuses d’un baiser chaste et qui contrastait affreusement avec le précédent. Aussi mes bras s’enroulèrent et l’écrouèrent pour qu’elle n’esquisse pas un pas de plus en arrière. « Les filles ? » demandais-je. C’était étrange d’entendre ce résonnement. Bien plus encore alors que je n’avais jamais été très friand d’histoires de cœur. Loin des flirts, je restais dans mon coin et préférais les études à l’affection, et quand bien même je n’aspirais qu’à trouver ce grand amour, je m’étais toujours refusé à vivre de ces sentiments frivoles. Je voulais tout. Pas juste un corps, pas juste quelques sourires, pas juste quelques accolades, pas juste quelques échanges… je voulais l’amour. Les sentiments puissants, si ravageurs qu’ils soufflaient comme une tornade sur le muscle battant. Les émotions exacerbées au point de ne plus pouvoir respirer en son absence. Les images vivantes dès lors que mes paupières chuteraient. Je voulais les baisers enflammés et les sensations exaltées. J’avais beau avoir été sujet à quelques tentatives, elles finissaient toujours par s’essouffler avant même que je ne m’en rende compte. Mes doigts noués au creux de ses reins, je décidais finalement à nous faire rejoindre le lit le plus proche. Sans aucune arrière-pensée, sans aucun sous entendu, je voulais simplement m’y asseoir confortablement en sa compagnie. Aussi j’attrapais sa main pour l’inciter à m’imiter. D’un œil inquisiteur, je l’observais, toujours sans réellement comprendre. Les questions inondèrent mon esprit, et si je les retenais, le flot finit par renverser la bienséance qui aurait voulu que je lui évite un interrogatoire. « Est-ce que c’est toujours comme ça ? » lâchais-je. « Je veux dire… est-ce qu’il t’expose toujours comme un trophée dans ce genre de soirée ? » C’était tellement contradictoire que mes pensées s’emmêlaient rien qu’à l’idée qu’il puisse vouloir l’exposer en même temps qu’il la couvrait de bleus. Glissant mes doigts dans les siens, je voulais simplement lui signifier que si elle ne voulait pas répondre, je pouvais tout aussi bien m’arrêter. Si elle n’avait besoin que d’être là, sans rien dire, sans ne penser à rien, je pouvais aussi m’en contenter.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 24 Avr - 22:50 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Laisser mon corps agir au gré de mes envies, oui, laissé ma bouche déversé les paroles des pensées les plus intimes de mon coeur, non. Pourtant, c’est ce que j’avais fais. Dans une supplique, je lui demandais de ne pas m’abandonner. Je crois qu’il voulait seulement signalé qu’il était à bout. Qu’il ne pourrait pas assumer un désastre de plus, un espoir naissant se laissant mourir dans une nouvelle déception. Il savait.. Oui il savait qu’il avait épuisé son quota. Mais que pouvais-je bien y faire ? Avec de telles paroles je risquais de le faire fuir à milles lieux d’ici sans lui laisser le temps de demander son reste. Les hommes avaient peur, c’est ce que j’avais toujours entendu. Jae Sun n’avait pas eu peur, mais quand on voit le genre de personne qu’il était il y avait de quoi se poser des questions.. En attendant, à peine avais-je lâcher ses paroles que je me ravisais, essayant de jouer sur l’humour pour cacher ma gêne. J’étais si spontanée parfois avec les. Les choses sortaient toutes seules sans que je n’arrive à avoir le contrôle dessus. Et ça me faisais peur. Je devais plus surveiller mes actes, et surtout ce ui pouvait sortir de ma bouche. Dans une nouvelle tentative d’humour, je vis qu’il avait l’air un peu surpris lorsque je parlais des filles. Etait-il du genre dragueur ? Non, il n’en avait pas l’air, et je ne le ressentais pas du tout comme ça, au contraire. Lorsque j’étais à l’hôpital, j’avais eu le loisir une fois d’entendre des infirmières parlé de lui. Apparemment, il avait du succès, c’était indéniable, mais il n’était pas très compliqué de comprendre pourquoi… Et, de ce que j’avais compris, il n’avait céder aux avances d’aucunes de ses collègues de travail. Peut-être ne voulait-il simplement pas mélanger le travail et la vie privée qui sait… Il y avait tout un mystère autour de ce jeune médecin, que je ne connaissais pas finalement, même si j’avais la sensation de le connaître depuis bien longtemps… Décidément, jusqu’au bout tout sera étrange et échappera à toute explication logique.
Me prenant la main, il m’invita à m’asseoir près de lui sur le lit qui trônait non loin de nous. Je m’exécutais donc, appréciant la chaleur de sa main qui réchauffais doucement la mienne. Il reprit la parole, et il avait l’air préoccupé. Je ne compris pas sur le moment avant qu’il n’arrive a formuler sa question entièrement. Il était pris de curiosité par rapport aux agissements de mon mari. Il est vrai qu’il était sûrement un peu étrange de battre sa femme le jour et de l’exhiber au monde la nuit, si je peux exprimer ça comme ça. Seojoon se voulait rassurant, comme s’il voulait me dire qu’il comprenait si jamais je ne voulais pas répondre à ses questions. Mais le fait est que ça ne me dérangeait pas, et puis il y avait pire comme question après tout. « Eh bien ça arrive… De temps à autres. Repas d’affaires, sorties entre couple avec ses collègues, ou grande soirées comme ce soir… Il est toujours fier de montrer sa femme si parfaite, si gentille, si docile... » Je ne pus m'empêcher de sourire sous l’ironie de cette histoire. Des fois, j’avais l’impression qu’il y croyait lui-même à tout ça, qu’il se prenait au jeu, alors que rien de ceci n’était vrai pour un sous. « Au début ça me gênait. Faire bonne figure face aux gens, alors que rien ne va à la maison. Feindre le bonheur et l’amour… C’est très compliqué. Mais on s’y habitue. Je suis sur que je pourrais jouer dans des drama maintenant tellement je suis devenu bonne à ce jeu là ! » J’essayais de le détendre avec un peu d’humour. Pour moi, ce genre de sortie n’était pas ce qu’il y avait de pire, bien au contraire. « Tu sais, ce genre de soirée ça me permet de sortir et de voir du monde, en temps normal je suis plutôt coincée chez moi. Et avec un peu de chance, comme ce soir, mon mari tombe sur une jolie fille et il m’abandonne pour partir batifoler. D’ailleurs ce soir il a jeter son dévolu sur une des infirmières qui s’était occupée de ma sortie lorsque je suis venue la dernière fois. » En tant qu’épouse je devrais sûrement me sentir frustrée. Mais non. Plus il passait de temps loin de moi, plus cela me faisait du bien. Je devais pourtant avouer qu’au début, ce genre de comportement me brisais littéralement le coeur lorsque mes sentiments pour lui étaient toujours là. Mais heureusement, ils ont vite déserté pour me laissé libre de toutes douleurs supplémentaires inutiles. Et ce soir, son incartade me permettais de fauter à mon tour…
Trouvant que l’on avait assez parler de mon mari pour le moment, je me relevais et prit place sur les genoux de Seojoon qui m’avaient l’air beaucoup plus confortable. Je passais ensuite mes bras autour de son cou avec un sourire. « Et vous monsieur le médecin, vous devez être quelqu'un d’important pour participer à ce genre de soirée. Quel exploit avez-vous bien put accomplir pour vous retrouver ici ? » Eh oui, je savais qu’à cette soirée seuls les chercheurs et les chefs de services étaient conviés pour parler de leurs projets respectifs. Alors le fait qu’un jeune soit là parmi quinquagénaires contrastait un peu, même si évidemment cela n’étais pas pour me déplaire. Je voulais également en apprendre plus sur lui, je voulais enfaite tout savoir de lui...
:copyright:️ Justayne
Laisser mon corps agir au gré de mes envies, oui, laissé ma bouche déversé les paroles des pensées les plus intimes de mon coeur, non. Pourtant, c’est ce que j’avais fais. Dans une supplique, je lui demandais de ne pas m’abandonner. Je crois qu’il voulait seulement signalé qu’il était à bout. Qu’il ne pourrait pas assumer un désastre de plus, un espoir naissant se laissant mourir dans une nouvelle déception. Il savait.. Oui il savait qu’il avait épuisé son quota. Mais que pouvais-je bien y faire ? Avec de telles paroles je risquais de le faire fuir à milles lieux d’ici sans lui laisser le temps de demander son reste. Les hommes avaient peur, c’est ce que j’avais toujours entendu. Jae Sun n’avait pas eu peur, mais quand on voit le genre de personne qu’il était il y avait de quoi se poser des questions.. En attendant, à peine avais-je lâcher ses paroles que je me ravisais, essayant de jouer sur l’humour pour cacher ma gêne. J’étais si spontanée parfois avec les. Les choses sortaient toutes seules sans que je n’arrive à avoir le contrôle dessus. Et ça me faisais peur. Je devais plus surveiller mes actes, et surtout ce ui pouvait sortir de ma bouche. Dans une nouvelle tentative d’humour, je vis qu’il avait l’air un peu surpris lorsque je parlais des filles. Etait-il du genre dragueur ? Non, il n’en avait pas l’air, et je ne le ressentais pas du tout comme ça, au contraire. Lorsque j’étais à l’hôpital, j’avais eu le loisir une fois d’entendre des infirmières parlé de lui. Apparemment, il avait du succès, c’était indéniable, mais il n’était pas très compliqué de comprendre pourquoi… Et, de ce que j’avais compris, il n’avait céder aux avances d’aucunes de ses collègues de travail. Peut-être ne voulait-il simplement pas mélanger le travail et la vie privée qui sait… Il y avait tout un mystère autour de ce jeune médecin, que je ne connaissais pas finalement, même si j’avais la sensation de le connaître depuis bien longtemps… Décidément, jusqu’au bout tout sera étrange et échappera à toute explication logique.
Me prenant la main, il m’invita à m’asseoir près de lui sur le lit qui trônait non loin de nous. Je m’exécutais donc, appréciant la chaleur de sa main qui réchauffais doucement la mienne. Il reprit la parole, et il avait l’air préoccupé. Je ne compris pas sur le moment avant qu’il n’arrive a formuler sa question entièrement. Il était pris de curiosité par rapport aux agissements de mon mari. Il est vrai qu’il était sûrement un peu étrange de battre sa femme le jour et de l’exhiber au monde la nuit, si je peux exprimer ça comme ça. Seojoon se voulait rassurant, comme s’il voulait me dire qu’il comprenait si jamais je ne voulais pas répondre à ses questions. Mais le fait est que ça ne me dérangeait pas, et puis il y avait pire comme question après tout. « Eh bien ça arrive… De temps à autres. Repas d’affaires, sorties entre couple avec ses collègues, ou grande soirées comme ce soir… Il est toujours fier de montrer sa femme si parfaite, si gentille, si docile... » Je ne pus m'empêcher de sourire sous l’ironie de cette histoire. Des fois, j’avais l’impression qu’il y croyait lui-même à tout ça, qu’il se prenait au jeu, alors que rien de ceci n’était vrai pour un sous. « Au début ça me gênait. Faire bonne figure face aux gens, alors que rien ne va à la maison. Feindre le bonheur et l’amour… C’est très compliqué. Mais on s’y habitue. Je suis sur que je pourrais jouer dans des drama maintenant tellement je suis devenu bonne à ce jeu là ! » J’essayais de le détendre avec un peu d’humour. Pour moi, ce genre de sortie n’était pas ce qu’il y avait de pire, bien au contraire. « Tu sais, ce genre de soirée ça me permet de sortir et de voir du monde, en temps normal je suis plutôt coincée chez moi. Et avec un peu de chance, comme ce soir, mon mari tombe sur une jolie fille et il m’abandonne pour partir batifoler. D’ailleurs ce soir il a jeter son dévolu sur une des infirmières qui s’était occupée de ma sortie lorsque je suis venue la dernière fois. » En tant qu’épouse je devrais sûrement me sentir frustrée. Mais non. Plus il passait de temps loin de moi, plus cela me faisait du bien. Je devais pourtant avouer qu’au début, ce genre de comportement me brisais littéralement le coeur lorsque mes sentiments pour lui étaient toujours là. Mais heureusement, ils ont vite déserté pour me laissé libre de toutes douleurs supplémentaires inutiles. Et ce soir, son incartade me permettais de fauter à mon tour…
Trouvant que l’on avait assez parler de mon mari pour le moment, je me relevais et prit place sur les genoux de Seojoon qui m’avaient l’air beaucoup plus confortable. Je passais ensuite mes bras autour de son cou avec un sourire. « Et vous monsieur le médecin, vous devez être quelqu'un d’important pour participer à ce genre de soirée. Quel exploit avez-vous bien put accomplir pour vous retrouver ici ? » Eh oui, je savais qu’à cette soirée seuls les chercheurs et les chefs de services étaient conviés pour parler de leurs projets respectifs. Alors le fait qu’un jeune soit là parmi quinquagénaires contrastait un peu, même si évidemment cela n’étais pas pour me déplaire. Je voulais également en apprendre plus sur lui, je voulais enfaite tout savoir de lui...
Lee Seo Joon
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 4 Mai - 22:23 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Là, sur le confort relatif du matelas fatigué, je cherchais et sondais ses prunelles. Tout ça n’avait aucun sens, ou tout du moins je n’en trouvais aucune logique. D’un homme violent, dictateur et oppressif, il se montrait à son bras armé d’un sourire presque brillant d’une sincérité que je savais factice. Aussi la question m’échappa sans même que je ne cherche à la retenir. L’air sérieux, je la mirais et j’observais son visage rester presque impassible. Il trahissait l’exaspération et la lassitude de ce quotidien imposé. Mais elle ne cillait pas, et un sourire timide fit même son apparition et étira ses lèvres en une moue désenchantée tandis qu’elle me narrait l’histoire de sa vie. D’une oreille attentive, je l’écoutais, mais je ne voulais pas comprendre. J me refusais d’être si fataliste, et quand bien même elle tentait de faire preuve d’humour pour rendre son récit plus léger, je ne pouvais m’en accommoder. Et encore moins lorsqu’elle m’avoua sans flancher une infidélité largement revendiquée. Sans force, je resserrais ma prise sur sa main et j’entremêlais davantage nos doigts, comme pour tenter de lui insuffler un semblant d’énergie. Je voulais par ce contact lui faire sentir qu’elle n’était pas seule, plus maintenant. Que ces habitudes ne devaient plus en être. Interdit face à elle, je ne savais que dire. Quels mots pouvaient être assez forts, assez puissants pour lui faire ouvrir les yeux, et lui offrir ce réconfort qu’elle méritait.
Mais je n’eu pas le temps de réfléchir, ni même de réagir qu’elle me surprit de nouveau. Se hissant pour finalement s’installer sur mes genoux et enrouler ses bras autour de mon cou, je me contentais de la regarder me sourire avant qu’elle ne change finalement de sujet. L’ambiance lourde s’allégea soudain, et le poids qui écrasait mon estomac semblait soudain s’envoler pour qu’enfin je réponde à sa moue badine. Instinctivement, j’emprisonnais sa taille avec douceur. « Important ? » pouffais-je. « Je suis loin, très loin d’être important. Disons que j’ai simplement fait mon travail et qu’on m’a demandé de jouer les faire-valoir. Tu vois, ce n’est pas si glorieux. » Il y avait quelque chose d’étrange mais de terriblement normal entre nous. Aucun mot ne me parvenait pour l’expliquer, mais je ressentais cette alchimie, cette connivence que je n’avais encore jamais ressenti. Et peu importait si le silence s’invitait parfois, la lueur de son regard était bien plus loquace qu’une longue tirade. J’y voyais le soulagement, celui qui avait remplacé la peur, la fatigue et la douleur que j’avais découverts chez elle. J’y apercevais une lueur plus douce que celle de la terreur. J’y lisais la curiosité… et je fus étonné de la voir anticiper ma réponse tant j’étais loin d’exceller dans l’exercice de me dévoiler. « Mais outre sauver les demoiselles en détresse, je découpe la chair. » lâchais-je sur le ton de l’humour. Nerveusement et inconsciemment, je resserrais mon étreinte sur ses hanches et la rapprochais un peu plus pour finalement laisser mon corps prendre les rennes. Je déposais mon menton sur son épaule et l’enlaçais, comme si c’était la réaction la plus naturelle au monde.
« Quand dois-tu rentrer Cendrillon ? » Les mots fuirent mes lèvres sans même que je n’ai pu les retenir, lui concédant ce qui me paraissait pourtant impossible à réaliser. Comment pouvais-je seulement la laisser retourner dans son enfer ? Je l’ignorais, mais une partie de moi savait, qu’il faudrait concilier cette partie de sa vie jusqu’à ce qu’un jour je puisse enfin l’arracher à ce sort funeste qu’elle avait déjà accepté.
:copyright:️ Justayne
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©️crackintime
Là, sur le confort relatif du matelas fatigué, je cherchais et sondais ses prunelles. Tout ça n’avait aucun sens, ou tout du moins je n’en trouvais aucune logique. D’un homme violent, dictateur et oppressif, il se montrait à son bras armé d’un sourire presque brillant d’une sincérité que je savais factice. Aussi la question m’échappa sans même que je ne cherche à la retenir. L’air sérieux, je la mirais et j’observais son visage rester presque impassible. Il trahissait l’exaspération et la lassitude de ce quotidien imposé. Mais elle ne cillait pas, et un sourire timide fit même son apparition et étira ses lèvres en une moue désenchantée tandis qu’elle me narrait l’histoire de sa vie. D’une oreille attentive, je l’écoutais, mais je ne voulais pas comprendre. J me refusais d’être si fataliste, et quand bien même elle tentait de faire preuve d’humour pour rendre son récit plus léger, je ne pouvais m’en accommoder. Et encore moins lorsqu’elle m’avoua sans flancher une infidélité largement revendiquée. Sans force, je resserrais ma prise sur sa main et j’entremêlais davantage nos doigts, comme pour tenter de lui insuffler un semblant d’énergie. Je voulais par ce contact lui faire sentir qu’elle n’était pas seule, plus maintenant. Que ces habitudes ne devaient plus en être. Interdit face à elle, je ne savais que dire. Quels mots pouvaient être assez forts, assez puissants pour lui faire ouvrir les yeux, et lui offrir ce réconfort qu’elle méritait.
Mais je n’eu pas le temps de réfléchir, ni même de réagir qu’elle me surprit de nouveau. Se hissant pour finalement s’installer sur mes genoux et enrouler ses bras autour de mon cou, je me contentais de la regarder me sourire avant qu’elle ne change finalement de sujet. L’ambiance lourde s’allégea soudain, et le poids qui écrasait mon estomac semblait soudain s’envoler pour qu’enfin je réponde à sa moue badine. Instinctivement, j’emprisonnais sa taille avec douceur. « Important ? » pouffais-je. « Je suis loin, très loin d’être important. Disons que j’ai simplement fait mon travail et qu’on m’a demandé de jouer les faire-valoir. Tu vois, ce n’est pas si glorieux. » Il y avait quelque chose d’étrange mais de terriblement normal entre nous. Aucun mot ne me parvenait pour l’expliquer, mais je ressentais cette alchimie, cette connivence que je n’avais encore jamais ressenti. Et peu importait si le silence s’invitait parfois, la lueur de son regard était bien plus loquace qu’une longue tirade. J’y voyais le soulagement, celui qui avait remplacé la peur, la fatigue et la douleur que j’avais découverts chez elle. J’y apercevais une lueur plus douce que celle de la terreur. J’y lisais la curiosité… et je fus étonné de la voir anticiper ma réponse tant j’étais loin d’exceller dans l’exercice de me dévoiler. « Mais outre sauver les demoiselles en détresse, je découpe la chair. » lâchais-je sur le ton de l’humour. Nerveusement et inconsciemment, je resserrais mon étreinte sur ses hanches et la rapprochais un peu plus pour finalement laisser mon corps prendre les rennes. Je déposais mon menton sur son épaule et l’enlaçais, comme si c’était la réaction la plus naturelle au monde.
« Quand dois-tu rentrer Cendrillon ? » Les mots fuirent mes lèvres sans même que je n’ai pu les retenir, lui concédant ce qui me paraissait pourtant impossible à réaliser. Comment pouvais-je seulement la laisser retourner dans son enfer ? Je l’ignorais, mais une partie de moi savait, qu’il faudrait concilier cette partie de sa vie jusqu’à ce qu’un jour je puisse enfin l’arracher à ce sort funeste qu’elle avait déjà accepté.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 1 Juin - 15:48 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Je pourrais littéralement resté là pendant des heures, à le regarder dans les yeux, contempler ses prunelles et laisser mon esprit s’abandonner à la paix qu’il méritait depuis si longtemps. Il était bien le seul à avoir cet effet sur moi, comme s’il m’injectais le tranquillisant le plus fort qui existe dans mes veines. Et c’est volontiers que je le laisserais faire encore et encore sans m’en lasser. Je ne pensais pas que c’était possible, se sentir si bien en compagnie d’une autre personne. Biensur, j’avais déjà ressentit des sentiments similaires lorsque j’étais avec mon mari au début, bercer par l’illusion d’un bonheur factice, mais jamais cela n’avait atteint un niveau comme celui d’aujourd’hui. Et le pire dans tout ça, c’est que je ne le connaissais que depuis peu de temps. Pourtant, ce n’était absolument pas le sentiment que j’avais, bien au contraire. J’avais cet impression qu’il avait toujours été près de moi, comme si je le connaissais depuis très longtemps ; Nos âmes peut-être s’étaient-elles déjà croisées dans d’autres vie. Si c’est le cas, j’espère que leur situation avait été moins compliqué que ne l’est la notre actuellement. Je suis mariée et bloquée dans un quotidien violent et douloureux, et petit à petit je tombe amoureuse d’un interne qui a l’air de vouloir foncer tête baissé dans les problèmes… On avait plus simple comme histoire. Il était surtout presque sur que cette aventure n’aurait pas de fin heureuse. Je le savais au plus profond de moi, même si je n’irais pas lui dire, par peur de le faire fuir peut-être ? Je ne savais plus vraiment ce que je voulais ou non. J’étais perdue entre l’amour et la raison. Après tout, j’étais une femme mariée, au pire des salauds il faut le dire, mais quand même, et me voilà entrain de batifoler… Sans une once de remord qui plus est.. Enfin non, je me connais je savais que demain ce serait une autre histoire. Pour le moment j’avais juste décidée de mettre mes principes sur off pour profiter de ce que la vie pouvait offrir d’agréable. Et lui, SeoJoon, était peut-être la meilleur chose que la vie avait pu m’offrir jusqu’à présent. J’aurais tellement aimé le rencontrer dans d’autres circonstance, à une autre époque, avant de faire la plus grosse erreur de ma vie que je paie chaque jour depuis maintenant 8 ans… Mais je voulais arrêté de penser à des choses tristes et négatives, pas ce soir. Non ce soir j’allais garder mon corps encré au sien, aussi longtemps que je le pourrais, et je profiterais le plus possible de ses sentiments de bonheur que seul lui pouvait me faire ressentir.
J’avais pris place sur ses genoux, mes bras passés autour de son cou, je profitais de la chaleur de son corps. Je me sentais à l’aise, j’en étais d’ailleurs encore surprise. J’avais la sensation de faire ça tout le temps, alors que c’était la première fois, c’était d’ailleurs la première fois que j’étais si sereine avec lui, n’essayant pas de m’enfuir quelque part. Cette fois je voulais rester avec lui, et même en apprendre d’avantage sur qui il était. Je voulais savoir qui j’avais en face de moi, et l’occasion était toute trouvée pour discuter un peu et apprendre à s’apprécier d’avantage. Je sentais son étreinte se resserrer autour de moi alors qu’il pouffait légèrement en me répondant. Il ne se considérait pas comme quelqu’un d’important, mais j’étais persuadé qu’il l’était. Même s’il avait été choisit pour être un faire-valoir, il l’avait été parce qu’il avait été meilleur que les autres, sinon on aurait pu choisir n’importe qui d’autre à sa place, ce qui n’avait pas été le cas. Et pour l’avoir eu comme médecin, je avais a quel point il pouvait être génial. « Tu ferais mieux de te consacrer à la deuxième option, les demoiselles en détresse ce n'est pas très palpitant » Lui répondis-je avec humour. Il faut dire que ce n’était pas un si mauvais conseil, il s’attirerait sûrement moins d’ennuis en découpant la chair des gens qu’en essayant de sauver toutes les femmes avec des problèmes existentielles, et croyez-moi je sais très bien de quoi je parles !
Un frisson me parcourus entièrement lorsqu’il vint placer son menton sur mon épaule avant de m’enlacer. Son contact était tellement agréable que j’aurais voulu rester comme ça encore très longtemps.. Et je ne pus retenir un léger rire à sa référence. « Eh bien, mon cher mari ayant mis la main sur une jolie jeune demoiselle un peu plus tôt dans la soirée, il se trouve que je suis libre jusqu’à demain matin au moins. » Je m’éloignais un peu de lui ensuite, stoppant notre étreinte feignant de prendre ma chaussure. « Ou alors je te laisse ma pantoufle qui n’est pas en verre et je m’enfuis en courant. Tu pourras passer me la rapporter quand tu auras cinq minutes. Qu’est-ce que tu en penses ? » Je m’arrêtais finalement juste avant de retirer ma chaussure, l’air faussement réfléchis. « Non finalement c’est pas une bonne idée, les gens vont trouvé ça bizarre de me voir traîner dehors avec une seule chaussure. Puis soyons réalise, si tu dois me courir après comme le prince Charmant court derrière Cendrillon tu m’auras rattrapé en trois enjambés. » Je me replaçait donc correctement sur lui, passant ma main sur sa joue. « Je resterais bien ici avec toi du coup, si tu peux supporter la présence d’une femme mariée qui flippe pour un rien et qui éprouve pour toi des sentiments qu’elle n’est pas supposé avoir,... » Voilà comment s’enfoncer encore un peu plus tête baissé dans une relation déjà bien assez compliqué sans que je vienne parler de sentiments.. Et c’est sortit tellement naturellement que je ne l’ai pas senti venir moi-même. Des fois je devrais tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Mais on va croire au miracle, et avec un peu de chance il n’a pas écouter jusqu’au bout et il est complètement passé à côté de ce que je viens de dire ! Oui oui, on y croit !
:copyright:️ Justayne
Je pourrais littéralement resté là pendant des heures, à le regarder dans les yeux, contempler ses prunelles et laisser mon esprit s’abandonner à la paix qu’il méritait depuis si longtemps. Il était bien le seul à avoir cet effet sur moi, comme s’il m’injectais le tranquillisant le plus fort qui existe dans mes veines. Et c’est volontiers que je le laisserais faire encore et encore sans m’en lasser. Je ne pensais pas que c’était possible, se sentir si bien en compagnie d’une autre personne. Biensur, j’avais déjà ressentit des sentiments similaires lorsque j’étais avec mon mari au début, bercer par l’illusion d’un bonheur factice, mais jamais cela n’avait atteint un niveau comme celui d’aujourd’hui. Et le pire dans tout ça, c’est que je ne le connaissais que depuis peu de temps. Pourtant, ce n’était absolument pas le sentiment que j’avais, bien au contraire. J’avais cet impression qu’il avait toujours été près de moi, comme si je le connaissais depuis très longtemps ; Nos âmes peut-être s’étaient-elles déjà croisées dans d’autres vie. Si c’est le cas, j’espère que leur situation avait été moins compliqué que ne l’est la notre actuellement. Je suis mariée et bloquée dans un quotidien violent et douloureux, et petit à petit je tombe amoureuse d’un interne qui a l’air de vouloir foncer tête baissé dans les problèmes… On avait plus simple comme histoire. Il était surtout presque sur que cette aventure n’aurait pas de fin heureuse. Je le savais au plus profond de moi, même si je n’irais pas lui dire, par peur de le faire fuir peut-être ? Je ne savais plus vraiment ce que je voulais ou non. J’étais perdue entre l’amour et la raison. Après tout, j’étais une femme mariée, au pire des salauds il faut le dire, mais quand même, et me voilà entrain de batifoler… Sans une once de remord qui plus est.. Enfin non, je me connais je savais que demain ce serait une autre histoire. Pour le moment j’avais juste décidée de mettre mes principes sur off pour profiter de ce que la vie pouvait offrir d’agréable. Et lui, SeoJoon, était peut-être la meilleur chose que la vie avait pu m’offrir jusqu’à présent. J’aurais tellement aimé le rencontrer dans d’autres circonstance, à une autre époque, avant de faire la plus grosse erreur de ma vie que je paie chaque jour depuis maintenant 8 ans… Mais je voulais arrêté de penser à des choses tristes et négatives, pas ce soir. Non ce soir j’allais garder mon corps encré au sien, aussi longtemps que je le pourrais, et je profiterais le plus possible de ses sentiments de bonheur que seul lui pouvait me faire ressentir.
J’avais pris place sur ses genoux, mes bras passés autour de son cou, je profitais de la chaleur de son corps. Je me sentais à l’aise, j’en étais d’ailleurs encore surprise. J’avais la sensation de faire ça tout le temps, alors que c’était la première fois, c’était d’ailleurs la première fois que j’étais si sereine avec lui, n’essayant pas de m’enfuir quelque part. Cette fois je voulais rester avec lui, et même en apprendre d’avantage sur qui il était. Je voulais savoir qui j’avais en face de moi, et l’occasion était toute trouvée pour discuter un peu et apprendre à s’apprécier d’avantage. Je sentais son étreinte se resserrer autour de moi alors qu’il pouffait légèrement en me répondant. Il ne se considérait pas comme quelqu’un d’important, mais j’étais persuadé qu’il l’était. Même s’il avait été choisit pour être un faire-valoir, il l’avait été parce qu’il avait été meilleur que les autres, sinon on aurait pu choisir n’importe qui d’autre à sa place, ce qui n’avait pas été le cas. Et pour l’avoir eu comme médecin, je avais a quel point il pouvait être génial. « Tu ferais mieux de te consacrer à la deuxième option, les demoiselles en détresse ce n'est pas très palpitant » Lui répondis-je avec humour. Il faut dire que ce n’était pas un si mauvais conseil, il s’attirerait sûrement moins d’ennuis en découpant la chair des gens qu’en essayant de sauver toutes les femmes avec des problèmes existentielles, et croyez-moi je sais très bien de quoi je parles !
Un frisson me parcourus entièrement lorsqu’il vint placer son menton sur mon épaule avant de m’enlacer. Son contact était tellement agréable que j’aurais voulu rester comme ça encore très longtemps.. Et je ne pus retenir un léger rire à sa référence. « Eh bien, mon cher mari ayant mis la main sur une jolie jeune demoiselle un peu plus tôt dans la soirée, il se trouve que je suis libre jusqu’à demain matin au moins. » Je m’éloignais un peu de lui ensuite, stoppant notre étreinte feignant de prendre ma chaussure. « Ou alors je te laisse ma pantoufle qui n’est pas en verre et je m’enfuis en courant. Tu pourras passer me la rapporter quand tu auras cinq minutes. Qu’est-ce que tu en penses ? » Je m’arrêtais finalement juste avant de retirer ma chaussure, l’air faussement réfléchis. « Non finalement c’est pas une bonne idée, les gens vont trouvé ça bizarre de me voir traîner dehors avec une seule chaussure. Puis soyons réalise, si tu dois me courir après comme le prince Charmant court derrière Cendrillon tu m’auras rattrapé en trois enjambés. » Je me replaçait donc correctement sur lui, passant ma main sur sa joue. « Je resterais bien ici avec toi du coup, si tu peux supporter la présence d’une femme mariée qui flippe pour un rien et qui éprouve pour toi des sentiments qu’elle n’est pas supposé avoir,... » Voilà comment s’enfoncer encore un peu plus tête baissé dans une relation déjà bien assez compliqué sans que je vienne parler de sentiments.. Et c’est sortit tellement naturellement que je ne l’ai pas senti venir moi-même. Des fois je devrais tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Mais on va croire au miracle, et avec un peu de chance il n’a pas écouter jusqu’au bout et il est complètement passé à côté de ce que je viens de dire ! Oui oui, on y croit !
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