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Jusqu'à l'aube - Minah <3
Lee Seo Joon
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Mer 22 Juil 2020 - 23:46 Citer EditerSupprimer
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 27 Juil 2020 - 0:46 Citer EditerSupprimer
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Jeu 30 Juil 2020 - 22:30 Citer EditerSupprimer
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Sam 1 Aoû 2020 - 23:18 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Pendant une nuit, l’espaces de quelques heures, j’avais complètement oubliés ma vie, mon enfer, mon mari. Il n’y avait plus que lui qui comptait, et c’était bien suffisant. Ce détachement nous avait permis de passer une nuit magique où nous avions pu nous aimer sans retenu, la fatigue étant le seul facteur puvant nous séparer, calmer l’ardeur de nos corps et de nos coeurs. Et là, près de lui, je me sentais enfin apaisé, et j’avais pu dormir d’un sommeil profond, sans peur, sans anxiété, sans ressentiment, juste un amour à l’état brute avec toute sa force et sa tendresse. Je ne voulais plus le quitter, j’aurais voulu que chaque nuit ressemble à celle-ci, lui et moi loin du reste du monde, loin de cette spirale, loin de cette vie douloureuse. Et pourtant, il m’était impossible d’effacer mes 7 ans de mariages, et cette époux qui attendait que je rentre chaque jour chez moi tel une prisonnière consentante. J’avais un nouvel espoir, l’espoir d’une nouvelle vie à ses côtés. Je venais à peine de réaliser mes sentiments à son égare, et pourtant les choses étaient déjà bien lucide dans mes envies, même si je savais que ça ne resterais sûrement qu’un rêve qu’un fantasme. Lorsque je lui promettait de rester près de lui , de ne jamais le quitter, je savais que c’était ce que mon être entier v oulait plus que tout, mais dans un coin de ma tête, je me doutais bien que ce serait une promesse bien trop compliquer à tenir… Et pourtant je l’avais quand même fait, égoïstement, parce qu’à ce moment précis j’y croyait vraiment. C’est vrai après tout il y a encore quelque mois jamais je n’aurais cru que ce qui était entrain de se passer aurait été possible, alors pourquoi le reste serait impossible ? Je voulais me forcer à penser de façon un peu plus positive, même si je savais que ça n’apporterait pas de réel solution au problème qui se posait à moi…
La réalité reprit sa place de manière plus que brutale. Une sonnerie, me réveillant de ce merveilleux rêve que j’étais entrain de faire me rappela à l’ordre. Mon corps se sentait bien près de Seojoon, mais le reste de mon être était torturé par Jae Sun. Il provoquait en moi une peur panique, une vague de froideur et d’anxiété qui avait finalement finit par crisper mon corps tout entier. La chance m’avait sourit, me permettant d’avoir pu passer ce moment de tendresse avec l’homme que j’aime sans que l’homme avec qui je partageais ma vie s’en aperçoive et rende les choses compliqués, voir dangereuse. Je remerciais le ciel intérieurement, heureuse que le pire est put être évité. Mais je savais qu’à partir de maintenant j’allais devoir faire attention, être plus prudente si je devais revoir l’amant de mon coeur dans le dos de mon mari. Jae Sun ne tarda pas à me faire passer un interrogatoire complet, auquel je répondais avec un aplomb modéré, mais ayant l’air assez intéressé par la conversation pour ne pas qu’il s’énerve. L’avantage c’est qu’ayant déjà réfléchis à la soirée que j’étais sensé avoir, cela m’avais permis de mentir avec plus de facilité sans me mélanger les pinceaux avec moi-même. Je n’aimais pas mentir, mais j’avais du apprendre pour éviter les coups inutiles. Et aujourd’hui, ce savoir faire m’aidais grandement. J’étais tellement concentrée sur mon coup de téléphone ainsi que sur les réponses que je devais donner avec de nombreux détail que je n’avais pas remarquée sur le moment que le jeune homme à mes cpotés avait à son tour également quitté les bras de Morphée. Ce n’est que lorsque je sentis ses bras m’enlacer pour me ramener près de lui que je le réalisais enfin, retenant un hoquet de surprise. Je sentis mon corps se détendre instantanément sous l’effet de ses nombreux baiser, ma peau étant toujours d’une sensibilité exhacerbé depuis la nuit, et ça n’avait pas changé. Des frissons me parcoururent entièrement, remontant le long de ma colonne, me donnant envie de tout envoyer balader pour me jeter sur lui à nouveau. Mais je ne pouvais pas, surtout pas, je devais me retenir et me concentré, et s’il avait été très utile pour me détendre, pour la concentration ce n’était pas encore ça. Je priais pour que l’interlocuteur à l’autre bout du fil daigne raccrocher le plus rapidement possible, mon esprit ayant envie de se concentrer encore un peu sur autre chose. Heureusement, mes prières furent entendues, et comme ci Seojoon avait lu dans mes pensées, il envoya valser mon téléphone avant de s’emparer de mes lèvres qui l’accueillaient avec une envie non dissimulés. Ses baisers me faisaient toujours autant d’effet, je sentais déjà mon coeur se remettre à battre à un rythme effréné, et pourtant je savais que j’allais devoir très vite me tempérer. Et les mots qui suivirent cet échange bien trop court à mon goût ne firent que me le confirmer. Je restais silencieuse un moment, ne lui répondant pas tout desuite. Je me rapprochais de lui, caressant son visage, contemplant ses traits encore un peu. Car oui… Je savais que cette rencontre touchait à sa fin. Je sentais déjà mon coeur se serrer, mon esprit se torturer, et mon coeur se languir de son jumeau avec qui il battait à l’unissons. Je savais dors et déjà qu’il ne voulait pas entendre ses mots, et pourtant, même s’il tentait ce qu’il pouvait de son côté pour que cela n’arrive pas, je savais qu’il était lui aussi conscient de la réalité, mais qu’il voulait simplement continuer à la fuir… Alors je devrais être raisonnable pour nous deux, même si cela me coûtait énormément. « Je dois rentrer Seo Joon… Cette nuit entière à tes côtés c’était vraiment un cadeau inespéré. Mais il ne faut pas être trop gourmand et prendre des risques inutiles... » Je laissais mes lèvres retrouver leurs jumelles un instant, mon corps entier venant se presser contre le sien dans une dernière étreinte chaude et tendre dans cette pièce, sous ses draps, dans cette bulle d’amour qui nous avait protéger durant toutes ses heures. Je me séparais finalement de lui à contre coeur.. abandonnant la chaleur de ses bras pour le froid ambiant qui agressa mon corps entier avec une violence inouïe.. A moins que ce soit la douleur d’avoir éloigner ma peau brûlante de la sienne… Sûrement un peu des deux. J’essayais de rassembler rapidement mes vêtements afin de m’habillant, sachant que le temps m’étais maintenant compter si je ne voulais pas avoir des problèmes. Je finissais d’enfiler les derniers morceaux de tissus qui m’avais couverte la veille alors que je me tournais vers celui que je ne voulais plus quitter. « Est-ce que tu veux bien me raccompagner ? » Non, je ne me sentais pas la force de le quitter maintenant, pas comme ça, pas comme si je m’enfuyais encore une fois loin de lui. Je voulais pouvoir le garder à mes côtés le plus longtemps possible, jusqu’au dernier moment, même si ce n’était que le temps d’un trajet et d’un dernier aurevoir...
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Pendant une nuit, l’espaces de quelques heures, j’avais complètement oubliés ma vie, mon enfer, mon mari. Il n’y avait plus que lui qui comptait, et c’était bien suffisant. Ce détachement nous avait permis de passer une nuit magique où nous avions pu nous aimer sans retenu, la fatigue étant le seul facteur puvant nous séparer, calmer l’ardeur de nos corps et de nos coeurs. Et là, près de lui, je me sentais enfin apaisé, et j’avais pu dormir d’un sommeil profond, sans peur, sans anxiété, sans ressentiment, juste un amour à l’état brute avec toute sa force et sa tendresse. Je ne voulais plus le quitter, j’aurais voulu que chaque nuit ressemble à celle-ci, lui et moi loin du reste du monde, loin de cette spirale, loin de cette vie douloureuse. Et pourtant, il m’était impossible d’effacer mes 7 ans de mariages, et cette époux qui attendait que je rentre chaque jour chez moi tel une prisonnière consentante. J’avais un nouvel espoir, l’espoir d’une nouvelle vie à ses côtés. Je venais à peine de réaliser mes sentiments à son égare, et pourtant les choses étaient déjà bien lucide dans mes envies, même si je savais que ça ne resterais sûrement qu’un rêve qu’un fantasme. Lorsque je lui promettait de rester près de lui , de ne jamais le quitter, je savais que c’était ce que mon être entier v oulait plus que tout, mais dans un coin de ma tête, je me doutais bien que ce serait une promesse bien trop compliquer à tenir… Et pourtant je l’avais quand même fait, égoïstement, parce qu’à ce moment précis j’y croyait vraiment. C’est vrai après tout il y a encore quelque mois jamais je n’aurais cru que ce qui était entrain de se passer aurait été possible, alors pourquoi le reste serait impossible ? Je voulais me forcer à penser de façon un peu plus positive, même si je savais que ça n’apporterait pas de réel solution au problème qui se posait à moi…
La réalité reprit sa place de manière plus que brutale. Une sonnerie, me réveillant de ce merveilleux rêve que j’étais entrain de faire me rappela à l’ordre. Mon corps se sentait bien près de Seojoon, mais le reste de mon être était torturé par Jae Sun. Il provoquait en moi une peur panique, une vague de froideur et d’anxiété qui avait finalement finit par crisper mon corps tout entier. La chance m’avait sourit, me permettant d’avoir pu passer ce moment de tendresse avec l’homme que j’aime sans que l’homme avec qui je partageais ma vie s’en aperçoive et rende les choses compliqués, voir dangereuse. Je remerciais le ciel intérieurement, heureuse que le pire est put être évité. Mais je savais qu’à partir de maintenant j’allais devoir faire attention, être plus prudente si je devais revoir l’amant de mon coeur dans le dos de mon mari. Jae Sun ne tarda pas à me faire passer un interrogatoire complet, auquel je répondais avec un aplomb modéré, mais ayant l’air assez intéressé par la conversation pour ne pas qu’il s’énerve. L’avantage c’est qu’ayant déjà réfléchis à la soirée que j’étais sensé avoir, cela m’avais permis de mentir avec plus de facilité sans me mélanger les pinceaux avec moi-même. Je n’aimais pas mentir, mais j’avais du apprendre pour éviter les coups inutiles. Et aujourd’hui, ce savoir faire m’aidais grandement. J’étais tellement concentrée sur mon coup de téléphone ainsi que sur les réponses que je devais donner avec de nombreux détail que je n’avais pas remarquée sur le moment que le jeune homme à mes cpotés avait à son tour également quitté les bras de Morphée. Ce n’est que lorsque je sentis ses bras m’enlacer pour me ramener près de lui que je le réalisais enfin, retenant un hoquet de surprise. Je sentis mon corps se détendre instantanément sous l’effet de ses nombreux baiser, ma peau étant toujours d’une sensibilité exhacerbé depuis la nuit, et ça n’avait pas changé. Des frissons me parcoururent entièrement, remontant le long de ma colonne, me donnant envie de tout envoyer balader pour me jeter sur lui à nouveau. Mais je ne pouvais pas, surtout pas, je devais me retenir et me concentré, et s’il avait été très utile pour me détendre, pour la concentration ce n’était pas encore ça. Je priais pour que l’interlocuteur à l’autre bout du fil daigne raccrocher le plus rapidement possible, mon esprit ayant envie de se concentrer encore un peu sur autre chose. Heureusement, mes prières furent entendues, et comme ci Seojoon avait lu dans mes pensées, il envoya valser mon téléphone avant de s’emparer de mes lèvres qui l’accueillaient avec une envie non dissimulés. Ses baisers me faisaient toujours autant d’effet, je sentais déjà mon coeur se remettre à battre à un rythme effréné, et pourtant je savais que j’allais devoir très vite me tempérer. Et les mots qui suivirent cet échange bien trop court à mon goût ne firent que me le confirmer. Je restais silencieuse un moment, ne lui répondant pas tout desuite. Je me rapprochais de lui, caressant son visage, contemplant ses traits encore un peu. Car oui… Je savais que cette rencontre touchait à sa fin. Je sentais déjà mon coeur se serrer, mon esprit se torturer, et mon coeur se languir de son jumeau avec qui il battait à l’unissons. Je savais dors et déjà qu’il ne voulait pas entendre ses mots, et pourtant, même s’il tentait ce qu’il pouvait de son côté pour que cela n’arrive pas, je savais qu’il était lui aussi conscient de la réalité, mais qu’il voulait simplement continuer à la fuir… Alors je devrais être raisonnable pour nous deux, même si cela me coûtait énormément. « Je dois rentrer Seo Joon… Cette nuit entière à tes côtés c’était vraiment un cadeau inespéré. Mais il ne faut pas être trop gourmand et prendre des risques inutiles... » Je laissais mes lèvres retrouver leurs jumelles un instant, mon corps entier venant se presser contre le sien dans une dernière étreinte chaude et tendre dans cette pièce, sous ses draps, dans cette bulle d’amour qui nous avait protéger durant toutes ses heures. Je me séparais finalement de lui à contre coeur.. abandonnant la chaleur de ses bras pour le froid ambiant qui agressa mon corps entier avec une violence inouïe.. A moins que ce soit la douleur d’avoir éloigner ma peau brûlante de la sienne… Sûrement un peu des deux. J’essayais de rassembler rapidement mes vêtements afin de m’habillant, sachant que le temps m’étais maintenant compter si je ne voulais pas avoir des problèmes. Je finissais d’enfiler les derniers morceaux de tissus qui m’avais couverte la veille alors que je me tournais vers celui que je ne voulais plus quitter. « Est-ce que tu veux bien me raccompagner ? » Non, je ne me sentais pas la force de le quitter maintenant, pas comme ça, pas comme si je m’enfuyais encore une fois loin de lui. Je voulais pouvoir le garder à mes côtés le plus longtemps possible, jusqu’au dernier moment, même si ce n’était que le temps d’un trajet et d’un dernier aurevoir...
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Lun 3 Aoû 2020 - 23:11 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Je l'exécrais, lui et la douleur qu'il lui infligeait. La torture et la souffrance dans laquelle il la faisait vivre, et il me fallut me faire violence pour ne pas lui arracher son téléphone et l'envoyer le plus loin possible, juste pour ne pas entendre l'écho de sa voix démoniaque. Alors pour occuper mon esprit et ne pas succomber à l'impulsivité, je préférais faire frémir sa peau, la faire réagir au travers de baisers d'une douceur dont j'aimais déjà la couvrir. J'ignorais tout, absolument tout de ce qu'elle avait pu réellement traversé, et si elle m'en avait délivré une petite partie, la réalité m'échappait toujours. Elle seule détenait la vérité de ce quotidien qui l'avait maintenue captive depuis tant d'années, et à cette pensée mon cœur se serra. Je l'écrouais d'une nouvelle étreinte jusqu'à ce que l'appareil ne connaisse finalement son triste sort. Je ne me sentais même pas désolé d'avoir ainsi balancer son bien, celui que j'associais désormais à son geôlier avant de dévorer ses lèvres qui semblaient déjà m'avoir trop manquées. Son corps avait été près du mien toute la nuit, je l'avais enlacé avec passion avant de l'étreindre dans son sommeil, mais même ce moment d'inconscience me semblait désormais avoir été une perte de temps. Dans un coin de mon esprit, la raison me murmurait déjà que la nuit était finie, qu'il fallait à présent reprendre le chemin de nos vies respectives, mais je l'ignorais. Je refusais qu'elle puisse s'avéré juste, et je demandais. Peu importait ce dont elle avait besoin, je voulais pouvoir y répondre et faire durer ce tête à tête aussi longtemps que possible. Mais sa première réponse fut le silence, un mutisme lourd de sens qui me coupa presque le souffle. L'égoïsme railla ma défaite alors qu'elle décidait de se montrer raisonnable. Pour nous deux, elle prenait la décision, et même si une part de moi savait qu'elle avait raison, l'autre se mourrait à l'évocation de son foyer. Incapable de répondre quoi que ce soit, je me laissais attiré par ses bras avant que ses pulpeuses ne rejoignent leurs jumelles. Je profitais, distrait, de goûter encore à l'ourlet de chair que j'avais dévoré toute la nuit avant qu'elle ne décide finalement de mettre à exécution ses propos. Le froid supplanta sa chaleur, et je l'observais récupérer ses vêtements pour les enfiler, je me délectais une dernière fois de la vue de sa silhouette gracile aux courbes parfaites avant de rouler pour me retrouver sur le ventre. Le soupire m'échappa, bruyamment et sans même que je ne cherche à le retenir, je jouais les enfants gâtés, capricieux au point de ne pas vouloir quitter cette chambre. Mais il me fallut me résoudre tandis qu'elle me posait la question qui me paraissait inutile. « Bien sûr... » soufflais-je. Dans son regard la tristesse avait fait son grand retour, et je m'en voulais de lui infliger la douleur de mes simagrées. Aussi décidais-je d'afficher un sourire, douloureux mais un sourire tout de même. Je quittais à mon tour les draps pour retrouver le costume qui ne m'appartenait pas, cette tenue dans laquelle je ne me sentais en aucun cas à l'aise. Passant outre ce malaise qui flottait dans la pièce, je lui tendais une paume ouverte pour qu'elle ne la saisisse. Sa paume rejoignit la mienne, et la simple vue de nos doigts entrelacés m'arracha une moue contente.
Si entrer dans la chambre de garde avait été un jeu d'enfant durant la soirée, en sortir en toute discrétion relevait d'un véritable défi alors que le personnel de l'hôpital s'agitait déjà en cette matinée entamée. Un dernier regard vers ce lit qui avait été le témoin d'un amour naissant, et je tirais avec douceur sur son bras pour l'inciter à me suivre. Dans ce dédale de couloir que je commençais à connaître par cœur, je passais par les zones les moins fréquentées, et je ne pus me détendre qu'une fois à l'extérieur. J'abandonnais le bâtiment, non sans avoir le cœur lourd... mais je ne me retournais pas. J'avançais jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche sans ne jamais lâcher sa main. Je répétais ainsi le même schéma dans le bus et à sa sortie quelques rues plus loin. J'observais, je consignais tout dans un coin de mon esprit avant que Minah ne me contraigne à m'arrêter. Je savais... et inconsciemment mes yeux chutèrent sur le sol, comme pour refuser l'évidence. Sa main se serra sur mes doigts, me faisant comprendre que pour elle aussi, la séparation était un déchirement. « On y est... » lâchais-je en tentant d'y mettre une impression de légèreté. Je souriais, je forçais sur la commisure de mes lèvres pour qu'elles ne retombent pas, mais ce fut le sourire béat et sincère qui eut finalement raison de la grimace alors que je posais mon regard sur elle. Les images de cette nuit me revenaient, cette passion dévorante qui m'avait poussé à satisfaire des besoins presque trop primaires, je rougissais presque d'avoir fait de son corps le théâtre d'une frénésie incontrôlée. « Tu peux y aller, je partirais une fois que tu seras rentrée... » Je ne pus que constater l'effort qu'elle aussi fournissait à sourire sans ne jamais faillir. Et alors qu'elle tentait quelques pas, je ne pus m'empêcher de tirer sur la main que je maintenais encore captive pour la faire revenir vers moi. Une main dans son dos, l'autre sur sa nuque, je goûtais encore et une dernière fois la douceur de sa bouche que je pinçais de l'ourlet de chair. Un baiser long et langoureux qui me laissait pantelant tandis qu'elle reprenait sa liberté. « Si tu ne rentres pas maintenant... je ne pourrais plus te laisser partir... » souriais-je timidement.
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Je l'exécrais, lui et la douleur qu'il lui infligeait. La torture et la souffrance dans laquelle il la faisait vivre, et il me fallut me faire violence pour ne pas lui arracher son téléphone et l'envoyer le plus loin possible, juste pour ne pas entendre l'écho de sa voix démoniaque. Alors pour occuper mon esprit et ne pas succomber à l'impulsivité, je préférais faire frémir sa peau, la faire réagir au travers de baisers d'une douceur dont j'aimais déjà la couvrir. J'ignorais tout, absolument tout de ce qu'elle avait pu réellement traversé, et si elle m'en avait délivré une petite partie, la réalité m'échappait toujours. Elle seule détenait la vérité de ce quotidien qui l'avait maintenue captive depuis tant d'années, et à cette pensée mon cœur se serra. Je l'écrouais d'une nouvelle étreinte jusqu'à ce que l'appareil ne connaisse finalement son triste sort. Je ne me sentais même pas désolé d'avoir ainsi balancer son bien, celui que j'associais désormais à son geôlier avant de dévorer ses lèvres qui semblaient déjà m'avoir trop manquées. Son corps avait été près du mien toute la nuit, je l'avais enlacé avec passion avant de l'étreindre dans son sommeil, mais même ce moment d'inconscience me semblait désormais avoir été une perte de temps. Dans un coin de mon esprit, la raison me murmurait déjà que la nuit était finie, qu'il fallait à présent reprendre le chemin de nos vies respectives, mais je l'ignorais. Je refusais qu'elle puisse s'avéré juste, et je demandais. Peu importait ce dont elle avait besoin, je voulais pouvoir y répondre et faire durer ce tête à tête aussi longtemps que possible. Mais sa première réponse fut le silence, un mutisme lourd de sens qui me coupa presque le souffle. L'égoïsme railla ma défaite alors qu'elle décidait de se montrer raisonnable. Pour nous deux, elle prenait la décision, et même si une part de moi savait qu'elle avait raison, l'autre se mourrait à l'évocation de son foyer. Incapable de répondre quoi que ce soit, je me laissais attiré par ses bras avant que ses pulpeuses ne rejoignent leurs jumelles. Je profitais, distrait, de goûter encore à l'ourlet de chair que j'avais dévoré toute la nuit avant qu'elle ne décide finalement de mettre à exécution ses propos. Le froid supplanta sa chaleur, et je l'observais récupérer ses vêtements pour les enfiler, je me délectais une dernière fois de la vue de sa silhouette gracile aux courbes parfaites avant de rouler pour me retrouver sur le ventre. Le soupire m'échappa, bruyamment et sans même que je ne cherche à le retenir, je jouais les enfants gâtés, capricieux au point de ne pas vouloir quitter cette chambre. Mais il me fallut me résoudre tandis qu'elle me posait la question qui me paraissait inutile. « Bien sûr... » soufflais-je. Dans son regard la tristesse avait fait son grand retour, et je m'en voulais de lui infliger la douleur de mes simagrées. Aussi décidais-je d'afficher un sourire, douloureux mais un sourire tout de même. Je quittais à mon tour les draps pour retrouver le costume qui ne m'appartenait pas, cette tenue dans laquelle je ne me sentais en aucun cas à l'aise. Passant outre ce malaise qui flottait dans la pièce, je lui tendais une paume ouverte pour qu'elle ne la saisisse. Sa paume rejoignit la mienne, et la simple vue de nos doigts entrelacés m'arracha une moue contente.
Si entrer dans la chambre de garde avait été un jeu d'enfant durant la soirée, en sortir en toute discrétion relevait d'un véritable défi alors que le personnel de l'hôpital s'agitait déjà en cette matinée entamée. Un dernier regard vers ce lit qui avait été le témoin d'un amour naissant, et je tirais avec douceur sur son bras pour l'inciter à me suivre. Dans ce dédale de couloir que je commençais à connaître par cœur, je passais par les zones les moins fréquentées, et je ne pus me détendre qu'une fois à l'extérieur. J'abandonnais le bâtiment, non sans avoir le cœur lourd... mais je ne me retournais pas. J'avançais jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche sans ne jamais lâcher sa main. Je répétais ainsi le même schéma dans le bus et à sa sortie quelques rues plus loin. J'observais, je consignais tout dans un coin de mon esprit avant que Minah ne me contraigne à m'arrêter. Je savais... et inconsciemment mes yeux chutèrent sur le sol, comme pour refuser l'évidence. Sa main se serra sur mes doigts, me faisant comprendre que pour elle aussi, la séparation était un déchirement. « On y est... » lâchais-je en tentant d'y mettre une impression de légèreté. Je souriais, je forçais sur la commisure de mes lèvres pour qu'elles ne retombent pas, mais ce fut le sourire béat et sincère qui eut finalement raison de la grimace alors que je posais mon regard sur elle. Les images de cette nuit me revenaient, cette passion dévorante qui m'avait poussé à satisfaire des besoins presque trop primaires, je rougissais presque d'avoir fait de son corps le théâtre d'une frénésie incontrôlée. « Tu peux y aller, je partirais une fois que tu seras rentrée... » Je ne pus que constater l'effort qu'elle aussi fournissait à sourire sans ne jamais faillir. Et alors qu'elle tentait quelques pas, je ne pus m'empêcher de tirer sur la main que je maintenais encore captive pour la faire revenir vers moi. Une main dans son dos, l'autre sur sa nuque, je goûtais encore et une dernière fois la douceur de sa bouche que je pinçais de l'ourlet de chair. Un baiser long et langoureux qui me laissait pantelant tandis qu'elle reprenait sa liberté. « Si tu ne rentres pas maintenant... je ne pourrais plus te laisser partir... » souriais-je timidement.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Mar 4 Aoû 2020 - 0:26 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Sa moue boudeuse ne m’aidait pas à rester raisonnable, et je pense qu’il l’avait très bien compris car je le vis peu de temps après se relever pour à son tour se rhabiller afin de quitter cet endroit. J’avais décidée d’être raisonnable pour nous deux, il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour cette tâche, même si cela me peinait au plus haut point de devoir quitter le réconfort de cette chambre, théâtre de notre nouvel amour. Elle avait été le témoin privilégié de l’union de deux âmes sœurs qui ne demandaient rien de plus qu’à être réunions, et à ne plus jamais se séparer… Sauf que pour la deuxième partie, ce n’était pas encore ça. Nous n’avions pas d’autres choix que de nous séparer pour aujourd’hui, restant sur des souvenirs plus qu’agréable, même si la sensation de ne pas avoir passé assez de temps ensemble se faisait sentir. Mais après tout, ce besoin d’être l’un près de l’autre pourrait-il réellement être assouvi ? J’avais un gros doute là-dessus. En tout cas, nos vis respectives ne nous laissais pas le temps de passer nos journées ensemble. Si lui c’était pour des questions de travail, moi c’était pour des questions d’obligations maritale. Je sortais de cette chambre à contre coeur, ayant l’impression qu’une partie de moi était restée enfermée dans cette pièce, revivant à jamais ce moment de bonheur intense que j’avais vécu à ses côtés, ce moment qui m’avait permis de revivre, j’avais enfin sentit mon coeur battre à nouveau, mon envie s’animer, ma flamme brûler à nouveau avec un intensité jamais égalée. Il avait changer quelque chose en moi, et aujourd’hui je ne me voyais plus pouvoir rester loin de lui, et pourtant j’allais devoir le supporter. Mais j’étais sûr que l’on trouverait une solution pour pouvoir nous voir dès que possible, quitte à prendre des risques pour y arriver. Après tout, la prise de risque on était déjà en plein de temps à l’heure qu’il est, et ce n’était pas encore terminée. Je me souvins brusquement que nous étions dans un hôpital qui grouillait de monde la journée, et pouvoir sortir de là sans attiré l’attention fut quelque chose de relativement compliqué. Je gardais la tête baissé tout du long, au cas où quelqu’un puisse me reconnaître. Heureusement, Seo Joon connaissais des raccourcis et des endroits peu fréquenter pour rendre notre passage plus furtif et moins dangereux. Je pus enfin respirer une fois que nos pas avaient franchis la dernière porte nous menant à l’extérieur.
Il gardait ma main encrée dans la sienne pendant tout le long du trajet qui me ramenait chez moi. Et a aucun moment il ne m’était venu à l’idée de la délogée. J’aurais voulu ne jamais quitter la chaleur de cette dernière, j’aurais aimer soudainement habitée loin, très loin pour que ce trajet soit assez long pour nous permettre de nous dire aurevoir correctement, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, j’avais la sensation de n’avoir jamais fait un trajet aussi court. Je signalais doucement à mon amant que la destination était atteinte, que c’était ici que nous devions nous séparer. Je pus sentir sa réticence, j’avais la même au fond de moi, même si j’essayais tant bien que mal de ne pas le monter afin de ne pas compliquer un peu plus la situation. Je lui souriais, répondant au sien aussi sincèrement que je le pouvais. j’aurais voulu m’accrocher à lui, j’aurais tant aimer trouver un moyen… Mais le temps était compter pour aujourd’hui, nous n’avions d’autres choix que de vivre la douloureuse épreuve de la séparation. Je me reculais lentement afin de partir avant qu’il ne m’attrape à nouveau, m’attirant à lui pour me serrer contre son corps et m’embrasser langoureusement. Je m’accrochais littéralement à lui, répondant à son étreinte, à cette échange avec ferveur, lui montrant à quel point j’étais frustrée de devoir le quitter, et que je ne le faisais pas par guetter de coeur. Alors que nos lèvres se séparaient, sa dernière réplique me fit légèrement sourire. Une partie de moi aurait voulu qu’il ne retienne, qu’il m’enlève loin de tout ça… Mais c’était une envie complètement inconsciente et égoïstes que je ne partagerais pas, au risque de lui donner de mauvaises idées. Ce fut à mon tour de venir quémander un dernier baiser, plus bref, mais néanmoins toujours autant chargé d’intensité. « Je t’aime… Tu me manques déjà... » lui soufflais-je alors que je m’éloignais de lui, le coeur se déchirant à chaque pas qui creusait un peu plus la distance entre nous. A la porte, je lui jetais un dernier regard. J’avais peur de flancher à tout moment, alors je rentrais rapidement, avant de ne changer d’avis et de me jeter dans ses bras à nouveau. Je savais que lui dire aurevoir serait difficile. Mais entre ce que l’on sait, et ce que l’on vit, la différence de douleur est bien plus grande...
:copyright:️ Justayne
Sa moue boudeuse ne m’aidait pas à rester raisonnable, et je pense qu’il l’avait très bien compris car je le vis peu de temps après se relever pour à son tour se rhabiller afin de quitter cet endroit. J’avais décidée d’être raisonnable pour nous deux, il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour cette tâche, même si cela me peinait au plus haut point de devoir quitter le réconfort de cette chambre, théâtre de notre nouvel amour. Elle avait été le témoin privilégié de l’union de deux âmes sœurs qui ne demandaient rien de plus qu’à être réunions, et à ne plus jamais se séparer… Sauf que pour la deuxième partie, ce n’était pas encore ça. Nous n’avions pas d’autres choix que de nous séparer pour aujourd’hui, restant sur des souvenirs plus qu’agréable, même si la sensation de ne pas avoir passé assez de temps ensemble se faisait sentir. Mais après tout, ce besoin d’être l’un près de l’autre pourrait-il réellement être assouvi ? J’avais un gros doute là-dessus. En tout cas, nos vis respectives ne nous laissais pas le temps de passer nos journées ensemble. Si lui c’était pour des questions de travail, moi c’était pour des questions d’obligations maritale. Je sortais de cette chambre à contre coeur, ayant l’impression qu’une partie de moi était restée enfermée dans cette pièce, revivant à jamais ce moment de bonheur intense que j’avais vécu à ses côtés, ce moment qui m’avait permis de revivre, j’avais enfin sentit mon coeur battre à nouveau, mon envie s’animer, ma flamme brûler à nouveau avec un intensité jamais égalée. Il avait changer quelque chose en moi, et aujourd’hui je ne me voyais plus pouvoir rester loin de lui, et pourtant j’allais devoir le supporter. Mais j’étais sûr que l’on trouverait une solution pour pouvoir nous voir dès que possible, quitte à prendre des risques pour y arriver. Après tout, la prise de risque on était déjà en plein de temps à l’heure qu’il est, et ce n’était pas encore terminée. Je me souvins brusquement que nous étions dans un hôpital qui grouillait de monde la journée, et pouvoir sortir de là sans attiré l’attention fut quelque chose de relativement compliqué. Je gardais la tête baissé tout du long, au cas où quelqu’un puisse me reconnaître. Heureusement, Seo Joon connaissais des raccourcis et des endroits peu fréquenter pour rendre notre passage plus furtif et moins dangereux. Je pus enfin respirer une fois que nos pas avaient franchis la dernière porte nous menant à l’extérieur.
Il gardait ma main encrée dans la sienne pendant tout le long du trajet qui me ramenait chez moi. Et a aucun moment il ne m’était venu à l’idée de la délogée. J’aurais voulu ne jamais quitter la chaleur de cette dernière, j’aurais aimer soudainement habitée loin, très loin pour que ce trajet soit assez long pour nous permettre de nous dire aurevoir correctement, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, j’avais la sensation de n’avoir jamais fait un trajet aussi court. Je signalais doucement à mon amant que la destination était atteinte, que c’était ici que nous devions nous séparer. Je pus sentir sa réticence, j’avais la même au fond de moi, même si j’essayais tant bien que mal de ne pas le monter afin de ne pas compliquer un peu plus la situation. Je lui souriais, répondant au sien aussi sincèrement que je le pouvais. j’aurais voulu m’accrocher à lui, j’aurais tant aimer trouver un moyen… Mais le temps était compter pour aujourd’hui, nous n’avions d’autres choix que de vivre la douloureuse épreuve de la séparation. Je me reculais lentement afin de partir avant qu’il ne m’attrape à nouveau, m’attirant à lui pour me serrer contre son corps et m’embrasser langoureusement. Je m’accrochais littéralement à lui, répondant à son étreinte, à cette échange avec ferveur, lui montrant à quel point j’étais frustrée de devoir le quitter, et que je ne le faisais pas par guetter de coeur. Alors que nos lèvres se séparaient, sa dernière réplique me fit légèrement sourire. Une partie de moi aurait voulu qu’il ne retienne, qu’il m’enlève loin de tout ça… Mais c’était une envie complètement inconsciente et égoïstes que je ne partagerais pas, au risque de lui donner de mauvaises idées. Ce fut à mon tour de venir quémander un dernier baiser, plus bref, mais néanmoins toujours autant chargé d’intensité. « Je t’aime… Tu me manques déjà... » lui soufflais-je alors que je m’éloignais de lui, le coeur se déchirant à chaque pas qui creusait un peu plus la distance entre nous. A la porte, je lui jetais un dernier regard. J’avais peur de flancher à tout moment, alors je rentrais rapidement, avant de ne changer d’avis et de me jeter dans ses bras à nouveau. Je savais que lui dire aurevoir serait difficile. Mais entre ce que l’on sait, et ce que l’on vit, la différence de douleur est bien plus grande...
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