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Jusqu'à l'aube - Minah <3
Lee Seo Joon
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Mer 1 Juil - 22:24 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Il l'avait brisée... j'avais en face de moi une femme qui ne méritait que le bonheur d'être aimée et choyée, et au lieu de ça, les larmes ruisselaient sur ses joues pour s'échouer sans bruit sur les draps. Une culpabilité qu'elle n'aurait jamais dû éprouver... mais je savais que toutes les victimes réagissaient de cette manière. La douleur était si forte que l'esprit ne parvenait à y résister. Il se créait une autre réalité, une prison mentale dans laquelle il s'enfermait en pensant ainsi échapper à la torture. Mais je ne pouvais rester sourd à son appel, un cri de désespoir que peu de personnes pouvaient réellement entendre. J'y étais sensible, à cause de mon passé... à cause de ma simple existence... Alors je lui promettais, je voulais l'aider, mais sans son accord je ne pouvais rien faire. Face à elle, j'affichais une mine déterminée à tel point que j'espérais qu'elle ne me donne la clé qui ouvrirait son enfer pour l'en tirer. Puis ce fut à son tour d'encadrer mon visage de ses paumes, le regard embué, la respiration douloureuse jusqu'à ce que finalement le sourire n'illumine son visage. Timide mais présent, une moue spontanée que je ne parvenais à déchiffrer. Était-elle d'accord ? Venait-elle de me donner le signal de départ de la lutte dans laquelle j'étais désireux de me plonger ? Je m'attendais à une confirmation, quelques mots juste pour sceller la promesse que je lui faisais, mais je fus surpris d'entendre l'hypothèse de son subconscient, et m'arracha également un sourire. « Je suis là. J'existe, mais je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou vexé que tu aies seulement pensé le contraire. » plaisantais-je. Je comprenais néanmoins ce qu'elle ressentais, et si de mon côté je ne m'étais jamais posé la question de notre réalité, je n'avais de cesse de découvrir l'immensité des sentiments qui avaient soudainement jaillis, ceux par lesquels je m'exprimais désormais. La légèreté de ces quelques phrases échangées fut à nouveau écrasée par le poids d'une ombre qui planait au dessus de nous, et le temps des avertissements était revenu. Elle m'énonçait toutes les raisons pour lesquelles elle n'avait jamais pu partir... C'en était presque une sommation à rester prudent et ne pas m'engager sur cette voie de sa part, mais tout ce que j'entendais : c'est qu'elle baissait les bras... encore. « Le diable... » soufflais-je. Je me renfrognais inconsciemment à l'évocation de l'emprise qu'il avait sur elle, mais je refusais de plier. Si elle pensait me freiner par ses conseils, je ne m'en sentais que plus concerné, plus déterminé à l'arracher à ce monde de ténèbres. « Pour pouvoir remonter, il faut toucher le fond... » récitais-je. « Tu pars du principe que je perdrais tout ce que j'ai si je veux me battre pour toi... mais ce n'est pas une fatalité. Ma vie était déjà un enfer bien avant de te rencontrer... » Ma voix se brisa avant même que je ne puisse achever ma phrase. Je ne voulais pas lui cacher, mais il était encore trop tôt pour lui révéler ce qui avait guidé mes pas jusqu'à présent. Aussi rebondissais-je sur ses craintes que j'estimais infondées. « Il ne pourra pas me briser... » Je le suis déjà pensais-je. Je luttais, contre moi même et contre ses peurs, il me fallait un moyen de lui faire prendre conscience que si une seule personne peut changer toute une vie pour la transformer en enfer sur terre, une seule personne pouvait aussi faire l'exact opposé. « Est-ce que je ne suis vraiment pas suffisant ? » Je fis courir mes doigts sur son bras jusqu'à les refermer sur les siens, agrippés à ma chemise. « Ne me lâches pas... comme tu le fais là, maintenant, accroches toi à moi. » l'encourageais-je, et priant pour enfin parvenir à la convaincre.
:copyright:️ Justayne
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Il l'avait brisée... j'avais en face de moi une femme qui ne méritait que le bonheur d'être aimée et choyée, et au lieu de ça, les larmes ruisselaient sur ses joues pour s'échouer sans bruit sur les draps. Une culpabilité qu'elle n'aurait jamais dû éprouver... mais je savais que toutes les victimes réagissaient de cette manière. La douleur était si forte que l'esprit ne parvenait à y résister. Il se créait une autre réalité, une prison mentale dans laquelle il s'enfermait en pensant ainsi échapper à la torture. Mais je ne pouvais rester sourd à son appel, un cri de désespoir que peu de personnes pouvaient réellement entendre. J'y étais sensible, à cause de mon passé... à cause de ma simple existence... Alors je lui promettais, je voulais l'aider, mais sans son accord je ne pouvais rien faire. Face à elle, j'affichais une mine déterminée à tel point que j'espérais qu'elle ne me donne la clé qui ouvrirait son enfer pour l'en tirer. Puis ce fut à son tour d'encadrer mon visage de ses paumes, le regard embué, la respiration douloureuse jusqu'à ce que finalement le sourire n'illumine son visage. Timide mais présent, une moue spontanée que je ne parvenais à déchiffrer. Était-elle d'accord ? Venait-elle de me donner le signal de départ de la lutte dans laquelle j'étais désireux de me plonger ? Je m'attendais à une confirmation, quelques mots juste pour sceller la promesse que je lui faisais, mais je fus surpris d'entendre l'hypothèse de son subconscient, et m'arracha également un sourire. « Je suis là. J'existe, mais je ne sais pas si je dois me sentir flatté ou vexé que tu aies seulement pensé le contraire. » plaisantais-je. Je comprenais néanmoins ce qu'elle ressentais, et si de mon côté je ne m'étais jamais posé la question de notre réalité, je n'avais de cesse de découvrir l'immensité des sentiments qui avaient soudainement jaillis, ceux par lesquels je m'exprimais désormais. La légèreté de ces quelques phrases échangées fut à nouveau écrasée par le poids d'une ombre qui planait au dessus de nous, et le temps des avertissements était revenu. Elle m'énonçait toutes les raisons pour lesquelles elle n'avait jamais pu partir... C'en était presque une sommation à rester prudent et ne pas m'engager sur cette voie de sa part, mais tout ce que j'entendais : c'est qu'elle baissait les bras... encore. « Le diable... » soufflais-je. Je me renfrognais inconsciemment à l'évocation de l'emprise qu'il avait sur elle, mais je refusais de plier. Si elle pensait me freiner par ses conseils, je ne m'en sentais que plus concerné, plus déterminé à l'arracher à ce monde de ténèbres. « Pour pouvoir remonter, il faut toucher le fond... » récitais-je. « Tu pars du principe que je perdrais tout ce que j'ai si je veux me battre pour toi... mais ce n'est pas une fatalité. Ma vie était déjà un enfer bien avant de te rencontrer... » Ma voix se brisa avant même que je ne puisse achever ma phrase. Je ne voulais pas lui cacher, mais il était encore trop tôt pour lui révéler ce qui avait guidé mes pas jusqu'à présent. Aussi rebondissais-je sur ses craintes que j'estimais infondées. « Il ne pourra pas me briser... » Je le suis déjà pensais-je. Je luttais, contre moi même et contre ses peurs, il me fallait un moyen de lui faire prendre conscience que si une seule personne peut changer toute une vie pour la transformer en enfer sur terre, une seule personne pouvait aussi faire l'exact opposé. « Est-ce que je ne suis vraiment pas suffisant ? » Je fis courir mes doigts sur son bras jusqu'à les refermer sur les siens, agrippés à ma chemise. « Ne me lâches pas... comme tu le fais là, maintenant, accroches toi à moi. » l'encourageais-je, et priant pour enfin parvenir à la convaincre.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Mer 1 Juil - 23:00 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Il devait sûrement penser que j’étais défaitiste, que je baissais les bras trop vite, mais j’avais tellement vécu auprès de ce monstre que je ne voyais que trop bien les manigances et horreurs dont il était capable, et je savais que pour me arder, me posséder à jamais, il ne reculerait devant rien. Et rien que cette idée me faisais une peur bleu. Même plus pour moi, car je m’étais résignée depuis un moment, et il l’avait d’ailleurs remarqué, mais c’était pour Seojoon que mon inquiétude était grandissante maintenant. Je l’avais repoussé au début, et là je continuais d’une certaine manière en essayant de le pousser à partir de lui même car j’étais devenu trop faible pour le faire moi. Il s’était encré si profondément en mon coeur, je ne l’avait pas remarqué jusqu’à maintenant. j’ignorais encore comment une telle chose était possible. Comment un inconnue d’il y a quelques semaines étaient devenue le rayon de soleil de ma vie.. Cela semble tellement exagérer, et pourtant cette vérité me frappais en plein visage. J’étais tiraillée entre l’envie d’être près de lui et la peur de l’être. Je ne voulais pas être responsable de son malheur, de sa douleur, je ne voulais pas gâcher sa vie, et je savais que Jae Sun s’en donnerait à coeur joie s’il en avait l’occasion. Je ne voulais pas qu’il pense que j’avais peur pour moi mais plutôt que je ne m’inquiétais que pour lui, même s’il semblait n’éprouver aucune peur. Etait-il fou ? Inconscient ? Je n’en savait rien, mais le fait est que l’homme qui se tenait devant moi était bel et bien déterminé à me sauver, à me sortir de mon enfer, alors que pouvais-je faire ? Que pouvais-je dire ? J’avais essayé de le fuir, de lui faire peur, de le mettre en garde, mais tel un sourd il restait imperturbable à chacune de mes paroles, à chacune de mes mises en arde, comme si rien ne pouvais l’atteindre. Je me demandais comment une telle personne pouvait exister, comment j’avais pu avoir la chance de me rencontrer. Et, pendant qu’il me répondait, je sentais dans ses paroles et dans son regard que pour lui aussi les choses n’avaient pas été facile, qu’il n’avait pas peur d’affronter l’adversité comme s’il l’avait déjà fait de son côté. Nous nous ressemblions peut-être plus que je ne le croyais au départ, il y avait peut être pour lui aussi une grosse part d’ombre dans sa vie, une ombre caché bien loin dans un coin de son esprit qu’il ne voulait pas faire ressortir.
Etait-il suffisant ? Toute la question était là à présent. Est-ce que c’était possible ? Qu’une seule personne suffise ? Étrangement j’avais l’impression que oui.. Si c’était lui. Il me redonna un espoir, un espoir fugace mais un espoir quand même, chose que je m’étais toujours interdite d’avoir de peur de ne m’effondrer qu’un peu plus après si cela était encore possible. L’espoir peu être la meilleur comme la pire des choses qui puisse exister. Je vais essayer de me raisonner et de prendre le partie que dire que cet espoir serait pour moi le meilleur.. S’il me permettait de sortir de mon enfer pour découvrir un monde de bonheur à ses côtés. Et alors que je le fixais, que je m’accrochais littéralement à lui, je sentais une vague d’émotion m’envahir, mes yeux se mirent à briller, je sentais à nouveau les larmes menacer. « SeoJoon... » Mais cette fois ce n’était pas de la tristesse ou de la douleur. C’était plutôt de la joie et de la reconnaissance. Comment réagir autrement face à quelqu’un d ‘aussi déterminée à vous sauver et vous rendre heureuse ? A cet instant je n’avais qu’une envie, ne plus jamais le quitter, jamais… Et croire qu’un tel miracle était bel et bien possible malgré l’adversité qui pouvait nous attendre. Ma main qui tenait fermement sa chemise finit par finalement la lâcher.. Mais pour aller encore mieux s’agripper derrière sa nuque, mes lèvres quant à elles allèrent se sceller à leurs jumelles dans une passion nouvelle. S’il espérait avoir une réponse positive de ma part, je pense qu’elle était à ce moment très clair. Je voulais croire en lui, je voulais croire en nous, je voulais croire que cet enfer pouvait avoir une fin.. Et une fin qui ne serait pas tragique. Mon corps se pressa un peu plus contre lien, avide de ressentir la chaleur de sa peau, avide de plus de lui.
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Il devait sûrement penser que j’étais défaitiste, que je baissais les bras trop vite, mais j’avais tellement vécu auprès de ce monstre que je ne voyais que trop bien les manigances et horreurs dont il était capable, et je savais que pour me arder, me posséder à jamais, il ne reculerait devant rien. Et rien que cette idée me faisais une peur bleu. Même plus pour moi, car je m’étais résignée depuis un moment, et il l’avait d’ailleurs remarqué, mais c’était pour Seojoon que mon inquiétude était grandissante maintenant. Je l’avais repoussé au début, et là je continuais d’une certaine manière en essayant de le pousser à partir de lui même car j’étais devenu trop faible pour le faire moi. Il s’était encré si profondément en mon coeur, je ne l’avait pas remarqué jusqu’à maintenant. j’ignorais encore comment une telle chose était possible. Comment un inconnue d’il y a quelques semaines étaient devenue le rayon de soleil de ma vie.. Cela semble tellement exagérer, et pourtant cette vérité me frappais en plein visage. J’étais tiraillée entre l’envie d’être près de lui et la peur de l’être. Je ne voulais pas être responsable de son malheur, de sa douleur, je ne voulais pas gâcher sa vie, et je savais que Jae Sun s’en donnerait à coeur joie s’il en avait l’occasion. Je ne voulais pas qu’il pense que j’avais peur pour moi mais plutôt que je ne m’inquiétais que pour lui, même s’il semblait n’éprouver aucune peur. Etait-il fou ? Inconscient ? Je n’en savait rien, mais le fait est que l’homme qui se tenait devant moi était bel et bien déterminé à me sauver, à me sortir de mon enfer, alors que pouvais-je faire ? Que pouvais-je dire ? J’avais essayé de le fuir, de lui faire peur, de le mettre en garde, mais tel un sourd il restait imperturbable à chacune de mes paroles, à chacune de mes mises en arde, comme si rien ne pouvais l’atteindre. Je me demandais comment une telle personne pouvait exister, comment j’avais pu avoir la chance de me rencontrer. Et, pendant qu’il me répondait, je sentais dans ses paroles et dans son regard que pour lui aussi les choses n’avaient pas été facile, qu’il n’avait pas peur d’affronter l’adversité comme s’il l’avait déjà fait de son côté. Nous nous ressemblions peut-être plus que je ne le croyais au départ, il y avait peut être pour lui aussi une grosse part d’ombre dans sa vie, une ombre caché bien loin dans un coin de son esprit qu’il ne voulait pas faire ressortir.
Etait-il suffisant ? Toute la question était là à présent. Est-ce que c’était possible ? Qu’une seule personne suffise ? Étrangement j’avais l’impression que oui.. Si c’était lui. Il me redonna un espoir, un espoir fugace mais un espoir quand même, chose que je m’étais toujours interdite d’avoir de peur de ne m’effondrer qu’un peu plus après si cela était encore possible. L’espoir peu être la meilleur comme la pire des choses qui puisse exister. Je vais essayer de me raisonner et de prendre le partie que dire que cet espoir serait pour moi le meilleur.. S’il me permettait de sortir de mon enfer pour découvrir un monde de bonheur à ses côtés. Et alors que je le fixais, que je m’accrochais littéralement à lui, je sentais une vague d’émotion m’envahir, mes yeux se mirent à briller, je sentais à nouveau les larmes menacer. « SeoJoon... » Mais cette fois ce n’était pas de la tristesse ou de la douleur. C’était plutôt de la joie et de la reconnaissance. Comment réagir autrement face à quelqu’un d ‘aussi déterminée à vous sauver et vous rendre heureuse ? A cet instant je n’avais qu’une envie, ne plus jamais le quitter, jamais… Et croire qu’un tel miracle était bel et bien possible malgré l’adversité qui pouvait nous attendre. Ma main qui tenait fermement sa chemise finit par finalement la lâcher.. Mais pour aller encore mieux s’agripper derrière sa nuque, mes lèvres quant à elles allèrent se sceller à leurs jumelles dans une passion nouvelle. S’il espérait avoir une réponse positive de ma part, je pense qu’elle était à ce moment très clair. Je voulais croire en lui, je voulais croire en nous, je voulais croire que cet enfer pouvait avoir une fin.. Et une fin qui ne serait pas tragique. Mon corps se pressa un peu plus contre lien, avide de ressentir la chaleur de sa peau, avide de plus de lui.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Jeu 2 Juil - 21:14 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Les mots avaient peu d'importance, mais la volonté qui leur donnait sens était primordiale. Pour qu'elle comprenne que je ne pouvais pas lui concéder ce qu'elle s'était résiliée à accepter. Je me fichais de la peur et de la douleur, il pouvait bien me torturer, tant qu'elle s'en sortait indemne, alors j'aurais accompli ma mission. J'avais conscience qu'en réfléchissant ainsi, j'étais prêt à me jeter dans la gueule du loup et me faire sans doute dévorer tout cru, mais j'étais disposé à œuvrer jusqu'au bout. Dans ses perles, je voyais l'hésitation, la crainte, pour que peu à peu la lueur ne se fasse plus douce. Elle souffla mon prénom en un murmure à peine audible avant que ses doigts ne lâche leur prise sur le tissu au profit de l'épiderme de ma nuque qu'elle venait échauffer. Sans crier gare, elle m'offrit à nouveau son sourire tandis que sa paume s'accrochait à la base de mon crâne. Loin de chercher à m'en défaire, je gardais contre moi son corps frêle, si proche désormais que je pouvais sentir son ventre se gonfler contre le mien à chaque respiration, j'éprouvais la chaleur de son corps, je me délestais de son parfum en même temps que je mordais son inférieure. Envoûté par le satin de son sourire, grisé par les râles qui s'échappaient de sa gorge en une mélodie grave aux accents suaves. Un échange transit par une fougue que je lui découvrais, le souvenir des quelques baisers partagés et qui ne ressemblaient en rien à celui-ci. Je pressais ma paume contre sa colonne, comme hypnotisé, comme dépendant de son oxygène pour survivre.
Sans même réfléchir, je me laissais guider par des réflexes dont j'ignorais l'existence, et ce fut avec une facilité déconcertante que je fis descendre la glissière de sa robe. J'ouvrais son dos à mon toucher et mes caresses, la délestant avec délicatesse de sa robe. Le tissu courrait silencieusement sur ses courbes pour s'échouer sur le sol suivie de près par ma tenue. Je découvrais alors sa silhouette, sans rien d'autre pour la masquer que ses sous-vêtements, sans artifice, juste la beauté de son corps qu'elle tenta malgré tout de cacher de ses mains. J'avais aperçu les quelques fines cicatrices qui zébraient son épiderme, les vestiges de son enfer... Aussi je ne la retenais pas, et jetais même sur nous la couverture pour l'aider à camoufler ce qu'elle ne semblait pas prête à montrer. « Tu n'as pas à te cacher... » tentais-je de la rassurer. Je ressentais sa gêne, et si le désir soufflait sur les velléités d'un instant de passion, je le muselais. J'offrais à Minah une seconde, de peur qu'elle ne se liquéfie entre mes bras, et dans des gestes mesurés, je l'incitais à se tourner pour ne me révéler que son dos. De mes bras j'enroulais sa taille, faisant courir la pulpe de mon pouce sur les stigmates de son quotidien, et tentais de calmer le brasier qu'elle avait provoqué malgré elle. « Je suis désolé... je n'aurais pas dû m'emporter. » lâchais-je. « Parles moi de toi... ce que tu aimes, ton plat préféré, ta couleur favorite, les pays qui tu veux visiter... » La peur était salvatrice, elle venait de m'empêcher de refaire la même erreur : celle de vouloir trop, et trop rapidement.
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Les mots avaient peu d'importance, mais la volonté qui leur donnait sens était primordiale. Pour qu'elle comprenne que je ne pouvais pas lui concéder ce qu'elle s'était résiliée à accepter. Je me fichais de la peur et de la douleur, il pouvait bien me torturer, tant qu'elle s'en sortait indemne, alors j'aurais accompli ma mission. J'avais conscience qu'en réfléchissant ainsi, j'étais prêt à me jeter dans la gueule du loup et me faire sans doute dévorer tout cru, mais j'étais disposé à œuvrer jusqu'au bout. Dans ses perles, je voyais l'hésitation, la crainte, pour que peu à peu la lueur ne se fasse plus douce. Elle souffla mon prénom en un murmure à peine audible avant que ses doigts ne lâche leur prise sur le tissu au profit de l'épiderme de ma nuque qu'elle venait échauffer. Sans crier gare, elle m'offrit à nouveau son sourire tandis que sa paume s'accrochait à la base de mon crâne. Loin de chercher à m'en défaire, je gardais contre moi son corps frêle, si proche désormais que je pouvais sentir son ventre se gonfler contre le mien à chaque respiration, j'éprouvais la chaleur de son corps, je me délestais de son parfum en même temps que je mordais son inférieure. Envoûté par le satin de son sourire, grisé par les râles qui s'échappaient de sa gorge en une mélodie grave aux accents suaves. Un échange transit par une fougue que je lui découvrais, le souvenir des quelques baisers partagés et qui ne ressemblaient en rien à celui-ci. Je pressais ma paume contre sa colonne, comme hypnotisé, comme dépendant de son oxygène pour survivre.
Sans même réfléchir, je me laissais guider par des réflexes dont j'ignorais l'existence, et ce fut avec une facilité déconcertante que je fis descendre la glissière de sa robe. J'ouvrais son dos à mon toucher et mes caresses, la délestant avec délicatesse de sa robe. Le tissu courrait silencieusement sur ses courbes pour s'échouer sur le sol suivie de près par ma tenue. Je découvrais alors sa silhouette, sans rien d'autre pour la masquer que ses sous-vêtements, sans artifice, juste la beauté de son corps qu'elle tenta malgré tout de cacher de ses mains. J'avais aperçu les quelques fines cicatrices qui zébraient son épiderme, les vestiges de son enfer... Aussi je ne la retenais pas, et jetais même sur nous la couverture pour l'aider à camoufler ce qu'elle ne semblait pas prête à montrer. « Tu n'as pas à te cacher... » tentais-je de la rassurer. Je ressentais sa gêne, et si le désir soufflait sur les velléités d'un instant de passion, je le muselais. J'offrais à Minah une seconde, de peur qu'elle ne se liquéfie entre mes bras, et dans des gestes mesurés, je l'incitais à se tourner pour ne me révéler que son dos. De mes bras j'enroulais sa taille, faisant courir la pulpe de mon pouce sur les stigmates de son quotidien, et tentais de calmer le brasier qu'elle avait provoqué malgré elle. « Je suis désolé... je n'aurais pas dû m'emporter. » lâchais-je. « Parles moi de toi... ce que tu aimes, ton plat préféré, ta couleur favorite, les pays qui tu veux visiter... » La peur était salvatrice, elle venait de m'empêcher de refaire la même erreur : celle de vouloir trop, et trop rapidement.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Jeu 2 Juil - 23:24 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Le fait est que je me surprenait moi-même de faire preuve de temps de passion et d’audace dans ce baiser que je lui offrait. Il avait éveillée en moi un désir, désir que je n’avais plus éprouvé depuis… Un temps tellement long que je ne saurais le mesurer. Pendant un instant j’avais ressentit une chaleur m’envahir, le bas de mon ventre papillonnait sous l’excitation du moment. L’espace d’une seconde, j’avais tout oublié, j’étais perdue dans ce baiser, dans ses bras et je n’avais qu’une seule envie ; me perdre encore et toujours plus. Cette sensation était tellement agréable, retrouver toutes ses sensations passées, comme lorsque j’étais adolescente et que je découvrais les premiers flirts, les premiers émois, lorsque l’on découvre ce que l’envie pouvais faire jaillir en nous comme émotions. Aujourd’hui, je n’étais plus du tout une adolescente, j’en étais même loin , mais j’avais fais un énorme bond en arrière, oubliant ma vie, ma détresse, mon mariage pour ne plus penser qu’à lui.. Lui et ses doigts sur ma peau, la douceur de ses lèvres contres les miennes. Je me sentais bien, comme dans une bulle. Il avait su m’apaiser, faire taire un peu mes doutes et me redonner l’espoir d’un avenir peut-être moins sombre et moins fataliste que celui que je m’attendais à avoir. Il avait tout chamboulé, il avait tout mis sans dessus dessous dans ma tête et dans mon coeur, mais en cet instant c’est dans mon corps que tout était en ébullition. Et je sentais que je n’étais pas la seule dans ce cas.
Je sentais la main de SeoJoon se presser contre mon dos, ne faisant que me pousser d’avantage contre lui. Puis finalement cette même main descendit la fermeture de ma robe, lui permettant de me dévêtir rapidement et sans grand mal. Il faut dire que je n’avais aucune envie de l’en empêcher car mon cerveau c’était complètement mis sur pause à ce moment-là. Je ne pus que me délecter de la vue de son corps parfait alors au’à son tour il se débarrassait de ses vêtements devenues trop gênant. Et finalement, de pouvoir visualiser son corps si parfait me rappela brutalement que le miens ne l’était pas, et il en était même loin. La gêne s’empara soudain de moi alors que j’essayais tant bien que mal avec mes bras de cacher les cicatrices, les vestiges de cette violence quotidienne qui étaient pour certaines à jamais gravés sur ma peau. Je ne me sentais soudain plus à l’aise, et je savais qu’il l’avait remarqué et compris. Il eu la gentillesse de rabattre la couverture sur nos deux corps à moitiés nus pour me permettre de me sentir mieux, de ne plus me débattre pour me cacher. Il faut croire que j’avais encore un travail à faire sur moi là-dessus également. Mais il faut dire que je n’aurais jamais pensé tombée un jour sur quelqu’un devant qui je devrais me dénudée. Mais pour lui, j’étais prête à le faire, j’étais prête à vouloir passer au dessus de ça, en espérant qu’un jour j’y arrive. Je finis par me retrouvée dos à lui, entourée de ses bras alors qu’il ‘excusait d’avoir agit comme il l’avait fait, de s’être laissé emporter dans la passion de l’instant. Mais comment lui en vouloir, en réalité je me sentais plutôt flattée de savoir que je lui plaisais assez pour qu’il se laisse emporté lors d’un baiser passionné. Même si nous n ‘étions pas aller au bout à ce moment-là, il n’en était pas moins sur que notre relation avait prit un tout nouveau tournant et que l’on s’était considérablement rapproché sur pas mal de niveaux. Les relations se construisent avec le temps, et la notre avait une vitesse de progression des plus étonnantes et rapide. « Ne t’excuses pas, c’est moi qui t’es presque sautée dessus ! » Dis-je avec humour. Et ce n’était pas complètement faux après tout. Je fus surprise qu’il enchaîne avec une nouvelle série de questions. Mais cette fois-ci elles étaient beaucoup plus banale mais tout aussi importantes, il faut dire que c’était toujours bien d’apprendre des petites choses simples sur l’autre et cela donnerait à cette soirée un ton un peu plus léger.. En tout cas pour le moment. « Alors… J’adore les spaghetti a la carbonara, ma couleur préféré est le bleu. J’aimerais m’enfuir à Hawaii ou Tahiti et en ce moment ce que j’aime ce sont les rencontres fortuites avec un bel inconnu.. » je ne pus m’empêcher de sourire à ce moment-là. Toutes nos rencontres étaient dû au hasard, aucunes d’elles n’avaient été programmer, mais c’était comme si le destin nous plaçait sur le même chemin pour que nous puissions toujours nous retrouver. « Et toi alors ? C’est à ton tour de te confier un peu ! Je ne sait toujours rien de ce qui entour la vie du mystérieux Dr Lee Seo Joon ! ».
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Le fait est que je me surprenait moi-même de faire preuve de temps de passion et d’audace dans ce baiser que je lui offrait. Il avait éveillée en moi un désir, désir que je n’avais plus éprouvé depuis… Un temps tellement long que je ne saurais le mesurer. Pendant un instant j’avais ressentit une chaleur m’envahir, le bas de mon ventre papillonnait sous l’excitation du moment. L’espace d’une seconde, j’avais tout oublié, j’étais perdue dans ce baiser, dans ses bras et je n’avais qu’une seule envie ; me perdre encore et toujours plus. Cette sensation était tellement agréable, retrouver toutes ses sensations passées, comme lorsque j’étais adolescente et que je découvrais les premiers flirts, les premiers émois, lorsque l’on découvre ce que l’envie pouvais faire jaillir en nous comme émotions. Aujourd’hui, je n’étais plus du tout une adolescente, j’en étais même loin , mais j’avais fais un énorme bond en arrière, oubliant ma vie, ma détresse, mon mariage pour ne plus penser qu’à lui.. Lui et ses doigts sur ma peau, la douceur de ses lèvres contres les miennes. Je me sentais bien, comme dans une bulle. Il avait su m’apaiser, faire taire un peu mes doutes et me redonner l’espoir d’un avenir peut-être moins sombre et moins fataliste que celui que je m’attendais à avoir. Il avait tout chamboulé, il avait tout mis sans dessus dessous dans ma tête et dans mon coeur, mais en cet instant c’est dans mon corps que tout était en ébullition. Et je sentais que je n’étais pas la seule dans ce cas.
Je sentais la main de SeoJoon se presser contre mon dos, ne faisant que me pousser d’avantage contre lui. Puis finalement cette même main descendit la fermeture de ma robe, lui permettant de me dévêtir rapidement et sans grand mal. Il faut dire que je n’avais aucune envie de l’en empêcher car mon cerveau c’était complètement mis sur pause à ce moment-là. Je ne pus que me délecter de la vue de son corps parfait alors au’à son tour il se débarrassait de ses vêtements devenues trop gênant. Et finalement, de pouvoir visualiser son corps si parfait me rappela brutalement que le miens ne l’était pas, et il en était même loin. La gêne s’empara soudain de moi alors que j’essayais tant bien que mal avec mes bras de cacher les cicatrices, les vestiges de cette violence quotidienne qui étaient pour certaines à jamais gravés sur ma peau. Je ne me sentais soudain plus à l’aise, et je savais qu’il l’avait remarqué et compris. Il eu la gentillesse de rabattre la couverture sur nos deux corps à moitiés nus pour me permettre de me sentir mieux, de ne plus me débattre pour me cacher. Il faut croire que j’avais encore un travail à faire sur moi là-dessus également. Mais il faut dire que je n’aurais jamais pensé tombée un jour sur quelqu’un devant qui je devrais me dénudée. Mais pour lui, j’étais prête à le faire, j’étais prête à vouloir passer au dessus de ça, en espérant qu’un jour j’y arrive. Je finis par me retrouvée dos à lui, entourée de ses bras alors qu’il ‘excusait d’avoir agit comme il l’avait fait, de s’être laissé emporter dans la passion de l’instant. Mais comment lui en vouloir, en réalité je me sentais plutôt flattée de savoir que je lui plaisais assez pour qu’il se laisse emporté lors d’un baiser passionné. Même si nous n ‘étions pas aller au bout à ce moment-là, il n’en était pas moins sur que notre relation avait prit un tout nouveau tournant et que l’on s’était considérablement rapproché sur pas mal de niveaux. Les relations se construisent avec le temps, et la notre avait une vitesse de progression des plus étonnantes et rapide. « Ne t’excuses pas, c’est moi qui t’es presque sautée dessus ! » Dis-je avec humour. Et ce n’était pas complètement faux après tout. Je fus surprise qu’il enchaîne avec une nouvelle série de questions. Mais cette fois-ci elles étaient beaucoup plus banale mais tout aussi importantes, il faut dire que c’était toujours bien d’apprendre des petites choses simples sur l’autre et cela donnerait à cette soirée un ton un peu plus léger.. En tout cas pour le moment. « Alors… J’adore les spaghetti a la carbonara, ma couleur préféré est le bleu. J’aimerais m’enfuir à Hawaii ou Tahiti et en ce moment ce que j’aime ce sont les rencontres fortuites avec un bel inconnu.. » je ne pus m’empêcher de sourire à ce moment-là. Toutes nos rencontres étaient dû au hasard, aucunes d’elles n’avaient été programmer, mais c’était comme si le destin nous plaçait sur le même chemin pour que nous puissions toujours nous retrouver. « Et toi alors ? C’est à ton tour de te confier un peu ! Je ne sait toujours rien de ce qui entour la vie du mystérieux Dr Lee Seo Joon ! ».
Lee Seo Joon
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 3 Juil - 21:18 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
N'avais-je donc rien appris de mes mésaventures ? N'en avais-je tiré aucune leçon pour être si proche de perdre pied ? Aussi facilement ? Je me délectais de son épiderme, de sa douceur et de son parfum envoûtant jusqu'à finalement reprendre pied avec la réalité. Son regard effrayé, sa gêne, son corps tremblant achevèrent de me stopper pour lui offrir toute ma considération. Elle méritait plus, bien plus qu'un simple corps à corps dans une vulgaire chambre de garde d'un hôpital. Aussi l'enlaçais-je, pour la rassurer mais aussi pour calmer la concupiscence qui avait tenter de s'ancrer en moi. Quelque part, je m'en voulais, je n'étais pas ce genre d'homme. Je n'étais pas de ceux qui réclamaient la chair au détriment de l'âme, et j'acceptais la culpabilité qui allait de paire avec des gestes qui avaient dépassés ma pensée. Au travers de quelques mots je tentais de la rassurer, de détourner la conversation pour qu'elle oublie quel monstre j'avais failli devenir. Mais la sensation de son corps contre le mien était un véritable supplice. Une torture que je tolérais, comme s'il s'agissait là de ma pénitence pour avoir ainsi laisser l'envie et le désir me posséder. J'éprouvais la chaleur de son dos contre mon torse, j'embrassais avec délicatesse l'épaule qui se trouvait à portée de mes lèvres, et surtout, je me délectais de sa silhouette si proche de la mienne. Je découvrais la sensation de sa peau sur la mienne, et j'aurais pu la savourer des heures entières si le monde voulait bien nous oublier, là, dans notre bulle. Je ne pu retenir le sourire contrit d'étirer mes lèvres alors que je constatais que la faute n'était finalement pas uniquement la mienne... nous avions céder à nos pulsions tous les deux, sans réfléchir, sans se poser de question. Mais je ne parvenais pas à m'enlever de la tête que je devais être à la hauteur pour nous deux. Peut être minimisais-je ainsi son libre arbitre, néanmoins je voulais être celui qui, en plus de lui tendre la main, puisse la guider avec une confiance aveugle.
Les questions et la curiosité ne parvinrent cependant pas à supplanter la cupidité qui s'écoulait avec indolence dans mes veines, mais j'accordais à ses mots toute l'attention qu'ils méritaient. Je focalisais mon esprit sur elle et les questions qui ne tardèrent pas à trouver leurs réponses. « Je n'ai encore jamais manger de spaghetti carbonara... » avouais-je. « Avec un bel inconnu... ? » répétais-je un soupçon taquin. J'allais rebondir sur cette phrase avant qu'elle ne retourne contre moi la curiosité dont javais fait preuve depuis de longues minutes, et je fus content de me trouver dans son dos, à l'abri de son regard lorsque la moue douloureuse s'affichait sur mon visage. Je savais, ou tout du moins j'avais conscience qu'un jour, il faudrait dévoiler les différentes cicatrices psychologiques d'un passé déchiré. Je ne l'attendais juste pas si tôt... « Je n'ai absolument rien de mystérieux, c'est simplement qu'il n'y a rien de bien intéressant à savoir... » tentais-je. J'essayais la fuite plutôt que la confrontation, craignant de ne pas être prêt à mettre en lumière cette partie de mon existence que je n'avais aucune envie d'exposer. « Mais j'aimerais beaucoup partir à Tahiti ou Hawaï... on pourrait... partir ensemble ? » Encore et toujours, je détournais la conversation non sans rêvasser à ces plages de sables fins, loin de tout avec Minah pour seule compagnie. L'idée était tenante... Loin d'être désireux de garder caché ce côté sombre de ma vie, je préférais le repousser... le plus longtemps possible. « Par ailleurs... je ne suis pas encore médecin, je suis juste l'interne qui fait les corvées. » Sans m'en rendre compte je resserrais à nouveau mes bras sur sa taille, tandis que ma paume continuait son ballet sur son buste. Des gestes qui me rassuraient sans aucun doute, et qui m'offraient par la même occasion un point de contact que je n'avais de cesse de réclamer.
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N'avais-je donc rien appris de mes mésaventures ? N'en avais-je tiré aucune leçon pour être si proche de perdre pied ? Aussi facilement ? Je me délectais de son épiderme, de sa douceur et de son parfum envoûtant jusqu'à finalement reprendre pied avec la réalité. Son regard effrayé, sa gêne, son corps tremblant achevèrent de me stopper pour lui offrir toute ma considération. Elle méritait plus, bien plus qu'un simple corps à corps dans une vulgaire chambre de garde d'un hôpital. Aussi l'enlaçais-je, pour la rassurer mais aussi pour calmer la concupiscence qui avait tenter de s'ancrer en moi. Quelque part, je m'en voulais, je n'étais pas ce genre d'homme. Je n'étais pas de ceux qui réclamaient la chair au détriment de l'âme, et j'acceptais la culpabilité qui allait de paire avec des gestes qui avaient dépassés ma pensée. Au travers de quelques mots je tentais de la rassurer, de détourner la conversation pour qu'elle oublie quel monstre j'avais failli devenir. Mais la sensation de son corps contre le mien était un véritable supplice. Une torture que je tolérais, comme s'il s'agissait là de ma pénitence pour avoir ainsi laisser l'envie et le désir me posséder. J'éprouvais la chaleur de son dos contre mon torse, j'embrassais avec délicatesse l'épaule qui se trouvait à portée de mes lèvres, et surtout, je me délectais de sa silhouette si proche de la mienne. Je découvrais la sensation de sa peau sur la mienne, et j'aurais pu la savourer des heures entières si le monde voulait bien nous oublier, là, dans notre bulle. Je ne pu retenir le sourire contrit d'étirer mes lèvres alors que je constatais que la faute n'était finalement pas uniquement la mienne... nous avions céder à nos pulsions tous les deux, sans réfléchir, sans se poser de question. Mais je ne parvenais pas à m'enlever de la tête que je devais être à la hauteur pour nous deux. Peut être minimisais-je ainsi son libre arbitre, néanmoins je voulais être celui qui, en plus de lui tendre la main, puisse la guider avec une confiance aveugle.
Les questions et la curiosité ne parvinrent cependant pas à supplanter la cupidité qui s'écoulait avec indolence dans mes veines, mais j'accordais à ses mots toute l'attention qu'ils méritaient. Je focalisais mon esprit sur elle et les questions qui ne tardèrent pas à trouver leurs réponses. « Je n'ai encore jamais manger de spaghetti carbonara... » avouais-je. « Avec un bel inconnu... ? » répétais-je un soupçon taquin. J'allais rebondir sur cette phrase avant qu'elle ne retourne contre moi la curiosité dont javais fait preuve depuis de longues minutes, et je fus content de me trouver dans son dos, à l'abri de son regard lorsque la moue douloureuse s'affichait sur mon visage. Je savais, ou tout du moins j'avais conscience qu'un jour, il faudrait dévoiler les différentes cicatrices psychologiques d'un passé déchiré. Je ne l'attendais juste pas si tôt... « Je n'ai absolument rien de mystérieux, c'est simplement qu'il n'y a rien de bien intéressant à savoir... » tentais-je. J'essayais la fuite plutôt que la confrontation, craignant de ne pas être prêt à mettre en lumière cette partie de mon existence que je n'avais aucune envie d'exposer. « Mais j'aimerais beaucoup partir à Tahiti ou Hawaï... on pourrait... partir ensemble ? » Encore et toujours, je détournais la conversation non sans rêvasser à ces plages de sables fins, loin de tout avec Minah pour seule compagnie. L'idée était tenante... Loin d'être désireux de garder caché ce côté sombre de ma vie, je préférais le repousser... le plus longtemps possible. « Par ailleurs... je ne suis pas encore médecin, je suis juste l'interne qui fait les corvées. » Sans m'en rendre compte je resserrais à nouveau mes bras sur sa taille, tandis que ma paume continuait son ballet sur son buste. Des gestes qui me rassuraient sans aucun doute, et qui m'offraient par la même occasion un point de contact que je n'avais de cesse de réclamer.
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 3 Juil - 21:52 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
J’étais sûrement sensée avoir un peu honte de ma petite perte de contrôle que SeoJoon avait allègrement suivit pendant quelques instants avant de revenir à la raison, mais non. Si j’avais agis de la sorte c’est qu’à ce moment précis j’avais ressentit quelque chose de fort qui me liait à lui d’une manière si forte que j’avais ressentis le besoin d’être encore plus proche de lui de toutes les façons possible. Et actuellement il faut le dire c’est plutôt charnellement qu’on avait eu cette possibilité de rapprochement. Je devrais avoir honte en réalité ne serait-ce que par ma condition de femme mariée, et honnêtement je pensais que ce serait un frein en vu d’un éventuellement rapprochement physique avec SeoJoon.. Sauf que là aussi il n’en était rien. Mon mari avait mit un coup à notre contrat de mariage depuis bien longtemps avec ses infidélités, et vu l’enfer qu’il me faisais vivre au quotidien… J’en étais venu à la conclusion que je n’avais pas à avoir honte de vouloir être heureuse… Et je savais qu’être plus proche de mon sauveur aussi bien par l’esprit que par le corps me rendrait heureuse. La preuve en était que je me sentais déjà sur un petit nuage, et ce n’était que le début de toute cette histoire. Le fait que nous ne soyons pas allé plus loin ne m’avais pas gênée non plus, étant donné que j’avais moi même éprouvée de la gêne face à ma peau marqués de toutes les atrocités de mon bourreau. Mais je savais déjà que sous le regard bienveillant et doux de SeoJoon, cette sensation disparaîtrait très vite. Le sentir si près de moi, pouvoir me délecter de sa chaleur et de son parfum me donnait réellement envie de plus. Je n’avais jamais éprouvée de choses si forte en présence de quelqu’un, même de mon mari à l’époque où nous étions heureux ensemble. Il faut croire qu’avec la bonne personne tout prend une dimension bien différente. J’ai souvent entendu dire que sur terre une personne nous était destinée, une moitié qui était faite pour nous compléter parfaitement, j’ai prétention à penser l’avoir peut-être trouvé en cet homme qui se tenait tout contre moi dans ses bras. J’étais sûrement idéaliste et cela m’avais déjà causée bien des désagrément. Pourtant, la chaleur qu’éprouvais mon corps en contact avec le sien et les battements de mon coeur ne faisaient que me pousser dans cette conclusion.
Je finis par retourner un peu la situation, il m’avait posé beaucoup de question, et je l’avais prévenu dès le début que j’avais aussi ma petite curiosité à assouvir. Sauf que, par rapport à lui je n’avais pas le moindre indice sur sa vie, je partais donc réellement de zéro quand aux détails de son passé ou même de son présent. Et, même si je m’amusais à répondre à ses questions, je n’en laissais pas moins les choses là pour lui. Je m’étais donc lancée, lui demandant de m’en apprendre plus sur lui. Et à ma grande déception il ne fit que contourner ma demande, ne m’apprenant rien de plus à son égard. Je finis par me détacher de lui, mais uniquement pour pouvoir me tourner et lui faire face. Il était facile de se cacher, mais je ne voulais pas spécialement qu’il le fasse. « Je partirais où tu veux avec toi si un jour je suis libre de le faire. Mais Seojoon, tu élude ma question. Avoir une vie banale ça veut tout et rien dire. Cependant, si tu n’as pas envie de partager ton histoire avec moi je peux le comprendre... » Je plaçais une main sur sa joue, caressant doucement sa peau en le contemplant. J’aurais aimée qu’il se confie à moi comme j’avais pu le faire avec lui. Mais je pouvais concevoir qu’il n’était peut-être pas prêt à parler de certaines chose avec moi. « Tu pourrais peut-être m’expliquer pourquoi tu t’es dirigé en médecine. C’est une voie assez compliquée et difficile et il faut avoir les nerfs solide pour s’occuper des autres comme ça avec dévouement. Certains le font pour le salaire et le confort de vie, d’autre par passion. Qu’en est-il pour toi ? » Je m’intéressais réellement à lui et à ses choix, surtout ceux qui pouvaient concernés son avenir. La voie professionnel que l’on a choisit pouvait parfois en dire très long sur nous.
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J’étais sûrement sensée avoir un peu honte de ma petite perte de contrôle que SeoJoon avait allègrement suivit pendant quelques instants avant de revenir à la raison, mais non. Si j’avais agis de la sorte c’est qu’à ce moment précis j’avais ressentit quelque chose de fort qui me liait à lui d’une manière si forte que j’avais ressentis le besoin d’être encore plus proche de lui de toutes les façons possible. Et actuellement il faut le dire c’est plutôt charnellement qu’on avait eu cette possibilité de rapprochement. Je devrais avoir honte en réalité ne serait-ce que par ma condition de femme mariée, et honnêtement je pensais que ce serait un frein en vu d’un éventuellement rapprochement physique avec SeoJoon.. Sauf que là aussi il n’en était rien. Mon mari avait mit un coup à notre contrat de mariage depuis bien longtemps avec ses infidélités, et vu l’enfer qu’il me faisais vivre au quotidien… J’en étais venu à la conclusion que je n’avais pas à avoir honte de vouloir être heureuse… Et je savais qu’être plus proche de mon sauveur aussi bien par l’esprit que par le corps me rendrait heureuse. La preuve en était que je me sentais déjà sur un petit nuage, et ce n’était que le début de toute cette histoire. Le fait que nous ne soyons pas allé plus loin ne m’avais pas gênée non plus, étant donné que j’avais moi même éprouvée de la gêne face à ma peau marqués de toutes les atrocités de mon bourreau. Mais je savais déjà que sous le regard bienveillant et doux de SeoJoon, cette sensation disparaîtrait très vite. Le sentir si près de moi, pouvoir me délecter de sa chaleur et de son parfum me donnait réellement envie de plus. Je n’avais jamais éprouvée de choses si forte en présence de quelqu’un, même de mon mari à l’époque où nous étions heureux ensemble. Il faut croire qu’avec la bonne personne tout prend une dimension bien différente. J’ai souvent entendu dire que sur terre une personne nous était destinée, une moitié qui était faite pour nous compléter parfaitement, j’ai prétention à penser l’avoir peut-être trouvé en cet homme qui se tenait tout contre moi dans ses bras. J’étais sûrement idéaliste et cela m’avais déjà causée bien des désagrément. Pourtant, la chaleur qu’éprouvais mon corps en contact avec le sien et les battements de mon coeur ne faisaient que me pousser dans cette conclusion.
Je finis par retourner un peu la situation, il m’avait posé beaucoup de question, et je l’avais prévenu dès le début que j’avais aussi ma petite curiosité à assouvir. Sauf que, par rapport à lui je n’avais pas le moindre indice sur sa vie, je partais donc réellement de zéro quand aux détails de son passé ou même de son présent. Et, même si je m’amusais à répondre à ses questions, je n’en laissais pas moins les choses là pour lui. Je m’étais donc lancée, lui demandant de m’en apprendre plus sur lui. Et à ma grande déception il ne fit que contourner ma demande, ne m’apprenant rien de plus à son égard. Je finis par me détacher de lui, mais uniquement pour pouvoir me tourner et lui faire face. Il était facile de se cacher, mais je ne voulais pas spécialement qu’il le fasse. « Je partirais où tu veux avec toi si un jour je suis libre de le faire. Mais Seojoon, tu élude ma question. Avoir une vie banale ça veut tout et rien dire. Cependant, si tu n’as pas envie de partager ton histoire avec moi je peux le comprendre... » Je plaçais une main sur sa joue, caressant doucement sa peau en le contemplant. J’aurais aimée qu’il se confie à moi comme j’avais pu le faire avec lui. Mais je pouvais concevoir qu’il n’était peut-être pas prêt à parler de certaines chose avec moi. « Tu pourrais peut-être m’expliquer pourquoi tu t’es dirigé en médecine. C’est une voie assez compliquée et difficile et il faut avoir les nerfs solide pour s’occuper des autres comme ça avec dévouement. Certains le font pour le salaire et le confort de vie, d’autre par passion. Qu’en est-il pour toi ? » Je m’intéressais réellement à lui et à ses choix, surtout ceux qui pouvaient concernés son avenir. La voie professionnel que l’on a choisit pouvait parfois en dire très long sur nous.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 3 Juil - 22:37 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Mes réponses évasives avaient un goût amer, et je pouvais facilement imaginer ce qu'elle éprouvait alors que je fuyais. J'imaginais son air perplexe les yeux rivés sur sa nuque, et il ne fallut pas longtemps pour que mes perles ne croisent à nouveau les siennes. Son corps s'éloigna du mien pour qu'elle ne soit de nouveau face à moi et me sonde de son regard hypnotique. Elle était déçue, presque désabusée par mes explications foireuses. Et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir davantage alors que je n'avais plus aucun moyen de me cacher. Elle me mettait au pied du mur, et même si je savais qu'elle avait raison, l'hésitation me retournait les entrailles et faisait trembler mes membres. Le frisson remonta le long de ma colonne, et je tentais de l'ignorer lorsque ce fut au tour de mon cœur de protester. Il se serra alors à l'hypothèse qu'elle évoquait. « Ce n'est pas ça... » Jamais personne n'avait posé la question, jamais personne n'avait vu au delà de mon sourire et ma bonne humeur, et je ne leur en voulais pas. Je m'astreignais à vivre le plus normalement, profiter de chaque jour, de tous ceux qui m'entouraient, juste pour leur apporter un peu de bonheur quand bien même notre rencontre n'aboutissait jamais. Je jouissais d'amitiés fidèles et sincères, qui étais-je pour leur imposer le passé d'un enfant qui n'aurait jamais dû exister ? Ce passé qui me pesait malgré tout... Sa main vint alors se ficher sur ma joue, réchauffant l'épiderme qui m'avait soudain semblé glacé. La douceur dans ses onyx m'avalait tout entier, et si je sentais que je pourrais partager mon histoire avec elle, le moment était mal choisi. « Qu'en penses-tu ? » demandais-je. Un sourire timide parvint à étirer mes pulpeuses tandis qu'elle réfléchissait. « C'est une voie difficile si on pense qu'elle l'est. » repris-je avant même qu'elle n'ait eu le temps de répondre. « Je souhaite juste... apporter ma pierre à l'édifice. C'est facile de céder à la peur ou la douleur... » Et pour y survivre encore à cet instant, j'en savais quelque chose. « ... mais je refuse que qui que ce soit se retrouve seul pour endurer ça. Je sais bien que je donne l'impression de vouloir sauver le monde en parlant de cette manière, mais je veux juste... aider. » Le soupire m'échappa, libérateur, presque salvateur alors que je me rendais compte que je n'avais même jamais concédé ce petit bout de vérité. « Tu en sais bien plus que n'importe qui désormais... » avouais-je sur le ton de la plaisanterie. Mais le sérieux s'imposa à nouveau de lui même, il régnait une atmosphère intense sans pour autant être lourde. Les émotions, les sens, tout mon être était exacerbé par ces confessions nocturnes si bien que je décidais d'entrouvrir la porte de ma réalité. « Minah... un jour... un jour je te dirais. Mais pas comme ça, pas maintenant. J'ai peur que tout ce que je pourrais dire ne provoquera que la pitié et la douleur. Je pense que tu as déjà suffisamment à faire de ton fardeau sans pour autant accepter le mien dès à présent. » Je la laissais ainsi entrevoir les ténèbres de ma boite de Pandore, au travers d'un aveu travestit en un avertissement qui, je l'espérais, suffirait pour rassasier sa curiosité.
Personne n'avait jamais posé la question... et c'était sans doute parce qu'elle venait de le faire qu'une chose s'activa dans mon esprit. Comme si l'on venait d'appuyer sur un bouton pour réveiller le garçon qui n'éprouvait que le besoin de se confier. L'envie de me soulager de mes maux écrasait ma poitrine, mais la crainte de ne voir que la douleur dans ses yeux m'empêchait de lâcher prise. « Et toi ? Si tu pouvais reprendre tes études, qu'est-ce que tu choisirais de faire ? Peut être que je pourrais t'aider ? Te donner des cours ? » L'idée était séduisante, peut être un peu trop pour que je ne parvienne à retenir le sourire en imaginant passer encore plus de temps avec elle.
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Mes réponses évasives avaient un goût amer, et je pouvais facilement imaginer ce qu'elle éprouvait alors que je fuyais. J'imaginais son air perplexe les yeux rivés sur sa nuque, et il ne fallut pas longtemps pour que mes perles ne croisent à nouveau les siennes. Son corps s'éloigna du mien pour qu'elle ne soit de nouveau face à moi et me sonde de son regard hypnotique. Elle était déçue, presque désabusée par mes explications foireuses. Et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir davantage alors que je n'avais plus aucun moyen de me cacher. Elle me mettait au pied du mur, et même si je savais qu'elle avait raison, l'hésitation me retournait les entrailles et faisait trembler mes membres. Le frisson remonta le long de ma colonne, et je tentais de l'ignorer lorsque ce fut au tour de mon cœur de protester. Il se serra alors à l'hypothèse qu'elle évoquait. « Ce n'est pas ça... » Jamais personne n'avait posé la question, jamais personne n'avait vu au delà de mon sourire et ma bonne humeur, et je ne leur en voulais pas. Je m'astreignais à vivre le plus normalement, profiter de chaque jour, de tous ceux qui m'entouraient, juste pour leur apporter un peu de bonheur quand bien même notre rencontre n'aboutissait jamais. Je jouissais d'amitiés fidèles et sincères, qui étais-je pour leur imposer le passé d'un enfant qui n'aurait jamais dû exister ? Ce passé qui me pesait malgré tout... Sa main vint alors se ficher sur ma joue, réchauffant l'épiderme qui m'avait soudain semblé glacé. La douceur dans ses onyx m'avalait tout entier, et si je sentais que je pourrais partager mon histoire avec elle, le moment était mal choisi. « Qu'en penses-tu ? » demandais-je. Un sourire timide parvint à étirer mes pulpeuses tandis qu'elle réfléchissait. « C'est une voie difficile si on pense qu'elle l'est. » repris-je avant même qu'elle n'ait eu le temps de répondre. « Je souhaite juste... apporter ma pierre à l'édifice. C'est facile de céder à la peur ou la douleur... » Et pour y survivre encore à cet instant, j'en savais quelque chose. « ... mais je refuse que qui que ce soit se retrouve seul pour endurer ça. Je sais bien que je donne l'impression de vouloir sauver le monde en parlant de cette manière, mais je veux juste... aider. » Le soupire m'échappa, libérateur, presque salvateur alors que je me rendais compte que je n'avais même jamais concédé ce petit bout de vérité. « Tu en sais bien plus que n'importe qui désormais... » avouais-je sur le ton de la plaisanterie. Mais le sérieux s'imposa à nouveau de lui même, il régnait une atmosphère intense sans pour autant être lourde. Les émotions, les sens, tout mon être était exacerbé par ces confessions nocturnes si bien que je décidais d'entrouvrir la porte de ma réalité. « Minah... un jour... un jour je te dirais. Mais pas comme ça, pas maintenant. J'ai peur que tout ce que je pourrais dire ne provoquera que la pitié et la douleur. Je pense que tu as déjà suffisamment à faire de ton fardeau sans pour autant accepter le mien dès à présent. » Je la laissais ainsi entrevoir les ténèbres de ma boite de Pandore, au travers d'un aveu travestit en un avertissement qui, je l'espérais, suffirait pour rassasier sa curiosité.
Personne n'avait jamais posé la question... et c'était sans doute parce qu'elle venait de le faire qu'une chose s'activa dans mon esprit. Comme si l'on venait d'appuyer sur un bouton pour réveiller le garçon qui n'éprouvait que le besoin de se confier. L'envie de me soulager de mes maux écrasait ma poitrine, mais la crainte de ne voir que la douleur dans ses yeux m'empêchait de lâcher prise. « Et toi ? Si tu pouvais reprendre tes études, qu'est-ce que tu choisirais de faire ? Peut être que je pourrais t'aider ? Te donner des cours ? » L'idée était séduisante, peut être un peu trop pour que je ne parvienne à retenir le sourire en imaginant passer encore plus de temps avec elle.
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Ven 3 Juil - 23:21 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Seojoon n’était clairement pas du genre à se confier, c’était certains à présent. Si, pour ma part sa présence m’avais mis en confiance pour que je puisse partager mon fardeau avec lui, il était clair qu’inversement ce n’était pas encore ça. Je comprenais qu’il ne voulait pas ajouter de douleur et de négativité à tout ce que l’on s’était déjà dit, mais l’entendre dire qu’il avait peur que j’ai de la pitié pour lui était un peu… Perturbant. Peut-être était-ce ce qui le bloquait au fond. Et de ce qu’il m’avait dit j’en savais plus sur lui que tout le monde, ce qui me laissa très perplexe. Comment des amis pouvaient en savoir si peu sur quelqu’un ? En même temps, Seojoon avait l’air du type d’ami qui prenait tout sur ses épaules, sans jamais se plaindre mais toujours là pour écouter ceux des autres, et c’est d’ailleurs ce qu’il faisait avec moi, tout en aillant du mal pour sa part à se confier. Et il se décida d’ailleurs à changer à nouveau de conversation en me reposant des questions. Et même si j’étais flattée qu’il s’intéresse autant à moi, j’avais besoin de mettre une petite chose au clair. Je me relevais, passant d’allongée à assise, faisant face à mon interlocuteur, un réflexe, peut-être pour appuyer le sérieux de mes paroles dans une conversation qui l’était au plus haut point. « Je ne te forcerais pas à te confier à moi, je ne te le redemanderais même pas, je préfère que tu veuilles me parler de toi-même. Mais il faut que tu comprennes que je ne veux pas que tu es peur d’ajouter ton fardeau au miens. J’ai les épaules bien assez grande pour tout entendre et pour te soutenir. Ce n’est pas de la pitié que je veux te proposer, mais de l’amour et de la bienveillance. Je veux juste t’écouter, sans jugement, sans idées reçus. Je veux juste… Apprendre à connaître qui tu es vraiment. » Eh oui, il était clair qu’il était bien plus complexe que ce qu’on pourrait le croire, comme l’enfant que l’on peut voir faire le pitre sans arrêt au fond de la classe pour faire rire tout le monde alors qu’il éprouve un profond mal être et un besoin d’attention qui surpasse tout. Je le gratifiais d’un sourire, je voulais qu’il comprenne bien les choses, je voulais qu’il puisse se sentir libre de me parler et qu’il sache que j’étais prête à tout entendre venant de lui. Je crois n’avoir jamais eu autant le désir d’apprendre à connaître quelqu’un. Et pourtant ça m’aurais bien servit dans ma précédente relation. Je repris cependant la parole pour répondre à sa question de diversion, histoire d’alléger un peu l’atmosphère avec de l’humour comme je savais si bien le faire jusquel-là. « Eh bien très chère j’aimerais rentrée dans le monde de la petite enfance, quant au fait que tu me donnes des cours… Je suis pas sur que je serais une élève très appliquée, quelque chose me dit que ma concentration sera légèrement détourner vers autre chose. » Je ne pu retenir un sourire, effectivement je n’étais déjà pas très douée en concentration de manière générale, mais s’il se trouvait devant moi entrain d’essayer de m’apprendre quelque chose, j’avais peur d’être plus focalisée sur ses lèvres afin de les embrasser plutôt que d’écouter ce qu’elles avaient envies de m’inculquer. « Tu aurais des gros problèmes de disciplines avec moi. Mais si ça ne te fais pas peur alors pourquoi pas. » Je suis sur en plus que d’une certaines manière avec un peu d’imagination il arriverait à me motiver très facilement… Eh oui je partais un peu loin, tout ceci était tellement… Fou. Tout ceci arriverait peut-être dans une autre vie, et pourtant je me projetais tellement facilement dans tout ceci.
:copyright:️ Justayne
Seojoon n’était clairement pas du genre à se confier, c’était certains à présent. Si, pour ma part sa présence m’avais mis en confiance pour que je puisse partager mon fardeau avec lui, il était clair qu’inversement ce n’était pas encore ça. Je comprenais qu’il ne voulait pas ajouter de douleur et de négativité à tout ce que l’on s’était déjà dit, mais l’entendre dire qu’il avait peur que j’ai de la pitié pour lui était un peu… Perturbant. Peut-être était-ce ce qui le bloquait au fond. Et de ce qu’il m’avait dit j’en savais plus sur lui que tout le monde, ce qui me laissa très perplexe. Comment des amis pouvaient en savoir si peu sur quelqu’un ? En même temps, Seojoon avait l’air du type d’ami qui prenait tout sur ses épaules, sans jamais se plaindre mais toujours là pour écouter ceux des autres, et c’est d’ailleurs ce qu’il faisait avec moi, tout en aillant du mal pour sa part à se confier. Et il se décida d’ailleurs à changer à nouveau de conversation en me reposant des questions. Et même si j’étais flattée qu’il s’intéresse autant à moi, j’avais besoin de mettre une petite chose au clair. Je me relevais, passant d’allongée à assise, faisant face à mon interlocuteur, un réflexe, peut-être pour appuyer le sérieux de mes paroles dans une conversation qui l’était au plus haut point. « Je ne te forcerais pas à te confier à moi, je ne te le redemanderais même pas, je préfère que tu veuilles me parler de toi-même. Mais il faut que tu comprennes que je ne veux pas que tu es peur d’ajouter ton fardeau au miens. J’ai les épaules bien assez grande pour tout entendre et pour te soutenir. Ce n’est pas de la pitié que je veux te proposer, mais de l’amour et de la bienveillance. Je veux juste t’écouter, sans jugement, sans idées reçus. Je veux juste… Apprendre à connaître qui tu es vraiment. » Eh oui, il était clair qu’il était bien plus complexe que ce qu’on pourrait le croire, comme l’enfant que l’on peut voir faire le pitre sans arrêt au fond de la classe pour faire rire tout le monde alors qu’il éprouve un profond mal être et un besoin d’attention qui surpasse tout. Je le gratifiais d’un sourire, je voulais qu’il comprenne bien les choses, je voulais qu’il puisse se sentir libre de me parler et qu’il sache que j’étais prête à tout entendre venant de lui. Je crois n’avoir jamais eu autant le désir d’apprendre à connaître quelqu’un. Et pourtant ça m’aurais bien servit dans ma précédente relation. Je repris cependant la parole pour répondre à sa question de diversion, histoire d’alléger un peu l’atmosphère avec de l’humour comme je savais si bien le faire jusquel-là. « Eh bien très chère j’aimerais rentrée dans le monde de la petite enfance, quant au fait que tu me donnes des cours… Je suis pas sur que je serais une élève très appliquée, quelque chose me dit que ma concentration sera légèrement détourner vers autre chose. » Je ne pu retenir un sourire, effectivement je n’étais déjà pas très douée en concentration de manière générale, mais s’il se trouvait devant moi entrain d’essayer de m’apprendre quelque chose, j’avais peur d’être plus focalisée sur ses lèvres afin de les embrasser plutôt que d’écouter ce qu’elles avaient envies de m’inculquer. « Tu aurais des gros problèmes de disciplines avec moi. Mais si ça ne te fais pas peur alors pourquoi pas. » Je suis sur en plus que d’une certaines manière avec un peu d’imagination il arriverait à me motiver très facilement… Eh oui je partais un peu loin, tout ceci était tellement… Fou. Tout ceci arriverait peut-être dans une autre vie, et pourtant je me projetais tellement facilement dans tout ceci.
Lee Seo Joon
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Sam 4 Juil - 14:46 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
Pensive, elle m'écoutait sans me couper, me regardait avec la sensation de réellement me voir. Si je restais discret, si je ne voulais pas encore céder cette partie de ma vie, quelque part au fond de moi, je savais qu'elle comprendrait. Prendre les petits morceaux que je concédais pour les liés ensemble et ainsi résoudre le puzzle que j'étais, mais il était encore trop tôt. Quand bien même j'aurais voulu me confier, les mots me manquaient. Le regard perplexe, elle ne répondit pas tout de suite à mon énième question, et au lieu de ça elle se redressa comme pour donner plus de poids à sa déclaration. Sérieuse en dépit de la couverture qui glissa de ses épaules et qui dévoilait alors son corps en partie. Avant même que je ne lui fasse la remarque, elle me força au silence sans même s'en rendre compte. Je l'écoutais, une promesse d'amour que je recevais en plein cœur et qui m'arracha un nouveau sourire, écho à celui dont elle me gratifiait accompagné de l'habituelle douceur luisant dans ses iris. Je décidais alors de l'imiter en me redressant pour lui faire face. « Je ne doute pas une seule seconde que tu te sentes suffisamment forte pour m'écouter... mais pas ce soir. C'est sans doute égoïste de te faire remuer ton passé et refuser de te dévoiler le mien, mais je veux simplement me concentrer sur toi. J'ai eu mon lot de souffrance, comme tout le monde en somme, mais à partir de maintenant, je te suis entièrement dévoué. C'est ce que je suis, ici et maintenant. » affirmais-je. Soudain l'atmosphère retrouva sa légèreté, le poids de nos histoire s'envolait peu à peu pour ne laisser place qu'à la curiosité d'un avenir qui se dessinerait à deux, j'en étais persuadé. Ses rêves et ses espoirs qui lui avaient été arrachés se faisaient à nouveau une place dans son esprit, et je la voyais s'illuminer rien qu'à l'évocation d'une carrière dans laquelle elle se voyait évoluer. Si l'idée de lui prêter main forte pour retrouver ce chemin qu'elle avait perdue m'avait semblé être une offre honnête, je devais bien me rendre à l'évidence qu'elle avait une nouvelle fois raison. « Oh... » lâchais-je. « Je n'y avais pas pensé... » L'humour était sans doute l'un des aspects de son caractère qu'elle maîtrisait le mieux, elle s'en servait comme bouclier, une véritable armure qui paraissait infranchissable, mais il m'en fallait bien davantage pour me pousser à rester sur le banc de touche. « Élève indisciplinée donc ? » La moue badine s'affichait sur mon visage en même temps que je saisissais l'une de ses mains pour la ramener vers mon épaule. Je l'incitais à prendre ancrage sur moi alors que mes paumes agrippèrent ses hanches, les invitant à rejoindre les miennes. « Et si finalement c'était le professeur qui n'était pas fiable ? » taquinais-je. Ses jambes écrouaient désormais les miennes, m'imposant le supplice d'une étreinte que je venais de lui réclamer et que je tentais de maîtriser du mieux que je pouvais. La curiosité... encore et toujours cette curiosité à laquelle je ne pouvais résister. Je mirais ses perles alors que mes bras retrouvaient leur place autour de sa taille, hésitant à poser la question soudaine qui me brûlait. Et je craignais, je redoutais sa réponse, j'avais peur de l'entendre prononcer des mots qui auraient la force de fissurer mes propres rêves. Je torturais ainsi mon inférieure, y plantant l'ivoire angoissé qu'elle tenta alors de libérer de son pouce. « Est-ce que tu aimerais avoir des enfants... ? » Elle m'échappa, et je la regrettais aussitôt qu'elle avait franchi la barrière de chair. « Pardon, c'est un peu étrange comme question, fais comme si je n'avais rien dit. »
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©️crackintime
Pensive, elle m'écoutait sans me couper, me regardait avec la sensation de réellement me voir. Si je restais discret, si je ne voulais pas encore céder cette partie de ma vie, quelque part au fond de moi, je savais qu'elle comprendrait. Prendre les petits morceaux que je concédais pour les liés ensemble et ainsi résoudre le puzzle que j'étais, mais il était encore trop tôt. Quand bien même j'aurais voulu me confier, les mots me manquaient. Le regard perplexe, elle ne répondit pas tout de suite à mon énième question, et au lieu de ça elle se redressa comme pour donner plus de poids à sa déclaration. Sérieuse en dépit de la couverture qui glissa de ses épaules et qui dévoilait alors son corps en partie. Avant même que je ne lui fasse la remarque, elle me força au silence sans même s'en rendre compte. Je l'écoutais, une promesse d'amour que je recevais en plein cœur et qui m'arracha un nouveau sourire, écho à celui dont elle me gratifiait accompagné de l'habituelle douceur luisant dans ses iris. Je décidais alors de l'imiter en me redressant pour lui faire face. « Je ne doute pas une seule seconde que tu te sentes suffisamment forte pour m'écouter... mais pas ce soir. C'est sans doute égoïste de te faire remuer ton passé et refuser de te dévoiler le mien, mais je veux simplement me concentrer sur toi. J'ai eu mon lot de souffrance, comme tout le monde en somme, mais à partir de maintenant, je te suis entièrement dévoué. C'est ce que je suis, ici et maintenant. » affirmais-je. Soudain l'atmosphère retrouva sa légèreté, le poids de nos histoire s'envolait peu à peu pour ne laisser place qu'à la curiosité d'un avenir qui se dessinerait à deux, j'en étais persuadé. Ses rêves et ses espoirs qui lui avaient été arrachés se faisaient à nouveau une place dans son esprit, et je la voyais s'illuminer rien qu'à l'évocation d'une carrière dans laquelle elle se voyait évoluer. Si l'idée de lui prêter main forte pour retrouver ce chemin qu'elle avait perdue m'avait semblé être une offre honnête, je devais bien me rendre à l'évidence qu'elle avait une nouvelle fois raison. « Oh... » lâchais-je. « Je n'y avais pas pensé... » L'humour était sans doute l'un des aspects de son caractère qu'elle maîtrisait le mieux, elle s'en servait comme bouclier, une véritable armure qui paraissait infranchissable, mais il m'en fallait bien davantage pour me pousser à rester sur le banc de touche. « Élève indisciplinée donc ? » La moue badine s'affichait sur mon visage en même temps que je saisissais l'une de ses mains pour la ramener vers mon épaule. Je l'incitais à prendre ancrage sur moi alors que mes paumes agrippèrent ses hanches, les invitant à rejoindre les miennes. « Et si finalement c'était le professeur qui n'était pas fiable ? » taquinais-je. Ses jambes écrouaient désormais les miennes, m'imposant le supplice d'une étreinte que je venais de lui réclamer et que je tentais de maîtriser du mieux que je pouvais. La curiosité... encore et toujours cette curiosité à laquelle je ne pouvais résister. Je mirais ses perles alors que mes bras retrouvaient leur place autour de sa taille, hésitant à poser la question soudaine qui me brûlait. Et je craignais, je redoutais sa réponse, j'avais peur de l'entendre prononcer des mots qui auraient la force de fissurer mes propres rêves. Je torturais ainsi mon inférieure, y plantant l'ivoire angoissé qu'elle tenta alors de libérer de son pouce. « Est-ce que tu aimerais avoir des enfants... ? » Elle m'échappa, et je la regrettais aussitôt qu'elle avait franchi la barrière de chair. « Pardon, c'est un peu étrange comme question, fais comme si je n'avais rien dit. »
« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: Jusqu'à l'aube - Minah <3 | Sam 4 Juil - 18:50 Citer EditerSupprimer
Jusqu'à l'aube Mi Nah & Seo Joon
J’avais ressentis le besoin de lui exprimer les choses, de lui dire ce qui guidait mon écoute quant à son passé et à tout le reste. Je ne le forcerait jamais à parler, en rien, à quoi bon obtenir des informations que l’on ne souhaite pas vous communiquer ? Il est beaucoup plus sain d’attendre qu’une personne soit prête à se confier, en ressente presque le besoin pour que tout soit pour le mieux. Il m’a déjà dévoilé un peu de lui en me parlant de ce qui l’avait motivé à choisir sa voie professionnelle, et rien qu’après ses quelques mots je devais avouer que mes sentiments n’en avait que grandit d’avantage. Je voulais apprendre à le connaître réellement, entièrement, connaître sa vie, connaître son coeur, je prendrais ce qu’il voudrait bien me donner. Et, avouons-le cela faisait toujours plaisir d’entendre l’homme qui vous plaît vous dire qu’il vous était dévoué. Je ne comprenait toujours pas comment ma route avait pu avoir la chance de croiser la sienne. Et le seul regret que je pouvais avoir était que tout ceci ne soit pas arrivé plutôt. J’étais tellement perdue, tellement dans le noir complet, résignée à une vie de malheur… Seule. Et il est arrivé comme un éclair et il m’a littéralement foudroyé. Dès le début, dès notre premier rencontre un rapprochement s’était fait, et très rapidement tout s’était concrétisé malgré la peur que je pouvais ressentir à l’idée d’entretenir une relation extra conjugale avec un mari comme le miens… Et pourtant j’étais là, en sous vêtements devant lui, ne ressentant même plus cette gêne que j’éprouvais il y a peu, n’y pensant tous simplement plus tellement je pouvais être hypnotisée par sa présence et ses paroles. Il s’était relevé également, et je me retrouvais encore avec le coeur qui éprouvait quelque accélération chaque fois que je voyais son sourire… Ce sourire si doux et sincère, il m’envoûtais littéralement et j’avais envie de le voir encore très longtemps… Encore et toujours de l’égoïsme de ma part. Étrangement, à ce moment même où j’y pensais, une sorte de vent de panique m’envahis, cette idée de me rapprocher de lui pour mieux devoir peut-être le quitter un jour.. Comment mon coeur pourrait-il survivre à ça ? Cette idée de potentiellement un jour devoir le perdre était viscéralement ancrée à moi et n’avait pas l’intention de me laissée tranquille. Seojoon m’attira à lui en attrapat ma main. Je me retrouvais à nouveau collé à lui, ses bras se nichant autour de ma taille, ce qui me procura une sensation de bien-être instantanée. Mais au creux de mon estomac il y avait toujours les vestiges de cette peur qui m’avait envahie sans crier gare. J’essayais de l’étouffer, de me concentrer sur ce qu’il pouvait me dire. Involontairement, il ne fit qu’augmenter tout ce que je ressentait déjà, réveillant cette peur que je m’efforçais de faire taire. Sa question me souffla avec les émotions qu’elle pouvait provoquer. Je me contenais du mieux possible, ne voulant pas laissé mes émotions négative prendre le dessus. Je verrouillais mes souvenirs concernant la partie de mon passé qui menaçait de resurgir, celle qui avait sans doute était la plus difficile à vivre. Et même s’il s’excusait, je me doutais qu’il n’avait pas posé cette question par pure hasard, et que la réponse devait en être importante pour lui. Je passais mes bras autour de son cou et laissa mes lèvres se poser naturellement sur les siennes avec douceur. Un baiser relativement court alors que je reprenait la parole. « C’est à mon tour de te dire que je ne suis pas prête à répondre à cette question... » J’espère qu’il ne m’en voudrait pas, mais si je laissais mes souvenirs affluer quant à tout ce qui a pu m’arriver concernant se sujet, j’avais peur de me laisser submerger et de ne pas pouvoir relever la tête cette nuit, et j’avais eu assez d’émotion pour cette soirée. De plus, la peur que je ressentait ne me lâchait pas, et si j’aurais pensée jusqu’à aujourd’hui m’éloigner de lui pour nous préserver tout les deux, il n’en était rien. En réponse à cette peur, je faisais totalement l’inverse et ressentais le besoin irrépressible de me rapprocher de lui encore autant que je ne le pouvais. C’était suicidaire, mais j’étais allée trop loin aujourd’hui pour simplement m’enfuir. Je voulais profiter au maximum de cette chance, et je ne fuirais plus mes sentiments toujours plus grandissants. Voilà pourquoi mon corps se pressa d’avantage contre lui et mes lèvres retrouvèrent les siennes, et si le baiser se voulait doux au début, une intensité nouvelle s’y installa très rapidement. Je ne voulais plus le quitter, je ne voulais plus être séparée de lui, et je lui faisais clairement comprendre.
:copyright:️ Justayne
J’avais ressentis le besoin de lui exprimer les choses, de lui dire ce qui guidait mon écoute quant à son passé et à tout le reste. Je ne le forcerait jamais à parler, en rien, à quoi bon obtenir des informations que l’on ne souhaite pas vous communiquer ? Il est beaucoup plus sain d’attendre qu’une personne soit prête à se confier, en ressente presque le besoin pour que tout soit pour le mieux. Il m’a déjà dévoilé un peu de lui en me parlant de ce qui l’avait motivé à choisir sa voie professionnelle, et rien qu’après ses quelques mots je devais avouer que mes sentiments n’en avait que grandit d’avantage. Je voulais apprendre à le connaître réellement, entièrement, connaître sa vie, connaître son coeur, je prendrais ce qu’il voudrait bien me donner. Et, avouons-le cela faisait toujours plaisir d’entendre l’homme qui vous plaît vous dire qu’il vous était dévoué. Je ne comprenait toujours pas comment ma route avait pu avoir la chance de croiser la sienne. Et le seul regret que je pouvais avoir était que tout ceci ne soit pas arrivé plutôt. J’étais tellement perdue, tellement dans le noir complet, résignée à une vie de malheur… Seule. Et il est arrivé comme un éclair et il m’a littéralement foudroyé. Dès le début, dès notre premier rencontre un rapprochement s’était fait, et très rapidement tout s’était concrétisé malgré la peur que je pouvais ressentir à l’idée d’entretenir une relation extra conjugale avec un mari comme le miens… Et pourtant j’étais là, en sous vêtements devant lui, ne ressentant même plus cette gêne que j’éprouvais il y a peu, n’y pensant tous simplement plus tellement je pouvais être hypnotisée par sa présence et ses paroles. Il s’était relevé également, et je me retrouvais encore avec le coeur qui éprouvait quelque accélération chaque fois que je voyais son sourire… Ce sourire si doux et sincère, il m’envoûtais littéralement et j’avais envie de le voir encore très longtemps… Encore et toujours de l’égoïsme de ma part. Étrangement, à ce moment même où j’y pensais, une sorte de vent de panique m’envahis, cette idée de me rapprocher de lui pour mieux devoir peut-être le quitter un jour.. Comment mon coeur pourrait-il survivre à ça ? Cette idée de potentiellement un jour devoir le perdre était viscéralement ancrée à moi et n’avait pas l’intention de me laissée tranquille. Seojoon m’attira à lui en attrapat ma main. Je me retrouvais à nouveau collé à lui, ses bras se nichant autour de ma taille, ce qui me procura une sensation de bien-être instantanée. Mais au creux de mon estomac il y avait toujours les vestiges de cette peur qui m’avait envahie sans crier gare. J’essayais de l’étouffer, de me concentrer sur ce qu’il pouvait me dire. Involontairement, il ne fit qu’augmenter tout ce que je ressentait déjà, réveillant cette peur que je m’efforçais de faire taire. Sa question me souffla avec les émotions qu’elle pouvait provoquer. Je me contenais du mieux possible, ne voulant pas laissé mes émotions négative prendre le dessus. Je verrouillais mes souvenirs concernant la partie de mon passé qui menaçait de resurgir, celle qui avait sans doute était la plus difficile à vivre. Et même s’il s’excusait, je me doutais qu’il n’avait pas posé cette question par pure hasard, et que la réponse devait en être importante pour lui. Je passais mes bras autour de son cou et laissa mes lèvres se poser naturellement sur les siennes avec douceur. Un baiser relativement court alors que je reprenait la parole. « C’est à mon tour de te dire que je ne suis pas prête à répondre à cette question... » J’espère qu’il ne m’en voudrait pas, mais si je laissais mes souvenirs affluer quant à tout ce qui a pu m’arriver concernant se sujet, j’avais peur de me laisser submerger et de ne pas pouvoir relever la tête cette nuit, et j’avais eu assez d’émotion pour cette soirée. De plus, la peur que je ressentait ne me lâchait pas, et si j’aurais pensée jusqu’à aujourd’hui m’éloigner de lui pour nous préserver tout les deux, il n’en était rien. En réponse à cette peur, je faisais totalement l’inverse et ressentais le besoin irrépressible de me rapprocher de lui encore autant que je ne le pouvais. C’était suicidaire, mais j’étais allée trop loin aujourd’hui pour simplement m’enfuir. Je voulais profiter au maximum de cette chance, et je ne fuirais plus mes sentiments toujours plus grandissants. Voilà pourquoi mon corps se pressa d’avantage contre lui et mes lèvres retrouvèrent les siennes, et si le baiser se voulait doux au début, une intensité nouvelle s’y installa très rapidement. Je ne voulais plus le quitter, je ne voulais plus être séparée de lui, et je lui faisais clairement comprendre.
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