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coeur d'épines. (ft. namsun)
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Sam 5 Sep - 1:07 Citer EditerSupprimer
Et dans son jardin où poussaient autrefois des roses, on avait semé quelques graines de liseron qui saison après saison complétaient leur ouvrage en étouffant lentement leurs écarlates rivales.
Pendant longtemps je m'étais convaincu que ce que je faisais avec Namsun n'était rien que de la pitié. J'étais gentil avec lui parce qu'une personne aussi bête et bizarre était dans mon entourage et que j'ignorais comment il s'en sortait. Mais c'était faux. C'était faux, et plus le temps passait, plus je le constatais. Namsun possédait cette intelligence particulière qui me manquait cruellement : l'intelligence des autres. Du moins, c'est comme ça que je le voyais. Il n'avait pas hésité à me réconforter, ce fameux soir où les choses n'allaient pas, et il me supportait malgré mes élans de mauvaise humeur. Plus encore, il cherchait à faire tout pour que les choses se passent bien dans la fraternité, ce qui était encore plus important à mes yeux.
Voilà pourquoi je le laissais peindre aujourd'hui (ou du moins aimais-je m'en convaincre alors que le pinceau parcourait mon épiderme). Je l'écoutais d'une oreille distraite, les yeux posés sur mon livre alors que j'essayais de me concentrer sur ma lecture pour ne pas en perdre un morceau. Une activité bien difficile, compte-tenu de la sensation que me donnait les poils que je pouvais sentir contre mon bras.
« Tes mamans ? »
Je réalisai que je n'avais encore jamais fait attention à ce genre de détails, le concernant. Je savais bien peu de choses, en vérité. C'était assez attendrissant, dans un sens. Attendrissant et étonnant, à vrai dire. La question suivante me fit froncer les sourcils.
« Je ne sais pas trop... Mes photos sont très peu artistiques. »
Mais était-ce vraiment étonnant ?
« Je me contente surtout d'immortaliser les choses. C'est tout juste si j'ose expérimenter. »
Un petit soupir fila entre mes lèvres alors que je tournais la page du livre qui se trouvait sous mes yeux.
« C'est pour ça que je pense que tu les trouverais ennuyeuses... » icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Pendant longtemps je m'étais convaincu que ce que je faisais avec Namsun n'était rien que de la pitié. J'étais gentil avec lui parce qu'une personne aussi bête et bizarre était dans mon entourage et que j'ignorais comment il s'en sortait. Mais c'était faux. C'était faux, et plus le temps passait, plus je le constatais. Namsun possédait cette intelligence particulière qui me manquait cruellement : l'intelligence des autres. Du moins, c'est comme ça que je le voyais. Il n'avait pas hésité à me réconforter, ce fameux soir où les choses n'allaient pas, et il me supportait malgré mes élans de mauvaise humeur. Plus encore, il cherchait à faire tout pour que les choses se passent bien dans la fraternité, ce qui était encore plus important à mes yeux.
Voilà pourquoi je le laissais peindre aujourd'hui (ou du moins aimais-je m'en convaincre alors que le pinceau parcourait mon épiderme). Je l'écoutais d'une oreille distraite, les yeux posés sur mon livre alors que j'essayais de me concentrer sur ma lecture pour ne pas en perdre un morceau. Une activité bien difficile, compte-tenu de la sensation que me donnait les poils que je pouvais sentir contre mon bras.
« Tes mamans ? »
Je réalisai que je n'avais encore jamais fait attention à ce genre de détails, le concernant. Je savais bien peu de choses, en vérité. C'était assez attendrissant, dans un sens. Attendrissant et étonnant, à vrai dire. La question suivante me fit froncer les sourcils.
« Je ne sais pas trop... Mes photos sont très peu artistiques. »
Mais était-ce vraiment étonnant ?
« Je me contente surtout d'immortaliser les choses. C'est tout juste si j'ose expérimenter. »
Un petit soupir fila entre mes lèvres alors que je tournais la page du livre qui se trouvait sous mes yeux.
« C'est pour ça que je pense que tu les trouverais ennuyeuses... »
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Sam 19 Sep - 0:10 Citer EditerSupprimer
Et si je peignais mes sentiments avec les couleurs que tu m'offre ?!
Plus je passais du temps avec Sawyer, plus j’avais appris à l’apprécier. Je m’étais surpris à vraiment aimer le temps qu’on passait ensemble, et ce peut importe l’activité qui était faite durant ce temps. J’étais plutôt content de pouvoir associer un moment passer avec lui avec ma passion, le body painting. Ce n’étais pas grand chose de pouvoir peindre sur son bras, mais c’était suffisant pour moi et sûrement pour lui aussi.
J’avais bien vite repris ma peinture tout en lui répondant, parlant naturellement de ma vie, parce que j’étais loin d’en avoir honte. Avoir deux mamans c’était pas commun, mais pour moi c’était la chose la plus normale du monde. Sawyer lui, ça avait sembler le surprendre un peu.
« Oh oui j’ai deux mamans »
Et pas de père, mais ça ne semblait pas utile de le préciser. J’avais très bien grandit sans, et même si à une époque je m’étais questionner, parce que tout les petits garçon évoquait leur papa comme un fierté, j’avais appris à faire de même, mais en parlant de mes mamans. Ça en dérangeais plus d’un, mais pas moi, parce que ma vie me plaisait tel quel. Je ne voulais pas d’un père, je n’en avait pas besoin, parce que j’avais tout ce qu’il me fallait à la maison.
J’avais appris à développer une certaine confiance en moi, mais en entendant les mots de Sawyer, je réalisais que ce n’étais pas forcément son cas. Peu sûr de la qualité de ses photos. Je comprenais bien qu’on ne pouvait pas être douer dans des domaines compliqué d’étude, comme le droit, ou la médecine. Mais pour moi, l’art était subjectif, une façon de s’exprimer, alors chacun avait son propre style, qui reflétait la personnalité de son auteur. Bon pas tout le monde était capable de dessiner comme il l’aimerait, j’en était conscient, mais là on parlait de photographie.
« C’est parce que tu fais des choses qui te ressemble, L’art c’est une partie de nous en quelque sorte … et je te trouve pas ennuyeux alors tes photos ne le sont sûrement pas non plus. »
Parce que, en immortalisant quelque chose, il l’a fait avec son oeil, son coeur, alors ce n’était pas juste une photo au fond, parce que ça avait une histoire pour lui. Je pense que le plus important c’était d’aimer son propre art. Bon dans mon cas ce serait mieux s’il n’y a pas que moi, parce qu’il faudrait bien que j’y gagne ma vie un minimum. icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Plus je passais du temps avec Sawyer, plus j’avais appris à l’apprécier. Je m’étais surpris à vraiment aimer le temps qu’on passait ensemble, et ce peut importe l’activité qui était faite durant ce temps. J’étais plutôt content de pouvoir associer un moment passer avec lui avec ma passion, le body painting. Ce n’étais pas grand chose de pouvoir peindre sur son bras, mais c’était suffisant pour moi et sûrement pour lui aussi.
J’avais bien vite repris ma peinture tout en lui répondant, parlant naturellement de ma vie, parce que j’étais loin d’en avoir honte. Avoir deux mamans c’était pas commun, mais pour moi c’était la chose la plus normale du monde. Sawyer lui, ça avait sembler le surprendre un peu.
« Oh oui j’ai deux mamans »
Et pas de père, mais ça ne semblait pas utile de le préciser. J’avais très bien grandit sans, et même si à une époque je m’étais questionner, parce que tout les petits garçon évoquait leur papa comme un fierté, j’avais appris à faire de même, mais en parlant de mes mamans. Ça en dérangeais plus d’un, mais pas moi, parce que ma vie me plaisait tel quel. Je ne voulais pas d’un père, je n’en avait pas besoin, parce que j’avais tout ce qu’il me fallait à la maison.
J’avais appris à développer une certaine confiance en moi, mais en entendant les mots de Sawyer, je réalisais que ce n’étais pas forcément son cas. Peu sûr de la qualité de ses photos. Je comprenais bien qu’on ne pouvait pas être douer dans des domaines compliqué d’étude, comme le droit, ou la médecine. Mais pour moi, l’art était subjectif, une façon de s’exprimer, alors chacun avait son propre style, qui reflétait la personnalité de son auteur. Bon pas tout le monde était capable de dessiner comme il l’aimerait, j’en était conscient, mais là on parlait de photographie.
« C’est parce que tu fais des choses qui te ressemble, L’art c’est une partie de nous en quelque sorte … et je te trouve pas ennuyeux alors tes photos ne le sont sûrement pas non plus. »
Parce que, en immortalisant quelque chose, il l’a fait avec son oeil, son coeur, alors ce n’était pas juste une photo au fond, parce que ça avait une histoire pour lui. Je pense que le plus important c’était d’aimer son propre art. Bon dans mon cas ce serait mieux s’il n’y a pas que moi, parce qu’il faudrait bien que j’y gagne ma vie un minimum.
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Lun 21 Sep - 22:28 Citer EditerSupprimer
Et dans son jardin où poussaient autrefois des roses, on avait semé quelques graines de liseron qui saison après saison complétaient leur ouvrage en étouffant lentement leurs écarlates rivales.
Je réalisais petit à petit que malgré des mois de cohabitation, je n'avais pas vraiment pris la peine d'apprendre à connaître Namsun. Nous étions encore assez proches de deux étrangers, quand bien même nous partagions plus qu'une chambre, depuis quelques temps. Je n'avais jamais été très doué pour discuter avec les autres, pour m'intéresser à eux. Pourtant, aujourd'hui, Namsun venait d'attirer ma curiosité avec une explication qui était assez particulière, compte tenu de la situation dans notre pays.
« C'est particulier... »
Mais pas dérangeant. Pas à mes yeux, en tout cas. Je savais que le sexe était, au tout départ, avant tout utilisé pour se reproduire, mais les choses avaient changé, et deux êtres humains de même genre pouvaient être attirés l'un par l'autre. Nous en étions nous-même la preuve. D'ailleurs, cela m'arracha un léger sourire. Un sourire qui s'atténua légèrement quand je songeai qu'il avait deux mères, et que pendant ce temps je n'en avais même plus une seule.
Dans ces moments, je comprenais pourquoi je n'abordais jamais mes parents.
Heureusement, nous étions très vite passé à un autre sujet de conversation. Un sujet plus intéressant à mes yeux, et surtout moins stressant. La photographie, la peinture… L’art, en vérité. Je m’y étais si peu intéressé, au cours des dernières années. J’avais fait beaucoup de photo, de la danse aussi, mais le reste de l’art était étranger pour moi. J’avais si peu de choses à dire sur la question… C’est que la majorité des choses passaient par le prisme de la logique à mes yeux.
« C’est une belle façon de voir le monde… »
Le plus important, dans toute l’histoire, c’est que je le pensais. J’avais même souri en reposant les yeux sur Namsun, avant de tourner la page pour lire la suite de mon livre.
« J’ai toujours été considéré comme quelqu’un de bizarre... Enfin, j’ai du mal à m’ouvrir aux gens. » Un rire m’échappa alors. « Je ne sais toujours pas comment t’as fait ton coup. » icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Je réalisais petit à petit que malgré des mois de cohabitation, je n'avais pas vraiment pris la peine d'apprendre à connaître Namsun. Nous étions encore assez proches de deux étrangers, quand bien même nous partagions plus qu'une chambre, depuis quelques temps. Je n'avais jamais été très doué pour discuter avec les autres, pour m'intéresser à eux. Pourtant, aujourd'hui, Namsun venait d'attirer ma curiosité avec une explication qui était assez particulière, compte tenu de la situation dans notre pays.
« C'est particulier... »
Mais pas dérangeant. Pas à mes yeux, en tout cas. Je savais que le sexe était, au tout départ, avant tout utilisé pour se reproduire, mais les choses avaient changé, et deux êtres humains de même genre pouvaient être attirés l'un par l'autre. Nous en étions nous-même la preuve. D'ailleurs, cela m'arracha un léger sourire. Un sourire qui s'atténua légèrement quand je songeai qu'il avait deux mères, et que pendant ce temps je n'en avais même plus une seule.
Dans ces moments, je comprenais pourquoi je n'abordais jamais mes parents.
Heureusement, nous étions très vite passé à un autre sujet de conversation. Un sujet plus intéressant à mes yeux, et surtout moins stressant. La photographie, la peinture… L’art, en vérité. Je m’y étais si peu intéressé, au cours des dernières années. J’avais fait beaucoup de photo, de la danse aussi, mais le reste de l’art était étranger pour moi. J’avais si peu de choses à dire sur la question… C’est que la majorité des choses passaient par le prisme de la logique à mes yeux.
« C’est une belle façon de voir le monde… »
Le plus important, dans toute l’histoire, c’est que je le pensais. J’avais même souri en reposant les yeux sur Namsun, avant de tourner la page pour lire la suite de mon livre.
« J’ai toujours été considéré comme quelqu’un de bizarre... Enfin, j’ai du mal à m’ouvrir aux gens. » Un rire m’échappa alors. « Je ne sais toujours pas comment t’as fait ton coup. »
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Ven 9 Oct - 0:06 Citer EditerSupprimer
Et si je peignais mes sentiments avec les couleurs que tu m'offre ?!
« Je préfère dire peu commun, mais oui »
Particulier, je ne sais pas, j’avais l’impression que ça sonnait un peu comme quelque chose de pas normal. Et même si pour beaucoup de coréen le fait de voir un couple du même sexe était considérer comme anormal, ce n’était pas mon cas.
« En vrai, pour moi ça ne changeait rien j’avais mes deux parents. C’est plus dérangeant pour les autres. »
On m’avait beaucoup embêter quand j’étais petit, parce que je n’avais pas de papa, que je faisais gay. Et même si je voulais ne pas y prêter attention ça avait parfois été dur de subir le réflexion de plein d’enfant qui n’étaient pas à ma place. Certain devaient juste être frustrer d’avoir qu’un seul parents ou alors que les deux soient trop occupé pour passer du temps avec eux. Pendant que moi, je faisais beaucoup de choses avec ma famille.
Mais je n’allais pas m’étaler sur le sujet, peut-être qu’il s’en fichait un peu aussi. Alors je préférais rebondir sur un sujet qui me passionnait beaucoup plus, l’art. Mon petit monde à moi, une belle façon de voir le monde comme il disait, mais c’est une vision des choses que je chérissais.
« C’est vrai que tu est plutôt renfermé sur toi-même, mais je dirais pas que tu es bizarre »
Moi j’vais été considéré comme tel, et je pensais toujours l’être. Après tout, dès qu’on était un artistique on était rapidement vu comme quelqu’un de bizarre qui ne voulait pas travailler. Plein de cliché, qui m’avaient suivi longtemps, mais qui faisait celui que j’étais désormais.
« Peut-être parce que j’ai aussi été considéré comme quelque de bizarre en étant ton opposé. Et que je suis très sociable, apparement assez pour te faire sortir un peu de ta coquille »
Je souriais moi aussi alors que j’ajoutais des détails au dessin sur son bras. Je me demandais si un jour il me laisserait peindre sur une autre partie de son corps, une surface plus grande, son dos peut-être, ce serait intéressant.
« Y a une raison particulière, pour que tu sois autant introverti? »
Certain l’étaient comme ça de nature, d’autre parfois le devenaient pour certaine raison. Je profitais donc de ce moment plutôt calme et complice pour discuter avec lui et apprendre à un peu plus le connaitre. icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
« Je préfère dire peu commun, mais oui »
Particulier, je ne sais pas, j’avais l’impression que ça sonnait un peu comme quelque chose de pas normal. Et même si pour beaucoup de coréen le fait de voir un couple du même sexe était considérer comme anormal, ce n’était pas mon cas.
« En vrai, pour moi ça ne changeait rien j’avais mes deux parents. C’est plus dérangeant pour les autres. »
On m’avait beaucoup embêter quand j’étais petit, parce que je n’avais pas de papa, que je faisais gay. Et même si je voulais ne pas y prêter attention ça avait parfois été dur de subir le réflexion de plein d’enfant qui n’étaient pas à ma place. Certain devaient juste être frustrer d’avoir qu’un seul parents ou alors que les deux soient trop occupé pour passer du temps avec eux. Pendant que moi, je faisais beaucoup de choses avec ma famille.
Mais je n’allais pas m’étaler sur le sujet, peut-être qu’il s’en fichait un peu aussi. Alors je préférais rebondir sur un sujet qui me passionnait beaucoup plus, l’art. Mon petit monde à moi, une belle façon de voir le monde comme il disait, mais c’est une vision des choses que je chérissais.
« C’est vrai que tu est plutôt renfermé sur toi-même, mais je dirais pas que tu es bizarre »
Moi j’vais été considéré comme tel, et je pensais toujours l’être. Après tout, dès qu’on était un artistique on était rapidement vu comme quelqu’un de bizarre qui ne voulait pas travailler. Plein de cliché, qui m’avaient suivi longtemps, mais qui faisait celui que j’étais désormais.
« Peut-être parce que j’ai aussi été considéré comme quelque de bizarre en étant ton opposé. Et que je suis très sociable, apparement assez pour te faire sortir un peu de ta coquille »
Je souriais moi aussi alors que j’ajoutais des détails au dessin sur son bras. Je me demandais si un jour il me laisserait peindre sur une autre partie de son corps, une surface plus grande, son dos peut-être, ce serait intéressant.
« Y a une raison particulière, pour que tu sois autant introverti? »
Certain l’étaient comme ça de nature, d’autre parfois le devenaient pour certaine raison. Je profitais donc de ce moment plutôt calme et complice pour discuter avec lui et apprendre à un peu plus le connaitre.
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Mer 14 Oct - 20:58 Citer EditerSupprimer
Et dans son jardin où poussaient autrefois des roses, on avait semé quelques graines de liseron qui saison après saison complétaient leur ouvrage en étouffant lentement leurs écarlates rivales.
« Peu commun ou particulier, ça ne change pas grand-chose dans la manière dont les autres le perçoivent. »
Je n'étais pas stupide au point de penser que ce genre de couples étaient monnaie courante dans notre société : pas au grand jour, en tout cas. Mais je pouvais comprendre son point de vue, alors je n'avais pas insisté plus longtemps, préférant me reconcentrer sur mes cours qui m'attendaient encore alors que Namsun poursuivait son oeuvre de son côté également.
« Encore une fois, ton point de vue n'est pas celui de la majorité. »
Et c'était peut-être cela qui avait fait toute la différence, en effet. Un rire m'avait échappé aux propos de Namsun, alors que je secouais la tête.
« Si c'était pour ta sociabilité, on en serait là depuis bien longtemps. »
Je n'avais pu m'empêcher de rire en prononçant ces quelques mots, avant de reposer les yeux sur Namsun, pensif... Cette question... Autant dire que je ne l'appréciais pas beaucoup. Y avait-il une raison ? On m'avait dit que j'étais en avance sur mon âge, mais je m'étais toujours senti différent, comme une pomme verte perdue au milieu d'un panier de pommes rouges. Il était parfois difficile de me parler, parce que les conversations ne m'intéressaient parfois pas, au point où j'ignorais quoi répondre sans heurter la personne qui se trouvait en face de moi. Ceux qui pensaient que l'intelligence n'était rien de plus qu'un cadeau se trompaient lourdement. C'était tout sauf un cadeau.
« Pas vraiment. J'imagine que je suis simplement comme ça... Je tiens les gens à distance. »
Mais Namsun... Namsun était différent. Je n'arrivais pas à le garder à distance comme je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. C'est comme s'il s'était invité de force dans ma bulle et qu'il m'empêchait de l'en sortir... Un sentiment relativement frustrant, je devais bien l'avouer. Néanmoins, la conversation me poussait petit à petit à la confidence.
« Mes parents sont morts quand j'étais enfant. Disons que ça ne m'a pas aidé. »
Difficile, à partir de là, d'avoir une relation stable avec les autres... Le monde entier s'en trouvait chamboulé. Je n'avais plus que Skyla. icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
« Peu commun ou particulier, ça ne change pas grand-chose dans la manière dont les autres le perçoivent. »
Je n'étais pas stupide au point de penser que ce genre de couples étaient monnaie courante dans notre société : pas au grand jour, en tout cas. Mais je pouvais comprendre son point de vue, alors je n'avais pas insisté plus longtemps, préférant me reconcentrer sur mes cours qui m'attendaient encore alors que Namsun poursuivait son oeuvre de son côté également.
« Encore une fois, ton point de vue n'est pas celui de la majorité. »
Et c'était peut-être cela qui avait fait toute la différence, en effet. Un rire m'avait échappé aux propos de Namsun, alors que je secouais la tête.
« Si c'était pour ta sociabilité, on en serait là depuis bien longtemps. »
Je n'avais pu m'empêcher de rire en prononçant ces quelques mots, avant de reposer les yeux sur Namsun, pensif... Cette question... Autant dire que je ne l'appréciais pas beaucoup. Y avait-il une raison ? On m'avait dit que j'étais en avance sur mon âge, mais je m'étais toujours senti différent, comme une pomme verte perdue au milieu d'un panier de pommes rouges. Il était parfois difficile de me parler, parce que les conversations ne m'intéressaient parfois pas, au point où j'ignorais quoi répondre sans heurter la personne qui se trouvait en face de moi. Ceux qui pensaient que l'intelligence n'était rien de plus qu'un cadeau se trompaient lourdement. C'était tout sauf un cadeau.
« Pas vraiment. J'imagine que je suis simplement comme ça... Je tiens les gens à distance. »
Mais Namsun... Namsun était différent. Je n'arrivais pas à le garder à distance comme je l'aurais fait avec n'importe qui d'autre. C'est comme s'il s'était invité de force dans ma bulle et qu'il m'empêchait de l'en sortir... Un sentiment relativement frustrant, je devais bien l'avouer. Néanmoins, la conversation me poussait petit à petit à la confidence.
« Mes parents sont morts quand j'étais enfant. Disons que ça ne m'a pas aidé. »
Difficile, à partir de là, d'avoir une relation stable avec les autres... Le monde entier s'en trouvait chamboulé. Je n'avais plus que Skyla.
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Lun 19 Oct - 3:32 Citer EditerSupprimer
Et si je peignais mes sentiments avec les couleurs que tu m'offre ?!
Il n’avait pas tort, mais bon on allait pas argumenter là dessus ce n’était pas nécessaire. Ce n’était pas mon genre de passer trop de temps sur un simple mot. Il avait très bien compris ce que j’avais voulu corriger, c’était l’essentiel, le reste n’était pas très important au final.
« Je sais bien, mais pour moi le plus important c’est d’être en accord avec mon point de vue. Même si je peux comprendre celui des autres.»
C’est juste que je n’allais pas changer parce que ce que j’étais n’étais pas bien pour quelqu’un d’autre. J’aimais ma vie comme elle était et j’étais heureux d’avoir mes deux mamans. Je me sentais bien dans ma famille et pour moi c’était le plus important. Peut-être qu’une figure masculine, paternel avait un peu manqué dans ma vie, mais moi je ne ressentais pas spécialement ce manque.
« Et ils ont eu tort de te trouver bizarre, mais je me dis que j’ai de la chance du coup. Parce que si ça n’avait pas été le cas on se serait peut-être jamais rapproché »
Mais encore une fois, ce n’étais que mon avis. C’était peut-être ça aussi qui m’avait aidé à percé la carapace de Sawyer. Parce qu’il est vrai que seul ma sociabilité n’avait pas suffit au départ. Sawyer était têtu et nous étions deux esprit assez opposé. C’était plutôt étonnant de voir comment les choses avaient changé.
« Mais moi tu me laisse venir un peu plus près? J’ai l’impression d’avoir apprivoiser une espèce sauvage »
C’était pas totalement faux, Sawyer était un peu comme un animal sauvage. Je pouvais l’apprivoiser, l’habituer à moi mais il n’était pas du genre à se laisser dompter. Tant mieux après tout, même s’il était têtu, au moins il avait ses opinions.
Je ne m’étais pas attendu à une confidence, encore moins à apprendre un tel chose. Je m’étais arrêter un instant de peindre, quelque seconde avant de continuer, réfléchissant un peu à quoi dire.
« Je suis désolé »
C’était le premier mots qui m’étaient venu, mais quoi servaient-t-il. Sawyer avait grandi sans ses parents, ce n’était pas trois bête mots qui allaient le guérir.
« Je peux difficilement imaginer à quel point c’est dur. Mais, merci de me faire assez confiance pour m’en parler »
Je me doutais bien que ce n’était pas quelque chose qu’il confiait à tout le monde, ni un sujet qu’il abordait souvent.
« Tu préfères peut-être changer de sujet ? »
Je ne voulais pas le forcer à continuer là dessus, même si j’avais des questions, je ne voulais pas qu’il se sente mal à l’aise. icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Il n’avait pas tort, mais bon on allait pas argumenter là dessus ce n’était pas nécessaire. Ce n’était pas mon genre de passer trop de temps sur un simple mot. Il avait très bien compris ce que j’avais voulu corriger, c’était l’essentiel, le reste n’était pas très important au final.
« Je sais bien, mais pour moi le plus important c’est d’être en accord avec mon point de vue. Même si je peux comprendre celui des autres.»
C’est juste que je n’allais pas changer parce que ce que j’étais n’étais pas bien pour quelqu’un d’autre. J’aimais ma vie comme elle était et j’étais heureux d’avoir mes deux mamans. Je me sentais bien dans ma famille et pour moi c’était le plus important. Peut-être qu’une figure masculine, paternel avait un peu manqué dans ma vie, mais moi je ne ressentais pas spécialement ce manque.
« Et ils ont eu tort de te trouver bizarre, mais je me dis que j’ai de la chance du coup. Parce que si ça n’avait pas été le cas on se serait peut-être jamais rapproché »
Mais encore une fois, ce n’étais que mon avis. C’était peut-être ça aussi qui m’avait aidé à percé la carapace de Sawyer. Parce qu’il est vrai que seul ma sociabilité n’avait pas suffit au départ. Sawyer était têtu et nous étions deux esprit assez opposé. C’était plutôt étonnant de voir comment les choses avaient changé.
« Mais moi tu me laisse venir un peu plus près? J’ai l’impression d’avoir apprivoiser une espèce sauvage »
C’était pas totalement faux, Sawyer était un peu comme un animal sauvage. Je pouvais l’apprivoiser, l’habituer à moi mais il n’était pas du genre à se laisser dompter. Tant mieux après tout, même s’il était têtu, au moins il avait ses opinions.
Je ne m’étais pas attendu à une confidence, encore moins à apprendre un tel chose. Je m’étais arrêter un instant de peindre, quelque seconde avant de continuer, réfléchissant un peu à quoi dire.
« Je suis désolé »
C’était le premier mots qui m’étaient venu, mais quoi servaient-t-il. Sawyer avait grandi sans ses parents, ce n’était pas trois bête mots qui allaient le guérir.
« Je peux difficilement imaginer à quel point c’est dur. Mais, merci de me faire assez confiance pour m’en parler »
Je me doutais bien que ce n’était pas quelque chose qu’il confiait à tout le monde, ni un sujet qu’il abordait souvent.
« Tu préfères peut-être changer de sujet ? »
Je ne voulais pas le forcer à continuer là dessus, même si j’avais des questions, je ne voulais pas qu’il se sente mal à l’aise.
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Mar 20 Oct - 20:59 Citer EditerSupprimer
Et dans son jardin où poussaient autrefois des roses, on avait semé quelques graines de liseron qui saison après saison complétaient leur ouvrage en étouffant lentement leurs écarlates rivales.
Je le comprenais, dans le fond, même si je ne parvenais pas à être aussi à l’aise avec la chose que lui. Pas parce que je n’admettais pas façon d’être. J’étais même plutôt à l’aise avec elle. C’était plutôt le regard des autres sur ce point de vue qui me dérangeait. Ils étaient quelque peu… ignares à ce sujet. On avait des préjugés, des idées qui n’étaient pas vraies. On me prenait pour un fou, parfois. Mais non, heureusement, je n’étais pas fou. J’étais juste un peu plus difficile à comprendre que d’autres personnes, ce à quoi je m’étais fait avec le temps.
« Visiblement. » Un rire m’avait échappé malgré moi. « Me voir comme un animal, c’est pas vraiment la meilleure façon de faire… »
Encore une fois, on était dans une espèce d’aliénation. J’étais juste une personne différente, avec un fonctionnement différent. Une personne parmi les autres. Cela pouvait sembler étrange, mais je n’avais pas envie qu’on me prenne comme un animal rare ou une espèce particulière. J’étais un homme comme les autres, à quelques différences près.
« Pourquoi être désolé ? Tu n’y es pour rien. » avais-je repris calmement, en tournant la page de mon livre, comme j’aurais tourné cette page de ma vie, si j’en avais été capable. Mais ce n’est pas pour rien que je faisais ces études aujourd’hui. Traumatologie… Ce n’était pas un choix anodin, il fallait en avoir conscience. « Tu aurais bien fini par le savoir, à un moment ou à un autre. » avais-je repris en soupirant légèrement. La mort de mes parents était un fait. Un fait difficile à accepter, dont je ne parlais pas beaucoup, mais un fait malgré tout. On ne pouvait pas l’altérer comme on le souhaitait, au contraire d’une idée, d’un concept… C’était la réalité telle qu’elle était. « Non, pourquoi ? » J’avais gardé les yeux posés sur Namsun avant de secouer la tête. « Qu’on en parle ou non, ça ne change rien à la vérité, pas vrai ? » Et c’était vrai pour tant de choses que je n’avais pas envie d’évoquer… « Continue à peindre. » icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Je le comprenais, dans le fond, même si je ne parvenais pas à être aussi à l’aise avec la chose que lui. Pas parce que je n’admettais pas façon d’être. J’étais même plutôt à l’aise avec elle. C’était plutôt le regard des autres sur ce point de vue qui me dérangeait. Ils étaient quelque peu… ignares à ce sujet. On avait des préjugés, des idées qui n’étaient pas vraies. On me prenait pour un fou, parfois. Mais non, heureusement, je n’étais pas fou. J’étais juste un peu plus difficile à comprendre que d’autres personnes, ce à quoi je m’étais fait avec le temps.
« Visiblement. » Un rire m’avait échappé malgré moi. « Me voir comme un animal, c’est pas vraiment la meilleure façon de faire… »
Encore une fois, on était dans une espèce d’aliénation. J’étais juste une personne différente, avec un fonctionnement différent. Une personne parmi les autres. Cela pouvait sembler étrange, mais je n’avais pas envie qu’on me prenne comme un animal rare ou une espèce particulière. J’étais un homme comme les autres, à quelques différences près.
« Pourquoi être désolé ? Tu n’y es pour rien. » avais-je repris calmement, en tournant la page de mon livre, comme j’aurais tourné cette page de ma vie, si j’en avais été capable. Mais ce n’est pas pour rien que je faisais ces études aujourd’hui. Traumatologie… Ce n’était pas un choix anodin, il fallait en avoir conscience. « Tu aurais bien fini par le savoir, à un moment ou à un autre. » avais-je repris en soupirant légèrement. La mort de mes parents était un fait. Un fait difficile à accepter, dont je ne parlais pas beaucoup, mais un fait malgré tout. On ne pouvait pas l’altérer comme on le souhaitait, au contraire d’une idée, d’un concept… C’était la réalité telle qu’elle était. « Non, pourquoi ? » J’avais gardé les yeux posés sur Namsun avant de secouer la tête. « Qu’on en parle ou non, ça ne change rien à la vérité, pas vrai ? » Et c’était vrai pour tant de choses que je n’avais pas envie d’évoquer… « Continue à peindre. »
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Ven 6 Nov - 21:38 Citer EditerSupprimer
Et si je peignais mes sentiments avec les couleurs que tu m'offre ?!
J’espère qu’il ne l’avait pas mal pris. C’était pas forcément une critique, à vrai dire j’étais plutôt heureux qu’il m’aie laisser entrer dans sa petite bulle.
« Pourtant c’est mignon, un petit chat sauvage ou un renard »
Je riais un peu, ça lui allait plutôt bien le renard enfaite. Mais il n’aimait peut-être pas être comparer. Au fond il était juste lui et c’était comme ça que je l’appréciais.
« Je vais me contenter de m’estimer chanceux de pouvoir être proche de toi alors »
Parce que j’avais l’impression que c’était déjà beaucoup pour lui. Puis le sujet avait rapidement changer, sur quelque chose de beaucoup plus triste. Je haussais les épaules, non je n’y était pour rien. A vrai dire je n’avais jamais compris pourquoi c’est ces mots qui étaient si souvent dit lorsqu’on perdait quelqu’un, ça n’avait pas de sens.
« Non mais, c’est pas parce que ça ne peut changer les choses que tu as forcément envie d’en parler. »
Puis je l’avait écouter, me taisant pour ne pas l’embêter avec ça, j’avais repris mon oeuvre sur son bras, m’appliquant désormais aux derniers détails. Je restais concentré sur ce que je faisais et après de longues minutes j’avais fini par terminé le dessins.
« Je crois que cette fois c’est fini, tu en penses quoi? »
J’avais relevé la tête vers lui, espérant que ce que j’avais fait lui plairait. Même s’il n’allait pas garder les couleurs longtemps sur son bras. Le temps de prendre quelques photos et de l’admirer un peu, Avant que mon art disparaisse et ce bien trop rapidement comparé au temps qu’il m’avait fallu pour le réaliser. icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
J’espère qu’il ne l’avait pas mal pris. C’était pas forcément une critique, à vrai dire j’étais plutôt heureux qu’il m’aie laisser entrer dans sa petite bulle.
« Pourtant c’est mignon, un petit chat sauvage ou un renard »
Je riais un peu, ça lui allait plutôt bien le renard enfaite. Mais il n’aimait peut-être pas être comparer. Au fond il était juste lui et c’était comme ça que je l’appréciais.
« Je vais me contenter de m’estimer chanceux de pouvoir être proche de toi alors »
Parce que j’avais l’impression que c’était déjà beaucoup pour lui. Puis le sujet avait rapidement changer, sur quelque chose de beaucoup plus triste. Je haussais les épaules, non je n’y était pour rien. A vrai dire je n’avais jamais compris pourquoi c’est ces mots qui étaient si souvent dit lorsqu’on perdait quelqu’un, ça n’avait pas de sens.
« Non mais, c’est pas parce que ça ne peut changer les choses que tu as forcément envie d’en parler. »
Puis je l’avait écouter, me taisant pour ne pas l’embêter avec ça, j’avais repris mon oeuvre sur son bras, m’appliquant désormais aux derniers détails. Je restais concentré sur ce que je faisais et après de longues minutes j’avais fini par terminé le dessins.
« Je crois que cette fois c’est fini, tu en penses quoi? »
J’avais relevé la tête vers lui, espérant que ce que j’avais fait lui plairait. Même s’il n’allait pas garder les couleurs longtemps sur son bras. Le temps de prendre quelques photos et de l’admirer un peu, Avant que mon art disparaisse et ce bien trop rapidement comparé au temps qu’il m’avait fallu pour le réaliser.
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Jeu 19 Nov - 21:49 Citer EditerSupprimer
Et dans son jardin où poussaient autrefois des roses, on avait semé quelques graines de liseron qui saison après saison complétaient leur ouvrage en étouffant lentement leurs écarlates rivales.
« Je sais pas trop… »
Les renards étaient rusés, c’était l’une des qualités qu’on leur donnait fréquemment, je n’aurais pas été jusqu’à les nommer mignon, et encore moins jusqu’à me comparer à l’un d’entre eux… C’était sûrement encore une fois mon esprit pointilleux qui se mettait au travail. Si Namsun avait l’impression que je ressemblais à l’une de ces créatures, c’était son droit le plus strict, après tout. De mon côté, je me contentai de reprendre mon étude calmement.
« C’est gentil… »
Je ne savais pas s’il le pensait vraiment, mais c’était la vérité de mon côté. J’avais rarement été proche d’autres personnes, à l’exception de ma sœur, Skyla… J’avais toujours eu beaucoup de difficulté à m’entendre avec les gens, à m’approcher d’eux… Puis Namsun était arrivé et avait tout bousculé, que je veuille l’admettre ou non.
« Va savoir pourquoi, ne pas en parler me semblerait encore plus difficile… »
Parce que ne pas parler d’une personne qui avait disparu, c’était comme l’oublier ? Je n’en savais rien moi-même, mais je n’arrivais pas à faire comme tous ces gens qui ne parlaient de rien et qui ne souhaitaient pas… Enfin, qui prétendaient que la mort n’existait pas. J’ignorais, en vérité, ce qu’ils pouvaient penser en agissant de cette façon, mais je n’avais jamais fait mon deuil comme eux. Seulement, je n’en parlais pas avec n’importe qui, parce que n’importe qui n’avait pas forcément besoin de savoir ce genre de choses.
« C’est très joli. » avais-je fini par répondre.
Sur mon bras trônait quelque chose que j’aurais pu désigner comme une œuvre, sans exagération… Mais je n’étais en aucun cas qualifié pour donner un tel nom à ce que venait de faire Namsun. C’était un peu de peinture, et peut-être qu’un très grand artiste l’aurait trouvé ridicule… Ou peut-être que non, en vérité. Comme je le disais, je n’en savais rien. Pour ma part, je trouvais ça très beau, comme le prouvait le sourire qui était venu m’étirer les lèvres.
« Tu es vraiment doué. Ça sèche rapidement ? » icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
« Je sais pas trop… »
Les renards étaient rusés, c’était l’une des qualités qu’on leur donnait fréquemment, je n’aurais pas été jusqu’à les nommer mignon, et encore moins jusqu’à me comparer à l’un d’entre eux… C’était sûrement encore une fois mon esprit pointilleux qui se mettait au travail. Si Namsun avait l’impression que je ressemblais à l’une de ces créatures, c’était son droit le plus strict, après tout. De mon côté, je me contentai de reprendre mon étude calmement.
« C’est gentil… »
Je ne savais pas s’il le pensait vraiment, mais c’était la vérité de mon côté. J’avais rarement été proche d’autres personnes, à l’exception de ma sœur, Skyla… J’avais toujours eu beaucoup de difficulté à m’entendre avec les gens, à m’approcher d’eux… Puis Namsun était arrivé et avait tout bousculé, que je veuille l’admettre ou non.
« Va savoir pourquoi, ne pas en parler me semblerait encore plus difficile… »
Parce que ne pas parler d’une personne qui avait disparu, c’était comme l’oublier ? Je n’en savais rien moi-même, mais je n’arrivais pas à faire comme tous ces gens qui ne parlaient de rien et qui ne souhaitaient pas… Enfin, qui prétendaient que la mort n’existait pas. J’ignorais, en vérité, ce qu’ils pouvaient penser en agissant de cette façon, mais je n’avais jamais fait mon deuil comme eux. Seulement, je n’en parlais pas avec n’importe qui, parce que n’importe qui n’avait pas forcément besoin de savoir ce genre de choses.
« C’est très joli. » avais-je fini par répondre.
Sur mon bras trônait quelque chose que j’aurais pu désigner comme une œuvre, sans exagération… Mais je n’étais en aucun cas qualifié pour donner un tel nom à ce que venait de faire Namsun. C’était un peu de peinture, et peut-être qu’un très grand artiste l’aurait trouvé ridicule… Ou peut-être que non, en vérité. Comme je le disais, je n’en savais rien. Pour ma part, je trouvais ça très beau, comme le prouvait le sourire qui était venu m’étirer les lèvres.
« Tu es vraiment doué. Ça sèche rapidement ? »
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Re: coeur d'épines. (ft. namsun) | Lun 7 Déc - 12:37 Citer EditerSupprimer
Et si je peignais mes sentiments avec les couleurs que tu m'offre ?!
Il n’avait vraiment pas l’air convaincu. Pas grave, moi je trouvais ça mignon, mais si ce n’était pas son cas, alors je ne ferais plus cette comparaison. Le but n’était pas de le mettre mal à l’aise. C’était déjà un exploit d’être entrer dans sa petite bulle, ce serait bête de tout casser pour une comparaison. Surtout qu’il ne semblait pas s’ouvrir à énormément de monde, voir personne. Alors avoir une petite place dans son intimité c’était très plaisant.
« Je vois, si tu as besoin d’en parler alors n’hésite pas, mais je ne veux pas trop t’embêter sur le sujet »
Je ne voulais pas poser trop des questions, puis au final je n’en avait pas vraiment, du moins pas pour le moment. Autant lui laisser le choix de me donner les infos qu’il voulait. C’était déjà un pas vers moi d’avoir aborder le sujet. Je ne pouvais pas imaginer ce que c’était de ne pas avoir de parents. Je n’avais certe pas de père, mais j’avais tout de même deux parents. Lui il n’en avait plus du tout. Ça avait dû être dur de grandir ainsi. Sans quelque chose de stable comme était censé l’être une famille. Mais ça expliquait probablement son côté renfermé.
Et avec ces quelques discussion et de l’application j’avais enfin terminé mon oeuvre sur son bras et j’en était plutôt satisfait.
« Merci, je suis content que tu aimes »
Après tout, l’art c’était pas vraiment le truc de Sawyer, il aurait pu détester mon dessin. Et même si j’en était personnellement fière, j’aurais été assez triste qu’il ne lui plaise pas.
« Ya plusieurs couche, ça peut prendre un peu de temps. Mais je veux surtout en faire quelque photo pour en garder une trace, après tu pourra aller te nettoyer le bras »
Et sur ces mots je m’étais redresser pour prendre mon portable dans ma poche. J’avais passer ma main libre dans ses cheveux en lui souriant.
« Merci de m’avoir prêter ton bras »
Un petit moment d’hésitation avant de me pencher vers lui pour poser un baiser sur son front. C’était un peu ridicule, pourtant j’appréciais énormément cet instant. Une légère complicité partagée, quelque chose que je n’aurais jamais imaginer avoir avec Sawyer quelque mois plus tôt.
« Tu veux bien te mettre face à la fenêtre? Comme ça j’aurais une meilleure lumière pour prendre ton bras en photo » icons/gifs : little liars (bazzart); codage par me'ow
Il n’avait vraiment pas l’air convaincu. Pas grave, moi je trouvais ça mignon, mais si ce n’était pas son cas, alors je ne ferais plus cette comparaison. Le but n’était pas de le mettre mal à l’aise. C’était déjà un exploit d’être entrer dans sa petite bulle, ce serait bête de tout casser pour une comparaison. Surtout qu’il ne semblait pas s’ouvrir à énormément de monde, voir personne. Alors avoir une petite place dans son intimité c’était très plaisant.
« Je vois, si tu as besoin d’en parler alors n’hésite pas, mais je ne veux pas trop t’embêter sur le sujet »
Je ne voulais pas poser trop des questions, puis au final je n’en avait pas vraiment, du moins pas pour le moment. Autant lui laisser le choix de me donner les infos qu’il voulait. C’était déjà un pas vers moi d’avoir aborder le sujet. Je ne pouvais pas imaginer ce que c’était de ne pas avoir de parents. Je n’avais certe pas de père, mais j’avais tout de même deux parents. Lui il n’en avait plus du tout. Ça avait dû être dur de grandir ainsi. Sans quelque chose de stable comme était censé l’être une famille. Mais ça expliquait probablement son côté renfermé.
Et avec ces quelques discussion et de l’application j’avais enfin terminé mon oeuvre sur son bras et j’en était plutôt satisfait.
« Merci, je suis content que tu aimes »
Après tout, l’art c’était pas vraiment le truc de Sawyer, il aurait pu détester mon dessin. Et même si j’en était personnellement fière, j’aurais été assez triste qu’il ne lui plaise pas.
« Ya plusieurs couche, ça peut prendre un peu de temps. Mais je veux surtout en faire quelque photo pour en garder une trace, après tu pourra aller te nettoyer le bras »
Et sur ces mots je m’étais redresser pour prendre mon portable dans ma poche. J’avais passer ma main libre dans ses cheveux en lui souriant.
« Merci de m’avoir prêter ton bras »
Un petit moment d’hésitation avant de me pencher vers lui pour poser un baiser sur son front. C’était un peu ridicule, pourtant j’appréciais énormément cet instant. Une légère complicité partagée, quelque chose que je n’aurais jamais imaginer avoir avec Sawyer quelque mois plus tôt.
« Tu veux bien te mettre face à la fenêtre? Comme ça j’aurais une meilleure lumière pour prendre ton bras en photo »
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