La soirée était amusante, le groupe était détendu, peut-être un peu trop, les rires étaient faciles, et Wen Yi se sentait joyeuse. De cette euphorie qu’on ne pouvait trouver qu’avec l’alcool. Ce n’était pourtant pas avec ce qu’elle avait bu qu’elle pouvait se sentir enivrer. Qu’importe, elle n’avait pas envie d’y penser, elle se sentait bien, beaucoup trop pour penser au danger qu’elle prenait. Ils jouaient tous à ces jeux d’adolescents parfois un peu gênant mais toujours aussi plaisant. Wen Yi s’était d’abord assise sagement dans le fauteuil, ne posant que son bras sur les jambes de Jed assis sur l’accoudoir. Elle n’avait pas envie d’être trop évidente dans leur relation, non pas parce qu’elle voulait se cacher, mais parce qu’elle ne voulait pas avoir à répondre à leur question … Elle avait mangé ce qui lui donnait Jed, bu ce qu’il lui tendait, dans une totale confiance. Et plus les minutes s’écoulaient et plus elle ne réfléchissait plus vraiment. D’autres panthères arrivèrent rendant le salon presque à l’étroit. La jeune femme en avait profité, sans se soucier de ce que pourrait dire les autres, pour se lever et faire asseoir Jed dans le fauteuil. Il était important qu’il soit confortablement assis pour l’accueillir sur ses genoux ; malicieuse, elle lui lança un petit regard taquin avant de venir s’asseoir sur ses cuisses, croisant les jambes gracieusement. Elle s’était installée confortablement contre lui, jouant à un jeu de séduction qui n’échappait à personne. Alors quand vint le tour de Wen de réaliser une action, un Pyo cru amusant de lui lancer « Okay alors embrasse Jed ! » Quel âge avait-il ? Des adolescents, mais de ceux qui s’amusaient stupidement sans faire de mal et Wen Yi adorait ça. Pendant quelques secondes elle prit un air gêné, leur laissant croire qu’ils ne s’étaient jamais vraiment embrassé, qu’ils flirtaient innocemment. S’ils savaient … Wen Yi s’amusait de ce petit rôle et se tourna vers Jed en soufflant « Bon … » alors que son regard lui, brûlait de désir. Elle se pencha vers lui et lui vola un baiser chaste, qui ne suffit pas à leur spectateur. Alors avec un rire complice elle se pencha vers lui et l’embrassa, avec une réelle envie, un baiser qui n’avait rien d’un dramas. Un baiser chaud et plaisant. Elle se détacha à bout de souffle et rit en caressant sa joue. « Vous embrassez divinement bien monsieur Jung … » souffle-t-elle avant de se pencher à son oreille pour que lui seul puisse entendre « Mais je crois que je commence à m’ennuyer très fortement … » faisant ainsi allusion à la proposition qu’il lui avait dit en début de soirée : Si tu t’ennuies, on pourra s’éclipser…